BAROMETRE cgEM/ifOp

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mag
MAGAZINE D’INFORMATIONS N°10 - SEPTEMBRE 2011
Pêche
Baisse de la production
Washington
Réunion du Groupe
Doing Business
BAROMETRE cgem/ifop
Question : Parmi les menaces suivantes, laquelle craignez-vous le plus
pour votre entreprise ?1
Les Patrons
1
Jusqu’en mars 2010, l’intitulé exact de l’item était : « Une aggravation de la crise économique »
Question : Selon-vous, la situation économique s’améliorera-t-elle plutôt ... ?
optimistes,
mais prudents
Sommaire
6-15
16-24
éditorial
par Mohamed Horani
Septembre 2011
Actualités
CGEM
Fédérations
Unions Régionales
Repères
Maroc
Monde
26-28
Echos entreprises
30-31
zoom
34-36
events
38-59
sondage
61-62
ça vous intéresse
SéCURITé DES SYSTèmeS d’INFORMATION
Parmi les textes juridiques et réglementaires
adoptés par le Conseil des Ministres, tenu le
vendredi 09/09/2011, il y a :
1. Le projet de décret n°2-11-508 créant une
Commission Stratégique de la Sécurité des
Systèmes d’Information.
2. Le projet de décret n°2-11-509 complétant
le décret n°2-82-673 portant sur l’organisation
de l’administration de la défense nationale et
sur la création d’une Direction Générale de
la Sécurité des Systèmes d’Information.
En effet, l’adoption de ces deux décrets vient
concrétiser la mise en œuvre de la mesure
d’accompagnement “Confiance numérique”
de la stratégie nationale “Maroc Numeric
2013”, en particulier : l’initiative 2 : “Mettre
en place les structures organisationnelles
appropriées”/ Action 45 : “Mettre en place
le Comité de la Sécurité des Systèmes
d’Information”.
Directeur de publication : Mohamed HORANI | Administration & rédaction : 23, Bld Mohamed Abdou, Palmiers - Casablanca
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Impression :Edit
4-5
n°10
3
Édito
Par Mohamed HORANI
Président de la CGEM
A
l’aube d’une nouvelle Constitution
affermissant nos choix démocraRelever le défi
tiques ainsi que nos ambitions d’un
de la croissance
développement socio-économique pérenne,
notre Confédération redéploie toute son
et défaire les freins
énergie pour accomplir le vœu d’un Maroc
à l’épanouissement
en plein essor et résolument tourné vers
l’avenir. Relever le défi de la croissance,
des PME
défaire les freins à l’épanouissement des
PME, dans un contexte régional et international complexe et mouvant, demeure
assurément notre principale préoccupation.
4
« Plus
de 50% du PIB des grandes économies de l’OCDE repose sur la
connaissance et le savoir
«
A
insi avons-nous élaboré notre Loi de
Finances 2012 en lui préservant sa
démarche innovante et responsable
afin qu’elle demeure un outil de performance
à l’avantage de notre économie et de nos
entreprises. Ceci passera par la nécessité
d’achever audacieusement la réforme de la TVA
car toutes les mesures entreprises les années
passées étaient dans le sens du renchérissement
de l’impact de la TVA sur l’entreprise et ce,
en raison de la suppression des niches et de
l’augmentation des taux.
L’application d’un taux de 20% demeure
pénalisante en l’absence de l’exonération des
investissements ou du droit de remboursement
au-delà de 24 mois. Nos propositions d’amener
ce taux à 16% tient compte des effets immédiats
d’une telle application sur l’accroissement
de l’investissement et sur la stimulation de la
demande interne. Notre Confédération est aussi
favorable à la généralisation du remboursement
des crédits TVA provenant des investissements
quel que soit leurs montants.
En effet, la TVA ne devra aucunement se
traduire par un coût financier pénalisant les
acteurs économiques qui devront, plutôt, être
dotés de plus d’incitations et d’attractivité à la
création d’emplois et de richesses.
La CGEM est aussi favorable à un taux d’IS
attrayant afin d’amener des pans entiers de
notre économie au secteur formel, de renforcer
nos capacités à l’export et de multiplier nos
aptitudes à accéder à une économie des plus
réactives et compétitives.
Il en va de même pour l’encrage véritable de
nos entreprises dans la génération de valeur
par l’encouragement des travaux de recherches
et de développement. Seules les entreprises
performantes et dotées d’atouts sont en mesure
d’assurer leur adaptation aux exigences d’un
marché mouvant et sans cesse compétitif.
