La place et le rôle des régions en France

publicité
Sujet 1 : La place et le rôle des régions en France (chapitre 2 : la région)
Étape 1 Analyser le sujet
• La difficulté de ce sujet repose dans la définition des termes du libellé : quels sens doit-on attribuer à « place », «
rôle » et « régions » ? Chaque terme doit être analysé pour permettre de dégager le sens du sujet. Les géographes
emploient souvent le mot « région » pour qualifier un espace (région parisienne, région urbaine) mais ici, c’est une
signification beaucoup plus précise qui est à considérer : espaces administratifs possédant des frontières et des
compétences précisément définies.
- Le cadre précisant le terme « France » insiste sur le fait que le sujet concerne l’ensemble du territoire national (22
régions métropolitaines et 4 régions ultramarines).
- Ce sujet se prête peu à des jeux d’échelles puisqu’il se définit d’emblée à une échelle locale. Cependant, il peut être
intéressant de mener une comparaison avec d’autres régions européennes ou avec d’autres territoires (départements).
Étape 2 Dégager la problématique
On peut dégager les trois idées principales :
- la région est un territoire de vie ;
- elle joue un rôle majeur dans l’aménagement du territoire ;
- elle connaît des évolutions.
On relie ensuite ces idées principales de façon logique :
- La région est d’abord un territoire de vie…..
- sur lequel le Conseil régional exerce un rôle majeur d’acteur dans l’aménagement du territoire…
- … ce rôle est d’ailleurs croissant.
On peut alors formuler une problématique : Quelle place les régions occupent-elles dans les territoires de vie des
Français et quel rôle jouent-elles dans l’aménagement du territoire ?
Étape 3 : Bâtir le plan
La première partie répond plus précisément au terme de « place ». En effet, il s’agit d’analyser sa position dans
l’espace vécu des habitants du territoire. La seconde partie insiste sur le « rôle » des régions, en tant qu’acteur
d’aménagement tandis que la troisième permet d’analyser les dynamiques en cours.
Étape 4 : Rédiger l’introduction
[Accroche, bornes, limites, enjeux acteurs, échelles] Les régions sont aujourd’hui au cœur d’un projet de réforme
national de découpage du territoire. En effet, renforcée par la politique territoriale de cohésion menée par l’Union
européenne, la place de cette entité locale est devenue, depuis une trentaine d’années, incontournable dans le paysage
décisionnel de la France mais également dans l’espace de vie des Français….. [à poursuivre]
[Problématique] Quelle place les régions occupent-elles dans les territoires de vie des Français et quel rôle jouentelles dans l’aménagement du territoire ?
[Annonce du plan] La région est donc d’abord un territoire de vie à part entière, même s’il n’est pas unique. Mais elle
est aussi un acteur de l’aménagement de ce territoire aux larges compétences. Ces deux composantes sont soumises à
des dynamiques multiples dans un contexte européen et national en transformation.
Étape 5 : rédiger le développement …
Étape 6 : Rédiger la conclusion
La région, telle qu’elle est définie en France, est à la fois un territoire de vie comme peuvent l’être les départements ou
l’État. Mais, cet échelon décisionnel intermédiaire, de conception originale dans le paysage régional européen, est
aussi un acteur essentiel de l’aménagement du territoire, aux compétences larges et croissantes. Les régions françaises
tiennent donc une place dans l’espace vécu et jouent un rôle essentiel auprès de ses habitants. Profitant de l’orientation
européenne qui encourage, à l’échelle communautaire, l’affirmation de ce niveau décisionnel, la région, telle qu’elle
est définie dans l’hexagone, est pourtant menacée par les perspectives de redécoupage régional et devrait connaître,
dans les prochaines années, une modification tant spatiale que décisionnelle.
Sujet 2 : La région de votre lycée. (chapitre 2 : la région)
À l’aide de l’étude de cas de votre cours, vous en présenterez les caractéristiques et vous montrerez quels sont les défis
posés par son aménagement.
Proposition de plan :
I - Quels sont les fondements de la région ?
A/ Quelle est sa situation dans le territoire national ?
B/ Quelles sont ses caractéristiques démographiques, économiques, etc. ?
C/ Quelle est l’organisation spatiale du territoire ?
II - Quel est le rôle du Conseil régional dans l’aménagement du territoire ?
A/ Quels sont les champs de compétence ?
B/ Quelles sont les politiques qui caractérisent l’action régionale ?
C/ Quelle est la place des citoyens dans ces actions régionales ?
III - Quelles sont les dynamiques ?
A/ Quels sont les liens existants avec les autres compétences territoriales ?
B/ Quelle est son insertion dans la politique nationale ou européenne… ?
Sujet 3 : Potentialités et contraintes du territoire français (chapitre 3)
Proposition de plan détaillé :
I - Le territoire français révèle de nombreuses potentialités
A/ Une situation privilégiée
– Trois façades maritimes : interface, tourisme…
– Une ouverture sur l’axe rhénan
– Des axes naturels de pénétration : cinq grands fleuves dont trois aménagés
B/ Des milieux « naturels » variés, sources de richesses
– Des climats variés (tempérés, tropicaux) permettant un tourisme d’été (balnéaire, vert) et d’hiver (montagne, îles
tropicales) ainsi qu’une agriculture aux productions variées
– Une grande variété de reliefs facilitant le tourisme (montagnes à fort enneigement) et l’agriculture (prédominance
des plaines : bassins sédimentaires céréaliers, une surface agricole utile très étendue) et offrant de grands couloirs de
circulation.
