16 novembre 2012 - Syndicat de l`enseignement de la région de la

L E L I E N
Numéro 04
Volume 26 16 novembre 2012
Téléphone: 418 775-4335/1-877-629-2520
Télécopieur: 418 775-9037
Site web: http://www.serm.ca
du Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis
Bulletin
L’AREQ propose, sous forme de conférences, une session de préparation à la retraite d’une durée d’une journée et demie
(contenu chargé) s’adressant aux personnes qui prendront leur retraite d’ici 5 ans.
Les objectifs visés par cette session sont de permettre aux membres de la CSQ et des syndicats affiliés :
1. de connaître l’AREQ, ses services, son fonctionnement;
2. de prendre conscience des changements psychosociaux et physiologiques qui se produisent à la retraite;
3. de passer en revue leur situation légale actuelle et à venir;
4. d’évaluer leurs besoins financiers à la retraite;
5. de connaître le régime d’assurance collective ASSUREQ destiné aux personnes retraitées de la CSQ et les protections
RésAut (CSQ) « résidence-automobile »;
6. d’estimer la date la plus propice à la prise de retraite.
L’AREQ demande aux participantes et participants d’apporter leur état de participation de la CARRA.
Les coûts d’inscription pour la session sont de 50$ pour les membres de la CSQ et de 60$ pour les conjoints non-
membres. Le paiement des frais d’inscription, en argent ou par chèque à l’ordre de l’AREQ, se fera sur place à compter de
18 h le vendredi 3 mai 2013. La session débute à 18 h 45. Les frais de séjour et déplacement (repas, chambre, transport et
vestiaire) sont au frais de la participante et du participant.
Veuillez réserver votre chambre au plus tard 30 jours avant la session, soit avant le 3 avril 2013 en spécifiant que
cette réservation fait partie du bloc de chambres réservé par l’AREQ au coût de 92$ plus les taxes applicables.
Les places étant limitées (90), vous devez obligatoirement vous préinscrire, au plus tard le 3 avril 2013, en communi-
quant avec Sylvie Gaudreau ou Line Tremblay au SERM aux numéros habituels, poste 26 ou par courriel au
serm4@globetrotter.net.
Session de préparation à la retraite de l
LIEU : HORAIRE :
Riôtel Matane
250, avenue du Phare Est
Matane G4W 3N4
1-877-566-2651 / 418-566-2651
Vendredi le 3 mai 2013 de 18 h à 22 h 15
Samedi le 4 mai 2013 de 8 h 45 à 16 h 15
Volume 26 | Numéro 04 | 16 novembre 2012
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Crise d'octobre
En 1970, c'est la crise au Québec. La montée du
capitalisme s'oppose à l'émergence du
mouvement ouvrier et populaire. Cette période
marque un tournant dans le monde syndical; les
luttes s'intensifient et entraînent une escalade de
conflits de travail dans les milieux. Sous le
couvert de la rationalisation des services, l'État
tente de régler la crise sur le dos des travailleurs
par la réduction de l'emploi et les restrictions
budgétaires.
La riposte ouvrière s'organise, mais plusieurs
militants syndicaux ou issus des groupes
populaires sont arrêtés. L'affrontement devient
alors plus intense entre les travailleurs du
secteur public et l'État-patron.
Front commun de 1972
Chez les enseignantes et enseignants, on
convient de la nécessité de mettre en place un
front commun avec la CSN et la FTQ en vue de
la prochaine négociation. Une première Table
intersectorielle revendique la semaine de travail
à 100 $, la sécurité d'emploi, l'obtention d'un
régime de retraite pour tous les employés et un
régime d'assurance pour invalidité.
Nous avons diffusé dans le bulletin Le Lien du 12
octobre dernier, une capsule qui fait état
de certains événements qui se sont produits au
cours des années 1960. Voici la seconde capsule
couvrant le début des années 1970.
