Ethno-roman de Tobie Nathan p.2 Faire son alyah en 2012 p.3 n°48 Programme p.4 ITONI Lettre bimestrielle de la synagogue libérale de lyon janv | fév 2013 chevat | adar 5773 Edito curieuse absence… René Pfertzel L e livre d’Esther, qui est lu lors de la fête de Pourim, a intrigué les Rabbins par le fait que Dieu n’y soit jamais mentionné. Il s’agit pourtant d’une page glorieuse de l’histoire juive : par l’effet de leur volonté, nos ancêtres ont réussi à déjouer le complot tramé par le vil Haman. Le récit semble suggérer que, contrairement au livre de l’Exode, Dieu n’intervient pas directement. Et pourtant, à un niveau de compréhension plus profond, le nom même d’Esther vient d’une racine hébraïque qui signifie « cacher ». Esther serait-elle le véhicule de la volonté divine qui aurait décidé d’agir en inspirant les êtres humains ? Il y a dans le Talmud un récit qui reprend cette idée en la reliant à la notion d’alliance. Commentant le verset du livre de l’Exode (19 :17) : « ils se tenaient au pied de la montagne », le Talmud dit (Shabbat 88a) que Dieu avait renversé la montagne au-dessus de leur tête et leur avait dit : voici mon alliance ; si vous l’acceptez, c’est bien. Sinon, ici sera votre tombe. Bien évidemment, accepter l’alliance sous la contrainte devrait la rendre caduque, puisque tout vœu, toute alliance, tout contrat qui ne serait pas le fruit d’un accord commun serait annulé de par sa nature coercitive. Les Rabbins introduisent alors un autre verset, tiré d’Esther (9:27) : « Les Juifs prirent pour eux, pour leur postérité, et pour tous ceux qui s’attachaient à eux, la décision de célébrer chaque année la fête de Pourim ». Cela signifie, disent les Rabbins, que les Juifs de l’époque d’Esther ont choisi de renouveler l’alliance, en sachant désormais à quoi s’en tenir, puisque le premier Temple avait déjà été détruit. La catastrophe peut aussi faire partie de l’alliance, mais les Juifs de cette époque ont décidé de continuer en dépit des risques encourus, ce que les Enfants d’Israël, au pied du Sinaï, ne pouvaient pas savoir. Ce récit talmudique a été utilisé par le Rabbin Modern Orthodox américain Irving Greenberg (né en 1933). Dans un article paru en 1982, intitulé « Voluntary Covenant », le Rabbin Greenberg défend l’idée suivante. Il est évident qu’Auschwitz ne faisait pas partie de l’alliance au Mont Sinaï, ou, pour le moins les Enfants d’Israël ne savaient pas ce qui attendrait leurs descendants. Dans un monde post-Shoah, où l’on sait que cela peut arriver, l’alliance doit être renouvelée. Dieu peut être questionné, car cela est arrivé. Greenberg estime que cet événement conduit à plus de responsabilité pour les être humains. Considérer que Dieu fera tout pour nous sans que nous n’intervenions, ou simplement par l’observance de mitzvot selon l’équation punition/ récompense n’est plus une position tenable. Nous sommes co-responsables, co-partenaires dans l’alliance et pour assurer la continuité de la vie juive. Aujourd’hui, nous dit Greenberg, tous les Juifs qui souhaitent vivre une vie juive, sont des Juifs par choix. Il aurait été simple d’abandonner toute connexion avec le peuple juif après Auschwitz, ou encore dans notre monde occidental post-moderne, centré plus sur l’individu que sur la communauté. Mais nous avons choisi de rester à l’intérieur du peuple juif pour continuer à promouvoir ses valeurs, l’importance primordiale apportée à la vie sous toutes ses formes, et à la pluralité des voix au sein de l’humanité. culture Ethno-roman de Tobie Nathan Parcours d’une vie, parcours de vies Sylvie Fresco «E n vérité, je suis né après ma naissance. » Dès les premiers mots, le ton est donné. Le parcours de vie insolite que Tobie Nathan retrace ici nous emmène hors des sentiers battus à la suite de son auteur, Juif cairote émigré en France en 1958, à