LA
LLAANNOOUUVVEELLLLEERRÉÉPPUUBBLLIIQQUUEE
A quoi servent des élections pluralistes et démocratiques
si elles ne sont pas une occasion pour la classe politique
de débattre des problèmes de fond d’une société et de
proposer des solutions ? En pleine campagne électorale
pour les législatives, les produits alimentaires de large
consommation ont flambé. Cette flambée a été pour le
simple citoyen une occasion d’afficher son mécontente-
ment en se détournant de cette dynamique politique. Le
désintéressement d’une partie importante de l’opinion
publique de la «chose politique» est largement justifié.
Contre toute attente, la majorité des formations poli-
tiques engagées dans cette importante bataille que sont
les prochaines législatives développent un discours qui
n’a aucune emprise sur la réalité quotidienne de la ma-
jorité des citoyens. Depuis le début de cette campagne,
les chefs politiques ont surtout axé leurs discours sur les
menaces extérieures qui pèsent sur la stabilité du pays.
Pourtant, la menace la plus déstabilisatrice qui plane sur
notre pays nous vient de ces lobbies de la finance, de la
spéculation, de la contrebande et de la corruption qui
n’ont pas cessé de prendre de l’ampleur ces dernières
années. Depuis le début de la campagne électorale, la
majorité de ceux qui veulent jouer un rôle politique dans
le futur Parlement n’ont présenté aucun programme poli-
tique et économique crédible pouvant changer la donne
actuelle et, surtout, corriger les dérives qui menacent le
pays dans ses fondements. La médiocrité du discours po-
litique affiché tout au long de cette campagne ne peut
nullement encourager les électeurs à aller aux urnes. Pour
le moment, l’agrément des nouveaux partis, même s’il
reflète la volonté d’ouverture, n’a pas pour autant aidé à
améliorer la qualité de la classe politique et de ses pro-
grammes. Et si rien n’est fait pour répondre aux attentes
des citoyens, le futur gouvernement qui sortira de la pro-
chaine Assemblée risquerait fort de faire face à un véri-
table «tsunami» social dans un proche avenir. RR.. CC..
Les fuites en avant
Anis ©New Press
L’EDITO DE
REDA C.
WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 4312 - Jeudi 26 avril 2012 - Prix : 10 DA
NR
Quand
le pouvoir
d’achat
s’invite dans
le débat
politique
Ligue
Après
Android Market
sur Google,
La NR
lance
l’application
iPhone
pp.. 22
Industrie automobile
Benmeradi :
«Renault a refusé de
s’implanter à Jijel»
pp.. 33
Presque l’ensemble des produits marai-
chers ont vu leurs prix tirés à la hausse :
La tomate à 150 DA, les courgettes à 120
et les haricots verts à plus de 350. En plus
des produits maraîchers et depuis bien
longtemps, les prix des viandes rouges,
blanches et du poisson sont hors de por-
tés des petites bourses. Du jamais vu dans
l’histoire récente et chaotique des prix
des produits alimentaires en Algérie. Cette
envolée vertigineuse et incontrôlée des
prix a pris une tournure politique en cette
première semaine de campagne électo-
rale. Beaucoup de citoyens se sont alors
posé la question sur l’utilité d’aller aux
urnes avec une telle érosion du pouvoir
d’achat. Plus grave encore les efforts faits,
depuis plus d’une année, par le gouver-
nement pour améliorer le pouvoir d’achat
de larges couches de la société en aug-
mentant d’une façon substantielle les sa-
laires ont été pratiquement anéantis par
cette hausse incontrôlée des prix. Face
aux inquiétudes des citoyens et à cette dé-
térioration sans pareille de leur pouvoir
d’achat, gouvernement et partis politiques
n’apportent aucune réponse pour rassu-
rer. Côté gouvernement, le ministre de
l’Agriculture tentera encore une fois d’apai-
ser le mécontentement en annonçant une
baisse des prix de la pomme de terre pro-
chainement. Ce dernier dira sur les co-
lonnes de plusieurs médias que la pro-
duction de la pomme de terre de saison,
devrait faire réduire progressivement les
prix qui ont atteint des niveaux record.
Selon le ministre de l’Agriculture, «la pro-
duction de saison (mai-juin-juillet), qui
sera mise sur le marché à partir des pro-
chains jours, devrait permettre un retour
progressif des prix de la pomme de terre
à un seuil acceptable». Encore une fois, les
conditions climatiques sont rendues res-
ponsables de cette situation. Selon M. Be-
naïssa, l’année 2012 a été marquée par
des conditions climatiques exception-
nelles ayant été à l’origine du retard en-
registré dans la récolte de la primeur. Les
fortes intempéries enregistrées le mois
de février ont retardé la récolte de la pri-
meur, causant ainsi une diminution de
l’offre de l’ordre de 15% explique le mi-
nistre. Pourtant et pour faire face à ce
genre de situation, le gouvernement a mis
en place, depuis deux ans, un système de
régulation portant le nom de Syrpalac. Et
à première vue, ce système de régulation
qui a mobilisé des milliards de dinars pour
l’installation de nouvelles chambres
froides n’a nullement permis de réguler le
marché de la pomme de terre et éviter
que son prix n’atteigne les 120 dinars. Par
ailleurs et si l’on croit les chiffres du pre-
mier responsable du département de l’agri-
culture la production de pomme de terre
de l’Algérie est passée de 21 millions de
quintaux en 2008 à 38 millions quintaux
en 2011. Ce qui représente une impor-
tante hausse dépassant les 80% en l’espace
de quatre ans. En 2011 l’agriculture algé-
rienne a produit une moyenne de 100 ki-
logrammes de pomme de terre par habi-
tant. Un chiffre énorme qui permet de
couvrir largement la demande nationale
en pomme de terre et même dégagé un ex-
cédent pour l’exportation. Difficile donc de
croire que les intempéries de février passé
ont été les seules responsables de cette in-
croyable hausse des prix et que les im-
portants stocks des chambres froides
étaient incapables de réguler le marché.
Il n’y a pas que le prix
de la pomme de terre !
