La « haie bircher » Travail d`étudiants

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AGR FLASH
AGRONOMIE HEPIA NOVEMBRE 2012
Voici la 7e édition !
La 7e édition du journal de la filière agronomie présente un grand nombre de
travaux réalisés par les étudiants durant
les cours ou durant les modules.
Nous sommes heureux de vous les faire
découvrir et nous vous souhaitons une très
bonne lecture.
Sommaire
Edito - La « haie bircher »
1
- Cornouiller mâle
- Cornouiller officinal
- Sureau noir
- Chèvrefeuille du Kamtchatka
- Goji
- Arbre chaste
- Epine-vinette
- Amélanchier
- Argousier
- Arbousier
- Néflier - Kiwi
- Myrtille
- Canneberge
- Jujubier
- Murier noir
- Asiminier
- Ginkgo biloba
- Noisetier
- Bircher muesli
2
2 - 3
3 - 4
4
4
4 - 5
5
6
6 - 7
7
7 - 8
8-9
9 - 10
10 - 11
11 - 12
12
12 - 13
13
13 - 14
14
Travaux d’étudiants agronomie
5e semestre
- Végétalisation de toitures
14
- Toitures végétalisées
14 - 15
- Les murs végétalisés
15
- Les parois végétales brevetées hepia
15-16
- Le mur en bouteilles de Lionel Chabbey
16
- Le système VERTISSTM
- Système VG-Biobeds
16-17
- Biobeds, techniques d’assainissement
des eaux contaminées 17
- La charte des jardins
18
Module à choix Mycologie 2012
La « haie bircher »
Travail d’étudiants
- Tramède rude tricolor
- Bolet à beau pied
- Epervier écailleux
- Bolet pomme de pin
- Bolet poivré
- Fiche de determination
- Les tricholomes
- Les amanites
- Les lepiotes
- Les chanterelles
-Les russules
- Le genre Boletus
- Les lactaires
impressum
Présentation du projet
Le but de notre projet est de vous aider à
choisir des arbustes à planter dans votre
jardin, afin de pouvoir récolter à tout
moment de l’année, des fruits à déguster
dans son bircher du matin. Après avoir
visité le jardin de la copropriété nous
avons sélectionné les arbustes et arbres
les plus adaptés.
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Contact :
Nadia Yousfi Picenni, [email protected]
Site Lullier
Route de Presinge 150
CH-1254 Jussy
t +41 22 546 68 12
[email protected]
Site Genève
Rue de la Prairie 4
CH-1202 Genève
t +41 22 546 24 04
f +41 22 546 24 10
[email protected]
1
Cornouiller mâle ou
bois carré (Cornus mas)
Description
légèrement acidulé rappelant à la fois le
goût de cerise, de framboise et de groseille.
Ils contiennent un noyau allongé dont la
taille peut varier. De plus, la forte teneur en
acides organiques, en pectine et en sucre
en fait un excellent fruit pour la transformation en gelée ou en confiture.
Utilisation
Ce petit arbre indigène se développe
en grand buisson ou en petit arbre de
2 à 6 m de haut dépendant le type de
taille d’entretien effectué. Il supporte la
mi-ombre mais aura alors une croissance
relativement lente et ne produira que peu
de fruits.
Le cornouiller mâle ne connaît pas de
problèmes avec des ravageurs ou des
maladies et s’adapte à tous les types de
sols. Il supporte aisément les hivers rudes
et les courtes périodes de sécheresse.
Le bois extrêmement dur du Cornus mas
est utilisé depuis l’Antiquité pour fabriquer tous types d’objets devant assurer
une certaine solidité comme les arcs, les
javelots, les barreaux d’échelle ou pièces
mécaniques de charrettes et de moulins.
Le cornouiller est aussi reconnu comme
plante médicinale ayant des effets bénéfiques pour le traitement de divers
symptômes, principalement la fièvre et la
diarrhée.
Recette de gelée de cornouilles1
Ingrédients •• 3 kilos de cornouilles bien mûres, sucre
(poids du jus obtenu après la 2 e étape)
Préparation
•• Mettre les fruits dans une bassine à
confiture et recouvrir tout juste d’eau.
•• Faire bouillir 1 heure. Laisser égoutter
dans un morceau de tissu juste
au-dessus d’un récipient (sans presser
afin de ne recueillir que je jus)
•• Ajouter son poids de sucre et remettre
dans la bassine à confiture.
•• Faire cuire en écumant. Vérifier au fur
et à mesure de la cuisson si la gelée a
prise en versant quelques gouttes sur
une assiette froide et en jugeant de la
consistance.
•• Une fois que la gelée a pris, mettre en
pot.
•• Fermer les pots avec un couvercle et
les entreposer dans un lieu frais et sans
forte exposition à la lumière.
1.
Les petites fleurs jaune vif du cornouiller
mâle se développent en grappes de
manière précoces. Elles apparaissent avant
les feuilles et, tout comme les forsythias,
annoncent le printemps avec une certaine
gaieté
La fructification s’accomplit d’août à
octobre, dépendant les expositions au
soleil. Les petits fruits, appelés cornouilles,
sont l’un des meilleurs fruits sauvages de
nos régions. Ils sont ovales, plus ou moins
allongés de couleur rouge brillant, puis
évoluant vers un rouge foncé une fois
arrivés à pleine maturité. Lorsqu’ils sont
mûrs, les fruits peuvent être consommés
frais et présentent alors un goût sucré et
fructifiera de manière certaine. Il supporte
tout de même la mi-ombre mais aura
alors une croissance relativement lente et
ne produira que peu de fruits. Le cornouiller
officinal ne connaît pas de problèmes avec
des ravageurs ou des maladies et s’adapte à
tous les types de sols. Il résiste aisément aux
hivers rudes et les courtes périodes de sécheresse lorsqu’il est bien enraciné dans un sol.
C. Boisvert, Plantes et remèdes naturels,
Editions Aubanel, 2003 cité dans le dossier :
Arbres et arbustes sauvages et ornementaux
comestibles distribué par Robert Perroulaz
dans le cadre de l’enseignement HEPIA
Cornouiller officinal
(Cornus officinalis)
Description
Le cornouiller officinal, originaire de
Chine et de Corée, se développe en grand
buisson ou en petit arbre de 2 à 8 m de
haut dépendant le type de taille d’entretien effectué. En lui garantissant un bon
ensoleillement, il poussera avec vigueur et
Les petites fleurs jaune, semblables à celles
du cornouiller mâle, se développent en
grappes avant les feuilles de fin février à
mars, dépendant les expositions. Elles ont
une odeur agréablement parfumée et sont
très décoratives, annonçant le printemps
avec gaieté.
Les feuilles du cornouiller officinal
ressemblent for tement à celles du
cornouiller mâle. Elles ont cependant la
particularité de se teinter en rouge pourpre
en automne, avant de tomber pendant
l’hiver. Une autre caractéristique de l’arbuste est son écorce qui s’exfolie sur les
vieux sujets.
La fructification se fait d’août à octobre,
dépendant les expositions au soleil. Les
petits fruits, appelés cornouilles, sont
ovales, plus ou moins allongés de couleur
rouge brillant, puis évoluant vers un rouge
foncé une fois arrivés à pleine maturité Ils
contiennent un noyau allongé dont la taille
peut varier.
Lorsqu’ils sont mûrs, les fruits peuvent
être consommés frais et présentent alors
un goût sucré et légèrement.
2
Department of Anatomy, Taipei Medical
Points de vente
College, Taipei, TAIWAN, Province of China,
Garden Centre Schilliger, Plan-les-Ouates
Et Pépinières Genevoises Boccard SA à
Bernex.
The American journal of Chinese medicine
Samuel
Sureau noir (Sambucus nigra)
Description
Utilisation
Les cornouilles, appelées « Shan Zhu Yu »
dans la médecine traditionnelle chinoise,
sont utilisées pour traiter les problèmes de
règles abondante, de sécrétions anormalement élevées, (tels que la transpiration et
les urines excessives) ainsi que les pertes
involontaires de sperme et l’éjaculation
précoce2.
De plus, de fortes vertus aphrodisiaques
sont attribuées à la consommation de
ses fruits par la gente masculine. On note
alors une augmentation du désir sexuel,
se traduisant par une amplification de
la fonction érectile du pénis et ainsi une
amélioration globale de performances3.
Ceci en fait un des ingrédients essentiels
pour grand nombre de médicaments
« naturels » destinés à accroître les plaisirs
charnels.
D’autre part, une étude chinoise réalisée à
Taiwan a mis en avant une amélioration de
la mobilité des spermatozoïdes lorsqu’ils
sont incorporés dans une solution issue
du jus des fruits du cornouiller officinal4.
Le sureau noir fait partie de notre flore
indigène et est donc très peu sensible aux
maladies et au gel. Planté en sujet isolé
ou en haie, il se maintient très bien et
demande peu d’entretien. C’est un arbuste
de 5 à 8 mètres de hauteur qui est bien
connu pour ses fleurs « en corymbe »
parfumées et très grandes. Pour ceux qui
ont déjà goûté au fameux sirop de « fleurs
de sureau », le goût caractéristique est
toute en subtilité! Soit l’on aime, soit
l’on n’aime pas! Mais cet arbuste réserve
d’autres surprises, notamment ses baies,
qui consommées en sirop ou en confiture
raviront à coup sûr vos papilles!
Point fort
Peu sensible, peu d’entretien et produit
vite, peu être utilisé en usages médicaux
(rhume et toux).
Consommation
-Manger une dizaine de fruits directement
cueillis de l’arbre en n’oubliant pas de recracher les noyaux.
-Pour la conservation, il faut cueillir les
fruits mûrs, en extraire le noyau et faire
sécher la pulpe sur une petite grille dans
un courant d’air chaud (sur le radiateur).
2 à 5 grammes de pulpe séchée peuvent
ensuite suffire à faire une infusion dans
une tasse d’eau bouillante. Il est aussi
possible de consommer directement la
pulpe séchée.
2.
http://www.activeherb.com/chineseherbs/
Recettes de sirop de
fleurs de sureau et
sirop de baies de sureau
Ingrédients
•• 4 à 8 ombelles de fleurs/ 1 kg de baies
•• 1 l d’eau
•• 1 kg de sucre
•• 1 ou 2 citrons
Préparation
•• Mettre dans un grand plat, les fleurs,
l’eau bouillante ainsi que le sucre et le
jus de citron.
•• Mélanger et laisser reposer 2 jours en
brassant de temps en temps.
•• Filtrer le tout.
•• Faire bouillir et mettre en bouteilles
Recette de tarte de baies de
sureau noir
Point faible
Evitez de consommer les baies crues et
à trop forte dose. Attention à ce que les
enfants n’en mangent pas trop!
Peut provoquer des coliques! Attention
aux feuilles toxiques
shanzhuyu.shtml
3.
Dongeuibokam, traditional medical book,
Tang section, Mok-subsection cité dans le
dossier : Arbres et arbustes sauvages et
ornementaux comestibles, distribué par
Robert Perroulaz dans le cadre de l’enseignement HEPIA
4.
JENG H.; CHAO MEI WU; SU S.-J.; CHANG
W.-C. : Effects of a Chinese herb, Cornus
officinalis, on the motility of human sperm,
3
Utilisation
Utilisation
Les fruits peuvent se consommer de différentes manière : nature, en confiture,
gelée, tisane, jus,…
Le Goji permettrait de renforcer les
défenses immunitaires (propriétés antiinflammatoires), de faire baisser la tension
artérielle, le taux de cholestérol et de
sucres dans le sang, d’améliorer l’assimilation du calcium et de soulager le foie.
Le Goji peut être utile dans les cas de
fatigue, de faiblesse immunitaire, d’hypertension, d’infection urinaire, d’excès
de cholestérol, de prévention des troubles
oculaires.
Certains chercheurs chinois estiment que
cette baie pourrait retarder le vieillissement
cellulaire.
Les fruits : août à octobre, fruits écarlates
ou orangés, de 2 cm de longueur.
Kyoko
Recette de Milkshake
Ingrédients
•• 250-300 gr de baies
1 pâte brisée
•• 200 gr de crème fraîche
•50 gr
• de sucre
•2
• œufs
•Cannelle/vanille/autres
• épices
Préparation
•• Etaler la pâte et y mettre les baies.
•Dans
• un saladier à côté mélanger tous les
autres ingrédients puis répartir sur les baies.
•• Cuis son de 35 minutes au four
préchauffé à 200°C.
Maxime
Chèvrefeuille du
Kamtchatka,
Baie de mai
(Lonicerea Kamtchatka)
Description
Petit arbuste ornemental aux fruits
comestibles mais de faible vigueur. Il peut
atteindre 1 m 50 de haut sur 1 m de large.
Fait remarquable, cette plante supporte
des températures allant jusqu’à -30°C! De
plus, elle est assez résistante aux maladies
et aux parasites. Les feuilles (3-8 cm) sont
caduques, de forme ovale et d’un vert
glauque.
•• 50 grammes de baies
•• 800 grammes de babeurre
•• 3 cuillères à soupe de sirop d’érable
•• 2 cuillères à soupe de jus de citrons
•• Battre le tout ensemble et servir avec des
glaçons.
Elisabeth
Lyciet commun, Goji
(Lycium barbarum)
Description
Petit arbrisseau à branches de 2-3 m de
longueur, jaune pâle, peu ou pas épineuses.
Les feuilles par 2-3, de 3 à 10 cm de
longueur sont vert brillant. Les fleurs sont
petites, de couleur pourpre. La floraison a
lieu de juin à septembre.
Le fruit est une petite baie orange,
allongée, de saveur légèrement sucrée. On
lui accorde en Asie des vertus médicinales
exceptionnelles liées à la quête d’immortalité
taoïste et il est souvent commercialisé sous
forme séchée ou sous forme de jus (généralement mélangé à d’autres jus de fruits).
Arbre chaste ou
arbre au poivre
La baie est riche en vitamines, minéraux et
oligoéléments. C’est aussi une très importante source d’antioxydants avec une
proportion importante de caroténoïdes et
de polysaccharides (sucre) très bénéfiques.
Le feuillage vert exalte un parfum aromatique de poivre lorsqu’il est frotté entre les
doigts, raison pour laquelle ses baies
étaient jadis utilisées comme condiment de
remplacement pour ce précieux épice.
(Vitex agnus-castus)
Description
Cet arbuste, aussi appelé gattilier, est
originaire du bassin méditerranéen et
d’Asie centrale. Il apprécie donc les emplacements relativement ensoleillés et se
porte bien sur des sols bien drainés tout
en résistant aux périodes de sécheresse.
L’arbre chaste est cependant assez rustique
et peut supporter des températures allant
jusqu’à -15°C en hiver. Si il n’est pas taillé,
il se développe en buisson touffu dont
les rameaux se dressent élégamment. Il
peut atteindre jusqu’à 2 mètres de haut au
maximum sous nos climats.
