Ouestaf.com
Tel: (221) 33 824 17 20
Fax: (221) 33 824 00 27
Site web: www.ouestaf.com
Edité par ACC
L’EDITO de H. Tidiane SY
*
Un aveu : c
e fut laborieux, ce fut
coûteux,
mais surtout que ce fut
motivant et exaltant !
Au finish,
le tout premier Forum
Ouestaf organisé
sur le thème de
« l’entreprenariat social » et «
Les
Cahiers du Forum Ouestaf
avez sous les yeux et
qui en sont le
prolongement.
Il en sera ainsi
désormais de manière
épisodique: un Forum sous forme
de
débat public pour discuter d’une
problématique et les Cahiers pour
approfondir la réflexion par des
contributions écrites,
partager les idées
débattues
et élargir le cercle des
participants.
Pour les « Amis du Forum
», il peut
s’agir d’une nouveauté. Pour nous,
ce
n’est qu’une simple continuité
: celle
du travail entamé il y a bientôt deux
ans, par la création du site web
Ouestaf.com et de l’agence de presse
« en ligne » Ouestafn
ews qui
l’accompagne.
Derrière tous ces projets, qui en réalité
n’en forment qu’un, un objectif
et une
ambition :
diffuser et partager
l’information et le savoir sans lesquels
L’Afrique –ni aucune société du reste
-
ne peut compter se développer, plus
encore en ce XXIème siècle.
Lorsque nous lancions Ouestaf,
pour
offrir une plateforme d’
information
avec une perspective toute africaine
loin des clichés et des prismes
déformants -
, nous étions mus par la
volonté, d’apporter notre petite
contribution citoyenne à la construction
de nos nations, de notre continent.
En cela nous ét
ions inspirés par
d’autres qui avant nous
et parfois
dans des conditions plus difficiles -
ont
fait bien plus, se sont donné corps et
âme à l’idéal panafricain
et à
l’édification
d’une Afrique libre et
prospère.
Pour nous c’est bien de cela qu’il
s’agit
. Permettre à l’Afrique et aux
Africains de saisir les enjeux du monde
contemporain pour mieux faire face aux
défis. Bonne lecture
*Hamadou Tidiane SY
est le fondateur d’Ouestaf
N’y a
réglementation de «
sociale
pour faire conformer son éventuel
statut «
sociale
débat.
Les italiens, comme les américains,
les anglais et les français définissent
l’entrepreneuriat social de manière
relativement différente
la réflexion ne fait que s’amorcer
selon EL.H.Diouf spécialiste
l’analyse économique
Du concept à la pratique en Afrique
L’Afrique constitue
pour l’entreprenariat social. C’est
l’une des principales conclusions des
experts qui ont animé le 17 mai
dernier un panel à l
Forum Ouestaf
«
Entreprenariat social
perspective afric
compte rendu en page2)
Ce premier numéro des cahiers du
Forum Ouestaf
et approfondit le débat.
Afrique terreau fertile pour l’entreprenariat social
www.ouestaf.com
Le n°1 de l’information Ouest Africaine
L’
Afrique
Et notre pouvoir
Du social à L’économie.....................................................................Page 4
Et l’école dans tout ça
En
treprenariat social en Afrique de l’Ouest...........................................Page 7
Le cadre normatif en question...........................................................
Les cahiers du
Forum Ouestaf
A propos de
textes
L’entreprenariat social reconfigure la
fonction de production des entreprises
et s’impose dans les stratégies
marketing comme nouveau créneau à
exploiter
I.Dankoco.
Bulletin gratuit des Amis du F
orum N°001, Mai
N’y a
-t-il pas lieu de promouvoir une
réglementation de «
l’entreprise
sociale
» dans le cadre de l’OHADA
pour faire conformer son éventuel
statut «
d’entreprise » et sa finalité
sociale
? Le juriste M Ndao pose le
débat.
Lire page 8
Les italiens, comme les américains,
les anglais et les français définissent
l’entrepreneuriat social de manière
relativement différente
en Afrique
la réflexion ne fait que s’amorcer
selon EL.H.Diouf spécialiste
de
l’analyse économique
. Lire page 7
Le point de vue le plus récurrent et
qui mérite, la plus grande attention
est celui du défaut de
entrepreneuriale
nos
sociétés
consultante en Communication M.
Tall.
Lire page 3
Du concept à la pratique en Afrique
L’Africain et la notion d’entreprise
Faire le bond du social à l’économie
L’Afrique constitue
un terreau fertile
pour l’entreprenariat social. C’est
l’une des principales conclusions des
experts qui ont animé le 17 mai
dernier un panel à l
’invitation du
Forum Ouestaf
sur le thème
Entreprenariat social
: une
perspective afric
aine ».(Lire le
compte rendu en page2)
.
Ce premier numéro des cahiers du
Forum Ouestaf
, continue la réflexion
et approfondit le débat.
