Bâtisseurs
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Adresse : 2 bis, route de la Branche - 59229 Téteghem – Site : http://placroixdeschamps.free.fr – Tél: 03 28 26 14 04
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Journal catholique de l’agglomération dunkerquoise
1e50
Eglise Saint-Pierre Chapelle Sainte-Catherine Chapelle ND des Neiges Eglise Saint-Amand
Editorial
“Bâtisseurs”, entre vos mains, se renouvelle pour mieux ré-
pondre à vos questions : se trouvent les catholiques de la
paroisse LA CROIX DES CHAMPS ? En qui, en quoi croient-
ils ? Que font-ils ? Comment les rencontrer ?...
Ses quatre parutions annuelles plus un hors série présenteront
des témoignages, flexions et actions des chrétiens qui es-
saient de vivre quotidiennement leur foi.
Comme un arc-en-ciel, le journal de notre paroisse se partage
en sept rubriques sans compter édito, carnet et agenda (page 2) :
- CATÉCHÈSE (page 8) : à la couleur blanche, symbole de la foi. Comme la lumière, les
parents, premiers responsables de la catéchèse en collaboration avec les catéchistes
essaient de transmettre aux enfants leur foi. Et tous les chrétiens, par leur baptême
témoignent auprès des chercheurs de sens de leur joie de croire et de vivre…
- COIN DE POÈTE (page 7) : à la couleur bleue comme le manteau bleu de la Vierge
Marie, Reine des Cieux,
“Le poète en des jours impies
Vient préparer des jours meilleurs.
Il est l’homme des utopies ;
Les pieds ici, les yeux ailleurs”
(Victor HUGO, Fonction du poète)
- SOLIDARITÉ (page 8) : à la couleur rouge, symbole de la charité. “Si je n’ai pas la
charité je ne suis rien” a dit St. Paul. La force du christianisme s’étend bien au-delà
des frontières de la foi chrétienne. De ce fait, il est important, souligne Benoît XVI,
que l’activité caritative de l’Eglise maintienne toute sa splendeur et ne se dissolve pas
dans une organisation commune d’assistance, en en devenant une simple variante.
- FOI (page 2) : à la couleur jaune, symbole de la lumière divine. Comprendre pour croire
et croire pour comprendre. “Comprends ma parole pour croire ; crois pour comprendre
la parole de Dieu”, a dit St. Augustin.
- MOUVEMENTS, SERVICES (page 7) : à la couleur verte, symbole de l’espérance. “La
véritable pauvreté de l’homme réside souvent dans son manque d’espérance, dans
l’absence d’unre qui donne un sens à la vie” dira le pape Benoît XVI.
- SOCIÉ(page 7) : à la couleur orange, symbole d’un équilibre entre l’esprit et la
chair.
“…Et c’est le même sang qui court dans les deux veines,
Et c’est la même sève et les mêmes vaisseaux,
Et c’est le même honneur qui court dans les deux peines,
Et c’est le même sort sceldes mêmes sceaux…”
Charles PEGUY, Eve
- AU FIL DU TEMPS (page 7) : à la couleur violette, symbole de l’équilibre entre le ciel
(bleu) et la terre (rouge).
“…Et l’éternité même est dans le temporel
Et l’arbre de la grâce est enraciné profond
Et plonge dans le sol et touche jusqu’au fond
Et le temps est lui-même un temps intemporel…
Charles PEGUY, Eve
Avant de terminer, j’aimerais dire grand merci à tous les responsables de ces ru-
briques, à tous les distributeurs, à vous tous, chers lecteurs. Car, sans vous, “Bâ-
tisseurs” n’a pas de raison d’être.
DP,❙votrecuré
- La lumière de Pâques … Quelle source d’énergie !
- DIEU a-t-il choisi la création d’un monde
terrestre imparfait et chaotique ?
- A tire-d’aile
- Souvenir de vacances à … Uxem
- Par delà les frontières…
- Mouvements et services
- Au cœur de notre terre est venu Jésus
« Je mets mon arc au milieu
des nuages, pour qu’il soit
le signe de l’alliance entre
moi et la terre. »
(Gn 9,13)
FEVRIER 2010 - N° 121
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La lumière de Pâques…
Quelle source d’énergie !
Pâques ?
Pâques célèbre la Résurrection
du Christ Jésus. C’est la fête
principale du calendrier chré-
tien. Elle trouve son origine
dans la fête de laque juive,
Pessah, en hébreu : passage.
Le passage de Yahvé qui frappe
les Egyptiens et épargne les Is-
raélites en passant par-des-
susleurs maisons.
La surrection ?
Vendredi saint… Tout semble
perdu !
Jésus est vraiment mort le ven-
dredi saint, on l’a déposé dans
un tombeau fer par une
grosse pierre scellée. Pour-
tant, le dimanche matin, des
femmes et des disciples se
rendent au sépulcre, ils voient
la pierre roulée, le tombeau
est ouvert, mais ils ne trouvent
plus le corps du Seigneur Jé-
sus !