Le Vitex agnus-castus n’est sujet à aucune
maladie ni ravageurs pouvant compromettre
dramatiquement l’avenir de la plante.
Les fleurs blanchâtres apparaissent dès le
mois de mars. Les fruits arrivent à maturité
au mois de mai. Ce sont des baies bleues
et pruineuses d’un cm de long. Le gout
est légèrement acidulé et proche de la
myrtille. Les baies sont riches en vitamines
B et C.
Culture
L’exposition doit être plein soleil et l’arbuste
apprécie les sols bien drainés et légèrement acides. Il demande peu d’entretien
mais il ne supporte pas la sécheresse. Il
faut donc veiller à garder les pieds bien
humides en été (un paillage peut être utile).
Un apport de fumier ou de compost est
nécessaire à la plantation puis une fois
par année. Les plants doivent être espacés
de 1m. La multiplication s’effectue par
bouturage.
4
On retrouve ici la raison pour l’une de ses
appellations françaises : l’arbre au poivre.
La floraison se fait autour des mois d’août
et septembre, dépendant les expositions.
Les fleurs violettes, ayant elles aussi une
odeur poivrée, apparaissent en épis de 20
à 30 centimètres de haut sur l’extrémité
terminale des branches.
Atout médicinal
L’arbre chaste ne porte pas ce nom par
hasard. En effet, l’arbuste possède des
vertus médicinales particulières et diversesgrâce notamment la casticine qui a une
action inhibitrice du désir sexuel chez
l’homme5. C’est d’ailleurs la raison pour
laquelle cet arbre est aussi appelé « monks
pepper » par les anglo-saxons, c’est-à-dire
« poivre du moine ». Le rapprochement
entre la nécessité du maintient de la chasteté chez les moines et l’utilisation de
cette plante aux vertus anaphrodisiaques
semble donc évident. A noter que le Vitex
est aussi utilisé par les femmes pour calmer
les problèmes de règles douloureuses. Des
extraits sont aussi employés pour stimuler
la lactation chez les jeunes mères6.
Les feuilles, les fleurs et les fruits peuvent
êtres consommés frais, directement cueillis
de l’arbre. Mais le plus agréable est sans
doute de faire un thé ou une décoction. Il
est alors possible d’y ajouter de la menthe
afin de donner un goût plus agréable à la
préparation.
-Préparation du poivre des moines : les
fruits sont récoltés juste avant ou pendant
l’hiver et sont séchés sur une grille fine
ou simplement sur du papier ménage
déposé sur un radiateur. Après une à deux
semaines, selon les conditions de séchage,
les grains sont utilisés comme du poivre noir
ou en association avec ce dernier.
5.
http://www.phytomania.com/gattilier.htm
6.
http://www.creapharma.ch/gattilier.htm
façons. Il vaut mieux attendre leur pleine
maturité on aura ainsi laissé les fruits réduire
Samuel
Epine-vinette ou
Vinettier (Berberis vulgaris)
Description
L’Epine-vinette est le ressortissant indigène de la large famille de berbéridacée
présente sur les cinq continents. Arbrisseau
des pentes broussailleuses ensoleillées et
des haies, il était autrefois très répandu en
Europe. Son port très ramifié est épars et
ça cîme irrégulière. Il peut mesurer de 1,5 à
3 mètres. Ses feuilles, réunies en faisceaux,
sont ovales, possèdent une fine dentelure,
vertes claires sur le dessus et glauques
sur le revers. En mai l’arbuste se pare de
ravissantes grappes de fleurs jaunes. Ses
fruits, globules rouges ovales, n’apparaissant qu’en octobre mais sont comestibles.
Enfin, des épines tripartites sont disposées
de long de ses rameaux.
Utilisations
L’écorce de vinettier fait partir de la pharmacopée de la médecine traditionnelle.
Ceci grâce à sa haute teneur en berbérine,
un alcaloïde provoquant des réactions laxatives, polyurétiques et biliaires (son usage
requiert toutefois certaines précautions
puisqu’à trop grandes doses, elle peut
provoquer la paralysie des centres respiratoires et moteurs!)
Ses fruits sont consommés de nombreuses
leur teneur en berbérine et leur acidité.
Ils peuvent être mangés crus mais on les
préfèrera en confitures ou en gelées. En
Iran les baies sont séchées et ajoutées au
riz, lui apportant couleur et acidité.
Enfin, la berbérine est une base tinctoriale. Ainsi, on l’extrayait de l’écorce et de
la racine de l’arbrisseau pour napper laine,
soie et fil de coton de ce « beau jaune pur
et brillant » (Dambourney, 1794).
Histoire
Lors de la récolte des fruits, gare aux épines!
Ses véritables tridents ne vous feront pas
de cadeaux et votre cueillette peut vite être
sanglante. Il est à noter que l’épine-vinette
est l’hôte de la rouille noire, un champignon pouvant causer des ravages dans les
champs de blé. Raison pour laquelle il a été
exterminé dans de nombreuses régions et
qu’il faut éviter de le planter aux alentours
de champs cultivés.7
7.
Le livre des arbres, arbustes et arbrisseaux ;
Pierre Lieutaghi ; Actes sud, 2004
Denis
5
Amélanchier
(Amelanchier ovalis)
Description
L’amélanchier est un arbrisseau de 1à 3
mètres de haut à port dressé. Ces feuilles
sont ovales-arrondies, d’où son nom, leurs
revers est duveteux. En automne elles
prennent une teinte orange puis rouge
lumineuse avant de tomber. Ses fleurs
sont blanches et comptent 5 pétales, on
les trouve regroupées en petites grappes
(corymbe). En mai, lorsque celles-ci s’épanouissent, on assiste à une fête de grappes
blanches. Ses fruits, nommés amélanches,
sont de petites drupes (fruits à noyau) de
couleur bleu-noires et apparaissent de juin
à juillet.
Originaire d’Europe centrale et méridionale,
on a affaire à un indigène! Il préfèrera les
lorsqu’ils auront séchés.
Ses fleurs au nectar abondant, sont très
visitées par les abeilles qui ont font un miel
excellent.
L’amélanchier se plante en groupe, isolé,
en haie et en sous bois. Par ailleurs,il
contraste magnifiquement au voisinage
de conifères plus foncés.
Histoire
Jadis en Haute-Provence on utilisati son
bois pour faire des balais8.
8.
Le livre des arbres, arbustes et arbrisseaux ;
Pierre Lieutaghi ; Actes sud, 2004
Denis
L’Argousier ou saule
épineux (Hippophae ramnoides)
Origine
jaune orangé clair et persistant tout l’hiver.
-Maturité : août à octobre
-Récolte : couper des rameaux fruitiers, on
les congèle 8 à 10 heures à -20°C, ensuite
les secouer, souffler pour nettoyer et
garder que les fruits. Cette méthode
permet de ne pas se piquer!
-Utilisation : compotes, gelées
-Propriétés : richesse exceptionnelle en
vitamine C (0.9% de son poids frais),
huile grasse riche en provitamine A
-Taille : lors de la récolte : limite ainsi la
hauteur de la plante et favorise le renouvellement par la base.
-Maladies et ravageurs : très résistant. Les
pucerons des feuilles peuvent réduire la
croissance.
Imitons les Lapons!
Dans les pays nordiques, les baies d’Argousier sont condimentaires : en Laponie, on
prépare par évaporation et concentration
de leur suc, une sorte de sauce qu’on sert
avec le poisson et les viandes. Il serait
tout à fait sage d’imiter les Lapons (ce
« concentré » pourrait remplacer, en été, le
jus de citron et donner une boisson rafraîchissante). Comme le citron, les fruits de
l’Argousier sont vermifuges 8.
Recettes de magret de canard,
sauce à l’érable et argousier
sites ensoleillés et les sols calcaires.
Utilisation
Les amélanches présentent un réel intérêt
culinaire. Fraîches, elles sont juteuses et
sucrées. Mais si on les laisse sécher, leur
goût s’intensifie et n’est pas sans rappeler
celui des raisins secs. On pourra les utiliser
pour des compotes, des confitures ou des
gâteaux.
Si vous laissez les fruits sur l’arbre, vous
pourrez toujours les récolter plus tard,
Indigène, Europe, Caucase, Iran
Son feuillage étroit, argenté et surtout sa
fructification donnent à l’Argousier une indéniable valeur ornementale.
C’est un buisson de 4 à 7 mètres avec des
branches désordonnées et très épineuses,
qui peut être utilisé pour consolider les fortes
pentes. (R. Perroulaz, cours 2012)
Description
-Plante dioïque : plante femelle avec fruits,
plante mâle à gros boutons floraux, pollinisateur. Pour obtenir des fruits, il faut
cultiver un plant mâle pour 6 à 8 femelles
à proximité les uns des autres.
-Climat : résistant au froid, à la fumée et
à la pollution
-Ensoleillement : exigeant en lumière
-Sol : sablonneux, aéré, humide ou sec.
Les sols lourds inhibent la croissance.
pH de 5 à 7.
-Distance de plantation : 4 à 5 m x 1,5 à 2 m
-Hauteur : arbuste de 3-4 m jusqu’à 10 m
-Feuillage : feuilles caduques, très étroites,
à peine pétiolées, gris-vert au-dessus,
argentées au-dessous.
-Floraison : fleurs petites jaunâtres, mars-avril
-Fruits : arrondis de 6 mm de diamètre,
Ingrédients pour 4 personnes
•• 2 magrets de canard
•• Sauce à l’érable et aux petits fruits
•• 45 ml (3 c. à table) sirop d’érable
•• 45 ml (3 c. à table) vinaigre de cidre
nature au aromatisé aux fruits
•• 1 échalote sèche
•• 300 ml (1¼ tasse) fond brun de canard
ou de demi-glace du commerce
•• 125 ml (½ tasse) baies d’argousier
•• Faire des entailles en quadrillage à la
peau des magrets de canard
•• Assaisonner de sel et de poivre.
6
Préparation de la sauce
•• Verser le sirop d’érable dans une
petite casserole et faire cuire environ
une minutes.
•• Ajouter le vinaigre de cidre et l’échalote
hachée finement. Cuire une minute
de plus.
•• Ajouter le fond brun de canard ou
la demi-glace du commerce. Laisser
réduire la sauce jusqu’à consistante
désirée. Ajouter les baies d’argousier,
laisser mijoter lentement 5 minutes.
Passer la sauce au tamis en pressant bien
les baies d’argousier avec le dos d’une
louche. Assaisonner au besoin. Réserver
la sauce au chaud.
•• Préchauffer le four à 180oC (350oF).
•• Faire chauffer une poêle à fond épais
et ce sans matière grasse. Lorsque la
poêle est bien chaude, saisir les magrets
d’abord côté peau, jusqu’à bonne coloration, les tourner puis les placer au four.
Faire cuire environ 5 minutes ou jusqu’à
ce que la chair soit rosée. Retirer du four
et couvrir d’un papier d’aluminium.
•• Finition et présentation
•• Laisser reposer 5 minutes avant de trancher les magrets. Dresser les tranches
dans des assiettes chaudes, napper
de sauce et servir avec des légumes
d’accompagnement.
il faut le protéger contre les froids hivernaux. L’arbuste affecte les emplacements
ensoleillés.
On connait aussi à l’arbousier des
propriétés médicinales : Diurétiques, antiseptique, anti-inflammatoire.
Histoire
Déjà au Moyen-âge, cet arbrisseau était
utilisé pour ces propriétés médicinales mais
aussi pour la production d’alcool.
Les Berbères attachent des morceaux
Arbousier ou arbre
à fraises (Arbutus unedo)
Description
Cet arbrisseau peut atteindre 4 à 5 mètres
de haut. Il a une couleur d’écorce brunrouge intéressante. La floraison blanche
est d’octobre à janvier et les fruits sont
simultanément sur l’arbre. Les fruits sont
orangés juste avant maturité et vire au
rouge une fois bien mûr.
Lorsque la plante est bien enracinée, celleci peut supporter, quelques jours, des
températures allant jusqu’à -15°C sinon
•• Faire bouillir 1 kg de fruits mûrs nettoyés
pendant 20 minutes.
•• Passer la préparation au chinois pour
écarter les granules.
•• Ajouter 100 gr. d’écorce confite de citron
ou d’orange, coupée préalablement en
petits dés, 300 grammes de sucre, le jus
d’une orange.
•• Refaire cuire à feu doux en faisant attention que ça ne colle pas au fond de la
casserole.
•• Servir frais.
•• Accompagne très bien un sorbet à
l’orange10.
9.
http://www.camargue-insolite.com/article-
10.
http://mangercestfou.blog.mongenie.com/
l-arbousier-57680725.html
index/p/2008/07/661772
Carine
Néflier (Mespilus germanica)
Recette de confiture de baies
d’Argousier
Ingrédients
•• 1 litre de baies d’argousier
•• 1 kg de sucre
Préparation
•• Laver et égoutter les baies.
•• Les faire éclater à feu doux en ajoutant
très peu d’eau.
•• Ajouter leur poids en sucre.
•• Faire cuire 15 minutes.
•• Mettre en pot et couvrir le lendemain.
•• Cuisson : 15/20 minutes
Alicia
Recette de compote d’arbouse
Description
d’étoffes à l’arbrisseau pour encourager
la guérison.
Il est donc considéré comme un arbre
sacré. Ceci se retrouve aussi à l’antiquité
gréco-romaine où l’arbre est synonyme
d’estime.
Prix : 33.80 chez haeberli
Le Néflier est d’origine d’Asie mineure.
Ramené en Europe par les romains il
devient par la suite une des espèces recommandées par Charlemagne. Cette plante
est connue depuis l’an 1000 avant JésusChrist pour ses nombreuses propriétés
médicinales diurétiques, toniques et
astringentes.
C’est un arbuste avec un port étalé. Il
mesure entre 5 et 6m de haut. Le tronc
(court) et les rameaux sont tortueux et
l’écorce, écailleuse.
Recette de liqueur
Le fruit peut être consommé frais, en
confiture et on peut même en faire une
liqueur ou du vinaigre.
Préparation
•• Pour un kilo de fruit, il faut 1 litre d’alcool
à 40°.
•• Rincez tout d’abord les arbouses puis
les mixer et les mettre dans un bocal et
recouvrir d’alcool.
•• Laisser macérer pendant 60 jours, filtrer
et mettre en bouteille.
•• Pour la conservation garder les bouteilles
dans un endroit à l’abri de la lumière9.
Il supporte très bien les grands froids
(jusqu’à -20°C). Cependant, les fruits ont
7
besoin d’une certaine chaleur pour arriver
à maturité. Comme cet arbuste possède
qu’une fleur à chaque extrémité des jeunes
rameaux, il ne vaut mieux pas le tailler trop
souvent. Une taille tous les 10 ans suffit. La
germination des graines de cet arbuste est
très capricieuse car l’enveloppe contenant
les graines est très dure et imperméable.
Cet arbre peut vivre jusqu’à 150 ans.
