Catégorie privée Scotia de dividendes américains
BIO DU GESTIONNAIRE
Dana Love
Gestionnaire depuis 1 janvier 2015
Gestion d’actifs 1832 S.E.C.
Dana Love est entré au service de Gestion d’actifs 1832
S.E.C. en 2013 à titre de vice-président et gestionnaire de
portefeuille au sein de l’équipe principale. Fort de plus de
15 ans d’expérience en gestion de placements, il renforce
l’équipe de Gestion d’actifs 1832 responsable des actions
mondiales, qui a d’ailleurs déjà remporté de nombreux
prix. Il était responsable de la gestion et de la supervision
des placements d’actions mondiales au cours de divers
mandats et a occupé le poste de chef des actions
mondiales au sein de deux cabinets de gestion d’actifs
canadiens. Durant la plus grande partie de sa carrière, il a
exercé les fonctions de gestionnaire principal de
portefeuille et de cogestionnaire de portefeuille pour
certains des fonds équilibrés mondiaux et fonds d’actions
mondiales parmi les plus reconnus de l’industrie, gérant
des actifs de plus de 6,5 milliards de dollars. M. Love est
titulaire d’une maîtrise en finances de la London Business
School de Londres, en Angleterre, d’un baccalauréat es arts
en sociologie et études juridiques de l’Université de
Waterloo, ainsi que du titre professionnel d’analyste
financier agréé.
OBSERVATIONS SUR LE TRIMESTRE Au 31 mars 2015
Les marchés boursiers internationaux ont obtenu des rendements à deux chiffres durant la période, grâce à la poursuite de la
croissance économique aux États-Unis et à l’introduction de mesures de relance en Europe. Les marchés d’outre-mer ont été
performants, car ils ont été entraînés par les marchés européens stimulés par l’anticipation et l’introduction de programmes
d’assouplissement quantitatif. Les marchés de l’Allemagne et de l’Asie ont aussi eu de bons rendements. En Amérique du Nord, les
actions canadiennes ont surpassé les actions américaines. Cependant, l’effet de la baisse de valeur du dollar canadien s’est
transformé en un gain par les actions américaines pour les investisseurs canadiens. De même, la conversion de monnaie a stimulé les
rendements sur les autres marchés étrangers. Toutefois, le dollar américain plus fort a eu un effet négatif, car il influe fortement les
prix des produits de base. Cette situation aggrave les problèmes du secteur de l’énergie, qui pâtit déjà de la chute des prix du pétrole,
qui résulte de la production élevée de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des producteurs de pétrole de schiste
des États-Unis.
Les cours des obligations américaines ont augmenté dans le sillage de l’appréciation du dollar, alors que les taux d’intérêt baissaient
sur les marchés des pays industrialisés. Au Canada, les rendements des obligations de 10 ans ont diminué durant la période. Les taux
ont aussi diminué en Europe et le rendement des obligations américaines de 10 ans est alors devenu le plus intéressant des marchés
industrialisés. En raison des faibles coûts d’emprunt en Europe, les investisseurs étrangers ont misé sur les bons du Trésor américain,
qui ont fait des gains. Les obligations du gouvernement du Canada ont aussi fait des gains, alors que la Banque du Canada a réduit
son taux directeur. Les écarts de taux des obligations de sociétés canadiennes se sont élargis un peu, dans l’anticipation d’une activité
économique moins forte résultant de la baisse des prix du pétrole.
La performance a subi les effets négatifs de positions plus faibles dans les secteurs des soins de santé et des biens de consommation
discrétionnaire. Des positions plus importantes dans les secteurs des biens de consommation courante et des services financiers ont
contribué fortement au rendement du fonds. Le fonds a réduit son exposition aux secteurs des soins de santé et de l’énergie durant la
période, tout en augmentant la pondération des titres des secteurs des biens de consommation discrétionnaire et des biens de
consommation courante. La position de liquidités a peu changé depuis la fin de la période précédente. Les titres qui ont le plus
contribué au rendement durant la période ont été ceux d’United Health Group, de Walgreen’s et de Kroger, tandis que le titre de
Seagate a nui le plus au rendement.
Pour conclure, nous estimons que l’économie mondiale pourrait croître à un rythme modeste durant le reste de l’année et connaître
un redressement en raison des prix moins élevés de l’énergie. Les États-Unis semblent connaître un léger ralentissement de milieu de
cycle et l’économie canadienne a été sévèrement touchée par la chute des prix du pétrole. Toutefois, l’Europe pourrait se redresser en
raison des mesures de relance. Entre temps, la Chine continue de passer difficilement d’une économie de production à une économie
de consommation. Les évaluations des marchés américains et européens ont augmenté au cours de l’an dernier, ce qui accroît le
niveau de risque au cas où la croissance des bénéfices ne se réaliserait pas.
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