Des témoins !
Jésus apparaît alors à certains
d’entre eux. Ils affirment l’avoir
vu et ils annoncent que sus
est vivant”. Leur moignage,
c’est le début de l’expérience
chrétienne, c’est le fondement
de notre Foi
Le cierge pascal ?
Pendant la veillée pascale, le
prêtre bénit le feu nouveau.
Il allume un grand cierge qui
brillera à chaque messe ou cé-
rémonie durant toute l’année.
Chacun allume son cierge à
cette petite flamme qui pour-
tant reste inaltérable et en
quelque sorte inépuisable ;
il la transmet aux autres et,
ainsi, toute l’assemblée se
trouve dans la lumière.
On peut sans cesse se nourrir
de ce feu et le répandre autour
de nous, sans jamais l’éteindre
ni l’épuiser. C’est la meilleure
source d’énergie !
Le baptême ?
L’eau consacrée du baptême
dans la nuit pascale, c’est l’eau
de la nouvelle naissance. Ceux
qui sont tombés peuvent se re-
lever (ressusciter en grec), re-
naître, devenir des femmes et
des hommes nouveaux. C’est
pourquoi on baptise de préfé-
rence les adultes cette nuit-là.
Annie et Bernard Delepoulle
Agenda
Responsable : Francine Chateau
Réconciliation
Mardi 23 mars, 19h, à Saint-Pierre.
Semaine sainte dans la paroisse
Dimanche 28 mars : dimanche des Rameaux
9h30 : à la chapelle Sainte-Catherine de Leffrinckoucke-Village, accueil et
lecture de l’Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc, puis procession vers
l’église Saint-Pierre, en chemin lecture de l’évangile selon saint Luc : La
Passion de notre Seigneur Jésus-Christ ;
11h30 : Saint-Pierre, bénédiction des Rameaux et eucharistie (pour récupé-
rer sonhicule d’un lieu à l’autre covoiturage possible).
Jeudi 1er avril : jeudi saint
19h : Saint-Pierre, messe de la Cène avec la participation des parents et
enfants du caté.
Vendredi 2 avril : vendredi saint
15h : Saint-Amand, chemin de Croix ;
19h : Saint-Pierre, célébration de la Passion et adoration de la Croix.
Samedi 3 avril : samedi saint
19h : Saint-Pierre, veillée pascale
Dimanche 4 avril : saint jour de Pâques
10h30 : Saint-Amand, messe.
Lundi 5 avril : lundi deques
10h30 : Saint-Pierre, messe.
Permanence d’accueil
Samedi 9h30-11h30
10, route de la Branche
59229 Téteghem
Tél. 03 28 63 75 91
Presbytère
Père Dominique Pham xuân Dào
2 bis, route de la Branche – 59229 Téteghem
Tél. 03 28 26 14 04 – mail : dphamxuandao@free.fr
Carnet paroissial
Responsable : Eliane Baert
De fin 2009 à janvier 2010
Baptême
27 décembre : Rachel Podevin.
Funérailles
Saint-Pierre
29 octobre : Anastasie Barbier, 95 ans. 16 novembre : Guy Brochier, 76 ans.
23 novembre : Jeanine Vendenbossche, 63ans. 22 janvier : Thérèse Pouilly, 80 ans.
Saint-Amand
5 novembre : Marylène Weaver, 22 ans. 28cembre : Francine Vandevelde, 83 ans.
15 janvier : Lucienne Vannobel, 96 ans.
Messe en semaine
À la chapelle de Notre-Dame des Neiges : samedi 8h45
À la sacristie de Saint-Pierre : jeudi 10h30
À la sacristie de Saint-Amand : mercredi 10h30
Baptême : 1er et 3e dimanche du mois à 11h15
Mariage : 14h, du samedi et les autres jours.
Catéchèse : tous les enfants âgés de 7 ans.
Prière : l’église est ouverte à Saint-Pierre (matin).
Messe de dimanche
En l’église de Saint-Pierre, Téteghem à 10h30
En l’église de Saint-Amand, Uxem à 9h
Messe anticipée
Premier samedi du mois à 17h
138/1, rue M. Pagnol 59229 Téteghem
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EnvironnEmEnt
Le jardinier de mars
Avec 2 heures de soleil en plus, le mois de mars indique l’ar-
rivée du printemps. En fait, il sera dans quelques jours
seulement, mais attention, le sol est encore froid et les ge-
lées matinales toujours possibles
C’est aussi le printemps pour nos plantes d’intérieur, ne les oublions pas
dans nos soins. Il est temps de reprendre l’arrosage de vos plantes grasses
et de vos cactus mais attention à ne pas exagérer car nous ne sommes
qu’au début du printemps. Les plantes en bouton ou déjà fleuries comme
les spathiphyllums apprécieront un apport nutritionnel avec un engrais li-
quide. Rapprochez vos plantes des fenêtres pour améliorer l’éclairage et
favoriser ainsi la reprise de leur croissance.