l’âge de dix ans. Son récit de vie évoque d’abord son adolescence dans le creuset multiculturel de la cité Debussy à Gennevilliers : découverte de Freud et partage de cette passion commune avec ses amis lycéens, premières séances de psychanalyse avec son ami Sylvain. Il se confond ensuite avec les événements de mai 1968 que l’auteur, alors étudiant en sociologie, dit avoir « à la fois vécu passionnément et traversé comme Fabrice à Waterloo ». De l’enfant rebelle qui clame haut et fort sa judéité au jeune adulte gauchiste, Tobie Nathan est toujours demeuré insoumis aux pensées convenues. C’est pourquoi la rencontre avec celui qui deviendra son mentor, Georges Devereux, professeur à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, sera décisive : elle a « agi sur lui comme un coup de fouet. » Désillusionné par l’enseignement universitaire, Tobie Nathan va reconnaître en ce penseur original, freudien hérétique, Barnett Newman (1905-1970) S’il y a un artiste juif méconnu du grand public que j’aimerais faire découvrir, c’est sans nul doute Barnett Newman qui s’impose à moi. Précurseur et doué d’une grande sensibilité, il a eu une immense influence sur l’évolution de l’art américain. Célèbre pour ses peintures de champs colorés, ponctués par des « zips » des ouvertures verticales faites à l’aide de scotchs prélevés de la surface plane de la peinture. Il défend une peinture métaphysique sans aucune représentation qui s’appuie uniquement sur ses qualités matérielles. Contrairement à son collègue Marc Rothko, Barnett Newman n’a eu droit en France qu’à une seule rétrospective au début des années soixantedix. Pourquoi cette injustice ? Il est clair que l’œuvre de Barnett Newman est plus déconcertante, mais par sa radicalité, elle réussit à concilier un archaïsme allié à une modernité. Une œuvre certainement en rapport étroit avec la tradition juive, mais absolument universelle. Dror Endeweld 2 son maître. Il dresse un portrait haut en couleurs de ce personnage inclassable à la personnalité complexe, qui va l’initier à l’ethnopsychiatrie. Oui, car plus que le parcours d’une vie, introspectif et égotiste, Ethnoroman retrace le parcours de vies, celles qui ont jalonné l’existence de son auteur, lui ont donné tout son sens. Ce sont les ancêtres, Juifs égyptiens, « enterrés à Bassatine, depuis des temps immémoriaux », et parmi eux la figure charismatique du rabbi Yom-Tov Israël Sherezli, grand rabbin d’Egypte, dont Tobie Nathan serait une réincarnation. Ce sont aussi, évoqués avec humour et tendresse, son père, Joseph Nathan alias « Tyrone Power », alias « Humphrey Bogart » ou « Marcello Mastroianni » « insoumis fondamental » mais fidèle farouche au rituel de la prière quotidienne ; sa mère, Rena Israël, alias « George Sand » ou « Shirley Temple » « génie », « douée en tout », animée d’une passion compulsive pour l’étude et l’enseignement. Ce sont enfin, évoquées en italiques dans le texte, toutes les figures de guérisseurs que l’ethnopsychiatre a été amené à croiser dans sa pratique. Récit de vie ? Essai sur la psychanalyse et l’ethnopsychiatrie ? Saga des Juifs d’Egypte ? EthnoRoman échappe à toute classification, comme son auteur : « je suis la goutte qui file entre les doigts pour s’en aller rejoindre la source. » L’alphabet sacré Josy Eisenberg, Adin Steinsalzt, Edition Fayard 2012 Il s’agit d’un dialogue autour des 22 lettres de l’alphabet hébraïque entre deux rabbins : Josy Eisenberg, animateur de l’émission «A bible ouverte» et de «La source de vie» sur France 2 et Adin Steinsaltz, rabbin et mathématicien qui a reçu le prix Israël pour son commentaire des deux Talmuds. Ces deux rabbins nous introduisent dans un univers merveilleux où les lettres s’animent, nous ouvrant ainsi à des mondes inconnus. Une dizaine de pages est consacrée à chaque lettre. La lettre ( אaleph) se décompose en deux ( יyod) et un ( וvav) concentrant ainsi la valeur numérique du tétragramme : 26 = 10 (yod) + 6 (vav) + 10 (yod) et qui représente la totalité du monde ; le monde du dehors désigné par le yod au-dessus et le monde d’en bas désigné par le yod au-dessous, le vav connotant le rakia, le firmament qui sépare les deux mondes. ( אaleph) est aussi le signe mathématique de l’infini et le commencement de toute chose. ( בbeth), la lettre de la création, c’est par elle que commence la Torah et le récit de la création,Beth tourne le dos à la lettre aleph qui désigne l’unité et la transcendance ; autrement dit il y a quelque chose dans le monde que nous ne pouvons pas comprendre. Le ( לlamed) est la lettre de l’écriture, le ( חh’èth) la lettre de vie et l’alphabet se termine par la lettre ( תtav) signe du jugement de la vie et de la mort. On parcourt le livre avec émerveillement, découvrant à chaque page un sens caché, une tradition une association d’idées. Etudier l’alphabet hébraïque devient donc une initiation au monde juif et un retour aux origines. Un livre pour rêver, méditer et apprendre. Brigitte Frois actualités Faire son alyah en 2012 programme avancé pour devenir un véritable israélien en moins d’un an Ceux comme moi qui ont fait leur alyah l’année civile dernière ont déjà beaucoup de choses à raconter et doivent déjà se sentir très liés à la société israélienne. Entre les étapes classiques d’intégration d’une part (comme les démarches administratives, la recherche d’un emploi et d’un appartement) et les évènements qui ont ponctué l’année 2012 (opération « colonne de feu », campagne électorale) il était assez difficile de s’ennuyer et l’immersion dans la société israélienne était d’autant plus radicale. Vincent Dogué La canicule Cet été - période durant laquelle je suis arrivé en Israël - c’était la canicule. Des pics de chaleur ont été enregistrés et il n’a pas plu du tout. Selon l’équipe du service météorologique, c’était l’été le plus chaud qu’Israël ait connu depuis que les températures sont enregistrées dans le pays. J’ai ainsi attrapé la bonne grippe de l’été appelée « grippe des climatiseurs » (« shapa’at ha-mazganim ») qui est contractée par beaucoup de personnes à cause de la différence extrême de température entre les lieux climatisés et l’extérieur. Rien de mieux pour habituer son système immunitaire au climat israélien et c’était aussi une bonne excuse pour aller prendre des bains de mer régulièrement avant d’aller au travail. C L’an prochain à Jérusalem... La recherche d’un emploi et d’un appartement De nos jours en Israël il est facile de trouver ou de se créer un emploi général ; le chômage est relativement faible (il était de 6,7% en Novembre) et il est courant qu’une même personne acumule deux, voire trois emplois. Ce qui frappe cependant c’est l’ambiance décontractée qui règne au travail. Il est assez courant de voir des personnes amener leur chien sur leur lieu de travail par exemple. D’autre part, le nombre d’heures de travail (45 heures en moyenne) est nettement supérieur à celui de la France. Le plus dur par contre - et surtout pour un ole hadach - c’est de trouver un emploi dans son domaine, ce n’est pas si évident au début. La recherche d’un appartement, c’est un véritable calvaire de nos jours en Israël (aussi bien pour les natifs que les ‘olim ‘hadashim). La demande est beaucoup plus forte que l'offre, l’Etat construit peu, ne libère pas suffisamment de terres pour la construction et il n’existe pas de lois en Israël qui obligent les propriétaires à louer leur(s) appartement(s) comme en Allemagne ou en Espagne par exemple. En plus de cela, tout le monde veut habiter au centre du pays (dans « gush Dan », le bloc de Dan, c’est à dire Tel Aviv et ses environs) car c’est là qu’on trouve plus facilement du