Du sexe génotypique au sexe phénotypique

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La masculinisation
!"
L’embryon de sexe masculin possède sur son chromosome Y
le gène Sry qui s’exprime pour obtenir des protéines TDF
encore appelées protéines Sry. Ces dernières se fixent sur
d’autres gènes qui sont alors activés, ce qui engendre la
détermination des gonades indifférenciées en testicules.
La féminisation
!"
L’embryon de sexe féminin ne possédant pas de chromosome
Y et donc de gène Sry, les gonades indifférenciées aboutissent
spontanément à la formation d’ovaires.
s’ajoute la mise en place des caractères sexuels
secondaires. Ceci est possible par l‘augmentation des
concentrations hormonales : la testostérone chez le mâle et les
oestrogènes chez la femelle.
Les chromosomes sexuels permettent la détermination du sexe
gonadique qui contrôle lui-même l’acquisition du sexe
phénotypique. La mise en place et le développement des
organes génitaux dépendent quant à eux de la présence ou de
l’absence de certaines hormones et de leurs concentrations.
III. Du sexe gonadique au sexe phénotypique
différencié
Acquisition du sexe phénotypique mâle
!"
La présence de testicules permet la synthèse de deux
hormones chez le fœtus mâle :
• La testostérone, hormone masculinisante, qui provoque :
− le maintien et la détermination des canaux de Wolff en
épididyme, en canaux déférents ou spermiductes, en
prostate et en vésicules séminales ;
− le développement des organes génitaux externes.
• L’hormone anti-müllérienne ou AMH, hormone antiféminisante, permet la disparition des canaux de Müller.
Acquisition du sexe phénotypique femelle
!"
En absence de testicules, les canaux de Wolff disparaissent
alors que les canaux de Müller se maintiennent pour donner les
oviductes, le vagin et l’utérus. C’est donc l’absence
d’hormones testiculaires qui permet la détermination en
organes génitaux féminins. Par conséquent, l’obtention de
l’appareil génital femelle n’est pas sous contrôle hormonal.
IV. La maturation sexuelle
A la naissance, l’appareil génital est déjà différencié, il devient
fonctionnel plus tard, à la puberté. Au développement des
caractères sexuels primaires relatifs à l’appareil génital,
Du sexe génétique à la maturation sexuelle
MemoPage.com SA © / 2006 / Géraldine Bridon
L’appareil génital est constitué de gonades, de voies et organes
génitaux. A partir du 2ème mois de gestation, les chromosomes
sexuels déterminent le développement de cet appareil.
II. Du sexe génétique au sexe gonadique
Quel que soit le sexe génétique de l’individu, pendant les huit
premières semaines de la gestation, l’appareil génital est
indifférencié et comporte :
• pour l’organisation interne :
− une paire de canaux de Wolff,
− une paire de canaux de Müller,
− une paire de gonades indifférenciées,
− un sinus uro-génital ;
• pour l’organisation externe :
− un tubercule génital,
− un sillon uro-génital,
− un tubercule labio-scrotal.
I. Le stade phénotypique indifférencié
Dès la fécondation, le sexe génétique d’un individu est
déterminé par ses chromosomes sexuels.
Problématique : Comment le sexe génétique détermine t-il le
sexe phénotypique ?
Chez les mammifères placentaires, l’acquisition des structures
et des fonctions des appareils sexuels mâle et femelle se fait en
quatre étapes successives.
Du sexe
génotypique au
sexe
phénotypique
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