Pensez à mettre en pot les bulbes d’amaryllis. Préparez votre jardinière pour
installer des plantes aromatiques (thym, persil, ciboulette…). Vous pou-
vez dès à présent commencer les semis à condition de les placer bien au
chaud !
Au jardin, arbres et arbustes sont en attente. Terminez la taille des arbustes
à fleurs d’été comme les hibiscus, les millepertuis, les lilas des Indes, les
boules de neige, les buddleias, etc. pour garantir une belle floraison. Taillez
puis palissez à l’horizontale les glycines : cela stimulera l’apparition de dé-
parts verticaux.
Luttez dès leur apparition contre tous les parasites pour en limiter la proli-
fération. Plantez les arbustes à fleurs, les rosiers, les graminées et les es-
pèces grimpantes de conifères.
Pensez enfin à reformer les cuvettes de terre au pied de vos arbres et ar-
bustes pour éviter le ruissellement de l’eau d’arrosage. Bêchez le sol sous
vos arbres fruitiers. truisez les souches des arbres morts et ôtez les fruits
momifiés qui pourraient rester suspendus aux branches. Ils sont toujours
d’importants vecteurs de maladie.
Dès le mois prochain, il sera temps de semer votre nouveau gazon. En at-
tendant, préparez le sol en commençant par aérer le gazon par une première
tonte. Otez également le plus gros de la mousse avec un scarificateur et fer-
tilisez seulement après ces opérations.
Profitez des premiers jours de mars pour terminer la taille des arbres à
pépins. Pêchers et brugnoniers doivent néficier d’un traitement anti-
cloque, avant que les feuilles ne soient complètement ouvertes. Utilisez
de la bouillie bordelaise si la végétation n’a pas encore marré ou sinon
du thirame afin d’éviter les brûlures. Mettez en place les arbustes à petits
fruits (groseilliers, framboisiers, cassissiers). Pensez également à procéder
à des boutures, la période y est propice.
Joël Thellier
Littoral Dunkerquois 3
3
Il était une foi
En collaboration avec Bayard Jeunesse pour les
illustrations tirées de “Mon petit livre du baptême”.
Illustrations de Claire Boenier.
C’est normal : les parents de Zoé ont fait le
choix de la baptiser bébé. Pour eux, qui croient
en Dieu qui nous aime, leur foi les aide à vivre
et ils voulaient lui donner cette force. C’est
formidable de partager cet amour avec son
enfant. C’est une manière de le nourrir avec ce
qu’il y a de meilleur. Et ainsi, Z sera libre plus
tard de poursuivre ou non avec sus, en pleine
connaissance de cause.
Évangile : A cette époque, sus se fit baptiser (c’est-à-dire
plonger) par Jean dans le Jourdain. Au moment où il sortait
de l’eau, sus vit le ciel se déchirer et l’Esprit descendre sur
lui telle une colombe. Du ciel, une voix se fit entendre : “C’est
toi mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis tout mon amour”.
(Evangile de saint Marc au chapitre I)
Et saint Paul écrit : “Quand vous avez été baptisés, vous
avez é mis au tombeau avec le Christ, et vous êtes aussi
ressuscités avec lui”.
Le baptême
Le Christ lui-même s’est fait baptiser
à l’âge adulte, par Jean dans les eaux
du Jourdain. Symboliquement, il a
immergé dans notre humani, avec
tout ce dont elle est porteuse de beauté
et de péché, pour s’unir à nous. Leau
évoque donc le souvenir du baptême de
sus en me temps que sa mort et sa
surrection. Car lors du baptême, nous
plongeons dans cette eau pour renaître à
une nouvelle vie tournée vers Dieu, las
de nos chés.
Le prêtre confie aux parrain et marraine
un cierge allumé qui représente la lumière qui
les guide, le signe de leur foi. En transmettant
cette lumre à leur filleul, ils s’engagent à être
des moins aups de lui : ils accompagnent
le baptidans sa couverte du Christ, en
pondant à ses questions, en le conseillant ou
en l’aidant à prier.
Le baptême ne supprime pas les doutes et les difficultés
mais il nous engage sur un chemin plein d’espérance. Et
puis, ça vaut le coup d’être baptisé ! Notre cœur s’emplit d’un
amour nouveau qui grandit toute la vie. Appartenir à une
communauté chrétienne apporte beaucoup de joie dans les
rencontres et les partages. Et nous savons que nous serons
toujours aimés de Dieu.
Page rédigée par l’OTPP : Janine Brunhes, le père Jean Boulangé
et Anne Henry Castelbou.
Zoé revient du baptême de son copain de classe Lucas. Il était
habillé en blanc, on lui a versé de l’eau sur la tête, il y avait
plein de cierges : c’était la star du moment ! Mais pourquoi
ne se souvient-elle pas de son baptême ? Pourquoi n’a-t-on pas
attendu qu’elle soit grande ?
