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U
NIVERSITE D
’A
UVERGNE
C
LERMONT
I
F
ACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
G
ESTION
P
REMIERE SESSION D
EXAMENS
,
A
VRIL
2009
L
ICENCE
EG
1
ERE ANNEE
Semestre 2 : Grandes fonctions et équilibre macroéconomiques
2
HEURES
A
UCUN DOCUMENT
,
AUCUNE CALCULATRICE
A
VERTISSEMENT
Ce sujet comporte 13 pages numérotées de 1 à 13 et 2 parties : une partie consacrée à des
QCM et une partie consacrée à des exercices (p. 12 et 13).
Vous reporterez vos réponses aux QCM directement dans le tableau de la page 2 que vous
remettrez avec la copie. Vous répondrez aux exercices sur la copie et éventuellement des
intercalaires. Quand vous rendrez votre copie, vous indiquerez le nombre total de feuilles
rendues avec celle-ci (c’est-à-dire : nombre d’intercalaires + 1 page correspondant au tableau
du QCM).
Dans le QCM, une question comporte une seule bonne réponse. Chaque bonne réponse
vaut 0,5 point. Il n’y a pas de points négatifs. Aucun point ne sera attribué dans les cas
suivants :
- Plusieurs réponses (dont la bonne) sont cochées ;
- Aucune réponse n’est cochée ;
- La réponse comporte une trace de modification ;
- Une incohérence dans la réponse.
Voici un exemple de bonnes réponses :
A B C D Réponse
Question 100
O O O
A
Question 101
O O O
B
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Partie I. Q
UESTIONS A CHOIX MULTIPLES
(20
POINTS
)
Tableau à remettre dans la copie. Ne pas indiquer votre nom ou numéro de carte d’étudiant
A B C D Réponse
Question 1
O O O O
Question 2
O O O O
Question 3
O O O O
Question 4
O O O O
Question 5
O O O O
Question 6
O O O O
Question 7
O O O O
Question 8
O O O O
Question 9
O O O O
Question 10
O O O O
Question 11
O O O O
Question 12
O O O O
Question 13
O O O O
Question 14
O O O O
Question 15
O O O O
Question 16
O O O O
Question 17
O O O O
Question 18
O O O O
Question 19
O O O O
Question 20
O O O O
Question 21
O O O O
Question 22
O O O O
Question 23
O O O O
Question 24
O O O O
Question 25
O O O O
Question 26
O O O O
Question 27
O O O O
Question 28
O O O O
Question 29
O O O O
Question 30
O O O O
Question 31
O O O O
Question 32
O O O O
Question 33
O O O O
Question 34
O O O O
Question 35
O O O O
Question 36
O O O O
Question 37
O O O O
Question 38
O O O O
Question 39
O O O O
Question 40
O O O O
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Début des questions (40)
1. Selon les statistiques de l’Insee, les différents types de revenu des ménages en France
ont évolué ainsi entre 1959 et 2007, et ont les caractéristiques, en 2007, suivantes :
A) Le solde des revenus primaires représente moins de 100% du revenu disponible brut,
les revenus de la propriété ont augmenté et les transferts nets aux ménages ont augmenté ;
B) Le solde des revenus primaires représente plus de 100% du revenu disponible brut, les
revenus de la propriété ont augmenté et les transferts nets aux ménages ont diminué ;
C) Le solde des revenus primaires représente plus de 100% du revenu disponible brut, les
revenus de la propriété ont augmenté et les transferts nets aux ménages ont augmenté ;
D) Le solde des revenus primaires représente plus de 100% du revenu disponible brut, les
revenus de la propriété ont diminué et les transferts nets aux ménages ont augmenté ;
2. Selon la loi psychologique fondamentale, une variation du revenu disponible des
ménages |
Y
d
| = 1€ peut entraîner :
A) une augmentation de 1,2 € de la consommation des ménages ;
B) une augmentation de la consommation de 0,8 € si Y
d
= 1€ et une baisse de 0,6€ si
Y
d
= -1€ ;
C) une variation de la consommation strictement supérieure à 1€ ;
D) Aucune des 3 réponses précédentes n’est correcte.
3. La propension marginale à consommer (notée PmC ou c) en 2007 peut être calculée à
partir des agrégats suivants :
A) en faisant le rapport
d
YC
20072007
;
B) en faisant le rapport
(
)
(
)
dd
YYCC
2006200720062007
;
C) en faisant le rapport
(
)
200620062007
CCC
;
D) en faisant le rapport
(
)
(
)
dd
YCYC
2007200720072007
;
4. La richesse totale des ménages est dans l’analyse néo-classique de la consommation :
A) Est composée uniquement du patrimoine financier des ménages ;
B) Comprend la somme actualisée des revenus futurs du travail ;
C) Est égale à la somme des revenus passés ;
D) Est égale au revenu de la période courante.
