1- Le sexe de l’enfant est déterminé par ses chromosomes sexuels
Voir TP1 – étude de caryotypes (fille, garçon, personnes atteintes du syndrome de Klinefelter ou de Turner)
La cellule-œuf à l’origine d’un individu est issue de la fécondation autrement dit de l’union d’un spermatozoïde
et d’un ovule. Cette fécondation détermine un sexe génétique en réunissant les chromosomes sexuels fournis par les
parents : le chromosome X dans l’ovule d’une femme et le chromosome X ou le chromosome Y dans le spermatozoïde
d’un homme.
Ainsi, si la paire de chromosomes sexuels présente dans la cellule-œuf est X X, l’enfant sera de sexe féminin.
Si cette paire est constituée des chromosomes X et Y dans la cellule-oeuf, l’enfant sera de sexe masculin.
Le sexe de l’individu est donc déterminé dès la fécondation !
2- Les étapes permettant la formation de l’appareil génital
Voir TP1 – identifier les étapes permettant l’acquisition du phénotype sexuel non fonctionnel, à l’aide du
logiciel
Différenciation.exe
et de données médicales.
1ERE ETAPE : CHEZ L’EMBRYON ET AU DEBUT DE LA VIE FŒTALE (entre la 8ème semaine et la 13ème semaine), il est
impossible d’identifier le sexe de l’enfant, à partir d’une échographie :
La structure de l’appareil génital est alors commune aux deux sexes : les gonades sont indifférenciées (phénotype
sexuel indifférencié). Des ébauches des voies génitales commencent à se former : il s’agit de 2 types de canaux 2
canaux de Wolff et 2 canaux de Müller.
Une gonade : glande capable de produire des gamètes (à partir de la puberté).
2EME ETAPE : CHEZ LE FŒTUS
Vers la 13ème semaine de grossesse, le sexe du fœtus devient identifiable lors de l’échographie. Les gonades
commencent à se différencier en testicules chez le futur garçon et en ovaires chez la future fille, suite à l’expression de
certains gènes portés par les chromosomes sexuels.
Chez le fœtus mâle
, les gonades (testicules) produisent et libèrent dans le sang deux hormones : la testotérone
et l’AMH (= Hormone Anti-Müllérienne).
- La testostérone stimule la masculinisation des canaux de Wolff donnant ainsi les voies génitales mâles
(épididymes, canaux déférents, vésicules séminales et prostate) et stimule la masculinisation des organes
sexuels externes.
- L’AMH stimule la régression des canaux de Müller.
Chez le fœtus féminin
, les gonades (ovaires) ne produisent ni testostérone, ni AMH. En conséquence, les
canaux de Wolff disparaissent tandis que les canaux de Müller se développent pour former les voies génitales
féminines : trompes de Fallope, utérus et vagin.
A la naissance, l’appareil génital du bébé est différencié (sexe masculin ou féminin), mais non fonctionnel !
3- L’appareil génital devient fonctionnel à la puberté
Voir TP1 – Mettre en relation la production d’hormone avec la mise en place des caractères sexuels
secondaires, la production de spermatozoïde et le début des cycles féminins.
A LA PUBERTE (12-13ans) et sous l’influence des hormones sexuelles produites par les testicules (testostérone) ou
par les ovaires (oestrogènes), les caractères sexuels secondaires se mettent en place. L’appareil reproducteur devient
fonctionnel :
- Les testicules du garçon produisent les gamètes mâles ou spermatozoïdes (1ères éjaculations).
- Les ovaires de la fille libèrent de manière cyclique un gamète féminin ou ovule par mois (ovulation) et l’utérus
commence son fonctionnement cyclique et synchrone (1ères règles).
Devoir maison : identité sexuelle.