– Une végétation diverse (ressources forestières)
– Des ressources renouvelables (grands projets d’éoliennes en mer)
II - … mais il doit aussi faire face à des contraintes
A/ Des contraintes liées aux milieux
– Des reliefs (obstacle aux communications)
– Peu de ressources énergétiques ou minérales sur le territoire et leur exploitation présente un coût trop élevé (nickel
en Nouvelle- Calédonie, or en Guyane)
B/ Des risques « naturels »
– Risques climatiques dont aléas cycloniques (en particulier dans les territoires ultramarins), risques d’inondations et
risques de sécheresse estivale et de canicule
– Risques géologiques dont risques sismiques (en particulier aux Antilles), glissements de terrain et avalanches en
montagne.
C/ Des risques aggravés par l’homme
– L’artificialisation croissante de l’environnement aggrave les risques (inondations)
– … et la vulnérabilité des hommes (milieux densément peuplés)
III - La mise en valeur du territoire : valoriser les atouts et gérer les contraintes
A/ Valoriser les atouts
– Une très forte et ancienne anthropisation des milieux : il n’y a plus de milieux naturels
– pour gérer durablement le territoire, protéger les paysages et les milieux les plus remarquables, des acteurs à
l’échelle mondiale (protection Ramsar, Unesco), nationale (parcs nationaux, loi Littoral, loi Montagne) et locale
(réserves naturelles, PNR).
B/ Gérer les contraintes
– Surmonter les contraintes par une mise en valeur du territoire (infrastructures de franchissement des massifs
montagneux)
– Prévenir les risques (PPR, délimitation de périmètres à risques)
Proposition d’introduction :
Depuis de nombreuses années, la France se place en tête des destinations touristiques internationales. Certes, la
richesse historique et patrimoniale du pays est une des explications de l’attrait qu’exerce le pays, mais la variété et la
qualité de son territoire participent également de son attractivité. Pourtant, si les potentialités du territoire
métropolitain et des régions ultramarines sont immenses, les contraintes ne sont pas négligeables obligeant à une
politique spécifique de gestion des milieux.
Il est donc nécessaire de s’interroger sur la nature des atouts et contraintes du territoire et sur les enjeux posés par sa
gestion.
La réponse à cette question passe par la présentation des nombreuses potentialités du territoire, puis par celle des
risques et des handicaps qui affectent la France, afin de s’interroger sur la politique mise en œuvre pour valoriser les
premiers tout en limitant l’impact des seconds.
Proposition de conclusion :
Les atouts naturels du territoire français sont donc majeurs, tant sur les plans climatiques, topographiques que celui de
la végétation ou de sa situation, et constituent une richesse pour la mise en valeur du territoire (agriculture, tourisme).
Ces potentialités n’en gomment pas moins l’existence de risques (parfois violents) ou de handicaps, le plus souvent
aggravés par la présence et l’action de l’homme. En conséquence, une gestion durable du territoire est indispensable
pour valoriser les potentialités et surmonter les contraintes.
Les acteurs sont donc essentiels dans la mise en valeur du territoire : protection, prévention, aménagement… autant de
sujets qui se décident non seulement à l’échelon local ou national mais de plus en plus international (règlements
supranationaux européens ou internationaux).
Sujet 4 : La métropolisation en France (chapitre 4 : France en villes)
Introduction :
En 2000, la communauté urbaine de Marseille Provence Métropole est créée autour d’un ensemble de 18 communes
pour former une vaste aire urbaine de plus d’1 million d’habitants, aux compétences importantes.
Ce choix n’est pas un cas unique (Genève-Annemasse, Lille Métropole, etc.), il illustre le processus de
métropolisation qui fait passer les villes françaises d’un système construit aux échelles régionale et nationale à un
autre en train de se structurer aux échelles européenne et mondiale. La métropolisation se caractérise par la
concentration de la population, des activités de décision et des richesses dans les plus grandes villes. Comment la
métropolisation, qui est la traduction urbaine de la mondialisation, se manifeste-t-elle en France ? Nous partirons de
l’analyse du renforcement du poids démographique et décisionnel des plus grandes villes en France, ce qui nous
permettra d’étudier les effets de la métropolisation d’une part sur le réseau urbain français et d’autre part sur
l’organisation des aires urbaines.
I - La concentration de la population, des fonctions métropolitaines et des richesses se renforce non seulement à Paris,
mais aussi dans les plus grandes villes de province.