Afrique terreau fertile pour l’entreprenariat social
www.ouestaf.com
Le n°1 de l’information Ouest Africaine
Sommaire
Afrique
: terreau fertile
pour entrepreneurs sociaux……………..
Et notre pouvoir
d’entreprendre
?.......................................................Page 3
Du social à L’économie.....................................................................Page 4
Et l’école dans tout ça
!
....................................................................Page 6
treprenariat social en Afrique de l’Ouest...........................................Page 7
Le cadre normatif en question...........................................................
Les cahiers du
Forum Ouestaf
L’entreprenariat social reconfigure la
fonction de production des entreprises
et s’impose dans les stratégies
marketing comme nouveau créneau à
exploiter
estime l’universitaires
I.Dankoco.
Lire page 4
orum N°001, Mai
- Juin 2008
Le point de vue le plus récurrent et
qui mérite, la plus grande attention
est celui du défaut de
«
culture
entrepreneuriale
» que présentent
sociétés
. C’est ce que pense la
consultante en Communication M.
Lire page 3
L’Africain et la notion d’entreprise
Faire le bond du social à l’économie
marketing
Afrique terreau fertile pour l’entreprenariat social
www.ouestaf.com
pour entrepreneurs sociaux……………..
.................Page 2
?.......................................................Page 3
Du social à L’économie.....................................................................Page 4
....................................................................Page 6
treprenariat social en Afrique de l’Ouest...........................................Page 7
Le cadre normatif en question...........................................................
.Page 8
L'universitaire sénégalais Ibrahima
Samba Dankoco estime que l'Afrique
est un ‘'champ sur lequel on peut
expérimenter l'entreprenariat social
avec des offres au vrai sens du terme''
pour relever le défi du
développement du continent.
Les modèles en cours ne prennent
pas en compte l'Afrique qui
représente moins de 2 pour cent des
échanges internationaux.
De nouvelles offres devraient être
inventées pour exploiter le marché
africain'' qui fait près de 800 millions
d'habitants, a dit le professeur
Dankoco, enseignant à l'Université
Cheikh Anta Diop.
Ibrahima Samba Dankoco participait
samedi à Dakar au premier Forum
Ouestaf sur le thème :
‘'Entreprenariat social : quelle
perspective pour l'Afrique ?
Relevant que l'entreprenariat social
est ‘'un concept nouveau dont les
contours ne sont pas encore
clairement définis'', le professeur
Dankoco a indiqué qu'il cherche à ‘'ré-
humaniser les rapports économiques''
et à ‘'trouver de nouvelles
opportunités'' pour l'économie ;
Il a cité le cas de la Société nationale
de télécommunications (SONATEL) au
Sénégal avec le système de recharge
Seddo qui met le téléphone à la
portée des usagers à faibles revenus.
‘’Ce que la SONATEL a réussi, les
banques ne l'ont pas encore réussi,
parce que le taux de bancarisation
tourne autour de 6 pour cent au
Sénégal’’
‘'L'entreprenariat social a mené vers
l'émergence du marketing moderne.
Toute entreprise africaine qui ne
prend pas en compte le faible revenu
L
e 17 Mai 2008 s’est tenue
à Dakar
la
première édition du « Forum
Ouestaf » sur le Thème
« Entreprenariat Social : quelle
perspective pour l’Afrique ».
Le panel était composé d’El Hadj
Alioune Diouf, spécialiste de l’analyse
économique, professeur à L’Ecole
National d’Administration (ENA)
et fin
connaisseur du Commerce
International. A ses cotés Ibrahima
Samba Dankoco Professeur agrégé
des
Page 2 sur 8
Afrique terreau fertile pour l’entreprenariat social
Par Assane Diagne*
Mamadou
Khoulé
Modérateur
des
débats
des populations africaines va vers des
difficultés'', a-t-il averti.
‘'L'entreprenariat social ne doit pas être
réduit à la micro-entreprise ou à
l'économie sociale ou à l'économie
solidaire'', a-t-il souligné, avant de
préciser que ‘'l'orientation sociale n'est
pas toujours présente pour ce qui est de
la micro-entreprise''. ‘'Il ne s'agit pas
uniquement de régler des problèmes
sociaux. L'entreprenariat social doit
permettre de gérer des aspects
économiques.
Il y a une sorte d'antinomie entre le
caractère social et le caractère
économique'', a-t-il fait valoir.
L'entreprenariat social basé sur une
éthique sociale s'oppose à
l'entreprenariat économi
que basé sur une
éthique économique'', a dit le professeur
Dankoco pour qui l'entrepreneur social
‘'peut aller là où l'entrepreneur
économique est incapable d'aller. C'est
un faiseur de miracles''. Il a ainsi cité
l'exemple de l'inventeur du "café Touba",
qui a mis le café la portée des petites
bourses, en plus d'avoir créé des emplois.
Dans le domaine du commerce, son
activité consiste, entre autres, à
‘'fractionner l'offre pour la mettre à la
disposition des populations, pour
atteindre les segments les p
lus faibles de
la société.