travail, de ce fait les prix sont élevés ; et pour trouver un appartement convenable cela peut prendre des semaines voire des mois. La guerre L’opération colonne de feu (« ‘amoud ‘anan », littéralement colonne de nuage) a été un des évènements centraux de cette année 2012 en Israël. C’était pour moi et pour bien d’autres olim hadachim, notre toute pre“C’est comme mière guerre. Je ne connais si on avait pas un seul ole ‘hadach qui toujours a exprimé de la crainte ou connu ça qui a affirmé avoir eu peur ; et qu’on c’est comme si on avait touétait nés jours connu ça et qu’on était israéliens.” nés israéliens. Il faut dire qu’on ressentait beaucoup moins la guerre au centre que dans le sud et la majorité des israéliens les ‘olim ‘hadachim étaient pour la plupart calmes (beaucoup plus que nos parents paniqués qui ne cessaient de nous appeler) mais très attentifs à l’évolution du conflit. La guerre nous a tous plongés par contre dans la politique, qui est une préoccupation majeure en Israël tout en donnant une sensation forte d’union nationale. Les familles du nord et du centre qui invitaient celles du sud à venir chez elles, les femmes qui apportaient des repas aux soldats du dôme de fer m’ont marquées. C’était aussi une des rares fois que la presse s’intéressait autant à l’intégration des ‘olim ‘hadashim. Par exemple, une ‘ola ‘hadacha qui a fait son alyah en plein conflit a eu l’honneur d’être interviewée par le quotidien yedi’ot a’haranot pour partager ses impressions depuis son arrivée. La campagne électorale Faire son alyah en 2012 c’est aussi vivre pour la première fois une campagne électorale israélienne et se préparer à voter aussi pour la première fois. C’est en février que l’élection des membres de la knesset et du premier ministre aura lieu. La campagne qui avait commencé un peu avant l’opération colonne de feu s’est intensifiée suite à celle-ci. Impossible de ne pas en entendre parler un jour dans une discussion, à la télé ou de ne pas voir un des innombrables supports publicitaires pour tel ou tel candidat placés un peu partout dans les villes. Les annonces sont sur les bus, les taxis collectifs (« moniot shérout »), sur des panneaux défilants, et les supporters accrochent sur leurs balcons les banderoles du parti qu’ils soutiennent. Les thèmes dominants sont incontestablement la cherté de la vie, la sécurité et la demande d’une juste répartition du fardeau social (« ha shivion banétel »). La liberté de ton durant la campagne électorale est assez flagrante et rappelle bien qu’on est héritier du Talmud. Cette >>> 3 programme >>> campagne c’est l’occasion aussi de découvrir tous les petits partis politiques qu’on ne connait en général que si on habite en Israël et qu’on s’intéresse vraiment à la politique. En résumé, je me dis ironiquement que faire son alyah en 2012, c’était faire un programme avancé pour devenir un véritable israélien. Cette année a été un condensé de toutes les réalités contemporaines du pays : les températures désertiques, la crise du logement, la guerre, l’omniprésence de la politique qu’il faut toujours mettre en parallèle avec des réalités beaucoup plus stables comme la plage, les fêtes, la bonne nourriture, les sorties. A l’heure où je parle, des inondations, des vents forts et des tempêtes de neige paralysent le pays, les élections approchent à grands pas également, l’année 2013 s’annonce en bref, elle aussi très intense. Je profite d’avance pour souhaiter la bienvenue et beaucoup de succès à tous ceux qui décideront de venir s’installer ici cette année. Sauf mention spéciale, les offices et cours se déroulent au 14 rue Garibaldi brèves culturelles Vendredi 18 janvier à 17h30 Cours d’introduction au judaïsme animé par David Mellet. Le thème sera « cacherout et foyer juif » /// Vendredi 18 janvier à 19h15 Office de Kabbalat