Vue latérale

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Duodénum, pancréas, rate
Introduction
L’estomac va se vide dans l’intestin grêle qui est composé de 3 parties :
- Le duodénum (rapport avec le foie et le pancréas)
- Jéjunum
- Ilium
En regard de TH10, l’œsophage traverse le diaphragme.
Le début du duodénum est sur le bord de droit de L1, il fait suite au pylore avec une petite striction
entre les deux dut au passage de la veine pylorique. Le duodénum a plusieurs portions :
- Supérieur où il monte vers le haut, l’arrière et la droite
- Descendante se moulant sur la colonne vertébral et passe ne avant de L4 ou du disque
intervertébral L3-L4
- Horizontal
- Ascendante remonte jusqu’au niveau de L2 puis s’abouche au jéjunum
Le duodénum est fixé en arrière par un accolement de péritoine, tout le reste de l’intestin grêle est
libre.
Le conduit cholédoque (conduit cystique + hépatique commun) s’abouche dans le duodénum au
niveau de la papille majeure. Ce conduit passe en arrière de la partie supérieure du duodénum et
aussi en arrière du pancréas. Le duodénum se termine par l’angle duodeno-jejunal.
Dans le cadre duodénale se moule le pancréas qui est une glande endocrine et exocrine. Le pancréas
est également moule sur la colonne vertébrale.
En arrière de l’œsophage arrive le tronc vagal postérieur, qui contribue à la formation du plexus
cœliaque, sur lequel le nerf splanchnique arrive au niveau des cornes de ce plexus. Ce plexus va
innerver cette région et en particulier le pancreas. C'est par ce plexus que l’on va ressentir la
douleur d’un cancer de la tête (le plus souvent) du pancréas ou une pancréatite.
Du fais de la vascularisation et donc de l’emplacement des vaisseaux il est impossible d’enlever le
pancréas sans le duodénum.
La rate est dans le même péritoine que le pancréas et l’estomac et elle est vascularisée par les
mêmes vaisseaux. La queue du pancréas flirte avec la rate. Elle se draine dans le système porte. La
splénomégalie peut donc avoir comme origine un disfonctionnement du système porte.
Le duodénum
Le rein droit est entre le bord inferieur de la 11ème cote et de L3.
Cest en regard de L2 que se trouve l’angle duodeno-jejunal.
Le duodénum est en avant de l’aorte abdominal, qui donne en L1 l’artère mésentérique supérieur
(AMS), qui prend le duodénum en pince. L’AMS vascularise la totalité de l’intestin grêle, le colon
droit et les 2/3 du colon transverse.
En TH12, le tronc cœliaque donne :
- L’artère splénique
- L’artère hépatique commune
- L’artère gastrique gauche
La veine mésentérique supérieure (VMS), vient surcroiser le duodénum. Cette veine reçoit un tronc
commun formé de la réunion de la veine mésentérique inferieur (VMI) et de la veine splénique.
Puis devient la veine porte.
Le duodénum est délimité au départ par une petite striction ou passe la veine pylorique. En dessus
de l’abouchement du canal cholédoque dans le duodénum il Ya moins de glandes.
La partie périphérique du duodénum est la séreuse, le péritoine.
Ensuite il y ‘a la musculeuse qui est identique tout le long du tube digestif, longitudinal externe,
circulaire interne.
Puis la muqueuse soulevée par des plis transverse.
Dans la partie descendante du duodénum, environ à la moitié, se trouve le pli longitudinal. Il est la
trace du passage du cholédoque. Mais surtout on a la papille majeure qui s’y abouche. Au-dessus de
cette papille on a le capuchon et en dessous le frein. Cette papille majeure est percée par le conduit
cholédoque rejoint par le canal pancréatique principal. 2-3 cm au-dessus on remarque la papille
mineure qui est l’abouchement du conduit pancréatique accessoire.
Le pancréas
Il pèse 80g
C’est une glande mixte, exocrine et endocrine. Le pancréas est formé à partir de deux bourgeons. Il
est inscrit dans le cadre duodénal. On l’a donc compare à une jante. C’est une structure glandulaire,
rosé (jaune). Le pancréas est marqué par une incisure : l’incisure pancréatique.
Le tubercule omentale est en arrière du duodénum, le pancréas déborde un peu sur le duodénum.
Le pancréas peut être divisé en plusieurs parties :
- La tête est limitée par l’empreinte des vaisseaux mésentérique supérieure. en arrière des
vaisseaux un bout de pancréas forme un crochet, c’est le processus unciné ou crochet.
- Col… plus ou moins décrit
- Corps du pancréas qui est marqué en arrière par le passage des vaisseaux splénique.
- La queue au-delà
C’est un organe de 7cm de haut et 15 de long mais en réalité il fait 20-25-30cm de long.
La partie endocrine ce sont les ilots de laguesse et langherens. Ils sécrètent l’insuline par les cellules
