Economie – Thème 1 : Croissance, instabilité et crises

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Economie – Thème 1 : Croissance, instabilité et crises
Questionnement 1 : Quelles sont les sources de la croissance économique
Fiche de synthèse
Non finalisée
Fiche réalisée par V. Allaire, A. de Braquilanges et V. Allaire – T4ES
Schémas de synthèse (1/2)
Les limites du PIB
Le PIB ne mesure pas ou mal l’ensemble des richesses produites dans
l’économie : activités souterraines, travail domestique ,sous-estimation des
prod° non marchandes
Le PIB est un indicateur imparfait du niveau de vie et du bien être: ne prend
pas en compte les inégalités, Paradoxe d’Easterlin , sous estime les pays ou
les niveaux de services sont important
Limites du PIB
Le PIB mesure mal le développement: le développement humain
Rendements d’échelle et
fonction de production
Le PIB ne prend pas en compte l’environnement : les conséquences à court
ou long terme des activités industriels
Production
Rendements d’échelle croissants
Rendements d’échelle constants
Rendements d’échelle décroissants
Nombre de facteurs
Schémas de synthèse 2/2
Liens entre gains de productivité et croissance économique
Gains de Productivité
de la richesse produite
EBE
Salaires
FCBCF
Pouvoir
d’achat
Demande
Consommation
PIB =
Croissance économique
Baisse des prix
Pouvoir
d’achat
Compétivité
X
Consommation
D’où vient la croissance économique ?
L’explication de la croissance par la mobilisation des facteurs de production
Ce sont les facteurs de production qui expliquent la croissance économique. En effet, le facteur travail (L) et capital (K) sont à la
base de la croissance économique.
• Ces facteurs de productions sont dit complémentaires lorsque la proportion de K et de L est fixe. Ils sont dit substituables lorsque
l’on peut modifier la proportion des facteurs utilisés, par exemple remplacer du L par du K.
• C’est grâce aux fonctions de production qu’on déduit le lien entre la quantité de facteurs et le niveau de production, et donc qu’on
explique la croissance.
• A l’échelle nationale la croissance économique s’explique par la hausse de la population active occupée et du stock de capital
disponible.
• Dans la fonction de production néoclassique, les rendements d’échelle sont dit constants, c'est-à-dire qu’une multiplication de la
quantité utilisée de chacun des facteurs entraîne une multiplication équivalente du niveau de production. Cela correspond à une
croissance extensive, car la hausse de la production s’explique exclusivement par la hausse de la quantité de facteurs disponibles.
• La fonction néoclassique s’oppose donc à une idée de croissance intensive ou la hausse de la production s’expliquerait
uniquement par la hausse de la productivité des facteurs.
L’explication de la croissance par la hausse de la productivité
Il existe un lien entre la croissance de la productivité des facteurs et la croissance économique, en effet :
• Une hausse de la richesse produite entraîne une hausse des salaires, ce qui signifie une hausse du pouvoir d’achat et donc de la
consommation
• Une hausse de la richesse produite entraîne une augmentation de l’EBE, ce qui entraîne une hausse de la FBCF, et donc une
augmentation de la demande
• Une hausse de la richesse produite entraîne une baisse des prix des produits, donc une augmentation du pouvoir d’achat et de la
consommation, mais également une augmentation de la compétitivité et donc de l’exportation.
Notamment parce qu’ils permettent une hausse de la demande, les gains de productivité génère de la croissance économique.
Modèle de Solow vs. Théories de la croissance endogène
La théorie de la croissance économique selon R. Solow
Robert Solow attribue les gains de productivité observés au progrès technique Comme il ne connaît pas l’origine de ce progrès
technique, il va considérer qu’il « tombe du ciel ». La croissance devient «exogène» au modèle, c’est-à-dire qu’elle ne peut pas être
expliquée par le modèle lui-même.
Le modèle néoclassique de Solow permet, cependant, de faire trois prédictions :
• Il montre le rôle important du progrès technique dans la croissance et de l’accumulation du capital qui en permet la diffusion. Ce
sont les gains de productivité qui vont être les principaux déterminants de la croissance future des pays développés et des pays
émergents.
• Les pays moins développés auront un taux de croissance plus élevés que les pays développés. Ils ont en effet accumulé moins de
capital, et connaissent donc des rendements décroissants plus faibles, c’est-à-dire que toute augmentation de capital y engendre
une augmentation de la production proportionnellement plus forte que dans les pays riches. On fait donc l’hypothèse d’une
convergence conditionnelle. Le rattrapage actuel de la Chine et de l’Inde semble donner raison à la théorie.
• En raison des rendements décroissants des facteurs de production, les économies vont atteindre un point où toute augmentation
des facteurs de production n'engendrera plus d'augmentation de la production Ce point correspond à « l'état stationnaire » de
Ricardo. Solow note toutefois que cette troisième prédiction est irréaliste : en fait, les économies n'atteignent jamais ce stade, en
raison du progrès technique qui accroît la productivité des facteurs.
Les différences entre théories de la croissance endogène et Modèle de Solow
Modèle de Solow
Progrès technique exogène, non expliqué, tombé du ciel
Théorie de la croissance endogène
 Progrès technique fruit de l’investissement des agents
économiques
Convergence à termes des économies en terme de rythme  Diversité des taux de croissance expliquée par le modèle
de croissance
Rôle de l’Etat nul : la croissance ne dépend pas des  Rôle de l’Etat important pour fournir les bonnes incitations
politiques économiques à long-terme
aux agents et les amener à investir
Rendements factoriels décroissants
 Rendements factoriels croissants
Les définitions
• Croissance :
La croissance économique est augmentation soutenue sur une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur économique de
dimension, pour une nation le produit national est exprimé en termes réels.
Selon F. Perroux la croissance est une augmentation pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, le
produit global net calculé en termes réels.
• Indice de développement humain (IDH) :
Indice compris entre 0 et 1 qui chiffre le degré́ de développement des pays(revenu/habitant, espérance de vie, taux
d’alphabétisation).
• Innovation :
Application industrielle d’une découverte.
• Investissement :
L’investissement est l’acquisition de bien durable destiné à être utilisé pendant plus d’une année. C’est un flux de dépense qui vient
augmenter un stock de capital.
• Produit Intérieure Brut(PIB) :
Le PIB est un indicateur économique qui permet de mesurer en parti la richesse produit sur une période et dans un espace donné.
• Formation Brut de Capital Fixe (FBCF) :
Le FBCF est un indicateur statistique permettant de mesurer l’investissement
• Progrès technique :
L'ensemble des innovations qui entraîne une modification ou un bouleversement des moyens et des méthodes de production , de
produit , d'organisation du travail et des structures de l'économie
Indicateurs statistiques
• Calcul du PIB
PIB sous l'angle de l'activité
: Somme des VA+impôts sur les produits -subvention sur les produits
PIB sous l'angle des produits
: C+I+(X-M)+variation des stock
PIB sous l'angle des revenus
: Rémunération des salariés+EBE+Impôts sur les produits-subventions sur les produits
• Productivité
Productivité du travail = Quantité produit/Nombres de travailleurs
Productivité horaire = Quantité produit/Nombres d'heures
• Taux d'activité =Nombre actifs/pop°en age de travailler
• Quantité d'heures travaillés=Nombre d'emplois X Durée annuelle moyenne de travail
• RNN = PIB- dépréciation du capital + solde des échanges de revenus avec le reste du monde
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