AIRBP Association des Insuffisants Rénaux de la Région Beauce et Perche CENTRE Gilles FOURNIER PROJET D’ETABLISSEMENT Validé par la CME le 12 juin 2012 Page 1 SOMMAIRE Page Présentation de l’établissement 3 Orientations stratégiques 2012 – 2013 11 Projet médical 15 Projet soins 19 Projet social 23 Projet hôtelier 24 26 Politique Qualité et gestion des risques Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 2 Association des Insuffisants Rénaux de la Région Beauce et Perche AIRBP CENTRE Gilles FOURNIER Rédacteurs : Dr F. Coulomb N. Sainte Beuve – D.Seigneur N. Tétault (IDE) PRESENTATION - PROJET D’ETABLISSEMENT Version n° 4 PRÉSENTATION DE L’ÉTABLISSEMENT 1. HISTORIQUE L’AIRBP (Association des Insuffisants Rénaux de la Région Beauce et Perche) a été fondée en 1980 par deux médecins du service d’hémodialyse du Centre Hospitalier de Chartres pour prendre en charge les patients pouvant bénéficier de structures d’épuration extra rénale hors centre : auto dialyse, entraînement à l’autodialyse, dialyse quotidienne, hémodialyse à domicile. 2. ACTIVITES ACTUELLES Situation géographique Ville : Chartres Département : Eure-et-Loir Région : Centre Statut Établissement de santé privé d’intérêt collectif (ESPIC) Type de l’établissement Établissement associatif sans but lucratif, adhérent de la FEHAP Chartres Siège social Nombre de postes 38 postes d’autodialyse Nombre de sites 4 unités d’autodialyse en Eure et Loir - Chartres - Châteaudun - Vernouillet - Nogent Le Rotrou 1 unité d’autodialyse dans l’Essonne - Etampes Activité principale Traitement de l’insuffisance rénale par la technique de dialyse Activités spécifiques Entraînement dialyse à domicile Prestataire de service quant à l’activité de dialyse péritonéale, le Centre hospitalier de Chartres possédant l’autorisation à pratiquer les activités de soins de traitement de l’insuffisance rénale chronique par la pratique de dialyse péritonéale Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 3 Dans le cadre du Schéma Régional d’ Organisation Sanitaire (SROS), l’AIRBP a obtenu les autorisations d’activité suivantes : AUTODIALYSE Date d’autorisation Lieu d’implantation 23/03/2006 Chartres, Châteaudun, Vernouillet 06/04/2011 Nogent Le Rotrou 25/10/2005 Etampes HEMODIALYSE A DOMICILE 23/03/2006 ENTRAINEMENT 23/03/2006 Chartres Nombre de postes installés : AIRBP Auto dialyse assistée Auto dialyse simple Vernouillet 6 Chartres 12 Châteaudun 6 Etampes 6 Nogent Le Rotrou 8 Entraînement domicile 2 Le nombre de patients pris en charge est de 100 environ, ce qui correspond à 15 600 séances d’autodialyse par an. Le suivi médical est assuré par les néphrologues exerçant dans les deux Centres du département d’Eure et Loir : - le Centre Hospitalier de Chartres et la Clinique Néphrologique Maison Blanche de Vernouillet Et par les néphrologues exerçant dans le Centre du département de l’Essonne : - Néphrocare IdF d’Etampes. Ces trois établissements de santé assurent le repli en cas de besoin. 3. REPARTITION GEOGRAPHIQUE Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 4 L’AIRBP est locataire de trois unités d’autodialyse, elle est propriétaire de celle de Vernouillet et de Nogent Le Rotrou. Trois unités sont situées dans l’enceinte d’une structure hospitalière : Châteaudun, Nogent Le Rotrou et Etampes. Deux unités sont situées dans des zones d’habitation : Chartres et Vernouillet. L’unité de Chartres, siège social de l’établissement de santé, comprend sur deux niveaux la partie administrative, la pharmacie à usage intérieur, les locaux de stockage et l’unité de soins. 4. DESCRIPTIONS DU POSITIONNEMENT DANS L’OFFRE DE SOINS 1. Conventions de Coopérations avec les autres établissements Pour la prise en charge du traitement de l’insuffisance rénale chronique : - avec le Centre Hospitalier de Chartres en juin 2005 - avec la Clinique Néphrologique Maison Blanche de Vernouillet en mai 2005 Pour la prise en charge et l’hospitalisation des patients relevant de la spécialité Néphrologie : - avec le Centre Hospitalier d’Etampes et NéphroCare Ile de France SA le 27 avril 2005 Pour la lutte contre les infections nosocomiales : - avec le Centre Hospitalier de Dreux en avril 2001 2. Conventions avec les autres établissements Pour l’occupation des locaux : - avec le Centre Hospitalier de Châteaudun en septembre 1993 Pour la mise en œuvre et l’exploitation du pôle néphrologique sur le site du Centre Hospitalier d’Etampes : - avec le Centre Hospitalier d’Etampes, NéphroCare Ile de France SA le 2 septembre 2008 Pour la mise à disposition d’un terrain pour la construction d’une unité d’autodialyse : - avec le Centre Hospitalier de Nogent Le Rotrou le 23/02/2010 Pour l’exécution d’analyses de laboratoire : - avec le laboratoire PRAT 8, rue Georges FESSARD Chartres en décembre 2006 - avec le Centre Hospitalier d’Etampes en septembre 2006 avec le Centre Hospitalier de Châteaudun en janvier 2007 Pour le recours à un laboratoire commun pour le suivi des analyses du traitement de l’eau et des générateurs : - avec Symbiolab puis Albapio - avec Néphrocare Ile de France SA, l’AIRBP et le Centre Hospitalier d’Etampes en juillet 2007 Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 5 Pour le traitement du linge : - avec le Centre Hospitalier de Châteaudun le 1er septembre 2008 - avec Néphrocare Ile de France SA, l’AIRBP et le Centre Hospitalier d’Etampes en juillet 2007 - avec le Centre Hospitalier de Nogent Le Rotrou le 8/10/2012 Pour le recours à des prestations relatives à la restauration : - avec Néphrocare Ile de France SA, l’AIRBP et le Centre Hospitalier d’Etampes en juillet 2007 - avec le Centre Hospitalier de Nogent Le Rotrou le 8/10/2012 Pour le recours à des prestations relatives à la gestion des DASRI - Propolis Pour le recours à des prestations relatives à la gestion de l’eau, gaz, électricité, dépannages de premier niveau sur les installations techniques et sur le bâtiment, sécurité incendie et gestion des alarmes anti-intrusion - avec le Centre Hospitalier de Nogent Le Rotrou le 8/10/2012 Pour le recours à l’hébergement de données de santé à caractère personnel par le logiciel MEDIAL : - avec ECHO Nantes en octobre 2007 Pour assurer la pérennité et le développement de la suite logicielle et une répartition des coûts entre les associations utilisatrices : - adhésion au GIE MEDIAL (Groupement d’Intérêt Economique) en juillet 2011 5. EFFECTIFS (organigramme ci –joint) Tous les personnels sont salariés. Chaque unité d’autodialyse est sous la responsabilité d’une infirmière référente. 