L’interreligieux, un défi p.2 Un chemin d’humilité p.3 n°54 Agenda p.4 ITONI Lettre bimestrielle de la synagogue libérale de lyon janv | fév 2014 chevat | adar 5774 Edito DIALOGUER DANS UN MONDE DE CONFLITS : OU L’AUDACE DE L’ESPOIR Docteur Bakary Sambe coordinateur Orcra* Centre d’Etude des Religions (CER) U.F.R. des Civilisations, Religions, Arts et Communication (C.R.A.C.) Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal) A lors que le monde assiste aux terribles explosions de violence entre sunnites et chiites en Irak et que des informations venant de toutes parts annoncent des horreurs intercommunautaires, beaucoup doutent des capacités de l’islam à cohabiter et à dialoguer en son sein ou avec autrui. Les voix du dialogue ont du mal à se faire entendre. Pourtant dans le monde musulman comme ailleurs, des hommes et des femmes de bonne volonté s’efforcent de dialoguer et de construire des cadres de concertation pour le bien de l’humanité. Il est vrai qu’on semble oublier que l’esprit de dialogue n’a jamais fait défaut au sein de l’islam et de l’histoire musulmane, mais le précédent de la coexistence religieuse y a toujours été primordial. Il n’est pas quelquefois très aisé au moment où les discours radicaux de tous bords occupent le terrain politico-médiatique, de faire le pari de la concorde et du dialogue. Ces derniers temps, tous les observateurs des relations entre l’Islam et l’Occident, deux entités virtuellement construites, peuvent remarquer la recrudescence des zones de conflits. Récemment, l’histoire des caricatures a donné du grain à moudre à la presse qui a traité de la même manière l’épisode du film américain « anti-islam ». Les relations des Musulmans avec le Judaïsme semblent plus compliquées alors que la réalité et l’expérience historique prouvent le contraire. Il suffirait aussi, pour s’en rendre compte de revisiter l’expérience de cohabitation et de brassage à travers l’histoire. Le dialogue vécu pourrait voler au secours de la simple théorie. En réalité, l’islam ou plutôt la lecture que des musulmans disposés au dialogue en font, pourrait fournir un cadre confortable pour impulser une réelle dynamique d’échanges. Mais le dialogue judéomusulman est malheureusement devenu l’otage politique du conflit israélo-arabe. Hormis les convergences de vues en ce qui concerne le monothéisme qu’on se lasse même de rappeler, l’héritage spirituel commun, depuis l’Andalousie, pourrait être mis à contribution pour alimenter cette “discussion courtoise” avec le judaïsme comme avec les autres spiritualités. Pour ce faire, il faudrait plus souvent insister sur ce qui peut rapprocher et gérer les divergences avec intelligence mais surtout avec un souci de concorde. * Observatoire des Radicalismes et Conflits religieux en Afrique. Suite de l’article sur kerenor.fr DIALOGUE L’INTERRELIGIEUX, UN DÉFI L’interreligieux présuppose un dialogue entre personnes de croyances différentes. Pour que ce dialogue puisse s’instaurer, il est nécessaire d’accepter ce que l’autre pense comme valide. Or le croyant d’une religion monothéiste affirme que sa doctrine est révélée par Dieu Lui-même, révélation qui scelle définitivement le dire divin. François Garaï, rabbin du Gil / Genève C omment dans ces circonstances écouter les autres qui sont fidèles à un credo tout aussi absolu mais dissemblable ? Comment pouvoir tisser une relation avec l’autre dont on ne partage pas les principes fondamentaux de la foi sans nier la leur ou/et sans renier la sienne propre? Pour surmonter cette difficulté, il est nécessaire de considérer que les paroles écrites et orales de nos traditions respectives ne constituent pas l’ultime et total message divin. Cette relativisation de nos fondamentaux théologiques est délicate! Pourtant il faut admettre ce Tzimtzoum, cette rétraction, pour faire une place à l’autre et devenir son interlocuteur. KIDS4PEACE LES ENFANTS POUR LA PAIX Créée en 2001 par le diocèse épiscopal de Jérusalem, Kids4peace mène une action éducative pour des jeunes