Cette culture est peu exigeante quant
au sol mais craint un excès d’humidité. Il
nécessite un sol riche et bien drainé.
Exposition : soleil, mi- ombre et à l’abri du
vent. Une exposition ensoleillée permet
une meilleure coloration des feuilles en
automne.
-Maladies, nuisibles et parasites : feu bactérien, moniliose (pourriture des nèfles sur
le néflier), l’oïdium (feutrage blanc sur les
feuilles ou tâches brunes sur les nèfles).
Mais toutefois, cette plante est peu
sensible aux maladies et ravageurs.
-Période de floraison : printemps (mai) ou
début de l’été, selon la région.
-Fleurs: elles apparaissent fin mai et
mesurent 3cm de diamètre. Sa fleur a 5
grands pétales blancs en mai. Cette variété
est auto fertile et n’a pas besoin d’autres
arbres pour être pollinisée.
Les feuilles sont caduques, simples,
alternes, de forme elliptique, un peu aigue
au sommet avec une dentition irrégulière.
Elles sont de couleur vert pâle, la face
supérieure est glabre et la face inférieure
tomenteuse. Elles sont gaufrées.
Les fruits, de 2 à 3 cm de diamètre, ont
une forme de petite poire, ou de toupie
aplatie, et portent des sépales persistants
à leur sommet. La récolte est assez tardive,
d’octobre à novembre, après les premières
gelées.
Les fruits doivent ensuite être conservés
dans un local aéré jusqu’au blettissement
de la pulpe. Il se produit alors une fermentation naturelle qui modifie la composition
chimique du mésocarpe et le ramollit. Le
fruit blet est sucré, mais ne contient pas
de saccharose, seulement un mélange de
glucose et du fructose et un peu d’alcool.
Il a un goût un peu vineux.
Utilisation
Le néflier est cultivé comme arbre fruitier,
mais également pour son bois. En effet,
ce dernier est très dense et se fend peu.
Il nécessite cependant un séchage avant
d’être travaillé et ce dernier peut durer
très longtemps (entre 10 et 20 ans, tout
dépend la solidité recherchée).
Il peut également être utilisé comme arbre
d’ornement. La chaire de la nèfle peut être
dégustée à même le fruit. Il suffit de la
sortir en pressant le fruit entre le pouce,
l’index et le majeur. Malgré l’aspect peu
ragoutant de sa chair, son gout est surprenant. On utilise les nèfles pour faire des
tartes, des clafoutis, de la gelée, de la
liqueur ou encore du vin de nèfles11.
Recette de gâteau léger aux
nèfles et son coulis de chocolat
aux noisettes
Ingrédients pour 8 personnes
•• 4 œufs
•• 120 g de sucre de canne
•• 250 g de pulpe de nèfles
•• 2 petits-suisses (100 g)
•• 20 g de fécule de maïs (ou d’arrow-roots)
40 g de farine
•• 30 g de purée de noisette (ou 30 g d’huile
de noisette, de noix ou de beurre fondu)
•• 1 pincée de sel
•• quelques gouttes de jus de citron
•• 15 g de beurre pour le moule
Pour le décor
•• 100 g de chocolat à pâtisser
•• 100 ml de crème fluide
•• 40 g de noisettes entières
•• Préchauffez le four à 190°C. Cassez les
œufs, séparez les blancs des jaunes.
•• Fouettez vivement les jaunes avec 100 g
de sucre de canne.
•• Ajoutez successivement la pulpe
•• de nèfles, la fécule de maïs, la farine,
les petits suisses puis l’huile de noisette.
•• Montez les blancs en neige bien fermes.
Avec le sel et le jus de citron. Commencez lentement pour les détendre,
puis quand le mélange devient bien
mousseux, augmentez la vitesse du
batteur, ajoutez les 20 g de sucre de
canne restant pour serrer les blancs.
•• Incorporez délicatement les blancs à la
pâte à l’aide d’une spatule.
•• Beurrez un petit moule à gâteau
(largeur 22 cm) et versez la pâte.
Faites cuire 25 minutes, jusqu’à ce qu’il
soit légèrement doré.
•Laissez
• refroidir, puis démoulez sur un plat.
•• Faites fondre le chocolat au bain-marie.
Lorsqu’il a fondu, ajoutez la crème fluide,
fouettez et réservez au chaud.
•• Hachez les noisettes au couteau (ne les
mixez pas). Torréfiez les noisettes concassées à feu doux dans une poêle pendant
1 minute.
•• Nappez la surface du gâteau aux nèfles
de chocolat fondu et décorez avec les
éclats de noisettes. Laissez refroidir avant
de déguster.
11.
http://www.jardiner-malin.fr/fiche/neflier.htm
Noémie
Kiwi de Chine
(Actinidia deliciosa)
Description
Le kiwi est originaire de Chine. Il poussait
à l’état sauvage dans la forêt et les chinois
l’appréciaient. Les premiers fruits étaient
très petits, environ 20g. Il a fallut attendre
que les Néo-zélandais créent des variétés
avec des fruits plus importants (100g) pour
qu’il soit commercialisé. Ce fruit porte le
nom « kiwi » à cause de l’oiseau du même
nom, emblème de son pays d’origine et
possédant la même peau velue. Le kiwi
contient plus de vitamine C que l’orange,
plus de potassium que la banane et à la
même valeur énergétique que le melon,
la clémentine ou l’abricot.
-La plante : liane sarmenteuse dont la
hauteur varie entre 3 et 6m et dont la
longueur peut atteindre 15m. Elle est de
type vivace. Elle peut résister jusqu’à -15°C
8
mais préfère les climats doux. Le kiwi croit
très rapidement, plusieurs mètres par
année. La plante peut être grimpante ou
rampante.
Un pied mâle nécessite 6 ou 7 pieds
femelles pour qu’il y ait une bonne fécondation et ainsi, une bonne récolte de fruits,
pouvant aller jusqu’à 40à 60 kg par pied
au bout de 10 ans.
-Sol : Le kiwi aime les sols profonds, riches,
humifères, légers, bien drainés et restant
frais toute l’année avec un pH compris
entre 6 et 6.5 et sans calcaire. Cette culture
nécessite un apport en engrais annuel.
-Exposition : Chaude, ensoleillée et abritée
des gelées printanières et des vents
violents.
-Maladies, nuisibles et parasites : Araignée
rouge
-Période de floraison : Juin
-Fleurs : Les fleurs sont présentes que sur
les fleurs femelles. Elles sont blanc crème,
virant avec le temps au jaune beurre puis
au jaune chamoisé. Leur pollen est très
attractif pour les insectes pollinisateurs,
comme les abeilles. Les Kiwis sont généralement dioïques : les fleurs des plants
mâles ne produisent que du pollen et
celles des plants femelles produisent les
fleurs et les fruits.
-Feuilles: Elles sont caduques, d’un vert
vif et recouvertes d’un léger duvet. Elles
sont plutôt larges, entre 12 et 20 cm.
Leur forme peut varier entre ovale et
cordiforme. Leur marge est dentelée, les
nervures sont fortement marquées.
-Fruits : Les fruits sont présents que sur les
plantes femelles. Ce sont de grosses baies
charnues, de forme ovale-elliptique de la
taille d’un œuf. Leur peau est fine et recouverte de courts poils dont la couleur tire sur
le roux. Ils possèdent une pulpe juteuse
et acidulée de couleur vert amande. Au
centre, il y a entre 1000 et 1200 petites
graines oléagineuses. A noter que chez
le véritable Actinidia chinensis, la pulpe
est jaune. Ils se récoltent d’octobre aux
premières gelées. Ils se cueillent lorsqu’ils
sont encore fermes et finissent de mûrir
dans la coupe de fruits!
Utilisation
Le plus souvent le kiwi est dégusté de
manière simple, sans la peau. Mais On
peut également en faire de la confiture.
Dans la médecine chinoise, ses racines,
une fois séchées sont réputées pour
leurs propriétés dépuratives, diurétiques,
calmantes, fébrifuges et sédatives.
Recette de soupe de kiwi au
chocolat blanc
Ingrédients (pour 6 verrines)
•• 8 à 10 kiwis
•• le jus d’un citron vert
•• 80 g de sucre
•• 50 g de chocolat noir pour la déco
•• Pour la mousse
•• 80 g de chocolat blanc
•• 15 cl de crème liquide
•• 1 glaçon
Préparation
•• Eplucher les kiwis et les passer au
blender ; ajouter à cette purée le sucre
ainsi que le jus du citron vert mettre le
tout au réfrigérateur jusqu’au moment
de servir.
•• Préparer la mousse.
•• Faites fondre à feu doux le chocolat blanc
additionné de 3 c à soupe d’eau.
•• Ajouter le glaçon à la crème liquide et
battez-la très vigoureusement pour la
monter en Chantilly, y incorporer progressivement le chocolat fondu , mettre
également une fois terminé au réfrigérateur jusqu’au moment de servir.
•• Répartissez la soupe de kiwis dans les
verres, surmontez-la d’un peu de mousse
au chocolat et saupoudrer de chocolat
râpé, pour moi cerises confites.
Vaccinum corymbosum lui est un cultivar
nord américain de 1 jusqu’à 2 m de
hauteur supportant mieux les jardins.
D’autre part ses fruits sont regroupés en
corymbes facilitant la récolte.
Les feuilles de Vaccinum corymbosum sont
alternes vertes, lancéolées, et caduques. A
l’automne, le feuillage des myrtilliers vire
au rouge avant de tomber et contribue au
flamboiement de la campagne et de la ville
bientôt!
Les fleurs, elles, s’épanouissant de mai à
juillet sont de couleur blanche nuancé de
rose et parfois verte. Une vrai palette de
couleurs!
-Exposition : Mi-ombre
-Type de sol : Riche, drainé et essentiellement acide
-Humidité du sol : Constante et attentive
pendant la croissance des fruits (proximité
conifères potentiellement intéressante)
Noémie
Myrtille (Vaccinum myrtillium)
Description
Le myrtiller sauvage mesure environ 30cm
de haut et se trouve dans les forêts de
moyenne montagne. Il est difficilement
cultivable dans les jardins de plaine.
-Plantation : Il est recommandé de planter
à l’automne, entre octobre et novembre,
afin de favoriser l’enracinement et donc la
reprise. Vous pourrez également planter
au printemps en prenant soin d’arroser
plus généreusement la première année.
-Semis : Le semis de myrtille se pratique au
printemps avec des graines stratifiées au
réfrigérateur. Il se réalise dans une terre
9
légère et humide (tourbe fine + sable).
-Récolte : De juin à septembre de l’année
suivante.
-Durée de vie : La durée de vie de la plante
peut dépasser 30 ans!
-Auto fertilité : Attention les myrtilliers ne
sont pas tous auto fertiles il vous faudra
donc planter plusieurs variétés pour vous
assurer un bon rendement.
-Entretien : Une branche ne produit
pas plus de 3 ou 4 années de suite. Il
convient alors de les tailler lorsqu’elles ne
produisent plus. Vous taillerez donc les
branches de plus de 3 ans.
Histoire
La myrtille, autrement nommée «bleuet»,
a été découverte en Amérique du Nord.
Étonnés d’apercevoir une fleur à cinq
branches formant un astre, les amérindiens
ont tout d’abord pensé qu’il s’agissait d’un
signe de Dieu pour améliorer la faim.
Véritable arme pour les pilotes de la
Seconde Guerre Mondiale, ce fruit adoucissait leurs yeux et permettait de mieux
voir la nuit. En 1920, les américains la cultivaient pour ses vertus médicinales dont
la digestion. Ils les cueillaient en été, les
séchaient, les conservaient dans une substance huileuse pour ne les consommaient
qu’en période hivernale. Au Japon, Ronald
Prior découvre que la myrtille peut prévenir
les risques de maladies de la rétine. Elle fut
désignée comme « fruit de la vue ».
Les remèdes de grand-mère
-Faciliter la circulation sanguine et lutter
contre le diabète : réalisez une tisane
uniquement avec des feuilles de mûres.
Dans un litre d’eau bouillante, laissezy macérer une dizaine de feuilles de
myrtilles. Buvez-en régulièrement tout
au long de la journée soit environ quatre
tasses par jour.
-Améliorer la vision : consommez chaque
jour l’équivalent de 120 mg de myrtilles.
Nature, en jus, tarte ou compote, ce
fruit est communément préconisé pour
corriger votre vision oculaire.
-Et pour ce qui est des remèdes pour
enfants il suffira d’un petit bol rempli de
baies ou d’une tarte que votre inspiration
afin de faire briller leurs yeux!
12.
http://www.certiferme.com/sante/bienfait-
myrtille-14.html
http://www.terroirselect.info/territoires/
limousin/cultiver-myrtilliers.html
http://plandejardin-jardinbiologique.com/
crbst_147.html
http://www.plantes.ch vaccinium -myrtillus
-myrtille-sauvage-.html
http://www.jardiner-malin.fr/fiche/myrtilleentretien-arrosage-recolte.html
http://www.1jardin2plantes.info/fiches/502/
myrtille.php
Marc
La canneberge
(Vaccinium Macrocarpon)
Description
Originaire d’amérique du Nord, plusieurs
noms désignent ce petit fruit acidulé cousin
du bleuet. En plus du nom de canneberge, on
le connaît sous le nom de Pomme des prés,
Atoca ou Atoka, Airelle et Pois de fagne.
En anglais, on la désigne sous le nom de
«cranberry».C’est une plante vivace qui
pousse à l’état sauvage dans les tourbières
acides, les forêts de montagne et les prés
sableux elle peut en outre supporter des
températures extrèmes(-/+40°C). Ses
feuilles sont persistantes et ses fleurs
printanières sont petites, ovales et roses.
Quelques très rares bourdons ont été
observés comme pollinisateurs.
La plante ne dépasse pas 30 cm de haut,
elle tapisse la surface où elle se trouve en
se répandant par stolons (tiges rampantes)
qui peuvent atteindre dépasser le mètre
en longueur! Bien cultivé, ce végétal peut
vivre plus de cent ans. On dit que certains
plants de la région de Cape Cod dans le
Maine, ont plus de 150 ans.
Ses baies sont rouges et mûrissent vers
fin septembre. Son goût acidulé, astringent et âpre le différencie des autres
jus et nectars de fruits. Comme le vin
rouge, il comporte une certaine densité
de tanins qui renferment des composés
antioxydants. Ce qui en fait un ingrédient
apprécié dans l’élaboration de boissons
cocktails (dont le Cosmopolitan ou le
Cointreaupolitan) ou en accompagnement
de plats.
Le jus de canneberge est peu consommé
en France (avant 2000) mais courant en
Angleterre, en Amérique du Nord et en
Russie. C’est véritablement l’aliment santé
de notre époque, délicieux et reconnu pour
ses qualités thérapeutiques qui premet de
réduit le risque d’infection urinaire et a des
effets bénéfique sur certanines affections
bucales.