1. Structure de l’effectif médical Le personnel médical est composé de néphrologues exerçant dans les deux Centres du département d’Eure et Loir : - le Centre Hospitalier de Chartres et la Clinique Néphrologique Maison Blanche de Vernouillet Et par les néphrologues exerçant dans le Centre du département de l’Essonne - Néphrocare IdF d’Etampes. SITUATION DE L’EFFECTIF au 1er Janvier 2012 NOMBRE ETP 11 2.13 Temps plein Effectif médical salarié Temps partiel Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 6 Vacataire Pharmacien ETP Total de l’effectif salarié 1 0.50 12 2.63 Structure de l’effectif non médical 2. SITUATION DE L’EFFECTIF au 1er janvier 2012 NOMBRE ETP Administratifs 2 1.74 Infirmières Aides - soignantes Agents de service Cadre logistique 13 8 2 10.40 5.80 3.28 1 1 25 22.22 Total de l’effectif salarié 3. Organisation des soins La permanence des soins est assurée avec : - les visites des néphrologues de l’équipe susmentionnée, en cours de séance, au moins une fois par mois ainsi qu'une consultation de néphrologie avec un examen médical complet dans un local de consultation au moins une fois par trimestre, sans préjudice des autres consultations selon le besoin médical du patient. - les astreintes médicales, par les néphrologues des Centres - les astreintes administratives, par des membres de l’AIRBP - les contrats de maintenance mettant à disposition des techniciens formés à l’entretien des générateurs et du traitement de l’eau en mesure d’intervenir à tout moment. Les modalités de coordinations des professionnels sont assurées avec : - le dossier soin et médical sous forme papier - le dossier informatisé du patient MEDIAL 6. SYSTEME D’INFORMATION Depuis juin 2008, l’AIRBP s’engage dans la mise en place d’un système d’information performant en se rapprochant d’ECHO Nantes qui propose une solution globale : dossier médical et facturation (MEDIAL), pharmacie (CRITERIA) et gestion comptabilité (EBP). Les objectifs sont les suivants : - mettre en réseau l’ensemble des données informatiques - centraliser le stockage des données et supprimer les multiples versions des Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 7 documents - permettre l’accès au dossier patient (ECHO Nantes) à l’ensemble des utilisateurs 1. Architecture informatique (ci-jointe) L’informatisation est sous la responsabilité d’un informaticien qui travaille en étroite relation avec ECHO Nantes. L’architecture informatique repose sur la mise en service d’un réseau sécurisé à base de la technologie Orange Oléane, réseau indépendant du réseau internet, reliant tous les sites AIRBP et le site ECHO Nantes. Ce réseau sécurisé permet le transfert de données informatiques, la voix et la téléphonie sur IP. Il intègre également une passerelle sécurisée vers le réseau internet à partir de chaque site. Ce réseau intègre une technologie Wifi afin de permettre la connexion de postes de saisie des données de dialyse mobiles. Une connexion complémentaire via le réseau Santé Centre a été mise en service à destination des médecins pour donner accès au dossier patient et à l’intranet interne. Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 8 Architecture AIRBP Serveur ECO Nantes Dossiers utilisateurs Base de données Sharepoint Serveur Exchange Banque de boîtes aux lettres internes Sous-réseau IP Imprimante jet d’encre couleur Serveur serv-airbp Sous-réseau IP Sous-réseau IP Pc-doc-etampes Pc-ide-etampes Doc-etampes Ide-etampes Sous-réseau IP Sous-réseau IP Pc-doc-chartres Pc-cpt-chartres Pc-sec-chartres doc-chartres cpt-chartres sec-chartres Pc-ide-chateaudun Pc-ide-vernouillet Ide-chateaudun Réseau Internet Ide-vernouillet Pc-adm-chartres Pc-dir-chartres Adm-chartres Dir-chartres Pc-pha-chartres Pc-stk-chartres Pc-Ide-chartres pha-chartres stk-chartres Ide-chartres Pc-mai-blanche mai-blanche Pc-chu-chartres chu-chartres 2. Matériels Ils comprennent plusieurs serveurs pour la centralisation des données (intranet), la sécurité AD, la messagerie, les applications et des PC performants fixes et nomades. Le Parc se compose de : Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 9 3. 10 postes fixes (complément à prévoir pour nouvelle unité) 4 postes nomades : Portable et tablette (7 à terme) 5 postes chariots mobiles 7 serveurs (dont 1 en backup) unités de sauvegardes locales et à distance Logiciels Un site intranet à base de technologie Microsoft permet : - la centralisation des documents et l’accès aux informations via le navigateur internet et les outils bureautiques. - la sécurisation des accès aux données est assurée par l’AD. - l’accès aux sites et flux d’informations spécialisés. - un environnement propre pour chaque site et activité La messagerie unifiée permet : - la centralisation de la messagerie et l’utilisation du fax par messagerie. - la gestion des réunions, des rendez-vous et de leur contenu via intranet. La sauvegarde des données permet : - une sauvegarde journalière des serveurs. - une mise en place d’une sauvegarde externe des données afin de pallier aux aux risques de pertes de données en cas d’intempéries. Les applications spécifiques permettent : - la surveillance des réfrigérateurs via un applicatif de domotique - la réalisation d’un logiciel de suivi des traitements d’eau 4. Les projets en cours La télémédecine : - étude de faisabilité - adoption d’une solution - phase de test - utilisation - facturation des actes Le schéma directeur informatique : - collecte des informations - réalisation du document - approbation par la direction L’audit informatique : - collecte des informations sur les matériels et logiciels - collecte des informations contractuelles et financières - réalisation du rapport par un cabinet d’audit Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 10 ORIENTATIONS STRATEGIQUES 2012-2017 1. ORIENTATIONS GENERALES L’AIRBP, fondée en février 1980, est un établissement de santé associatif adhérent de la Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la personne Privés à but Non Lucratif (FEHAP) et adhère aux valeurs définies