La qualité et la sécurité des soins conditionnent la prévention des risques professionnels La Direction des Soins de l’hôpital Paul Brousse Me Brigitte LE BAIL-PEZRON, Cadre Supérieur de Santé, Chargée de missions Qualité, Juin 2016 Plan 1 – Le résultat d’une enquête Nationale, année 2012: « les Accidents de travail dans les établissements de santé ». 2 – Le cadre conceptuel des notions de : Risque, Sécurité, Qualité 3 – L’impact de la qualité des soins & de la sécurité partagée 4 – Les risques potentiels liés aux soins directs 5 – Les stratégies de prévention au niveau institutionnel 6 – Les moyens de prévention dans nos pratiques au quotidien 7 – La conduite à tenir & la déclaration en cas d’accident de travail 8 – La mise en situation – cas concret – Conclusion - Réflexion 1 – Le résultat d’une enquête Nationale, année 2012, « Les Accidents de travail dans les établissements de santé » Analyse de l’Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation ( A.T.I.H.) publiée le 24 Mars 2014 par la Direction Générale de l’Offre de Soins (D.G.O.S.) Analyse portant sur les bilans sociaux engagés en 2012 à la demande du Ministère des affaires Sociales et de la Santé. Enquête portant sur les données transmises par 348 / 479 établissements publics de santé Les points explorés lors de l’enquête L’emploi et la masse salariale Les rémunérations Le taux d’absentéisme Les conditions de santé et de sécurité au travail Les taux de travailleurs handicapés Les causes d’accident de travail Les accidents de travail en Etablissement de Santé (E.S.) Les 6 métiers les plus touchés par les accidents de travail Les infirmiers des soins généraux cités par 97,9 % d’E.S. Les aides-soignants cités par 97,1 % d’E.S. Les agents de bio-nettoyage cités par 77,4 % d’E.S. Les agents de maintenance des bâtiments cités par 25,1 % d’E.S. Les agents de production culinaire cités par 12,3 % d’E.S. Les agents de restauration cités par 12,3 % d’E.S. Les accidents de travail en Etablissement de Santé (E.S.) Les Causes retrouvées les plus fréquentes : Les chutes de plain-pied => citées par 78,45 % d’E.S. L’effort lié à la manutention des patients => cité par 72,7 % d’E.S. Le contact ou la projection avec (de) sang, urine, produit biologique sur peau lésée, muqueuse, yeux => cité par 31,3 % d’E.S. La manipulation d’outils ou d’instruments coupants, tranchants, piquants, souillés de sang, d’urine, de produit biologique, => cités par 27,6 % d’E.S. Le contact avec un malade agité => cité par 23,6 % d’E.S. 2 . Le cadre de références théoriques et conceptuelles des notions de Risque, de Sécurité, de Qualité Comment définir le danger, le risque, le dommage ? Danger Risque Dommage Propriété inhérente à quelqu’un, à un produit, à un équipement, à un contexte, une situation Eventualité qu’une personne rencontre le danger Effet négatif sur cette personne - La source, le facteur - La probabilité - La conséquence, - le préjudice Exemple Exemple Exemple Une présence d’eau sur le sol du poste de soins Le risque de glissade d’une personne Une fracture Un stockage de produits chimiques dans un local non ventilé Le risque d’inhalation d’un produit chimique nocif Une maladie professionnelle Comment définir et garantir la sécurité ? • Physiquement, la sécurité est l'état d'une situation présentant le minimum de risque. • Psychiquement, la sécurité ou l'état d'esprit d'une personne qui se sent tranquille et confiante. • Pour l'individu ou un groupe, c'est le sentiment (bien ou mal fondé) d'être à l'abri de tout danger et risque. Les mesures de sécurité sont les actions destinées à procurer ou à garantir la sécurité, ou au mieux, à réduire la probabilité d’incident, d’accident et de leurs conséquences. Comment définir la qualité ? (Qualité des bonnes pratiques) « une manière d’être, bonne ou mauvaise, de quelque chose » Larousse . Qui tend à désigner ce qui rend quelque chose supérieur à la moyenne » • Jusqu’au XIX e siècle, c’est l’ère artisanale: concordance entre ce qui est réalisé et la spécificité (ce que nous savons faire) La qualité