Pour sa part, El Hadji Alioune Diouf
Économiste et enseignant à l'Ecole
nationale d'administration (ENA) a invité
à faire la distinction entre
‘'entreprenariat économique et
entreprenariat social, affirmant que
‘'pour l'entrepreneur social, la finalité
c'est le développement social, tandis que
pour l'entrepreneur économique, la
finalité c'est le profit, sous entendu les
bénéfices financiers.
Rejoignant le professeur Dankoco, M.
Diouf expert en relations commerciales
international
es a soutenu que l'accès aux
marchés des pays développés ‘'n'est pas
la bonne stratégie'' pour le
développement de l'Afrique.
Le Cahier du Forum Ouestaf
Selon lui, ‘'la bonne stratégie, c'est le
développement du marché intérieur
africain''.
Quant à Coumba Touré, représentante
en Afrique de l'ouest de l'ONG
internationale Ashoka qui cherche à
promouvoir l'entreprenariat social dans
le monde, elle a défendu que ‘'quand on
parle d'entrepreneurs sociaux, on ne
peut pas se fixer sur un thème
parti
culier''. Les solutions des
entrepreneurs sociaux vont au
solutions qui ont été apportées avant.
Sans l'aide extérieure et sans aide
financière, ‘'ils apportent la preuve qu'il
est possible d'avoir des solutions
endogènes et durables. Ils ont une
claire de comment faire pour trouver des
solutions durables'', a soutenu Coumba
Touré.
‘'Nous ne voyons pas l'entreprenariat
dans le sens traditionnel du terme. Chez
nous le profit est social, il se mesure à
travers l'impact social'', a pré
Touré. Lors du débat qui a suivi,
plusieurs questions ont été soulevées par
le public dont notamment celle de
l'existence ou non d'un "cadre normatif"
qui réglementerait l'entreprenariat
social, la prise en compte des réalités
culturelles africain
l'intégration dans les programmes
d'enseignement de cette nouvelle
discipline déjà largement enseignée en
Europe et en Amérique du Nord, y
compris par les universités les plus
prestigieuses.
Afrique terreau fertile pour l’entreprenariat social
Universités
enseignant à la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion
(FASEG) de l’UCAD.
Ce spécialiste du marketing enseigne
également dans quelques autres
universités du monde.
Enfin il y’avait Madame Coumba Touré
Représentante régionale de ASHOKA
Sahel une organisation qui identifie et
soutien des innovateurs sociaux.
Quelques dizaines de personnes étaient
présentes, parmi lesquelles des
représentants diplomatiques des pa
l’Afrique de l’Ouest,
chercheurs
simples observateurs…
Pendant
environ 3 heures d’
pané
listes et participants ont eu des
échanges
ri
jusque là peu effloré.
Hormis la sono par moments défectueuse
de la salle du Café de Rome les
participants ont, à l’unanimité, apprécié
la bonne organisation de l’événement
Le Cahier du Forum Ouestaf
Selon lui, ‘'la bonne stratégie, c'est le
développement du marché intérieur
africain''.
Quant à Coumba Touré, représentante
en Afrique de l'ouest de l'ONG
internationale Ashoka qui cherche à
promouvoir l'entreprenariat social dans
le monde, elle a défendu que ‘'quand on
parle d'entrepreneurs sociaux, on ne
peut pas se fixer sur un thème
culier''. Les solutions des
entrepreneurs sociaux vont au
-delà des
solutions qui ont été apportées avant.
Sans l'aide extérieure et sans aide
financière, ‘'ils apportent la preuve qu'il
est possible d'avoir des solutions
endogènes et durables. Ils ont une
vision
claire de comment faire pour trouver des
solutions durables'', a soutenu Coumba
‘'Nous ne voyons pas l'entreprenariat
dans le sens traditionnel du terme. Chez
nous le profit est social, il se mesure à
travers l'impact social'', a pré
cisé Mme
Touré. Lors du débat qui a suivi,
plusieurs questions ont été soulevées par
le public dont notamment celle de
l'existence ou non d'un "cadre normatif"
qui réglementerait l'entreprenariat
social, la prise en compte des réalités
culturelles africain
es, la question de
l'intégration dans les programmes
d'enseignement de cette nouvelle
discipline déjà largement enseignée en
Europe et en Amérique du Nord, y
compris par les universités les plus
prestigieuses.
*Journaliste APS
Afrique terreau fertile pour l’entreprenariat social
représentants diplomatiques des pa
ys de
l’Afrique de l’Ouest,
des étudiants, des
chercheurs
des journalistes, et de
simples observateurs…
environ 3 heures d’
horloge
listes et participants ont eu des
ri
ches et animés sur un thème
jusque là peu effloré.
Hormis la sono par moments défectueuse
de la salle du Café de Rome les
participants ont, à l’unanimité, apprécié
la bonne organisation de l’événement
.
I
mages
de
quelques
participan
ts aux
débats
Page 3 sur 8
Il était temps que l’espace public
sénégalais (et africain) se saisisse enfin
d’un concept que le Monde entier (ou
presque) a sur le bout des lèvres
:
l’entreprenariat social !