bêta, le glucagon par les cellules alpha et la somatostatine par les cellules delta. Ces cellules sont
surtout situées dans le corps et la queue du pancréas.
La partie exocrine va s’ouvrir dans le duodénum.
Donc lorsqu’il y’a un cancer de la tête du pancréas (DuodenoPancreatectomie Céphalique), il n’y a
normalement pas de diabète associé.
La partie postérieur du pancréas est marqué par des reliefs dut au passage des vaisseaux :
- Gouttière de la veine splénique
- Gouttière de la VMS
- Gouttière de la VMI
- Gouttière du tronc porte
- Gouttière du cholédoque
Le conduit pancréatique principal est le canal de Wirsung
Le conduit pancréatique accessoire est le canal de Santorini
Le conduit pancréatique principal est rectiligne puis descend, redevient horizontal. Il reçoit des
tubules en échelle. Il reçoit aussi le conduit principal du tubercule unciné. Le conduit pancréatique
accessoire communique souvent avec le principal.
Pathologie
Le duodénum peut être le siège d’ulcère mais très peu de cancer.
Le pancréas : cancer+++ et pancréatite. Surtout après une splénectomie, car le pancréas va
s’autoliser. Ou à cause d’un calcul biliaire se bloquant au niveau de la papille majeure.
Rate
C’est un organe lymphoïde.
Elle est en rapport avec le rein gauche, colon gauche, estomac, pancréas.
La rate est dans l’hypochondre gauche et onc un traumatisme de cette région peut entrainer une
rupture d’emblée ou en deux temps. La rate est suturale chez l’enfant. Elle est décrite en grain de
café et a une couleur rouge pourpre.
La rate est un organe oblique vers le bas et l’avant. Cet organe présent un bord antérieur crénelé 3-4
crans. Son bord postérieur est « mousse » arrondi. Son bord interne délimite deux faces :
-
Médial antérieur : légèrement concave ou siège le hile de la rate, qui est en forme de
lambda, c’est par là que rentre ou sorte la plus parts des vaisseaux. On peut avoir des
vaisseaux extra-hilaires. Est en rapport avec l’estomac.
- Médial postérieur (inferieur) est plane en rapport avec le rein gauche.
La face antérieure en rapport avec le diaphragme.
La rate est cachée par les cotes. La base de la rate est couchée sur la 11ème cote. Et monte jusqu’à la
8ème cote.
Vascularisation
La VMS forme la veine porte qui se divise avant son entrée dans le foie. La VMS reçoit un tronc
commun de la veine splénique et de la VMI.
L’artère mésentérique supérieure (AMS) se place sur la gauche de la veine.
Le tronc cœliaque nait en TH12 et donne :
- L’artère hépatique commune qui abandonne une grosse collatéral : l’artère gastroduodénal,
et devient l’artère hépatique propre qui se dirige vers le hile du foie.
L’artère gastroduodénale descend entre la partie supérieure du duodénum et le pancréas.
Juste en dessous du duodénum elle donne l’artère gastro-omentale droite. Puis elle
s’immisce en dessous de la papille majeure entre le pancréas et le duodénum et devient
l’artère pancreatico-duodenal (APD) sup et ant.
- L’artère splénique
- L’artère gastrique gauche.
L’artère hépatique propre abandonne l’artère gastrique droite.
L’APD sup et ant après avoir glissé en arrière s’anastomose avec une autre qui vient de l’artère
mésentérique supérieur. Cette artère est l’APD inf et ant.
L’APD sup et post glisse entre le cholédoque et la veine porte. Et s’anastomose avec l’APD inf et
post. L’APD inf et post et l’APD inf et ant peuvent venir d’un tronc commun provenant de l’AMS.
Ce système n’irrigue que la tête du pancréas. Le corps et la queue sont vascularisés par l’artère
splénique. L’artère splénique donne l’artère gastro-omentale gauche.
L’artère splénique est sinueuse et donne :
- L’artère pancréatique dorsale (peut venir de l’artère hépatique)
- L’artère grande pancréatique.
En dessous du pancréas, l’arcade infra-pancréatique rejoint l’artère gastroduodénal.
La veine gastro-omentale droite se draine avec une veine colique droite dans la VMS.
Les veines drainant la queue et le corps du pancréas transportent les hormones.
La veine colique droite et la veine gastro-omentale se drainent dans la VMS par un tronc commun.
La VPD sup et ant et la VPD inf et ant se drainent dans ce tronc.
La VPD inf et post et la VPD sup post forment une arcade qui va dans la veine porte en haut et la
VMS en bas.
Peut y avoir une arcade infra-pancréatique mais ne se jette pas dans la VMI.
Pancréas exocrine
-
Le pancréas est une glande annexée au duodénum, dans lequel elle déverse sa sécrétion exocrine
(90%).
Le pancréas a également une activité endocrine (ilots de Langerhans 10%) : insuline et