Sur les étals des marchés il n’y avait pas
que le prix de la pomme de terre qui a
flambé. L’ensemble des produits maraî-
chers (légumes frais) ont connu aussi une
hausse incroyable des prix. Cette flambée
de prix des légumes frais est intervenue
après cette hausse qui s’est installée dans
la durée des prix des viandes rouges et
blanches. Le simple citoyen constate, im-
puissant, l’érosion de son pouvoir d’achat
après avoir durement arraché des aug-
mentations de salaires ces dernières an-
nées. De son côté, le gouvernement ne
cache plus dorénavant son incapacité à
prendre des mesures efficaces pour amé-
liorer le niveau de vie de larges couches de
la population. Pourtant des centaines de
milliards de dinars sont mobilisés an-
nuellement par le gouvernement pour
soutenir la production agricole. Pas moins
de 45 milliards de dinars de dettes des
agriculteurs ont été effacées. En 2009 une
superficie de 372 000 hectares a été mo-
bilisée au profit de la production marai-
chère. Ce qui a permis de produire des
quantités avoisinant les six millions de
tonnes en 2009. Cette production atteindra
les 6,4 millions de tonnes en 2011. Une
production largement suffisante, selon le
ministère de l’Agriculture, pour couvrir la
demande nationale en légumes frais et à
des prix acceptables. Par ailleurs les
moyens financiers mobilisés par l’Etat
dans le secteur de l’hydraulique ont per-
mis de porter le nombre de barrages à
plus d’une soixantaine. La capacité de mo-
bilisation de ces ouvrages est actuelle-
ment de l’ordre de 7,4 milliards de mètres
cubes. Ce niveau élevé de mobilisation
des ressources hydriques et selon les dé-
clarations du premier responsable de ce
secteur permet l’irrigation d’un million
d’hectares de terres agricoles. Une irriga-
tion qui permet non seulement une aug-
mentation sensible de la production agri-
cole mais aussi de stabiliser les prix.
Contre toute attente et malgré les gigan-
tesques moyens mobilisés, ces deux ob-
jectifs n’ont pas été atteints. Faut-il alors
conclure à un échec de la politique ac-
tuelle du gouvernement dans le secteur
agricole ? Tout porte à le croire quand on
visite les marchés des fruits et légumes et
quand on prend connaissance du montant
financier nécessaire pour remplir le panier
d’un modeste chef de famille. L’autre re-
marque qui conforte ce constat , cette
facture des importations des produits ali-
mentaires qui ne cesse de s’alourdir ces
dernières années rendant l’Algérie de plus
en plus dépendante des marchés exté-
rieurs pour couvrir les besoins de la po-
pulation en produits alimentaires. Pourtant
cet état des lieux et l’actuel campagne
électorale des législatives n’ont pas in-
terpellés les partis politiques et n’ont pas
aidé à l’ouverture d’un débat de fond au-
tour de la préservation du pouvoir d’achat
des citoyens et surtout réfléchir à une nou-
velle politique agricole capable de réduire
la dépendance du pays des marchés ex-
térieurs et stabiliser les prix des produits
de large consommation.
RRééddaa CC..
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
Coopération
Le Président Bouteflika reçoit le ministre
émirati des Affaires étrangères.
Défense
Guenaïzia reçoit la secrétaire d'Etat au ministère fédéral
allemand de l'Economie et de la Technologie.
26ejournée du
championnat de
ligue 1 de football.
algérie-allemagne samedi
actuel La NR 4312 – Jeudi 26 avril 2012
2
Le chiffre du jour
6 morts et 4 blessés dans un accident de la route
au sud de Naâma.
algérie-eau
Les Algériens ne se sentent pas concernés par ces élections.
(Photo > New Press)
algérie-vatican
Ouyahia : «Le pays est ciblé»
,
A quelques jours des élec-
tions législatives prévues le
10 mai prochain, le prix d’un
kilogramme de pomme de
terre a atteint les 120 DA pen-
dant plusieurs jours. Cepen-
dant, cette hausse des prix
difficilement explicable n’a
pas touché que ce produit de
base et de large consomma-
tion.
Elections législatives
Quand le pouvoir d’achat s’invite
dans le débat politique !
Les observateurs internationaux
à Tiaret
Deux observateurs internationaux dé-
pêchés par l’Union européenne (U.E)
dans le cadre des élections législatives
du 10 mai prochain sont arrivés lundi à
Tiaret où ils ont été reçus par le wali
Bousmaha Mohamed. Les deux obser-
vateurs, Armin Daerwitz (Allemagne ) et
Alienor Benoît (France) qui ont assisté
au meeting aniau cinéma Casino
mardi matin par Benbaïbache, secré-
taire général de la tendance politique
«Iftitah» avant de rendre visite à la
sous-commission de wilaya des élec-
tions législatives, à la commission de
wilaya de surveillance, et aux services
de la wilaya chargés de l’opération de
cet grand événement prévu le 10 mai
prochain. Lors d’une rencontre avec les
représentants de la presse écrite
(Houari Dilmi du
quotidien d’oran
Fawzi Amellal
El Watan
– Salem Ra-
mane
Liberté
et Bouhalla Battache
Car-
refour d’Algérie
) et selon Bénoit Alie-
nor, «notre mission s’entretiendra avec
les formations politiques, les diffé-
rentes commissions chargées du scrutin
et celles de supervision». Nous devons
aussi prendre note de tous les élé-
ments et les détails du coup d’envoi de
la campagne électorale au dépouille-
ment a indiqué Armin Daerwitz à la
Nouvelle république
, «nous sommes
mobilisés sur le sol de Tiaret pour
suivre le processus des élections légis-
latives». «Nous avons reçu toutes les
garanties de travailler de la part de
l’Etat algérien que notre mission se dé-
roulera dans la transparence totale», a
ajouté l’hôte de la Maison de la presse.
Les observateurs nous ont clairement
déterminé au cours de cet entretien les
grandes lignes de leur présence en Al-
gérie. Pour rappel, l’administration a
déjà pris toutes les dispositions néces-
saires quant à un bon accueil du corps
électoral le 10 mai prochain. Selon Fa-
tiha Meghazi, chargée de la communi-
cation, il a été réservé à travers le sol
de la région de Tiaret, 287 centres de
vote dont 74 pour hommes, 71 pour
femmes et le reste, soit 142 centres
mixtes de vote. Avec un total de 1 401
bureaux de vote dont 739 pour
hommes et 662 pour femmes,la wilaya
de Tiaret compte un corps électoral de
512 995 électeurs dont plus de 223 000
ont entre 31 et 50 ans contre 22 119
nouveaux inscrits, dont 7 079 électeurs
radiés du fichier électoral (changement
de résidence, décès ….).
