Il est aujourd`hui Responsable Marketing dans

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ECORIENTATION 2017
Olivier Jaouen
Son métier aujourd’hui :
Il est aujourd’hui Responsable Marketing dans une start-up qui réalise des logiciels pour aider des
entreprises de toutes tailles, partout dans le monde, à améliorer leur Relation Client par téléphone. En
tant que Responsable Marketing il doit valoriser l’entreprise et mettre en avant les produits de celleci auprès de l’audience ciblée.
Ce travail lui plait car il a une dimension internationale et car il est très porté sur le digital. Les
entreprises pour lesquelles il travaille sont réparties dans une cinquantaine de pays. Il travaille donc la
moitié du temps en Français et la moitié du temps en Anglais, et a de nombreuses interactions avec
des clients sur tous les continents.
Son parcours :
Il a passé les concours ECS en 2007, après deux années de prépa en milieu de promo. Ayant toujours
eu un goût pour l’entreprenariat, Il rentre à Kedge Marseille. Attiré par la ville, les cours et les
universités partenaires, il décide de privilégier Kedge Marseille par rapport à d’autres écoles
« mieux notées » dans les classements nationaux.
Pendant ses deux premières années de cours, il choisit deux spécialités/majeurs : marketing innovation
et corporate finance (finance d’entreprise). Mais pour lui, ce qui importe dans les écoles, ce ne sont
pas que les cours mais surtout aussi la pratique dans les projets ou les associations, et bien sûr les
stages réalisés qui représentent le principal atout pour l’embauche à la fin des études.
Ses stages :
Il a effectué 3 stages d’environ 6 mois. Au début de l’école, son projet professionnel reste encore flou
entre la finance et l’entreprenariat numérique. Donc il a réalisé des stages dans les 2 domaines pour
affiner son projet professionnel en plus des cours qu’il a suivi

1er Stage : Dans un cabinet de fusion acquisition dans les nouvelles technologies à Paris. Son
rôle, Business Analyst, consistait à étudier et analyser des entreprises du numérique. Il devait
évaluer leur potentiel, leur rentabilité, les conditions de marché, pour transmettre ces
informations à d’autres entreprises dans l’optique d’un rachat. Cette première expérience
professionnelle lui a donné vision réelle et très intéressante du fonctionnement des différents
types d’entreprises grâce à toutes les analyses de projet qu’il y a mené. Un premier stage donc
qui mêle analyse financière et entrepreneuriat numérique.

2eme stage : Encore plus attiré pour la dimension entrepreneuriale, il effectue ce stage dans
une start-up, dans le marketing. Un tel stage permet de beaucoup pratiquer car c’est une
petite structure en développement, alors que cela est plus rare dans les grandes entreprises
traditionnelles. Il a donc été très autonome mais en même temps, cela l’a obligé à apprendre
sur le tas : personne ne lui montrait comment effectuer certaines tâches. Pour lui, il ne vaut
mieux pas commencer par un premier stage en start-up, mieux vaut vivre cette expérience
plus tard (deuxième ou troisième stage), pour ne pas passer à côté.

3eme stage : Complètement différent des deux premiers : il l’effectue à Singapour dans une
banque privé ; la BNP. En effet il est toujours utile d’avoir fait un stage dans une grande boite
connue, dont le nom attire l’attention sur le C.V . Ses tâches principales étaient d’accompagner
les équipes en charge des investissements et de fournir du reporting pointu sur les ventes des
différents produits d’investissement. Après ce troisième stage, il sera davantage convaincu
par le marketing numérique et décidera de trouver son premier emploi en marketing, chez un
éditeur logiciel. Il souligne que cela a été une excellente opportunité pour lui de découvrir
Singapour et pour avancer dans la construction de son projet professionnel. Il a d’ailleurs
profité des quelques mois restants de son cursus pour voyager dans plusieurs pays d’Asie du
Sud-Est.
Ses conseils et remarques :

Les concours ont une dimension relative, il est possible de faire une surperformance à un
concours alors que l’on ne pensait pas être capable de l’avoir. Lui a par exemple passé les
concours HEC ou ESSEC, en dépit de ses faibles chances d’être admis.
 Les parcours en école sont variés et se décident à la carte. La dimension internationale a donc
beaucoup de poids. Les deux destinations qui valorisent le plus un C.V. sont les pays anglosaxons et le monde asiatique, pour le dynamisme économique de cette région.
 2 qualités pour travailler dans le marketing :
 Savoir se mettre à la place des clients, pour savoir ce qu’ils veulent.
 Aimer raconter des histoires : il y a une différence entre ce que les gens vont percevoir
et ce qui est vrai.
 Pour intégrer une école, il faut montrer son originalité, son engagement et son envie. Il ne faut
pas se donner une image trop formelle mais comprendre les exigences de chacun des jurys (le
professeur questionnera l’intérêt pour l’école, le professionnel la cohérence de notre projet…).
 De façon général, il pense qu’il ne faut pas entrer dans l’obsession professionnelle mais rester
ouvert, lucide aux réelles conditions de marché et aux tendances sur le long-terme. Certains
métiers ou domaines d’activité représentent un intérêt fort pour les étudiants, mais les
embauches et progression de carrière sont très limitées. Lui par exemple aime beaucoup la
voile et le nautisme, mais a décidé de ne pas en faire son métier car trop peu d’opportunités
par rapport à d’autres secteurs bien plus dynamiques.
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