Mars 2014 - Hopital-Local-Uzes

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L’évitabilité
Evitabilité du service d’urgences du CHU
pour les patients d’EHPAD par la médiation
d’un service de médecine gériatrique de
proximité (CHU Nîmes – CH Uzès).
Les transferts des patients d’EHPAD dans
les services spécialisés des Centres Hospitaliers se font essentiellement par l’intermédiaire d’un passage aux Urgences.
Les résidents d’EHPAD, lorsque leur état de
santé ne permet plus une prise en charge sécurisée, sont transférés dans les Centres Hospitaliers ou les cliniques. Il s’agit rarement d’hospitalisations programmées. La plupart du temps ces
transferts sont incontournables et indispensables
mais ils se font trop souvent dans l’urgence
après appel du Centre 15 ou du SMUR. Certains
pourraient être mieux préparés ou même évités
d’autant que l’hospitalisation commence trop
systématiquement par un passage aux urgences. Pour ces patients âgés, cette hospitalisation
ne se fait pas dans les meilleures conditions et
pour les hôpitaux ces arrivées inopinées sont
source de désorganisation.
La transition par les Urgences et, même
parfois, l’hospitalisation dans ces services
spécialisés, pourraient être évitées par la
médiation d’un service de médecine
gériatrique d’un hôpital de proximité.
A partir d’un service de médecine gériatrique
d’un Hôpital de proximité il est possible de limiter
d’une part le nombre de transferts, et d’autre
part, pour certains, d’organiser leur programma-
tion dans le service adéquat. En effet le diagnostic d’une hospitalisation à venir peut être, dans
certains cas, anticipé par le médecin traitant
et/ou le médecin coordonnateur. Les motifs d’un
transfert aux urgences sont parfois liés à un
problème d’organisation des soins dans l’EHPAD (pas d’infirmière la nuit par exemple), au
besoin de prendre l’avis d’un gériatre ou à la
crainte d’une détérioration brutale de l’état de
santé de la personne âgée (en fin de semaine
notamment). Dans ces cas, les patients peuvent
être alors admis dans l’Hôpital du territoire de
proximité dont dépend l’EHPAD.
Un bilan y est fait par un gériatre qui peut décider
soit d’un maintien du patient dans son service,
soit d’une mutation dans un service spécialisé
d’un centre hospitalier en organisant la programmation de l’hospitalisation, soit d’un retour dans
l’EHPAD là aussi programmé.
Ce projet va dans le sens d’une amélioration notable de la qualité des hospitalisations des patients d’EHPAD par une
meilleure coordination et d’une réduction
non négligeable des coûts par des hospitalisations adéquates.
Cette organisation présente plusieurs intérêts.
- Un changement de milieu facilité ; pour les
personnes âgées, le passage d’un hébergement
en EHPAD à une hospitalisation dans un centre
hospitalier, à plus forte raison par un séjour aux
urgences, est traumatisant. Surtout lorsqu’il se
fait dans l’impréparation. Une hospitalisation
anticipée dans l’hôpital de proximité plus proche,
à dimension plus humaine, dont le cœur de métier est la gériatrie, est plus raisonnable.
L’Arbre de Noël 2013
Des coquelicots dans le Hall de l’Hôpital
P
arce que l’hôpital peut également être un
lieu de culture, le C.H. d’Uzès a le plaisir d’accueillir jusqu’au mois de juin les œuvres de
Jean–Louis Touzan, artiste-peintre autodidacte audois.
Exposées dans le Hall et au 1er étage, ses
toiles dont les thèmes sont aussi variés que
colorés suscitent la curiosité et apportent gaieté et évasion aux patients et aux équipes.
- Une hospitalisation dans le service adapté ; il
n’est pas rare qu’un transfert d’un patient aux
urgences soit non pertinent parce que l’hospitalisation n’est pas nécessaire et dans ce cas la
personne âgée est de retour dans les heures qui
suivent dans l’EHPAD ou parce qu’il n’était pas
nécessaire de précipiter l’hospitalisation et, là
encore, il en résulte une désorganisation de
services spécialisés (cardiologie, court séjour
gériatrique…) qui doivent trouver un lit pour une
personne âgée patientant aux urgences. L’hospitalisation dans un service de médecine gériatrique de proximité pourra éviter ces écueils et le
gériatre pourra prendre en charge avec plus de
sérénité la personne âgée.
