L’Arbre de Noël 2013
Mars Bleu
Comité de rédaction : Christiane BISTUÉ, Denis BRUGUIER, Fernand GOMEZ,
Bérangère HÉRAIL, Katherine JACOB, Sylvie LANDRU, Karine MOYA, Laurent
SIMONIN, Maria TAHAR, Richard TARRAGO
Nous acceptons avec plaisir toutes vos idées et
suggestions : communication@chuzes.fr
L’évitabilité
Des coquelicots dans le Hall de l’Hôpital
P
arce que l’hôpital peut également être un
lieu de culture, le C.H. d’Uzès a le plaisir d’ac-
cueillir jusqu’au mois de juin les œuvres de
Jean–Louis Touzan, artiste-peintre autodi-
dacte audois.
Exposées dans le Hall et au 1er étage, ses
toiles dont les thèmes sont aussi variés que
colorés suscitent la curiosité et apportent gaie-
té et évasion aux patients et aux équipes.
Evitabilité du service d’urgences du CHU
pour les patients d’EHPAD par la médiation
d’un service de médecine gériatrique de
proximité (CHU Nîmes – CH Uzès).
Les résidents d’EHPAD, lorsque leur état de
santé ne permet plus une prise en charge sécuri-
sée, sont transférés dans les Centres Hospita-
liers ou les cliniques. Il s’agit rarement d’hospitali-
sations programmées. La plupart du temps ces
transferts sont incontournables et indispensables
mais ils se font trop souvent dans l’urgence
après appel du Centre 15 ou du SMUR. Certains
pourraient être mieux préparés ou même évités
d’autant que l’hospitalisation commence trop
systématiquement par un passage aux urgen-
ces. Pour ces patients âgés, cette hospitalisation
ne se fait pas dans les meilleures conditions et
pour les hôpitaux ces arrivées inopinées sont
source de désorganisation.
A partir d’un service de médecine gériatrique
d’un Hôpital de proximité il est possible de limiter
d’une part le nombre de transferts, et d’autre
part, pour certains, d’organiser leur programma-
tion dans le service adéquat. En effet le diagnos-
tic d’une hospitalisation à venir peut être, dans
certains cas, anticipé par le médecin traitant
et/ou le médecin coordonnateur. Les motifs d’un
transfert aux urgences sont parfois liés à un
problème d’organisation des soins dans l’EH-
PAD (pas d’infirmière la nuit par exemple), au
besoin de prendre l’avis d’un gériatre ou à la
crainte d’une détérioration brutale de l’état de
santé de la personne âgée (en fin de semaine
notamment). Dans ces cas, les patients peuvent
être alors admis dans l’Hôpital du territoire de
proximité dont dépend l’EHPAD.
Un bilan y est fait par un gériatre qui peut décider
soit d’un maintien du patient dans son service,
soit d’une mutation dans un service spécialisé
d’un centre hospitalier en organisant la program-
mation de l’hospitalisation, soit d’un retour dans
l’EHPAD là aussi programmé.
Cette organisation présente plusieurs intérêts.
- Un changement de milieu facilité ; pour les
personnes âgées, le passage d’un hébergement
en EHPAD à une hospitalisation dans un centre
hospitalier, à plus forte raison par un séjour aux
urgences, est traumatisant. Surtout lorsqu’il se
fait dans l’impréparation. Une hospitalisation
anticipée dans l’hôpital de proximité plus proche,
à dimension plus humaine, dont le cœur de mé-
tier est la gériatrie, est plus raisonnable.
- Une hospitalisation dans le service adapté ; il
n’est pas rare qu’un transfert d’un patient aux
urgences soit non pertinent parce que l’hospitali-
sation n’est pas nécessaire et dans ce cas la
personne âgée est de retour dans les heures qui
suivent dans l’EHPAD ou parce qu’il n’était pas
nécessaire de précipiter l’hospitalisation et, là
encore, il en résulte une désorganisation de
services spécialisés (cardiologie, court séjour
gériatrique…) qui doivent trouver un lit pour une
personne âgée patientant aux urgences. L’hospi-
talisation dans un service de médecine gériatri-
que de proximité pourra éviter ces écueils et le
gériatre pourra prendre en charge avec plus de
sérénité la personne âgée.
- Une hospitalisation programmée ; le transfert
de l’EHPAD vers l’hôpital de proximité sera au-
tant que possible programmé. Mais surtout l’é-
ventuelle mutation de l’hôpital de proximité vers
le centre hospitalier pourra être non seulement
programmée mais directement organisée vers le
service spécialisé sans passage par les urgen-
ces.
