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FOCUS
Deux nouveaux partenariats académiques pour le programme "Petroleum
Economics and Management" (PEM)
Entretien avec Nadine Bret-Rouzaut, Directrice du Centre Économie et Gestion
Le programme "Petroleum Economics and Management" (PEM)
d'IFP School a été bâti sur des collaborations avec plusieurs
universités reconnues dans le domaine de la technique, de
l'économie et du management de l'énergie. Le programme vient
encore de se diversifier grâce à la signature de deux nouveaux
accords de partenariat avec l'Universidade de São Paulo au Brésil
et l'University of Alberta au Canada.
Pouvez-vous nous expliquer en quoi consistent les nouveaux
partenariats académiques ?
Le programme PEM offre de nombreuses options grâce à la diversification de nos partenariats. Il est
important de distinguer les partenariats qui conduisent à la délivrance d'un double diplôme de ceux qui
impliquent l'obtention d'un seul diplôme. Les partenariats avec les trois universités américaines
(Colorado School of Mines, Texas A&M University, Oklahoma University) et l'université russe (Gubkin
Russian State University Oil and Gas) appartiennent à la première catégorie. En revanche, les
partenariats avec la BI Norwegian School of Management (Norvège) et University of Dundee
(Royaume-Uni) conduisent uniquement au diplôme d'IFP School.
Les nouveaux partenariats avec l'Universidade de São Paulo et l'University of Alberta font partie de
cette dernière modalité. Les étudiants d'IFP School ont la possibilité de réaliser une partie de leurs
études sur le campus de ces universités partenaires. Ils peuvent par exemple, s'ils effectuent une
scolarité continue en 16 mois, partir de septembre à décembre au Brésil ou au Canada. Ils y suivent
des cours techniques et économiques qui abordent le domaine de l'énergie dans son ensemble :
pétrole, gaz, électricité, énergies renouvelables, etc. De janvier à juillet, ils étudient à Rueil. Pour
obtenir le diplôme IFP School, ils doivent compléter leur parcours par une période d'insertion
professionnelle en entreprise de quatre mois. L'Universidade de São Paulo dispense des cours en
anglais et en portugais, tandis que l'University of Alberta propose des cours uniquement en anglais.
Quand ont été conclus ces nouveaux partenariats académiques ?
Le partenariat avec l'University of Alberta a été signé en 2010, tandis que celui avec l'Universidade de
São Paulo a été conclu fin 2011. Ces partenariats n'auraient pas vu le jour sans le soutien de nos
interlocuteurs académiques Joseph Doucet, Enbridge Professor of Energy Policy à l'University of
Alberta et Edmilson Dos Santos, diplômé IFP School (promotion 1993) et PhD d'IFP Energies
nouvelles, actuellement Professeur associé à l'Universidade de São Paulo.
Quels sont les objectifs de ces nouveaux partenariats académiques ?
Notre premier objectif est de recruter des étudiants talentueux. Ces partenariats académiques sont un
mode de sourcing intéressant car ils attirent des étudiants brillants de profils éclectiques. Nous
cherchons également à construire un réseau académique solide en collaborant avec des experts
reconnus dans le secteur de l'analyse technico-économique dans l'énergie.
En termes d'opportunités, ces collaborations internationales nous permettent d'enseigner en
complémentarité et d'offrir une formation solide. Nous abordons l'énergie avec différentes clés de
lecture, ce qui nous mène à former de meilleurs professionnels. Les cursus à Edmonton (Alberta) et à
São Paulo sont ainsi principalement théoriques et académiques. En général, ces universités ne font
intervenir des industriels que dans le cadre de conférences. IFP School est en revanche une école
d'application dans laquelle une proportion importante des intervenants est constituée de
professionnels de l'industrie. Notre approche est donc plus opérationnelle. Les étudiants apprécient
cette complémentarité. Par ailleurs, le programme PEM est résolument tourné vers l'international.
Chaque année, la promotion comporte entre 15 et 20 nationalités. C'est là un apprentissage unique
qui permet aux étudiants d'acquérir la capacité d'évoluer dans un contexte multiculturel, gage de
réussite dans le secteur de l'énergie où les projets ont une envergure internationale. Le réseau qu'ils
se créent au cours de leur formation les aidera à ouvrir des portes tout au long de leur vie
professionnelle.