- Une hospitalisation programmée ; le transfert
de l’EHPAD vers l’hôpital de proximité sera autant que possible programmé. Mais surtout l’éventuelle mutation de l’hôpital de proximité vers
le centre hospitalier pourra être non seulement
programmée mais directement organisée vers le
service spécialisé sans passage par les urgences.
- Une hospitalisation suivie ; une fois le transfert
effectué dans les services d’un centre hospitalier, il n’est pas rare que le médecin traitant se
plaigne d’un manque de lisibilité de l’hospitalisation. Le praticien gériatre de l’établissement de
proximité assurera le lien entre le service spécialisé et le médecin généraliste.
- Une démarche reproductible ; il est possible de
penser, qu’en cas de succès de cette démarche,
les médecins généralistes l’appliqueront à leurs
patients âgés à domicile.
Une centaine de personnes âgées seront
concernées par cette démarche chaque année.
U
n an de préparation, beaucoup d’investissement et le plaisir de voir les enfants
(et les adultes) rirent aux éclats devant le
spectacle du ventriloque Yordan Circus :
ainsi peut se résumer la journée du 14
Décembre.
352 enfants ont eu le plaisir de déballer des
cadeaux de Noël avant le 25 Décembre.
Un grand merci à la Direction, à Sandrine
Pizzut et toute son équipe, au service technique et à Frédéric Piette, parfait dans son
rôle de Père Noël !
Mars Bleu
C
’est sous un soleil radieux que s’est déroulée, le 19 mars, la journée de mobilisation contre le cancer colorectal. A l’initiative de Marie-Françoise Valmalle, entourée de son équipe et avec la coopération active et chaleureuse de Gard Lozère Dépistage, le C.H. d’Uzès a une nouvelle fois participé à MARS BLEU, mois de mobilisation nationale contre le cancer colorectal.
Les enfants du centre aéré d’Uzès se sont joints aux nombreux participants pour parcourir une
marche bleue de quelques kilomètres le long de la Vallée de l’Eure. Enfants, agents et résidents
ont ensuite partagé dans la bonne humeur, une collation bien méritée et ont pu participer aux
quizz organisés par Gard Lozère Dépistage. Les plus studieux sont repartis avec un panier
gourmand.
Cette journée a pour vocation d’informer sur le dépistage d’un cancer qui touche plus de 40 000
personnes par an et de rappeler également les mesures de prévention contre les cancers,
notamment en termes d’alimentation et d’activité physique.
Un grand merci à tous les participants !
Comité de rédaction : Christiane BISTUÉ, Denis BRUGUIER, Fernand GOMEZ,
Bérangère HÉRAIL, Katherine JACOB, Sylvie LANDRU, Karine MOYA, Laurent
SIMONIN, Maria TAHAR, Richard TARRAGO
Centre Hospitalier d’Uzès
L’édito
A la Une
L’évaluation externe des EHPAD et du
SSIAD… des résultats très bons… dans le
droit fil de ceux des différentes certifications.
L’évaluation externe, introduite par la loi du 2
janvier 2002, porte sur la qualité des prestations
des services médico-sociaux. Cette année,
quatre EHPAD et le SSIAD étaient concernés
par cette procédure.
Du 12 au 14 février, 15 évaluateurs ont analysé,
voire même épluché, le travail des équipes et la
qualité des prestations des EHPAD « Les terrasses de Gisfort » et « Les jardins de l’Escalette »
à Uzès, « Rivière Marze » à Saint Géniès de
Malgoirès et « Les Oliviers » à Montfrin ainsi que
du SSIAD de l’Uzège et de la Gardonnenque.
Les rapports définitifs nous parviendront dans le
courant du mois d’avril, mais d’ores et déjà, au
regard la restitution « à chaud », on peut dire
que les résultats sont très positifs.
Bravo à toutes et à tous pour le formidable
investissement et la qualité du travail réalisé.
Prévention des risques psychosociaux, l’enquête baromètre social : un Hôpital où il fait
bon travailler !
