L’Inspecteur de l’Education Nationale, Circonscription St-Gaudens HG13 à Mesdames, Messieurs les enseignants Saint-Gaudens, le 5 mai 2008 Inspection de l’Education Nationale de Saint Gaudens Circonscription HG13 Dans sa pratique quotidienne de classe, l’enseignant est souvent confronté à des élèves présentant d’importantes difficultés d’apprentissage dans le domaine du langage oral et écrit. Dans certains cas, ces difficultés peuvent relever de ce qu’il convient d’appeler troubles spécifiques du langage. Les élèves porteurs de ces troubles méritent une prise en compte particulière, que ce soit dans le repérage ou dans la mise en œuvre de dispositifs pédagogiques adaptés à la remédiation de leurs difficultés au sein de la classe et indépendamment des prises en charge extérieures qui peuvent être organisées. Dossier suivi par Frédéric Lombardo Téléphone 05.61.89.51.00 Télécopie 05.61.88.99.73 Mél. ien-hg13.st-gaudens@actoulouse . fr Ce principe réaffirmé par les instructions officielles n’est pas pour autant d’une mise en œuvre toujours aisée pour l’enseignant confronté dans le quotidien de sa classe à ce type de situation : le manque d’information ou de repères sur cette question peut rendre la tâche complexe, voire dans certains cas conduire à l’ignorer faute de l’avoir clairement appréhendée. En outre, quand des dispositifs pédagogiques de remédiation sont bien mis en œuvre dans le cadre normal des activités de la classe ou de l’école, ces derniers peuvent s’avérer insuffisants dans le cas d’ élèves porteurs de troubles spécifiques du langage. 4 avenue du Maréchal Foch 31800 Saint-Gaudens De ce constat est née l’idée de répondre favorablement à la demande de quelques collègues de la circonscription, enseignants de classe ordinaire et maîtres spécialisés, option E, désireux de rechercher des pistes de réflexion et de soutien permettant d’apporter des réponses au sein de la classe lors de la prise en charge de ces élèves. Ces collègues volontaires, réunis dans un groupe de recherche-action dirigé par Madame Claudine Gay, enseignante spécialisée du Centre Référent du Docteur Netter de l’Hôpital de Tarbes et le concours de Monsieur Tissinier, C.P.A.I.E.N, se sont retrouvés régulièrement au cours de l’année scolaire 2007-2008 pour élaborer le document qui vous est présenté aujourd’hui. Je souhaite que cet outil, fruit d’une réflexion et d’une pratique de terrain enrichi de l’apport informatif et théorique indispensable à la compréhension des enjeux de la problématique liée aux troubles « dys » puisse apporter à chacun de nos collègues dans le cadre de sa classe l’éclairage et les aides utiles à l’accompagnement particulier nécessaire à ces enfants . En conclusion, je tiens tout particulièrement à remercier au nom de nos collègues auteurs de ce document, Madame Claudine GAY pour l’expertise qu’elle a apportée au groupe dans la conduite de cette recherche-action et son pilotage sans lequel la mise en synergie du travail de chacun n’aurait pas été possible. L’Inspecteur de l’Education Nationale Frédéric Lombardo SOMMAIRE 1- Les Instructions officielles • • • • Le langage oral en maternelle L’apprentissage de la lecture Les troubles du langage L’organisation des examens 2- Quelques références • Autres textes, ressources Internet • Bibliographie • Associations 3- Le rôle des partenaires dans les troubles du langage 4- Retard ou trouble ? 5- Les différentes « dys » 6- Les champs à travailler 7- Repérage – remédiation : quelques outils • Outils de repérage • Outils de remédiation • Fiche guide pour l’enseignant -2- Troubles du langage oral et écrit : Aides pour la classe La maîtrise de la langue orale et écrite constitue l’enjeu central de toute scolarité. Dans la pratique quotidienne de la classe, les enseignants sont confrontés régulièrement aux difficultés sévères et persistantes d’apprentissage des élèves dans le domaine de la langue orale et écrite. Cependant, les dispositifs pédagogiques de remédiation mis en œuvre dans le cours normal des activités de la classe ou de l’école peuvent s’avérer insuffisants car certains élèves sont porteurs de troubles spécifiques du langage oral et écrit. Devant ce constat, un groupe de recherche-action a été constitué par Monsieur Lombardo, IEN de la circonscription de Saint-Gaudens. Ce groupe formé de maîtres de classe et d’enseignants spécialisés option E a été piloté par Mme Claudine Gay, enseignante spécialisée au Centre Référent de l’Hôpital de Tarbes (service du Docteur Netter) avec le concours de Philippe Tissinier, conseiller pédagogique. Ce groupe de travail réuni en 2007/2008 souhaite que ce document élaboré à partir d’une problématique de terrain, apporte un soutien efficace aux enseignants dans leur classe au service de l’apprentissage des élèves. Les élèves porteurs de ces troubles nécessitent un accompagnement particulier, parfois tout au long de leur scolarité. C’est pourquoi ce travail s’articule autour d’une partie théorique (concepts relatifs aux troubles « dys ») et d’une partie pratique (outils d’accompagnement pour les maîtres). 