se définit par: la reconnaissance du métier la conscience professionnelle l’amour du travail bien fait Comment définir la qualité ? (Qualité des bonnes pratiques) • A partir du XX e siècle, c’est l’ère industrielle: 1 - notion de productivité, 2 - notion de contrôle qualité, 3 - notion de management qualité. La qualité se définit par : la conformité d’une organisation de travail, d’un produit…. la conformité à des normes, des recommandations • Aujourd’hui, selon la norme ISO 9000: 2000: Norme => latin norma (règle) -------------- ISO => grec iso (égal) « La qualité est définie comme l'aptitude d'un ensemble de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences ». 3 – L’impact de la qualité des soins et de la sécurité partagée Patient & Professionnel Lorsque le concept Qualité fait partie intégrante de nos pratiques soignantes, Il est facteur de gain de temps, de sécurité et de confort pour le soigné et le soignant, sa résultante permet d’identifier, de mesurer l’efficacité et la beauté de notre travail, le terme "qualité" peut être utilisé avec des qualificatifs tels que médiocre, bon ou excellent. L’impact des bonnes pratiques Indicateurs Qualité - Sécurité La qualité des soins et la sécurité du patient La satisfaction du patient et des familles La sécurité du professionnel La satisfaction du professionnel au travail La réduction de l’absentéisme La réduction des maladies professionnelles La réduction des coûts: - de la durée d’hospitalisation - de la prise en charge du patient - des professionnels de santé (coût remplacement ) Prévention, confort, sécurité, respect, confiance, qualité, satisfaction 4 - Les risques potentiels liés aux soins directs Comment gérer la prévention des risques ? 1 - Agir sur la fréquence du danger Zone d’incertitude 2 - Limiter la gravité du préjudice des mesures de prévention & des systèmes de protection Identifier les sources Les qualifier & les quantifier Définir des mesures de prévention: actions, procédures Informer, former les personnes Mettre en application les mesures Mesurer l’efficacité Réajuster .. Brigitte Le Bail-Pezron Les risques potentiels liés aux soins directs Impact sur la qualité, la sécurité des soins et la sécurité des professionnels Impact sur la sécurité des professionnels Risque infectieux Risque chimique par contamination et / ou par manu portage Infection Nosocomiale Risque allergique Quels sont les risques Risque physique !? Risque radiologique Risque psychologique 4.1 - Les risques infectieux A retenir Tous les agents pathogènes (bactéries, virus, parasites, champignons) peuvent se transmettre au personnel soignant. Une sérologie positive peut être méconnue par le patient, par les professionnels. Le risque Infection nosocomiale est présent dans tous les actes de soins, tous les actes d’entretien. Brigitte Le Bail-Pezron 4.1 - Les risques infectieux (suite) Contact direct avec patient porteur de maladie infectieuse: Contact avec sang ou liquide biologique sur peau lésée ( pulmonaire, ORL, ou cutanée..) lors d’un soin de nursing: ( coupure, piqure) ( selle, urine, excréta..) lors d’une agression physique par un patient agité: (morsure, griffure) ! quand ? Projection de sang ou de liquide biologique sur muqueuse Manipulation d’outils médicaux tranchants, piquants (œil,, bouche) (aiguille, scalpel..) 4.1 - Les risques infectieux (suite) ! quand ? La transmission croisée 4.2 - Les risques physiques: Troubles Musculo - Squelettiques Mobilisation Retourner, remonter un patient dans son lit, dans son fauteuil,…… Risque pour le soignant: inconfort douleur Transfert Aide au lever, à la mise au fauteuil brancard lit lit brancard ! quand ? Postures non adaptées lors d’un soin lit trop bas, patient mal positionné Risque pour le patient: Insécurité, douleur 4.3 - Les risques d’atteintes psychologiques Communication verbale non adaptée (l’absence d’information, la tonalité, le vocabulaire,..) ! Quand ? Communication non verbale non adaptée (regard, toucher, écoute…. ) Manque d’empathie de reconnaissance de la personne soignée ( travail