Shabbat animé par David Mellet et Philippe Villaba /// Dimanche 27 janvier à 11h Seder de Tou Bishvat animé par Catherine Colin avec les enfants du Talmud Torah /// Vendredi 1er février à 17h30 Cours d’introduction au judaïsme animé par René Pfertzel. Le thème sera la « découverte de la théologie juive - 1 » /// Vendredi 1er février à 19h15 Office de Kabbalat Shabbat animé par René Pfertzel /// Samedi 2 février à 10h30 Office de Shabbat - Ki Thissa animé par René Pfertzel /// Vendredi 22 février à 17h30 Cours d’introduction au judaïsme animé par René Pfertzel. Le thème sera la « découverte de la théologie juive - 2 » /// Vendredi 22 février à 19h15 Office de Kabbalat Shabbat par animé par René Pfertzel. Un diner shababtique suivra l'office. Merci d'apporter des plats salés et sucrés /// Samedi 23 février à 10h30 Office de Shabbat - Zakhor Tetsaveh animé par René Pfertzel /// Dimanche 24 février à 15h Fête de Pourim. Lecture de la Meguila et fête de Pourim. Nous vous attendons nombreux petits et grands, déguisés et prêts à partager oreilles d'Amman et autres patisseries traditionnelles... Projection du documentaire musical «El Gusto» le 26 janvier 2013 à 20h suivie d’un concert de musique Chaabi par le groupe Nouiba. Lieu : salle des familles, Maison Ravier, 7 rue Ravier 69007 Lyon (métro Jean Jaurès). Tarif : 15€, tarif réduit : 10€ pour les lycéens, les étudiants, les chômeurs. Contact : Brigitte au 06 78 93 03 39 /// Entretien avec Tobie Nathan autour de son livre « Ethnoroman », le jeudi 31 janvier à 19h30. Lieu : Villa Gillet, 25 rue Chazieres, 69004 Lyon. Tarif : 5€, gratuit pour les lycéens, les étudiants, les chômeurs. Réservations obligatoires auprès de la Villa Gillet jusqu’au 30/01 à 17h par téléphone au 04 78 27 02 48 (de 13h30 à 18h, 17h le vendredi), par mail [email protected] ou via le formulaire du site internet www.villagillet. net. /// Cours de philosophie juive « Se lire dans la bible » par Edouard Robberechts les jeudi 10/01, 14/02, 14/03, 04/04 et 23/05 à 18h30 au 14 rue Garibaldi, 69006 Lyon. Les personnes non inscrites qui sont intéressées doivent contacter Brigitte au 06 78 93 03 39. Offices et cours de rentrée Spectacle et jeux divers ! /// Vendredi 15 mars à 17h30 Cours d’introduction au judaïsme animé par David Mellet. Le thème sera "Pessah la Haggadah" /// Vendredi 15 mars à 19h15 Office de Kabbalat Shabbat animé par David Mellet et Philippe Villaba /// Vendredi 22 mars à 17h30 Cours d’introduction au judaïsme animé par René Pfertzel. Le thème sera « lectures de la haggadah » /// Vendredi 22 mars à 19h15 Office de Kabbalat Shabbat animé par René Pfertzel /// Samedi 23 mars à 10h30 Office de Shabbat Shabbat Hagadol animé par René Pfertzel /// Lundi 25 mars à 19h Seder communautaire à Keren Or animé par René Pfertzel. Merci de vous inscrire auprès de Maryll Dusserre maryll : [email protected] ou Pamela Vennin david : [email protected] si vous souhaitez prendre part à ce seder et en connaitre les modalités /// Mardi 26 mars à 19h Seder communautaire au Novotel Part Dieu animé par René Pfertzel sur inscription et règlement préalable auprès de Keren Or (contacts : dorothee.brandam@orange. fr ou [email protected] /// Vendredi 5 avril à 17h30 Cours d’introduction au judaïsme animé par David Mellet. les aventures de la rabinette et si on trinquait tous ensemble de temps en temps ? Lettre bimestrielle de Keren Or /// Ont participé à ce numéro : Vincent Dogué, Dror Endeweld, Sylvie Fresco, Brigitte Frois, Frédéric Guedj, René Pfertzel, Daniela Touati, Frédéric Zeitoun. Montage Magazine. Keren Or : 14 rue Garibaldi, 69006 Lyon (code porte : 5682) /// Présidentes Daniela Touati et Pamela Vennin /// Secrétaire Brigitte Frois /// 4 Tél. 04 72 82 06 83 /// Courriel [email protected] /// www.kerenor.fr /// Prix 7€, abonnement annuel (4 numéros) 40€