A/ Les douze plus grandes aires urbaines concentrent à elles seules près de la moitié de la population des aires
urbaines. Les métropoles régionales attirent toutes de nouveaux habitants. L’aire urbaine de Toulouse est
emblématique de cette polarisation métropolitaine avec 20 000 habitants de plus par an originaires de nombreuses
villes françaises et un poids de 1,1 million d’habitants soit 40 % de la population de Midi-Pyrénées. Si la métropole
parisienne a un solde migratoire négatif, elle reste la plus peuplée (plus de 11 millions d’habitants) et concentre 18,5
% de la population française avec une croissance démographique soutenue par l’arrivée de jeunes couples.
B/ Cette attractivité est à mettre directement en relation avec la concentration, dans ces mêmes villes, des activités
intellectuelles, de gestion et de décision appelées fonctions métropolitaines par l’INSEE. Paris Île-de-France
rassemble 45 % des cadres des fonctions métropolitaines. Ceci s’explique non seulement par son statut de capitale
politique, économique et culturelle mais aussi par sa très forte insertion dans la mondialisation. Les métropoles
régionales ont valorisé leur poids décisionnel dans le cadre de la décentralisation administrative depuis les années
1980.
C/ Les métropoles s’affirment aussi comme des lieux de concentration des richesses.
La région-capitale contribue à elle seule à 29 % du PIB français et s’individualise par des fonctions internationales de
premier plan comme la finance, la culture et le tourisme. Les métropoles régionales valorisent toutes leur patrimoine
architectural et culturel, symbole de l’enracinement de leur richesse consolidée par la concentration de professions à
fort niveau de qualification. Elles entreprennent des opérations immobilières ambitieuses et coûteuses comme les
centres d’affaires de la Part-Dieu à Lyon, Euralille ou encore Euromed à Marseille.
Transition : Quels sont les effets de la métropolisation sur les relations entre les villes et notamment entre Paris et les
villes de province ?
II - Le processus de métropolisation transforme le réseau urbain français.
A/ Le système urbain centralisé est remis en question par la décentralisation régionale (1982), l’accélération de
l’intégration européenne (1992) et la mondialisation de l’économie et de la communication. Fortement marquée par le
centralisme politique et économique depuis l’Ancien Régime, l’organisation macrocéphale du réseau urbain, dénoncée
par J. Gravier dans son ouvrage Paris et le désert français (1947), n’est plus de mise. La régionalisation a renforcé les
capitales régionales, l’ouverture des frontières leur a permis de tisser des relations avec les villes européennes et de
profiter de la proximité de Paris, ville mondiale. Ainsi la ville de Lille, capitale du Nord-Pas-de-Calais, dotée d’un
centre d’affaires, Euralille, et d’un carrefour TGV et autoroutier européen à mi-distance de Londres, Bruxelles et
Paris, est tout à fait représentative de cette évolution.
B/ Le réseau métropolitain est ouvert sur la mégalopole européenne. Le réseau urbain français s’est transformé en une
structure polycentrique articulée autour de Paris, région-capitale et ville mondiale, et les autres métropoles
européennes notamment Londres, Bruxelles, Rotterdam, Francfort, Genève, Milan et Barcelone. Cet archipel
métropolitain français et européen s’intègre à l’archipel métropolitain mondial et ils sont reliés par des flux rapides et
complexes de personnes, de marchandises, de capitaux et d’informations.
C/ Les relations entre les métropoles françaises et les autres villes du territoire se modifient et sont variables dans le
temps et selon les régions. Dans les territoires les plus dynamiques (Bassin parisien, autour des grandes métropoles, le
long des grandes vallées et des littoraux), les pôles urbains secondaires accessibles bénéficient du desserrement des
activités et des populations. Mais de nombreuses villes moyennes et petites sont fragilisées par la désindustrialisation
et la rétraction des services publics et dépendent de l’économie résidentielle et des aléas des activités touristiques.
Transition : Si la métropolisation a modifié les relations entre les villes françaises, quels sont ses effets à l’échelle des
territoires urbains ?
III - La métropolisation transforme les agglomérations en aires urbaines.
A/ L’étalement urbain s’amorce à partir de 1975 et se généralise avec l’engouement pour l’habitat individuel et la
voiture. L’urbanisation s’étend au-delà des agglomérations de façon discontinue vers les campagnes environnantes.
Les politiques de soutien à l’accès à la propriété du logement, au crédit à la consommation et au tout automobile
favorisent ce processus de périurbanisation ainsi que les nouvelles techniques de l’information et de la
communication. L’INSEE rend compte de cette évolution par un zonage urbain fondé sur la continuité du bâti pour
l’agglomération et sur le nombre d’emplois (plus de 5 000) pour le pôle urbain qui attire les populations des
communes de plus en plus lointaines en fonction de sa taille. Le pourcentage de navetteurs dans les communes
périurbaines (plus de 40 % de la population active) permet de délimiter l’aire urbaine. En 2007, 82 % de la population
vivent dans un espace à dominante urbaine dont près de 22 % dans le périurbain.
B/ La fragmentation socio-spatiale des territoires urbains s’est accentuée avec la hausse du foncier, la discrimination
ethno-raciale et le cumul des stratégies individuelles. Le processus de gentrification qui touche l’ensemble des
arrondissements parisiens concerne aussi, dans une moindre mesure, les métropoles régionales dont les centres
redeviennent attractifs pour les populations aisées. Les populations aux revenus faibles à moyens tendent à se
regrouper dans des quartiers socialement homogènes plus ou moins éloignés du centre, comme le montre le cas de
Lyon où s’opère une relative spécialisation sociale des territoires.
