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L'orobanche rameuse sur chanvre
Questionnaire orobanche
Saisissez en ligne les parcelles dans lesquelles vous avez
identifié de l'Orobanche rameuse.
Un questionnaire simple et rapide pour ajouter vos parcelles
touchées à notre base de surveillance.
(dans le cadre du suivi réalisé par Terres Inovia et les chambres
d'agriculture de Vendée et des Deux- Sèvres)
Saisir une parcelle touchée par l'orobanche
L'orobanche rameuse : un parasite majeur
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L’orobanche rameuse Orobanche ramosa (Orobanchacées) est une plante
parasite non chlorophyllienne mais pourvue de suçoirs qui se développent sur
les racines de ses plantes hôtes. L’orobanche est donc totalement dépendante
de son hôte pour sa nutrition en éléments carbonés (sucre…), en eau et en
sels minéraux.
Présente en Europe, l’orobanche rameuse occasionne des dégâts
relativement importants sur colza, tabac et chanvre. En France, certaines
régions de culture du chanvre sont touchées à des degrés divers sur certaines
zones : Champagne- Ardenne, Haute Saône, Maine et Loire
Méthodes de lutte
En cas de suspicion de présence d’orobanche dans la parcelle, déterrer quelques systèmes racinaires de
chanvre pour confirmer la liaison hôte/ parasite et avertir le technicien le cas échéant. Il n’existe pas à ce jour
de méthode de lutte curative efficace contre l’orobanche. Seule une observation accrue des parcelles et
quelques précautions agronomiques peuvent permettre de limiter son extension :
nettoyer le matériel à la sortie de la parcelle infestée pour éviter toute contamination future,
optimiser la lutte contre les adventices avant implantation du chanvre. Certaines espèces d’adventices sont
considérées comme des hôtes secondaires potentiels permettant au parasite de se multiplier,
abandonner la culture du chanvre sur la parcelle contaminée,
allonger les rotations,
ne pas ensemencer du colza ou du tabac sur une parcelle en chanvre parasité précédemment,
arracher manuellement les pieds de chanvre parasités avant la maturation des graines d’orobanche.
Incidence économique de l’orobanche
L’orobanche est un problème majeur lorsqu’elle est présente dans les parcelles.
Le transformateur qui a établi un contrat avec le producteur reste très vigilant à ce sujet. Si sa présence est
avérée, mais très faible, il peut être encore possible de détruire les pieds de chanvre parasités avant
maturité des graines d’orobanche.
Cependant, il est courant que la parcelle soit déclassée. Si l’infestation est plus importante, le transformateur
peut refuser de collecter la production et le producteur sera dans l’obligation de détruire sa récolte, de ne plus
ensemencer sa parcelle en chanvre et, par mesure de précaution, déviter d’implanter du colza ou du tabac.
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Note d'information
L'orobanche rameuse : parasite du chanvre
Note d'information envoyée par Oléomail le 12 juin 2012 : description /
identification, voies de recherche, méthodes de lutte, cartographie et
surveillance.
Note "Orobanche rameuse : parasite du chanvre"
Symptômes
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Dans certaines zones géographiques, les foyers d’infestation sont nombreux
et les dégâts observés peuvent couvrir une échelle allant de l’insignifiant au
plus sévère. En effet, l’orobanche rameuse peut entraîner des pertes de
rendements jusquà 100 %.
Les dégâts se traduisent par un retard de croissance dû au fait que le parasite
puise les ressources de son hôte. Les plantes parasitées dépérissent et
donnent au champ un aspect clairsemé. La plante présente une chlorose
des feuilles puis de la tige. En cas d’attaque très sévère, les plantes sont
totalement détruites.
Cycle biologique du parasite
(agrandir )
Une phase souterraine
Lorsque les graines entrent en germination, elles émettent un
tube germinatif (procaulôme) qui va se fixer sur la racine du
chanvre. L’orobanche va puiser tous les éléments
nécessaires à son développement grâce à son appareil
d’absorption (appelé suçoir ou haustorium) qui la relie en
direct aux éléments conducteurs des racines du chanvre. Le
bourgeon s’allonge en une tige souterraine (rhizome) qui
progresse dans la terre vers la surface du sol (fin mai à fin
juin).
Une phase aérienne
Lémergence de la tige souterraine marque le début de la
phase aérienne du cycle du parasite. Cette tige (jaune pâle à
bleuâtre) se transforme rapidement en une hampe florale
(juillet, voire août et même septembre). Les fleurs, groupées
en épis, sont jaune pâle, ornées de bleu- violet, en épis. Après
fécondation, les fleurs se transforment en fruits (capsules) qui
vont libérer des dizaines de milliers de graines par pied
d’orobanche (août- septembre). Les graines (0,2 à 0,3 mm)
conservent leur pouvoir germinatif dans le sol pendant plus de
10 ans. Elles sont disséminées par le vent, l’eau, les animaux,
dont les insectes, le matériel agricole ou l’homme. Les
conditions permettant la germination des graines d’orobanche
sont extrêmement variables, ce qui en fait un parasite très
difficile à maîtriser : les graines s’adaptent à la température du
sol, à son degré d’humidité et d’aération. Après une période
de préconditionnement, la présence d’exsudats racinaires de
la plante hôte est nécessaire pour induire cette germination.
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