en série, routinier,..) ! Risques chez le soignant Pour le patient un sentiment de violence, de non respect, de souffrance physique, psychologique - Violence verbale, physique envers le patient (maltraitance) - Blessure, chute, infectieux, - Fatigue, stress, épuisement physique et psychologique, (Burn out) ! Risques chez le patient - Violence verbale, physique, envers le soignant Agressivité, Ou Repli sur soi (injures, morsure, griffure) - Blessure, chute, infectieux, - Absence de coopération (syndrome de glissement) - Altération de l’état général… 5 - Les stratégies de prévention au niveau institutionnel La stratégie de prévention (1) Une instance Nationale de Qualité: - La Haute Autorité de Santé – H.A.S. – Définit les recommandations et les indicateurs Qualité la démarche de contrôle Qualité et d’ Accréditation des Etablissements de Santé Des comités et des instances représentatives: - Le Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales – C.L.I.N – - Le Comité Local d’Alimentation et de Nutrition – C.L.A.N. – - Le Comité de Lutte contre la Douleur – C.L.U.D. – Elaborent et valident des protocoles de soins La stratégie de prévention (2) Des comités et des instances représentatives: - La Commission Locale du Service de Soins Infirmiers, Médico - Techniques, et de Rééducation – C.L.S.S.I.M.T.R. - Le Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de travail - C.H.S.C.T. - Le Comité Technique d’Etablissement Local – C.T.E.L. – Délibèrent au regard de leurs missions spécifiques : l’organisation et le fonctionnement des services de soins (CLSSIMTR) les conditions et les organisations de travail => un avis (CTEL) la politique de formation => un avis (CTEL) les budgets et les effectifs => un avis (CTEL) les risques professionnels et les conditions de sécurité (CHSCTL) La stratégie de prévention (3)) Des vaccinations obligatoires et préconisées : Obligatoires: B.C.G., tétanos, diphtérie, poliomyélite, hépatite B, Recommandées, secteurs à risque : la rubéole, l’hépatite A, la typhoïde Des formations sur les bonnes pratiques : - Formation à l’application des précautions standards d’hygiène - Formation à la Prévention des Risques liés à l’Activité Physique (P.R.A.P.):gestes et postures de travail pour améliorer l’ergonomie de la manutention manuelle. - Formation à la gestion du stress - Formation à la relation d’aide, et à l’accompagnement des familles - Formation à la gestion de l’agressivité - etc… 10 Minutes 6 - Les moyens de prévention dans nos pratiques au quotidien 3 - Techniques d’entretien matériel de soins et de l’environnement (conformité) 4 - Techniques de soins (objectif - matériel – procédure) 3 4 5 2 - Lavage des mains & la friction hydro alcoolique 2 1- Maîtriser les préventions d’Hygiène standards 1 1 – Tenue Professionnelle « Protégez vous protégez les autres » 6 6 – Gestion et tri du linge 8 7 7-Tri des déchets 8 – Hygiène médicamenteuse & alimentaire Prévention dans nos pratiques au quotidien (suite) 2 - Faciliter la communication collective : écrite, verbale, codée exemples: Le triangle bleu => une BMR La traçabilité dans le dossier de soins Le triangle jaune => un sol mouillé Le temps des échanges entre professionnels Prévention dans nos pratiques au quotidien (suite) 3 - Mobiliser les connaissances en ergonomie 4 - Utiliser de façon rationnelle un matériel et/ou un équipement adapté Prévention dans nos pratiques au quotidien (suite) Soigner nécessite: un savoir, un savoir être, un savoir faire Savoir soigner nécessite: une compétence intellectuelle une compétence technique une compétence relationnelle La compétence relationnelle nécessite: De créer et de développer une relation de confiance, d’aide avec le patient, la famille De prendre en compte les éléments qui influencent la relation et suscitent la confiance ( le lieu, le moment, la distance, la position, …) De prendre en compte le contexte: la pathologie, le niveau social, émotionnel, culturel, le niveau de dépendance,… Prévention dans nos pratiques au quotidien (suite) 5 - S’approprier une posture