C/ Les politiques du logement et des transports cherchent à améliorer la cohésion urbaine à l’échelle des quartiers et
de l’aire urbaine. Il s’agit par exemple du projet de renouvellement urbain du quartier de La Duchère à Lyon, des
programmes de logements sociaux et d’aides pour favoriser la mixité sociale, de la réorganisation des transports
urbains (tramway, vélo, métro) pour faciliter l’intégration des quartiers. La relégation des populations précaires dans
les quartiers sensibles et à la périphérie des aires urbaines reste toujours préoccupante.
Conclusion partielle à la 3e partie : La situation de considérable développement urbain fait état de multiples
fractures déjà anciennes que les différentes politiques de logement et transport parviennent à endiguer sans toutefois
les éliminer.
Conclusion générale :
La métropolisation est un processus inséparable de la mondialisation qui a profondément transformé la France. Paris
est devenue une région-capitale et une ville mondiale à égalité avec Londres. Les métropoles de province s’inscrivent
avec des degrés divers dans le réseau de l’archipel métropolitain européen ouvert sur le monde. La fragmentation
sociospatiale est un défi permanent dans ces aires urbaines de plus en plus vastes et polymorphes. Si repenser les
déplacements urbains s’inscrit dans le prolongement des préoccupations environnementales, la priorité n’est-elle pas
aussi de créer du lien pour éviter la sécession urbaine ?
Sujet 5 : Mondialisation et localisation des activités en France (chapitre 5 : espaces productifs)
Dégager la problématique :
La problématique pourrait être : Quel impact la mondialisation a-t-elle sur la localisation des activités en France ?
Bâtir le plan
I - La mondialisation valorise les métropoles, et en particulier la plus puissante d’entre elles : Paris
A/ À l’échelle de la France
B/ Paris, ville mondiale
C/ À l’échelle intra-urbaine : les centres d’affaires par rapport aux autres espaces urbains
II - La mondialisation valorise les interfaces : littoraux et espaces connectés au reste de l’Europe
A/ Aux dépens de la France du vide malgré un certain dynamisme pour ces régions (installation de populations
anglaises ou hollandaises)
B/ À grande échelle :
– littoraux (plateformes portuaires, ZIP, connexions fluviales)
– espaces transfrontaliers (intégration européenne : marché unique)
– hubs (Roissy)
III - La mondialisation entraîne des dynamiques dans la localisation des activités
A/ Elle revalorise certains espaces en difficultés (Lorraine) mais entraine des délocalisations
B/ Elle encourage certains territoires :
- les territoires de l’innovation : pôles de compétitivité certaines activités, DIT, et donc certaines régions par rapport à
d’autres
- espaces agricoles intégrés à la mondialisation
- eurorégions
- zones franches
C/ Elle renforce l’Île-de-France : projet du Grand Paris pour conforter la capitale dans son rôle de ville mondiale
D/ Elle favorise certains espaces touristiques.
Sujet 6 : Un territoire de l’innovation. (chapitre 5 : Espaces productifs)
Vous présenterez sa localisation sur le territoire français, ses domaines de recherche et son insertion dans la
mondialisation.
Proposition de plan :
I - La situation du territoire de l’innovation en France
A/ Sa localisation sur le territoire français par rapport aux grands centres d’impulsion
B/ Son insertion dans le tissu économique français ou européen :
– par rapport aux activités historiques du territoire
– par rapport à l’environnement économique (recherche de synergies)
C/ À l’échelle locale, les spécificités d’implantation
II - Les facteurs d’insertion du territoire dans la mondialisation
A/ Le rôle des acteurs dans cette insertion :
– Acteurs publics (collectivité, État, Union européenne)
– Acteurs privés (entreprises, bassin d’emploi)
B/ La connexion aux moyens de communication
– Moyens de transport
– Ouverture aux NTIC
C/ Des sources d’approvisionnement et des débouchés de plus en plus mondialisés
III - Les domaines de recherche spécifique au territoire : son originalité dans la compétition mondiale
A/ Pourquoi ce domaine de recherche (héritage, présence universitaire) ?
B/ Les principales caractéristiques de l’innovation
C/ Les performances dans le domaine de la recherche.
Sujet 7 : La connexion du territoire français à l’Europe (chapitre 6 : Mobilités)
Dégager la problématique
• Le sujet nous invite à montrer comment les transports sont pensés et s’intègrent dans une logique européenne. La
problématique qui convient le mieux est donc la suivante :
Quels sont les enjeux et conséquences de l’ouverture européenne sur l’organisation des transports français à l’échelle
nationale ?