Les résultats de cette enquête entreprise auprès
du personnel des établissements des régions
PACA et Languedoc-Roussillon ont été présentés à la direction, aux membres du CHSCT et à
l’encadrement.
Le groupe « Qualité de vie et bien-être au
travail » en fera la restitution aux équipes.
D’une manière générale il ressort des réponses
un sentiment de bien être au travail bien supérieur aux résultats inter-régionaux.
Mais surtout, l’image que vous avez de votre
établissement se passe de commentaires :
› 83% d’entre vous ont répondu positivement à
« globalement, je recommanderais à l’un de mes proches de se faire soigner dans mon établissement. »
contre 59% au niveau inter-régional.
› 82% d’entre vous ont répondu positivement à « j’ai
le sentiment de travailler pour un hôpital performant. »
contre 53% au niveau inter-régional.
› 81% d’entre vous ont répondu positivement à
« globalement , je conseillerais à un ami de venir
travailler dans mon établissement. » contre 62% au
niveau inter-régional.
› 76% d’entre vous ont répondu positivement à « je
trouve que l’offre de soin de mon établissement est
adaptée aux besoins de nos patients. » contre 58% au
niveau inter-régional.
Denis BRUGUIER, Directeur
Nous acceptons avec plaisir toutes vos idées et
suggestions : [email protected]
INFOS
Mars 2014
Gratienne Parez, travail accompli !
Née en Belgique où elle a effectué ses études en éducation physique
et biologique et en kinésithérapie, elle a occupé divers postes dans
son pays d’origine et en Allemagne avant de décider de rejoindre
Uzès, ville découverte au cours de vacances. Le 1er juin 1994, elle
débutait à l’hôpital à mi-temps et s’est montrée si indispensable
qu’en avril 1995, elle occupait déjà un poste à temps plein. Après
avoir obtenu son diplôme de cadre de santé, elle a été nommée
cadre en janvier 2004 et s’est vue confier la responsabilité des lits
d’EHPAD et de SLD ainsi que le service de rééducation. Passée cadre de santé supérieure le 1er janvier 2007, elle a participé à tous les grands changements et évènements
de l’Hôpital : création des EVC, obtention de lits en soins palliatifs, installation et organisation des SSR, création et animation de la cellule éthique et bien d’autres encore. Son
investissement, sa rigueur et son professionnalisme ont été artisans en grande partie,
des différentes certifications et des résultats exceptionnels aux deux dernières,
obtenues sans réserve ni recommandation. Cet hôpital doit beaucoup à Gratienne
Parez, femme indépendante et libre, consensuelle et attachée aux valeurs éthiques et
humaines.
A partager entre sa fille sur la Côte d’Azur et son fils au Canada, sa retraite, que nous
lui souhaitons bonne et heureuse, sera sans nul doute active!
Denis BRUGUIER
Télédentisterie, l’expérimentation commence…
Le CH d’Uzès s’est porté volontaire pour participer à l’expérimentation impulsée
par l’ARS, en partenariat avec le CHU de Montpellier et l’Université Montpellier 1.
On ne le rappelle pas assez mais une mauvaise santé bucco-dentaire est source de
complications infectieuses et peut aggraver ou même déclencher l’apparition de pathologies et la dénutrition. L’apparition de douleurs, de difficultés à communiquer et l’affectation de l’image corporelle peuvent rapidement dégrader la qualité de vie.
Après une phase de présentation du projet de télédentisterie dans les EHPAD, Sarah
Lucato, préalablement IDE à l’EHPAD de Moussac, commencera début avril les consultations ; elle se rendra dans les EHPAD à la rencontre de résidents présélectionnés
pour réaliser des clichés de leur bouche à l’aide d’une caméra numérique spécialisée,
rappelant étrangement une brosse à dent électrique. Elle transférera ensuite ces clichés
au CHU afin qu’un diagnostic soit établi et un parcours de soins proposé. Une telle démarche évite au résident le déplacement pour une première consultation et vise à optimiser sa première visite chez le dentiste. Cette expérimentation a également pour volonté de faire progresser la culture et la qualité de la prise en charge de l’hygiène bucco-dentaire au sein des EHPAD.