glucagon.
Il est organisé en lobules et acinis avec deux types de cellules :
o Les cellules acineuses (enzymes).
o Les cellules ductulaires ou canalaires (bicarbonates).
Solution aqueuse comportant :
o Des ions en particulier des ions bicarbonates (qui lui donnent un pH alcalin d’environ 8).
o Des enzymes.
- Il y a 1,5l/24 heures de suc pancréatique déversé dans le duodénum.
Les enzymes du suc pancréatique
- Les enzymes sont souvent sécrétées sous formes inactives et ne sont activées que dans le
duodénum.
- Ces enzymes sont nombreuses et interviennent sur tous les constituants du tube digestif (lipides,
protéines, glucides, acides nucléiques).
Glycolytique
- Il n’en existe qu’une.
- C’est une α-amylase.
- Elle est sécrétée sous forme active (la seule).
- Elle agit (de la même manière que l’amylase salivaire) en coupant les liaisons glucosidiques α14 de l’amidon en particulier, en maltose, des disaccharides et des trisaccharides.
- Ce qui la différencie de l’amylase salivaire est qu’elle a son activité optimale en pH alcalin avec
la présence d’ions calcium.
- C’est la plus importante des amylases digestives.
Protéolytiques
- Enzymes protéolytiques ou protéases.
- Elles sont très nombreuses.
- Elles sont toutes sécrétées sous forme de pro-enzymes (inactives) qui seront activées dans le
duodénum. Si elles avaient été sécrétées sous forme actives, elles pourraient digérer le
parenchyme pancréatique  Pancréatite
- Elles sont synthétisées puis stockées dans les cellules acineuses (grains de zymogène) ou dans
des lysosomes.
- Ils en existent deux types :
o Celles qui coupent les chaines d’acides aminés aux extrémités : l’exopeptidases.
o Celles qui coupent les chaines d’acides aminés à l’intérieure : l’endopeptidases.
-
Les endopeptidases
Trypsine
- C’est la plus abondante des enzymes pancréatiques.
- Elle est sécrétée sous forme de trypsinogène qui peut être activé :
o Par une enzyme qui se trouve au niveau de la bordure en brosse des entérocytes :
l’entérokinase.
o Par autoactivation : dès qu’elle est formée il y a auto-activation, par la trypsine, du
trypsinogène.
- La trypsine activera les autres pro-enzymes et quelques enzymes lipolytiques.
- Lorsqu’elle exerce son pouvoir protéolytique elle l’exerce préférentiellement sur des groupes
carboxyles d’acides aminés basiques.
Chymotrypsine
- Secrétée sous forme de chymotrypsinogène, activée par la trypsine.
- La chymotrypsine coupe les chaines d’acides aminés aromatiques.
Autres
- La pro-élastase donne l’élastase qui, sous l’effet de la trypsine, agit sur les chaines aliphatiques.
- La pro-kallikréine donne la kallikréine qui, sous l’effet de la trypsine, agit sur les acides aminés
basiques.
Les exopeptidases
- Ils détachent les acides aminés terminaux :
o Soit ce sont les extrémités C-terminal : ce sont des procarboxypeptidases activés dans le
duodénum par la trypsine en carboxypeptidases.
o Soit ce sont les extrémités N-terminal : ce sont des proleucineaminopeptidases activés
dans le duodénum par la trypsine en leucineaminopeptidases.
- Il existe des facteurs inhibiteurs de Kazal (dans le suc pancréatique) qui sont susceptibles
d’inhiber temporairement l’action de la trypsine :
o Ils agissent pour protéger le pancréas contre une autolyse.
o Ils agissent aussi dans les circonstances physiologiques en régulant la libération de
trypsine.
- D’autres facteurs inhibiteurs, qui sont des facteurs sanguins :
o α1 antitrypsine et α2 macroglobuline.
o En cas physiologique, ils sont en faible quantité mais dans une pancréatite leur
concentration augmente.
o Empêchent une activité protéolytique des enzymes pancréatiques.
Enzymes nucléolytiques (nucléases)
- Elles sont sécrétées sous forme active.
- Elles agissent sur des acides nucléiques qu’elles dégradent en mono-nucléotides.
- Ribonucléase et désoxyribonucléase.
Lipolytiques
- Il existe trois types de lipides : triglycérides, cholestérol et phospholipides.
- Les triglycérides :
o L’enzyme agissant sur ces triglycérides est une lipase sécrétée sous forme active par les
cellules acineuses du pancréas.
o Dès son arrivée dans le duodénum elle est inactivée par les sels biliaires.
o Un facteur permet sa réactivation : la colipase. Elle-même a été sécrétée par le pancréas
sous forme inactive de pro-colipase (activée par la trypsine).
o L’action de cette lipase sur les TG donne : deux acides gras et un monoglycéride.
-
Les phospholipides :
o Sont très abondants dans les membranes cellulaires. Ils ont comme particularité de
contenir un alcool azoté (sphingophospholipide).