Proposition de plan très détaillé
I - Le territoire français, un carrefour au sein de l’Europe structuré par des réseaux multiples
A/ Un passage obligé au sein de l’Europe
– Un point de passage obligé entre la péninsule ibérique et le reste de l’Europe, entre le Royaume-Uni et le reste de
l’Europe par le tunnel sous la Manche, entre l’Italie et l’Allemagne lorsqu’on veut contourner les Alpes par l’ouest ;
– Un espace ouvert avec quatre façades maritimes, le Bassin parisien ouvert sur les plaines du nord, le réseau fluvial
du Rhin qui ouvre sur l’Allemagne et à la mer du Nord ;
– Des barrières comme les Alpes et les Pyrénées minimisées par des aménagements (tunnel du mont Blanc, tunnel de
Fréjus, tunnel sous la Manche, nœud ferroviaire de Portbou, etc.).
B/ Connexion des réseaux français et européens
La force des flux est l’indicateur de l’intégration de l’espace national à l’espace européen :
– La France effectue plus de 65 % de son commerce extérieur avec l’UE.
Cela se traduit par de forts courants commerciaux notamment avec l’Allemagne et l’Angleterre ;
– De plus, la mondialisation et la construction européenne aidant, on trouve de nombreuses entreprises de pays
européens sur le sol français, ainsi que des firmes associant différents pays (exemple : la construction des Airbus qui
se fait en France comme en Angleterre avec British Aerospace, ou en Espagne avec CASA) ;
– Une partie du territoire fait partie de la Grande Dorsale qui va de
Londres à Tunis : cette zone se caractérise par la présence des centres de décisions européens (Parlement de
Strasbourg) et un intense maillage des réseaux de transports. L’émergence de régions européennes qui combinent tous
ces aspects de l’intégration, comme la Saar-Lor-Lux, englobent des régions françaises.
C/ Des réseaux de transport multiples
La France est reliée à ses voisins par :
– le réseau routier : la dynamique européenne a permis à la France de tripler son réseau routier dans les années 1980 et
les autoroutes représentent 30 % de l’ensemble du réseau routier ;
– le réseau ferroviaire : première ligne TGV en 1983, puis raccordement avec les réseaux européens (Eurostar, TGV
Lyon-Turin, et Paris-Barcelone) ;
– les aéroports : Roissy-CDG est un hub de rang mondial, une plateforme aéroportuaire centrale dans l’espace
européen. Paris-Londres est la ligne la plus empruntée au monde et la France dispose de plusieurs aéroports de rangs
européens (vols intracontinentaux et internationaux) : Paris, Nice, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg.
Les lignes intérieures assurent une bonne traversée du territoire, avec notamment la Navette entre Paris et Nice qui
effectue un vol par heure. L’avion reste en position de force dans la connexion à l’Europe pour les distances
supérieures à 800 km ou lorsqu’il est nécessaire de franchir des obstacles naturels ;
– le réseau fluvial : la Moselle, canalisée depuis les années 1970 forme avec le Rhin et l’Escaut un véritable réseau
fluvial transfrontalier essentiel au trafic des pondéreux et dans les échanges avec l’Europe du Nord. La France possède
un potentiel important mais peu optimisé : un long réseau fluvial de 7 300 km mais 1 700 km de canaux qui souffrent
de l’absence de connexion avec l’Europe du Sud. Les canaux ont développé l’activité touristique. La voie d’eau est
handicapée par sa lenteur.
– Les ports participent aux échanges intra-européens (Marseille, Bordeaux, Nantes, Saint-Nazaire, Le Havre ou
Dunkerque), et contribuent aux échanges avec la Méditerranée pour Marseille, avec l’Europe du Nord pour Le Havre
et Dunkerque.
– les télécommunications : véhiculées par des réseaux spécialisés (téléphonie mobile, Internet, systèmes à haut débit,
ADSL, câble) qui permettent de relier le territoire français à l’Europe et au reste du monde ;
– les réseaux de transport du gaz naturel : le gaz est transporté (par exemple d’Ukraine) dans des gazoducs, les
produits pétroliers par les oléoducs depuis les ports d’importation jusqu’aux raffineries et aux centres de stockage près
des villes.
II - La priorité donnée à des axes majeurs et des nœuds/des pôles
A/ Les axes majeurs du territoire français
– Héritage du XIXe siècle, la plupart des lignes sont des radiales vers Paris. Le poids de la capitale reste important
dans l’organisation des réseaux et s’explique par la centralisation politique et administrative mais aussi par le souci de
desservir l’espace économique le plus important de France. L’importance du carrefour lyonnais tient à des raisons
similaires. Le réseau routier connaît ainsi une organisation en étoile : Paris- Le Havre, Paris-Le Mans, Paris-Orléans,
Lille-Paris-Lyon-Marseille.
– Le réseau à grande vitesse est également conçu en étoile afin de desservir les axes les plus susceptibles d’attirer des
voyageurs : ligne Paris-Lyon (1981), prolongée à Marseille (2001) qui forme la ligne à grande vitesse Sud-Est ; ligne
atlantique Paris-Tours et Paris-Le Mans, puis la ligne Nord Paris-Lille prolongée vers Londres par Eurostar et vers
Bruxelles avec le Thalys.