HHaammzzaaoouuii BBeenncchhoohhrraa
RREEPPÈÈRREE
?
AAhhmmeedd OOuuyyaahhiiaa mmeett eenn ggaarrddee ccoonnttrreetout changement qui
risquerait de faire basculer le pays dans l’inconnu, à l’instar des
autres pays de la région arabe, victimes d’un bouleversement qui
les empêche de reprendre le dessus. Intervenant hier sur les ondes
d’une Chaîne de la Radio nationale, le leader du Rassemblement
national démocratique (RND) et, néanmoins Premier ministre, a
agité le spectre de la menace qui guette le pays à cause des
événements que connaissent les pays voisins au même titre que
les derniers développements enregistrés dans la région du Sahel.
Après avoir fait l’éloge de son parti, il a, élections obligent, fustigé
certains partis politiques, notamment ceux de la mouvance
islamiste qui font campagne au nom de l’islam alors que chacun
cherche son propre intérêt. C’est les deux sujets principaux qui ont
été soulevés dans l’intervention du secrétaire général du RND. Ce
dernier, a énuméré trois principales menaces à savoir : l’argent
sale, la fitna et la main étrangère, qui sont susceptibles de noyer
le pays dans un marasme sans précédent, si bien entendu, les
Algériens ne prennent pas conscience à temps et n’adaptent pas
un discernement lucide et prévoyant. Concernant l’argent sale, le
SG du RND a pointé du doigt des lobbies qui ne reculent devant
rien pour foutre la pagaille. Selon lui, le prix de la pomme de terre
et la pénurie du carburant sont autant de tentatives pour
déstabiliser le pays. «Cela représente des preuves suffisantes sur
cette tentative de déstabilisation», dira t-il. A ces tentatives de
déstabilisation internes s’ajouteront les menaces qui viendraient
de l’extérieur. «Celui-là même qui, d’une manière ou d’une autre,
a semé le désordre dans différents pays arabes et plus récemment
au sud de notre pays» a-t-il appuyé. Convaincu d’une menace de
déstabilisation qui viserait sérieusement l’Algérie, il a appelé les
citoyens à être vigilants et à faire barrage massivement pour
déjouer les manipulations étrangères. Concernant la fitna, le chef
du RND n’a eu de cesse d’y revenir dans son intervention, en
désavouant tout d’abord le droit aux partis islamistes de faire
campagne pour les législatives du 10 mai en utilisant la religion.
«C’est un scénario connu qui a mené l’Algérie au chaos dans les
années 90. Aucune formation politique n’à le droit de duper
encore une fois les Algériens immunisés par ce qu’ils ont vécu
durant la décennie noire», a-t-il asséné, tout en soudoyant
l’électorat pour les amener à voter massivement au prochain
scrutin. Par ailleurs, le chef de file du RND s’est montré convaincu
de la victoire de son parti en réalisant la surprise ce 10 mai,
arguant que son programme est «très riche et varié et contribuera
si le peuple le veut à donner un nouveau souffle au pays».
KKaahhiinnaa BB..--HH..
Diplomatie
Agrément du nouvel ambassadeur d'Algérie
auprès du Saint Siège.
,Le ministre de l'Industrie,
de la PME et de la Promo-
tion de l'investissement,
Mohamed Benmeradi a in-
diqué hier à Alger que le
constructeur français d'au-
tomobiles, Renault, a refusé
d'implanter son usine à Bel-
lara au niveau de la wilaya
de Jijel, ce qui a fait traîner
les négociations sur ce pro-
jet. «Les discussions ont
pris plus de temps que
prévu. Le partenaire étran-
ger a considéré que le lieu
proposé pour l'implanta-
tion de l'usine est loin du
bassin de l'emploi et qu'il
n'offrait pas les opportuni-
tés nécessaires», a déclaré
Benmeradi à la presse en
marge de la réunion de la
commission mixte algéro-
allemande. Benmeradi a ex-
pliqué que la décision du
gouvernement algérien
d'implanter cette usine
dans la wilaya de Jijel a été
dictée par le besoin de
créer un équilibre entre les
régions en matière d'inves-
tissement. D'ailleurs, l'Algé-
rie a mis en place une stra-
tégie pour attirer les inves-
tissements dans le cadre
de l'équilibre des régions,
rappelle-t-il, à ce propos.
Selon le ministre, la partie
française a avancé le fac-
teur du manque de la main
d'œuvre qualifiée dans la
wilaya de Jijel et a consi-
déré dans ce sens que
seules les grandes villes
comme Alger ou Oran sont
en mesure de fournir la res-
source humaine nécessaire
à la réalisation de ce projet.
Pour la partie algérienne,
le changement du lieu de
l'implantation de l'usine
n'est pas à revoir, du moins
pour le moment, a laissé
entendre Benmeradi qui in-
dique toutefois que les né-
gociations se poursuivaient
sur ce projet. «Nous
n'avons pas encore pro-
posé un autre lieu pour la
construction de l'usine,
nous tenons à ce que le
projet soit réalisé à Bellara»,
a-t-il ajouté. «Pour nous la
zone de Bellara c'est l'ar-
rière pays de Constantine
qui est une plate-forme de
l'industrie mécanique», a
indiqué le ministre. Fin jan-
vier dernier, une délégation
d'experts du groupe auto-
mobile français s'est ren-
due à Jijel pour s'enquérir
de la disponibilité des res-
sources hydriques, de
l'énergie électrique et ga-
zière ainsi que de l'aména-
gement de cette zone qui
s'étend sur une superficie
de 532 hectares. La pre-
mière voiture de cette usine
sera livrée 18 mois après
la conclusion de l'accord
négocié depuis quelques
années entre les deux par-
ties. Selon le plan arrêté
pour ce projet, l'usine de
Renault devrait produire
75 000 véhicules dans une
première étape, une pro-
duction appelée à augmen-
ter à 150 000 véhicules dans
une seconde phase. L'usine
produira des véhicules
avec un taux d'intégration
de la production nationale
de 20% à 25% dans une pre-
mière étape et qui pourrait
passer à 60% avec l'intégra-
tion de la pneumatique et
du vitrage. Mais le nombre
de sous-traitants algériens
en mesure de participer à
ce projet reste encore in-
suffisant, seulement cinq
ou six ont été identifiés der-
nièrement. Le projet de
construction d'une usine
Renault en Algérie a sus-
cité un intense débat sur
les possibilités de sa
concrétisation réellement.
