TRAVAUX DIRIGES N°2
DEONTOLOGIE
Cas Pratique N°3
RCP, Carpa et maniement de fonds, honoraires et successions d’avocats, publicité et communication
Monsieur ZEN, avant de créer sa propre Société, travaillait au service des Ressources Humaines d’une
entreprise.
Dans le cadre de son activité de gérant de la Société LAMBDA, il envisage le licenciement d’un de ses
salariés.
Il cherche donc un Conseil par internet.
Son attention est attirée par le site internet de Maître BETA ainsi rédigé :
« Maître BETA vous garantit le succès de vos procédures.
A défaut, il vous rembourse le montant des honoraires versés.
En sus de ses honoraires, Maître BETA perçoit un honoraire de résultat de 10 % ».
Que pensez-vous de ce site ?
Monsieur ZEN fait donc appel à cet Avocat, spécialisé en droit du travail.
Il lui demande dans un premier temps de rédiger le courrier de convocation à l’entretien préalable et la
lettre de licenciement.
Maître BETA lui remet les tarifs de son Cabinet sur lesquels figure la mention « ces sommes s’entendent hors
honoraire de résultat ».
Maître BETA émet une note de frais et honoraires au titre de première provision au nom de la Société d’un
montant de 1.500,00 € HT.
Maître BETA est-il en droit d’émettre une telle facture ?
Quelles sont les mentions obligatoires que doit comporter celle-ci ?
Dans le même temps, Monsieur ZEN souhaite divorcer et confie son dossier à Maître BETA.
Il lui demande d’établir ses notes d’honoraires au nom de la Société.
Qu’en pensez-vous ?
Maître BETA prépare les documents sollicités par son client mais omet dans la lettre de licenciement de
délier le salarié de la clause de non concurrence.
La Société LAMBDA est, par la suite, condamnée par le Conseil de Prud’hommes à payer au salarié une
indemnité au titre de la clause de non concurrence représentant 30 % du salaire pendant deux ans.