dans sa charte : - valeurs humanistes (primauté de la personne, système de soins garantissant la liberté de choix des usagers et l’accessibilité à tous, gestion désintéressée…) - volonté de partage (culture de solidarité et de service public, réflexion éthique) - engagement social - esprit d’ouverture Dans le cadre de la loi HPST, il s’est déclaré auprès de l’ARS comme Etablissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif (ESPIC) le 28 juin 2010 et s’engage à assurer : - l’égal accès à des soins de qualité - la permanence de l’accueil et de la prise en charge ou l’orientation vers un autre établissement de santé ou une autre institution, dans le cadre défini par l’agence régionale de santé - la prise en charge aux tarifs fixés par l’autorité administrative Le projet institutionnel est conforme au projet d’établissement et médical : - il est en accord avec le schéma régional d’organisation des soins (SROS) - il souligne les actions de coopération avec les autres établissements de santé - il met en avant l’engagement des actions d’éducation thérapeutique, la lutte contre la dénutrition et la douleur - la volonté d’améliorer l’accès à des soins sûrs et de qualité au meilleur coût y est affichée, le programme de déploiement de la télémédecine en est un exemple. - l’engagement dans une politique de développement durable y est affirmé. - la qualification des personnels à travers une politique de formation et la qualité de vie au travail y sont assurées. - les usagers, membres des instances délibératives y sont associés. 2. ORIENTATIONS NATIONALES POUR L’ELABORATION DU SROS PRSS 1. Améliorer l’accès aux soins Rééquilibrer l’offre sur les territoires Diversifier et renforcer l’offre de proximité en tenant compte de l’évolution des besoins de la population (vieillissement, perte d’autonomie, comorbidités), des contraintes de la démographie médicale et de l’évolution des technologies : - favoriser les prises en charge en unité de dialyse médicalisée (UDM) de proximité - renforcer les unités d’auto-dialyse (UAD) en zone de proximité en Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 11 complément des activités d’UDM de proximité. Une association entre les centres hospitaliers et les associations de dialyse assurant la proximité peut être envisagée afin de mutualiser les personnels et diversifier les compétences professionnelles. - faciliter le développement de l’hémodialyse à domicile en bénéficiant des évolutions technologiques (nouveaux générateurs simplifiés). - faciliter l’accès à la dialyse péritonéale, en particulier dans les structures de soins et d’hébergement (EHPAD). 2. Améliorer la qualité et la sécurité des soins Assurer la sécurité sanitaire et la qualité des soins, notamment en ce qui concerne la surveillance et le suivi des patients pris en charge en privilégiant le recours à la télémédecine. Intégrer la gestion des risques associés aux soins. 3. Améliorer l’efficience Contribuer à réduire les dépenses liées à la prise en charge des personnes dialysées : économies notamment sur les séances et transports. 3. ORIENTATIONS REGIONALES POUR L’ELABORATION SROS PRSS DU 1. Améliorer l’accès aux soins - favoriser les prises en charge en unités de dialyse médicalisée de proximité en complément des unités d’autodialyse Les unités de dialyse médicalisées nouvellement autorisées seront installées sur le même site qu’une autodialyse. Il est également souhaitable de disposer d’au moins une offre d’unité de dialyse médicalisée au niveau de chacun des arrondissements les plus peuplés (plus de 120 000 habitants). En Eure et Loir : 4 possibilités d’implantation d’unités de dialyse médicalisées dont une sur la zone de Nogent-le-Rotrou et une sur la zone de Châteaudun. 2. Améliorer la qualité et la sécurité des soins L’organisation de la prise en charge des urgences dans ces unités de dialyse médicalisées de proximité sera conforme aux recommandations de la HAS : - l’unité doit être implantée à proximité d’un établissement de santé autorisé pour une structure mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) dont le délai d’intervention doit être compatible avec l’impératif de sécurité, ou l’unité doit être implantée dans un établissement de santé qui dispose d’une activité de soins de médecine d’urgence ou d’une activité de soins de réanimation. - en cas d’urgence non vitale, l’avis du néphrologue est organisé par des outils de télémédecine (télésurveillance, téléconsultation, téléassistance). - en cas d’urgence vitale, la structure met en oeuvre des protocoles Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 12 validés et appelle le SAMU qui déclenche l’intervention du SMUR ou l’intervention de l’équipe médicale de la structure d’urgence ou de réanimation de l’établissement dans lequel l’unité est implantée. 4. ORIENTATIONS DE l’AIRBP 1. Etat des lieux - le traitement de l’insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) est assuré dans le département d’Eure et Loir par : L’hémodialyse en centre : Centre Hospitalier de Chartres et Clinique Néphrologique de Vernouillet L’hémodialyse en unité de dialyse médicalisée (UDM) : Clinique Néphrologique de Vernouillet L’hémodialyse en autodialyse : AIRBP Chartres, Vernouillet, Châteaudun et Nogent Le Rotrou L’hémodialyse à domicile : AIRBP La dialyse péritonéale : Centre hospitalier de Chartres, logistique assurée par l’AIRBP 2. Améliorer l’accès aux soins - rééquilibrer l’offre sur les territoires : Création d’une unité d’autodialyse à Nogent le Rotrou. Les patients IRCT de la région de Nogent le Rotrou sont pris en charge dans les structures éloignées de leur domicile (7 patients recensés en 2010) L’AIRBP ouvre une unité d’autodialyse à Nogent le Rotrou le lundi 8 Octobre 2012. - diversifier et renforcer l’offre de proximité en tenant compte de l’évolution des besoins de la population, des contraintes de la démographie médicale et de l’évolution des technologies : - favoriser les prises en charge en unité de dialyse médicalisée (UDM) de proximité : Création de trois UDM à Châteaudun, Nogent le Rotrou et Chartres. - renforcer les unités d’auto-dialyse (UAD) en zone de proximité en complément des activités d’UDM de proximité, une association entre les centres hospitaliers et les associations de dialyse assurant la proximité peut être envisagée afin de mutualiser les personnels et diversifier les compétences professionnelles : Les UAD et les UDM de Châteaudun et de Nogent le Rotrou sont ou seront implantées sur le site des centres hospitaliers disposant d’un service d’urgence et d’un SMUR. 3. Améliorer la qualité et la sécurité des soins - Assurer la sécurité sanitaire et la qualité des soins, notamment en ce qui Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 13 concerne la surveillance et le suivi des patients pris en charge en privilégiant le recours à la Télémédecine : L’AIRBP met en place les moyens nécessaires à l’utilisation de la télémédecine (accès sécurisé au dossier patient par le portail sécurisé de l’ARS, visioconférence assurée par un prestataire externe en attendant la mise en place du système régional). 