Flash
La consultation mémoire se structure
Cette consultation fonctionnait depuis plusieurs années par convention avec le CHU de
Nîmes. Trois demi-journées d’un praticien gériatre de Nîmes étaient consacrées à cette
consultation. Aucun financement n’était prévu et les temps de praticien, de secrétariat et
de neuropsychologue étaient à la charge de l’Hôpital d’Uzès.
L’ARS a accepté de financer cette consultation sur l’année 2014, dans l’attente que
nous réunissions les critères de labellisation. Une bonne nouvelle pour le Docteur
Patricia Benoit et son équipe mais aussi et surtout pour la population.
ZOOM SUR
Le Service de Médecine
Aujourd’hui composé de 10 lits, le service de médecine est indiscutablement sous-dimensionné et ne
peut répondre à toutes les demandes… Sa zone d’attractivité est celle de l’Uzège et des zones de couverture des EHPAD attachés au Centre Hospitalier.
CARTE D’IDENTITE
HOSPITALISATION EN MEDECINE
Centre Hospitalier d’Uzès
Nom
Entente date d’admission
: Service de Médecine
Nombre de lits : 10
Age moyen : 81 ans
Taux d’occupation : 105%
Validation P.H.
D.M.S. : 14 jours
Origine des patients : Uzès
20%
Canton
53 %
Dpt. du Gard
97%
Métiers : médecins, cadre de santé, IDE, AS, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, assistant de service social, psychologue, diététicienne, agents d’office ...
Principales catégories de diagnostics : soins palliatifs, maladies et
troubles mentaux, affections de l’appareil circulatoire, affections du système
nerveux, affections et traumatismes de l’appareil musculo-squelettique et du
tissu conjonctif, affections endocriniennes, métaboliques et nutritionnelles...
› 28 médecins de l’Uzège sont autorisés à intervenir, dont une
dizaine a une forte activité
› Praticien hospitalier : Docteur Olivier CHAIX
› Consultations mémoire : Docteur Patricia BENOIT
› Consultations d’orthopédie : Docteurs François-Xavier
HOSTALRICH et Pierre-Philippe MILL
› Continuité des soins et permanence médicale 24h/24
› Plateau technique et spécialités médicales à disposition :
laboratoire de ville, radiologue, cardiologue, ophtalmologue,
ORL ...
ntretien auprès de Mireille Martinez, I.D.E. de nuit et Nadine Sabot, ils rassurent également les patients. Ils nous permettent d'être plus réactifs. Les patients que nous accueillons dans ce service ont évolué aussi,
I.D.E. de jour.
les pathologies sont beaucoup plus complexes, variées, les patients sont
Parlez-nous du travail d'infirmière dans ce service de médecine.
en phase aigue et relèvent vraiment d'un service de médecine.
N. Sabot : L'infirmière est au carrefour de tous les acteurs de soins, des M. Martinez : D'ailleurs pour améliorer notre prise en charge, on a dévepatients et de leur famille. Les compétences se sont diversifiées au fil des loppé la collaboration avec les autres professionnels de santé notamment
années, maintenant il y a des référents pour la douleur, les plaies et cica- par le biais de la réunion pluridisciplinaire qui a lieu tous les 15 jours.
trisations, la nutrition, la prévention des infections nosocomiales…
Et les patients, qu'en pensent-ils?
E
Par rapport à cette évolution, Mireille, vous qui êtes en poste depuis N. Sabot : Nous avons des bons retours des patients, ils sont contents de
23 ans comment avez-vous vu évoluer ce service?
la prise en charge des soignants et des médecins, des chambres pour
leur ergonomie et leur propreté et également des repas ! Il est vrai que ce
M. Martinez : il y a vraiment eu une évolution positive tant en termes de service et cet hôpital leur apportent une prise en charge de qualité, comprise en charge soignante avec un développement des compétences des plète et qui plus est, à proximité de leur lieu d’habitation.
personnels soignants, de prise en charge médicale qui s'est développée, M. Martinez : La nuit, on a plus le temps pour le relationnel et les patients
avec la présence d'un PH et depuis peu d'internes, que de matériel médi- nous témoignent souvent de leur satisfaction, leur image de l'établissecal (bladder scan, télétransmission électrocardiogramme, PCA).
ment a évolué de façon positive. Malgré les évolutions, cet hôpital et ce
Que vous a apporté la collaboration avec les médecins?
service conservent leur côté familial qui rassure les patients et leur
N. Sabot : Ils nous apportent de la sécurité, leur présence nous rassure et procure une prise en charge plus personnalisée.