La culture des canneberges
-Le choix du sol: planter dans un endroit
ensoleillé, dans un sol très acide au pH 4.0
à 5.0, très riche en matières organiques
et humide à l’année (idéal = tourbière),
(possibilité d’aérer le sol avec l’ajout de
sable en surface quelques cent). La culture
demande beaucoup d’eau! [La proximité
des conifères est à la fois intéressante vis-àvis de l’acidité du sol mais ceux-ci pompent
aussi beaucoup d’eau! À tester!]
- Mise en terre: il faudra atendre
quelques années (3-4) pour apprécier la
fructification.
-Planter le printemps en enfouissant 5 à 7
cm de tige pour encourager la formation
de rhizomes avec une distance de 60 cm
entre les pieds.
-Le semis se fait dans un sol plutôt léger
(terreau, sable, perlite) et en période de
nuit fraîches (25°C le jour et 8°C la nuit
soit ; pas vraiment l’été)13.
Recette de jus de canneberge
Cette recette vous permettera d’agrémenter cocktails, thés, sirops, etc. avec
une touche « cannebergière » !
Ingrédients
•• 340 gr. de canneberges
•• 3 tasses d’eau
•• 6 c. à soupe de sucre
10
Préparation
•• Mettez les canneberges et l’eau dans une
grande casserole. Amenez à ébullition,
baissez le feu à moyen et poursuivez la
cuisson jusqu’à ce que les fruits soient
complètement cuits.
•• Écrasez les fruits dans le liquide à l’aide
d’une cuillère en bois.
•• Placez une passoire tapissée d’une triple
épaisseur de coton fromage humecté
au dessus d’un grand bol; versez-y le
mélange de canneberges et pressez-le
bien pour en extraire tout le liquide.
•• Remettez le jus dans la casserole, ajoutez
le sucre, amenez à ébullition et laissez
mijoter deux minutes en brassant pour
bien dissoudre le sucre.
•• Réfrigérez ou congelez le jus
12.
intéressante. Sa peau est fine et comestible et sa chair croquante a une saveur
qui balance entre le suave et l’acidulé. On
le consomme frais, en confiture ou en fruit
confit. Très nourrissant, on considère que
sa valeur alimentaire est comparable à celle
des bananes (100 grammes de fruit frais
apportent 55 calories). Il est notamment
riche en vitamines A et C, ainsi qu’en vitamines B2 et PP.
Les fruits ont des propriétés pectorales,
et il est utilisé en Asie pour ses vertus
adoucissantes, en particulier contre les
irritations des bronches.
En Europe, un mélange de cendres de
bois de jujubier et de vinaigre était autre-
la discorde entre les habitants. Cependant,
il est vénéré par les Sikhs car un très vieux
jujubier aurait abrité le baba buddha Ji
lors de la construction du temple d’or à
Amritsar, lieu sacré de cette religion.
Recettes de pâte de jujube et
de dattes fraîches
Ingrédients
•• 250g jujubes et dattes fraiches bien
rincées
•• 250g sucre cristal
•• 25g d’eau
•• un demi jus de citron
•• 2 clous de girofle
•• 3 cardamomes vertes écrasées
http://fr.wikipedia.org/wiki/Canneberge
http://www.lesbeauxjardins.com/jardinons/
fruitiers/petitsfruits/canneberges.htm
http://www.folyage.com/F_canneberge.html
http://www.canneberge.qc.ca/historique.html
http://plandejardin-jardinbiologique.com/
crbst_148.html
http://www.atoka.qc.ca/fr/rece.php
Marc
Jujubier commun
(Ziziphus jujuba)
Description
-Origine : Asie, Chine septentrionale, nordouest de l’Inde
-Climat : Aride et sec, peut supporter le gel
jusqu’à -15°C
-Sol : Tout type, même rocailleux et pauvre
-Exposition : Ensoleillée
-Feuilles : Luisantes, à 3 nervures très
marquées, pétiole court, alternes et
caduques.
-Fleurs : Vert-jaune, très petites (ouvrir
l’œil!), hermaphrodites, floraison :
juin-juillet
-Fruits : A partir de septembre. Appelés
« Jujubes, datte rouge, ou datte de
Chine». Fruits charnus à noyau. Couleur :
du vert au jaune pour finir brun-rouge.
Poids = 25g.
-Rendement : 1ers fruits dès la 4ème
année. Plein rendement vers 15 ans. 70 à
200 kg par arbre, en fonction de la variété
-Distance de plantation : 5-6 mètres
-Ravageurs et maladies : Peu. Mouche du
Jujube, ou Méditerranéenne.
Un fruit succulent et médicinal :
Originaire d’Asie, le jujubier a été largement répandu par l’homme car ses fruits
représentent une ressource alimentaire
Préparation
•• Mettre le tout à bouillonner à petit feu,
jusqu’à ce que les fruits deviennent
transparents.
•• Passez le tout au moulin à légumes, grille
moyenne.
•• Etendre le tout sur une plaque, et laissez
refroidir, vous obtiendrez une pâte de
fruit au goût automnal.
fois appliqué sur les plaies causées par des
morsures de vipères. Enfin les fruits auraient
également des propriétés laxatives.
Histoire et légendes
On estime que l’arbre a commencé à être
cultivé 9000 ans avant J-C. Il s’agit donc
d’une relation ancienne qui a nourrit les
récits. Concernant, notre tradition, la
couronne du Christ aurait été fait d’une
espèce proche du Jujubier, le Ziziphus
paliurus. Dans les raviolis chinois du nouvel
An, on place souvent un ruyi , objet ornemental symbolisant le bonheur, ou encore
des bonbons, jujubes etc. Si l’on trouve le
jujube, c’est signe de la naissance d’un fils.
En Inde on évite par superstition de planter
cet arbre dans les jardins car il provoquerait
Recette de gâteau de riz gluant
Ingrédients(pour 4 personnes)
Préparation : 15 min. Cuisson : 1 heure
•• 1 cuillère à soupe de farine de blé
•• 100g de farine de riz glutineux
•• 30g de beurre
•• 60g de sucre en poudre
•• 40cl de lait entier
•• 75g de fruits secs chinois (dattes
chinoises, jujubes...)
•• 2 oeufs dont vous séparerez les blancs
des jaunes
•• 1 morceau de gingembre confit haché
•• 50g de noix pilées
Préparation
•• Graissez un moule à manquer dont le
diamètre vous permettra de le cuire à la
vapeur.
11
•• Battez les blancs en neige jusqu’à ce qu’ils
soient bien fermes.
•• Dans un bol, mélangez le sucre et le
beurre mou jusqu’à ce que le mélange
soit bien homogène.
•• Ajoutez les jaunes d’œufs et mélangez.
•• Ajoutez environ 1/3 de la farine de riz et
mélangez.
•• Ajoutez 20cl de lait et mélangez
Continuez à alterner en ajoutant de la
farine de riz glutineux en mélangeant.
•• Ajoutez le mélange de fruits de votre
choix.
•• Puis ajoutez les blancs en neige.
•• Déposez la pâte dans le moule à manqué.
•• Couvrez-le et faites cuire à la vapeur, sans
pression, pendant 1 heure.
•• Laissez refroidir.
•• Démoulez et coupez en fines tranches 14.
13.
Mûrier noir (Morus nigra)
Origines
Originaire du Moyen Orient, le mûrier
noir (à ne pas confondre avec la ronce) est
cultivé pour ses fruits dans tout le bassin
méditerranéen depuis l’Antiquité. Il peut
vivre entre 100 et 150 ans. Cependant, il
lui faut un climat relativement doux car
il ne supporte pas les températures inférieures à -15 °C.
Cet arbre rustique peut atteindre une taille
bier, le pistachier et l’arbousier, ACTES SUD
LIEUTAGHI, 2004, Le livre des arbres,
arbustes et arbrisseaux, ACTES SUD.
BECKER, PICARD, TIMBAL, 1982, Larousse
des Arbres et Arbustes, Larousse.
GUILLOT, ROCHE, 2010, Guide des fruits
sauvages, BELIN.
_________________________________________________________________________Alicia
__________
Culture
Planter l’arbre à l’abri des vents froids et
secs car les rameaux non lignifiés peuvent
être endommagés par le gel.
Le mûrier apprécie les sols riches en
humus, frais, sec et bien drainés.
Utilisation
RABAA, 2007, le grenadier, le caroubier, le juju-
ANSEL, 2006, Les Saveurs des arbres, eyrolles
Les fleurs sont des chatons cylindriques et
la floraison a lieu en avril. Le mûrier noir
est auto fertile.
Les fruits sont des mûres de 2-3cm de long,
noires à maturité. Leur goût est agréable et
sucré, proche de celui des mures sauvages
mais moins acide et sans les pépins! Les
mûres se récoltent au mois d’août et il faut
alors les consommer rapidement car elles
sont très fragiles. Attention elles tâchent!
de 6 à 12 mètres. Son port arrondi avec
une cîme dense et large en fait un arbre
décoratif.
Les feuilles en forme de cœur mesurent
une dizaine de cm et sont dentées ainsi
que plus ou moins lobées selon les variétés.
Le dessus des feuilles est vert foncé tandis
que le dessous est plus pâle et velouté.
Les fruits peuvent se consommer de
nombreuses façon : crus, confiture, tartes,
sorbet ou en dessert (avec de la crème par
exemple). Les feuilles et les fruits ont des
propriétés astringentes et laxatives. Le bois
peut servir à faire de la pâte à papier et de
la sculpture.
Coût : 178.00 CHF pour une dimension de
100-125 cm (http://www.plantes.ch)
Elisabeth
___________________________________________________________________________________
Comment le manger
Description
les principaux pollinisateurs.
De ce fait, certains cultivateurs pendent
des poissons morts (ou d’autres animaux)
dans les asiminiers pour attirer ces précieux
insectes pollinisateurs.
Ce petit arbre de sous-bois originaire
d’Amérique du nord est le seul représentant d’arbres de climats tempérés dans
la famille des annonacée, généralement
considérée comme totalement tropicale. Il
a la particularité de s’épanouir et de fructifier avec un faible ensoleillement, pour
autant que le sol soit suffisamment riche
et profond. De plus, il résiste à des températures allant jusqu’à - 25o C en hivers. Le
végétal est donc parfaitement acclimaté
aux conditions météorologiques du bassin
lémanique Suisse.
L’arbre fleurit en début mai, simultanément
au développement des premières feuilles.
Les fleurs, de couleur marron-rouge, ont
une odeur putride rappelant la viande en
décomposition et attirant ainsi diverses
espèces de mouches et taupins qui en sont
Les fruits de l’asiminier apparaissent à
raison de 2 à 5 par fleur, il mesurent de 8
à 15 cm et peuvent peser jusqu’à près d’un
kilo. A maturité, ils ont une importante
valeur nutritive en surclassant les pommes,
les pêches et les raisins en ce qui concerne
l’apport en vitamines, minéraux, acides
aminés et calories. Leur goût rappelle à la
fois la mangue, l’ananas et la banane.
Les asiminiers sont résistants aux insectes
ravageurs car ils produisent une substance
naturellement répulsive dans leur sève : l’
acétogénine. Ce composé est d’ailleurs
étudié dans des laboratoires de biotechnologie pour l’élaboration de gammes
de pesticides naturels. De plus, des effets
anti-cancérigènes et anti-malariques de
cette substance ont sont mis en évidence
par un certain nombre d’études.
Recette de tarte à l’asiminier
Asiminier trilobé ou
paw paw (Asimina triloba)
-Nature : Couper le fruit mûr en deux à
l’aide d’un couteau, retirer les graines à
l’aide d’une cuillère, puis déguster la chair
fraîche en la détachant de la peau avec la
cuillère.
Les morceaux ainsi prélevés peuvent aussi
êtres incorporés à une salade de fruits.
Ingrédients
•• 0.2 L de sucre
•• 0.2 L de lait
•• 1 œuf
•• 1 cuillère à café de sel
•• 0.3 L de pulpe d’asiminier
•• Pâte à gâteaux
Préparation
•• Mettre tous les ingrédients dans une
casserole et bien mélanger.
•• Cuire le mélange à feu moyen jusqu’à
épaississement.
•• Disposer la pâte à gâteaux dans un grand
plat et y déverser le mélange précédemment établi.
•• Cuire au four à 180o C jusqu’à ce que la
croûte soit prête.
Samuel
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12
Arbre aux quarante
écus (Ginkgo biloba)
Noisetier commun
Description
Description
Il est le dernier représentant de sa famille
les ginkgoaceae. Cet arbre peut atteindre
en Europe une vingtaine de mètres. L’arbre
est très intéressant pour son feuillage or à
l’automne. Il préfère les sols calcaires mais
est relativement peu exigeant à ce niveau.
C’est un arbre rustique aimant être à un
emplacement ensoleillé. On récolte ses
fruits en automne.
(Corylus avellana)
Anciennement appelé coudrier, le noisetier
commun est un genre d’arbre et d’arbuste
des régions tempérées de l’hémisphère
nord.
Arbuste au feuillage caduc pouvant
atteindre de 3 à 8 mètres de haut, c’est
une plante des bois, des haies et des jardins
qui donne un fruit comestible apprécié, la
noisette. Parfois appelé avelinier, il possède
un bois souple. Le nom latin évoque la
région montagneuse d’Aveline en Italie,
où abonde l’espèce.
Rencontré le plus souvent en lisière de
forêt, dans le taillis et les haies, le noisetier accepte une exposition au soleil ou à
en taillant des lames à partir des branches.
-Fleurs : Végétal forestier dont la floraison
est la plus précoce, le noisetier fleurit de
Janvier à Mars, selon les variétés et les
régions. Les fleurs unisexuées sont réunies
en inflorescence : les fleurs mâles, les
chatons, apparaissent à la base des rameaux
de l’année en plein hiver, par groupe de 2
à 4 chatons longs de 6-7 cm, pendants
et jaunes ; quelques semaines avant les
femelles, qui ne se manifestent que par
les stigmates rouges, dressés et sessiles.
-Fruit : La noisette est un akène. Elle est
mûre en septembre - octobre. Sphérique,
solitaire ou groupée par 2 à 4, elle est
enchâssée dans un involucre foliacé en
forme de cloche, au bord irrégulièrement
denté ou divisé en lanières.
La noisette est utilisée à d’innombrables
Histoire
En Chine, au Japon ainsi qu’en Corée,
il est considéré comme un arbre sacré
et est souvent planté près des temples.
Les bouddhistes ont longtemps protégé
cet arbre. Il existe des arbres vieux d’un
millier d’années. Le bois n’est que de valeur
moyenne. On préfère souvent les ginkgos
mâles aux femelles à cause de l’odeur des
fruits. Malgré que ceux-ci permettent de
succulentes recettes.
Recette de riz sauté aux petits
légumes et champignons
d’automne
•• Aller chercher des fruits et les nettoyer
de leur chair (mettre des gants la pulpe
est souvent allergène).
•• Laver la graine puis sécher.