D’ailleurs, plus de 50% du PIB des grandes
économies de l’OCDE repose sur la
connaissance et le savoir. Ce constat conduit
à l’inévitabilité de la supériorité d’un modèle
économique privilégiant l’innovation. Ainsi la
CGEM propose un Crédit d’impôt recherche
et production propre plafonné à 100 millions
de dirhams ajouté à des mesures efficientes
en faveur de la recherche appliquée dans des
centres dédiés au service de la performance de
l’entreprise marocaine.
En matière d’adaptation des structures de notre
Confédération aux attendus de la nouvelle
Constitution, de la régionalisation avancée et
de notre Vision 2020, nous nous investissons
avec détermination, dans l’élaboration et
l’aboutissement de ces projets en les confiant à
des commissions ad-hoc. Il s’agit pour nous de
dynamiser collectivement nos instances, ainsi
que leur représentativité pour une gouvernance,
pour des synergies appropriées aux exigences
qui nous incombent afin que nous parvenions à
un développement serein, équitable et durable
pour l’ensemble des nos régions.
Il va sans dire qu’à la lumière de ces grands
chantiers, notre Confédération prend un
nouveau tournant grâce à toutes ses forces
vives, investie d’un esprit de solidarité, d’union
et d’abnégation. Il en va, véritablement, d’une
cause majeure, sacrée qui interpelle l’intégralité
de nos talents et de nos volontés positives.
5
Actualités CGEM
Conseil d’Administration de la CGEM
de la rentrée
Le Conseil d’Administration de la CGEM a tenu sa session, le 7 septembre 2011 sous la
présidence de M. Mohamed HORANI. A cette occasion il a été débattu des propositions de la
CGEM relatives au Projet de Loi de finances 2012, de la mise en œuvre de la Vision CGEM
2020 dans le cadre de la nouvelle constitution et du nouveau découpage régional.
Plusieurs résolutions ont été adoptées à l’issue de ce Conseil parmi lesquelles :
Résolution 1
Démission de Mr Mohamed Hdid
du poste de Trésorier Adjoint de la
CGEM.
Le Conseil approuve la démission
de Mr Mohamed Hdid du poste de
Trésorier Adjoint de la CGEM.
6
Résolution 2
Nomination du Trésorier Adjoint
Sur proposition du Président, le
Conseil approuve la nomination de
Mr Larbi Guédira en tant que Trésorier Adjoint de la CGEM et membre
du conseil d’administration.
Résolution 3
Nomination de deux Vice-présidents
de la CGEM
Sur proposition du Président, le
Conseil approuve la nomination de :
• Mr Omar Kabbaj en tant que
Vice-Président du pôle Vision
actualités CGEM
CGEM 2020
• Mme Soraya Badraoui en tant que
Vice-présidente du pôle Dynamisation des PME
Résolution 4
Démission de Mr Khalil Azzouzi
en tant que Vice-président de la
commission stratégies sectorielles
Le Conseil approuve la démission de
Mr Khalil Azzouzi en tant que Viceprésident de la commission stratégies sectorielles.
Résolution 5
Nouvelle dénomination de la commission stratégies sectorielles
Sur proposition du Président, le
Conseil approuve la nouvelle dénomination « Commission Vision
CGEM 2020 » à la place de « Commission Stratégies Sectorielles »
Cette commission aura pour rôle
l’opérationnalisation de la vision
CGEM 2020.
Résolution 6
Nomination du Vice- président de
la commission Vision CGEM 2020
Sur proposition du Président, le
Conseil approuve la nomination de
Mr Tarik Britel en tant que Vice président de la commission Vision
CGEM 2020.