Se faire baptiser – quel que soit son âge
c’est recevoir le signe de la croix, comme acte
de reconnaissance entre ceux qui croient en
Dieu, Père, Fils et Esprit. On entre ainsi dans la
communauté des chrétiens. Mais le baptême
n’a de sens par la suite que si le baptisé suit
une catéchèse donnée par les parents et cette
communauté.
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Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Ketty Billaut, j’ai
22 ans, et je suis auxiliaire de
bureau. J’ai demandé à être
baptisée avec mon futur mari,
Thierry Flahou, qui a 25 ans,
et avec notre lle Ketty, qui a
deux ans et demi.
Quelle a été votre première
approche de Dieu, pour vous
et pour Thierry ?
J’ai découvert Dieu vers l’âge
de 7 ans. Je venais de faire
un cauchemar et ma maman
m’avait dit pour me rassurer
que quelqu’un dans le ciel
veillait sur moi et qu’on l’appe-
lait Dieu. Elle m’avait dit aussi
qu’en lui parlant à travers une
prière, il m aiderait à me ren-
dormir. C’est à ce moment que
j’ai prié pour la première fois.
Quant à Thierry, sa première
approche de Dieu remonte
aussi à l’enfance. Quand il
était petit, il avait interrogé ses
parents sur la photo d’un bébé
qu’il ne connaissait pas, dans
la salle à manger. Ils lui ont
expliqque c’était son frère
Mickaël, qu’il était au ciel,
mais qu’il n’était pas seul, que
Dieu veillait sur lui et le pro-
tégeait.
Pourquoi avez-vous deman
le baptême ?
Pour ma part, c’était un désir
ancien. J’avais foi en Dieu, je
portais une croix de temps en
temps, et j’avais même appris
le Notre Père vers 12 ans avec
une amie. Mais je me sen-
tais étrangère à l’Eglise, tout
en ayant le désir d’en savoir
plus. Je me représente l’Eglise
comme un cercle et le bap-
tême comme un premier pas
pour entrer dans ce cercle,
pour me rapprocher du groupe
des chrétiens. Pour Thierry
comme pour moi, c’est une
façon d’être plus proches de
Dieu. Et c’est l’envie de faire
baptiser notre fi lle qui nous
a poussés à franchir le pas
pour nous-mêmes. Nous avons
voulu qu’elle grandisse avec ce
qui nous paraît bon et ce qui
nous a touchés.
Comment se passe
le catéchuménat qui vous
prépare au baptême ?
Et qu’en retirez-vous ?
Une fois par mois environ, des
rencontres sont organisées.
C’est l’occasion d’échanger au-
tour de textes de la Bible, sur
ce qui nous touche, nous ques-
tionne. J’en pro te pour poser
toutes mes questions, parce
que j’en ai beaucoup ! Cela me
permet de mieux comprendre
l’Evangile, et les homélies.
C’est aussi un enrichissement
personnel, je regarde la vie au-
trement, de façon plus tolé-
rante, en évitant de juger trop
vite. La foi lui donne du sens.
Et puis, peu à peu, je me sens
plus pleinement chrétienne.
Au début, par exemple, à l’idée
d’avoir un crucifi x chez moi,
j’ai pensé que je n’étais “pas
apte”, parce que je n’étais pas
baptisée, que je n’avais pas as-
sez de connaissances de la re-
ligion chrétienne. Mais le ca-
téchuménat m’a permis de me
sentir plus à l’aise, de me diri-
ger lentement, mais rement
vers ce fameux cercle !
Propos recueillis
par Loïc Figoureux
Qu’est-ce qui pousse un homme d’un peu moins de 30 ans à
frapper à la porte d’une église pour demander le baptême ? Pour
Julien Ratynski, se rendre à la permanence de l’église Saint-Eloi,
en quête d’informations, fut l’aboutissement d’un long chemine-
ment, qu’il fait remonter à l’enfance.
Il vit alors à Tourcoing, dans une famille qui ne pratique plus.
Julien dit “avoir toujours été plus ou moins croyant”, mais ce en
quoi il croit a beaucoup évolué. Il se souvient que, lorsqu’il était
enfant, il croyait à “quelque chose, une force, une entité”, diffi -
cile à défi nir, et qu’il ne mettait pas vraiment en question. C’est
en grandissant qu’il prend contact avec l’idée de Dieu unique,
au contact des amis musulmans de son quartier et à l’occasion
d’une visite unique !au catéchisme. Il a alors 10 ans, et ac-
compagne des camarades. Il en revient avec un Nouveau Testa-
ment, qu’il n’ouvrira que neuf ans plus tard.