•• Faite cuire le riz comme normal et simultanément faire sauter 4-5 graines de
Gingko par personnes et les légumes
ainsi que les champignons.
•• Servir avec une sauce soja assaisonnée.
Carine
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mi-ombre et un sol ordinaire, de préférence carbonaté et acide ou neutre.
Rustique jusqu’à -20°C, cet arbre fruitier
est sensible au balanin des noisettes et
aux pucerons (jaune et vert du noisetier).
La taille s’effectue en hiver en dehors des
périodes gélives et avant le démarrage de
la végétation.
-Feuilles : Le feuillage du noisetier est
caduc. Ses feuilles sont alternes, aux
pétioles courts, ovales larges, bordées
d’une double rangées de dents grossières, avec un sommet en pointe.
Chez les Celtes, les branches souples
de coudrier étaient des «baguettes
magiques». Les sourciers s’en servent
toujours. On fait également de la vannerie
fins culinaires. Les noisettes à pellicule
rouge sont employées en pâtisserie, celles
à graine blanche conviennent mieux en
confiserie. La pâte à tartiner chocolatnoisette est bien évidemment connue de
tous les enfants.
Julian
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13
Bircher muesli
Aussi appelé granola ou plus simplement
muesli par nos compatriotes alémaniques.
Le bircher muesli est idéal pour bien
commencer la journée et faire le plein
d’énergie. Vous pouvez le marier aussi bien
avec du yogourt, des pépites de chocolat,
des fruits secs ou frais, voilà donc tout
l’intérêt de notre haie bircher.
Voici une recette facile et délicieuse pour
concocter son bircher maison :
Ingrédients
Pour l’équivalent d’un paquet de céréales
•• 150 gr. de petits flocons d’avoine
•• 150 gr. de flocons d’épeautre
•• 50 gr. de noix de cajou
•• 3 cs à soupe d’huile de colza
•• 3 cs de sirop d’agave ou d’érable
•• 3 cs de sucre de canne
•• ½ cc de cannelle
•• ¼ cc de sel
•• 3 cs d’eau
Préparation (40 min)
•• Préchauffer le four à 150°
•• Dans une casserole, verser l’huile, le
sirop, le sucre, la cannelle, le sel et l’eau.
•• Bien mélanger et faites chauffer à
feu doux quelques minutes. Dans un saladier, mélanger les flocons de
céréales et les noix de cajou grossièrement écrasées. Verser le mélange liquide
chaud dans le saladier et mélanger.
•• Sur une plaque de cuisson, placer une
feuille de papier cuisson et étaler le
muesli.
•• Faire cuire 30 minutes au four, en
remuant à mi-cuisson pour qu’il dore de
manière homogène.
•• Déguster en agrémentant de fruits de la
haie bircher!!!
Kyoko
Travaux d’étudiants
agronomie 5e semestre
Rédactions autour de la journée de conférences du 28
septembre Nature en ville, enjeu du XXIe siècle » organisée
à l’occasion des 125 ans du CFPne de Lullier.
Végétalisation de
toitures
Présentation du projet d’expérimentation sur le site de lullier par Pascal Boivin,
professeur en agronomie, hepia
Résumé
Les toitures végétalisés sont en plein essor
actuellement pour cinq raisons principales.
Elles permettent de :
-Dépolluer les eaux pluviales
-Limiter le risque d’inondations
-Réduire les effets d’ilots de chaleur
-Réintroduire de la biodiversité
-Reverdir et embellir des espaces inoccupés
De nombreux soucis liés à la construction de toitures végétalisées ont déjà été
résolus notamment la gestion de l’eau,
l’étanchéité, la durabilité, le poids, mais
certains défis restent encore à relever
comme l’amélioration des qualités physicochimiques des substrats utilisés.
Des perfectionnements sont possibles au
niveau des aspects thermiques du le traitement des eaux grises notamment.
D’autres questions se posent, Quelles
espèces végétales utiliser ? Comment
mettre en réseau plusieurs toitures ?
Toutes ces questions seront abordées sur le
site de recherche de Lullier par les équipes
d’hepia.
Les problèmes évoqués et les solutions
sont concrètes néanmoins nous sommes
conscients que la problématique des
impacts de l’urbanisation ne peuvent pas
être résolus uniquement grâce à la valorisation des toits. De plus l’utilisation de
cette infrastructure ne sera limitée qu’a
certains bâtiments, sans compter que pour
les bâtiments locatifs de grande taille, il est
impensable de traiter les eaux grises par ce
filtre naturel.
L. Mac Gillycuddy et K. Biondo
-restitution par évaporation
Effet urbanistique
-augmente les espaces verts en ville
-améliore la qualité de vie
Impact financier
Toitures végétalisées
Les services publics urbains ont conscience
de l’importance des toits végétalisés et
encouragent les techniques actuelles de
construction.
Quelques fonctions bienfaisantes d’une
toiture végétalisée :
Climatique
-prolongement de la durée de vie de
l’étanchéité des toits
-économie de frais de chauffage
-économie sur les matériaux d’isolations et
d’insonorisations
-valorisation du bien immobilier
Biobeds
Pourquoi gérer les effluents phytosanitaires? Et comment les gérer?
-diminution de l’amplitude thermique, la
chaleur en été et le froid en hiver
-fixation des poussières atmosphériques
-protection phonique
-production d’oxygène et fixation de CO2
écologique
-diversification de la faune et la flore
-stockage des eaux de pluies et rôle d’effet
tampon en retardant le flux d’eau au
collecteur
14
Les eaux contaminées par des polluants
agricoles sont dangereuses pour la santé et
pour l’environnement, il est donc impératif
de les traiter. Premièrement, il est nécessaire de connaître les principes de base des
bonnes pratiques pour une bonne gestion
et réduction des effluents phytosanitaires
(remplissage et réglages pulvérisateurs,
stockage, rinçage à la parcelle,…).
Ensuite, une solutions idéale est la mise
en place de Biobeds sur le terrain, car le
producteur est responsable de l’élimination totale de ses déchets et qu’il est
interdit de rejeter des eaux polluées dans
l’environnement.
Plusieurs types de biobeds existent. Ils
fonctionnent par un système de dégradation biologique sur substrat : sols + plantes
+ micro-organismes.
Ecavert et hepia ont breveté le VG-biobed
(VG=vertical green), un système dit
« fermé » car les effluents sont épandus sur
le substrat jusqu’à évaporation complète
de l’eau.
Le VG-biobed est composé de :
-armature métallique
-substrat (30% paille, 70% sol de Lullier)
-végétaux (Ray grass, trèfle,…)
-irrigation (par le haut et alimenté avec une
pompe d’aquarium)
-drainage (structure alvéolaire à la base du
VG-biobed pour collecte des eaux)
-Filtre (capte le cuivre)
Le VG-biobed est une solution idéale pour
traiter les effluents, mais il est indispensable
de bien savoir l’utiliser et de connaître les
paramètres qui entrent en jeu.
Par exemple, une irrigation trop intense
du substrat entraîne un engorgement, ce
qui est néfaste pour les végétaux (flétrissement). Ou bien, tous les végétaux ne
sont pas de bons dépollueurs, ils ont des
affinités.
Le VG-biobed est aussi plus performant
que les systèmes concurrents (Biobac®
et Phytobac®) au niveau de l’évapotranspiration, car le contact entre les effluents
et le substrat est plus important, jusqu’à
50% des polluants sont éliminés dès le
1er passage. De plus, le VG-biobed a aussi
des qualités esthétiques, c’est bien plus joli
qu’un bac en béton ou en plastique.
Par contre il reste le problème du filtre à
cuivre… Qu’adviendra-t-il de cette boue
contaminée quand le filtre sera plein d’ici
3 ans ? Le temps nous le dira.
Maxime Bronniman
Natalia Magdaleno
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Les murs végétalisés
Introduction
La ville est devenue un paysage de plus
en plus imposant et présent depuis ces
dernières années. Les conséquences d’une
telle urbanisation sont apparues par une
diminution des terres agricoles et forestières, ainsi qu’une déconnexion entre
le monde urbain et le monde végétal.
Toutefois, le besoin des citadins à retrouver
un semblant de verdure et de nature dans
ce monde bétonné est devenue de plus
en plus forte. Une alternative aux parcs en
ville a vu le jour dans les décennies précédentes ; « les murs végétaux » sont apparus
sous différentes formes :
Les parois végétales brevetées hepia
Ce système de mur végétalisé est issu
d’une réflexion pluridisciplinaire entre
agronomes, architectes du paysage, thermiciens du bâtiment, céramiste etc.
Les constituants du mur sont :
-un mur en béton fin mais ultra performant
(BFUP),
-un substrat minéral voir organique (recette
confidentielle), qui ne subit pas de tassement, et propice au bon développement
racinaire,
-une céramique poreuse pour un bon
ancrage des végétaux et une bonne
aération.
Ce mur est innovant par rapport aux autres
car les plantes sont semées directement à
la verticale. Ainsi, chaque plante s’adapte
à ce nouveau géotropisme dès le stade
graine. De plus, ces plantes sont finalement
peu demandeuses en eau, et en entretien.
Les études menées espèrent montrer que
le développement de plantes aromatiques,
voir vivrières serait possible. L’avantage
d’un tel mur est que le substrat de culture
est incorporé à la construction du mur
de fondation. Ainsi, pour de nouvelles
constructions ou pour des rénovations
de bâtiment, il est possible de proposer
ce matériau de construction, sans devoir
ajouter un mur végétal sur un mur déjà
existant.
15
Le mur en bouteilles
de Lionel Chabbey
Avec l’essor des murs végétalisés, beaucoup d’idées prennent forme. L’idée du
mur végétalisé grâce à des bouteilles
plastiques est finalement basée sur le recyclage des déchets. En effet, sachant que
des tonnes de bouteilles sont jetées dans
les poubelles chaque année, pourquoi ne
pas les utiliser à bon escient. Ainsi, le principe est simple et accessible à tout jardinier
amateur qui souhaite verdir ses murs.
Il suffit de faire un trou dans une des
façade des bouteilles, de les remplir de
terreau, de repiquer des plantons dans les
bouteilles, et le tour est joué! Pour ce qui
est de l’irrigation, des études sont faites
pour améliorer le système, actuellement
au goutte à goutte. Grâce à ce système,
tout mur pourra être végétalisé et cela
à moindre coût. De plus, des cultures
vivrières telles que des fraises, aromatiques
telles que du thym s’accommodent très
bien de ces conditions de culture.
Le système VERTISSTM
Le système VERTISS TM est un produit
développé par l’entreprise d’architecte
paysagère « GreenArt ». Il s’agit d’un
système de module simple ou double
préfabriqué en propylène expansé haute
densité, provenant de matériaux recyclés
géotropisme des plantes, ainsi que leur
offrir un développement optimum face
au stress de croissance.
Le substrat, saturé en eau, est composé
d’argile expansée, de matière inerte et de
particules hydro-rétentrices. Les besoins
en eau et en fertilisants sont optimaux et
et recyclables.
Il s’installe aisément sur tout type de
surfaces murales extérieures et intérieures, grâce à une ossature métallique.
Les modules sont compartimentés en
système de poche avec une légère inclinaison, afin d’être au plus proche du
adaptés à chaque végétal, par un système
de goutte à goutte. Il permet également
d’avoir une régulation des températures, ainsi qu’une isolation phonique.
Le système résiste aux différentes conditions climatiques, tout en protégeant les
plantes (racines) présentes.
Système VG-Biobeds
Le système de Biobeds est apparu dans
les années 80, face à la problématique de
principalement due à l’activité agricole.
Il s’agit d’un système d’épuration de l’eau
contaminée. Les Biobeds fonctionnent sur
la pollution des eaux de surface et souterraines par les produits phytosanitaires,
un système de cycle fermé. En effet, les
bacs composés de substrats végétalisés
16
ou non, sont drainés par les effluents qui
circulent perpétuellement au travers du
substrat jusqu’à évaporation complète de
l’eau, permettant ainsi un rejet nul dans
l’environnement.
Le système de VG-Biobeds élaboré par
HEPIA-Agronomie et commercialisé par
l’entreprise ecaVert Sàrl, répond à cette
demande.
De plus, il offre un attrait esthétique
non présent chez les autres systèmes de
Biobeds. La composition des modules
peuvent être positionnée directement
au sol ou sur une structure métallique
permettant plusieurs étages. L’épuration
se fait grâce à un système d’arrosage de
goutte à goutte.
Ce système bien que créé principalement
pour les personnes travaillant dans le
monde agricole est également accessible
Biobeds des
techniques
d’assainissement
des eaux
contaminées en
pesticides au service
de l’agriculture,
de l’horticulture et
des paysagistes
Conférence donnée par Véronique Guine,
adjointe scientifique filière
Agronomie-hepia et Sylvain Melis,
société ecaVert Sàrl
En Suisse, plus de 300 molécules de
synthèse sont homologuées en agriculture.
Cela représente environs 1’300 tonnes
de pesticides épandus chaque année.
L’agriculture est responsable de 90 %
des contaminations des eaux de surface.
Les sources de contaminations peuvent
être diffuses ou ponctuelles. Les sources
diffuses correspondent aux dérives de
produits lors des traitements tandis que les
sources ponctuelles sont liées aux manipulations des produits lors de la préparation
des bouillies de traitement. La majorité
des contaminations des eaux de surface
sont dues à des sources ponctuelles. Les
STEP sont incapables de traiter ces eaux
chargées de pesticides, c’est pourquoi la
recherche d’autres systèmes d’assainissement est fondamentale.
Le principe du Biobed repose sur la
dégradation des molécules organiques
adsorbées sur un substrat par l’activité
de la flore microbienne et fongique.
aux amateurs. Il s’agit néanmoins d’un
s ystème relativement récent dont
certaines recherches, comme le substrat,
sont encore en cours.
Les avis
Nous avons interrogé certains étudiants et
professionnels concernant leur intérêt face
à de tels projets...
La majorité n’était que peu consciente
de la diversification des murs végétalisés
proposés. Les gens aiment le principe par
son originalité. Le principe de la végétalisation des façades, ainsi que son côté
très esthétique sont ressortis de notre
sondage.En effet, cela rend les bâtiments
quelque peu féeriques et exotiques, un
peu de verdure, c’est agréable en ville.
De plus, cela a un effet tampon sur la
température en été et avec un système
d’épuration des toits, ça peut être
Les premiers essais de Biobeds ont
démarré en Suède dans les années 1980.
Ils étaient composés d’une grande fosse
en béton remplie de sol et de matière
organique (paille, tourbe). Ils fonctionnaient en système ouvert en priorisant
l’épuration par le substrat. Aujourd’hui,
les Biobeds fonctionnent en système fermé
avec récupération et stockage du drainage
afin d’épurer les effluents sur plusieurs
passages et non sur un seul comme
avec les systèmes ouverts. Les effluents
circulent dans le système jusqu’à évaporation complète. L’efficacité de ces systèmes
d’épuration est supérieure à 90 %.
