L’Arbre de Noël 2013
Mars Bleu
Comité de rédaction : Christiane BISTUÉ, Denis BRUGUIER, Fernand GOMEZ,
Bérangère HÉRAIL, Katherine JACOB, Sylvie LANDRU, Karine MOYA, Laurent
SIMONIN, Maria TAHAR, Richard TARRAGO
Nous acceptons avec plaisir toutes vos idées et
suggestions : communication@chuzes.fr
L’évitabilité
Des coquelicots dans le Hall de l’Hôpital
P
arce que l’hôpital peut également être un
lieu de culture, le C.H. d’Uzès a le plaisir d’ac-
cueillir jusqu’au mois de juin les œuvres de
Jean–Louis Touzan, artiste-peintre autodi-
dacte audois.
Exposées dans le Hall et au 1er étage, ses
toiles dont les thèmes sont aussi variés que
colorés suscitent la curiosité et apportent gaie-
té et évasion aux patients et aux équipes.
Evitabilité du service durgences du CHU
pour les patients d’EHPAD par la médiation
dun service de médecine gériatrique de
proximité (CHU Nîmes CH Us).
Les résidents d’EHPAD, lorsque leur état de
santé ne permet plus une prise en charge sécuri-
sée, sont transférés dans les Centres Hospita-
liers ou les cliniques. Il s’agit rarement d’hospitali-
sations programmées. La plupart du temps ces
transferts sont incontournables et indispensables
mais ils se font trop souvent dans l’urgence
après appel du Centre 15 ou du SMUR. Certains
pourraient être mieux ppas ou même évités
d’autant que lhospitalisation commence trop
sysmatiquement par un passage aux urgen-
ces. Pour ces patients âs, cette hospitalisation
ne se fait pas dans les meilleures conditions et
pour les pitaux ces arrivées inopinées sont
source de désorganisation.
A partir d’un service de médecine gériatrique
d’un Hôpital de proximi il est possible de limiter
d’une part le nombre de transferts, et d’autre
part, pour certains, d’organiser leur programma-
tion dans le service aquat. En effet le diagnos-
tic d’une hospitalisation à venir peut être, dans
certains cas, anticipé par le decin traitant
et/ou le médecin coordonnateur. Les motifs d’un
transfert aux urgences sont parfois ls à un
problème d’organisation des soins dans l’EH-
PAD (pas d’infirmière la nuit par exemple), au
besoin de prendre l’avis dun gériatre ou à la
crainte d’une détérioration brutale de l’état de
santé de la personne âgée (en fin de semaine
notamment). Dans ces cas, les patients peuvent
être alors admis dans l’Hôpital du territoire de
proximi dont pend l’EHPAD.
Un bilan y est fait par un riatre qui peut cider
soit d’un maintien du patient dans son service,
soit d’une mutation dans un service spécialisé
d’un centre hospitalier en organisant la program-
mation de l’hospitalisation, soit d’un retour dans
l’EHPAD là aussi program.
Cette organisation psente plusieurs inrêts.
- Un changement de milieu facilité ; pour les
personnes âes, le passage d’un hébergement
en EHPAD à une hospitalisation dans un centre
hospitalier, à plus forte raison par un séjour aux
urgences, est traumatisant. Surtout lorsqu’il se
fait dans limpparation. Une hospitalisation
anticipée dans lpital de proximité plus proche,
à dimension plus humaine, dont le cœur de mé-
tier est la gériatrie, est plus raisonnable.
- Une hospitalisation dans le service adap ; il
n’est pas rare qu’un transfert d’un patient aux
urgences soit non pertinent parce que l’hospitali-
sation n’est pas cessaire et dans ce cas la
personne âgée est de retour dans les heures qui
suivent dans l’EHPAD ou parce qu’il n’était pas
nécessaire de précipiter l’hospitalisation et, là
encore, il en sulte une désorganisation de
services spécialis (cardiologie, court séjour
gériatrique) qui doivent trouver un lit pour une
personne âgée patientant aux urgences. L’hospi-
talisation dans un service de decine riatri-
que de proximité pourra éviter ces écueils et le
gériatre pourra prendre en charge avec plus de
sérénité la personne âgée.