1 – Les instructions officielles B.O. Hors Série n°8 du 21/10/1999 : Les langages : priorité de l’école maternelle B.O. n°2 du 12/01/2006 : Mise en œuvre des programmes de l’école primaire : apprendre à lire. Encart B.O. n°6 du 07/02/2002 : Mise en œuvre du plan d’action pour les enfants atteints d’un trouble spécifique du langage oral et écrit. Circulaire n° 2003-100 du 25/06/2003 : Organisation des examens et concours pour les élèves en situation de handicap. 2 – Quelques références Autres textes, ressources Internet : Rapport Ringard : A propos de l’enfant dysphasique et de l’enfant dyslexique. (Février 2000) Rapport Veber-Ringard : Plan d’action pour les enfants atteints d’un trouble spécifique du langage. (Mars 2001) Se reporter au site www.education.gouv.fr/discours/2001/dyslexie.htm 3 Prévenir l’illettrisme : - répondre à des besoins éducatifs particuliers n°1 apprendre à lire avec un trouble spécifique du langage n°2 Lire au CP : repérer les difficultés pour mieux agir (documents d’accompagnement des programmes) www.education.fr www.education.gouv.fr www.education.gouv.fr/handiscol/ www.bienlire.education.fr www.grenoble.iufm/recherch/cognisciences/ www.alain.lennuyeux.free.fr/dyslexie/index.htm Se reporter au document : « troubles du langage oral et écrit, comment les prendre en compte à l’école ? » www.cognisciences.com Bibliographie : Bénédicte de Boysson-Bardies Comment la parole vient aux enfants (Odile Jacob) Chauveau Gérard Comprendre l’enfant apprenti-lecteur (Retz) Couté Bernard La lecture au Cycle 2 (Retz) Gomberg Jean-Emile Enseigner la lecture au Cycle 2 (Nathan) Ouzoulias André L’apprenti lecteur en difficulté ( Retz) Docteur Christine Ergaud Les troubles spécifiques du langage oral et écrit : les comprendre, les prévenir et les dépister, accompagner l’élève. (CNDP – Lyon) Associations : Association Adresses Téléphone / courriel APEDYS France (Association de parents d’enfants dyslexiques) Siège social : 3 impasse de la Pente 95280 Jouy le Moutier Tél. : 05.56.95.74.58 http://www.apedys.com [email protected] APEDYS 31 Présidente : Michèle CHARNAY 26 rue du Val d’Aran 31170 Tournefeuille Tél./ Fax : 05.61.06.68.23 [email protected] CORIDYS Siège social : 44 rue Poussin 75016 Paris Tél. : 01.40.71.62.02 [email protected] 4 3 – Le rôle des partenaires dans les troubles du langage La circulaire ministérielle n°2002-024 du 31 janvie r 2002 définit le rôle des partenaires dans le repérage, le dépistage et la prise en charge de ces enfants : - le repérage incombe aux enseignants qui se doivent d’identifier au sein du groupe classe, les enfants en difficulté de langage ; - le dépistage systématique revient aux services médicaux (de PMI pour les enfants de 3/4 ans, de santé scolaire dès 5 ans). Ce dépistage repose sur une formation spécifique et l’utilisation d’outils validés et étalonnés pour identifier les enfants en difficultés langagières ; - le diagnostic est une démarche pluridisciplinaire comprenant au minimum un bilan de langage, un examen médical et un examen psychologique. Extrait de « Troubles du langage oral et écrit, comment les prendre en compte à l’école ? » - Inspection Haute Savoie 4 - Retard ou trouble ? Tout enfant qui « parle mal » doit avoir une évaluation de son langage, mais « mal parler » n’est pas synonyme de trouble. On entend par retard un décalage chronologique dans l’acquisition d’une fonction, décalage par rapport à des normes attendues pour l’âge. Le retard sous-entend rattrapage et évolution vers la normalisation. Le retard de parole se situe au niveau du mot qui va être déformé : l’enfant prononce bien les phonèmes isolément, mais déforme les mots au point que son langage peut être parfois peu intelligible. Un retard de parole à trois ans et demi, à fortiori plus tard, doit donner lieu à un bilan orthophonique. Le retard de langage est une altération portant sur la structure de la phrase. Dans le pire des cas, l’enfant n’est pas ou peu intelligible. Ce retard peu s’accompagner d’un retard de parole. Le retard de langage « simple » doit par définition s’amender avec l’âge (il ne persiste pas après 6 ans). Le trouble se définit comme la non installation ou la désorganisation d’une fonction. Dans le cadre développemental, la mise en place de cette fonction est perturbée. Le trouble spécifique du langage signifie que l’origine est développementale et relève de la non mise en réseau des neurones dévolus au traitement du langage, sans cause neurologique, ni psychoaffective ou psychiatrique, sans anomalie sensorielle (surdité notamment) et sans carence majeure de stimulation environnementale. Dans le cadre d’un trouble spécifique du langage, le trouble est en rapport avec une configuration cérébrale particulière au niveau des zones du langage. Extrait de « Troubles du langage oral et écrit, comment les prendre en compte à l’école ? » - Inspection Haute Savoie 5 5 - Les différentes « dys » Dyscalculie La dyscalculie est un dysfonctionnement dans les domaines de l’organisation spatiale, et/ou de la logique, et/ou de la construction des nombres, et/ou des opérations sur ces nombres, et/ou des difficultés de structuration du raisonnement, et/ou de l’utilisation des outils