Résolution 7
Désignation de nouveaux Présidents des Conseils d’affaires
Sur proposition du Président, le Conseil approuve la désignation de
nouveaux Présidents pour les Conseil d’affaires suivants :
Pays
Candidat
Fonction
Argentine
Abdelhakim OUALIT
Président de l’Union Régionale Nord
EAU
Mohamed ELMANDJRA
DG MEDITEL
Arabie Saoudite
Khalid BENJELLOUN
Président CTC
Egypte
Larbi BELARBI
Président de la Fédération de l’Automobile
et Administrateur à SOMACA
Corée du Sud
Amine BELKHOUYA
PDG de Kia Motors
Bulgarie
Ali CHRAIBI
PDG de la Grossisterie Pharmaceutique
du Maroc
Italie
Abdennasser BOUAZZA
Président HIMVEST
Turquie
Youssef ROUISSI
Directeur de la Banque de Financement
à Attijariwafa Bank
Qatar
Anas HOUIR ALAMI
DG de la CDG
Mauritanie
Hassan BASRI
Président de la Fédération des Banques
Résolution 8
Date de la réunion du Conseil
National de l’Entreprise
A cet effet, le conseil charge la
commission Vision CGEM 2020 de
préparer un projet de restructuration
qui sera soumis au CA et du dit CNE
Le Conseil approuve la date du jeudi 27 octobre 2011 à Casablanca de
la tenue de la réunion du Conseil
National de l’Entreprise et l’ordre
du jour sera :
Résolution 9
Date de la réunion du Conseil
d’Administration le 30 novembre
2011 :
L’adaptation des structures de la
CGEM par rapport à son nouveau
rôle constitutionnel et la régionalisation avancée.
Ordre du jour :
• Assemblée générale extraordinaire
le 15 décembre 2011 pour modification statutaire.
Conférence Afrique-France sur la RSE
M. Mounir Ferram, Directeur
Délégué de la CGEM, a représenté
la Confédération à la Conférence
Afrique-France sous le thème « La
responsabilité sociale des entreprises
en Afrique : un moyen pour accélérer
la croissance et créer des meilleurs
emplois ». Cette manifestation, organisée par le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF), avec
l’Organisation internationale des
Employeurs (OIE), en collaboration
avec la Confédération panafricaine
des Employeurs (CPE), l’Organisation internationale du Travail (OIT)
et l’Institut de la Banque mondiale,
s’est tenue au siège du MEDEF le 11
et 12 juillet 2011.
7
actualités CGEM
Sensibiliser les gouvernements africains à la RSE
Cette rencontre avait pour principal objectif de mettre en évidence
les meilleures pratiques en matière
d’engagement et de partenariats des
entreprises avec les gouvernements
pour développer une conscientisation de la RSE parmi les gouvernements africains et les entreprises
opérant en Afrique afin qu’elles
développent des initiatives en
matière de RSE.
Ainsi, et sur la base des progrès
récents réalisés dans ce domaine,
notamment la Charte sociétale
signée à Nice en juin 2010 et la
Conférence de l’Institut de la Banque
Mondiale tenue à Bruxelles en
novembre dernier sur les entreprises
responsables et la bonne gouvernance, la Conférence de Paris s’est
terminée avec l’adoption d’une
Déclaration reconnaissant le fait que
la tendance positive de la croissance
en Afrique n’est possible et durable
que par un secteur privé non seulement motivé par le profit , mais aussi
investissant de manière responsable
pour créer une trace positive en
termes social, environnemental et
économique.
La Commission PME
au salon “Planète PME 2011”
Dans le cadre des actions d’accompagnement et de développement de la PME à l’international, la commission PME, en partenariat avec la Banque Centrale Populaire a participé le 16
Juin dernier à la 11ème édition du salon Planète PME organisé au Palais des Congrès de Paris.
relatives aux projets d’investissement et de partenariat émanant des
secteurs porteurs tels que : les énergies
renouvelables, l’agro-alimentaire, la
mécanique, le textile et les TICs.
Visite de hautes délégations françaises
Déceler les opportunités !
Pour la troisième année consécutive, le Pavillon Maroc, invité
d’honneur, a vu la participation
de 1400 visiteurs représentants les
entreprises Françaises et Marocaines présentes. Ces rencontres ont
permis aux responsables marocains
de déceler l’ensemble des opportunités
8
La délégation Marocaine a procédé à
l’accueil et à l’orientation des entreprises françaises et Euro-méditerranéennes désireuses d’établir des
relations commerciales avec des
PME Marocaines et/ou investir au
Maroc. Aussi, le Pavillon Maroc a
été sollicité par de hautes délégations ministérielles représentant le
Gouvernement de la République
Française ou encore le Président de
la CGPME (Confédération Générale
des PME Françaises).