de 11 à 17 ans, des 3 religions monothéistes et agit en faveur de la paix Depuis plus de 10 ans des jeunes, ainsi que leurs parents, israéliens, palestiniens et américains, juifs, chrétiens et musulmans se rencontrent mensuellement et partagent lors d’un camp d’été des activités pédagogiques pour mieux connaitre la religion de l’autre, loin des préjugés. John Mac Gregor membre de Keren Or a rencontré les responsables de Kids4peace à Jérusalem en 2012, admiratif de leur travail, il nous a proposé de lancer leur chapitre lyonnais et nous avons répondu présent. Ensemble avec la communauté anglicane, nous avons créé un comité directeur et tissons actuellement des liens également avec la Grande Mosquée de Lyon, afin que ce groupe prenne forme rapidement. Nous recherchons 2 à 3 jeunes de 11 ans, ainsi que leurs parents pour prendre part à l’aventure. Le site www.k4p.org est une mine d’informations… Vous êtes intéressé par cette initiative ? Contacts : Daniela Touati : [email protected] / Samuel Kohen : [email protected] / John Mac Gregor : [email protected] 2 videos vous donneront définitivement envie d’en savoir plus : http://vimeo.com/59437414 / http://vimeo.com/57433853 2 Une fois cette relativisation acceptée, l’écoute peut mener à l’échange vrai. En comparant les fondamentaux des autres et les miens, j’acquiers la capacité d’affiner mes idées et mes croyances. Il n’est plus alors question de la Révélation ultime, mais d’une Révélation qui dépend de l’entendement qu’en ont eu les maîtres de ma Tradition et ce depuis les temps les plus anciens, affinement des idées qui me permet de tendre vers le divin qui m’enveloppe et que je ne peux pas envelopper tant il me dépasse. Il nous reste donc bien du chemin à parcourir. Nous, Juifs, ne devrions-nous pas considérer qu’à travers le cheminement spirituel et théologique de nos frères chrétiens et musulmans, ils dévoilent une part de vérité que nous ne possédons pas? Nos frères chrétiens et musulmans, ne devraient-ils pas considérer qu’à travers notre cheminement spirituel et théologique, nous dévoilons une part de vérité qu’ils ne possèdent pas ? Si tel était le cas, nous pourrions alors concevoir que notre théologie n’épuise pas toutes les options et toutes les définitions de Dieu, Lui qui est au-delà de toute définition et que ce que nous disons de Lui, ou d’ELLE, n’épuise pas la réalité de Son Etre? Chacun restant fidèle à son identité et à sa foi, les paroles du prophète Michée pourraient devenir réalité : De nombreux peuples iront et diront : gravissons la montagne de l’Eternel pour gagner la maison du Dieu de Jacob, qu’Il nous enseigne Ses chemins et nous marcherons dans Ses voies, car de Sion émane l’enseignement et de Jérusalem la parole de l’Eternel. Alors tous les peuples marcheront, chacun au nom de son dieu, nous nous marcherons au nom de l’Eternel, notre Dieu, toujours et jusqu’à l’éternité. (Michée 4 :1-2, 5) Présence côte à côte des fidèles de toutes les traditions religieuses ainsi qu’il est dit : ki khol haamim yélekhou ich bechèm élohav /alors tous les peuples marcheront chacun au nom de son dieu. L’approfondissement du dialogue interreligieux pourrait ainsi devenir le paradigme du dialogue entre les différentes cultures et le rempart contre le choc des civilisations. Cet approfondissement, respectueux de la réalité existentielle et spirituelle de chacun, pourrait également nous rapprocher de la Vérité et de notre Créateur. LIVRES UN CHEMIN D’HUMILITÉ Le dialogue inter religieux n’est pas pour moi une matière à option ! Il correspond à la vocation profonde de l’Église rappelée au Concile Vatican 2 : “L’Église doit entrer en dialogue avec le monde dans lequel elle vit. L’Église se fait parole ; l’Église se fait message ; l’Église se fait conversation.” (ES n° 67) Régine Maire, déléguée du cardinal Barbarin L ’Église en entrant en dialogue avec toutes les réalités du monde, ne fait que continuer le plan de salut même de Dieu qui, par l’Incarnation, reprend un dialogue commencé avec l’humanité