Certains observateurs es-
timent que la vague de cri-
tiques des délocalisations
qui a suivi en France l'inau-
guration de l'usine de la
firme au losange à Tanger,
risquait de faire tomber à
l'eau l'usine d'Algérie. Pour
eux, le constructeur fran-
çais n'a pas besoin d'une
deuxième usine en Afrique
du Nord après l'inaugura-
tion de celle de Tanger.
Mais Carlos Ghosn, PDG de
Renault a démenti ces in-
formations en déclarant en
février dernier, lors de
l'inauguration de l'usine de
Tanger que son groupe est
intéressé par le projet d'une
usine en Algérie, affirmant
que les discussions conti-
nuaient avec la partie algé-
rienne.
SSyynntthhèèssee HH.. AA..
actuel La NR 4312 – Jeudi 26 avril 2012
3
Selon Benmeradi
Le refus de Renault d'implanter son usine
à Jijel a fait retarder les négociations
Cette tendance haussière, en-
tamée dès décembre dernier,
est due notamment à une im-
portante hausse de l'indice
des prix à la consommation
avec 10,12% en mars dernier
par rapport au même mois
de l'année écoulée, précise
l'Office national des statis-
tiques (ONS). En glissement
annuel, les produits alimen-
taires ont augmenté de
14,23% avec notamment
23,63% pour les produits agri-
coles frais et 6,37% pour les
produits alimentaires indus-
triels, explique l'ONS. Les
produits manufacturés ont
également augmenté de près
de 7,5% et les services ont
évolué de 4,98% en mars der-
nier par rapport à la même
période de l'année écoulée,
ajoute l'Office. La hausse a
touché tous les produits ali-
mentaires, mais les augmen-
tations les plus importantes
ont concerné les produits
agricoles frais (23,63%), dont
notamment la pomme de
terre (73,85%). Il est à signa-
ler que les fortes intempé-
ries qui ont touché le pays en
février dernier ont provoqué
une envolée généralisée des
prix des produits agricoles
frais, notamment la pomme
de terre dont le prix a atteint
un pic de 120 DA le kilo
contre une moyenne de 45 à
55 DA le kilo durant l'année
2011. Un retour à la normale
est attendu dès la semaine
prochaine pour ce produit,
puisque les prix ont connu
ces derniers jours une
baisse, évoluant dans une
fourchette de 55 à 70 DA le
kilo, a-t-on constaté. D'autres
produits alimentaires frais
ont également augmenté, il
s'agit : des viandes de mou-
ton (31,23%), des œufs
(21,2%), des poissons frais
(19,17%), des légumes frais
(16,67%) et des fruits frais
(9,48%), relève l'ONS. Les
autres produits du groupe
alimentation s'étaient égale-
ment inscrits en hausse,
dont notamment, la viande
de bœuf (7,6%), les boissons
(19,83%), les sucres (10,19%),
le pain et les céréales
(5,64%). Cette hausse a tou-
ché également d'autres pro-
duits alimentaires, mais reste
de moindre ampleur. Il est
question notamment des
huiles et graisses (4,44%),
laits, fromage et dérivés
(près de 2%) et la viande
blanche (1,3%), ajoute l'ONS.
De son côté, l'indice des prix
à la consommation a connu
une hausse de 1,44% en mars
2012 par rapport au mois de
février 2012, soit une varia-
tion mensuelle supérieure à
celle relevée le même mois
en 2011 (+0,7%), en raison
d'une augmentation généra-
lisée des prix des produits
agricoles frais qui ont aug-
menté de 4,88%, relève l'Of-
fice. Cette hausse des pro-
duits agricoles frais s'ex-
plique par la forte
augmentation des prix de la
pomme de terre (26,83%), les
légumes frais (16,09%), et
poissons frais (5,58%), selon
les chiffres de l'ONS. Les pro-
duits alimentaires industriels
ont connu une légère hausse
de près de 0,4% en raison es-
sentiellement de l'augmenta-
tion des prix des sucres et
des huiles et graisses, ajoute
l'ONS. Durant le premier tri-
mestre 2012, l'indice des prix
à la consommation a connu
une forte hausse de 9% par
rapport à la même période
en 2011, en raison d'une
hausse généralisée des prix
des produits agricoles frais
qui ont augmenté de 18,87%.
Cette hausse des produits
agricoles frais s'explique tou-
jours par la forte augmenta-
tion des prix de la pomme
de terre (48,06%), des œufs
(24,32%), des légumes
(11,67%) et des fruits frais
avec 4,10%, relève l'Office.
Les produits alimentaires in-
dustriels ont aussi marqué
une hausse de 5,64% en rai-
son essentiellement de l'aug-
mentation des prix des bois-
sons (19,88%), du café et thé
(7,9%), des sucres et produits
sucrés (3,73%) et des huiles
et graisses (3,54%), ajoute
l'organisme des statistiques.
Les prix des produits manu-
facturés ont également enre-
gistré une hausse de 7,9%
ainsi que ceux des services
avec 4,55% durant les trois
premiers mois de 2012. Du-
rant cette période, les
hausses les plus importantes
ont touché la viande de mou-
ton (26,95%), les poissons
frais (14,66%), la viande de
bœuf (6,63%) et celle de pou-
let (6,05%), ajoute l'Office. La
hausse des prix des produits
alimentaires, notamment les
fruits et légumes, enregistrée
durant ces derniers mois,
«est conjoncturelle», avait
déclaré lundi le ministre du
Commerce, Mustapha Ben-
bada, précisant que les prix
de certains produits ont déjà
amorcé une tendance bais-
sière. Les prix de plusieurs
produits alimentaires «sont
aussi liés aux fluctuations
des marchés internationaux»,
a-t-il expliqué.
MMoohhaammeedd LL..
,Le rythme d'inflation
annuel en Algérie a at-
teint 5,9% au mois de
mars dernier, contre 5,3
en février et 4,9 en jan-
vier de la même année,
soit un taux supérieur à
celui observé durant
toute l'année 2011 (4,5%).
Le rythme d'inflation annuel
en hausse à 5,9% en mars dernier
ONS TTRRAANNSSSSAAHHAARRIIEENNNNEE
Evaluation des travaux
de réalisation
La 56esession du Comité de
liaison de la route
Transsaharienne (Clrt), qui a
regroupé à Alger les six pays
concernés par cette infrastructure
panafricaine, dont l’Algérie, a pris
fin mardi après-midi au terme de
deux jours de travaux.