relationnelle professionnelle centrée sur la personne ( savoir, savoir faire, savoir être ) La présence Ici & maintenant La capacité d’analyse la connaissance, le savoir, La sensibilité L’empathie aux observations, La reformulation Nos outils de communication Le verbal Le non verbal L’écoute Le questionnement La posture Le toucher Le regard Prévention dans nos pratiques au quotidien (suite) 5 - S’approprier une posture relationnelle professionnelle centrée sur la personne (suite) EMETTEUR SOIGNANT RECEPTEUR PATIENT FEED-BACK L’impact d’une relation sécurisante et fiable avec le patient Chez le soignant: du sens à ses actions accroître son pouvoir d’influence enrichir son travail, enrichir la relation soignant-soignée et la relation interprofessionnelle la satisfaction Chez le patient: de la confiance, l’expression des sentiments la compréhension des actions menées le respect du soignant, la coopération la satisfaction Prévention dans nos pratiques au quotidien (suite) 6 - Adapter ses pratiques par anticipation 1 - Au regard du groupe de personnes soignées. 2 - des besoins liés aux soins spécifiques, et à la personne soignée (douleur, stomie, escarre, surpoids…) 4 – de notre savoir théorique des recommandations des protocoles validés 3 – des risques évalués Prévention dans nos pratiques au quotidien (suite) 7- Faciliter la traçabilité d’un évènement indésirable, (E.I.) d’un dysfonctionnement, ( matério-vigilance) Déclaration 8 - Faciliter l’évaluation des pratiques professionnelles individuelle et/ou collective (E.P.P.) Qualité & sécurité Prévention dans nos pratiques au quotidien 9 – Maintenir une posture apprenante : Professionnelle avertie & responsable 1 - Les savoirs 13 - La réflexivité 12 - Le partage De ses expériences 2 - La curiosité professionnelle 3 - La dextérité 11 – La communication 4 - La rigueur 5 – L’organisation 10 – L’anticipation 6 - Le respect de la personne 9 - Le respect des règles Qualité & sécurité 8 – Le respect des règles déontologiques 7 - La mobilisation des connaissances 7 - La conduite à tenir et la déclaration en cas d’accident de travail Procédure de déclaration Accident de travail (A.T.) Déclaration de l’ A.T. bénin Déclaration de l’ A.T. ne nécessitant pas de soin spécifique, pas d’arrêt. justifiant des soins et/ou un arrêt de travail 1 – Prévenir le cadre, 1 – Prévenir le cadre, 2 – Enregistrer l’A.T. dans le « registre des accidents bénins » 2 – Déclaration triptyque remise par La DRH ( bureau des A.T.) Détailler les circonstances Préciser les points de contusion Préciser et identifier le ou les témoins éventuel(s) - Nom, Prénom, qualité, signature - Dater et signer Détailler les circonstances Préciser les points de contusion Préciser et identifier le ou les témoins éventuel(s) - Nom, Prénom, qualité, signature - Dater et signer 3 – Certificat initial établi par le Médecin traitant, ou l’urgentiste 8 - La mise en situation – cas concret – La toilette du patient Les objectifs qualité et sécurité fixés pour le patient Assurer un bien-être physique (détente apportée par la douche, les produits d’hygiène) Conserver une peau saine pour un rôle de barrière envers les microorganismes Assurer la prévention des complications de décubitus: prévention d’escarre, Evaluer l’état nutritionnel et général: rechercher une déshydratation, une perte de poids. Assurer la mobilisation: la stimulation physique, la communication Constituer un moment privilégié de la relation soignant – soignée La toilette du patient Les risques pour le Patient • • • • Risque de chute (mauvaise posture du soignant, sol glissant….) Risque de douleur physique Risque de douleur psychologique (angoisse, gène, atteinte de son intégrité...) Risque infectieux ( par manu portage de germes par un professionnel porteur de germe, non respect des procédures de décontamination,.. ) • Risque de fatigue (procédure non adaptée et trop longue…) Les risques pour le soignant Risque de chute (mauvaise posture du soignant, sol glissant, chaussures non adaptées….) Risque de Trouble Musculo-Squelettique Risque de