C’est, en effet, à la sortie de l’adolescence, alors qu’il est à la re-
cherche de sa propre voie et de repères, qu’il ouvre le Nouveau
Testament. Un passage le frappe plus particulièrement : le Ser-
mon sur la montagne, dont le message fraternel le séduit. Mais
ce n’est pas encore de la foi. Commence alors une période de
dix ans durant laquelle il lit beaucoup : le Nouveau Testament
qu’il avait reçu au catéchisme, mais aussi l’Ancien Testament,
et de nombreux ouvrages de vulgarisation, dans le but de mieux
connaître la religion chrétienne.
Pourtant, pendant tout ce temps, il n’ose pas frapper à la porte
d’une église, bien qu’il en ressente le besoin, convaincu que
l’on ne peut être chrétien seul. Quelle Eglise choisir d’ailleurs ?
L’Eglise catholique ne l’attire guère dans un premier temps,
parce qu’il en a une image quelque peu poussiéreuse, désuète.
Pourtant, c’est à Saint-Eloi qu’il se rend, lorsqu’il se décide à de-
venir catéchumène. C’est qu’entre-temps il a tranché, frappé par
la place donnée à Pierre dans la Bible, et séduit par la dimension
universelle de l’Eglise catholique.
Le catéchuménat peut commencer. Plusieurs personnes accom-
pagnent Julien durant son cheminement, qui est l’occasion de
rencontrer d’autres catéchumènes, d’échanger et d’approfon-
dir sa connaissance de l’Eglise. Comme il l’explique, il faut un
peu de temps pour dépasser les images toutes faites, pour com-
prendre la liturgie et ne pas se sentir intrus lors des messes, qui
peuvent sembler obscures pour le profane : quand se lever ?
Quand répondre au prêtre ? Et sont les carnets de chants ?
Durant le catéchuménat, Julien a particulièrement apprécle
partage avec ses accompagnants, la confrontation d’idées, mais
aussi des étapes plus offi cielles” ponctuant son cheminement.
Ainsi est-il demandé aux catéchumènes de réécrire, avec leurs
propres mots, le Notre Père et le Credo, a n de dire ce en quoi
ils croient. Pour Julien, c’est la radicalité du message du Christ,
son jusqu’au-boutisme d’amour, et la conviction que Dieu fait à
chaque homme le don de vivre une relation avec lui qui consti-
tuent le socle de la foi.
Il se prépare à être baptisé à Pâques, dans la joie d’une foi se-
reine et ouverte aux autres.
Loïc Figoureux
Paul Tiersen et Julien lors d’une messe du catéchuménat à Saint-Jean-Baptiste.
Ketty et Thierry lors d’une messe du catéchuménat
à Saint-Jean-Baptiste en décembre 2009.
ADULTES, ILS DEMANDENT LE BAPTÊME. QUI SONT LES CATÉCHUMÈNES D’AUJOURD’HUI ?
“Etre plus proches de Dieu
“L’aboutissement d’un long cheminement”
C’est aussi un enrichissement personnel,
je regarde la vie autrement, de fon plus
torante, en évitant de juger trop vite.
La foi lui donne du sens. Et puis, peu à peu,
je me sens plus pleinement chrétienne.
Il se souvient que, lorsqu’il était enfant, il croyait à “quelque chose, une force, une entité”, dif cile à dé nir...
UNE REALITE LOCALE DIFFI-
CILE A VIVRE : la crise de l’éco-
nomie mondiale entraîne des
souffrances, des tensions, des
con its, des exclusions... des
restructurations, fermetures
d’usines ; situations des mi-
grants, des sans-papiers ; né-
cessité d’adaptation des struc-
tures, mais aussi des femmes
et des hommes… Mais un re-
gard positif, optimiste plutôt
qu’un repli sur soi.
“Chrétiens, on n’a pas le droit
de baisser les bras.”
L’ECOUTE LA RENCONTRE DE
L’AUTRE : “Cela demande du
temps, mais l’autre, dans sa
différence, m’apporte quelque
chose, me nourrit.” “La ren-
contre est transformation in-
térieure. On rencontre l’Es-
prit, quand on rencontre les
autres.” “Je ne me cache pas
derrière des concepts, je parle
à la première personne, en vé-
rité.”
LA CONFIANCE : dans les
groupes, on a paren vérité,
en confi ance… “Malgré les dif-
cultés, j’ai confi ance en l’ave-
nir.” “La confi ance des parents
permet aux jeunes de réussir.”
“Parents, on s’interroge : ai-
je fait assez confi ance ? Mon
ls va vivre une situation diffi -
cile, je lui fais confi ance.” “La
con ance nous ouvre à l’autre.
Je prends le risque de faire
con ance.
TEMOIGNER : “Chrétiens,
on essaie d’être le au mes-
sage du Christ… ce n’est pas
pour rien qu’on a des compor-
tements humanistes.”
“Je trouve un appui, une aide
dans ce que m’apporte un
mouvement d’action catho-
lique.” “Les valeurs de l’Evan-
gile nous aident à y voir clair,
elles donnent un sens à notre
action.”