logiques mathématiques. On peut rencontrer différentes sortes de dyscalculies liées : - Dyspraxie au traitement numérique – langagier au traitement opératoire procédural aux faits numériques (calcul mental, tables …) à des difficultés dyspraxiques à un trouble déficitaire de l’attention Les praxies sont des fonctions cognitives complexes qui permettent la gestion de tous les gestes volontaires, finalisés. La dyspraxie se manifeste lors d’acquisition de gestes complexes ou lors d’apprentissage de tâches motrices nouvelles ou inhabituelles ainsi qu’au niveau de séquences de gestes. L’enfant paraît incapable de planifier, d’organiser et de coordonner des actions nouvelles en séquences. En quoi ce trouble se différencie-t-il d’un retard moteur ? - la motricité (commande analytique des différents muscles) n’est qu’une composante de l’activité gestuelle - tous les gestes finalisés (mettre une cuillère à la bouche, se coiffer, tracer des lettres, jouer au tennis, s’habiller, tricoter…) supposent une gestion complexe de nombreux mouvements élémentaires, de modulations posturales, de régulations temporelles et spatiales qui doivent se coordonner et qui sont spécifiques à chaque geste, à chaque activité - alors que les commandes motrices des muscles, permettant les mouvements, sont en place très précocement dans le développement et pour l’essentiel, dans le contrôle génétique, les gestes sont le fruit d’un apprentissage - sous l’effet de la répétition, de l’entraînement, des essais/erreurs successifs, se construisent peu à peu des schémas, inscrits cérébralement, sortes de cartes toutes prêtes contenant l’ensemble des instructions pour planifier, pré-programmer chacun des gestes - ce sont les praxies qui permettent à partir de la simple évocation du projet du geste, une réalisation gestuelle automatisée harmonieuse et efficace. Si en raison de lésions ou de dysfonctionnements cérébraux, la constitution de telles cartes ne se fait que partiellement ou de façon défectueuse, l’enfant ou le jeune devra pallier cette absence de planification globale par une succession de mouvements séquentiels, la mise en œuvre de stratégies volontaires, contrôlées consciemment qui aboutiront à une réalisation lente, malhabile, disharmonieuse et cognitivement très coûteuse. 6 Dysgraphie La dysgraphie est une déficience dans l’acquisition ou l’exécution de l’écriture. Elle est liée à des troubles fonctionnels. Cette déficience trouve ses origines à des niveaux divers : soit psychomoteur, soit affectif, soit social, voire cognitif lorsqu’elle découle de désordres du langage et de l’orthographe. Les difficultés graphiques qui apparaissent sont souvent dues à une contraction musculaire exagérée ("la crampe infantile"), liée à des perturbations d'origine émotionnelle. L'écriture est penchée, ne respecte pas les lignes et devient illisible. La dysgraphie s'associe souvent à d'autres difficultés : désordre de l'organisation motrice (dyspraxie mineure, les gestes sont patauds, imprécis), désordre spatiotemporel (difficultés dans l'organisation séquentielle du geste et de l'espace, troubles de la connaissance, de la représentation et de l'utilisation du corps surtout dans son orientation spatiale), perturbation du langage et de la lecture (dyslexie dysorthographie), troubles affectifs (anxiété, inhibition, apparition de conduite phobique ou obsessionnelle face à l'écriture). Dysphasie La dysphasie se définit comme un trouble sévère et durable de l’acquisition du langage oral chez un enfant indemne de troubles neurologiques, sensoriels ou psychiatriques. Elle se manifeste par un retard de langage et des altérations déviantes des composantes phonologiques (sons des mots), syntaxiques (structure des phrases), sémantiques (sens donné aux mots et aux phrases) ou pragmatiques (utilisation du langage selon le contexte). Centre référent de l’hôpital de Tarbes Dyslexie - Dysorthographie La dyslexie est un trouble structurel de la mise en place des mécanismes d’analyse et de reconnaissance des mots écrits, empêchant ou gênant de façon très importante et durable l’apprentissage et l’automatisation de la lecture et de l’orthographe (dysorthographie). L’enfant porteur d’un tel trouble doit être reconnu comme un élève à part entière. Ses difficultés dans la manipulation de l’écrit affectent les apprentissages dans toutes les disciplines. Elles se traduisent par : - des difficultés d’apprentissage et d’automatisation de la lecture - lecture lente non respect de la ponctuation difficultés de compréhension des confusions visuelles des confusions auditives des omissions des inversions de lettres dans une syllabe des difficultés pour lire les sons complexes… - des difficultés d’apprentissage de l’écrit - - les mêmes erreurs qu’en lecture se retrouvent les productions écrites peuvent contenir de nombreuses fautes d’usage, de grammaire, de conjugaison en dictée, l’écriture est lente et s’accompagne parfois d’une dysgraphie la syntaxe utilisée dans les rédactions est souvent réduite à des phrases simples et le vocabulaire est pauvre… 7 - La dyslexie-dysorthographie peut parfois être associée à des troubles : de l’acquisition du langage oral de la mémoire de travail de l’organisation spatiale et temporelle psychomoteurs et de l’attention psychoaffectifs - Les différentes formes de dyslexie • • Dyslexie d’adressage : - lecture lente et syllabique - difficultés à constituer un « dictionnaire visuel » mental, à mémoriser la forme écrite du mot - difficultés à lire les mots irréguliers (monsieur, femme, orchestre…) Dyslexie d’assemblage ou phonologique : difficultés à maîtriser la procédure d’assemblage, à procéder à l’analyse phonologique des mots ajouts, omissions, substitutions entre lettres ou mots graphiquement proches, mauvaise discrimination des sons proches dyslexie mixte les 2 voies de lecture sont atteintes, c’est la forme la plus fréquente. Ces troubles se rencontrent à des degrés divers qu’il importe de préciser. La prise en charge de la dyslexie-dysorthographie passe par la reconnaissance des difficultés spécifiques Rééducation orthophonique Adaptations et aménagements pédagogiques dont la conduite dépendra de la typologie du trouble et des difficultés + ou – sévères rencontrées par l’élève (le suivi peut être long et nécessiter plusieurs séances/semaines) 6 - Les champs à travailler Maîtrise de la langue : lecture Difficultés possibles - l’élève ne réussit pas à automatiser sa lecture : lenteur, hésitations, reprises… balayage défectueux du texte : sauts de lettres, syllabes, mots ou de lignes, retours en arrière… erreurs de décodage. difficulté fréquente à repérer ses erreurs. énergie excessive utilisée pour le décodage au détriment du sens. difficulté à mettre en place la compréhension, donc le contenu de l’information. Pistes d’action - suggestions Eviter de faire lire à haute voix. 8 Aider à la compréhension des textes et énoncés : - accompagner la lecture (décodage, sens) utiliser des livres et des textes typographiquement adéquats, laisser lire avec le doigt, autoriser un cache mobile ou un curseur baliser les textes par des codes de couleur soulignant ou surlignant des points essentiels d’analyse ou de données, éviter les documents trop chargés renforcer l’utilisation des éléments de repères et structures type plans, sommaires, index, titres, sous-titres, typographie, ponctuation… Entraînements spécifiques : • • • • - phonologie : dictée de syllabes, mots à trous syllabiques à compléter, jeux de suppressions de lettres ou syllabes, dictée de non-mots suivis de décomposition en syllabes, puis en phonèmes, travail sur supports de poésie (rimes, attaques…) lexicaux : répertoire image/mot, exercices sur familles de mots préfixes, suffixes, lettres muettes, phrases à trous avec suggestion de mots orthographiquement voisins… visuo-attentionnels : exercices d’encodages, de repérage d’intrus ou de différences, différenciation de textes presque semblables, jeux adaptés visuo-attentionnels associer des gestes (Borel-Maisonny) ou une image cible du phonème (« serpent » pour « s », « Zorro » pour « z » ne pas donner de textes trop longs à lire seul Grande section de maternelle • se garder de limiter l’approche de la langue et de la lecture à des exercices techniques • enrichir le langage oral • préparer le travail de compréhension des histoires ou des textes • développer la conscience phonologique • entraîner à discriminer des formes proches CP – CE1 Cycle 3 • les élèves qui ont des difficultés particulières ne doivent être privés d’aucune des activités de la classe • ils peuvent avoir besoin de temps plus longs pour assimiler les correspondances entre l’oral et l’écrit • il leur faut beaucoup d’entraînements et d’exercices • travailler sur les textes en lecture partagée • continuer à travailler la conscience phonologique • entraîner à des stratégies de copie • limiter la quantité d’écrit mais maintenir les exigences de qualité • poursuivre le travail sur la maîtrise du code pour entraîner l’identification des mots • proposer des supports assez aérés et autoriser des systèmes de cache pour faciliter le suivi de la ligne • permettre la subvocalisation si nécessaire • préparer la lecture de textes longs Si on peut repérer des facteurs de suspicion en Grande Section, le diagnostic de dyslexie ne peut être posé qu’en fin de CP avec un bilan orthophonique. Les mesures pédagogiques doivent être mises en place dès le repérage des difficultés. 9 Compréhension et application des consignes Pistes d’action - suggestions - oraliser les consignes écrites. faire verbaliser ce qui est compris (consigne, tâche). privilégier les consignes simples (courtes et précises). pour les consignes complexes : • • - ordonner les tâches sous forme de phrases courtes et simples graduer progressivement les difficultés mettre en relief les mots clés. Compréhension des textes et énoncés mathématiques Pistes d’action - suggestions - ne pas donner de texte trop long à lire ou apporter une aide. proposer des lectures courtes, suivies d’explications ou d’échanges oraux. aider l’élève à accéder à une représentation mentale de ce qu’il lit. s’il ne comprend pas à cause de ses difficultés de lecture, vérifier à l’oral s’il a ou non compris l’histoire ou utiliser des QCM. apprendre