o Une des fonctions alcool du glycérol est estérifiée par un acide phosphorique.
o Il existe des enzymes actives sur les différents phospholipides.
- Exemple : les prophospholipases (ou pro-lécithinases) sont activées par la
trypsine dans la lumière intestinale.
- Exemple 2 : Les lécithinases sont très toxiques en cas de pancréatites car elles
s’attaquent aux membranes des cellules (responsable en grande partie de la
nécrose pancréatique).
-
Le cholestérol et les vitamines liposolubles (dérivés du cholestérol) :
o Il existe une cholestérol-hydrolase peu active sous forme libre, plus grande activité en
présence de sels biliaires.
o Les sels biliaires ne sont pas des enzymes mais leur présence est indispensable à la
bonne digestion des lipides car ils stimulent la cholestérol-hydrolase.
La sécrétion hydro-électrolytique
- Elle n’est que peu le produit des cellules acineuses, elle est surtout le produit des cellules
canalaires (ou ductulaires).
Composition
- Les cations :
o Le suc pancréatique a la même composition que le plasma en cations.
o Il se forme par simple diffusion passive à partir du plasma.
- Les anions :
o Le suc pancréatique est plus riche en bicarbonates que le plasma (d’où le pH alcalin).
o Parallèlement les autres anions (chlorures) sont moins concentrés dans le suc
pancréatique que dans le plasma.
o La somme de concentration de ces deux anions est constante. En effet la composition
dépend du débit de sécrétion.
-
Fonction principale de la sécrétion hydro-carbonatée : le milieu dans le duodénum ne doit pas
rester acide, cela est possible grâce aux ions bicarbonates qui tamponnent l’acidité du chyme
gastrique.
- L’eau suit par osmose
Mécanisme
- La sécrétion des bicarbonates se fait avec une sécrétion associée d’ions H+ et chlorures dans le
liquide extracellulaire.
- Le mécanisme est en quelque sorte l’inverse de celui de la sécrétion d’H+ au niveau gastrique
-
Physiopathologie :
o Vomissements répétés sont à l’origine d’une alcalose métabolique (cf. cours estomac).
o Diarrhées répétées sont à l’origine d’une acidose métabolique (car production de
bicarbonates par le duodénum parallèle à la sécrétion d’H+ dans le sang).
Contrôle
Moyens
- Le contrôle nerveux est moins important que le contrôle humoral.
Contrôle nerveux
- Le parasympathique prédomine (N. vague avec acétylcholine).
Contrôle humoral
- La sécrétine :
o Pour la sécrétion de bicarbonates.
o Stimulation : présence d’ions H+.
- La cholecystokinine (Pancréosimine) :
o Pour la sécrétion enzymatique.
o Stimulation : nutriments à digérer (surtout les lipides).
- Ces deux hormones se potentialisent l’une et l’autre.
-
La présence des ions H+ dans le DD stimulent la sécrétion de sécrétine par des cellules de la
paroi duodénale.
La sécrétine active les cellules ductulaires qui sécrètent des ions bicarbonates.
Les nutriments (surtout les lipides) activent la sécrétion de CCK par les cellules de la paroi
duodénale.
La CCK stimule les cellules acineuses qui sécrètent des enzymes pour la digestion de ces
nutriments.
- Il y a une potentialisation réciproque de la CCK et de la sécrétine :
o La sécrétine amplifie l’action de la CCK.
o La CCK amplifie l’action de la sécrétine.
- Si des lipides qui ne sont pas encore digérés se retrouvent dans l’iléon, ils stimulent des cellules
de la paroi iléale sécrétant la neurotensine.
La neurotensine potentialise sécrétine et CCK.
- Deux facteurs sont susceptibles de freiner la sécrétion pancréatique :
o La somatostatine (mais pas à dose physiologique).
o Le polypeptide pancréatique (peptide gastro-intestinal).
Mise en jeu
- Il existe différentes phases dans la sécrétion :
o Phase céphalique : présence d’aliments dans la bouche ou même avant (stimulation
visuel, olfactive, pensée…) par le X (réflexe).
o Phase gastrique : mécanorécepteurs détecte une distension = reflexes vago-vagaux
(n .vague).
o Phase duodénale : présence de chyme dans le DD  le contrôle hormonal prend le
dessus.
-
Le larynx
Se place de C3 à C6.
Vue antérieure :
En C3 se trouve l’os hyoïde avec ses petites cornes et grandes cornes. Au dessus dépasse le
cartilage épiglottique. En dessous, se trouve le cart thyroïde qui présente la proéminence
laryngée très marquée chez l’homme. Ce cartilage présente une crête oblique qui sera le lieu
d’insertion des muscles du larynx. La face inf du cart thyroïde répond à l’arc cricoïdien. En
dessous se trouve la trachée cervicale avec ses anneaux.
Ces cartilages sont articulés entre eux par des membranes : membrane thyro hyoïdienne et
membrane crico thyroïdienne.