à la création, mais interrompu par le péché. (E.S. n° 72). Depuis plusieurs années maintenant je suis en charge, sur le diocèse, des relations avec les autres religions. Nous avons la chance à Lyon d’avoir depuis longtemps des relations profondes et fraternelles avec les autres Églises et la prière pour l’unité des chrétiens m’a renvoyée au dialogue interreligieux. La relation avec la communauté juive a connu après la guerre des moments difficiles mais la foi et le courage du cardinal Decourtray ont permis de renouer le fil distendu : de ce courage nous sommes héritiers aujourd’hui ! Les liens sont nombreux avec la communauté juive. Je pense au lancement des Bâtisseuses de Paix avec France Palmer, mon voyage en Israël avec le Bnai Brith, les concerts à la Grande Synagogue ou à la synagogue libérale, l’émotion qui m’a saisie lors de la participation à la lecture des noms pour Yom ha Shoa… et mon amour pour Jérusalem ! Avec la communauté musulmane les relations se sont renforcées lorsque nous sommes « montés » ensemble, huit musulmans et huit catholiques à Tibbhirine où nous avons vécu une expérience spirituelle unique. Nous nous réunissons régulièrement entre responsables religieux de la ville et aussi avec le Maire de Lyon dans une instance “Concorde et Solidarité”. Plusieurs groupes inter religieux de quartier nourrissent cette vie de dialogue et de voisinage. Plusieurs fois aussi nous avons ensemble organisé des événements qui ont donné une visibilité du dialogue : la rencontre de Sant Egidio par exemple ou la grande marche pour la Paix en 2011. C’est une spiritualité de la rencontre qui nous fait goûter la joie de l’amitié dans l’estime de l’autre : cette force je la trouve dans ma foi. Et l’expérience m’apprend que cela est à la fois richesse qui “élargit l’espace de ma tente” et pauvreté car c’est un chemin d’humilité. Ce chemin est une aventure qui creuse ma connaissance de Dieu et me fait adopter “l’hospitalité” comme théologie de la rencontre à la suite du Christ. Un commentaire féminin de la pudeur Le premier livre du rabbin Delphine Horvilleur (MJLF), En tenue d’Eve, féminin, pudeur et judaïsme sorti en septembre 2013 a connu un parcours tout à fait extraordinaire et mérité ! Cette jeune femme, mère de trois enfants, étudiante en sciences médicales, mannequin et journaliste dans une précédente vie, a vécu en Israël et aux États-Unis. Ce parcours très riche lui donne l’étoffe d’un exégète de haut vol, capable “d‘habiller le texte de commentaires” (cf p51) tout à fait pertinents et novateurs. Directrice de la rédaction de la revue Tenou’a, magazine de pensée juive qui a été actualisé et enrichi sous son impulsion. Pauline Bebe, première femme rabbin en France (1990, CJL Paris), l’a précédée de 20 ans sur cette voie ardue, d’une reconnaissance d’une interprétation féminine de nos textes sacrés. Delphine qui braque les projecteurs sur un sujet d’actualité, très prisé des média -que signifient pudeur et féminité dans la religion juive- suscite un enthousiasme hors normes. Cet ouvrage de 197 p. est un condensé d’intelligence qui vous marquera par sa limpidité et suscitera chez chaque lecteur, dans le pur esprit de l’interprétation talmudique, d’autres commentaires et questionnements. L e rabbin Delphine Horvilleur officiera à Keren Or les 7 et 8 février 2014. Elle aura l’occasion de parler de son livre le 9 février aux “Journées du livre juif” organisé par Abrham Bengio pour le compte de l’Espace Hillel. Islam, phobie, culpabilité Daniel Sibony La porte du djama, recouvrant un Secret, objet de fascination du petit Daniel dans la Médina, voilà sans doute l’emblème de cet ouvrage majeur dont les trois mots-clés, “islam” , “phobie”, “culpabilité” constituent les piliers et qui plonge au cœur de la problématique des relations entre l’Occident et l’Islam, pour laquelle Sibony nous offre quelques approches novatrices comme autant de clefs. Au risque de surprendre, je proposerais de commencer la lecture de cet ouvrage complexe par la fin, comme