Entrevue comme une solution aux
problèmes variés et aux multiples crises
que connaissent le Monde et l’Afrique
qui à défaut d’en être l’épicentre n’y
échappe guère -
il était somme toute
cr
ucial qu’un débat opposant opinions
favorables et grands sceptiques soit
organisé.
Entre ceux qui voudraient pouvoir, pour
simplifier les choses, rattacher
davantage le concept d’entreprenariat
social à celui d’Economie sociale (qui
est peut être un peu m
ieux circonscrit
mais ne fait pas assez état de la notion
d’inventivité et d’innovation qui
caractérisent les entrepreneurs sociaux)
et ceux qui doutent que ce concept soit
réellement une solution transférable au
contexte (archi complexe) africain, il y a
forcément des opinions à recadrer et
des arguments à détailler.
Le point de vue le plus récurrent et qui
mérite, à mon avis, la plus grande
attention c’est sans doute celui du
défaut de « culture entrepreneuriale
»
que présentent nos sociétés trop
encline
s à décourager la moindre
initiative détonante.
Nous ne nous faisons pas assez
confiance, et c’est peut-être
Il était temps que l’espace public
sénégalais (et africain) se saisisse enfin
d’un concept que le Monde entier (ou
presque) a sur le bout des lèvres
:
l’entreprenariat social !
Entrevue comme une solution aux
problèmes variés et aux multiples crises
que connaissent le Monde et l’Afrique
qui à défaut d’en être l’épicentre n’y
échappe guère -
il était somme toute
crucial qu’un débat opposant opini
ons
favorables et grands sceptiques soit
organisé.
Entre ceux qui voudraient pouvoir, pour
simplifier les choses, rattacher
davantage le concept d’entreprenariat
social à celui d’Economie sociale (qui
est peut être un peu mieux circonscrit
mais ne fait pa
s assez état de la notion
d’inventivité et d’innovation qui
caractérisent les entrepreneurs sociaux)
et ceux qui doutent que ce concept soit
réellement une solution transférable au
contexte (archi complexe) africain, il y a
forcément des opinions à recadre
r et
des arguments à détailler.
Le point de vue le plus récurrent et qui
mérite, à mon avis, la plus grande
attention c’est sans doute celui du
défaut de « culture entrepreneuriale
»
que présentent nos sociétés trop
Croire en notre pouvoir
Par Minielle Tall*
Le Cahier du Forum Ouestaf
C’est sans tambours ni gros sous
qu’Ouestaf, nous a gratifiés d’une
rencontre riche d’enseignements ce samedi
17 mai 2008 au Café de Rome.
D’aucuns pourraient croire utopique
d’organiser de tels débats, un samedi et, de
surcroît, sur un thème aussi peu débattu,
presque «
avant l’amorce des débats
Et justement, c’est bien parce que les
quelques douzaines d’âm
cette salle cherchaient à en apprendre
davantage sur un secteur émergent
(entreprenariat social) qu’une telle
entreprise a été bien inspirée et qu’il est
maintenant fondamental de systématiser de
tels fora…tous les samedis du mois,
pourquoi
Quant à l’équipe d’Ouestaf, je crois qu’un
grand merci leur est dû. Car pour une
première, c’était décidément une belle
consécration
Longue vie à cette initiative et aux
perspectives pour l’entreprenariat social
qu’elle nous offre et que nous auri
de ne pas exploiter.
Gardons espoir que les banquiers,
universitaires, responsables d’ONG,
directeurs d’école, étudiants… présents à la
rencontre du 17 mai dernier sauront relever
le défi et nous valoir, tout au long de
l’année le plaisir d’assist
manifestations aussi stimulantes.
Qui a dit
enclines à décourager la moindre
initiative détonante.
Nous ne nous faisons pas assez
confiance, et c’est peut-
être ce qui nous
pousse, en matière de développement
global comme pour autre chose, à
chercher ailleurs, les réponses aux
problèmes d’ici.
Et c’est pourtant que la
débrouillardise
légendaire des Africains
pourrait trouver une légitimité puisque
le concept d’entreprenariat social
stipule implicitement - que
tout
individu qui, dans une situation ou ni le
privé ni le public n’a pu fournir de
réponses adéquates, a proposé une
alternat
ive qui profite à la communauté
entière, peut être affublé du
qualificatif « d’entrepreneur social ».
Petite illustration. Souvenez-
vous dans
les années 90, de ces artisans sénégalais
qui, à partir de boîtes de conserves
qu’aucune entreprise de recyclage
ne
pouvait trier (puisqu’il n’y en a jamais
eue), se sont mis à confectionner de
drôles de malles et mallettes dont les
locaux ne voulaient pas (autre
illustration du défaut de croire en soi)
mais qui faisaient le bonheur des
touristes et autres étranger
s de passages
dans la capitale.