– Toutefois les réseaux sont organisés de plus en plus en fonction d’une logique européenne : la création de grandes
transversales nord-sud ne passant pas par Paris ont permis de diminuer l’engorgement des axes les plus fréquentés et
de mieux intégrer le territoire français au futur espace européen. Les axes les plus importants sont donc situés à l’est
de la ligne Le Havre-Marseille : Lille-Dijon, Metz-Dijon, Mulhouse-Dijon. Mais on peut aussi citer l’autoroute des
estuaires qui relie Dunkerque à Hendaye, une liaison de 1 250 km qui met en relation en moins d’une journée la
frontière belge à la frontière espagnole. Elle dessert les principaux ports du Havre à Nantes, les ports des Pays-Bas, de
France et d’Espagne.
B/ Les pôles majeurs
– les aéroports internationaux : Roissy-CDG est le deuxième pôle européen après Londres, son pouvoir d’attraction du
trafic est encore renforcé par la réalisation d’une gare TGV à Roissy ;
– les plateformes multimodales : elles sont de véritables gares de triage situées sur les nœuds de communication
(autoroutes, ports, aéroports, zones commerciales ou industrielles) : Garonor près de Roissy, Sogaris (Rungis, Orly),
Garromanche à la sortie de l’Eurotunnel, Delta 3 dans la région Nord-Pas-De-Calais par exemple.
– les grands ports : Marseille, Le Havre.
C/ La logique de rentabilité
– La notion de service public (équité d’accès aux transports et continuité territoriale) est bousculée par la recherche de
la rentabilité économique et la logique européenne ;
– On exige de plus en plus des modes de transport rapides, peu coûteux : on évite de multiplier les lignes pour que ce
soit rentable et les points d’arrêt pour ne pas retarder l’acheminement. Ces besoins et ces contraintes requièrent une
simplification des réseaux qui s’organisent de plus en plus autour de nœuds d’où partent un certain nombre de lignes
radiales.
III - Les conséquences pour le territoire français
A/ Le renforcement de la métropolisation
La métropolisation est la concentration des fonctions de commandement, des richesses et de la population dans les
grandes villes. La grande vitesse renforce la métropolisation à l’échelle française car, par souci de rentabilité, seuls les
principaux axes sont privilégiés. Cette métropolisation favorise le cœur dynamique et attractif de l’Europe, la
mégalopole.
B/ Le renforcement d’un cœur attractif
– Les régions qui bénéficient le plus de la connexion à l’Europe sont les grandes métropoles, les espaces et axes qui
concentrent l’essentiel du trafic (chemin de fer, TGV, voie d’eau, autoroute) comme Le Havre-Paris, Dunkerque-Lille,
Paris-Lyon-Marseille, l’Alsace et l’axe mosellan et enfin, quelques autres axes, importants, mais moins complets
comme Paris-ouest, Paris-sud-ouest, Paris-nord-ouest ;
– Les conséquences environnementales pour ces régions sont la saturation du trafic et la pollution liée aux transports.
Les transports sont en effet un acteur essentiel de vitalité mais ils sont aussi créateurs de nuisances. Il faut ainsi
recourir à des modes de transport plus doux pour l’environnement : mer, train et fleuves sont plus intéressants que la
route pour des transports de masse sur de longues distances. L’intermodalité doit être développée en organisant les
connexions, entre plusieurs modes de transport (ferroviaire et fluvial notamment) pour offrir une alternative au fret
routier.
C/ Des périphéries délaissées
– Beaucoup de régions sont traversées mais n’en profitent pas : c’est l’effet tunnel créé par le TGV. Les flux passent
sans créer de dynamiques. Les régions concernées sont la Champagne, la Lorraine, la Bourgogne, le Massif central,
les Pyrénées, le Sud des Alpes et les Ardennes.
– La qualité de desserte d’une région est une condition essentielle de son dynamisme et du développement
économique car la région devient attractive pour les industriels et les populations, ce qui génère des emplois.
– Certaines périphéries délaissées cherchent à mieux s’intégrer dans l’espace national et européen : la liaison aérienne
Limoges-Londres propose des bas prix et exploitent des lignes régionales peu desservies, ce qui ouvre la voie au
désenclavement du centre de la France.
Sujet 8 : Les territoires ultramarins, des espaces en marge ? (chapitre 8 : territoires ultramarins)
Dégager la problématique
Quelles sont les spécificités des territoires ultramarins de l’UE et les défis à relever pour assurer leur développement ?
Bâtir le plan
I - Des espaces lointains et dépendants.
A/ Des îlots de richesse au sein d’espaces généralement pauvres.
– IDH supérieur à la plupart des pays environnants : effets de l’économie de transfert (aides de la métropole ou de
l’UE). Ex. : Dans le Pacifique océanien, la Polynésie française (PTOM) a un PNB/hab. huit fois supérieur aux îles
Fidji (année 2009). Ex. : Mayotte côtoie les Comores, pays considéré comme un PMA.
– Niveau de vie plus élevé, ce qui entraîne des flux migratoires. Ex. : Surinamiens en Guyane, Comoriens à La
Réunion, Africains aux Canaries… Ex. : 179 migrants illégaux ont été arraisonnés par les garde-côtes espagnols à
Tenerife (Canaries) en juin 2008. Ex. : Flux des migrants Anjouanais à Mayotte.