en remontant le cours d’un fleuve on en retrouve la source. Origines de l’auteur tout d’abord, fondements de l’islam, sources de la culpabilité. L’œuvre s’ouvre sur un constat : le texte fondateur des musulmans exprime une vindicte vis-à-vis des “Gens du Livre” (juifs et chrétiens) et celle-ci fait l’objet d’un tabou en Occident, notamment en Europe. Il dérange les musulmans modérés qui se sentent mal à l’aise tout en étant tenus à une certaine fidélité à son égard, fidélité que ne manquent pas de leur rappeler les intégristes. Il est surtout tu et tenu secret par l’Occident au nom de ce que Sibony appelle la culpabilité narcissique, c’est-à-dire une culpabilité qui dessert les intérêts occidentaux, son pouvoir et nie l’Autre en le méprisant. Pire encore, il y a secret sur le Secret, ce qui génère de l’islamophobie par ceux-là mêmes qui s’en défendent et débouche sur une situation crispée et un mal-être ensemble, illustré par des épisodes tristement célèbres dont est parsemée l’actualité. Comment sortir de ce cercle vicieux ? Quelques clés fournies par Sibony : tout d’abord en évoquant tous les acteurs de ce huis-clos, osant parler de l’islam et brisant ainsi la dynamique perverse du narcissisme de la faute ; en repensant la transmission du Texte et en cherchant des issues symboliques ; en rêvant un verset oublié du Coran où Allah acquiesce à toute sa Création ? Peut-être alors la porte du djama s’entrouvira-t-elle….. 3 BRÈVES Planning cultuel 2014 Vendredi 17 janvier 17h30 cours d’introduction au judaïsme par David Mellet / 19h15 office de Kabbalat Shabbat animé par David Mellet /// Vendredi 24 janvier 19h15 office de Kabbalat Shabbat animé par Daniela Touati, les jeunes enseignants du Talmud Torah et Julien Léon (à la clarinette) /// Vendredi 7 février 17h30 cours d’introduction au judaïsme par René Pfertzel / 19h15 office de Kabbalat Shabbat animé par le Rabbin Delphine Horvilleur et René Pfertzel suivi d’un repas chabbatique /// Samedi 8 février 9h15 cercle d’études sur la paracha Tetsaveh / 9h30 cours pré-barmitsva animé par René Pfertzel / 10h30 office de Shabbat Tetsaveh animé par le Rabbin Delphine Horvilleur et René Pfertzel /// Dimanche 9 février de 10h à 11h échanges autour d’un café entre les parents des enfants du talmud torah et René Pfertzel /// Vendredi 21 février 17h30 cours d’introduction au judaïsme par René Pfertzel / 19h15 office de Kabbalat Shabbat animé par René Pfertzel /// Samedi 22 février 9h15 cercle d’études sur la paracha Vayakhel / 9h30 cours pré-barmitsva animé par René Pfertzel / 10h30 office de Shabbat Vayakhel animé par René Pfertzel /// Dimanche 23 février 10h à 11h échanges autour d’un café entre les parents des enfants du talmud torah et René Pfertzel /// Vendredi 14 mars 17h30 cours d’introduction au judaïsme par René Pfertzel / 19h15 office de Kabbalat Shabbat animé par René Pfertzel /// Samedi 15 mars 9h15 cercle d’études sur la paracha Zakhor Tsav / 9h30 cours pré-barmitsva animé par René Pfertzel / 10h30 office de Shabbat Zakhor Tsav animé par René Pfertzel /// Dimanche 16 mars 15h lecture de la Meguila d’Esther et fête de Pourim /// Vendredi 22 mars 17h30 cours d’introduction au judaïsme par Stephen Berkowitz / 19h15 office de Kabbalat Shabbat animé par Stephen Berkowitz /// Samedi 23 mars 9h15 cercle d’études sur la paracha Chemini / 10h30 office de Shabbat Chemini animé par Stephen Berkowitz /// Vendredi 4 avril 17h30 cours d’introduction au judaïsme par Jonas Jacquelin /// Samedi 5 avril 9h15 cercle d’études sur la paracha Metsora / 10h30 office de Shabbat Metsora animé par Jonas Jacquelin / 19h15 office de Kabbalat Shabbat animé par David Mellet /// Lundi 14 avril premier seder de Pessah dans nos locaux animé par Abraham Bengio /// Mardi 15 avril deuxième seder de Pessah au Novotel Part-Dieu animé par René Pfertzel, Abraham Bengio et Georges Arfi /// cours d’hébreu biblique Niveau débutant de 19h à 20h Niveau avancé de 20h à 21h les lundi 10 et 24 février, 17 et 24 mars (lieu : Keren Or, pas de cours