à repérer les indicateurs de temps, les articulations (connecteurs logiques) et les personnages (substituts)… Observation réfléchie de la langue française et connaissance du code Difficultés possibles - les règles d’orthographe et de grammaire sont difficiles à mémoriser et à appliquer. les cas particuliers, les irrégularités et les exceptions entraînent des confusions. le vocabulaire abstrait pose problème. en conjugaison, les difficultés viennent souvent d’un problème d’orientation dans le temps. en vocabulaire, la confusion des sons occasionne des confusions de sens. Pistes d’action - suggestions - - - privilégier l’apprentissage des règles sous forme de schémas, dessins, codes, couleurs s’assurer que l’élève comprend les termes catégoriels : adverbe, adjectif… favoriser les formes affirmatives plutôt que négatives : définir par ce que c’est plutôt que par ce que ce n’est pas. dresser un tableau à 3 colonnes : passé/présent/futur. inscrire dans ce tableau tous les temps et placer quelques exemples (quand l’élève veut écrire, ce tableau sert de référence, de fiche mémoire, s’il en a besoin). partir du concret avant de passer à l’abstrait, retourner constamment vers les points déjà acquis, vérifier que le lien entre les notions est acquis, relier les nouvelles expériences aux anciennes. favoriser les exercices à trous (pour réduire la quantité à transcrire). pour les exercices d’entraînement, préférer la photocopie à la copie. 10 - - créer un outil pour rappel d’erreurs les plus fréquentes ou de règles ou de stratégies (par exemple, une phrase type pour le COD, une phrase type pour les CC… l’élève pourra se servir de cet outil lorsqu’il aura une phrase à analyser). donner des outils facilitateurs (fiches ou cahier aide-mémoire sur vocabulaire, tables de conjugaison, dictionnaire ou fiches de vocabulaire par famille et couleurs, ordinateurs…) avec entraînement à leur utilisation. Copie Difficultés possibles - l’écriture est irrégulière et raturée. la copie est une des difficultés les plus caractéristiques de l’élève dyslexiquedysorthographique. de prime abord, c’est un exercice qui semble très simple, or la copie est souvent effectuée lettre par lettre. Pistes d’action - suggestions - - préférer la copie avec le texte à côté de l’élève, à la copie avec le texte au tableau. insister sur la tenue du crayon et sur le geste graphique, expliquer le trajet des lettres ou des enchaînements inadéquats (exemple : en GS et CP, insister pour que l’enfant fasse les « a » et les « o » à l’endroit ; en GS l’écriture du prénom en lettres cursives doit se faire avec un modèle indiquant les points d’attaque du crayon (point) et le sens d’écriture (flèches). ne pas souligner les fautes, les corriger de la même couleur que celle utilisée par l’élève. fractionner le texte, accentuer les repères visuels (souligner, surligner, espacer les paragraphes et les retraits…). L’usage de l’ordinateur devrait être, dans la mesure du possible, étendu au travail de classe : - - l’usage de l’écran, avec des lettres qui viennent former des mots facilite la perception visuelle séquentielle, obligation d’aller dans le bon sens, c’est un guidage. l’attention est plus vive, canalisée par le logiciel. l’élève est actif ou a le sentiment d’être plus actif que lorsqu’on lui donne des exercices à écrire. les logiciels utilisés doivent proposer des exercices correspondant aux besoins, avec des difficultés « surmontables », si les tâches sont trop difficiles, l’élève se décourage, si trop faciles, il perd son temps. l’usage de l’informatique permet d’aller à son rythme, il ne juge pas et donne le droit de se tromper et de recommencer autant de fois que nécessaire. Orthographe – dictée Difficultés possibles - - les dictées sont toujours pénalisantes pour les élèves dyslexiques (confusion des sons, difficultés à analyser et transcrire les sons de la chaîne parlée, à former des images stables des mots, les règles de grammaire et de conjugaison ne sont pas appliquées). erreurs et difficultés de lecture + d’autres spécifiques à l’encodage (dysorthographie). lenteurs, ratures, surcharges, graphisme maladroit. difficulté dans l’auto-repérage des fautes. 11 Pistes d’action – suggestions d’aide - préférer les dictées courtes à trous, à objectifs. ne sanctionner l’orthographe qu’en dictée ou en exercice d’orthographe (sur la règle concernée, non sur les autres mots). proposer en parallèle une notation positive (points par mot bien orthographié ou par difficulté surmontée). construire des stratégies de relecture et de corrections. ne pas laisser corriger seul ou sans outils (autocorrection à proscrire). éviter le recours systématique au dictionnaire : lui préférer un répertoire personnel, simple constitué progressivement. vérifier la bonne compréhension des règles. rechercher avec l’élève le pourquoi de ses fautes d’orthographe. Production d’écrit Difficultés possibles - l’élève peut avoir des compétences à l’oral (idées, imagination…), mais le passage à l’écrit (faire un plan, rédiger…) lui pose problème. Pistes d’action - suggestion - encourager à produire des petits textes personnels en assurant