I- Introduction :
La cellule eucaryote se distingue de la cellule procaryote par sa compartimentation qui lui
permet à la fois division et spécialisation du travail.
Le système endomembranaire (SE) représente un très bon exemple de cette
compartimentation, ce dernier est formé d’un ensemble de tubules, de vésicules et de sac
aplatis (connus également sous l’appellation de citernes) qui communiquent entre eux grâce
à un système d’adressage très sophistiqué mettant en jeu des protéines spécifiques.
Ainsi le SE regroupe l’ensemble des compartiments intracellulaires limités par une simple
membrane tel que le réticulum endoplasmique (RE) avec ses deux formes (rugueux et lisse),
l’appareil de Golgi, les lysosomes et les endosomes. Les mitochondries, les chloroplastes et
les péroxysomes ne font pas parti du système.
La structure et le fonctionnement du système endomembranaire n’ont étaient bien
compris qu’après l’apparition de techniques tel que : Le fractionnement cellulaire suivi d’une
analyse biochimique des différents constituants ou encore les techniques de marquage par
des isotopes radioactifs ou d’autres composées fluorescents observables respectivement au
MET1 et au microscope confocale
Ainsi, on a constaté que le SE était un système très dynamique qui assurait plusieurs
fonctions :
* Productions de diverses molécules ex : protéines et lipides
* Transport des molécules produites vers des destinations spécifiques
* Sécrétion et stockage
* Dégradation des substances toxiques (au niveau des lysosomes)
Le transport des molécules s’effectue grâce à de petites vésicules qui bourgeonnent d’un
compartiment donneur, se déplacent vers un compartiment spécifique dit « accepteur »,
fusionnent avec sa membrane, puis déversent leur contenu dans sa lumière
Ces vésicules sont recouvertes d’un revêtement ou manteau qui est de nature protéique.
Les protéines impliquées peuvent êtres soit des coatomères (COPI/COPII)2 ou des clathrines
(1) : MET : Microscope Electronique à Transmission
(2) : COP : Coat Protein