manuporter des germes multi résistants Risque infectieux ( patient contagieux, exposition au sang, aux déchets et linges contaminés, si coupure ou plaie non protégée) Risques inhérents aux produits chimiques, biologiques Risques aux équipements utilisés ( gant latex, crème….) Risques psychosociaux ( violence verbale ou physique du patient, épuisement professionnel…) La toilette du patient: Références et Actions de prévention Evaluer le profil du patient: sa pathologie, les problèmes médicaux associés, ses capacités cognitives, physiques, psychologiques Repérer l’environnement : chambre individuelle ou chambre double, état du sol, matériel existant, lève-malade si besoin, espace cabinet de toilette, douche, chaise de douche …. Evaluer et anticiper le matériel justifié: nécessaire de toilette personnel ( rasage, soin de bouche, capiluve, pédiluve,…, vêtements propres, nécessaire pour les actes de soins associés (ex: soins de colostomie) nécessaire pour la réfection du lit. etc, .. Evaluer la disponibilité d’aide si besoin: organiser le temps organiser la sécurité des autres patients … La toilette du patient: Références et Actions de prévention Mobiliser les connaissances: la et les pathologies associées, les conséquences et risques éventuels les modes de transmission des germes multi résistants ( BMR) les procédures d’hygiène, les procédures d’élimination des déchets les recommandations ergonomiques le mode de communication adaptée à ce patient là, dans ce contexte là, à ce moment là. Analyser et évaluer les risques : au regard de l’ensemble des données Réaliser le soin dit « la toilette » selon la technique spécifique ( toilette au lit, toilette au lavabo..) en respectant les principes et les recommandations: du plus propre au plus sale, du respect de la pudeur, de l’esthétique, des besoins spécifiques, de l’installation, du confort de la température de l’eau, du changement de l’eau entre le savonnage et le rinçage, du port et des temps de changement de gants etc… => se référer aux fiches techniques La toilette du patient A ne pas oublier: Tout acte de soins effectué doit être tracé dans le dossier de soins du patient. - Recommandation de la H.A.S. - « Le dossier patient est un outil de support d’information, de communication, de coordination, qui a une valeur juridique ou se rejoignent les professionnels de santé » . Savoir agir avec compétence définit par Guy Le Boterf Être compétent == Avoir des compétences « Agir avec compétence » (Mettre en œuvre des pratiques professionnelles et des combinatoires de ressources pertinentes) « Avoir des ressources pour agir avec compétence » « savoir agir avec compétence c’est savoir combiner dans une situation professionnelle les savoirs théoriques, ( connaissances) les savoirs procéduraux ( savoir faire techniques, méthodologiques, relationnels…), les ressources externes (protocoles, référentiels, experts…) en portant un regard réflexif » Guy Le Boterf « Protégez vous protégez les autres » « La chose la plus importante en communication c’est d’entendre ce qui n’est pas dit » Peter DRUCKER « Communiquer avec le patient est un soin qui nécessite: un savoir, un savoir faire, un savoir être » SOURCES • • Sites: http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Note_Bilan_Social_2012_v7.pdf http://www.soignantenehpad.fr/pages/themes-soin/resident-agressif-que-faire.html Bibliographie: - Revue « Soins aides-soignantes » - n° 50 - Janvier/ février 2013 – relation et communication avec le patient - Michel MICHEL, Jean-François THIRION, Faire face à la violence dans les institutions de santé, Edition Lamarre, Paris, 2004 - Recommandations, surveiller et prévenir les infections associées aux soins, - S.F.H.H.- Société Française Hygiène Hospitalière, Septembre 2010 - Guy LE BOTERF, Construire les compétences individuelles et collectives, Edition Organisation, 3e édition, Année 2004 Qualité – Sécurité => patient - Soignant Je vous remercie pour votre attention Brigitte LE BAIL- PEZRON, Cadre Supérieur de santé Direction des Soins Hôpital Paul Brousse