Ces hommes avaient assurément, bien
avant la vague «écolo
» qui secoue la
planète aujourd’hui, trouvé une réponse
qui, si elle avait été mieux valorisée par
l’Etat (ou le grand secteur privé) aurait
pu leur mériter les
lauriers de nombreux
groupes écologiques.
Ce type d’initiatives marginalisées mais
qui pourtant apportent une réponse
efficace aux préoccupations
communautaires sont légion dans ce
continent que l’on dit honteusement
pauvre !
Face à une méconnaissance de nos
propres ressources inventives, je crois
fortement en la nécessité d’instituer le
self-made esteem
comme une discipline
que l’on enseignerait dès le bas âge
plutôt que de décourager les élans de
nos jeunes prodiges en leur f
aisant
croire qu’il ne peut y avoir de salut que
dans les filières classiques.
Bref, accordons-
nous pour dire que
d’autres initiatives sur ce même thème
devraient être entreprises afin d’élargir
le débat et de trouver réponses à toutes
les interrogations qu’il suscite.
*Consultante en communication
Croire en notre pouvoir
d’entreprendre
Minielle Tall
Consultante en
Communication
Mamadou
Ndao
Juriste
Le Cahier du Forum Ouestaf
C’est sans tambours ni gros sous
qu’Ouestaf, nous a gratifiés d’une
rencontre riche d’enseignements ce samedi
17 mai 2008 au Café de Rome.
D’aucuns pourraient croire utopique
d’organiser de tels débats, un samedi et, de
surcroît, sur un thème aussi peu débattu,
presque «
aérien » comme disait un invité
avant l’amorce des débats
!
Et justement, c’est bien parce que les
quelques douzaines d’âm
es réunies dans
cette salle cherchaient à en apprendre
davantage sur un secteur émergent
(entreprenariat social) qu’une telle
entreprise a été bien inspirée et qu’il est
maintenant fondamental de systématiser de
tels fora…tous les samedis du mois,
pas ?
Quant à l’équipe d’Ouestaf, je crois qu’un
grand merci leur est dû. Car pour une
première, c’était décidément une belle
consécration
!
Longue vie à cette initiative et aux
perspectives pour l’entreprenariat social
qu’elle nous offre et que nous auri
ons tort
de ne pas exploiter.
Gardons espoir que les banquiers,
universitaires, responsables d’ONG,
directeurs d’école, étudiants… présents à la
rencontre du 17 mai dernier sauront relever
le défi et nous valoir, tout au long de
l’année le plaisir d’assist
er à des
manifestations aussi stimulantes.
M.T
Qui a dit
utopique
?
Minielle Tall
Consultante en
Communication
Mamadou
Ndao
Juriste
Professeur
Malick
Ndiaye
Participant
aux débats
L’entreprenariat social
acte d’entreprenariat permettant de
faire tomber les barrières à l’entrée
des marchés pour la population à
faibles revenus. S’agit-il d’une
nouvelle prise de conscience
(marketing) ou simplement d’un
souci d’équité pour ces populations,
vivant en marge des marchés
importants du monde ?
Difficile de trancher mais tenons nous
en aux explications données par les
tenants de l’émergence d’un nouveau
paradigme de l’entreprenariat dans
un monde caractérisé par la
domination d’un modèle libéral.
L’entreprenariat social ne saurait se
réduire à l’économie sociale et
solidaire, l’orientation économique
étant ici un mobile essentiel de
l’action de création d’entreprise. Il
ne s’agit pas de régler uniquement
des problèmes sociaux et
environnementaux ; il est
fondamentalement question de
résultats économiques.
Les relations économiques ont
supplanté les relations sociales, dans
la plupart des sociétés du monde.
Ainsi, beaucoup de gratuités sociales
sont devenues payantes.
Tous les besoins sociaux sont
concernés par cette évolution
(Cuisine, Logement, Transport,
Education, etc.).
La recherche de l’efficacité
économique par la croissance et les
économies d’échelle a conduit à
réduire au maximum le social au
profit de l’économique.
Le calcul économique (coût/
avantage) est devenu l’instrument de
décision par excellence, en matière
d’allocation des ressources.
L’entreprenariat ne pouvait ainsi être
envisagé, que selon une perspective
économique.
Ce qui conduit inévitablement à la
mise à l’écart de nombreuses
populations eu égard aux contraintes
posées par les divers marchés de
biens et services.
On a souvent rétorqué aux objecteurs
sociaux qu’en matière d’affaires, il
n’y a point de sentiment. Pourtant,
l’homme n’est pas que rationalité, il
est envahi par des sentiments qui
donnent un sens à sa vie.
On peut considérer comme entrepreneur
social cette dame qui crée un service de
placement et de soutien en ville aux
domestiques en
Les services d’une soci
de GRH leur est inaccessible.
L’entreprenariat social (éthique sociale)
s’oppose à l’entreprenariat économique
(éthique économique, utilitariste).