- Une hospitalisation suivie ; une fois le transfert
effectué dans les services d’un centre hospita-
lier, il n’est pas rare que le médecin traitant se
plaigne d’un manque de lisibilité de l’hospitalisa-
tion. Le praticien gériatre de l’établissement de
proximité assurera le lien entre le service spécia-
lisé et le médecin généraliste.
- Une démarche reproductible ; il est possible de
penser, qu’en cas de succès de cette démarche,
les médecins généralistes l’appliqueront à leurs
patients âgés à domicile.
Une centaine de personnes âgées seront
concernées par cette démarche chaque année.
Les transferts des patients d’EHPAD dans
les services spécialisés des Centres Hospi-
taliers se font essentiellement par l’intermé-
diaire d’un passage aux Urgences.
La transition par les Urgences et, même
parfois, l’hospitalisation dans ces services
spécialisés, pourraient être évitées par la
médiation d’un service de médecine
gériatrique d’un hôpital de proximité.
Ce projet va dans le sens d’une améliora-
tion notable de la qualité des hospitalisa-
tions des patients d’EHPAD par une
meilleure coordination et d’une réduction
non négligeable des coûts par des hospitali-
sations adéquates.
U
n an de préparation, beaucoup d’inves-
tissement et le plaisir de voir les enfants
(et les adultes) rirent aux éclats devant le
spectacle du ventriloque Yordan Circus :
ainsi peut se résumer la journée du 14
Décembre.
352 enfants ont eu le plaisir de déballer des
cadeaux de Noël avant le 25 Décembre.
Un grand merci à la Direction, à Sandrine
Pizzut et toute son équipe, au service tech-
nique et à Frédéric Piette, parfait dans son
rôle de Père Noël !
C
’est sous un soleil radieux que s’est déroulée, le 19 mars, la journée de mobilisation contre le cancer colo-
rectal. A l’initiative de Marie-Françoise Valmalle, entourée de son équipe et avec la coopération active et chaleu-
reuse de Gard Lozère Dépistage, le C.H. d’Uzès a une nouvelle fois participé à MARS BLEU, mois de mobilisa-
tion nationale contre le cancer colorectal.
Les enfants du centre aéré d’Uzès se sont joints aux nombreux participants pour parcourir une
marche bleue de quelques kilomètres le long de la Vallée de l’Eure. Enfants, agents et résidents
ont ensuite partagé dans la bonne humeur, une collation bien méritée et ont pu participer aux
quizz organisés par Gard Lozère Dépistage. Les plus studieux sont repartis avec un panier
gourmand.
Cette journée a pour vocation d’informer sur le dépistage d’un cancer qui touche plus de 40 000
personnes par an et de rappeler également les mesures de prévention contre les cancers,
notamment en termes d’alimentation et d’activité physique.
Un grand merci à tous les participants !
Télédentisterie, l’expérimentation commence…
Le CH d’Uzès s’est porté volontaire pour participer à l’expérimentation impulsée
par l’ARS, en partenariat avec le CHU de Montpellier et l’Université Montpellier 1.
On ne le rappelle pas assez mais une mauvaise santé bucco-dentaire est source de
complications infectieuses et peut aggraver ou même déclencher l’apparition de patho-
logies et la dénutrition. L’apparition de douleurs, de difficultés à communiquer et l’affec-
tation de l’image corporelle peuvent rapidement dégrader la qualité de vie.
Après une phase de présentation du projet de télédentisterie dans les EHPAD, Sarah
Lucato, préalablement IDE à l’EHPAD de Moussac, commencera début avril les consul-
tations ; elle se rendra dans les EHPAD à la rencontre de résidents présélectionnés
pour réaliser des clichés de leur bouche à l’aide d’une caméra numérique spécialisée,
rappelant étrangement une brosse à dent électrique. Elle transférera ensuite ces clichés
au CHU afin qu’un diagnostic soit établi et un parcours de soins proposé. Une telle dé-
marche évite au résident le déplacement pour une première consultation et vise à opti-
miser sa première visite chez le dentiste. Cette expérimentation a également pour vo-
lonté de faire progresser la culture et la qualité de la prise en charge de l’hygiène buc-
co-dentaire au sein des EHPAD.
Mars 2014
Mars 2014
A la Une
L’édito
Flash
Centre Hospitalier d’Uzès
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Centre Hospitalier d’Uzès INFOS
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Gratienne Parez, travail accompli !