“Si je n’étais pas chrétien, je
ne réagirais, sans doute, pas
comme je le fais aujourd’hui.”
DIRE SA FOI : “Ce n’est pas
facile de nommer la personne
qui nous fait vivre !”
“La façon de dire sa foi diffère
selon notre enracinement hu-
main.”
“Aller dire pourquoi on agit
même aux sceptiques, aux in-
crédules.”
“Créons des ponts non seu-
lement entre nous, entre nos
mouvements, mais aussi avec
ceux qui sont sur l’autre rive et
attendent notremoignage.”
ET PUIS :
“Cet après-midi j’ai reçu une
page vivante, incarnée de
l’Evangile…
“La alité du monde du tra-
vail, du monde des exclus, des
migrants, des sans-papiers
nous interpelle… nous atten-
dons de l’Eglise qu’elle soit
non seulement compatissante,
mais aussi qu’elle rappelle,
sans cesse, la dignité de l’être
humain.”
“Dieu n’a pas ni de me (nous)
surprendre…
EN CONCLUSION, MONSEI-
GNEUR COLICHE s’est dit émer-
veillé des paroles entendues et
a relequelques pistes.
Il a été le témoin de “gens
qui bougent dans leur tête” :
face à une réalité diffi cile, “on
a changé notre regard ; chré-
tiens, on se convertit à une dé-
marche positive.”
“Nous acceptons la réalide
la vie avec ses contradictions ;
c’est un principe de réalité, un
principe de vie et nous cher-
chons la meilleure manière de
vivre en délité à l’Evangile.
Nous prenons le temps d’écou-
ter nos différences, de partager
et cela nous fait vivre.”
Après cet après-midi riche
d’échanges, les participants se
sont retrouvés à l’église Saint-
Jean-Baptiste pour la célébra-
tion eucharistique suivie d’un
repas convivial.
François Lefebvre
C’est sur ce thème qu’étaient invités à se rassembler, samedi 6 février, les membres des mouvements
et associations de l’Apostolat des laïcs et des Equipes d’animation pastorale (EAP) et des services
d’Eglise de la zone de Dunkerque autour de Monseigneur Gérard Coliche représentant Monseigneur
Ulrich. Après un diaporama et des témoignages enregistrés, chacun des participants était invité à réagir
en carrefour ; en voici quelques échos.
Créons des ponts…
passons-les
“La alité du monde du travail,
du monde des exclus, des migrants,
des sans-papiers nous interpelle
nous attendons de l’Eglise qu’elle
soit non seulement compatissante,
mais aussi qu’elle rappelle, sans cesse,
la digni de l’être humain.
Littoral Dunkerquois 5
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Littoral Dunkerquois 5
Collège Saint WINOC
Externat - Internat
Demi-pension
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Art de la Table
DUNKERQUE
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Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Ketty Billaut, j’ai
22 ans, et je suis auxiliaire de
bureau. J’ai demandé à être
baptisée avec mon futur mari,
Thierry Flahou, qui a 25 ans,
et avec notre lle Ketty, qui a
deux ans et demi.
Quelle a été votre première
approche de Dieu, pour vous
et pour Thierry ?
J’ai découvert Dieu vers l’âge
de 7 ans. Je venais de faire
un cauchemar et ma maman
m’avait dit pour me rassurer
que quelqu’un dans le ciel
veillait sur moi et qu’on l’appe-
lait Dieu. Elle m’avait dit aussi
qu’en lui parlant à travers une
prière, il m aiderait à me ren-
dormir. C’est à ce moment que
j’ai prié pour la première fois.
Quant à Thierry, sa première
approche de Dieu remonte
aussi à l’enfance. Quand il
était petit, il avait interrogé ses
parents sur la photo d’un bébé
qu’il ne connaissait pas, dans
la salle à manger. Ils lui ont
expliqque c’était son frère
Mickaël, qu’il était au ciel,
mais qu’il n’était pas seul, que
Dieu veillait sur lui et le pro-
tégeait.
Pourquoi avez-vous deman
le baptême ?
Pour ma part, c’était un désir
ancien. J’avais foi en Dieu, je
portais une croix de temps en
temps, et j’avais même appris
le Notre Père vers 12 ans avec
une amie. Mais je me sen-
tais étrangère à l’Eglise, tout
en ayant le désir d’en savoir
plus. Je me représente l’Eglise
comme un cercle et le bap-
tême comme un premier pas
pour entrer dans ce cercle,
pour me rapprocher du groupe
des chrétiens. Pour Thierry
comme pour moi, c’est une
façon d’être plus proches de
Dieu. Et c’est l’envie de faire
baptiser notre fi lle qui nous
a poussés à franchir le pas
pour nous-mêmes. Nous avons
voulu qu’elle grandisse avec ce
qui nous paraît bon et ce qui
nous a touchés.
Comment se passe
le catéchuménat qui vous
prépare au baptême ?
Et qu’en retirez-vous ?