Cette réunion, qui se tient an-
nuellement en Algérie, s’est pen-
chée sur plusieurs points dont
l’évaluation des travaux de réali-
sation des 2 000 km qui restent
de la Transsaharienne ainsi que
les moyens de promouvoir les
échanges commerciaux entre les
pays du Clrt (Algérie, Tunisie, Mali,
Niger, Tchad et le Nigeria), durant
cette rencontre, les chiffres pré-
sentés indiquaient que sur les 9
000 km que compte cette route
panafricaine, environ
7 000 km sont réalisés. Le plan
d’action futur du Comité et la
mobilisation des ressources finan-
cières nécessaires à la réalisation
du dernier tronçon du Niger
(230km), a été examiné par les
ambassadeurs, les experts, les
spécialistes dans les travaux rou-
tiers, et aussi par des représen-
tants de bailleurs de fonds inter-
nationaux,
Le secrétaire général du Clrt, Mo-
hamed Ayadi, a affirmé que le
parachèvement du tronçon nigé-
rien entre Assamka et Arlit «était
au cœur des discussions» et que
le Comité compte chercher des fi-
nancements supplémentaires à ce
tronçon qui nécessite 100 millions
de dollars, soulignant que la pro-
chaine session du Clrt, prévu en
septembre prochain devrait se
tenir au Tchad. L’ordre du jour de
cette session a porté aussi sur le
projet de budget du Clrt pour 2012
et qui été approuvé en fin des
travaux. Des représentants du
nouveau partenariat pour le dé-
veloppement économique en
Afrique (Nepad) et de l’Union éco-
nomique et monétaire de
l’Afrique de l’Ouest (Uemoa) ont
pris part à la 56esession du Co-
mité. Le caractère stratégique de
la Transsaharienne et les efforts
de l’Algérie dans le parachève-
ment et le développement de sa
section (3.000 km) ont été mis en
avant lors de la réunion.
Pour sa part, le secrétaire général
au ministère des Travaux publics,
Hocine Necib, a annoncé de la
prochaine mise en chantier de la
liaison Silet-Timiaouine (wilaya de
Tamanrasset) sur 300 km, dans le
cadre de la Transsaharienne.
Celle-ci, sera raccordée dans sa
partie nord, à la pénétrante Est-
Ouest-port de Djen-Djen (Jijel)
d'ici 2014, signalant que 212 mil-
liards de dinars (3 milliards de
dollars) ont été consacrés au titre
des programmes 2005-2009 et
2010-2014 pour l'aménagement
en autoroute nord-sud la route
nationale n°1 (Alger-Ghardaïa) qui
fait partie de la Transsaharienne.
A l’ouverture de la réunion, le mi-
nistre du Commerce, Mustapha
Benbada a souligné la nécessité,
pour les pays membres du Clrt,
d’adopter des stratégies écono-
miques à même de rendre la
route Transsaharienne un vecteur
de développement économique
pour améliorer les conditions de
vie des populations.
SSyynntthhèèssee NNaawweell HHaammii
Clôture
de la réunion
d’Alger
BBRRÈÈVVEE
TAMANRASSET
La deuxième tranche
du projet de gaz de
ville en phase d’essai
La deuxième tranche des
travaux de distribution
du gaz naturel dans la
ville de Tamanrasset est
achevée et en est à sa
phase d’essai, a-t-on
appris auprès de la di-
rection locale de la So-
nelgaz. Cette deuxième
phase du projet, qui
consiste à distribuer le
gaz stocké à travers un
réseau de distribution
de 360 km, avec plus de
18 000 branchements
touchant les foyers re-
censés, est totalement
achevée et est en phase
d’essai, a affirmé le di-
recteur de distribution
d’électricité et du gaz de
la Sonelgaz de Taman-
rasset, Mohamed
Djouadi. Quant à la
première tranche qui
consistait à réaliser deux
stations de propane, de
800 m3chacune, im-
plantées à Tafsit (Nord
de la ville) et Tihagouine
(Sud), elle n’est réalisée
qu’à 45%, a-t-il fait sa-
voir en signalant que
l’opération a été confiée
à une entreprise ira-
nienne en 2009. Alors
que tous les travaux de
génie civil et les études
sont achevés à 100%, les
travaux de montage des
équipements, subor-
donnés à leur réalisa-
tion en Iran, ont pris du
retard. Ils devaient être
livrés au premier se-
mestre 2011 mais ne
l’ont été en fait qu’au
premier semestre 2012, a
précisé le même respon-
sable. La couverture des
besoins en gaz, actuel-
lement assurée à 12%,
sera de 85% après la
réalisation du projet, a-
t-on appris également
auprès de M.Djouadi.
Les augmentations les plus importantes ont concerné les produits agricoles
frais, dont notamment la pomme de terre
. (Photo > D. R.)
actuel La NR 4312 – Jeudi 26 avril 2012
4
«La situation a atteint son
paroxysme, nous ne pou-
vons plus continuer à
nous taire, il est grand
temps pour que nous
soyons rétablis dans nos
droits», ont insisté les gré-
vistes qui ont pour le
moins, assuré un service
minimum notamment
pour ce qui est des ur-
gences. Leur plate-forme
de revendications se dé-
cline en plusieurs points
et révèle, en effet, une in-
justice sociale des plus
criantes, c’est du moins
ce qui est expliqué par
notre interlocuteur qui a
insisté longuement sur le
volet socioprofessionnel.
«Ne trouvez-vous pas que
c’est vraiment illogique
qu’il existe encore au jour
d’aujourd’hui des tra-
vailleurs qui ne touchent
même pas le SNMG alors
qu’ils comptabilisent à
leur actif plusieurs an-
nées de service dans cet
établissement hospita-
lier? C’est d’ailleurs le
même topo dans beau-
coup d’autres hôpitaux à
travers le pays, nous
sommes loin d’être une
exception», lâche-t-il visi-
blement déterminé à ne
pas lâcher prise. Les syn-
dicats frondeurs récla-
ment, en substance, la ré-
vision des salaires, la gé-
néralisation de la prime
de contagion et l’intégra-
tion des contractuels.
