petite structure en développement, alors que cela est plus rare dans les grandes entreprises
traditionnelles. Il a donc été très autonome mais en même temps, cela l’a obligé à apprendre
sur le tas : personne ne lui montrait comment effectuer certaines tâches. Pour lui, il ne vaut
mieux pas commencer par un premier stage en start-up, mieux vaut vivre cette expérience
plus tard (deuxième ou troisième stage), pour ne pas passer à côté.
3eme stage : Complètement différent des deux premiers : il l’effectue à Singapour dans une
banque privé ; la BNP. En effet il est toujours utile d’avoir fait un stage dans une grande boite
connue, dont le nom attire l’attention sur le C.V . Ses tâches principales étaient d’accompagner
les équipes en charge des investissements et de fournir du reporting pointu sur les ventes des
différents produits d’investissement. Après ce troisième stage, il sera davantage convaincu
par le marketing numérique et décidera de trouver son premier emploi en marketing, chez un
éditeur logiciel. Il souligne que cela a été une excellente opportunité pour lui de découvrir
Singapour et pour avancer dans la construction de son projet professionnel. Il a d’ailleurs
profité des quelques mois restants de son cursus pour voyager dans plusieurs pays d’Asie du
Sud-Est.
Ses conseils et remarques :
Les concours ont une dimension relative, il est possible de faire une surperformance à un
concours alors que l’on ne pensait pas être capable de l’avoir. Lui a par exemple passé les
concours HEC ou ESSEC, en dépit de ses faibles chances d’être admis.
Les parcours en école sont variés et se décident à la carte. La dimension internationale a donc
beaucoup de poids. Les deux destinations qui valorisent le plus un C.V. sont les pays anglo-
saxons et le monde asiatique, pour le dynamisme économique de cette région.
2 qualités pour travailler dans le marketing :
Savoir se mettre à la place des clients, pour savoir ce qu’ils veulent.
Aimer raconter des histoires : il y a une différence entre ce que les gens vont percevoir
et ce qui est vrai.
Pour intégrer une école, il faut montrer son originalité, son engagement et son envie. Il ne faut
pas se donner une image trop formelle mais comprendre les exigences de chacun des jurys (le
professeur questionnera l’intérêt pour l’école, le professionnel la cohérence de notre projet…).
De façon général, il pense qu’il ne faut pas entrer dans l’obsession professionnelle mais rester
ouvert, lucide aux réelles conditions de marché et aux tendances sur le long-terme. Certains
métiers ou domaines d’activité représentent un intérêt fort pour les étudiants, mais les
embauches et progression de carrière sont très limitées. Lui par exemple aime beaucoup la
voile et le nautisme, mais a décidé de ne pas en faire son métier car trop peu d’opportunités
par rapport à d’autres secteurs bien plus dynamiques.