Cependant, ce système peut conduire
à une surirrigation des substrats ce qui
engendre des problèmes d’asphyxie de
la microflore. En conditions anoxiques,
l’activité des microorganismes est fortement diminuée, ce qui altère l’efficience
du procédé d’épuration.
Le système breveté par l’hepia et commercialisé par la start-up ecaVert Sàrl apporte
plusieurs innovations et s’appelle le
Vertical-Green Biobed. La première innovation est la verticalisation du système,
ce qui permet de réduire fortement la
surface occupée au sol et de favoriser le
drainage. La mise en place d’une végétalisation spécifique des substrats priorise
l’évapotranspiration pour vider la cuve de
stockage. Les recherches sont axées sur le
substrat afin de favoriser l’activité microbienne et la biodégradation.
Au départ, le substrat était composé de sol
(Biomix, horizon A) ce qui engendrait des
problèmes, maintenant, le substrat utilisé
est principalement organique (biochar,
compost), ce qui permet d’économiser le
sol et d’éliminer facilement le substrat en
intéressant. Certaines personnes voient
cet aspect plus de manière collective
qu’individuelle.
Le point négatif se trouve principalement
sur l’accessibilité du produit face à son
coût et reste donc comme beaucoup de
produits réservé à une certaine clientèle.
Le système VERTISS présenté en conférence n’a pas fait l’unanimité.
Selon un membre de collectivité de
commune, ces murs végétaux semblent
difficiles d’ entretien. Le système VERTISS
avec l’ajout d’un élément artificiel ne lui
convient peu ; par contre, le mur hepia en
céramique semble mieux répondre à ses
attentes. En général, les murs végétalisés
lui semblent fades, les gens veulent de la
couleur.
Alicia Blanc
Yaëlle Cruchon
cas de problème.
Le 2ème axe de recherche est la végétalisation du substrat. Les travaux portent
sur la recherche de plantes développant
un enracinement puissant et profond,
une tolérance aux polluants, une forte
évapotranspiration et amenant une touche
esthétique au dispositif.
L’entreprise continue à améliorer le
système VG-Biobed au travers de divers
projets menés dans différents cantons
(PESTEAU, BISE, SMACC). Les points positifs du VG-Biobed sont le prix, la fiabilité,
la capacité d’épuration, l’aspect esthétique
et la facilité d’installation et d’entretien.
Les seules opérations à effectuer en cours
d’année sont l’ajout de compost et la taille
de la végétation.
Une autre innovation commercialisée par
l’entreprise ecaVert est le HM Orgafilter.
Ce filtre permet la fixation de molécules
minérales comme le cuivre et autres
métaux lourd sur un substrat organique.
L’utilisation combinée des deux inventions
permet une épuration optimale garantissant l’absence complète de rejets de
pesticides dans l’environnement
Vincent Nussbaum
Vincent Brönniman
17
La charte des jardins
Conférence de Pierre-André Magnin
le 21 septembre 2012
La Charte de Jardins propose à ses
membres une plaquette qui peut être
affichée à l’entrée du jardin, ceci pour
encourager la mise en réseau indispen-
d’améliorer de façon considérablement
la biodiversité d’un jardin individuel, un
reproche peut néanmoins être fait au
fondement même du problème à résoudre.
sable des parcelles et le déplacement
des animaux. Des professionnels ont par
ailleurs développé une série d’étiquette
visant à aider le jardinier amateur à
choisir les plantes indigènes favorable à la
biodiversité.
Si l’application des principes de la charte
des jardins permet à l’échelle individuelle
Soutenue par la commune de Conches
(Chêne Bourgeries), cette charte s’adresse
principalement aux propriétaires de villas
individuelles. S’il est évident que la biodiversité est plus facile à encourager dans de
telles zones à faible densité qu’en centreville, il est faux de croire que de bonnes
pratiques seront à elles seules capables de
freiner le recul global de la biodiversité.
Au-delà des dix axes de la charte des
jardins, il s’agirait aussi de repenser l’aménagement du territoire et de soutenir la
densification des zones urbanisées qui
aujourd’hui encore se développent au
détriment des zones agricoles et naturelles.
Une zone villas bâtie sur une ancienne
prairie extensive agricole n’égalera jamais
le potentiel de refuge et d’habitat à la
biodiversité et ce même en suivant la
charte des jardins.
Ainsi, l’on peut saluer cette initiative qui
permet dans l’instant présent de combler
une part du manque de mesures pour
encourager la biodiversité.
Les jardins individuels sont souvent le
théâtre de bien mauvaises pratiques faute
de connaissances mais aussi à cause de la
« rigueur helvétique ». Le jardinier amateur
a le sentiment de faire juste alors que bien
souvent c’est le contraire. Lors de l’usage
de pesticides dont il ne mesure pas toute
l’ampleur notamment. Il est vrai qu’une
belle pelouse tondue et entretenue ou une
haie de laurelles (Prunus laurocerasus) sont
souvent les principaux objectifs de dignes
propriétaires de jardin. Ce n’est toutefois
pas envisageable de recéler autant de
biodiversité sur ce type de système que
dans une prairie fleurie ou un autre écosystème complexe.
On l’oublie trop souvent mais la faune
indigène ne trouve aujourd’hui ni abris
ni nourriture adaptés dans les zones
bâties. Bien souvent une espèce animale
sera inhérente à une et une seule plante
indigène pour accomplir son cycle. Sans
la présence de cette plante l’animal sera
contraint à l’exil. Les végétaux indigènes
sont les seuls à même de fournir à chaque
saison de la nourriture pour une myriade
d’espèces différentes. Lors de la floraison
les abeilles se délectent du pollen et
contribuent de concert à la pollinisation.
Plus tard le fruit ravira les oiseaux. Quant
aux graines, elles nourriront divers vers et
permettront aux rongeurs de constituer
leurs réserves pour l’hiver. Tout est lié!
Ce fragile équilibre a aujourd’hui été
rompu par la sélection de plantes ornementales exemptes d’organes sexuées
(fleurs doubles) de même que par l’acclimatation de plantes exotiques. Pour
favoriser la biodiversité dans les espaces
verts et les jardins la Charte des Jardins
propose plusieurs pratiques à appliquer.
Ce document a été mis en place suite à
un mandat des cantons romands. Dix
principes y sont développés. La charte
représente un engagement moral et non
une liste d’exigence ou cahier des charges
dans le but d’obtenir un label. Chaque
signataire respecte donc volontairement cet « esprit » et par sa participation
contribue à rendre l’environnement urbain
plus hospitalier. Ce dernier peut bel et bien
accueillir une petite faune, il suffit simplement de veiller à quelques points parmi
lesquelles; modérer la tonte et l’illumination, offrir des abris et de la nourriture à
la faune, limiter l’usage de biocides, etc.
Lorédan Füeg
Gaëtan Jaccard
18
Module à choix Mycologie 2012
Présentations de quelques travaux réalisés durant le séminaire de mycologie durant lequel 97 espèces
ont été déterminées.
L’ensemble des travaux (22 fiches de détermination et 7 posters) sont disponible sur le site suivant
http://hepia.hesge.ch/fr/rad-et-prestations/institut-intne/documents/
Daedaleopsis confragosa var.tricolor (Boud et Sing)
Daedaleopsis
confragosa
Nom français : Tramète
rude tricolorevar.tricolor (Boud et Sing)
Daedaleopsis
confragosa
Famille
: Polyporaceae
Nom français
: Tramète
rude tricolorevar.tricolor (Boud et Sing)
Famille
: Polyporaceae
Nom français
: Tramète rude tricolore
Famille : Polyporaceae
Clé de détermination :
•Champignon
à tube :
Clé de détermination
•Hyménium
poré
ou tubuleux
•Champignon
à tube
Clé de détermination
:
→Polyporales
•Hyménium
poré
ou
tubuleux
•Champignon à tube
•Chair coriace,
pâle,
→Polyporales
•Hyménium
poré
ou blanche,
tubuleux
chapeau
circulaire
•Chair
coriace,
pâle,
blanche,
→Polyporales
•Détermination
grâceblanche,
à différentes
chapeau
circulaire
•Chair
coriace,
pâle,
photos ducirculaire
genregrâce à différentes
•Détermination
chapeau
photos
du genregrâce à différentes
•Détermination
photos du genre
Figure 1 : saprophytisme du champignon
www2.ac-lille.fr
Figure 1 : saprophytisme du champignon
www2.ac-lille.fr
Figure 1 : saprophytisme du champignon
Description :
www2.ac-lille.fr
Chapeau : 8 :à 15cm en forme de console circulaire à surface bosselée, à
Description
l’aspect
de marge
irrégulière
et decirculaire
couleur zonées
allant
du brunà
Chapeauvelouté,
: 8 :à 15cm
en forme
de console
à surface
bosselée,
Description
grisâtre àvelouté,
l’aspect
de marge
irrégulière
et decirculaire
couleur zonées
allant
du brunà
Chapeau
:rougeâtre
8 à 15cm
en forme
de console
à surface
bosselée,
Lames
:
pores
lamelliformes
labyrinthés,
très
allongés,
brunâtres
grisâtre
à
rougeâtre
l’aspect velouté, de marge irrégulière et de couleur zonées allant du brun
Habitats
: rougeâtre
bois lamelliformes
mort de feuillus
(hêtres, noisetiers,
noyers)
Lames
labyrinthés,
très allongés,
brunâtres
grisâtre: àpores
Comestibilité
:
chair
coriace
à
consistance
de
liège,
non
comestible
Habitats: pores
: bois lamelliformes
mort de feuillus
(hêtres, noisetiers,
noyers)
Lames
labyrinthés,
très allongés,
brunâtres
Remarques
: :Daedalopsis
tricolore
fait
partie
denoyers)
l’espèce
Daedalopsis
Comestibilité
chairde
coriace
à consistance
de liège,
non
comestible
Habitats
: bois
mort
feuillus
(hêtres,
noisetiers,
confragora
qui
rassemble
un même
nom,
de non
multiples
aspects de
Remarques
: :Daedalopsis
tricolore
fait partie
de
l’espèce
Daedalopsis
Comestibilité
chair
coriacesous
à consistance
de
liège,
comestible
cette
mêmequi
très polymorphes.
s’en
distingue
par de
la
confragora
rassemble
sous
un même
nom, de
de l’espèce
multiples
aspects
Remarques
:espèce
Daedalopsis
tricolore
faitD.tricolore
partie
Daedalopsis
forme
de saqui
partie
fertile,
porée
allongée.
possible
avec
cette
même
espèce
très polymorphes.
D.tricolore
distingue
par
la
confragora
rassemble
sous et
untrès
même
nom, Confusion
de s’en
multiples
aspects
de
la
Tramète
rougissante
forme
de
sa
partie
fertile,
porée
et
très
allongée.
Confusion
possible
avec
cette même espèce très polymorphes. D.tricolore s’en distingue par la
la Tramète
forme
de sarougissante
partie fertile, porée et très allongée. Confusion possible avec
la Tramète rougissante
Figure 2 : Hyménium poré
http://mycorance.free.fr
Figure 2 : Hyménium poré
http://mycorance.free.fr
Figure
2 : Hyménium poré
Clélia
Pillard
http://mycorance.free.fr
Clélia Pillard
Sources:
•Champignons
de Suisse; J.Breitenbach et
Sources:
F.Kränzlin
•Champignons de Suisse; J.Breitenbach et
Sources:
•Quel
est donc ce champignon?; M.Flück
F.Kränzlin
•Champignons de Suisse; J.Breitenbach et
•http://mycorance.free.fr
•Quel
est donc ce champignon?; M.Flück
F.Kränzlin
•http://mycorance.free.fr
•Quel est donc ce champignon?; M.Flück
•http://mycorance.free.fr
Module champignon
Septembre
2012
Module champignon
19
Nom Français : Bolet à beau pied
Nom Latin : Boletus calopus Pers
Genre : Boletus
Famille : Boletaceae
Détermination
●
●
Champignons à tubes
Pied ventru, central, sans anneau
●
Bolets (p.33 M. BON)
Section Calopodes
Caractéristiques d'identification :
●
Réticule blanc sur fond rouge du stipe
●
Spores jaunes vifs
●
Chaire pâle bleuissante
●
Goût amer
●
Chapeau velouté, feutré, normalement
brunâtre pâle, ici foncé.
Comestibilité immangeable, très amer
Habitat feuillus ou conifères, bonne présence en montagne
Confusion possible avec Boletus satanas, mais qui
a les tubes rouges
Cueillette
milieu de l’été à la fin de l’automne
Alicia BLANC
Agro 2012
20
Comestible
Nom latin
Sarcodon imbricatus
(Karsten)
Nom français
www.google.ch
Epervier, écailleux
Famille
Bankeraceae
Photo personnelle
Bon Marcel «Champignons d’europe occidentale» p.310-311
Lames, tubes ou aiguillons
Aiguillons blanchâtres puis gris décurrents.
Spores bruns.
Forme et apparence
Chapeau convexe puis déprimé à maturité. Couvert de grosses écailles
relevées brunes foncées sur fond plus clair.
Marge enroulée.
Pied de couleur brunâtre parfois excentrique.
Chair
Ferme et blanche.
Odeur
Peu agréable.
Saveur douce à l’état jeune puis amarescente.
Habitat
Sous les conifères, surtout les épicéas en automne.
Pauchard Jean-Yves
21
Nom latin
Espèce Rare
Strobilomyces strobilaceus
(Berkeley)
A rejeter
Nom français
Bolet pomme de pin
Famille
Strobilomycetaceae
Photo personnelle
www.google.ch
Bon Marcel «Champignons d’europe occidentale» p.48-49
Lames, tubes ou aiguillons
Tubes gris clairs, spores bruns pourprés.
Forme et apparence
Couleur gris-noirâtre sur fond pâle.
Chapeau convexe, à surface écailleuse, méchuleuse (mèches laineuses).
Marge excédante par des restes de voiles.
Pied cylindrique plein, d’apparence laineuse avec un anneau fugace. Ne se
séparant pas du chapeau.
Chair
Blanchâtre, rougit puis noircit à la coupe.
Chair fibreuse.
Odeur
Odeur agréable, saveur douce.
Habitat
Sous les feuillus et les conifères en période estivale.
Forster Maéva
22
Nom latin
A rejeter
Chalciporus piperatus
(Bat)
Nom français
Bolet poivré
Famille
Boletaceae
Photo personnelle
Bon Marcel «Champignons d’europe occidentale» p.44-45
Lames, tubes ou aiguillons
Tubes bruns-jaune à bruns-rouille décurrents par un filet.
Pores amples et irréguliers, plus serrés vers la marge, concolores.
Sporée brun-rouille.
Forme et apparence
Chapeau convexe, charnu, brun-jaune à brun-rougeâtre avec des tons cuivrés,
finement velouté puis lisse et luisant, visqueux par temps humide.
Marge flexueuse.