P
Entrées programmées
֓ médecin traitant
- domicile
- accueil de jour
֓ médecin coordonnateur
- EHPAD
- USLD
Entrées non
programmées
֓ urgences (CHU)
֓ Centre 15
֓ évitabilité
A l’entrée du patient, réalisation par le médecin de l’évaluation
psycho organique et fonctionnelle gérontologique ;
L’ORGANISATION MEDICALE
A la rencontre des professionnels …
Etablissement par l’équipe pluridisciplinaire d’un recueil de
données pour une prise en charge globale (dimensions physiques,
psycho-émotionnelle, spirituelle, mentale …)
Elaboration par l’équipe pluridisciplinaire d’un plan de soins
basé sur la pathologie initiale au stade aigu et sur l’évaluation des
problèmes associés ;
Orientation si nécessaire du patient vers des services
spécifiques au cours de son séjour ;
Réalisation par les médecins et l’équipe pluridisciplinaire de
synthèses ainsi que de réajustements et réévaluations
régulières pendant le séjour;
Organisation de la sortie en concertation avec le patient, sa
famille (ou son entourage) en privilégiant le retour à domicile et/ou
en adéquation avec notre filière de soins (HAD, SSIAD, secteurs
d’hébergement…)
La prise en charge du patient se
réalise dans le cadre d’un travail
en équipe pluridisciplinaire. Des
groupes de travail transversaux
(CLAN-CLUD-GIPSE-CLIN) permettent d’harmoniser et de suivre au mieux le patient.
Tout au long du séjour la douleur,
l’incontinence, l’autonomie, la
dénutrition, l’altération des fonctions cognitives psychiques, psychologiques ou psychiatriques,
les troubles du sommeil et les
risques de chute font l’objet d’une
évaluation et d’une attention particulière.
CLAN : Comité de Liaison en Alimentation et
Nutrition
CLUD : Comité de Lutte contre la Douleur
GIPSE : Groupe Interdisciplinaire de Prévention et de Soins d’Escarre
CLIN : Comité de Lutte contre les Infections
Nosocomiales
Moment d’échanges entre les équipes lors de la relève
our Stéphanie Hilaire, A.S. de jour et Isabelle Rivière, A.S. de nuit, De nuit, Isabelle vit différemment l’activité ; le calme permet d’avoir plus de
travailler dans ce service est avant tout un choix et même, une vocation !
temps d’échanges avec les patients, mais le rythme de travail n’en est pas
Stéphanie travaille depuis 8 ans en médecine et a connu quelques mois moins soutenu. Le personnel de nuit étant en nombre plus réduit, il se doit
les anciens locaux : « après le déménagement, l’architecture et le confort d’être réactif à toutes les demandes en faisant preuve d’adaptation.
ont facilité notre travail ». Isabelle, qui travaille depuis plus de 30 ans à
l’ hôpital, qualifie d’ »extraordinaires » les conditions matérielles de travail.
Au-delà de l’environnement, c’est la relation de soins qui se tisse avec les
patients et les liens avec les collègues qui les convainquent chaque jour
de revenir dans leur service. Pour Stéphanie, il y existe une diversité des
soins qui freine la routine et oblige une coopération pluridisciplinaire. L’évolution des techniques impose de faire régulièrement des formations afin
d’actualiser ses connaissances et de les mettre en pratique au quotidien.
R
encontre avec le Docteur Guy Valentin, médecin libéral à Montaren.
Quel est pour vous l’intérêt d’un service de médecine ?
Dr Valentin : Dans ma pratique quotidienne, la proximité du service de
médecine du CH d’Uzès est très utile. Pouvoir y hospitaliser un patient
pour des bilans de plaies ou des transfusions sanguine constitue un réel
atout. Et la possibilité d’avoir des avis thérapeutiques des médecins de
l’Hôpital est un plus pour les médecins de l’Uzège.
Les patients sont d’autant plus satisfaits qu’avoir un tel service à proximité
leur évite de se déplacer à Nîmes, Bagnols-sur-Cèze ou Alès, qui sont
déjà de grands centres hospitaliers.