Ainsi, dès que la motivation de
l’entrepreneur est à dominante sociale
ou sert une cause so
l’action de création d’entreprise revêt
un caractère social et non
«
Peut
problématiques de l’entreprenariat
économique se posent aussi à
l’entreprenariat social
taille de l’entreprise, l’absence d’un
statut juridique spécifique, etc.
Ces questions ne sont pas encore
tranchées mais méritent d’être
débattues pour faire avancer la
réflexion.
Les bénéficiaires en entreprenariat
social sont à la fois l’entrepreneur lui
même et les consommateurs visés.
Mais du fait de la puissance de la
nouvelle offre, lorsque l’expérience
réussit, une grande entreprise pourrait la
récupérer pour exploite
marché concerné
de petits exploitants comme relais.
Sans prétendre réaliser un consensus sur
la définition, nous avons préféré adopter
une approche marketing de la notion
d’entreprenariat social en espérant
qu’elle traduit
paradigme nouveau de l’entreprenariat.
d’une idée
divers et aussi indispensables les uns que
les autres
travailler. L’offre des produits servant à
les satisfaire est souvent trop
sophistiquée dans les marchés officiels
(légaux) pour être adaptée aux moyens
des pauvres et des exclus de la société.
a permis d’opérer l’ajustement qu’il
était nécessaire de réaliser
le lien avec la demande spécifique des
non consommateurs relatifs
sociale).
Il peut être gênant toutefois, de
constater que dans certains cas, l’idée
ait été celle d’une entreprise formelle
ayant pignon sur rue
Mais ce qui est
Du social à L’économie
Par Ibrahima.S.Dankoco*
Page
4 sur 8
La fonction de production s’enrichit
du « besoin de socialiser » et devient
alors : Y= F (K, L, S)
Y= F (K, L, S)Y= F (K, L, S)
Y= F (K, L, S)
Avec : K=capital ; L= travail ;
S= Socialisation
des expériences, c’est l’idée elle
et son impact social.
Par rapport à un contexte donné,
l’innovation peut être une innovation de
rupture ou une innovation par
transposition (Micro
Compte tenu de ce qui précède, o
retenir plusieurs exemples
«
d’entreprenariat social
micro-
finance, micro
jardinage avec les femmes ; la micro
téléphonie est un exemple
Sénégal.
Avec ces exemples, on est tenté d’opposer
micro-
entrepren
méso-
entreprenariat social. L’approche
micro permet de fractionner l’offre pour
l’adapter à un
marché.
La problématique sociale en matière
d’entreprenariat semble donc se réduire à
un fractionnement (adaptatio
qui s’oppose à la recherche d’une
dimension conduisant aux économies de
coût.
On peut dés lors s’attendre à ce que cet
«
entreprenariat social
antipodes des économies de coûts et,
ainsi, expose les bénéficiaires à des coûts
élevé
s pour compenser des pertes
d’efficacité et d’efficience économiques.
Le bénéfice recherché ici n’est pas
économique mais social, avec un accès du
plus grand nombre aux commodités de la
vie moderne, dans une société où les
relations sociales restent encore vivaces
(tiers-
monde, pays du Sud).
Un paradoxe peut alors être cons
la logique de l’accès qui mène aux
surcoûts.
En effet, c’est une baisse des coûts qui
devrait permettre la massification de
l’offre et non le contraire.
Cependant, les mécanismes d’adaptation
dans beaucoup de cas permettent d’agir
sur les prix
grâce à un ajustement à l’intérieur du mix
marketing.
Un équilibre global est assuré dans la
perception de l’offre qui arrive à opérer
(Suite page 5)
On peut considérer comme entrepreneur
social cette dame qui crée un service de
placement et de soutien en ville aux
domestiques en
mal de repères.
Les services d’une soci
été d’intérim ou
de GRH leur est inaccessible.
L’entreprenariat social (éthique sociale)
s’oppose à l’entreprenariat économique
(éthique économique, utilitariste).
Ainsi, dès que la motivation de
l’entrepreneur est à dominante sociale
ou sert une cause so
ciale avérée,
l’action de création d’entreprise revêt
un caractère social et non
«
principalement » économique.
Peut
-ont alors considérer que toutes les
problématiques de l’entreprenariat
économique se posent aussi à
l’entreprenariat social
: la que
stion de la
taille de l’entreprise, l’absence d’un
statut juridique spécifique, etc.
Ces questions ne sont pas encore
tranchées mais méritent d’être
débattues pour faire avancer la
réflexion.
Les bénéficiaires en entreprenariat
social sont à la fois l’entrepreneur lui
-
même et les consommateurs visés.
Mais du fait de la puissance de la
nouvelle offre, lorsque l’expérience
réussit, une grande entreprise pourrait la
récupérer pour exploite
r le segment de
marché concerné
notamment en utilisant
de petits exploitants comme relais.
Sans prétendre réaliser un consensus sur
la définition, nous avons préféré adopter
une approche marketing de la notion
d’entreprenariat social en espérant
qu’elle traduit
correctement ce
paradigme nouveau de l’entreprenariat.