4. Améliorer l’efficience - Contribuer à réduire les dépenses liées à la prise en charge des personnes dialysées (économies notamment sur les séances et transports) : L’AIRBP est engagée dans une démarche de maîtrise des coûts (négociations avec les fournisseurs, adhésion à une centrale d’achats, participations à des études comparatives de coûts). L’AIRBP s’engage dans la démarche de réduction des coûts de transports (ouverture de l’unité de Nogent le Rotrou, réflexion sur le covoiturage). 5. AIRBP : DIALYSE et DEVELOPPEMENT DURABLE Charger de soigner et de protéger la santé, l’établissement de santé doit veiller à limiter la pollution, les risques et les dégradations dont il peut être responsable par ses activités mais aussi à préserver les ressources indispensables à la réalisation des soins. Conscient de sa responsabilité, l’AIRBP souhaite intégrer ces nouveaux enjeux dans ses choix et ses actions. Le diagnostic sera réalisé en utilisant le guide « Dialyse et développement Durable » proposé par les structures associatives de la FEHAP en mai 2011. D’ores et déjà, des axes spécifiques à l’activité de dialyse se dégagent, la consommation d’eau et la gestion des déchets font l’objet de suivis sous forme de tableaux de bord. Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 14 PROJET MEDICAL DE l’ETABLISSEMENT 1. DEMOGRAPHIE MEDICALE Nom Spécialité Dr Catherine ALBERT Néphrologue Dr Virginie CHAIGNE Néphrologue Dr François CLAIR Néphrologue Dr François COULOMB Réanimateur Dr Olivier DUCHE Pharmacien Dr Patrick FRANCAIS Néphrologue Dr Catherine GODART Néphrologue Dr Alain GOLDSTEIN Néphrologue Dr Charlotte JOUZEL Néphrologue Dr Mimi KARECHE Néphrologue Dr Nadine NEYRAT Néphrologue Dr André PRUNA Néphrologue ETP Date d’entrée 0.20 2004 0.20 2011 0.25 1986 Centre hospitalier Dreux 0.20 1987 AIRBP Chartres 0.50 2007 0.20 1986 0.20 2004 0.20 2012 0.20 2011 0.28 1986 NéphroCare 0.20 2010 Centre hospitalier Chartres 0.20 2005 Etablissement Centre hospitalier Chartres Centre hospitalier Chartres Clinique Néphrologique Maison Blanche Clinique Néphrologique Maison Blanche Centre hospitalier Chartres Centre hospitalier Chartres Clinique Néphrologique Maison Blanche Les visites des néphrologues, en cours de séance et au moins une fois par mois, s’organisent ainsi dans les différentes unités : Chartres : Dr Catherine Albert, Virginie Chaigne, Catherine Godart, Charlotte Jouzel et André Pruna Châteaudun : Dr Catherine Albert, Virginie Chaigne, Catherine Godart, Charlotte Jouzel et André Pruna Vernouillet : Dr François Clair, Patrick Français Nogent Le Rotrou : Dr André Pruna, Dr Alain Goldstein Etampes : Dr Mimi Karèche, Nadine Neyrat 2. OBJECTIFS ET ACTIONS A COURTS TERMES 1. Mise en conformité des unités conformément à la circulaire DHOS /01/2005/205 relative aux locaux, matériels techniques et dispositifs médicaux du 25 avril 2005 L’unité d’autodialyse d’Etampes, située dans le bâtiment construit par Néphrocare Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 15 IdF en 2009 sur le site du Centre Hospitalier, satisfait aux critères de conformité. Sont ainsi regroupés le centre et l’unité de dialyse médicalisée gérés par ce dernier et l’autodialyse gérée par l’AIRBP. Afin de satisfaire à la demande, une séance supplémentaire ouvrira prochainement. L’unité d’autodialyse de Vernouillet se trouve à proximité de la Clinique Néphrologique Maison Blanche et du Centre Hospitalier de Dreux, la visite de conformité a eu lieu le mardi 21 avril 2009. En 2012, l’architecte de L’AIRBP est en charge de la réfection de la cour pour faciliter le stationnement des transporteurs et pour assurer la sécurité du site. L’unité d’autodialyse de Chartres ne peut être mise en conformité du fait de l’impossibilité d’extension et de la destruction de l’immeuble HLM programmée à court terme. Un terrain viabilisé de 3 200 m2 proche le l’Hôpital Louis Pasteur de Chartres a été trouvé à Morancez, les travaux débutent dès 2013. L’unité d’autodialyse de Châteaudun est hébergée au sein de l’hôpital, elle ne peut pas être modifiée pour satisfaire aux critères de conformité nécessaire à la poursuite de l’activité. Après l’accord du Centre Hospitalier de Châteaudun pour construire sur son terrain, les travaux ont débuté en janvier 2012. L’unité est dimensionnée à huit postes pour pouvoir y accueillir des patients relevant de la modalité de traitement en autodialyse dès janvier 2013. L’unité d’autodialyse de Nogent Le Rotrou est implantée au sein de l’hôpital de Nogent le Rotrou sur un terrain concédé dans le cadre d’un bail emphytéotique. L’unité est dimensionnée à huit postes pour pouvoir y accueillir des patients relevant de la modalité de traitement en autodialyse dès octobre 2012. 