qu’il ne sera pas tenu compte des fautes d’orthographe. privilégier le fond à la forme. ne pas compter les fautes, ne pas les souligner, éventuellement réécrire la production de l’élève. aider à construire des plans pour l’expression écrite. autoriser le recours au dictionnaire, au répertoire personnel… permettre à l’élève de dessiner, de schématiser son récit avant de l’écrire. permettre à l’élève d’enregistrer sur dictaphone avant d’écrire. favoriser l’usage de l’ordinateur. utiliser une grille de relecture pour permettre la réécriture des textes. apprendre à repérer les indicateurs de temps, les connecteurs logiques pour structurer le récit. l’usage du crayon à papier et de la gomme peut éviter des ratures fréquentes. Quelques sites de l’Education Nationale pour information et documents téléchargeables : www.eduscol.education.fr www.banqoutils.education.gouv.fr www.bienlire.education.fr Lire au CP : repérer les difficultés pour mieux agir http://eduscol.education.fr/D0135/livret-classe-cp.pdf 12 • matériel pédagogique et de remédiation Méthode BOREL-MAISONNY. Editions du Papyrus : méthode phonético-gestuelle Mallettes d’entraînement phonologique – Editions La Cigale - BP 228 - 38014 GRENOBLE Cedex 1 http://www.editions-cigale.com Documents téléchargeables : • de l’oral à l’écrit (des informations sur les troubles du langage oral et écrit et de nombreuses pistes d’action) http://www.csportneuf.qc-ca/sed/Français/oral_ecrit.pdf • la conscience phonologique le matériel phonologique : http://www.grenoble.iufm.fr/recherch/cognisciences/pdf/Materiel%20phono.pdf exercices de conscience phonologique et d’activités métalinguistiques : http://www.etab.ac-caen.fr/ecauge/Dossiers/consphon/conscience_phonologique.pdf 7 - Repérage – Remédiation : quelques outils Il nous paraît important de préciser qu'un travail d'équipe est toujours nécessaire auprès d'un élève porteur d'un trouble « dys », et que ce dernier doit être pris en compte par et dans le groupe classe. Cette organisation pédagogique n'exclut pas une adaptation individualisée portant sur : − − − le rythme de programmation de l'année. la diversification des entrées pour une même notion. la pédagogie de contrat avec cahier de réussite. Sa difficulté spécifique doit être perçue et traitée en besoin particulier. Ces adaptations pédagogiques peuvent également profiter au plus grand nombre. Outils de repérage : Difficultés langagières (de 2 à 6 ans) : signes d'alerte Enfant de 2 à 3 ans Absence d’intérêt pour l’apprentissage de mots Juxtaposition rare de 2 mots Emission pauvre de voyelles Inintelligibilité des mots Préférence pour la communication par gestes Imitations pauvres des sons isolés et des monosyllabes Incompréhension des demandes simples Persistance de l’écholalie 13 Enfant de 3 à 4 ans Communication rarement initiée Répétition des questions en écholalie Coq-à-l’âne Inintelligibilité Style télégraphique Accès lexical difficile Tendance à perdre les mots acquis Répétition de mots simples et de bisyllabes impossibles Incompréhension des consignes abstraites Enfant de 4 à 5 ans Récit d’expérience nul Confusion des genres « un » « une » « les » Inconscience des temps des verbes Absence du « je » Questions absentes Utilisation de verbes à l’infinitif Phrases très courtes et incorrectes Incompréhension des prépositions spatiales Incompréhension de l’abstraction Préoccupation limitée envers l’interlocuteur Conversation difficile Acquisition pauvre des consonnes Incompréhension des questions Discours réduit Mise à l’écart Apprentissage lent Oubli Enfant de 5 à 6 ans Utilisation de phrases brèves Accès lexical très limité Incapacité de définir un objet Explications brèves Incompréhension des histoires, des devinettes, du langage abstrait, figuré ou des blagues Confusion de mots semblables Signes révélateurs de la dyslexie Ronald D. Davis 1992 La plupart des dyslexiques manifeste une dizaine des signes et des comportements listés cidessous. Ces caractéristiques peuvent varier d'un jour à l'autre et même d'une minute à l'autre. Le paradoxe des dyslexiques est la cohérence au sein de leurs incohérences. 14 Comportement général • • • • • • • • • Apparemment brillant, intelligence supérieure à la moyenne, s'exprimant bien à l'oral, mais incapable de lire, d'écrire ou d'orthographier au niveau de sa classe. Etiqueté paresseux, sot, peu soigneux, immature, « manque de travail » ou « problème de comportement ». N'est pas suffisamment en difficulté pour justifier d'une prise en charge. Bon QI mais échoue aux évaluations en classe. Réussit mieux à l'oral qu'à l'écrit. Se croit bête. A peu d'estime de soi. Dissimule ses faiblesses grâce à des stratégies de compensation ingénieuses. Niveau de frustration et de stress élevé face à la lecture et aux contrôles. Doué pour les arts, le théâtre, la musique, les sports, la mécanique, l'art du conte, le business, les affaires, le design, la construction ou les métiers d'ingénieur. Se disperse et rêve souvent. Se perd facilement et n'a pas la notion du temps qui passe. A du mal à soutenir son attention. Peut paraître hyperactif ou absent. Apprend plus facilement à