- Une hospitalisation programmée ; le transfert
de l’EHPAD vers l’pital de proximité sera au-
tant que possible program. Mais surtout l’é-
ventuelle mutation de l’pital de proximité vers
le centre hospitalier pourra être non seulement
programe mais directement organisée vers le
service spéciali sans passage par les urgen-
ces.
- Une hospitalisation suivie ; une fois le transfert
effectué dans les services d’un centre hospita-
lier, il n’est pas rare que le decin traitant se
plaigne d’un manque de lisibilité de l’hospitalisa-
tion. Le praticien riatre de l’établissement de
proximi assurera le lien entre le service spécia-
li et le médecin raliste.
- Unemarche reproductible ; il est possible de
penser, qu’en cas de sucs de cettemarche,
les médecins néralistes l’appliqueront à leurs
patients âgés à domicile.
Une centaine de personnes âgées seront
concernées par cette démarche chaque année.
Les transferts des patients d’EHPAD dans
les services spécialis des Centres Hospi-
taliers se font essentiellement par l’inter-
diaire d’un passage aux Urgences.
La transition par les Urgences et, me
parfois, lhospitalisation dans ces services
spécialis, pourraient être évies par la
médiation dun service de médecine
gériatrique d’un hôpital de proximité.
Ce projet va dans le sens d’une améliora-
tion notable de la quali des hospitalisa-
tions des patients d’EHPAD par une
meilleure coordination et d’une duction
non négligeable des cts par des hospitali-
sations adéquates.
U
n an de préparation, beaucoup d’inves-
tissement et le plaisir de voir les enfants
(et les adultes) rirent aux éclats devant le
spectacle du ventriloque Yordan Circus :
ainsi peut se résumer la journée du 14
Décembre.
352 enfants ont eu le plaisir de déballer des
cadeaux de Noël avant le 25 Décembre.
Un grand merci à la Direction, à Sandrine
Pizzut et toute son équipe, au service tech-
nique et à Frédéric Piette, parfait dans son
rôle de Père Noël !
C
’est sous un soleil radieux que s’est déroulée, le 19 mars, la journée de mobilisation contre le cancer colo-
rectal. A l’initiative de Marie-Françoise Valmalle, entourée de son équipe et avec la coopération active et chaleu-
reuse de Gard Lozère Dépistage, le C.H. d’Uzès a une nouvelle fois participé à MARS BLEU, mois de mobilisa-
tion nationale contre le cancer colorectal.
Les enfants du centre aéré d’Uzès se sont joints aux nombreux participants pour parcourir une
marche bleue de quelques kilomètres le long de la Vallée de l’Eure. Enfants, agents et résidents
ont ensuite partagé dans la bonne humeur, une collation bien ritée et ont pu participer aux
quizz organisés par Gard Lozère Dépistage. Les plus studieux sont repartis avec un panier
gourmand.
Cette journée a pour vocation d’informer sur le dépistage d’un cancer qui touche plus de 40 000
personnes par an et de rappeler également les mesures de prévention contre les cancers,
notamment en termes d’alimentation et d’activité physique.
Un grand merci à tous les participants !
Télédentisterie, l’expérimentation commence…
Le CH d’Uzès sest porté volontaire pour participer à l’expérimentation impulsée
par l’ARS, en partenariat avec le CHU de Montpellier et l’Université Montpellier 1.
On ne le rappelle pas assez mais une mauvaise santé bucco-dentaire est source de
complications infectieuses et peut aggraver ou même déclencher l’apparition de patho-
logies et la dénutrition. L’apparition de douleurs, de difficultés à communiquer et l’affec-
tation de l’image corporelle peuvent rapidement dégrader la qualité de vie.
Après une phase de présentation du projet de télédentisterie dans les EHPAD, Sarah
Lucato, préalablement IDE à l’EHPAD de Moussac, commencera début avril les consul-
tations ; elle se rendra dans les EHPAD à la rencontre de résidents présélectionnés
pour réaliser des clichés de leur bouche à l’aide d’une caméra numérique spécialisée,
rappelant étrangement une brosse à dent électrique. Elle transférera ensuite ces clichés
au CHU afin qu’un diagnostic soit établi et un parcours de soins proposé. Une telle dé-
marche évite au résident le déplacement pour une première consultation et vise à opti-
miser sa première visite chez le dentiste. Cette expérimentation a également pour vo-
lonté de faire progresser la culture et la qualité de la prise en charge de l’hygiène buc-
co-dentaire au sein des EHPAD.