3. OBJECTIFS ET ACTIONS A MOYENS TERMES L’objectif du Ministère de la Santé est de traiter les patients atteints d’insuffisance rénale terminale chronique au plus près de leur domicile afin de diminuer le coût des transports. L’AIRBP défend le fait de vouloir faire de l’UDM (Unité de dialyse médicalisée) à Chartres, Châteaudun et Nogent Le Rotrou et de privilégier ainsi des soins de qualité à proximité des hôpitaux et des lieux de résidence des patients. Ces structures nécessitent une infirmière/4 patients avec possibilité de prendre en charge des patients porteurs de cathéters centraux, le rôle des aides - soignantes sera ainsi renforcé. L'organisation de la prise en charge des urgences dans ces unités de dialyse médicalisée sera conforme aux recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS), à savoir : l’unité doit être implantée à proximité d’un établissement de santé autorisé pour une structure mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) dont le délai d’intervention doit être compatible avec l’impératif de sécurité. ou, l'unité doit être implantée dans un établissement de santé qui dispose d’une activité de soins de médecine d’urgence ou d’une activité de soins de réanimation. en cas d’urgence non vitale, l'avis du néphrologue est organisé par des outils de Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 16 télémédecine (télésurveillance, téléconsultation, téléassistance) en cas d'urgence vitale, la structure met en œuvre des protocoles validés et appelle le SAMU qui déclenche l'intervention du SMUR ou l’intervention de l’équipe médicale de la structure d’urgence ou de réanimation de l’établissement dans lequel l’unité est implantée. 1. Ouverture d’une Unité de Dialyse Médicalisée à Chartres, Châteaudun et Nogent Le Rotrou 2. Ouverture d’une consultation de néphrologie à Châteaudun et à Nogent Le Rotrou Les structures associatives ne pouvant pas facturer des consultations pour leurs médecins salariés, il est nécessaire de recourir à la création d’un centre de santé. Ces consultations auront l’avantage de participer aux actions d’éducation, de prévention, de dépistage et de limiter les frais de transport des patients. Ces objectifs et actions à moyens termes imposent l’augmentation du temps médical, le recrutement de 0.20 ETP médical est souhaitable. l’AIRBP doit démontrer que cette nouvelle implantation diminuera les coûts de l’Assurance Maladie, en particulier en terme de transports. 4. OBJECTIFS TRANSVERSAUX L’AIRBP connait un vieillissement marqué des personnes dialysées et par voie de conséquence une complexité des situations rencontrées. L’AIRBP est déjà confrontée à des situations cliniques et éthiques qui mettent en jeu le sens des traitements mis en œuvre et qui nécessitent une attention particulière aux : 1. Respect des droits des patients - associer le patient à son traitement au moyen de l’éducation thérapeutique - formaliser l’accès à une diététicienne par le biais de l’éducation thérapeutique dans le cadre des conventions avec les Centres - formaliser l’accès à un psychologue et une assistante sociale dans le cadre des conventions avec les Centres - développer des actions de sensibilisation aux soins de confort et à la prise en charge de la douleur - harmoniser les pratiques professionnelles en établissant des référentiels 2. Continuité des soins et modes de coordination entre soignants au travers de l’informatisation du dossier patient - poursuivre la mise en place du dossier médical (MEDIAL), pharmacie (CRITERIA) par le biais d’ECHO Nantes poursuivre la mise en place d’un réseau sécurisé entre les différentes unités - poursuivre la mise en place d’un système d’archivage automatique optimiser la communication interne grâce au serveur Intranet de soins 3. Qualité et sécurité des soins Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 17 - poursuivre l’éducation thérapeutique - maîtriser le risque infectieux en participant au réseau de surveillance des infections nosocomiales en hémodialyse « DIALIN » - réaliser la gestion des risques à priori, à postériori - évaluer régulièrement les pratiques professionnelles - assurer le suivi des indicateurs Engagement à répondre aux objectifs généraux en matière de lutte contre les infections nosocomiales 4. - promouvoir une culture partagée de qualité et sécurité des soins en coordination avec la Cellule Qualité/gestion des risques, la CME et la CRUQPC - optimiser le recueil et l'utilisation des données de surveillance - anticiper et détecter l'émergence d'agents pathogènes à potentiel épidémique - maintenir l'usager au centre du dispositif - améliorer l'organisation du dispositif de prévention des infections nosocomiales - promouvoir la recherche sur les infections nosocomiales - réduire l'incidence des bactériémies associées aux fistules artério- veineuses par le biais de la surveillance DIALIN - baisser le risque d'exposition au sang du personnel - intégrer le développement durable dans la gestion des effluents, de l’eau, des déchets, de l’hygiène des locaux 5. Amélioration continue des compétences - encadrer et évaluer les nouveaux soignants former à l’utilisation de CRITERIA, logiciel pharmaceutique couplé à - former à l’utilisation de la suite logicielle MEDIAL MEDIAL Formalisation de la politique d’amélioration de la qualité de la prise en charge médicamenteuse du patient en concertation avec les professionnels concernés, notamment : - les actions de bon usage - les suites des inspections contrôles de la PUI - la prévention des risques associés à chaque étape de la prise en charge - la formation des professionnels et des nouveaux arrivants aux procédures et protocoles - les actions d’améliorations définies lors de l’analyse des erreurs médicamenteuses (CREX) 6. Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 18 PROJET SOINS DE l’ETABLISSEMENT Il définit les objectifs de la prise en charge paramédicale et est en adéquation avec les objectifs médicaux et les attentes des soignants, notamment le rôle propre de l’infirmière. 1. DEMOGRAPHIE PARAMEDICALE Nom N.SAINTE- BEUVE C. MEREL N. TETAULT Fonction IDE, responsable gestion du personnel IDE, responsable douleur IDE, responsable CLIN Unité d’autodialyse ETP Date d’entrée Chartres 1 1983 Vernouillet 1 1984 Châteaudun 1 1985 V.GUILLAUMIN IDE Châteaudun 0.80 1992 J. LAFEAC IDE Vernouillet 0.80 1995 Chartres 1 1997 Chartres, Vernouillet 1 2006 P.PINCEAUX D. SEIGNEUR IDE, responsable éducation thérapeutique, dénutrition IDE, responsable qualité, gestion des risques Coordonnateur des risques associés aux soins E.DAMEVIN IDE Chartres 0.8 2006 C. POLLE IDE Etampes 1 2007 J.VELARD IDE Chartres, Châteaudun 1 2009 M. H. PRUNA IDE Chartres, Châteaudun 1 2010 M. DAVAL IDE Chartres 1 2011 C.EMORINE IDE Chartres 2012 Dans l’unité de Chartres, deux infirmières prennent en charge douze patients et elles sont accompagnées d’une aide - soignante ou d’un agent de service dans leurs tâches. Dans l’unité de Châteaudun, une infirmière prend en charge six patients et travaille avec une aide - soignante. Dans l’unité de Vernouillet, une infirmière prend en charge six patients et elle est accompagnée d’une aide - soignante ou d’un agent de service dans sa tâche. Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 19 Dans l’unité de Nogent Le Rotrou, une infirmière prend en charge six patients et travaille avec une aide - soignante. Dans l’unité d’Etampes, une infirmière prend en charge six patients, un agent de service assure le nettoyage. 2. OBJECTIFS ET ACTIONS GENERES PAR LE PROJET MEDICAL Education thérapeutique du patient L’amélioration de sa qualité de vie, l’adaptation de sa vie quotidienne à la maladie chronique et son autonomie sont au centre des préoccupations de tous les soignants. En effet, il est prouvé que plus le patient peut se prendre en charge, mieux il s’adapte à son traitement et retarde les complications liées à la maladie. Par voie de conséquence, les activités d’éducation sont indispensables à la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique et s’avèrent bénéfiques quand elles se déroulent dans des conditions et des modalités favorables. Dans un premier temps, le diagnostic infirmier permet d’appréhender différents aspects de la vie et de la personnalité du patient, d’identifier ses besoins, d’évaluer ses potentialités, de prendre en compte ses demandes et son projet dans le but de proposer un programme personnalisé et une planification et d’en convenir avec lui. Ensuite, l’éducation thérapeutique repose sur une transmission orale d’informations et sur un apprentissage pratique de deux à trois mois au cours duquel le patient est actif ainsi que son entourage, dans la mesure du possible. A l’aide d’outils pédagogiques créés par l’AIRBP et les laboratoires pharmaceutiques, l’infirmière met à disposition : - des informations relatives aux droits du patient : livret d’accueil charte du patient formalités administratives formalités financières documents d’informations « Vivre avec une maladie des reins » de Michel OLMER, prise en charge de la fistule artério-veineuse des recommandations de bonnes pratiques : traitement hygiénique des mains détersion de la fistule artério-veineuse avant chaque branchement bio nettoyage de l’environnement gestion des déchets initiation à la technique du générateur - des recommandations sur la vie au quotidien : observance du traitement médicamenteux : utilité des antihypertenseurs, du calcium, des chélateurs du phosphore, de l’érythropoiétine et du fer observance du régime alimentaire : restriction hydrique, limiter les excès en sel, en potassium des évaluations des acquis qui peuvent déboucher sur un : renforcement des actions d’éducation reprise éducative actions d’éducation permanentes Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 20 - une évaluation par le patient de l’information para médicale délivrée Les principales causes d’abandon sont : - apparition de complications médicales - motivation L’infirmière doit ajuster son accompagnement en permanence encourager le patient par des mots simples. 1. et doit savoir Démarche diététique La dénutrition est très fréquente en hémodialyse et un taux d’albuminémie inférieure à 35 g/l est souvent associé à une surmortalité et à un accroissement de la morbi-mortalité. Un bon état nutritionnel influence l’espérance de vie et permet de maintenir une meilleure condition physique et psychique pour faire face aux maladies intercurrentes, aux gestes chirurgicaux et à une éventuelle transplantation rénale. L’alimentation ne doit pas être vécue comme une frustration s’ajoutant à l’astreinte thérapeutique aussi la formation des soignants dispensée par un néphrologue de l’AIRBP tient compte des préférences, des habitudes culturelles et religieuses, des capacités intellectuelles des patients. Dans les unités de Chartres, Châteaudun et Vernouillet, l’évaluation de l’état nutritionnel des patients repose sur une enquête alimentaire sur trois jours consécutifs réalisée par une aide - soignante. Les données de cette enquête alimentaire sont entrées dans un logiciel et les chiffres obtenus sont analysés par le médecin. Dans un premier temps, des conseils personnalisés sont proposés dont la prescription médicale de suppléments protidiques. Dans un deuxième temps, des consultations sont proposées auprès d’une diététicienne du Centre Hospitalier de Chartres, formée au régime du dialysé. Les patients de l’unité d’Etampes bénéficient déjà de séquences éducatives réalisées par une diététicienne suite à la convention de partenariat avec Néphrocare IdF. Il est nécessaire de poursuivre cette démarche diététique, notamment : - obtenir l’autorisation de pratiquer un programme thérapeutique suite à la demande déposée auprès de l’ARS fin mars 2012 - autorisation obtenue le 16 mai 2012 - formaliser la vacation de la diététicienne de Néphrocare IdF à l’AIRBP pour le recours à des séquences éducatives dans les unités de Chartres, Châteaudun et Vernouillet. 2. Prise en charge de la douleur - Mettre en place un CLUD ou une structure référente pour : organiser la prévention, l’évaluation et la prise en charge de la douleur former le personnel à la prise en charge de la douleur par le biais d’outils de mesure et de méthodes adaptés aux patients élaborer des protocoles et procédures sur la base des recommandations de bonnes pratiques, validés par la CME tracer dans le dossier MEDIAL la mesure et le suivi de l’intensité de la douleur Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 21 mesurer et analyser la satisfaction du patient, en lien avec les protocoles existants 3. OBJECTIFS ET ACTIONS SPECIFIQUES D’ORGANISATION 1. Action de partenariat dans le cadre de complémentarité - rédiger le guide d’utilisation du dossier patient (contenu du dossier et pièces définies par la réglementation, responsabilité de chaque acteur....etc) - développer un mode de transmission des informations en adéquation avec les besoins des professionnels des différentes unités et structures d’hospitalisations - former les soignants aux transmissions ciblées 2. - Informatisation du dossier médical optimiser l’utilisation du logiciel en vue : de la diminution des risques liés à la prescription médicamenteuse et Thériaque de l’accès et partage du dossier à distance : AIRBP, Centres et ECHO du développement durable 4. OBJECTIFS ET ACTIONS D’AMELIORATION CONTINUE DE LA QUALITE ET DE LA SECURITE DES SOINS 1. Participation active à la démarche de gestion des risques dont la prévention du risque infectieux Le réseau DIALIN du CCLIN Sud Est a pour objectif de produire des informations sur les infections en hémodialyse afin de mettre en place une politique prioritaire de prévention, de faire des comparaisons entre centres, d’améliorer et d’entretenir la qualité des soins. Toutes les unités y participent depuis janvier 2007. 