travers la manipulation, les démonstrations, l'expérimentation, l'observation et les supports visuels. Vision, lecture et orthographe. • • • • • • • • Se plaint de vertige, de mal de tête ou de mal de ventre lorsqu'il lit. Désorienté par les lettres, les chiffres, les mots, les séquences ou les explications orales. Lorsqu'il lit ou écrit, fait des répétitions, des substitutions, des omissions, des additions, des transpositions et des inversions de lettres, de chiffres et/ou de mots. Se plaint de ressentir ou de voir des mouvements non existants lorsqu'il lit ou écrit. Donne l'impression d'avoir des problèmes de vision non confirmés par un bilan ophtalmologique. Excellente vue et très observateur ou alors manque de vision binoculaire et de vision périphérique. Lit et relit en ayant du mal à comprendre. Orthographe phonétique et incohérente. Audition et langage. • • Hypersensibilité auditive. Entend des choses qui n'ont pas été dites ou non perçues par les autres. Facilement distrait par les bruits. Difficulté à formuler ses pensées. S'exprime avec des phrases télescopiques. Ne termine pas ses phrases. Bégaie lorsqu'il est sous pression. A du mal à prononcer les mots complexes, mélange les phrases, les mots et les syllabes lorsqu'il parle. Graphisme et motricité. • • • A du mal à écrire ou à copier. Tenue du crayon inhabituelle. Ecriture irrégulière ou illisible. Maladroit, mal coordonné, peu habile aux jeux de ballon ou aux sports d'équipe. Difficultés dans les tâches de motricité fine ou grosse. Sujet au mal des transports. Peut être ambidextre et confond souvent la droite et la gauche, au dessus et au dessous. Maths et gestion du temps. • • • • A du mal à lire l'heure, à gérer son temps, à intégrer l'information ou les tâches séquentielles, à être à l'heure. Pour compter, a encore besoin de ses doigts ou d'autres « accessoires ». Connaît la réponse mais ne sait pas la présenter par écrit. Sait compter mais a du mal à compter les objets et à compter l'argent. Est bon en arithmétique mais en difficulté avec les problèmes. Bloque au niveau de l'algèbre et des niveaux mathématiques supérieurs. Mémoire et cognition. • • • Excellente mémoire à long terme pour les expériences personnelles, les lieux et les visages. Mémoire faible pour les séquences, les faits et les informations qui n'ont pas été expérimentées personnellement. Pense essentiellement en images et en ressenti et non en sons et en mots (peu de dialogue interne). Comportement, santé, développement et personnalité. • • • • • • • • Extrêmement désordonné ou alors maniaque de l'ordre. Peut-être le « bouffon » de la classe, le fauteur de trouble ou alors trop discret. A été précoce ou, au contraire, en retard dans les étapes de son développement (marcher à quatre pattes, marcher, parler, faire ses lacets…). Sujet aux otites, aux allergies. Peut être un gros dormeur ou, au contraire, avoir le sommeil léger. Enurésie. Seuil de tolérance à la douleur particulièrement élevé ou faible. Un sens élevé de la justice. Très sensible. Perfectionniste. Les erreurs et les symptômes augmentent de façon significative sous la pression de l'incertitude, du temps, du stress ou de la fatigue. 15 Repérage Orthographique Collectif Cet outil destiné aux élèves de CM2, 6ème et 5ème permet de repérer les élèves en grandes difficultés de lecture/orthographe. Il est disponible depuis le site www.cognisciences.com Extrait(s) Reperdys Cet outil destiné aux élèves de CM1 et CM2 évalue les compétences en langage écrit à partir de l’identification des mots, la copie de textes et l’orthographe. Il est disponible à partir du site www.reperdys.com (extraits) EXTRAITS 16 17 18 Outils de remédiation : Aides techniques pour la scolarisation d’élèves présentant des troubles du langage écrit Outils d’aide aux préapprentissages Nature des difficultés Matériel proposé Lexidéfi (Jeu support plastifié) La souris bleue (loto sonore) Médiations-remédiations Enrichissement du vocabulaire Jeu d’acquisition et d’évocation du lexique articulé autour de 3 activités : • • • La dénomination d’images et la découverte de mots nouveaux La devinette (exercer l’évocation à partir de critères pertinents) La fluence Enrichissement du vocabulaire Association collection d’objets sonores de l’univers quotidien/à plusieurs modes de représentations (images, textes…) Editeurs Société Educaland www.educaland.com Société Audivimédia www.audivimedia.fr Retard Jeux de langage de A l’aide d’un moteur de recherche en sélectionnant l’expression « jeux de langages » (sites francophones) langage Pictop (logiciel ouvert) Création d’activités de lecture et d’écriture, à partir de combinaison de mots et production de petits textes, par la synthèse vocale. • Sélection d’étiquettes (lettres, syllabes, mots, phrases) venant s’insérer dans un petit éditeur de texte • Vocalisation de l’ensemble des sélections par la synthèse vocale Raconte (coffret de l’école des loisirs) Jeux d’histoires en images séquentielles. www.cnefei.fr ressources/production Ecole des loisirs www.ecoledesloisirs.fr/index.html sélection par titre / catalogue / auxiliaires pédagogiques / éditions de