Mars 2014
Mars 2014
A la Une
L’édito
Flash
Centre Hospitalier d’Uzès
Centre Hospitalier d’Uzès Centre Hospitalier d’Uzès
Centre Hospitalier d’Uzès
Centre Hospitalier d’Uzès
Centre Hospitalier d’Uzès Centre Hospitalier d’Uzès
Centre Hospitalier d’Uzès INFOS
INFOSINFOS
INFOS
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INFOS
Gratienne Parez, travail accompli !
Née en Belgique où elle a effectué ses études en éducation physique
et biologique et en kinésithérapie, elle a occudivers postes dans
son pays d’origine et en Allemagne avant de décider de rejoindre
Uzès, ville découverte au cours de vacances. Le 1er juin 1994, elle
débutait à l’hôpital à mi-temps et s’est montrée si indispensable
qu’en avril 1995, elle occupait déjà un poste à temps plein. Après
avoir obtenu son diplôme de cadre de santé, elle a été nommée
cadre en janvier 2004 et s’est vue confier la responsabilité des lits
d’EHPAD et de SLD ainsi que le service de rééducation. Passée cadre de santé supé-
rieure le 1
er
janvier 2007, elle a participé à tous les grands changements et évènements
de l’Hôpital : création des EVC, obtention de lits en soins palliatifs, installation et organi-
sation des SSR, création et animation de la cellule éthique et bien d’autres encore. Son
investissement, sa rigueur et son professionnalisme ont été artisans en grande partie,
des différentes certifications et des résultats exceptionnels aux deux dernières,
obtenues sans réserve ni recommandation. Cet hôpital doit beaucoup à Gratienne
Parez, femme indépendante et libre, consensuelle et attachée aux valeurs éthiques et
humaines.
A partager entre sa fille sur la Côte d’Azur et son fils au Canada, sa retraite, que nous
lui souhaitons bonne et heureuse, sera sans nul doute active!
Denis BRUGUIER
Denis BRUGUIERDenis BRUGUIER
Denis BRUGUIER
La consultation mémoire se structure
Cette consultation fonctionnait depuis plusieurs années par convention avec le CHU de
Nîmes. Trois demi-journées d’un praticien gériatre de Nîmes étaient consacrées à cette
consultation. Aucun financement n’était prévu et les temps de praticien, de secrétariat et
de neuropsychologue étaient à la charge de l’Hôpital d’Uzès.
L’ARS a accepté de financer cette consultation sur l’année 2014, dans l’attente que
nous réunissions les critères de labellisation. Une bonne nouvelle pour le Docteur
Patricia Benoit et son équipe mais aussi et surtout pour la population.
L’évaluation externe des EHPAD et du
SSIAD… des résultats très bons… dans le
droit fil de ceux des différentes certifications.
L’évaluation externe, introduite par la loi du 2
janvier 2002, porte sur la qualité des prestations
des services médico-sociaux. Cette année,
quatre EHPAD et le SSIAD étaient concernés
par cette procédure.
Du 12 au 14 février, 15 évaluateurs ont analysé,
voire même épluché, le travail des équipes et la
qualité des prestations des EHPAD « Les terras-
ses de Gisfort » et « Les jardins de l’Escalette »
à Uzès, « Rivière Marze » à Saint Géniès de
Malgoirès et « Les Oliviers » à Montfrin ainsi que
du SSIAD de l’Uzège et de la Gardonnenque.
Les rapports définitifs nous parviendront dans le
courant du mois d’avril, mais d’ores et déjà, au
regard la restitution « à chaud », on peut dire
que les résultats sont très positifs.
Bravo à toutes et à tous pour le formidable
investissement et la qualité du travail réalisé.
Prévention des risques psychosociaux, l’en-
quête baromètre social : un pital il fait
bon travailler !
Les résultats de cette enquête entreprise auprès
du personnel des établissements des régions
PACA et Languedoc-Roussillon ont été présen-
tés à la direction, aux membres du CHSCT et à
l’encadrement.
Le groupe « Qualité de vie et bien-être au
travail » en fera la restitution aux équipes.
D’une manière nérale il ressort des réponses
un sentiment de bien être au travail bien supé-
rieur aux résultats inter-régionaux.