Une fois par mois environ, des
rencontres sont organisées.
C’est l’occasion d’échanger au-
tour de textes de la Bible, sur
ce qui nous touche, nous ques-
tionne. J’en pro te pour poser
toutes mes questions, parce
que j’en ai beaucoup ! Cela me
permet de mieux comprendre
l’Evangile, et les homélies.
C’est aussi un enrichissement
personnel, je regarde la vie au-
trement, de façon plus tolé-
rante, en évitant de juger trop
vite. La foi lui donne du sens.
Et puis, peu à peu, je me sens
plus pleinement chrétienne.
Au début, par exemple, à l’idée
d’avoir un crucifi x chez moi,
j’ai pensé que je n’étais “pas
apte”, parce que je n’étais pas
baptisée, que je n’avais pas as-
sez de connaissances de la re-
ligion chrétienne. Mais le ca-
téchuménat m’a permis de me
sentir plus à l’aise, de me diri-
ger lentement, mais rement
vers ce fameux cercle !
Propos recueillis
par Loïc Figoureux
Qu’est-ce qui pousse un homme d’un peu moins de 30 ans à
frapper à la porte d’une église pour demander le baptême ? Pour
Julien Ratynski, se rendre à la permanence de l’église Saint-Eloi,
en quête d’informations, fut l’aboutissement d’un long chemine-
ment, qu’il fait remonter à l’enfance.
Il vit alors à Tourcoing, dans une famille qui ne pratique plus.
Julien dit “avoir toujours été plus ou moins croyant”, mais ce en
quoi il croit a beaucoup évolué. Il se souvient que, lorsqu’il était
enfant, il croyait à “quelque chose, une force, une entité”, diffi -
cile à défi nir, et qu’il ne mettait pas vraiment en question. C’est
en grandissant qu’il prend contact avec l’idée de Dieu unique,
au contact des amis musulmans de son quartier et à l’occasion
d’une visite unique !au catéchisme. Il a alors 10 ans, et ac-
compagne des camarades. Il en revient avec un Nouveau Testa-
ment, qu’il n’ouvrira que neuf ans plus tard.
C’est, en effet, à la sortie de l’adolescence, alors qu’il est à la re-
cherche de sa propre voie et de repères, qu’il ouvre le Nouveau
Testament. Un passage le frappe plus particulièrement : le Ser-
mon sur la montagne, dont le message fraternel le séduit. Mais
ce n’est pas encore de la foi. Commence alors une période de
dix ans durant laquelle il lit beaucoup : le Nouveau Testament
qu’il avait reçu au catéchisme, mais aussi l’Ancien Testament,
et de nombreux ouvrages de vulgarisation, dans le but de mieux
connaître la religion chrétienne.
Pourtant, pendant tout ce temps, il n’ose pas frapper à la porte
d’une église, bien qu’il en ressente le besoin, convaincu que
l’on ne peut être chrétien seul. Quelle Eglise choisir d’ailleurs ?
L’Eglise catholique ne l’attire guère dans un premier temps,
parce qu’il en a une image quelque peu poussiéreuse, désuète.
Pourtant, c’est à Saint-Eloi qu’il se rend, lorsqu’il se décide à de-
venir catéchumène. C’est qu’entre-temps il a tranché, frappé par
la place donnée à Pierre dans la Bible, et séduit par la dimension
universelle de l’Eglise catholique.
Le catéchuménat peut commencer. Plusieurs personnes accom-
pagnent Julien durant son cheminement, qui est l’occasion de
rencontrer d’autres catéchumènes, d’échanger et d’approfon-
dir sa connaissance de l’Eglise. Comme il l’explique, il faut un
peu de temps pour dépasser les images toutes faites, pour com-
prendre la liturgie et ne pas se sentir intrus lors des messes, qui
peuvent sembler obscures pour le profane : quand se lever ?
Quand répondre au prêtre ? Et sont les carnets de chants ?
Durant le catéchuménat, Julien a particulièrement apprécle
partage avec ses accompagnants, la confrontation d’idées, mais
aussi des étapes plus offi ciellesponctuant son cheminement.
Ainsi est-il demandé aux catéchumènes de réécrire, avec leurs
propres mots, le Notre Père et le Credo, a n de dire ce en quoi
ils croient. Pour Julien, c’est la radicalité du message du Christ,
son jusqu’au-boutisme d’amour, et la conviction que Dieu fait à
chaque homme le don de vivre une relation avec lui qui consti-
tuent le socle de la foi.
Il se prépare à être baptisé à Pâques, dans la joie d’une foi se-
reine et ouverte aux autres.
Loïc Figoureux
Paul Tiersen et Julien lors d’une messe du catéchuménat à Saint-Jean-Baptiste.
Ketty et Thierry lors d’une messe du catéchuménat
à Saint-Jean-Baptiste en décembre 2009.