5. Dans la loi psychologique fondamentale, JM. Keynes expose les propriétés suivantes
de la fonction de consommation :
A) La fonction de consommation est stable, la propension marginale à consommer est
supérieure à 1, la propension marginale à épargner est inférieure à 1 ;
B) La fonction de consommation est représentée par une fonction linéaire à long terme et
une fonction concave à court terme ;
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C) La fonction de consommation est stable, la propension marginale à consommer est
comprise entre 0 et 1 et la propension marginale à épargner augmente quand le revenu
disponible augmente ;
D) La fonction de consommation est stable ; la propension marginale à consommer est
comprise entre 0 et 1 et la propension marginale à épargner est inférieure à la propension
marginale à consommer.
6. On considère l’évolution des propensions moyennes et marginales à consommer en
France entre 1959 et 2007. Celles-ci révèlent plusieurs anomalies par rapport à la loi
psychologique fondamentale :
0,00
0,20
0,40
0,60
0,80
1,00
1,20
1,40
1,60
1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010
Années
PMC PmC
Légende. PMC : Propension moyenne à consommer ; PmC : Propension marginale à consommer.
A) La PmC est ponctuellement supérieure à 1, la propension moyenne à consommer est
ponctuellement inférieure à la PmC (ce qui est contradictoire avec une fonction de
consommation affine) ; la PmC est instable ;
B) La PmC est ponctuellement inférieure à 1, la propension moyenne à consommer est
ponctuellement inférieure à la PmC (ce qui est contradictoire avec une fonction de
consommation affine) ; la PmC est instable ;
C) La PmC est ponctuellement inférieure à 1, la propension moyenne à consommer est
ponctuellement inférieure à la PmC (ce qui est contradictoire avec une fonction de
consommation affine) ; la PmC est stable ;
D) Aucune des réponses précédentes n’est correcte.
7. On suppose que dans une économie où la loi psychologique fondamentale est vérifiée,
les comportements de consommation des ménages sont décrits par les deux fonctions
suivantes : 607,0 +=
d
YC (équation 1) et 508,0 +=
d
YC (équation 2). Ces deux
équations révèlent que :
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A) Il s’agit de fonctions de consommation linéaires, de coefficients directeurs égaux
respectivement à 0,7 et 0,8 ;
B) Il s’agit de fonctions de consommation linéaires. Les ménages décrits par l’équation 1
sont plus aisés que les ménages décrits par l’équation 2 ;
C) Il s’agit de fonctions de consommation affines. Les ménages décrits par l’équation 1
sont plus aisés que les ménages décrits par l’équation 2 ;
D) Il s’agit de fonctions de consommation affines. Les ménages décrits par l’équation 1
sont moins aisés que les ménages décrits par l’équation 2 ;
8. Selon la théorie du cycle de vie :
A) L’épargne agrégée est indépendante de la pyramide des âges ;
B) Les pays dont la population est relativement jeune ont un taux d’épargne plus élevé que
les pays dont la population est plus âgée ;
C) Un système de financement par répartition des retraites est bien adapté à un pays dont
la population est vieillissante ;
D) L’accumulation d’un patrimoine financier permet d’ajuster des revenus fluctuants à une
dépense relativement plus stable.
9. Selon John Hicks, la définition économique du revenu des ménages peut être
comprise de la manière suivante :
A) Le revenu des ménages correspond à ce qu’ils peuvent consommer sans s’appauvrir ;
B) Le revenu des ménages correspond au revenu disponible des ménages mesuré dans la
Comptabilité Nationale ;
C) Le revenu des ménages correspond à la richesse totale des ménages ;
D) Aucune des réponses précédentes n’est correcte.
10. D’après les statistiques de l’Insee, la consommation des ménages, l’investissement
des entreprises et le PIB ont les caractéristiques suivantes :
A) La part de l’investissement dans le PIB est plus importante que celle de la
consommation. L’investissement est plus instable que la consommation ;
B) La part de l’investissement dans le PIB est plus importante que celle de la
consommation. L’investissement est moins instable que la consommation ;
C) La part de l’investissement dans le PIB est moins importante que celle de la
consommation. L’investissement est plus instable que la consommation ;
D) Les fluctuations du PIB sont plus importantes que celles de la consommation et de
l’investissement.
11. Le principe de l’accélérateur est une théorie :
A) De l’investissement en fonction des débouchés anticipés ;
B) De la consommation en fonction du revenu disponible des ménages ;
C) Expliquant les effets de relance d’une politique budgétaire active ;
D) Selon laquelle les débouchés créent leur propre demande.
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