Mais surtout, l’image que vous avez de votre
établissement se passe de commentaires :
83% d’entre vous ont répondu positivement à
« globalement, je recommanderais à l’un de mes pro-
ches de se faire soigner dans mon établissement. »
contre 59% au niveau inter-régional.
82% d’entre vous ont répondu positivement à « j’ai
le sentiment de travailler pour un hôpital performant. »
contre 53% au niveau inter-régional.
81% d’entre vous ont répondu positivement à
« globalement , je conseillerais à un ami de venir
travailler dans mon établissement. » contre 62% au
niveau inter-régional.
76% d’entre vous ont répondu positivement à « je
trouve que l’offre de soin de mon établissement est
adaptée aux besoins de nos patients. » contre 58% au
niveau inter-régional.
Denis BRUGUIER, Directeur
Denis BRUGUIER, DirecteurDenis BRUGUIER, Directeur
Denis BRUGUIER, Directeur
ZOOM SUR
Le Service de Médecine
Aujourd’hui composé de 10 lits, le service de médecine est indiscutablement sous-dimensionné et ne
peut répondre à toutes les demandes… Sa zone d’attractivité est celle de l’Uzège et des zones de cou-
verture des EHPAD attachés au Centre Hospitalier.
Nom
:
Service de Médecine
Taux d’occupation : 105% D.M.S. : 14 jours
Nombre de lits : 10 Age moyen : 81 ans
Métiers : médecins, cadre de santé, IDE, AS, kinésithérapeutes, ergothéra-
peutes, assistant de service social, psychologue, diététicienne, agents doffice ...
Principales catégories de diagnostics : soins palliatifs, maladies et
troubles mentaux, affections de lappareil circulatoire, affections du système
nerveux, affections et traumatismes de lappareil musculo-squelettique et du
tissu conjonctif, affections endocriniennes, métaboliques et nutritionnelles...
Centre Hospitalier d’Uzès
CARTE D’IDENTITE
Origine des patients : Uzès 20%
Canton 53 %
Dpt. du Gard 97%
HOSPITALISATION EN MEDECINE
Entente date d’admission
Validation P.H.
Entrées programmées
֓
médecin traitant
- domicile
- accueil de jour
֓
médecin coordonnateur
- EHPAD
- USLD
Entrées non
programmées
֓
urgences (CHU)
֓
Centre 15
֓
évitabilité
A l’entrée du patient, réalisation par le médecin de l’évaluation
psycho organique et fonctionnelle gérontologique ;
Etablissement par l’équipe pluridisciplinaire d’un recueil de
données pour une prise en charge globale (dimensions physiques,
psycho-émotionnelle, spirituelle, mentale …)
Elaboration par l’équipe pluridisciplinaire d’un plan de soins
basé sur la pathologie initiale au stade aigu et sur l’évaluation des
problèmes associés ;
Orientation si nécessaire du patient vers des services
spécifiques au cours de son séjour ;
Réalisation par les médecins et l’équipe pluridisciplinaire de
synthèses ainsi que de réajustements et réévaluations
régulières pendant le séjour;
Organisation de la sortie en concertation avec le patient, sa
famille (ou son entourage) en privilégiant le retour à domicile et/ou
en adéquation avec notre filière de soins (HAD, SSIAD, secteurs
d’hébergement…)
Tout au long du séjour la douleur,
l’incontinence, l’autonomie, la
dénutrition, l’altération des fonc-
tions cognitives psychiques, psy-
chologiques ou psychiatriques,
les troubles du sommeil et les
risques de chute font l’objet d’une
évaluation et d’une attention parti-
culière.
La prise en charge du patient se
réalise dans le cadre d’un travail
en équipe pluridisciplinaire. Des
groupes de travail transversaux
(CLAN-CLUD-GIPSE-CLIN) per-
mettent d’harmoniser et de sui-
vre au mieux le patient.
CLAN : Comité de Liaison en Alimentation et
Nutrition
CLUD : Comité de Lutte contre la Douleur
GIPSE : Groupe Interdisciplinaire de Pven-
tion et de Soins d’Escarre
CLIN : Comité de Lutte contre les Infections
Nosocomiales
L’ORGANISATION MEDICALE
28 médecins de l’Uzège sont autorisés à intervenir, dont une
dizaine a une forte activité
Praticien hospitalier : Docteur Olivier CHAIX
Consultations mémoire : Docteur Patricia BENOIT
Consultations d’orthopédie : Docteurs François-Xavier
HOSTALRICH et Pierre-Philippe MILL
Continuité des soins et permanence médicale 24h/24
Plateau technique et spécialités médicales à disposition :
laboratoire de ville, radiologue, cardiologue, ophtalmologue,
ORL ...