Tous les exemples cités ici partent
d’une idée
: les besoins sociaux sont
divers et aussi indispensables les uns que
les autres
: consommer, communiquer,
travailler. L’offre des produits servant à
les satisfaire est souvent trop
sophistiquée dans les marchés officiels
(légaux) pour être adaptée aux moyens
des pauvres et des exclus de la société.
Pour chaque exemple, une innovation
a permis d’opérer l’ajustement qu’il
était nécessaire de réaliser
pour établir
le lien avec la demande spécifique des
non consommateurs relatifs
(ou demande
sociale).
Il peut être gênant toutefois, de
constater que dans certains cas, l’idée
ait été celle d’une entreprise formelle
ayant pignon sur rue
!
Mais ce qui est
important dans chacune
Du social à L’économie
Le Cahier du Forum
Professeur
C’est tout le marketing mix d’un
produit qui est concerné par
l’innovation conduisant à
l’entreprenariat social.
des expériences, c’est l’idée elle
-
même
et son impact social.
Par rapport à un contexte donné,
l’innovation peut être une innovation de
rupture ou une innovation par
transposition (Micro
-finance).
Compte tenu de ce qui précède, o
n peut
retenir plusieurs exemples
d’entreprenariat social
» au Sénégal :
finance, micro
-détail, micro-
jardinage avec les femmes ; la micro
-
téléphonie est un exemple
: Seddo, IZI au
Avec ces exemples, on est tenté d’opposer
entrepren
ariat social à macro ou
entreprenariat social. L’approche
micro permet de fractionner l’offre pour
l’adapter à un
segment particulier du
La problématique sociale en matière
d’entreprenariat semble donc se réduire à
un fractionnement (adaptatio
n) de l’offre
qui s’oppose à la recherche d’une
dimension conduisant aux économies de
On peut dés lors s’attendre à ce que cet
entreprenariat social
» soit aux
antipodes des économies de coûts et,
ainsi, expose les bénéficiaires à des coûts
s pour compenser des pertes
d’efficacité et d’efficience économiques.
Le bénéfice recherché ici n’est pas
économique mais social, avec un accès du
plus grand nombre aux commodités de la
vie moderne, dans une société où les
relations sociales restent encore vivaces
monde, pays du Sud).
Un paradoxe peut alors être cons
taté dans
la logique de l’accès qui mène aux
En effet, c’est une baisse des coûts qui
devrait permettre la massification de
l’offre et non le contraire.
Cependant, les mécanismes d’adaptation
dans beaucoup de cas permettent d’agir
sur les prix
nominaux au consommateur
grâce à un ajustement à l’intérieur du mix
marketing.
Un équilibre global est assuré dans la
perception de l’offre qui arrive à opérer
(Suite page 5)
Le Cahier du Forum
Ouestaf
?
Professeur
Ibrahima Samba
Dankoco
UCAD
Du social à… (
Suite
de la page 4)
une compensation acceptée par le
consommateur
(La qualité s’ajuste ainsi au prix et à
la distribution).
Mais le simple fait de fractionner
l’offre peut suffire pour masquer
L’effet-prix.
Il peut arriver enfin que le
consommateur soit conscient des
surcoûts et des prix qui en résultent,
mais accepte de payer une prime à
l’adaptation (Seddo, IZI dans la
téléphonie ; microcrédit).
Avec l’idée d’entreprenariat social,
l’homme est remis au centre des
théories et modèles économiques. De
cette manière, on ré-humanise les
rapports économiques.
On considère alors que c’est l’homme
qui crée la valeur ; mais que, sans
accès à la valeur, il ne peut pas jouir
de toute sa dignité.
La fonction de production s’enrichit du
« besoin de socialiser » et devient
alors :
Y= F (K, L, S) Avec : K=capital ;
L= travail ; S= Socialisation
La base de consommation s’élargit
donc et l’économie trouve de
nouvelles opportunités de croissance.
En effet, l’essentiel des non-
consommateurs du monde se trouvent
dans le tiers-monde. Leur accès aux
marchés ne pourrait qu’être bénéfique
à la croissance mondiale.
Ainsi c’est la fonction de production
du monde qu’il serait nécessaire de
modifier pour mettre l’économie
mondiale sur une nouvelle rampe de
croissance.
Cela permettrait en même temps de
régler la question de la pauvreté et du
développement durable.
Grâce à l’entreprenariat social, le
social devient un facteur de
production dans la chaîne de valeur
d’un bien économique.
A ce propos, il faut que l’on
comprenne que depuis les années 50 la
valeur a quitté l’entreprise pour
s’installer dans l’espace marché.
D’où la nécessité de prendre en
compte les caractéristiques de
l’environnement de marché dans la
fonction de production et de vente des
entreprises.
Toute entreprise qui intègre le niveau
faible des revenus des populations
pauvres, dans sa fonction de
production et de vente, fait donc
œuvre d’entreprenariat social ; car,
grâce à cela, elle arrive à briser les
barrières qui maintiennent ces
populations hors des marchés
classiques du bien (service) considéré.
