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Étude visant à évaluer l’allongement de l’intervalle QT/QTc (étude DOLAS)
On a évalué la variation de l’intervalle QTcF (corrigé selon la méthode de Fridericia) lors d’une
étude comparative (contre placebo et moxifloxacine à 400 mg 1 fois par jour) avec
randomisation et permutation menée auprès de 80 adultes sains; 12 mesures ont été prises dans
les 12 heures qui ont suivi l’administration de la dose. Après correction en fonction des valeurs
de départ, les écarts moyens maximaux (intervalle de confiance à 90 %) observés entre les
valeurs obtenues avec les doses de 100 et de 300 mg (dose suprathérapeutique) de dolasétron
administré par voie intraveineuse et le placebo ont été de 14,3 (de 11,8 à 16,7) et de 36,2 (de
33,8 à 38,7) ms, et de 14,7 (de 12,2 à 17,1) ms comparativement à la moxifloxacine à 400 mg. À
raison de 300 mg, 1 fois par jour, les Cmax moyennes du mésylate de dolasétron et de son
métabolite actif, l’hydrodolasétron, mesurées elles aussi le 4e jour, étaient environ le triple de
celles qu’on avait obtenues avec la dose thérapeutique (100 mg).
Lors d’une étude approfondie sur la variation de l’intervalle QT, on a également constaté un
allongement des intervalles PR et QRS lié à l’exposition au médicament chez des sujets sains
recevant du dolasétron par voie intraveineuse. Après correction en fonction des valeurs de
départ, les écarts moyens maximaux (intervalle de confiance à 90 %) observés entre le placebo et
les doses de 100 et de 300 mg (dose suprathérapeutique) de dolasétron administrées par voie
intraveineuse quant à l’intervalle PR ont été de 9,8 (de 8,0 à 11,6) ms et de 33,1 (de 31,3 à
34,9) ms. Dans le cas du complexe QRS, ces écarts ont été de 3,5 (de 2,4 à 4,5) ms et de 13 (de
11,9 à 14,0) ms (intervalle de confiance à 90 %). Chez plus du quart des patients qui avaient reçu
la dose de 300 mg, les intervalles PR et QRS absolus étaient supérieurs à 200 ms et à 110 ms
après le traitement; dans plusieurs cas, les valeurs initiales avaient augmenté d’au moins 25 %.
Modélisation pharmacocinétique
D’après les résultats d’analyses de la réponse en fonction de l’exposition au médicament,
effectuées chez des volontaires sains, il semble exister un lien entre l’allongement de l’intervalle
QTc et les concentrations d’hydrodolasétron. À partir de la corrélation déjà établie entre
l’exposition au médicament et la réponse au traitement, on a estimé que l’allongement moyen
théorique (intervalle de confiance à 90 %) de l’intervalle QTcF serait de 22,5 (de 21,1 à 23,9) et
de 21,2 (de 19,9 à 22,6) ms chez les enfants et les adultes cancéreux après l’administration d’une
dose de 1,8 mg/kg par voie intraveineuse (voir la section CONTRE-INDICATIONS). De même,
après l’administration d’une dose orale de 100 mg, selon la Cmax théorique chez les insuffisants
rénaux (371,4 ng/mL) ou la Cmax observée chez les sujets âgés (420 ng/mL), l’allongement
moyen théorique (intervalle de confiance à 90 %) de l’intervalle QTcF a été évalué à 16,0 (de
14,9 à 17,1) ms et à 17,9 (de 16,7 à 19,1) ms, respectivement, comparativement à une hausse
théorique de 10,2 ms (intervalle de confiance à 90 %; de 9,3 à 11,1) chez les adultes.
Pharmacocinétique humaine
Le dolasétron administré par voie orale est bien absorbé. La molécule mère est rarement décelée
dans le plasma puisqu’elle se transforme rapidement et complètement en hydrodolasétron, son
métabolite le plus important sur le plan clinique. L’hydrodolasétron apparaît rapidement dans le
plasma, sa concentration maximale étant atteinte environ 1 heure après l’administration, et sa demi-