«Ça fait plus de seize ans
qu’ils sont contractuels
et vivent dans cette ap-
préhension perpétuelle
de se voir un jour congé-
diés sans l’ombre d’expli-
cation qui tiendrait la
route. C’est impensable
que cela puisse encore
arriver et ça doit chan-
ger inéluctablement». Un
agent de sécurité pro-
teste à notre adresse : «je
travaille depuis 19 ans et
je perçois 15 000 DA et
c’est tout»,dépore-t-il. Une
autre gréviste témoigne :
«J’ai été contaminée d’un
microbe lors de l’exercice
de mon métier et j’ai
même été opéré à cause
de ça, j’ai déposé un dos-
sier pour réclamer mes
droits, ils m’ont dit que
tu peux être contaminée
même en dehors de l’hô-
pital en finalité mon dos-
sier a été rejeté», raconte
-t-elle. Pour sa part, ka-
rima menaçante dira :
«les travailleurs revien-
dront à la charge le 1er mai
pour déclencher une
autre grève si les autori-
tés ne répondraient pas
favorablement aux pré-
sentes sommations».
SSaalliimmaa SSiidd--iiddrriiss
,
Plus de 4 000
travailleurs de l’hô-
pital de Mustapha-
Bacha sont entrés
hier pour la
deuxième fois en
grève, après celle
de la semaine der-
nière. En effet, les
grévistes qui ont in-
vesti l’enceinte de
l’hôpital déplorent
la situation socio-
professionnelle «in-
soutenable». Ces
travailleurs ne bé-
néficiant pas de la
prime de conta-
gion, ne sont même
pas titularisés en
sus et ce, malgré
plusieurs années de
service.
La situation a atteint son paroxysme
Corps communs de la santé
Selon des travailleurs, certains ne touchent même pas le SNMG. (Photo > New Press)
HHUUAAWWEEII
Des résultats satisfaisants
Huawei, le leader mondial des
Tic et fournisseur de solutions a
atteint ses objectifs pour l’année
2011 en affichant un résultat sa-
tisfaisant correspondant à 11,6
milliards yuan chinois (CNY) de
bénéfices nets. Dans un com-
muniqué rendu public hier,
l’entreprise Huawei a annoncé
ses résultats financiers de 2011
qui affichaient un chiffre d'af-
faires de 203,9 milliards de CNY
avec plus de 23,7 milliards CNY
d'investissement en recherche et
développement et son lance-
ment dans la transformation
opérationnelle. Selon ce docu-
ment, le leader a enregistré une
croissance de 11,7% des ventes
après avoir atteint 203,9 mil-
liards CNY suite à la croissance
impressionnante réalisée dans
les secteurs «Produits Consom-
mateurs» et les «Services d'en-
treprise». Le «service consom-
mateur» du groupe Huawei a
connu une croissance robuste
sur le segment des appareils in-
telligents, qui a vu l'expédition
de près de 150 millions unités
l'an dernier, tandis que le «ser-
vice d’entreprise» a augmenté
ses ventes en chiffre d'affaires
de 57,1%, générant ainsi 9,2 mil-
liards CNY en sa première année
d’opération comme l'un des
groupes de Huawei.
Huawei a continué de croître et
de consolider sa présence sur le
marché mondial en 2011, généré
un chiffre d'affaires de 65,57
milliards CNY, en hausse de
5,5%, du marché local et un
chiffre d'affaires enregistré de
138,4 milliards CNY, soit une
augmentation de 14,9%, à partir
des marchés étrangers. «Nous
avons fait des investissements
stratégiques, en renforçant notre
recherche (R) et développement
(D), des capacités et des res-
sources déployées dans le
monde, et nous avons mis en
œuvre une architecture d'entre-
prise orientée vers l'avenir qui
met Huawei dans de certaines
positions pour une croissance
soutenue», a déclaré Ken Hu, le
directeur général par intérim.
Huawei a renforcé son investis-
sement dans la R et D avec 23,7
milliards CNY, soit une augmen-
tation d'année en année de
34,2%. Un engagement impor-
tant à l'innovation, qui repré-
sente 11,6% du total du chiffre
d'affaires annuel, est un pilier
essentiel de la stratégie d'af-
faires de Huawei, qui voit le po-
sitionnement de l'entreprise
elle-même pour tirer parti des
zones à forte croissance pour le
succès continu. À l'avenir, Hua-
wei va exploiter son recentrage
sur les activités, vision d'entre-
prise et sa structure de gouver-
nance pour tirer des possibilités
offertes par la convergence des
TIC. L’entreprise va également
augmenter ses investissements
dans son nuage-pipe-dispositif
de stratégie, visant à répondre à
ses promesses.
HHaassssiibbaa AA..
11,6 milliards de yuans
de bénéfices en 2011
Sit-in des protestataires devant la wilaya de Boumerdès
Pré-emploi
,Encore une fois, des universi-
taires contractuels dans le cadre
du dispositif du pré-emploi ont
observé un sit-in au niveau du
siège de la wilaya. Ils sont reve-
nus à la charge pour réitérer
leurs revendications relatives à
leur intégration dans leurs
postes et le versement de leurs
arriérés de salaires. Les protes-
tataires, qui ne décolèrent pas,
dénoncent la dégradation de
leurs conditions de travail et le
mépris affichés par les respon-
sables de l’administration locale
à leur égard. Ils exigent la réinté-
gration de Amour Abdelkader
dans son poste de représentant
du comité national des tra-
vailleurs de pré-emploi local.
Celui-ci, qui exerçait au service
d’état civil de la localité de Cha-
bet El Ameur, a été licencié arbi-
trairement par le P/APC de cette
commune. Selon les manifes-
tants, cette sanction n’a d’autre
objectif que de casser leur mou-
vement qui commence à intéres-
ser un grand nombre de jeunes
du pré-emploi. Ses camarades
soutiennent que «cette décision
arbitraire n’a pour objectif que
de casser leur mouvement qui
commence à prendre de l’am-
pleur au fil des jours». Il faut
noter que les protestataires exi-
gent la permanisation de toutes
les personnes recrutées suivant
le dispositif du pré-emploi dans
des postes de travail conformé-
ment à leurs diplômes universi-
taires. Comme les rappelés du
service national, les jeunes du
pré-emploi menacent de boycot-
ter les élections législatives et
poursuivre leur mouvement de
protestation jusqu’à la satisfac-
tion de leurs revendications. Il
faut noter que les manifestants
ont été empêchés de pénétrer
dans l’enceinte de la wilaya par
les éléments anti-émeutes dépê-
chés sur les lieux.