Le gouvernement refuse toutes les demandes
syndicales. Des référendums se tiennent dans
les milieux et en avril 1972, une grève générale
est déclenchée. Dix jours plus tard, le
gouvernement Bourassa impose une loi
spéciale (Bill 19) qui forcera le retour au travail
des employées et employés de l'État.
Emprisonnement des chefs syndicaux
Les travailleuses et travailleurs défient cette loi-
matraque, entraînant l'emprisonnement im-
médiat des trois chefs syndicaux: Yvon
Charbonneau (CEQ) Louis Laberge (FTQ) et
Marcel Pépin (CSN).
L'incarcération des présidents soulève la colère
des travailleuses et travailleurs. Des dizaines de
milliers de personnes débraient pour réclamer la
libération de leurs leaders. Partout au Québec,
on déserte les usines, paralyse les hôpitaux,
ferme les écoles et bloque les services. Les
postes de radio et de télévision tombent aux
mains des grévistes qui diffusent leurs
messages.
Malgré la répression sans précédent dont il a
été victime, le front commun parvient à obtenir
le REEGOP, le salaire minimum de 100 $ pour
toutes et tous, une clause d'indexation au coût
de la vie et des hausses de salaire de 22,1 %
sur 4 ans.
Sources:
1. Histoire du mouvement ouvrier 1825-1976, CSN-CEQ
(1979);
2. Origine et développement de la CEQ CSQ (1984);
3. Une force fière de ses racines, Suzanne Pellerin
(2003).
(Pare 2)
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 4 décembre 2012—Réunion du Conseil des déléguées et délégués, à 8 h 45, à la Salle Léon-
Gaudreault, à Ste-Flavie
 11 décembre 2012Formaon sur les droits parentaux et le RQAP, à 18 heures, au Centre Le
Colombien, à Mont-Joli (sur inscripon)
 18 décembre 2012Réunion du Conseil d’administraon, à 8 h 30, aux bureaux du SERM
n d’illustrer la couverture de l’Oul de travail quodien du personnel enseignant (notre agenda syndical)
pour la prochaine année, nous sommes une fois de plus à la recherche d’une œuvre originale produite par
l’une ou l’un de vous, membres du SERM.
Un montant de trois cents dollars (300 $) est prévu pour faire l’acquision de l’œuvre qui sera retenue. En
plus de servir à illustrer la couverture de l’agenda, cee dernière sera exposée en permanence dans
les locaux du SERM.
Les enseignantes et enseignants/arstes ci-après ont illustré les douze édions de
l’Oul de travail quodien parues jusqu’à présent : Lucie Côté Saulnier et Francesca
Gagnon (secteur Neigee), France Tapp, Sylvie Chassé (secteur Matane), Geneviève
Gagné, Patrick Pitre, Jocelyne Marsolais (secteur Vallée), Réal Leclerc, Isabelle Bérubé
et Catherine Roussel (secteur Mis).
Il ne ent qu’à vous de faire pare de cee presgieuse brochee d’arstes!
Critères de sélecon :
1. l’œuvre doit pouvoir être avantageusement reproduite dans un format horizontal d’environ 9 cm de hau-
teur par 13 cm de largeur;
2. Elle (peinture à l’huile ou acrylique, aquarelle, gouache, dessin, photographie couleur arque ou
autres) doit être originale (pas une reproducon);
3. le sujet doit convenir à l’illustraon d’un agenda desné au personnel enseignant;
4. l’arste doit céder son œuvre au syndicat et en permere la reproducon pour l’illustraon de la couver-
ture de l’agenda 2013-2014;
5. l’œuvre proposée doit parvenir au bureau du SERM au plus tard le vendredi 4 février 2013, à 16 h.
Procédure pour le choix de l’œuvre :
1. Lors de leur rencontre du mois de février, les membres du conseil d’administraon se prononceront sur
le choix de l’œuvre à retenir. Ce choix sera basé sur les critères indiqués ci-dessus et ne prétend pas être
le fruit d’une crique arque.