2. Développement du signalement des évènements indésirables Poursuite de l’harmonisation des pratiques en établissant des protocoles et évaluations 3. Des audits et tableaux de bord sont effectués : - Hygiène des mains : évaluation de l’observance et de la pertinence (GREPHH) - Relevés des paramètres de la fiche hebdomadaire du traitement de l’eau - Niveau de remplissage du collecteur à déchets piquants, coupants, tranchants - Précautions « Standard » et mises à disposition de matériels de sécurité pour gestes invasifs et équipements de protection individuelle - Entretien des unités d’autodialyse L'équipe opérationnelle d'hygiène souhaite mettre en place l'utilisation de la vapeur d'eau pour réaliser le bio nettoyage, ce qui diminuerait la quantité de produits détergeants désinfectants utilisés et rejetés dans les effluents. Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 22 Dans un souci de prévention du risque infectieux et de pédagogie, des audits anonymes sont réalisés auprès des patients concernant la détersion de la fistule artérioveineuse (FAV). PROJET SOCIAL DE l’ETABLISSEMENT L’AIRBP compte 37 salariés représentant 24,85 ETP au 1er octobre 2012 effectif médical est de 11 pour 2.63 ETP effectif administratif comprend 1 secrétaire et 1 assistante administrative pour 1.74 ETP effectif soignant est de 22 pour 19.48 ETP effectif logistique comprend 1 cadre logistique pour 1 ETP 1. OBJECTIFS 1. Objectifs et actions concernant l’adéquation entre les emplois et les besoins en termes : De gestion prévisionnelle des emplois et compétences : - mettre en adéquation les postes aux profils requis dans le cadre des évolutions conformément aux décrets n° 2002-1197 et 2002-1198 du 23 septembre 2002. - mettre en place les fiches de poste : infirmière, aide - soignante, agent de service De recrutement : - anticiper le remplacement des infirmières De formation : - identifier les besoins en formation : formation continue afin de perfectionner ses connaissances et s’adapter à l’évolution de l’emploi concernant la pratique de l’épuration extra rénale formation en hygiène de tous les soignants formations qualifiantes et diplômantes préparation aux épreuves de sélection pour l’admission à la formation au diplôme d’aide - soignant (e) formation à l’IFSI de Chartres, de Dreux et d’Etampes afin d’obtenir le diplôme d’aide-soignante et /ou d’auxiliaire de puériculture formation DU droit individuel à la formation (DIF) à partir de 2006 2. Objectifs et actions permettant la fidélisation en termes : De politique salariale : - primes décentralisées pour tous les soignants présents - primes d’intéressement sur décision du CA - avancement du coefficient salarial sur décision du CA - PEE (Plan Epargne Entreprise) souscrit depuis le 15 janvier 2003 - possibilité rachat RTT selon la loi TEPA - indemnités kilométriques Les salariés remplaçants bénéficient d’indemnités kilométriques en cas de déplacements. Celles-ci sont calculées selon le barème de l’administration fiscale. Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 23 Les salariés en mission, pour le compte de l’établissement de santé, bénéficient également d’indemnités kilométriques. - arrêt de travail Les trois jours de carence sont pris en charge pour les salariés présents depuis plus d’un an dans l’établissement de santé. En cas d’arrêt de travail prolongé, le salarié demande et signe une subrogation afin de ne pas avoir de perte de salaire pendant six mois, l’AIRBP touche les indemnités journalières versées par la Sécurité Sociale, le complément est assuré par les AGF. 3. Objectifs et actions concernant la vie au travail en termes : De conciliation vie familiale - écoute des salariés pour la planification du temps de travail application des 35 heures générant des RTT au prorata du temps travaillé temps partiel à la demande du salarié 4. Objectifs et actions d’amélioration des conditions de travail en termes : De prévention du risque professionnel - évaluer et mettre en œuvre des actions dans le cadre du document unique - former les professionnels sur les gestes à risques : AES, gestes d’urgences, sécurité incendie - équipements et installations adaptées : chariot informatisé support sacs mobiles récupérateurs de déchets à risques infectieux (DASRI) et ménagers - ergonomie des locaux agencement des bureaux administratifs locaux neufs 5. Objectifs et actions concernant le dialogue social dans le cadre des instances représentatives - maintenir la régularité des réunions : 3 réunions par an pour les différentes instances - évaluer la satisfaction des soignants : enquête de satisfaction et entretien individuel du personnel paramédical et administratif depuis janvier 2011 entretiens personnalisés avec le directeur, à la demande réunions périodiques avec le directeur organisation de journées d’informations 6. Objectifs et actions concernant la communication interne De déploiement de la communication interne - livret d’accueil du personnel messages diffusés par Internet, Intranet messages diffusés par des notes de services messages diffusés en accompagnement des bulletins de salaire Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 24 PROJET HOTELIER DE L’ETABLISSEMENT 1. CONSTAT Les prestations hôtelières font l’objet d’enquêtes de satisfaction auprès des patients chaque année. 