Les censeurs débrayent
L’accord récent entre le Cnapest
et le ministère de l’Education na-
tionale qui prévoit de classer les
enseignants coordinateurs à
l’échelle 14 et les enseignants
formateurs est de plus en plus
critiqué par les autres corps de
l’éducation. Ainsi, après les
corps communs qui observent
un arrêt de travail d’une semaine
et les directeurs d’établisse-
ments de deux jours à partir du
24 de ce mois, c’est le tour des
censeurs ou ce qu’on appelle au-
jourd’hui les directeurs des
études de l’enseignement secon-
daire. En effet, ces derniers pro-
testent contre ce classement et
observent un boycott des activi-
tés, notamment ce qui concerne
les examens de fin d’année
comme le Bac blanc, les compo-
sitions, les conseils de classe et
les examens nationaux tels que
le Baccalauréat. Ils se disent «vic-
times» d’un classement injuste :
«aujourd’hui, on se retrouve au
même niveau qu’un enseignant
coordinateur à la 14 du statut
particulier- et moins bien qu’un
enseignant formateur (à la 16).
Comment peut-on être sa hiérar-
chie ?» Ils ajoutent que leurs mis-
sions ne sont pas définies et se
retrouvent à effectuer des tâches
qui incombent parfois aux provi-
seurs ou aux censeurs. C’est
pourquoi, ils demandent une dé-
finition claire de leurs missions
au sein de l’établissement. Ils re-
vendiquent également des
primes spécifiques lorsqu’ils
sont intérimaires (non nommés
mais de facto) comme des direc-
teurs d’établissements lors d’ab-
sences pour des raisons de ser-
vice ou autres. Enfin, ils expri-
ment la nécessité d’une
formation adaptée avant qu’ils
ne soient de l’autre côté de la
barrière (d’enseignants, ils de-
viennent des administrateurs
sans aucune préparation). Il y a
lieu de signaler que le malaise
persiste dans l’éducation natio-
nale par un effet de boule de
neige où chaque corps semble
vouloir négocier seul et directe-
ment avec la tutelle. Il aurait fallu
avoir une synthèse de toutes les
positions avant de réviser le sta-
tut dans son ensemble sans léser
aucune partie. La Fédération na-
tionale des travailleurs de l’édu-
cation affiliée à l’UGTA de Bou-
merdès vient, en tous cas, de
s’illustrer par son «refus des der-
nières augmentations suite à l’ac-
cord du Cnapest avec la tutelle
en raison de la marginalisation
d’autres corps, notamment les
corps communs».
SSaaddeekk
IINNFFOOSS
EEXXPPRREESSSS
La NR 4312 — Jeudi 26 avril 2012
5
échos
Quatre mille mosquées sont en cours de réalisation à l’échelle
nationale, a révélé, samedi à Relizane, le ministre des Affaires
religieuses et du wakf, Bouabdallah Ghlamallah.
(Photo > D. R.)
Plusieurs affaires traitées par
la sûreté de wilaya de Aïn Defla
Durant la deuxième semaine du mois d’avril, la sûreté de
wilaya a traité plusieurs affaires en exploitant les
renseignements recueillis. Deux hommes âgés de 31 et 54
ans ont été arrêtés, le premier à Khemis Miliana, au
quartier Oued Rehane, et le deuxième à Sidi Lakhdar,
pour trafic de drogue. Les deux dealers ont été placés
sous mandat de dépôt. (Photo > D. R.)
Un réseau d’immigration
clandestine démantelé en Espagne
Vingt-deux personnes ont été arrêtées et un réseau
qui faisait transiter des immigrants vers la Grande-
Bretagne a été démantelé par la police espagnole, a
indiqué une source policière. (Photo > D. R.)
Réclusion à perpétuité
pour un terroriste à Boumerdès
Le tribunal criminel près la cour de Boumerdès a condamné
mardi à la réclusion criminelle à perpétuité le dénommé Daoud,
trésorier de la phalange terroriste de Zemmouri, jugé en
comparution dans une affaire d’adhésion à groupe terroriste
armé et homicide volontaire. (Photo > D. R.)
Quatre mille mosquées en cours
de réalisation au niveau national
Mené par trois cambrioleurs sous les
orientations de trois guetteurs et sous les
yeux de citoyens impuissants, les élé-
ments de la police juduciaire ont réussi
seule à remonter la filière pour déman-
teler un réseau de 17 personnes qui agis-
saient en toute impunité dictant sa loi à
Ouzellaguen, Akbou, Béjaïa et Bouira.
Arme à la main, les trois membres du
gang se sont introduits dans une bijou-
terie et c’est en voulant ligoter le pro-
priétaire que le fils de ce dernier a fait ir-
ruption. Voulant le poursuivre dans sa
fuite, les cambrioleurs ont lâché le père,
mais l’un d’eux lui tira sur lui, le tou-
chant au thorax. Ils ne prendront dans ce
rapt qu’une ceinture qui s’est avérée
n’être qu’un gadget.
Avant de fuir, les ravisseurs ont tiré un
coup de feu pour créer la panique et se
frayer un chemin et disparaître à bord
d’une voiture louée sous un faux nom.
Dans ses investigations, la PJ a fait plus
de sept descentes, avec perquisition et
interrogatoires qui révéleront que le gang
était composé de 17 membres et avait
trois armes, un 9 mm, un 16 mm et une
artisanale (mahchoucha).
Quant au propriétaire de la bijouterie, il
a malheureusement succombé à ses bles-
sures.
BB.. MM..--OO..
Béjaïa
Le hold-up de la bijouterie de Laâzib
tourne au meurtre
Boumerdès
Un jeune homme assassiné
à l’arme blanche
Plus traître que ça tu meurs !
Dans une récente édition le quotidien
saoudien
Al Riyad
, proche de la famille des Al
Saoud, a souflé sur les braises qui alimentent
déjà la campagne anti-iranienne : «En dépit
de vastes moyens militaires et économiques
de l'Iran, Saddam a osé lui faire face et c'est
cela qui devrait nous guider». Le quotidien
ajoute également qu’il faut mobiliser tous
les moyens face au «péril iranien». Une
novlangue que nous avons déjà entendue.