Dans le sillage de cette manifestation, une conférence dédiée à
la participation marocaine avait
pour thème : « Pourquoi choisir la
destination Maroc ? Focus sur les
mesures incitatives de l’investissement ». Ce débat a permis aux intervenants, notamment M. Salaheddine
KADMIRI, Président de la Commission PME, M. Abdelali BERRADA,
Membre de la Commission PME
et M. Rachid AGOUMI, Directeur
Général en charge de l’entreprise
et de l’international au sein de
la Banque Centrale Populaire,
d’exposer l’ensemble des opportunités offertes par le Royaume, aux
investisseurs étrangers.
actualités CGEM
La CGEM participe à la réunion
du Groupe Doing Business à
Washington
L’évolution du paysage économique marocain à la lumière de la nouvelle constitution a été
au centre d’une rencontre, tenue en juillet 2011 à Washington, entre les dirigeants du Groupe
Doing Business de la Banque mondiale et Mme Saloua Karkri Belkeziz, membre du Conseil
d’administration de la CGEM.
Consolider les acquis
«La nouvelle Constitution a concilié
entre la liberté d’entreprendre et le
droit syndical, le droit de la grève
et la liberté du travail», a souligné à cette occasion Mme KarkriBelkeziz, notant que «la nouvelle
loi fondamentale réaffirme la
liberté d’entreprendre et le droit à la
propriété comme principes fondamentaux».
La consolidation de ces acquis dans
la nouvelle constitution, a-t-elle
indiqué, intervient dans un contexte
général nouveau où la justice
constitue un pouvoir indépendant,
au même titre que l’exécutif et le
législatif, rappelant à ce propos que
la nouvelle loi fondamentale repose
sur les principes de l’Etat de droit,
la démocratie sociale, le pluralisme,
la citoyenneté et la séparation des
pouvoirs.
Vers un climat d’affaires
sain, transparent, équitable
et libre
«En raison de l’évolution du paysage
économique marocain, nous avons
demandé et obtenu que la nouvelle
constitution reconnaisse la CGEM,
au même titre que les chambres
professionnelles», a-t-elle dit, en
soulignant que la Confédération
considère l’entreprise en tant
qu’élément essentiel dans le débat
politique dans ses dimensions
économique, sociale, culturelle et de
développement.
«La CGEM», a précisé Mme KakriBelkeziz, «se doit d’apporter sa
contribution pour l’instauration
d’un climat d’affaires sain, transparent, équitable et libre, seul susceptible de garantir un bon développement socio-économique de notre
pays», se félicitant de la création,
en décembre 2009, de l’Initiative
de création du Comité national
de l’environnement des affaires regroupant l’ensemble des ministères
concernés ainsi que le secteur privé.
9
Fédérations
Textile, habillement et cuir.
Rencontre avec l’ANPME
L’Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME) a organisé une rencontre au profit des entreprises des
secteurs textile, habillement et cuir,
dans la perspective d’améliorer la
productivité de ces filières.
Initiée par le Ministère de l’Industrie du Commerce et des Nouvelles
Technologies (MICNT) et l’Agence
Nationale pour la Promotion de
la Petite et Moyenne Entreprise
(ANPME), en partenariat avec
l’Association des Industries du
Textile et Habillement (Amith)
et la Fédération Marocaines des
Industries du Cuir (FEDIC), cette
rencontre s’est déroulée sous le
thème ‘’les systèmes d’information,
levier d’amélioration de la productivité de l’entreprise’’.
Moussanada TI
En présence de dizaines d’opérateurs de la région du grand Casablanca, Mme Latifa Echihabi,
directrice de l’ANPME, a souligné, lors de cette rencontre, que «
l’ANPME subventionne à hauteur
de 60 % les coûts liés à l’Assistance
à Maîtrise d’Ouvrage (AMO), à
l’acquisition des licences ainsi qu’à
leur intégration au sein de l’entreprise, ajoutant que le montant de la
subvention peut atteindre 400.000
10
DH (TTC) par entreprise. Moussanada TI est un outil de qualité
destiné à accélérer l’intégration des
technologies de l’information dans
les systèmes de production des PME
pour en faire un véritable levier
d’amélioration de leur productivité »,
a-t-elle précisé.
Une offre spécifique dédiée aux
filières textile-habillement et cuir
Madame Echihabi a fait savoir que
Moussanada TI a pour objectif de
soutenir l’introduction des technologies de l’information au sein des
entreprises, rappelant que « l’autre
mécanisme (Moussanada TI/TH ET
Cuir) est une offre spécifique pour
les filières textile-habillement et
cuir qui vise à améliorer la productivité des entreprises de ces secteurs,
en mettant à leur disposition des
solutions préalablement identifiées
avec leurs corporations professionnelles ».