Moment d’échanges entre les équipes lors de la relève
R
encontre avec le Docteur Guy Valentin, decin liral à Montaren.
Quel est pour vous linrêt d’un service de médecine ?
D
r
Valentin : Dans ma pratique quotidienne, la proximité du service de
médecine du CH d’Uzès est très utile. Pouvoir y hospitaliser un patient
pour des bilans de plaies ou des transfusions sanguine constitue un el
atout. Et la possibilité davoir des avis thérapeutiques des decins de
l’Hôpital est un plus pour les decins de l’Uzège.
Les patients sont d’autant plus satisfaits qu’avoir un tel service à proximité
leur évite de se déplacer à mes, Bagnols-sur-Cèze ou Alès, qui sont
déjà de grands centres hospitaliers.
Entrées non
A la rencontre des professionnels
P
our Stéphanie Hilaire, A.S. de jour et Isabelle Rivre, A.S. de nuit,
travailler dans ce service est avant tout un choix et me, une vocation !
Stéphanie travaille depuis 8 ans en decine et a connu quelques mois
les anciens locaux : « après lenagement, larchitecture et le confort
ont facili notre travail ». Isabelle, qui travaille depuis plus de 30 ans à
l pital, qualifie d’ »extraordinaires » les conditions marielles de travail.
Au-delà de l’environnement, c’est la relation de soins qui se tisse avec les
patients et les liens avec les collègues qui les convainquent chaque jour
de revenir dans leur service. Pour Sphanie, il y existe une diversité des
soins qui freine la routine et oblige une coopération pluridisciplinaire. L’é-
volution des techniques impose de faire gulièrement des formations afin
d’actualiser ses connaissances et de les mettre en pratique au quotidien.
De nuit, Isabelle vit difremment l’activité ; le calme permet d’avoir plus de
temps d’échanges avec les patients, mais le rythme de travail n’en est pas
moins soutenu. Le personnel de nuit étant en nombre plus réduit, il se doit
d’être actif à toutes les demandes en faisant preuve dadaptation.
Depuis l’arrivée du Docteur Chaix et des internes, les aides-soignantes se
sentent rassues ; l’écoute attentive qu’ils leur témoignent leur permet de
se sentir encore plus investies dans la prise en soins des patients. Et
même s’il leur arrive d’avoir une fin de joure plus difficile, les retours
positifs des patients ne font que les conforter dans leur choix de métier et
de service. Un service où il faut faire preuve de réactivité, de patience et
de ni pour le bien-être des patients.
E
change avec le Docteur Olivier Chaix, médecin coordonnateur et
Président du CLUD.
En tant que Président du CLUD, pouvez-vous nous parler de la « culture
douleur » mise en place au sein du CH dUzès ?
D
r
Chaix : Avoir une culture commune de la douleur permet de se com-
prendre plus vite et d’avoir les mes réflexes : rechercher sysmatique-
ment la douleur, la traiter, l’évaluer et la tracer dans le dossier médical.
Plusieurs plans gouvernementaux ont impul une culture de prise en
charge de la douleur à l’Hôpital. La présence ou non dune évaluation de
la douleur dans les dossiers des patients devient un des principaux indica-
teurs de la quali d’un Hôpital. Au sein du CH d’Uzès, Bérangère Hérail,
Nathalie Lauvergeon et moi-me assurons le fonctionnement du CLUD.
Il est composé dau moins un représentant de chaque structure qui est le
férent douleur et le rapporteur local. C’est un lieu de partage d’exrien-
ces et d’amélioration de nos pratiques (enseignement, réflexions, psen-
tations, enquêtes, daction de protocoles).
Pouvez-vous nous psenter votre le au sein de l’pital ?