Muscle thyro hyoïdien

Muscle crico thyroïdien ant

Muscle sterno thyroïdien : de la crête oblique à la face sup du manubrium sternal, au 1/3 sup
clavicule et à la 1ère coté. Il recouvre le crico thyroïdien ant.

Muscle sterno hyoïdien : face inf du corps de l’os hyoïde à la face sup de la clavicule,
présente un trajet divergent

Muscle omo hyoïdien : extrinsèque liant os hyoïde à la scapula avec chef sup, tendon
intermédiaire. Ce muscle abaisse le larynx donc sert au bâillement.
Il y a donc la présence d’un rideau musculaire sauf au niveau du losange de la trachéotomie. Les
muscles sterno thyroïdien ferme la portion inf du losange et la portion sup est fermée par la
convergence des muscles. Ce losange permet de réaliser la trachéotomie qui peut être en sus
isthmique ou sous isthmique.
Vue post :
Le cartilage épiglottique a la forme d’une grosse raquette. On retrouve les extrémités des
petites et grandes cornes de l’os hyoïde. Les grandes cornes du cartilage thyroïde sont articulées
avec la face post du cart cricoïde qui est plus massive, correspondant à la lame cricoïdienne ou au
chaton. Ce dernier est articulé au dessus avec les cartilages aryténoïdes qui concentrent les cordes
vocales avec au dessus les cartilages corniculés. Dans la portion la plus basse, on trouve les
anneaux trachéaux incomplets en vue postérieure, le reste étant occupé par les muscles
trachéaux. On retrouve la membrane thyro hyoïdienne avec les ligaments thyro épiglottique. Au
sein de la membrane se trouve cart triticé dans l’épaisseur post de la membrane. Tous ces éléments
sont reliés par des ligaments (voir court Page).

Muscle extrinsèques

Muscle ary épiglottique : face lat de l’épiglotte à la face lat de cricoïde

Muscle inter aryténoïdien transversal et muscle aryténoïdien oblique

Muscles crico aryténoïdien post : dilatateur de la glotte
Vue latérale :
Idem, cf cours Page
Muscle crico aryténoïdien lat : permet l’élaboration des sons, innervé par le n laryngé inf = n
récurent
Vue endo laryngé des membranes du larynx :
On peut mettre en place le cartilage épiglottique en forme de raquette avec sa portion sup. A
l’examen cette portion est visible. Cette dernière est reliée à la thyroïde par le lgmt thyro
épiglottique. On retrouve els cart aryténoïdes avec deux ligaments : l vestibulaire et l vocal (celui
permettant l’élaboration des sons). Entre les deux ligaments se trouve un orifice. Sous ces lgmts se
trouve le muscle vocal.
Toutes ces structures sont reliées par des membranes :