Un catalogue de solutions métiers
Les PME sont accompagnées dans
tout leur processus d’identification,
d’acquisition et d’implémentation
de la solution métier. A ce titre,
l’ANPME a édité, en collaboration avec l’AMITH et la FEDIC un
catalogue référençant les solutions
métiers adaptées aux entreprises
relevant de ces deux secteurs.
Ce catalogue de solutions couvre
les branches d’activités des secteurs
textile-habillement et cuir, notamment l’amont textile, la confection,
la plate-forme textile, l’aval cuir et
l’ennoblissement, est-il indiqué.
Fédérations
Pêche. Baisse de la production
La production halieutique nationale a totalisé un volume de 419.087
tonnes au terme des sept premiers
mois de 2011, soit une baisse de
32 % par rapport à la même période
de 2010.
Cette baisse est imputable à la
forte pression sur les produits de la
mer enregistrée depuis quelques
semaines, une pression due à une
demande accrue et une baisse relative de l’offre pour certaines espèces.
Une année 2010 exceptionnelle
La valeur des débarquements a
toutefois connu une baisse de 5 %.
La production des segments de la
pêche côtière et artisanale, qui totalise 386.717 tonnes, a ainsi accusé
une baisse de 33 % en comparaison avec la même période de 2010,
année exceptionnelle au niveau des
volumes de production de certaines
espèces.
Le recul accusé dans ce segment est
principalement imputable au repli
qu’ont connu les débarquements
du poisson pélagique dominé par
le petit pélagique (sardines, chinchard) qui s’est établi à 37 % par
rapport à la même période de 2010,
où les débarquements des petits
pélagiques ont enregistré des
volumes exceptionnels. En effet, la
baisse est de seulement 17 % en comparaison avec la moyenne de production de ces cinq dernières années.
Segment des crustacés : l’embellie !
La diminution des captures des
petits pélagiques s’explique par la
baisse habituelle de la disponibilité
de ces espèces durant le début de
l’année, les mauvaises conditions
climatiques ayant perturbé l’activité
de la flotte de pêche côtière durant
les cinq premiers mois de cette
année et la grève observée durant
tout le mois de mai dans la zone
s’étendant d’Agadir à Dakhla ce
qui a réduit l’activité des senneurs
côtiers. En revanche, le segment
des crustacés a connu une embellie
avec des volumes de production en
augmentation de 105 % pendant
les 7 premiers mois de 2011, en comparaison avec la même période de
l’année précédente.
Cette augmentation est due principalement aux débarquements
importants de la crevette rose qui
ont totalisé 4.222 tonnes.
Faible disponibilité des ressources
C’est ainsi que les prix du poisson
ont connu plusieurs variations avec
des augmentations de l’ordre de
17 % pour le poisson blanc et d’un
peu plus de 20 % pour le petit pélagique en première vente, tandis que
ceux des crustacés ont accusé une
baisse de près de 40 %.
La réduction des ressources halieutiques est due, en partie, à la forte
pression de pêche de longue date sur
le stock B, résultant de la demande
croissante sur les produits de la
mer aussi bien au niveau national
qu’international.
Les conditions environnementales,
particulièrement défavorables ces
deux dernières années, ont également conduit à l’affaiblissement
de l’upwelling (remontée d’eau) en
Atlantique et le réchauffement
exceptionnel des masses d’eaux,
aussi bien en Atlantique qu’en
Méditerranée.
Par ailleurs, les dernières campagnes
scientifiques de l’Institut National
de Recherche Halieutique (INRH)
montrent une certaine amélioration des abondances des principaux
stocks des petits pélagiques, suite à
un recrutement important aussi bien
pour le stock central que le stock sud.
Actuellement, l’exploitation montre
une faible disponibilité de la sardine
car elle est dominée par les juvéniles qui ne sont pas pêchés, ce qui
représente une bonne perspective
d’amélioration de la disponibilité
de la ressource. L’amélioration de
l’abondance de l’anchois, en particulier dans la zone centrale, a permis
de combler le déficit de production
lié à la sardine.
Bien que les stocks de céphalopodes
présentent de faibles biomasses
ces dernières années, la dernière
campagne de prospection réalisée
par l’INRH montre la présence des
noyaux de recrutement indiquant
une possible amélioration du stock.