Pied grèle, plein, souvent courbé, fibrileux, base jaune vif.
Chair
jaune pâle teinté de rose sur les abords du chapeau et jaune vif pour le pied.
Chair ferme.
Odeur
Faible mais saveur très poivrée.
Habitat
Bois de bouleaux et conifères en été et en automne.
Cruchon Yaëlle
23
FICHE DE DETERMINATION INDIVIDUELLE
Etape 1 : Champignons à lames ou
lamelles.
Etape 2 : Chapeau non séparable
du pied, lames non libres.
Etape 3 : Sans lait, lames adnées (=
venant se raccorder au pied par
tout ou partie de sa largeur,
formant ainsi un angle droit),
souvent
fourchues.
Chapeau
généralement de couleur vive.
Spores blanches à jaunes.
Etape 4 : Possède une chair grenue
(= à la texture et l’apparence
granuleuse), cassante.
Russula olivacea, Russule olivacée
Chapeau : pourpre vineux à brun vineux.
Revêtement peu séparable.
Lames : crème à jaune ochracé. Sporée
jaune.
Pieds : blanc, parfois lavé de rosé.
Chair : blanche, brun vineux sous le
revêtement, ferme : Odeur fruitée,
saveur douce.
Habitat : surtout sous les hêtres et
chênes en terrain calcaire.
Remarque : à rejeter, non comestible !
Peu commun. Réaction pourpre au
phénol.
BOTTENMULLER Claire
Module de mycologie
Septembre 2012
24
Module de Mycologie 2012
Deschamps Lucas; Brönnimann Maxime; Keller Guillaume
Les Tricholomes
Caractères principaux du genre Tricholoma :
Les tricholomes sont des champignons appartenant au
genre Tricholoma. Ce sont des espèces de taille variable,
souvent assez robustes et charnues.
Le chapeau est convexe à plan, parfois fibrilleux ou squameux. Les lames sont échancrées, blanches, crème ou
concolore au reste du champignon. Le stipe est cylindrique,
parfois clavé à la base et ne possède qu’exceptionnellement un reste de voile type cortine ou anneau. La chair est
fibreuse, blanche ou concolore au reste du champignon,
d’odeur ou saveur parfois remarquable. Les spores sont
généralement blanches, elliptiques et lisses.
Beaucoup de Tricholoma sont mycorhiziques. Ce genre
contient des champignons considérés comme de bons comestibles ainsi que des espèces immangeables, toxiques
voire mortelles.
Graduation d’espèces du genre Trichonoma, du comestible le plus savoureux au plus toxique :
Tricholoma portentosum
Tricholoma georgii
Hymenophore
Lames
Stipe
Chair
Odeur et saveur
Habitat
Saison
Comestibilité
Chapeau de 5 à 10 cm, parfois plus
Lames serrées, inégales, blanc à crème
Pied de 3 à 6 cm, trapu, blanchâtre
Epaisse et compacte, blanche
Fortes, voire écœurantes, de farine fraîche.
Dans les vergers (pommiers), dans les prairies
Printemps
Comestible savoureux et très recherché
Hymenophore
Lames
Stipe
Chair
Odeur et saveur
Habitat
Saison
Comestibilité
Tricholoma myomyces
Hymenophore
4 à 8 cm, restant convexe, plus ou moins bosselé
Lames
Inégales, fragiles, blanchâtres
Stipe
3 à 8 cm, blanchâtre, droit ou légèrement courbé
Chair
blanche à gris clair
Odeur et saveur
Odeur et saveur fongiques.
Habitat
Les bois clairs, les endroits dégagés
Saison
Automne
Comestibilité
Sans être un des meilleurs, c'est un comestible
Tricholoma scalpturatum
Hymenophore
Lames
Stipe
Chair
Odeur et saveur
Habitat
Saison
Comestibilité
5 à 10 cm, conique à campanulé
Blanches adnées deviennent jaune citron
5 à 10 cm de haut sur 1 à 2 cm de diamètre
Épaisse blanche à grisâtre
Odeur d'huître et saveur de farine fraiche
Forêts de conifères
Automne
Bon comestible
Tricholoma saponaceum
Hymenophore
Lames
Stipe
Chair
Odeur et saveur
Habitat
Saison
Comestibilité
Peu charnu, gris beige, squamuleux sur le dessus
Blanches, inégales, fragiles
Ne se sépare pas du chapeau
Fragile, blanche à grisâtre
Odeur et saveur de farine fraiche
Forêts mono- ou pluri-spécifiques, ripisylves
Automne
Comestible
Tricholoma pardinum
De couleur verdâtre, jaunâtre ou brunâtre
Fort espacées, blanches à reflets verdâtres
Un peu ventru ou en forme de fuseau
Blanche épaisse qui rosit doucement à l’air
Odeur de savon qui en vieillissant devient iodée
Sur tous les terrains
Eté, automne
Pas comestible
Hymenophore
Lames
Stipe
Chair
Odeur et saveur
Habitat
Saison
Comestibilité
5 à 20 cm, convexe et épais, mamelonné
Très échancrées, serrées, inégales
3 à 8 cm de haut, 1,5 à 2 cm de large
Blanc à gris clair
Farine lorsqu'il est jeune, puis désagréable
Bois calcicoles d'altitude
Automne
Très toxique
A ne pas confondre :
Tricholoma equestre
Tricholoma auratum
Tricholoma auratum:
Un champignon à éviter!
En effet sa forte ressemblance avec le Tricholoma equestre le rend très
dangereux. Il faut être
un fin connaisseur pour
différencier les deux espèces. De ce fait, il est
classé automatiquement
comme champignon de
type toxique afin d’éviter
les quiproquos.
Hymenophore
chapeau 5 à 10 cm, convexe puis étalé
Lames
assez serrées, inégales, jaune citrin puis sulphurin.
Stipe
pied robuste, 7 à 10 cm, concolore au chapeau
Chair
assez épaisse, blanche
Odeur et saveur
faible nulle à faiblement fongique
Habitat
sous les feuillus comme sous les conifères
Saison
Automne
Comestibilité
Toxique depuis 2001
Hymenophore
Lames
Stipe
Chair
Odeur et saveur
Habitat
Saison
Comestibilité
chapeau 15 cm, convexe ou presque plat
peu serrées
épais, jaune pâle
blanchâtre, jaunâtre
faible nulle à faiblement fongique
fôrets sableuses de conifères
Automne
Comestible
25
Sources: Guide des champignons de France et d’europe/ Photos: Wikipedia, google.
Les Amanites
Classification
Règne
Fungi
Division
Basidiomycota
Classe
Agaricomycetes
Sous-classe Agaricomycetidae
Ordre
Agaricale
Clade
Pluteoïde
Famille
Amanitaceae
Genre
Amanita
Généralité
Le genre Amanita contient environ 550
espèces. Bien que souvent considéré comme
le champignon toxique par excellence,
certaines espèces de ce genre sont
délicieuses et très recherchées.
En France nous en trouvons une soixantaine
dont seulement trois mortelles. Ce sont les
amanites qui sont la principale cause
d'empoisonnement.
Classification interne
Comestibilité
L’amanite des Césars est très connue
pour sont délicieux goût. Attention toutefois à
ne pas la confondre avec l’Amanite TueMouche. Elle se distingue de cette dernière
par la couleur jaune de son pied et l’absence
de point blanc sur le chapeau.
L’amanite rougissante est également très
bonne à condition d’être très bien cuite et
pelée. Elle peut être confondue avec l’amanite
panthère, mais la couleur rouge du chapeau
cassé est caractéristique.
Risque de confusion:
La confusion la plus courante concerne les
œufs d’amanites et plus particulièrement ceux
d’amanites phalloïdes pouvant être confondus avec
de jeunes bolets. Il arrive même parfois de trouver
sur des marchés des œufs d’amanite tue-mouche
vendus comme amanites des Césars. L’œuf
d’amanite des Césars étant jaune au milieu une
simple coupe permet d’éliminer le doute de
confusion avec l’amanite tue-mouche.
D’autre part, l’Amanite citrine, comestible, n’est
pourtant presque plus consommée à cause de sa
forte ressemblance avec l’amanite phalloïde.
Ecologie:
Les amanites se trouvent dans différents
biotopes.
Elles
se
trouvent
toutefois
principalement dans les sous-bois. Le critère
principal de toutes les amanites consiste en la
présence d’une volve bien définie.
Toxicité
Il y a deux substances toxiques présentes
dans les amanites. L’une d’elle, la α-amanitine,
résiste à la cuisson alors que la deuxième, la
phalloïdine y disparaît. L’espèce causant le
plus de mort par accident est l’Amanite
phalloïde.
Amanita (genre)
Amanita (sous-genre)
Amanita strictu senso (section)
Amanita muscaria (L.) Lam. 1783
Vaginatae (Amanitopsis)
Amanita vaginata (Bull. : Fr.) Lam. (1783 ).
Caesareae
Amanita caesarea (Scop. : Fr.) Pers. (1801).
Lepidella (sous-genre)
Lepidella strictu senso (section)
Amanita vittadinii (Morreti) Vitt. (1826).
Amidella
Amanita volvata Peck (Lloyd) (1898)
Phaloideae
Amanita phalloides (Fr. : Fr.) Link (1833)
Valideae
Amanita australis (G. Stev. 1962)
Amanite tue-mouche (Amanita muscaria): reconnaissable
par son chapeau rouge à points blancs et sont pied blanc,
cette espèce pousse principalement en forêt. On la trouve en
automne. Elle est toxique mais théoriquement pas mortelle.
Œuf d’Amanite phalloïde
Amanite des Césars (Amanita caesarea): très connue des
mycophages aguerris, ce délicieux champignon anciennement
appelé oronge des empereurs, pousse de septembre à
novembre sous les feuillus en région méditerranéenne.
Remontant actuellement vers le nord, on en trouve à nouveau
en suisse. C’est une espèce thermophile bénéficiant du
réchauffement climatique.
Amanite phalloïde (Amanita phalloides): très courante en
Europe, elle se trouve en association avec différents feuillus
ou conifères. Dotée d’excellentes capacités d'adaption, elle
s’est rapidement étendue dans d’autre pays et continents,
transportée sur des chênes, châtaigniers ou pins. La
consommation d’un quart de chapeau (30g) suffit pour être
létale.
Œuf d’Amanite des Césars
Amanite rougissante (Amanita rubescens): pousse autant
sur des sols pauvres qu’en forêt de feuillus et de résineux. Elle
est comestible à conditions d’être bien cuite et pelée.
Tugwell Julian, Paganelli Rémi, Pochelon Alexis
26
Œuf d’Amanite tue-mouche
Les Lepiotes
Ordre : Agaricales
Famille : Agaricaceae
Principaux genres :
- Lepiota
- Echinoderma
- Cystolepiota
- Leucoagaricus
- Macrolepiota
Chapeau : souvent mamelonné, sec,
généralement
couvert
d’écailles
méchuleuses, plus denses au centre,
calotte discale plus ou moins ample et
bien délimitée.
Lames: libres blanches, parfois rosées,
sporées blanches à blanchâtre sauf
exception.
Chair: blanche parfois jaunissante
ou rosissante, odeur
parfois
caractéristique de caoutchouc ou de
fruit, saveur douce ou désagréable.
Habitat: sous feuillus et sous conifères,
souvent dans les clairières, le bord des
prés, les endroits riches en humus.
Pied: facilement séparable du chapeau,
souvent à base bulbeuse, pourvu parfois
d’un anneau parfois coulissant ou d’une
armille
Espèces comestibles :
Les pieds ne se mangent pas.
Chapeau
Lame
Pied
Espèces toxiques :
Toutes les lépiotes faisant moins de 10cm sont considérées
comme toxiques
Mamelonné, couvert de squame
brune
Blanchâtres, sporée blanche
Long, brun, bulbeux et anneau
double coulissant
Feuillus, clairière
Chapeau
Lame
Brun couvert de squames ocres
rosâtres
Blanches à rosâtres, sporée
blanche
Pied
Couvert de squamules ocres rosés
Habitat
Jardins, parcs
Chapeau
Lame
Chapeau
Lame
Pied
Pied
Brun châtain
Blanchâtres, sporée blanche
Brun roussâtre avec squames
brun châtain
Sous feuillus et conifères
Habitat
Macrolepiota procera
Lepiota josserandii
Mamelon très développé
Blanchâtres, sporée blanche
Beige, grisâtre, bulbeux et anneau
membraneux coulissant
Habitat
Pré-bois, lisière
Habitat
Macrolepiota rickenii
Chapeau
Lame
Pied
Habitat
Lepiota castanea
Chapeau
Larges squames retroussées
Blanche rougissant au
froissement, sporée blanche
Brun roussâtre et lisse
Sous conifère, surtout Epicea,
lisière
Lame
Pied
Habitat
Macrolepiota rhacodes
Squames brun rouge à brun roux
Blanche puis crème, sporée
blanche
Blanchâtre, brun à la base et
anneau blanc fragile
Clairière, bord de route
Lepiota cristata
Sources:
-Le guide des champignons, Didier Borgarino et Christian hurtado, EdiSud, 2004
-Champignons de France et d’Europe occidentale, Marcel Bon, Arthaud, 1988
-Google image
MacGillycuddy Laura, Ramelet Sebastien, Voisin Marc / Module Mycologie
13/09/2012
27
Les chanterelles
Très connues pour leur qualité gustative, les chanterelles sont très recherchées et appréciées des amateurs de
champignons. Toutefois, des risques de confusion sont possibles…
Généralités
Les chanterelles appartiennent à la famille des Cantharellaceae. On trouve 3 genres en Europe occidentale:
Cantharellus, Craterellus, et Pseudocraterellus.
Cette famille présente la particularité de ne posséder ni lames ni tubes sur l’hyménium, qui est en revanche souvent
marquée de plis décurrents. Ses espèces sont caractérisées par une forme de trompette creuse ou pleine.
Principales espèces remarquables
http://naturalezatodoelano.blogspot.ch/2011/11/cuidado-con-las-setas.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Cantharellus-tubaeformis.JPG
Girolle
Chanterelle en tubes
Trompette des morts
Cantharellus tubaeformis (Bull.:Fr.) Fr.
Craterellus cornucopioides (L.:Fr.) Pers.
• Ø chapeau: 2-6 cm, dessous à plis
décurrents
• stipe creux et cylindrique, couleur fauve à
brunâtre, parfois grisâtre
• récolte: été-automne
• milieux naturels: conifères et feuillus,
• bon comestible
• Ø chapeau: 3-15 cm, légèrement veiné en
longueur
• stipe court et creux
• chair fine, élastique, grisâtre et à l’odeur
douce et agréable, couleur brun-noirâtre
• récolte: été-automne,
• milieux naturels: feuillus
• excellent comestible
Cantharellus cibarius (Fr.:Fr.) Fr.