ADULTES, ILS DEMANDENT LE BAPTÊME. QUI SONT LES CATÉCHUMÈNES D’AUJOURD’HUI ?
“Etre plus proches de Dieu
“L’aboutissement d’un long cheminement”
C’est aussi un enrichissement personnel,
je regarde la vie autrement, de fon plus
torante, en évitant de juger trop vite.
La foi lui donne du sens. Et puis, peu à peu,
je me sens plus pleinement chrétienne.
Il se souvient que, lorsqu’il était enfant, il croyait à “quelque chose, une force, une entité”, dif cile à dé nir...
UNE REALITE LOCALE DIFFI-
CILE A VIVRE : la crise de l’éco-
nomie mondiale entraîne des
souffrances, des tensions, des
con its, des exclusions... des
restructurations, fermetures
d’usines ; situations des mi-
grants, des sans-papiers ; né-
cessité d’adaptation des struc-
tures, mais aussi des femmes
et des hommes… Mais un re-
gard positif, optimiste plutôt
qu’un repli sur soi.
“Chrétiens, on n’a pas le droit
de baisser les bras.”
L’ECOUTE LA RENCONTRE DE
L’AUTRE : “Cela demande du
temps, mais l’autre, dans sa
différence, m’apporte quelque
chose, me nourrit.” “La ren-
contre est transformation in-
térieure. On rencontre l’Es-
prit, quand on rencontre les
autres.” “Je ne me cache pas
derrière des concepts, je parle
à la première personne, en vé-
rité.”
LA CONFIANCE : dans les
groupes, on a paren vérité,
en confi ance… “Malgré les dif-
cultés, j’ai confi ance en l’ave-
nir.” “La confi ance des parents
permet aux jeunes de réussir.”
“Parents, on s’interroge : ai-
je fait assez confi ance ? Mon
ls va vivre une situation diffi -
cile, je lui fais confi ance.” “La
con ance nous ouvre à l’autre.
Je prends le risque de faire
con ance.
TEMOIGNER : “Chrétiens,
on essaie d’être le au mes-
sage du Christ… ce n’est pas
pour rien qu’on a des compor-
tements humanistes.”
“Je trouve un appui, une aide
dans ce que m’apporte un
mouvement d’action catho-
lique.” “Les valeurs de l’Evan-
gile nous aident à y voir clair,
elles donnent un sens à notre
action.”
“Si je n’étais pas chrétien, je
ne réagirais, sans doute, pas
comme je le fais aujourd’hui.”
DIRE SA FOI : “Ce n’est pas
facile de nommer la personne
qui nous fait vivre !”
“La façon de dire sa foi diffère
selon notre enracinement hu-
main.”
“Aller dire pourquoi on agit
même aux sceptiques, aux in-
crédules.”
“Créons des ponts non seu-
lement entre nous, entre nos
mouvements, mais aussi avec
ceux qui sont sur l’autre rive et
attendent notremoignage.”
ET PUIS :
“Cet après-midi j’ai reçu une
page vivante, incarnée de
l’Evangile…
“La alité du monde du tra-
vail, du monde des exclus, des
migrants, des sans-papiers
nous interpelle… nous atten-
dons de l’Eglise qu’elle soit
non seulement compatissante,
mais aussi qu’elle rappelle,
sans cesse, la dignité de l’être
humain.”
“Dieu n’a pas ni de me (nous)
surprendre…
EN CONCLUSION, MONSEI-
GNEUR COLICHE s’est dit émer-
veillé des paroles entendues et
a relequelques pistes.
Il a été le témoin de “gens
qui bougent dans leur tête” :
face à une réalité diffi cile, “on
a changé notre regard ; chré-
tiens, on se convertit à une dé-
marche positive.”
“Nous acceptons la réalide
la vie avec ses contradictions ;
c’est un principe de réalité, un
principe de vie et nous cher-
chons la meilleure manière de
vivre en délité à l’Evangile.
Nous prenons le temps d’écou-
ter nos différences, de partager
et cela nous fait vivre.”
Après cet après-midi riche
d’échanges, les participants se
sont retrouvés à l’église Saint-
Jean-Baptiste pour la célébra-
tion eucharistique suivie d’un
repas convivial.
François Lefebvre
C’est sur ce thème qu’étaient invités à se rassembler, samedi 6 février, les membres des mouvements
et associations de l’Apostolat des laïcs et des Equipes d’animation pastorale (EAP) et des services
d’Eglise de la zone de Dunkerque autour de Monseigneur Gérard Coliche représentant Monseigneur
Ulrich. Après un diaporama et des témoignages enregistrés, chacun des participants était invité à réagir
en carrefour ; en voici quelques échos.
Créons des ponts…
passons-les
“La alité du monde du travail,
du monde des exclus, des migrants,
des sans-papiers nous interpelle
nous attendons de l’Eglise qu’elle
soit non seulement compatissante,
mais aussi qu’elle rappelle, sans cesse,
la digni de l’être humain.
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