Quand on connaît les liens intimes qui
unissent les diplomaties américaine et
saoudienne par le biais du Pacte de Quincy,
toutes ces valses traîtresses ne nous étonnent
plus. Un peu de tourisme, ça fait du bien,
non ? Pactes, accords de défense, chacun y a
va de son côté pour bouffer du dollar. Côté
français, après l’accord de défense signé en
1995 avec les Emirats arabes, les protecteurs
bénéficient désormais d’une base proche du
détroit d’Ormuz. Ainsi, on dénombre 1800
touristes de l’armée française qui s’amusent
conjointement à la chasse au pigeon avec les
Emiratis. Sait-on jamais, le spectre iranien
rôde partout et nulle part.
Attention aux remords !
On peut tuer sans impunité, regagner son
bercail tout en se sentant à l’abri de la
justice. Toutefois, ce qu’il ne faudrait pas
oublier, c’est que les victimes peuvent
parfois persécuter leurs assassins. Cela dit,
les statistiques avancées aux Etats-Unis
semblent nous donner raison : «Toutes les 8
minutes un vétéran américain qui avait
participé à la guerre en Irak se suicide»,
selon un rapport préparé par
l’administration d’inspection général
américaine commandé par le Congrès
précisant que des centaines de milliers de
vétérans américains souffrent de troubles
mentaux dus à la guerre.
Voilà comment on veut rayer un village
de la carte !
Depuis le temps où les sionistes
pleurnichaient sous prétexte que l’Iran
voudrait les rayer de la carte, on n’a rien vu
de pareil. Toutefois, depuis les tueries de
Deïr Yassine, c’est le régime sioniste qui n’a
cessé de rayer des villages palestiniens de la
carte de la Palestine. Pas plus tard que lundi
dernier, les militaires sionistes ont détruit
pour la 37
e
fois le village palestinien
d'Aaraqib dans le Sud de la Palestine
occupée, le centre médiatique de la Palestine
citant une source locale. Selon ce rapport,
après avoir encerclé ce village et rassemblé
les habitants du village à un cimetière
islamique, les sionistes ont rasé leurs
maisons. Ce village palestinien est le 45
e
rasé
depuis 1948.
Qui a dit que c’était de l’ingérence ?
«L'ambassadrice américaine au Caire, Anne
Patterson, a informé lundi le Conseil militaire
et le Premier ministre égyptien Kamal al
Janzouri, que son pays considérait que la
décision d'arrêter l'exportation de gaz à
Israël est un enfreint de la part des autorités
égyptiennes à leurs obligations envers Israël
en vertu du traité de Camp David», rapporte
l’agence Irib. Qui a dit que c’était de
l’ingérence ?
CC.. AA..
LLEE CCOOCCKKTTAAIILL DDUU JJEEUUDDII DDEE
Chérif Abdedaïm
PARTENARIAT NEDJMA -
ETABLISSEMENT PUBLIC DE
TÉLÉVISION (EPTV)
«Mazal Wakfine», la
nouvelle campagne
célébrant le
cinquantenaire de
l’indépendance de
l’Algérie
Nedjma et la Télévision algé-
rienne lancent conjointement
une campagne nationale de
communication intitulée
«Mazal Wakfine» (Nous
sommes encore debout).
Cette initiative met en vedette
le peuple avec des stars algé-
riennes de renommée inter-
nationale et rappelle les
grandes étapes de la glorieuse
histoire de l’Algérie. Des mo-
ments de grande communion,
de victoires et de joies, du
premier jour de l’indépen-
dance jusqu’à aujourd’hui.
Le premier d’une série de
spots sera diffusé en exclusi-
vité et pour la première fois
sur la télévision algérienne
jeudi 26 avril à partir de 19h
avant d’être repris sur
d’autres supports de commu-
nication.
Les artistes algériens y chan-
tent
Mazal Wakfine, Nehabek
Ya Bladi
(
Nous sommes encore
debout, je t’aime mon pays
)
dans une extraordinaire sym-
biose avec une foule heu-
reuse, d’hommes et de
femmes de toutes les généra-
tions. Une foule qui les en-
toure, les protège en repre-
nant avec eux, à l’unisson :
Mazal Wakfine
.
A ce propos, le directeur géné-
ral de l’EPTV, Tewfik Khelladi a
déclaré : «La télévision algé-
rienne se fait toujours un de-
voir d’accompagner le peuple
algérien dans les grands mo-
ments de son histoire. Et la
célébration du cinquantenaire
de l’Indépendance en est un
particulièrement fondamen-
tal. Cette campagne va mettre
en relief une valeur essentielle
de notre peuple, la solidarité,
et adresser le message d’une
Algérie forte, d’une Algérie qui
progresse et regarde sereine-
ment l’avenir
Pour sa part, le directeur gé-
néral de Nedjma, Joseph Ged
a dit : «Nedjma est honorée
de participer à cette grande
campagne patriotique aux
côtés de la télévision algé-
rienne. Comme pour chaque
Algérien, l’histoire de l’Algérie
demeure pour moi une source
de fierté intarissable et plus
particulièrement son indé-
pendance qui reste le symbole
de l’aboutissement du combat
juste et légitime de tout un
peuple pour la liberté et la
justice.»
La campagne Mazal Wakfine
fruit d’un partenariat exem-
plaire avec la télévision algé-
rienne, traduit une nouvelle
fois la dimension citoyenne de
Nedjma. Elle fait partie d’une
série d’activités qui s’étaleront
tout au long de cette année
de célébration du cinquante-
naire de l’Indépendance de
l’Algérie.
AAggeenneeccee
,Un hold-up spectaculaire a eu
lieu la semaine dernière en plein
cœur du quartier populaire
Laâzib ou Mâmar.
,
Un véritable drame s'est produit dans
la localité de Boumerdes au lieu dit Es-
sahel, à quelques kilomètres du chef-lieu.
Un jeune homme de 25 ans a été tué di-
manche dernier. T.F. a rendu l’âme après
avoir été poignardé en fin d'après midi. La
victime a reçu deux coups de couteaux, un
dans la gorge et l’autre sous l’aisselle.
Le tueur, T.M., 36 ans qui est un ami de la
victime, a été arrêté par les services de la
Gendarmerie nationale et est a été pre-
senté devant le juge d’instruction près le
tribunal de Boumedrès hier, en attendant
sa presentation devant le procureur. Selon
des sources concordantes, les raisons du
crime reviennent à une ancienne histoire
entre les deux hommes.
Après une dispute verbale entre lors d’un
match de football, le tueur n’a pas hésité
de frapper la victime avec un couteau.
Le corps du défunt a été transféré vers la
morgue de Thénia et une enquête a été
ouverte à ce sujet.
FFaarriidd HHaarrbbii
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