• Ø chapeau: 3-12 cm, dessous à plis
décurrents
• stipe court et concolore
• chair douce et à odeur fruitée, couleur
jaune d’œuf orangé ou pâle
• récolte : été-automne
• milieux naturels: conifères et feuillus
• excellent comestible
http://www.biolib.cz/en/taxonimage/id132960/?taxonid=59875
Confusions possibles
Le mycophage devra se montrer attentif lors de la cueillette, des risques de confusion restant possibles avec d’autres
espèces non comestibles:
Faux clitocybe de
l’olivier
http://plantifungi.blogspot.ch/
Paxille enroulé
Paxilus involutus (Batsch:Fr.) Fr.
• Présence de lames décurrentes
(pas de plis), facilement
détachables,
• marge du chapeau enroulée,
• toxique !
Omphalotus illudens (Schw.) Sacc.
• Présence de lames décurrentes
(pas de plis),
• odeur forte et peu agréable,
• pied souvent excentrique,
• toxique !
http://www.mykoweb.com/CAF/species/Paxillus_involutus.html
Sources: Bon M., (1988) Champignons de France et d’Europe occidentale. Arthaud, 368 p.; Bon M. & al. (2006) Champignons, Reconnaître,
Cueillir, Cuisiner. Alpes magazine, 130 p.
Casnabet Eliott, Przybyla Barbara, Schaller Nathanaël
28
Les Russules
Les russules sont des champignons communs dans la plupart de nos forêts. Il existe plus
de 350 espèces différentes.
Les caractéristiques :
- Champignons à pied central avec des lamelles adnées et des spores blanches à jaune ou ocre.
- Leur stipe (pied) non fibreux se casse de façon nette comme de la craie (tout comme les Lactaires).
- L’absence de lait dans les lamelles et la chair.
- Un chapeau généralement de couleur vive.
- Les spores mesurent 10 microns et sont recouvertes d’une forte pilosité.
Schéma d’une spore
Classification :
Règne
Fungi
Division
Basidiomycota
Sous-division
Agaricomycotina
Classe
Agaricomycetes
Ordre
Russulales
Famille
Russulaceae
Etant donné leur nombre, il est difficile de les différencier.
Nous retiendrons que toutes les russules de saveur douce
peuvent à priori être consommées sans risques. Les autres ont
une saveur âcre qui empêche leur consommation sans qu’elles
soient réellement toxiques ( sauf la russule émétique).
Comestible
Nom : Russula integra (russule intègre)
Chapeau : (4/12 cm), typiquement
brun mais aussi jaune à brun
pourpré, parfois un peu décoloré , un
peu visqueux , brillant.
Lames : blanches, crème jaunâtre
puis jaunes, fourchues, arête plus
pâle.
Pied : (4/9 cm de haut pour 1/3 cm
de large) blanc, se tachant de
brunâtre.
Habitat : essentiellement dans les
bois de conifères, appréciant la
couverture des sapins et des épicéas.
Nom : Russula olivacea (russule olivacée)
Chapeau : (8/15 cm ) convexe
puis s'aplatissant, la cuticule est
mate et rugueuse, de couleur
olivâtre à violet.
Lames : adnées et assez serrées,
larges, de couleur crème-jaunâtre.
Pied : cassant, très épais, ridé à
rugueux, s'épaississant vers le
sommet, de couleur blanche à rose.
Habitat : chênes et hêtres, mais
aussi résineux en altitude.
Bibliographie : mycorance.free.fr / wikipedia / pamushrooms.org / naturamediterraneo.com / funghiitaliani.it / hautesavoiephotos.com
Non comestible
Nom : Russula drimeia (russule sardoine)
Chapeau : (4/10 cm) cuticule lisse
et brillante, de couleur rouge vineux
à pourpre foncé ou violet foncé et
plus sombre vers le centre, parfois
teinté de vert ou de jaune.
Lames : fines et serrées, de couleur
jaune devenant ensuite jaune ocre
reflets un peu verdâtres
Pied : ferme, rugueux, de couleur
blanche le plus souvent teinté de
couleur violacée .
Habitat : principalement dans les
bois de résineux, surtout dans les
landes sablonneuses plantées de
pins, plus rarement sous les feuillus.
Nom : Russula emetica (russule émétique)
Chapeau : (8/10 cm), rouge ( rose
sous la cuticule) Il est lisse avec
une marge striée.
Lames : elles sont très légèrement
adnées, blanches, fragiles,
fourchues et peu serrées.
Pied : blanc plus où moins teinté
de rose.
Chair : elle est juteuse, blanche.
Elle devient jaune à l'air. Elle a une
odeur fruitée.
Habitat : sur des terrains acides en
été et en automne.
Observation : toxique.
Hepia (module mycologie 2012)
29
Marius Vuagnat-Kolter / Lucien Steiner / Théo Faivre-Picon
Champignons: le genre Boletus Présenta3on du genre Le taxon Boletus est le genre type de la famille des Boletaceae, qui comprendrait jusqu’à 300 espèces à travers le monde. On les classe dans la division des basidiomycètes et plus précisément dans la classe des agaricomycètes . Une des principales caractérisDques des bolets réside dans le fait qu’ils possèdent des tubes sous leur chapeau (au lieu des lames que l’on retrouve chez de nombreux champignons). Ceux-­‐ci donnent un aspect d’éponge vu du dessous. Il possède également des chapeaux convexes, secs et glabres. Le pied, appelé « s3pe » est généralement épais et charnu. Idée rece?e: Carpaccio de cèpes à l’huile de truffe, parmesan et pignons grillés Ingrédients: Cèpes de Bordeaux, 30 g de parmesan, 30 g de pignons de pin, 2 cs d’huile de truffe,1 cs vinaigre balsamique blanc, fleur de sel, poivre du moulin, cibouleOe Les bolets affecDonnent les dessous de bois de feuillus et on les retrouve facilement aux abords des chemins foresDers. Ils produisent des mycorhizes, des hyphes qui s’enroulent autour des radicelles de certain arbres et permeOent des échanges entre ceux-­‐ci. Ainsi, le champignon reçoit des glucides photosynthéDsés par la plante et celle-­‐ci profite des mycorhizes, qui peuvent allez dans un réseau bien plus élargi que les racines, pour collecter des éléments nutriDfs et de l’eau. En Suisse, on retrouve certains bolets sur liste rouge (pour plus d’informaDons www.bafu.admin.ch/pflanzen-­‐pilze/07938/07946/index.html?lang=fr) NeOoyer minuDeusement les champignons en les essuyant avec un sopalin humide. Les émincer dans le sens de la hauteur. Dans une poêle, faire griller les pignons à sec. Disposer les lamelles de cèpes dans une assieOe, verser un filet de vinaigre balsamique blanc (ou uDliser un spray), un filet d’huile de truffe et les pignons. Ajouter des lamelles de parmesan, cibouleOe hachée, fleur de sel et poivre du moulin. C’est prêt! Au niveau de leur comesDbilité on disDngue trois catégories de bolets: • Les Cèpes: Ce groupe englobe les bolets parDculièrement savoureux et non-­‐toxiques comme les Cèpes de Bordeaux. • Les bolets médiocre: Ceux-­‐ci sont non-­‐toxiques mais leur goût amer (Boletus calopus) ou piquant (Boletus piperatus) les rendent non comesDbles. • Les bolets toxiques: Bien que non mortels, on retrouve des champignons très toxiques dans ce taxon comme le célèbre Boletus satanus. Heureusement pour les amateurs de bolets, les toxiques sont facilement reconnaissables avec leur sDpe rouge/orangé. Bolet de Satan Cèpe de Bordeaux Boletus satanus (Lenz, 1831)
Boletus edulis (Bulliard, 1781) Chapeau: 8-25cm, charnu à cuticule lisse, satinée
et glabre. De couleur blanchâtre puis gris, se
couvrant de taches brunes à rougeâtre à l’endroit
de morsures
Tubes: pores petits, rond, passant du jaune au
rouge. Tubes longs jaune à vert olive.
Pied:Trapu et ventru, jaune au sommet et couvert
d’un fin réseau rouge violacé jusqu’à la base.
Chair: Epaisse et jaunâtre à odeur désagréable
Spores: lisses, brun-olive
Commestibilité: toxique
Habitat: sol calcaire, champignon thermophile
aimant les forêts de feuillus.
Remarques: Spécimen rare en Suisse. La chair
de ce champignon bleuit à la coupe, cueillette de
juin à septembre.
Chapeau: 6-20cm, beige/brun noisette, marge épaisse
soulignée de blanc
Tubes:pores passant du blanchâtre au vert olive, tubes de
même couleur se détachant aisément du chapeau.
Pied: renflé puis cylindrique à mesure de la croissance, le
sommet est orné d’un réseau net de fines mailles blanches.
Chair: blanche et ferme, puis brunâtre à l’odeur agréable.
Spores: brun olivacé, lisses.
Comestibilité:comestible, excellent.
Habitat: sols acides, drainés, bois de feuillus et de
conifères, taillis, clairières.
Remarques: Cueillette juillet-novembre
Cèpe des pins Bolet à pied rouge Boletus erythropus (Pers., 1795)
Boletus pinicola
ou Boletus pinophilus (Pilát & Dermek, 1973)
Chapeau: 5-15 cm, brun foncé à rouge brique.Solide et
charnu.
Tubes: Pores jaunes olivacé, devenant orange à rouge
sang et bleuissant vite.
Pied: Fond jaune, moucheté de points rouges. Bleuissant
au toucher Obèse à claviforme. Jaune, bleuissant à la
coupe. Très dense et dure. Odeur et saveur faibles et
douces.
Spores:11-19/4,5-7 µm, lisses, brun olivacé.
Commestibilité: Comestible cuit.
Habitat:.Bois de feuillus et de conifères, sols acides et
pauvres en calcaire.
Remarques: A ne pas confondre avec le bolet blafard, qui
présente une réticulation rougeâtre
Chapeau: 6-15 cm, châtain, brun-rouge foncé ,
charnu
Tubes: saillants, pores blanchâtres à l'état
jeune, puis crème/jaune brunâtre/olivacés. Tubes
pâles, puis jaune verdâtre.
Pied: fond roux pâle, orné d'un réseau de mailles
vers la base, obèse à claviforme, mycélium blanc.
blanchâtre. Rougeâtre sous la cuticule, ferme à
spongieuse. Odeur agréable, saveur noisette.
Spores:14-17/4,5-5,5 µm, lisses, olive foncé.
Commestibilité: Excellent, comestible.
Habitat: surtout sous les pins, mais aussi sous les
feuillus.
Remarques: Se rassemble en colonie
au mois de juin.
http://www.noselepuedellamarcocina.com
SOURCES hOp://www.corif.net/site/especemois/cepe.htm, Centre Ornithologique de France, 01.08.2012 hOp://www.smhv.net/especes_mycorhizogenes.ws, Société mycologique des Hautes Vosges, 2012 www.bafu.admin.ch/pflanzen-­‐pilze/07938/07946/index.html?lang=fr , Office fédéral de l’environnement, 08.01.2010 hOp://fr.wikipedia.org/wiki/Boletus, Wikipédia, 16.08.12 Guides Nature: Quel est donc ce champignon?, Markus Flück, Nathan 2003 Guide des champignons de France et d’Europe,Courtecuisse, Delachaux&N. 2000 Claire BoOenmuller, Clélia Pillard, Danaé Gerber
Module CHAMPIGNONS septembre 2012 30
Champignons
Les lactaires
Définition
Classification
La famille du genre «Lactarius» compte aujourd’hui environ 80 espèces répertoriées.
Ce genre, faisant partie de la famille des russulacées possède le plus souvent des lames
décurrentes mais trouve l’essentiel de son originalité dans le suintement d’un latex (généralement
nommé lait) au niveau des lames et du chapeauv lorsqu’ils sont blessés. C’est naturellement cette
spécificité qui est à l’origine du nom de ce genre.
Division : amastigomycota
Sous-division : basidiomycotina
Il y a une autre particularité que présentent de nombreux membres de ce genre : un zonage
concentrique plus ou moins marqué et plus foncé ou plus clair sur le chapeau. Par ailleurs, la
tendance générale de ce champignon est d’arborer une dépression centrale au cours de son
développement.
Classe : homobasidiomycètes
Sous-classe : agaricomycètidées
Il n’y a que peu de membres de cette famille qui peuvent prétendre à une note de bonne ou très
bonne comestibilité. Seul le lactaire délicieux, qui pousse en association avec les pins parasol, est
consommé. En effet, les lactaires exsudent un lait qui est le plus souvent âcre et leur chair est
amère, ce qui n’est pas apprécié au niveau culinaire.
Ordre : russulales
Lactaires à lait blanc devenant jaune - rose - gris ou violet
Lactarius uvidus
Lactaire Humide
(lait blanc, devient violet)
Lactarius scrobiculatus
Lactaire scrobilé
(lait blanc, devient jaune)
Lactarius chrysorrheus
Lactaire à lait jaune d’or
(lait blanc, devient jaune)
Lactarius fuliginosus
Lactaire enfumé
(lait blanc, devient rose)
Lactarius picinus
Lactaire couleur de poix
(lait blanc, devient rose)
Généralités
Chapeau non séparable du pied, couleur variable
selon les espèces. Convexe puis étalé et
enfin déprimé, parfois plus ou moins ma
melonné. Souvent de grande taille.
Lamelles de couleur variable selon les espèces,
adnées, souvent décurrentes. Espacées
ou serrées selon les cas. Pouvant se
teinter de vert.
Pied souvent de même couleur que le chapeau,
central, plus ou moins court, parfois creux.
Chair blanchâtre à crème pouvant se teinter de
rougeâtre, de violacé, d’orange, selon les
espèces. Cassante, tendre, souvent épaisse
et compacte.
Spores blanc-crème à ocre.
Habitat dans les bois de feuillus et de
conifères.
Comestibilité aucun lactaire n’est toxique mais
certains peuvent provoquer des
coliques.
Lactarius plumbeus
Lactaire plombé
(lait blanc, devient gris)
Lactarius blennius
Lactaire muqueux
(lait blanc, devient gris)
Lactaires à lait blanc immuable
Lactarius torminosus
Lactaire toisonné
(lait blanc immuable)
Lactarius vellereus
Lactaire velouté
(lait blanc immuable)
Lactarius pubescens
Lactaire pubescent
(lait blanc immuable)
Lactarius volemus
Lactaire à lait abondant
(lait blanc immuable)
Lactarius piperatus
Lactaire poivré
(lait blanc immuable)
Lactarius salmonicolor
Lactaire couleur saumon
(lait orange saumon)
Lactarius deliciosus
Lactaire délicieux
(lait carotte)
Lactarius deterrimus
Lactaire de l’épicéa
(lait orangé)
Lactarius sanguifluus
Lactaire sanguin
(lait rouge, devient brun)
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HEPIA: module de mycologie 14.09.2012
Cruchon Yaëlle, Forster Maéva, Pauchard Jean-Yves
Source: www.institut-klorane.org
Lactaires à lait orangé ou rouge
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