B/ Les problèmes économiques et sociaux
– Fort chômage et sous-emploi. Ex. : Le taux de chômage atteint 23,5 % de la population en Guadeloupe (2009).
– Revenus moyens très inférieurs à ceux de la métropole et pauvreté (bénéficiaires du RMI nombreux). Dans le cas
des territoires ultramarins français, le taux de chômage peut atteindre le triple de celui constaté dans l’hexagone.
– Sentiment d’injustice sociale : les descendants des anciens maîtres de l’île concentrent encore tous les pouvoirs.
C’est l’objet du malaise social et des difficultés en Guadeloupe lors des grèves de janvier 2009.
« L’exploitation » et l’injustice sont dénoncées.
– Une économie dépendante et pas assez diversifiée (importance du secteur primaire et du tourisme dont les revenus
profitent encore trop à des agences métropolitaines).
– Une économie vulnérable aux catastrophes naturelles. Ex. : Éruption volcanique de Montserrat en 2008. Ex. :
Cyclones dévastateurs
– Problèmes de formation des populations.
C/ Une organisation spatiale déséquilibrée
– Déséquilibre majeur littoral/intérieur. Ex. : Ce déséquilibre est très visible à La Réunion.
II - Des espaces proches.
A/ Des espaces proches
– Des territoires ultramarins témoignent de leur attachement à une métropole. Ex. : Attachement de Mayotte à la
France.
B/ Des atouts économiques et culturels
– La localisation tropicale de nombreux DROM permet des productions agricoles impossibles en métropole. Ex. : Les
cultures tropicales héritées de l’économie de plantation : canne à sucre, bananes, etc.
– Les « paradis tropicaux » alimentent aussi l’offre touristique française. Ex. : En Martinique, les 590 000 touristes en
2009 ont rapporté l’équivalent de 70 % des exportations de l’île.
– Les ressources naturelles (minerais) sont souvent nombreuses. Ex. : Mines de bauxite en Guyane.
– Une situation géographique qui favorise l’installation d’une base spatiale. Ex. : Le Centre spatial européen de
Kourou (Guyane).
– Des atouts culturels : des traditions, des coutumes fortes. Ex. : Culture créole.
– Une histoire partagée Ex. : L’héritage de la période coloniale.
– Les territoires ultramarins font partie de l’espace de la francophonie. L’espace Caraïbe est une région de diversité où
le français côtoie le créole et où les francophones sont dispersés dans divers pays et territoires insulaires. Les
principaux acteurs de la francophonie des Caraïbes sont la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et la République
d’Haïti. Dans les Caraïbes, près de 1 500 000 personnes utilisent quotidiennement le français.
C/ Les enjeux géopolitiques
– La dispersion des territoires ultramarins sur l’ensemble du globe accroît le poids international de la France et de
l’UE.
– L’exploitation des ressources sous-marines est aussi un enjeu des siècles à venir.
III - Des défis à relever.
A/ La valorisation des patrimoines et spécificités ultramarines
– Patrimoine culturel, architectural, linguistique (dans les collectivités ultramarines, la politique d’assimilation
linguistique était de rigueur jusqu’à une période récente).
– Lutte contre l’illettrisme. Ex. : Une enquête INSEE/ANLCI réalisée en 2005-2006 révèle qu’environ 34 000
personnes, soit 14 % de la population âgée de 18 à 65 ans résidant en Martinique et ayant été scolarisée dans un
département français, sont en situation d’illettrisme.
– Patrimoine naturel : un défi écologique car ces territoires sont riches de leur biodiversité et doivent s’inscrire dans le
développement durable. Ex. : Le programme « Réunion 2030 » qui vise à rendre l’île autonome sur le plan énergétique
d’ici 2030. Ex. : L’écotourisme guyanais vise à impliquer à la fois les populations locales d’accueil et les touristes
dans la protection du capital naturel et culturel de la Guyane.
B/ Des investissements vers des secteurs clés pour mettre fin à la dépendance
L’économie numérique, une solution pour les entreprises polynésiennes ?
C/ Plus d’autonomie
Pour faciliter l’insertion des territoires ultramarins dans leur espace régional et en faire de véritables relais de la
politique européenne à l’international Ex. : Le programme de coopération transnationale Madeira-Açores-Canarias.
Ex. : En France, la loi d’orientation et de développement économique pour l’outremer
(LODEOM) votée en 2009 permet de compenser les difficultés économiques et sociales en favorisant les
investissements pour le développement local.
Proposition d’introduction :
Dispersés dans les trois océans, les trente territoires ultramarins de l’Europe sont des héritages de la colonisation. Sept
de ces territoires ultramarins bénéficient du statut particulier de région ultra-périphérique (RUP), et font partie
intégrante du territoire de l’UE. Ces espaces ultramarins bénéficient d’une prospérité qui tranche avec les espaces
régionaux voisins. Leur dynamisme est cependant fragile car leurs activités reposent sur le tourisme, éventuellement
quelques productions agricoles et surtout sur les aides des pouvoirs publics. Face à cette dépendance, nous nous
interrogerons donc sur les spécificités des territoires ultramarins de l’UE et les défis à relever pour assurer leur
développement.