Depuis l’arrivée du Docteur Chaix et des internes, les aides-soignantes se
sentent rassurées ; l’écoute attentive qu’ils leur témoignent leur permet de
se sentir encore plus investies dans la prise en soins des patients. Et
même s’il leur arrive d’avoir une fin de journée plus difficile, les retours
positifs des patients ne font que les conforter dans leur choix de métier et
de service. Un service où il faut faire preuve de réactivité, de patience et
de sérénité pour le bien-être des patients.
L
e C.H. d’Uzès vu par le Docteur Franck
Séropian, médecin libéral à Uzès.
Il est bien loin l'ancien hôpital local de l'Avenue Foch ! Aujourd'hui on dispose de locaux modernes et de chambres individuelles. On bénéficie
surtout d’un personnel soignant qualifié, spécialisé et proche des patients
et de la présence de médecins et d'internes dans les services. Nous
avons la possibilité de traiter sur l'hôpital un nombre croissant de pathologies et les consultations de plusieurs spécialistes évitent aux patients de
se déplacer sur Nîmes ou Bagnols-sur-Cèze. L'hôpital est dans une démarche d’amélioration constante des soins.
E
change avec le Docteur Olivier Chaix, médecin coordonnateur et Pouvez-vous nous présenter votre rôle au sein de l’hôpital ?
Président du CLUD.
Dr Chaix : Après 17 ans de médecine générale libérale, M. Bruguier m’a
En tant que Président du CLUD, pouvez-vous nous parler de la « culture proposé d’intégrer à temps plein l’équipe médicale de l’hôpital. C’est avec
mon expérience de médecin généraliste, de médecin intervenant au
douleur » mise en place au sein du CH d’Uzès ?
C.H.U. de Nîmes et mon diplôme de médecin algologue que je prends
Dr Chaix : Avoir une culture commune de la douleur permet de se com- mes fonctions de médecin coordonnateur au sein du service de médeciprendre plus vite et d’avoir les mêmes réflexes : rechercher systématique- ne/SSR. Mon rôle est d’assurer et de répondre de la qualité de la prise en
ment la douleur, la traiter, l’évaluer et la tracer dans le dossier médical. charge médicale et de coordonner le travail des équipes soignantes en
Plusieurs plans gouvernementaux ont impulsé une culture de prise en lien avec le médecin traitant du patient. Celui-ci reste avant tout, dans le
charge de la douleur à l’Hôpital. La présence ou non d’une évaluation de fonctionnement d’un hôpital de proximité, le médecin décideur concernant
la douleur dans les dossiers des patients devient un des principaux indica- la stratégie thérapeutique de ses patients. Bien connaître les médecins du
teurs de la qualité d’un Hôpital. Au sein du CH d’Uzès, Bérangère Hérail, canton est un avantage pour moi. J’ai également la possibilité de partager
Nathalie Lauvergeon et moi-même assurons le fonctionnement du CLUD. mon savoir-faire en informatique médicale dans un groupe de travail qui a
Il est composé d’au moins un représentant de chaque structure qui est le pour but de faire évoluer les outils vers plus d’ergonomie et de rigueur.
référent douleur et le rapporteur local. C’est un lieu de partage d’expérien- C’est avec un grand plaisir que j’ai constaté l’accueil chaleureux qui m’a
ces et d’amélioration de nos pratiques (enseignement, réflexions, présen- été réservé au sein du CH d’Uzès.
tations, enquêtes, rédaction de protocoles).
A
près 5 mois de stage, Elsa Houlier et Neelam Khan internes en 2ème decine générale, car cela nous permet de travailler
en collaboration avec de nombreux médecins généralistes tout en gardant
et 3 années de médecine nous livrent leurs impressions.
une activité hospitalière. Les 2 médecins hospitaliers qui nous encadrent
Il s’agit d’un hôpital de proximité dans lequel on retrouve une grande va- (Dr Chaix et Dr Mermillon) sont très investis pour nous entourer dans
riété de pathologies. C’est idéal dans le cadre de notre formation de mé- notre formation. L’ambiance y est conviviale et l’accueil chaleureux !
ème
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