l’école / diverses approches de la lecture / images séquentielles 19 Aides techniques et apprentissage de la langue écrite Alphasmart (appareil portable de prise de notes) Moins performant qu’un ordinateur portable, il est toutefois plus léger, beaucoup plus robuste et moins cher. Outil qui peut être intéressant pour la scolarisation d’élèves dyslexiques au primaire. Disponible chez tous les distributeurs de matériels spécifiques comme Vocalisis www.vocalisis.com/ Correction http://fr.openoffice.org/ Dyslexie OpenOffice Word (logiciels de traitement de texte) Lecture Pictop (logiciel) Accompagnement de l’apprentissage de la lecture pour sélectionner, combiner, écouter des étiquettes textuelles, syllabes, mots ou phrases. Petit outil très simple d’usage qui offre de multiples possibilités d’exercices construits sur mesure pour la classe et pour l’élève dyslexique : • • Production de logatomes, de mots ou de phrases écrits directement au clavier, ou composés par sélection d’étiquettes à l’aide de la souris, productions qui peuvent être vocalisées par une synthèse vocale et imprimées et collées dans le cahier. Exercices à trous, travail de lecture et de compréhension d’un texte, puis d’écriture de quelques réponses. www.cnefei.fr sélection : ressources/production 20 Textes choisis et saisis par l’enseignant. Lectra (logiciel ouvert) Outil Le logiciel permet de générer automatiquement toutes sortes d’exercices : closure, reconstitution, mots outils, mots éclairs, phrase mélangée, phrase incomplète, phrase sans espace, lecture rapide, mots identiques, intrus, ordre alphabétique, mémory, quiz, texte mélangé, texte à corriger. Jeu éducatif et multimédia, à jouer seul ou en groupe, pour apprendre l’orthographe et le vocabulaire. Le lectron d’entraînement Environ 46 textes fermés, 7 jeux, exerçant les compétences du langage écrit (pêche aux mots, dictée, aide aux règles, jeu du pendu…) www.lectramini.com/index.php Perso.wanadoo.fr/jean.hamez/lectr on.html à la S’appuient sur des conceptions des pédagogies de la médiation et de la remédiation et ont pour objectif l’appropriation du lire et de l’écrire Organisés autour de 7 outils informatiques, ils s’appuient sur un environnement informatique ouvert. lecture Les langagiciels Les satellites : Tirecrit, Cesecrit, Corecrit, Nuages) exercices constitués autour du noyau central : le Rédigeur dans lequel l’enseignant médiateur entre les textes de son choix. www.langagiciels.com/ Ou www.cnefei.fr/RessourcesHome.ht ml/Productions/ Dans le champ des mathématiques : - Dispositif précédent + Algécrit et Rédigéo 21 Conscience phonologique Jeux d’entraînement phonologique (6/8 ans à 9/11 ans) • • • • Play-On (orthophoniste) Jeu de différenciation de syllabes Jeu de mémorisation de rimes Jeu de répétition inattentive Jeu de lecture soufflée Règles Cimis www.cimis.fr/index.ph/fr/logiciels_g _rip/scargouli grammaticales Enrichissement et approfondissement : Scargouli - règles grammaticales pour améliorer la production d’écrit analyse orthographe d’usage, conjugaison, homonymes… Production d’écrits (orthophoniste) Audivimédia http://perso.wanadoo.fr/audivimédi a/play_on.htm Plusieurs centaines d’exercices d’entraînement, approfondissement, évaluation dès 8 ans jusqu’au collège ou Ceciaa www.ceciaa.com/dyslexie/ENTRAI NEMENT%20LECTURE/SCARGO ULI.htm Gerip www.gerim.com 22 Fiche guide pour l’enseignant : Aides au quotidien dans la classe (troubles du langage oral et/ou écrit) Dans le quotidien de la classe, l’enseignant prendra en compte le handicap de l’enfant en veillant à : • Ne lui donner qu’une seule information à la fois • Lui répéter les consignes • Lui laisser plus de temps pour réaliser le travail demandé • Lui lire les consignes écrites pour les maths • Lui éviter le plus possible la prise de notes • Noter différemment les dictées (par exemple : note sur 100 en déduisant les fautes) pour permettre à l’enfant de visualiser ses progrès et, d’une manière générale, dissocier l’évaluation de l’orthographe des autres dimensions du travail • Lui autoriser la sub-vocalisation (lecture à mi-voix ou avec mouvement des lèvres) • Privilégier l’oralité pour les évaluations • Ecrire sous sa dictée pour les rédactions (lorsque c’est possible) • Utiliser (chaque fois que c’est possible et éclairant, et s’il ne présente pas de difficulté dans le domaine spatio-temporel) des schémas et des cartes • Permettre et utiliser le surlignage au feutre fluo pour repérer la prise d’indice sur les textes (leçon à apprendre, compréhension…) • Lui faciliter le travail à la maison en lui fournissant des documents écrits (sorties d’imprimantes, de préférence, de façon à éviter le plus possible la copie au tableau (lente, lacunaire et génératrice d’erreurs) et conseiller à la famille de l’aider en lui lisant les consignes et les textes à apprendre (résumés, poésies, etc) • Utiliser des polices de caractères bien lisibles (non fantaisistes, de préférence sans sérif, en corps pas trop petit et en espaçant les caractères). • L’encourager encore plus que les autres et souligner toujours ses progrès. (D’après un document de l’IUFM de Foix, Ariège) 23