membranes quadrangulaires partant de la queue de l’épiglotte,

cône élastique membrane tendant du l vocal à la face sup du cricoïde
Vue supérieur de l’examen :
On retrouve :
-
Base de la langue avec les vallécules
-
Cartilage épiglottique
-
Cartilages corniculés et cartilages cunéiformes : cartilages rejoignant le cartilage
épiglottique permettant de délimiter l’orifice glottique
-
Ligaments vocaux permettant de deviner les différents anneaux à l’intérieur
-
Ligaments muqueux ary épiglottique
-
En arrière se trouve l’orifice de l’œsophage correspondant à l’hypopharynx : bouche de
Killian. De chaque on trouve els sinus piriforme, c'est à dire les extrémités de la bouche de
Killian où se forment de nombreux cancers.
Biomécanique :
Emission de 100 vibrations par seconde
Abduction des cordes : son grave par les muscles crico ary post
Adduction de la glotte : son aigu par les muscles crico ary lat
 Forçage vocal : m crico ary ant : abaissement du cart thyroïde : mise en tension de corde
vocal + recrutement des muscles extrinsèques
Trophicité, vascularisation :
Les muscles extrinsèques sont innervés par l’anse cervicale, branche du XII qui de chaque coté
donne leur innervation.
Vue latérale :
L’a carotide commune donne a carotide interne en ar et a carotide ext en avant à hauteur de
C3 C4 donc à hauteur de l’os hyoïde. La v jugulaire interne se trouve dans la même gaine que l’a
carotide avec le n X chemine entre les deux.
L’œsophage présente des rapports très étroits avec la trachée de part leur même origine
embryonnaire.
Il faut noter la présence du ganglion jugulaire et du ganglion plexiforme.
Vascularisation :
La trophicité du larynx provient de l’a thyroïdienne sup qui abandonne :

a laryngée antéro sup

a laryngé sup qui pénètre l’orifice dans la membrane thyro hyoïdienne pour donner la vasc
intrinsèque du larynx.
L’a thyroïdienne inf provient du tc thyro cerv issu de l’a sub clavière, elle abandonne :

a laryngée inf qui pénètre le larynx par un orifice dans la membrane crico thyroïdienne.
Innervation :
Le n laryngé sup donne surtt des branches sensitives pour la muqueuse du larynx dans la
portion haute. Il nait au niveau du ganglion plexiforme.
Le n laryngé inf ou récurent a une origine différente :

a droite nait sous a sub C droite,

a gauche, nait sous la crosse de l’aorte : assure innervation motrice des cordes vocales
Lymphonoeuds :
4 groupes de lymphonœuds :
-
laryngé
-
Sub clavier
-
Jugulo carotidien, satellite de l’omo hyoïdien
-
Thyroïdien
K du larynx +++++ : très lymphophile donnant une grossité de la voix et les ganglions forment
des adénopathies
Coupe frontale :
La muqueuse présente un repli correspondant au vestibule. En effet, il existe les reliefs des
ligaments vestibulaires correspondant à la fente vestibulaire et c’est sous les ligaments
vestibulaires que se trouve un cul de sac muqueux correspondant au vestibule : stockage de l’air
pendant l’élaboration des sons. Relief des cordes vocales en bas. L’apex de l’épiglotte correspond à
un relief muqueux : tubercule épiglottique.
Le muscle vocale se place sous les cordes vocales. Il permet la mise en mouvement du ligament
vocal.
Le n laryngé inf se place en ar du lobe thyroïdien. Il y a alors en chirurgie un risque de
paralysie des cordes vocales unilatéral donnant voie bitonale. Si l’atteinte est bilatérale donc si il y a
une atteinte des deux n : la voix devient rauque, étouffée.
Urgence : épiglottite ou laryngite chez l’enfant à l’origine de dyspnée : urgence respi ++++
Sur ce schéma, on peut délimiter différents étages :

étage supra glottique

étage glottique : entre l vestibulaire et l vocale

étage infra glottique
Polype des cordes vocales
Exploration :
 Laryngoscopie indirecte : bouche ouverte : miroir, inclinaison 45°, petit cri pour voir
abduction des cordes vocales
 Naso fibroscopie
 Scanner / IRM
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