Dr Chaix : Aps 17 ans dedecinerale libérale, M. Bruguier m’a
propo d’intégrer à temps plein l’équipe médicale de l’hôpital. C’est avec
mon expérience de médecin généraliste, de médecin intervenant au
C.H.U. de Nîmes et mon diplôme de decin algologue que je prends
mes fonctions de decin coordonnateur au sein du service de deci-
ne/SSR. Mon rôle est d’assurer et de répondre de la qualité de la prise en
charge dicale et de coordonner le travail des équipes soignantes en
lien avec le médecin traitant du patient. Celui-ci reste avant tout, dans le
fonctionnement d’un hôpital de proximi, le médecincideur concernant
la stragie trapeutique de ses patients. Bien connaître les médecins du
canton est un avantage pour moi. J’ai également la possibilité de partager
mon savoir-faire en informatique dicale dans un groupe de travail qui a
pour but de faire évoluer les outils vers plus d’ergonomie et de rigueur.
C’est avec un grand plaisir que j’ai constaté l’accueil chaleureux qui m’a
été réservé au sein du CH d’Uzès.
A
près 5 mois de stage, Elsa Houlier et Neelam Khan internes en 2
ème
et 3
ème
années de médecine nous livrent leurs impressions.
Il s’agit dun pital de proximité dans lequel on retrouve une grande va-
riété de pathologies. C’est idéal dans le cadre de notre formation de -
decine rale, car cela nous permet de travailler
en collaboration avec de nombreux médecins ralistes tout en gardant
une activité hospitalre. Les 2 decins hospitaliers qui nous encadrent
(Dr Chaix et Dr Mermillon) sont très investis pour nous entourer dans
notre formation. L’ambiance y est conviviale et l’accueil chaleureux !
E
ntretien auprès de Mireille Martinez, I.D.E. de nuit et Nadine Sabot,
I.D.E. de jour.
Parlez-nous du travail d'infirmière dans ce service de médecine.
N. Sabot : L'infirmre est au carrefour de tous les acteurs de soins, des
patients et de leur famille. Les comtences se sont diversifiées au fil des
années, maintenant il y a des référents pour la douleur, les plaies et cica-
trisations, la nutrition, la prévention des infections nosocomiales
Par rapport à cette évolution, Mireille, vous qui êtes en poste depuis
23 ans comment avez-vous vu évoluer ce service?
M. Martinez : il y a vraiment eu une évolution positive tant en termes de
prise en charge soignante avec unveloppement des comtences des
personnels soignants, de prise en charge dicale qui s'est développée,
avec la présence d'un PH et depuis peu d'internes, que de matériel di-
cal (bladder scan, télétransmission électrocardiogramme, PCA).
Que vous a apporté la collaboration avec les decins?
N. Sabot : Ils nous apportent de la sécurité, leur présence nous rassure et
ils rassurent également les patients. Ils nous permettent d'être plus réac-
tifs. Les patients que nous accueillons dans ce service ont évolué aussi,
les pathologies sont beaucoup plus complexes, variées, les patients sont
en phase aigue et revent vraiment d'un service de médecine.
M. Martinez : D'ailleurs pour améliorer notre prise en charge, on ave-
lop la collaboration avec les autres professionnels de san notamment
par le biais de la union pluridisciplinaire qui a lieu tous les 15 jours.
Et les patients, qu'en pensent-ils?
N. Sabot : Nous avons des bons retours des patients, ils sont contents de
la prise en charge des soignants et des decins, des chambres pour
leur ergonomie et leur propre et également des repas ! Il est vrai que ce
service et cet hôpital leur apportent une prise en charge de qualité, com-
pte et qui plus est, à proximité de leur lieu d’habitation.
M. Martinez : La nuit, on a plus le temps pour le relationnel et les patients
nous moignent souvent de leur satisfaction, leur image de l'établisse-
ment a évol de façon positive. Malgré les évolutions, cet hôpital et ce
service conservent leur côté familial qui rassure les patients et leur
procure une prise en charge plus personnalie.
L
e C.H. d’Uzès vu par le Docteur Franck
ropian, médecin libéral à Uzès.
Il est bien loin l'ancien hôpital local de l'Avenue Foch ! Aujourd'hui on dis-
pose de locaux modernes et de chambres individuelles. On ficie
surtout d’un personnel soignant qualifié, sciali et proche des patients
et de la présence de decins et d'internes dans les services. Nous
avons la possibili de traiter sur l'hôpital un nombre croissant de patholo-
gies et les consultations de plusieurs scialistes évitent aux patients de
se placer sur mes ou Bagnols-sur-Cèze. L'pital est dans une -
marche d’amélioration constante des soins.
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