Née en Belgique où elle a effectué ses études en éducation physique
et biologique et en kinésithérapie, elle a occupé divers postes dans
son pays d’origine et en Allemagne avant de décider de rejoindre
Uzès, ville découverte au cours de vacances. Le 1er juin 1994, elle
débutait à l’hôpital à mi-temps et s’est montrée si indispensable
qu’en avril 1995, elle occupait déjà un poste à temps plein. Après
avoir obtenu son diplôme de cadre de santé, elle a été nommée
cadre en janvier 2004 et s’est vue confier la responsabilité des lits
d’EHPAD et de SLD ainsi que le service de rééducation. Passée cadre de santé supé-
rieure le 1
er
janvier 2007, elle a participé à tous les grands changements et évènements
de l’Hôpital : création des EVC, obtention de lits en soins palliatifs, installation et organi-
sation des SSR, création et animation de la cellule éthique et bien d’autres encore. Son
investissement, sa rigueur et son professionnalisme ont été artisans en grande partie,
des différentes certifications et des résultats exceptionnels aux deux dernières,
obtenues sans réserve ni recommandation. Cet hôpital doit beaucoup à Gratienne
Parez, femme indépendante et libre, consensuelle et attachée aux valeurs éthiques et
humaines.
A partager entre sa fille sur la Côte d’Azur et son fils au Canada, sa retraite, que nous
lui souhaitons bonne et heureuse, sera sans nul doute active!
Denis BRUGUIER
Denis BRUGUIERDenis BRUGUIER
Denis BRUGUIER
La consultation mémoire se structure
Cette consultation fonctionnait depuis plusieurs années par convention avec le CHU de
Nîmes. Trois demi-journées d’un praticien gériatre de Nîmes étaient consacrées à cette
consultation. Aucun financement n’était prévu et les temps de praticien, de secrétariat et
de neuropsychologue étaient à la charge de l’Hôpital d’Uzès.
L’ARS a accepté de financer cette consultation sur l’année 2014, dans l’attente que
nous réunissions les critères de labellisation. Une bonne nouvelle pour le Docteur
Patricia Benoit et son équipe mais aussi et surtout pour la population.
L’évaluation externe des EHPAD et du
SSIAD… des résultats très bons… dans le
droit fil de ceux des différentes certifications.
L’évaluation externe, introduite par la loi du 2
janvier 2002, porte sur la qualité des prestations
des services médico-sociaux. Cette année,
quatre EHPAD et le SSIAD étaient concernés
par cette procédure.
Du 12 au 14 février, 15 évaluateurs ont analysé,
voire même épluché, le travail des équipes et la
qualité des prestations des EHPAD « Les terras-
ses de Gisfort » et « Les jardins de l’Escalette »
à Uzès, « Rivière Marze » à Saint Géniès de
Malgoirès et « Les Oliviers » à Montfrin ainsi que
du SSIAD de l’Uzège et de la Gardonnenque.
Les rapports définitifs nous parviendront dans le
courant du mois d’avril, mais d’ores et déjà, au
regard la restitution « à chaud », on peut dire
que les résultats sont très positifs.
Bravo à toutes et à tous pour le formidable
investissement et la qualité du travail réalisé.
Prévention des risques psychosociaux, l’en-
quête baromètre social : un Hôpital où il fait
bon travailler !
Les résultats de cette enquête entreprise auprès
du personnel des établissements des régions
PACA et Languedoc-Roussillon ont été présen-
tés à la direction, aux membres du CHSCT et à
l’encadrement.
Le groupe « Qualité de vie et bien-être au
travail » en fera la restitution aux équipes.
D’une manière générale il ressort des réponses
un sentiment de bien être au travail bien supé-
rieur aux résultats inter-régionaux.
Mais surtout, l’image que vous avez de votre
établissement se passe de commentaires :
›
83% d’entre vous ont répondu positivement à
« globalement, je recommanderais à l’un de mes pro-
ches de se faire soigner dans mon établissement. »
contre 59% au niveau inter-régional.
›
82% d’entre vous ont répondu positivement à « j’ai
le sentiment de travailler pour un hôpital performant. »
contre 53% au niveau inter-régional.
›
81% d’entre vous ont répondu positivement à
« globalement , je conseillerais à un ami de venir
travailler dans mon établissement. » contre 62% au
niveau inter-régional.
›
76% d’entre vous ont répondu positivement à « je
trouve que l’offre de soin de mon établissement est
adaptée aux besoins de nos patients. » contre 58% au
niveau inter-régional.
Denis BRUGUIER, Directeur
Denis BRUGUIER, DirecteurDenis BRUGUIER, Directeur
Denis BRUGUIER, Directeur