• Le coefficient budgétaire (en %). Il représente la part de la dépense totale d’un ménage qui est consacré à un poste budgétaire (Ex. : Alimentation, logement...) On le calcule ainsi : dépense du poste budgétaire ( en euro ) dépense totale de consommati on ( en euro ) . ! Evolution de la consommation Tendances générales De 1945 à 1975, la consommation des ménages a fortement augmenté (+110 %). Ceci tient à la forte élévation du niveau de vie des ménages, à l’amélioration de la situation sanitaire et sociale et à des dépenses de l’Etat ayant pour objet la réduction des inégalités. C’est la consommation de masse. A partir de 1975, on parle de consommation de crise. Afin d’analyser l’évolution de la structure des ménages, on utilise la loi d’Engel qui met à jour 2 types de biens. Les biens inférieurs constitués des biens indispensables à la vie (alimentation, logement…) et les biens supérieurs acquis en derniers et qui concernent la santé, les loisirs… Evolution de la structure de la consommation des ménages Sur la période 1960-1998, les dépenses de loisirs, logement, habillement augmentent régulièrement alors que les dépenses alimentaires voient leur coefficient budgétaire diminuer. Les raisons qui expliquent cette évolution de la structure de la consommation sont multiples : élévation du revenu, développement de la sécurité sociale ou encore baisse des prix. II. L’épargne ! Définition, formes et motifs de l’épargne L’épargne est la part du revenu d’un agent économique qui n’est pas consommée immédiatement. L’épargne est alors une forme de consommation différée. Les formes de l’épargne Il existe 2 formes d’épargne : l’épargne non financière et l’épargne financière ou longue. L’épargne non financière est ce qui correspond à la consommation différée. Il s’agit de l’argent que l’on place sur des livrets. L’épargne financière, elle, répond à un objectif patrimonial. Ex : actions, obligations. Les motifs de l’épargne On retient, en général, trois motifs à l’épargne : • la constitution d’un patrimoine, • la précaution afin d’être en mesure de faire face à un risque futur ou à des dépenses imprévues comme l’achat d’une machine qui tombe en panne (ex : un lave-linge), • la consommation différée pour pouvoir dépenser, plus tard, une somme d’argent plus importante notamment pour l’achat d’une voiture par exemple. ! Les déterminants de l’épargne. On dénombre trois explications principales à l’épargne. • Le régime de retraite. En effet, contrairement au régime par répartition, le régime par capitalisation encourage l’épargne puisque le montant de la retraite dépend directement de l’effort d’épargne effectué par l’agent économique. • Le taux d’intérêt détermine, pour les néoclassiques, les arbitrages inter-temporels c’est-à-dire si l’on consomme aujourd’hui ou plus tard. En effet, plus le taux d’intérêt est élevé et plus les agents économiques épargneront. • Le niveau de revenu. ! Evolution du taux d’épargne Le taux d’épargne a largement évolué au cours de ces 30 dernières années : 18 % en 1971, 11 % en 1987 et 15,5 % en 1997. • Avec le 1er choc pétrolier, nous assistons à un ralentissement économique et à une baisse de l’épargne. En effet, lorsque le revenu baisse ou ralenti, les ménages ont tendance à sacrifier leur épargne au profit de la consommation et du maintien de leur niveau de vie. • Au début des années 90, on assiste à une croissance du taux d’épargne qui s’explique par la constitution d’une épargne de précaution à partir de la récession. Editeur : MemoPage.com SA © / 2006 / Auteur : Sébastien KNOCKAERT − La propension moyenne à consommer se mesure par le rapport consommation / revenu, il s’agit de la part du revenu qui est consommée. − La propension marginale à consommer mesure l’effet induit sur la consommation d’un supplément de revenu ; elle se mesure par le rapport (variation de la consommation) / (variation du revenu). • Les propensions à consommer : Comme toute variable économique, la consommation fait l’objet d’évaluations. Pour cela, l’économiste dispose de deux instruments. La mesure de la consommation La consommation est une utilisation plus ou moins prolongée d’un bien ou d’un service aboutissant à sa destruction. Traditionnellement, on recense deux types de consommation : • d’une part, la consommation finale qui désigne l’usage d’un bien économique qui n’engendre pas la production d’autres biens et qui est utilisé pour la satisfaction des besoins des ménages ; • et d’autre part, la consommation intermédiaire qui est l’ensemble des biens et services économiques utilisés au cours d’un processus de production. Il convient de noter que ce type de consommation peut être individuelle : financée par les revenus des ménages ; et/ou collective c’est-à-dire financée par les impôts comme l’école ou les routes. ! Qu’est ce que la consommation ? La nature de la consommation I. La consommation La consommation et l’épargne