en avril) DU 4 AU 12 MAI 2014 VOYAGE EN ISRAËL Keren Or organise un voyage en Israël du 4 au 12 mai 2014 ! Que ce soit une première ou une énième visite en Israël, ce voyage ne vous laissera pas indifférent… Nous avons sélectionné l’agence MEJDI TOURS car au-delà des visites des villes et sites incontournables, elle propose des rencontres, des débats et discussions, avec des rabbins qui défendent le pluralisme religieux et les droits de l’homme, ou encore avec des personnes politiques ou de simples citoyens engagés. Vous visiterez également Jérusalem et Jaffa avec 2 guides : un israélien et un palestinien… et ainsi découvrirez ces sites avec une double perspective. Détail de l’itinéraire en cliquant ici Budget > 1100€/p comprenant l’hébergement (base chambre double) et petits déjeuners, visites et guides. Transport et repas non compris. Conditions 30% avant le 1 février et solde au 15 mars. Inscription > avant le 24 janvier > Richard : [email protected] ou > Daniela : [email protected] (également à votre disposition pour toute question complémentaire). CONFÉRENCES Programme culturel 1er semestre 2014 Jeudi 16 janvier à 20h Rencontre avec Daniel Sibony autour de son livre “Islam, phobie et culpabilité” en partenariat avec la Villa Gillet, rue Chazières 69004 Lyon Le problème entre l’islam et les autres n’est-il pas surtout aggravé par l’interdit d’en parler ? Par la censure dont on le couvre et par la façon étrange dont l’Occident le gère, en l’intégrant à une éthique de la faute, qui est ici analysée comme un symptôme majeur : la culpabilité perverse ? Samedi 1er février à 17h30 Conférence de Guy Slama dans nos locaux : 14 rue Garibaldi 69006 Lyon Notre ancien président, passionné d’histoire, nous parlera d’une période qui a marqué tant l’Algérie que la France : “130 ans de colonisation en Algérie, une histoire tragique” “Cela fait presque 30 ans que je souhaite étudier cette histoire de l’Algérie française, difficile pour les populations exilées et tragique pour de nombreuses familles dont la mienne. La compréhension du statut de la colonisation, le refus des grands colons et des gouvernements d’accepter les revendications d’égalité des Algériens peuvent justifier le déclenchement de ces 7 années de guerre d’Algérie et de sa conclusion.” Contact Brigitte Frois > [email protected] Jeudi 13 février à 19h30 Projection du documentaire “Shalom Amigos” à l’Espace Hillel Projection suivie d’un échange avec les réalisateurs Adrien Walter et Emmanuel Clemenceau et Geneviève Erramuzpe, historienne, directrice de la Maison D’Izieu : l’odyssée des juifs de la République dominicaine : ce documentaire passionnant raconte comment des milliers de juifs allemands et autrichiens ont trouvé refuge en République dominicaine durant la seconde guerre mondiale. Contact Brigitte Frois > [email protected] Poursuite du cycle de conférences de philosophie juive par Edouard Robberechts et du cycle de conférences d’histoire juive par Catherine Déchelette-Elmalek en partenariat avec l’Espace Hillel un jeudi par mois de 18h30 à 20h le 9 janvier histoire le 30 janvier philosophie le 20 février philosophie le 27 février histoire le 20 mars philosophie le 27 mars histoire le 10 avril philosophie le 24 avril histoire le 15 mai philosophie le 22 mai histoire le 12 juin philosophie le 26 juin histoire Lieu > Espace Hillel, 113 boulevard Vivier Merle 69003 Coût > 90 € pour chaque cycle, 160€ pour une inscription aux 2 cycles ou 10€ par conférence Contact Brigitte Frois > [email protected] Lettre bimestrielle de Keren OR /// Ont participé à ce numéro Abraham Bengio, Sylvie Fresco, Brigitte Frois, François Garaï, Frédéric Guedj, Régine Maire, René Pfertzel, Bakary Sambe, Daniela Touati. Réalisation Magazine, Lyon Courriel rédaction [email protected] KEREN OR : 14 RUE GARIBALDI, 69006 LYON (CODE PORTE : 5682) /// Présidente Brigitte Frois /// Secrétaire Richard Guedj /// Tél. 04 72 82 06 83 /// Courriel [email protected] /// www.kerenor.fr /// PRIX 8€ ABONNEMENT ANNUEL (6 N°) 50€ 4