Pour répondre à cette question, nous présenterons les spécificités des territoires ultramarins, leurs liens avec l’espace
européen avant d’expliquer en quoi leur développement est un enjeu pour l’UE.
Proposition de conclusion :
Dans une conjoncture internationale en net ralentissement, l’activité économique ultramarine reste particulièrement
fragile. Longtemps, la stratégie à l’égard des territoires d’outre-mer a été fondée sur l’idée quasi exclusive de la
compensation des handicaps liés à la distance et à l’insularité ce qui a longtemps minimisé la capacité de ces territoires
à mettre en avant leurs atouts propres. Une nouvelle vision pour l’outre-mer émerge, fondée sur une volonté de
croissance durable et sur l’exigence d’une solidarité responsable. Il s’agit de doter les économies ultramarines de la
capacité d’affronter les grands défis de l’époque en fondant la croissance de chaque territoire sur ses singularités.
Quatre objectifs peuvent ainsi être définis pour assurer le développement des territoires ultramarins :
– ancrer le développement économique sur des secteurs stratégiques prioritaires propres à chaque territoire.
– mieux former et mieux insérer professionnellement les ultramarins en favorisant leur mobilité.
– accélérer le désenclavement aérien, maritime et numérique des territoires.
– faire de la préservation de la nature un levier de croissance et de l’outre-mer une vitrine du développement durable.
Sujet 9 : L’UE, acteur et pôle majeurs de la mondialisation (chapitre 9 : l’UE dans le monde).
Formuler la problématique
La problématique peut être formulée de la manière suivante : Quels sont les aspects et les limites de l’insertion de
l’UE dans la mondialisation ?
Proposition de plan :
I - L’UE : un acteur au cœur des échanges mondiaux
A/ La 1re puissance commerciale
– 50 % des exportations et importations mondiales
– principaux partenaires : l’UE (intrazone), les autres pôles de la Triade et les puissances émergentes ;
– conséquences spatiales : façades maritimes performantes (Northern Range ; Méditerranée)
B/ Une puissance financière attractive
– moyens : euro et places boursières ;
– conséquences : 30 % des IDE (investissements directs étrangers) entrants et 45 % des émissions d’IDE ;
C/ La première terre d’immigration
– Provenance interne et externe
– Opposition entre espace de libre circulation (Schengen) à l’intérieur de l’UE et forteresse Europe pour l’extérieur.
II - L’UE : un pôle d’impulsion et de commandement
A/ Une puissance économique complète
– géant agricole ;
– géant industriel ;
– des activités tertiaires performantes.
B/ Un pôle de commandement
– Une place dans la gouvernance mondiale (G8, G20 ; OMC) ;
– Des FMN puissantes ;
– Une aire d’influence en partie héritée (pays ACP ; UPM ; Politique de Voisinage).
C/ Toutes ces fonctions de commandement se concentrent dans les métropoles
– 2 villes-monde : Paris et Londres ;
– un réseau de métropoles internationales (Francfort, Barcelone, Turin).
III - Les limites à l’intégration mondiale de l’UE
A/ Des échanges qui restent surtout intraeuropéens (deux tiers des échanges de l’UE)
B/ Une place mondiale limitée
– dans la reconnaissance internationale : parle encore à 27 voix ;
– dans l’innovation : la frilosité de l’UE.
C/ Une puissance de plus en plus concurrencée dans le cadre de la mondialisation
– par les autres pôles de la Triade ;
– par les puissances émergentes ;
– par les autres aires régionales.
Sujet 10 : Paris, ville mondiale (chapitre 10 : France dans le monde)
Analyser le sujet
Le cadre spatial est celui de la ville de Paris, mais également, compte tenu du sujet, celui de son rayonnement. Le
cadre spatial est donc la région parisienne et non Paris intra-muros.
Proposition de plan :
Ici, il faut mettre en évidence les limites du statut de Paris.
I - Un centre d’impulsion de la planète
A/ Paris est un pôle décisionnel politique
B/ Paris est un centre d’impulsion de la mondialisation économique
C/ Ce rayonnement a des limites
II - Un centre de rayonnement culturel
A/ Une capitale culturelle mondiale
B/ Une attraction touristique exceptionnelle
C/ Une métropole culturelle concurrencée
III - Quelles dynamiques la mondialisation entraîne-t-elle sur les espaces urbains ?
A/ À l’échelle intra urbaine
B/ À l’échelle nationale
Sujet 11 : La présence française dans le monde (chapitre 10 : France dans le monde).
Analyser le sujet et dégager la problématique
La problématique peut être formulée ainsi : La présence française dans le monde est-elle réelle et à la hauteur de ses
ambitions ?
Bâtir le plan
Proposition de plan :
I - La présence économique et ses limites
A/ Une forte intégration dans l’économie mondiale
B/ Les fondements de la puissance économique
C/ Une mondialisation incomplète et concurrencée
II - La présence politique et militaire et ses limites
A/ Une présence planétaire
B/ Un rôle politique planétaire
C/ Une présence contestée ?
III - Le rayonnement culturel et ses limites
A/ Un rayonnement culturel important
B/ Un rayonnement en recul.
Téléchargement