2. OBJECTIFS ET ACTIONS AU NIVEAU DES PRESTATIONS HOTELIERES 1. Objectifs et actions au niveau de l’accueil : - aides aux déplacements : ascenseur à Chartres, rampe d’accès à Vernouillet, fauteuils roulants - réfection des sanitaires et vestiaires à Chartres et à Vernouillet - mise à disposition de sanitaires pour handicapés - sécurisation des biens des personnes dans des vestiaires fermés à clé 2. Objectifs et actions au niveau du confort : - climatisation dans toutes les unités achat de lits électriques dans toutes les unités 3. Objectifs et actions au niveau de la restauration : Un petit déjeuner ou une collation sont servis lors de la séance, ils comprennent une boisson chaude, gâteaux. Des réponses aux besoins nutritionnels spécifiques sont apportées par les médecins : - prescriptions en cours de séance : apports protéinés - mises à disposition de fiches pratiques : boissons, calcium et phosphore, féculents, fromages, fruits, légumes verts, potassium, sel, sucres 3. OBJECTIFS ET ACTIONS AU NIVEAU DES PRESTATIONS LOGISTIQUES 1. Objectifs et actions pour maîtriser le risque infectieux, en termes de prévention : - évaluer la bonne application des protocoles de prévention dans le cadre du bionettoyage - intégrer le développement durable 2. Objectifs et actions pour permettre la sécurité des bâtiments et installations, en termes de maintenance préventive et curative : - contrats avec sociétés spécialisées : électricité, incendie formation des professionnels rédaction de procédures astreintes administratives en dehors des horaires usuels des unités, 7 jours sur 7 3. Objectifs et actions pour assurer la sécurité des personnes, en termes d’accès aux unités et de prévention des actes malveillants : Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 25 - sécurisation des accès détecteur de personnes POLITIQUE QUALITE ET GESTION DES RISQUES DE L’ETABLISSEMENT 1. CONSTAT Le directeur et le président de la conférence médicale de l’établissement mènent une politique formalisée continue d’amélioration de la qualité. La cellule qualité/gestion des risques est en charge de la gestion du dispositif, du suivi de l’application des procédures et de leur évaluation, de la formation des professionnels. L’équipe opérationnelle d’hygiène assiste la conférence médicale de l’établissement en lien avec le coordonnateur de la gestion des risques associés aux soins dans la proposition du programme d’actions en matière de lutte contre les infections nosocomiales. La cellule qualité/gestion des risques comprend : - deux néphrologues un pharmacien, référent vigilances une infirmière, responsable qualité et hygiène une infirmière clinicienne, coordinatrice de la gestion des risques associés aux soins deux aides- soignantes Les orientations actuelles de la politique qualité portent sur : - l’évaluation des pratiques professionnelles pérennes depuis 2008 - l’utilisation d’outils qualité : indicateurs qualité, tableaux de bord, déclarations d’évènements indésirables - le bon usage du médicament. - la prise en charge de la douleur - l’éducation thérapeutique - le respect des droits des patients - le suivi des plaintes et des réclamations des patients - la lutte contre les infections nosocomiales Les orientations à venir porteront sur : - la prévention et la gestion des risques l’amélioration du management des équipes le développement durable OBJECTIFS ET ACTIONS DANS LE DOMAINE DE LA GESTION DES RISQUES 1. Objectifs et actions dans l’organisation de la gestion des risques, en termes : De responsabilités La structure de santé implique des responsables communs dans les différentes instances : Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 26 - formation d’un personnel (DU qualité gestion des risques en établissement de santé validé en juin 2011) - mise en place d’un comité de pilotage (direction, professionnels et structure qualité) dont les missions sont de sensibiliser les professionnels au management par la qualité et de fédérer l’ensemble des instances et des acteurs de soins autour d’un programme d’amélioration de la qualité. D’outils - cartographie des risques les risques à priori : les instances utilisent des outils méthodologiques (grilles de criticité, audits) pour les identifier et les hiérarchiser : évaluation des risques liés aux soins évaluation des risque infectieux évaluation des risques financiers les risques à postériori sont répertoriés à partir de l’analyse des évènements indésirables. Depuis décembre 2011, une commission de retour d’expérience (CREX) permet l’analyse des causes, la mise en place d’actions correctives et leurs suivis. L’objectif de cette commission est de sensibiliser l’équipe soignante et de développer sa participation à ces réunions. Une communication est présentée aux différentes instances. 2. Objectifs et actions concernant le programme de gestion des risques , en termes : D’identification des risques prioritaires - priorisation issue de la cartographie des risques - actualisation en fonction de l’évolution de la réglementation, des nouveaux risques identifiés et analysés D’identification des actions à conduire - actions de prévention : traitement hygiénique des mains par solution hydro alcoolique maîtrise de la qualité de l’eau en hémodialyse préciser les risques NRBC du Plan blanc en place formation : exercices de simulation incendie, gestes d’urgences - action de protection : aménagement des bâtiments, des installations et des équipements confidentialité des données informatiques Du suivi du programme d’actions Le programme qualité gestion des risques est réévalué à échéances par la cellule et validé par la CME. 2. OBJECTIFS ET ACTIONS DANS LE DOMAINE DE LA DEMARCHE QUALITE 1. Objectifs et actions dans le domaine de la gestion documentaire, en termes : - maintenir la politique de communication interne en place - coordonner les instances en place : comité de pilotage, président CME Objectifs et actions dans le domaine de l’évaluation, en termes : Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 27 - d’évaluations des protocoles et procédures mise en place d’un programme d’audit interne annuel : précautions « Standard » lors des soins, hygiène des mains, entretien des unités d’autodialyse formation d’auditeurs internes - d’évaluations de la satisfaction des usagers - évaluer la qualité de l’accueil des patients (mouvements patients) enquêtes annuelles de satisfaction des patients sur des sujets faisant partie des objectifs du projet d’établissement mises en place des actions d’améliorations de mise en place et de suivi d’indicateurs identification des évènements sentinelles donnant lieu à analyse suivi semestriel des évènements indésirables Validé par la CME le 12 Juin 2012 Page 28