2. L’arste primé sera rapidement informé et les œuvres qui n’auront pas été retenues seront retournées à
leurs créateurs.
Illustration recherchée pour l’agenda 2013-2014
Le Lien est une publication du Service de l’information Éditique et création
du Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis graphique: Kathleen Deschênes
Visitez notre site web pour voir toutes nos publications. serm.ca
(deuxième partie)
(Tiré de « Services publics : Perspecve » che # 5 dispo-
nible sur www.csq.qc.net/dossiers/services-publics)
Le rôle joué par les États au sein des
sociétés a historiquement été fortement
influencé par les théories économiques
dominantes. Avant la Grande Dépression
des années 1930, la théorie économique
dominante favorisait le laisser-faire. Ce
« libéralisme » économique soutenait que
le système d’économie de marché et le
capitalisme s’autorégulaient, qu’ils étaient
intrinsèquement efficaces et que l’État ne
devait donc pas intervenir dans l’écono-
mie. En particulier, l’État ne devait pas se
préoccuper de la répartition de la richesse
malgré les inégalités très fortes qui
existaient à l’époque.
Lors de la Grande Dépression, le
capitalisme s’enlisa pendant de longues
années. Cela discrédita complètement le
libéralisme, et une nouvelle théorie
économique, le keynésianisme1, émergea.
Cette nouvelle théorie, qui a pris
rapidement le devant de la scène,
soutenait que l’État devait jouer un rôle
central dans l’économie et au sein des
sociétés. Il devait notamment assurer une
répartition plus équitable de la richesse,
ce qui favoriserait la relance économique
en stimulant la consommation et l’investisse-
ment.
Cautionnés par la théorie keynésienne et
favorisés par les luttes sociales intenses de
l’époque, l’État social, les programmes
sociaux et les services publics ont alors été
mis en place à des degrés divers dans les
pays développés jusqu’aux années 1970.
Au cours de cette décennie, les deux chocs
pétroliers de 1973 et 1979 ont entraîné
d’importants problèmes économiques (des
taux de chômage et d’inflation simultané-
ment élevés), ce qui a mis à mal la théorie
keynésienne. On a assisté alors à un retour
en force du libéralisme économique, cette
idéologie du laisser-faire et du libre
marché. L’ère du néolibéralisme
s’amorçait. D’ailleurs, au sens étymolo-
gique, le mot néolibéralisme signifie
simplement « nouveau libéralisme ».
À partir de la fin des années 1970, le
néolibéralisme apparaît donc comme la
nouvelle idéologie dominante et elle
sera mise en application d’abord en
Grande-Bretagne avec l’arrivée au
pouvoir de Margaret Thatcher, puis aux
États-Unis avec le président Ronald
Reagan, avant de se propager au reste
du monde, au Canada et au Québec.
_______________________
1 Du nom de l’économiste britannique
John Meynard Keynes.
POUR EN SAVOIR PLUS:
• BRIGADES D’INFORMATION CITOYENNE (2004).
Néolibéralisme : le vol organisé du bien commun. Les
fascicules des BIC, 12 p.,
www.quebec.attac.org/IMG/pdf/1c__neolib.pdf
CENTRALE DES SYNDICATS DU QUÉBEC (2005).
Défendre et valoriser nos services publics colloques
régionaux (hiver), 65 p.,
http://csq.qc.net/fileadmin/CSQ/Internet/
documents/portail_csq/documentation/
enjeux_sociaux/services_publiques/defendre-
valoriser-services-publics.pdf
GILL, Louis (2004). Le olibéralisme, Chaire d’études
socio-économiques de l’UQAM. 2e édition
entièrement revue et mise à jour, 84 p.,
http://classiques.uqac.ca/contemporains/gill_louis/
neoliberalisme/neoliberalisme.pdf
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