De cette manière, en considérant les
masses pauvres des pays sous développés,
on pourrait avoir quelques espoirs de voir
se développer dans ces pays de véritables
marchés pour les entreprises.
Pour améliorer l’économie des pays du
tiers monde, il serait nécessaire donc de
repenser les bases même de ces
économies notamment dans le sens d’un
entreprenariat social permettant
d’impliquer les populations dans les
structures d’offre et de demande.
IL s’agira de réinventer l’activité et les
produits pour les rendre accessible au plus
grand no
mbre d’africains. Cela passera par
une appréciation plus juste et plus réaliste
du fonctionnement des sociétés visées.
IL serait nécessaire pour réussir un tel pari
de réformer les législations nationales des
pays pour plus d’ouverture et de
souplesse, et les adapter aux conditions
qu’impose cet « entreprenariat ».
Ainsi, il est urgent de réformer le
commerce africain dans le sens d’une plus
grande adaptation aux conditions de vie et
d’existence des populations.
De ce point de vue, on peut considérer la
vente ambulante, dans sa forme actuelle
et son évolution, comme un type
d’entreprenariat social, dans la mesure où
la distribution traditionnelle formelle est
rendu accessible à tous.
Pourtant, les vendeurs ambulants ne sont
pas reconnus dans la législation qui tente
de formaliser tout le commerce sous la
pression de la Banque Mondiale.
C’est tout le marketing mix d’un produit
qui est concerné par l’innovation
conduisant à l’entreprenariat social.
Le produit (en entreprenariat social) est
différent de celui du marché traditionnel.
Il s’agit donc d’une innovation produit
visant à élargir le marché à d’anciens non
consommateurs relatifs (Clayton
Christensen) du produit de référence.
La valeur des produits de l’entreprenariat
social est inférieure à celle des produits
des marchés d’origine.
C’est ainsi que leur compétitivité dans les
marchés originels est minée par leur
caractère dérivé et simplifié. (Exemple :
du terranga et du Diamono)
Le fractionnement de l’offre augment les
coûts de transaction.
Toutefois, la simplification de l’offre
permet de compenser la hausse des coûts
pour donner, dans certains cas, des prix
largement plus faibles que ceux du produit
originel.
Les conditions de distribution et de
circulation des biens et services changent
aussi radicalement.
La commodité de l’accès conduit dans
beaucoup de cas à des situations
d’illégalité et de non conformisme par
rapport à la législation en vigueur.
Les formes de communication adoptées
sont révolutionnaires et reposent,
généralement, sur l’interpersonnel et
le bouche à oreille.
La diffusion de l’information se fait
avec une grande efficacité auprès des
personnes et groupes concernés.
Organiser la promotion de
l’entreprenariat social en Afrique
constitue un enjeu de taille pour le
développement. Ainsi, nous pensons
que l’expérience de ASHOKA,
(organisation créé par l’Américain Bill
Drayton, en Inde en 1984) est à
encourager et à répliquer partout où
c’est nécessaire.
Il faut tout de même poursuivre et
approfondir l’idée même
d’entreprenariat social, pour en faire
un instrument de développement
économique et non seulement
l’expression d’actions d’éclat ou des
exploits exceptionnels réalisés par des
personnages rares dans leur capacité
d’innovation et d’imagination. Il serait
bon de ramener l’idée à la hauteur de
l’homme ordinaire pour en faire une
source d’inspiration fertile en vue de
résoudre les problèmes de survie et
d’émancipation des hommes et des
femmes qui peuplent le continent.
A travers cette contribution, nous
avons voulu lancer un certain nombre
de débats à propos de l’entreprenariat
social. Nous espérons que quelques
réactions nous permettrons
d’approfondir et d’élargir le débat
ainsi posé.
*Professeur agrégé, UCAD
Le Cahier du Forum Ouestaf
?
Page
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Merci...
et à la
prochaine
!
L’équipe du Forum Ouestaf remercie toutes
les personnes qui ont d’une manière ou
d’une autre contribué à la tenue de la
première édition du Forum qui a eu lieu le
Samedi 17 Mai 2008.
Tout d'abord, les panélistes, El Hadji
Alioune Diouf, Ibrahima Samba Dankoco et
Coumba Touré ainsi que le modérateur,
Mamadou Khoulé pour leur apport
inestimable à la richesse et à la qualité des
débats.
Nos remerciements vont également à tous
les invités ayant répondu présent et ayant,
par leur participation, enrichi les échanges.
Nous ne saurions oublier de remercier
doublement, ceux qui après avoir répondu
présent au Forum, ont encore pris de leur
temps et de leur expertise pour participer à
la rédaction des présents Cahiers.
A vous tous, Ouestaf dit MERCI et vous
donne rendez-vous au prochain Forum qui
portera sur les TICs et les PME/PMI.
Ainsi renaîtra l'Afrique!
L’équipe Ouestaf.
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