Le communiqué relève aussi une
tendance d’amélioration de l’abondance de la crevette rose et du merlu, notamment par rapport à l’année
2010. En Méditerranée Est, alors
que les débarquements de la sardine
et de certaines espèces démersales
comme le rouget et la Bésugue ont
diminué par rapport à l’an dernier,
les débarquements du merlu et de
la crevette ont augmenté ce dernier
semestre par rapport à 2010, confirmant une meilleure situation de leur
état du stock en Méditerranée.
11
Fédérations
Adoption du plan stratégique intégré
d’urgence et du plan national de
contrôle routier
gence s’articule autour
de neuf axes, dont deux
nouveaux dédiés respectivement à l’éducation
routière et à la recherche
scientifique, et à la veille
technologique sur la sécurité routière.
Le plan stratégique intégré d’urgence et le plan national de contrôle
routier pour la période 2011-2013 ont
été adoptés, par le Comité Permanent de Sécurité Routière (CPSR).
Le plan stratégique pour la sécurité
routière, le troisième du genre, qui
a été présenté lors d’une réunion
du Comité présidée par le ministre
de l’Equipement et des Transports,
Karim Ghellab, ambitionne de
réduire de manière significative
et durable les indicateurs de sécurité routière, mettre en oeuvre
l’ensemble des dispositions de la
loi 52-05 portant Code de la route,
acquérir les équipements nécessaires, renforcer les compétences des
ressources humaines et assurer les
outils de travail et leur mise à jour.
Une éducation routière incontournable
A la différence de ses prédécesseurs,
le troisième plan stratégique d’ur-
12
Ce plan a été élaboré sur
la base de critères relatifs à la coordination, à
la législation, à la définition des priorités du
contrôle routier, à la performance
du processus de contrôle et de
sanctions, à la formation des conducteurs, à l’examen pour l’obtention
du permis de conduire, à l’amélioration des infrastructures routières,
des voiries urbaines et des secours
dispensés aux victimes des
accidents, à la communication et
la sensibilisation et à l’éducation
routière.
Ce plan a été élaboré sur
la base de critères relatifs à la coordination, à la
législation, à la définition
des priorités du contrôle
routier
Eviter les accidents graves
Quant au plan national de contrôle
routier, il vise à agir sur les
facteurs à l’origine des accidents
graves de la circulation et à asseoir une
adéquation entre les efforts déployés
en matière de contrôle et le degré de
gravité de ces facteurs.
Ces efforts portent sur le contrôle
de l’excès de vitesse, le respect des
règles de la circulation, la lutte
contre la conduite sous l’effet de
l’alcool, le respect des conditions
sociales des conducteurs professionnels (temps de conduite et de
repos), la lutte contre la surcharge
technique, le contrôle de l’état la
technique mobile et l’organisation
du trafic routier aux alentours des
établissements scolaires.
Le Comité permanent de sécurité
routière a mis en place, à cet effet,
un programme de renforcement des
équipements de contrôle conformes
au Code de la route, échelonné sur
3 ans, et nécessitant une enveloppe
budgétaire de 428 Mdh.
Ainsi, le parc d’équipements sera
renforcé par l’externalisation du
système de constatation automatique des infractions liées à l’excès
de vitesse et au respect des feux de
priorité et l’acquisition de 970 radars
fixes de contrôle de la vitesse, de
120 équipements de contrôle de
franchissement des feux rouges au
niveau des carrefours urbains et
de 10 radars mesurant la vitesse
moyenne.
Unions Régionales
Agadir. Des Unités pour soutenir la
mère et l’enfant en situation précaire
La pauvreté et les diverses difficultés de la vie quotidienne poussent
de plus en plus les femmes à travailler dans des usines, fermes, stations
d’emballages, ménages et autres
petits métiers. Elles laissent leurs
enfants seuls ou mal encadrés pendant leurs horaires de travail.
Pour palier à tous ces problèmes, la
CGEM sensibilise les sociétés adhérentes à soutenir le projet de crèches
communautaires de proximité au
sein de leurs usines, fermes, etc.
Atténuer la précarité
Le but de la création des unités est
de remédier et d’atténuer la précarité de ces familles et que ces enfants
ne tombent pas dans la délinquance,
dont les conséquences et le coût
peuvent être importants pour notre
société. Une convention a par consé-
quent été signée, avec l’engagement
de l’Union Régionale Souss Massa
Daraa, du Ministère de la Solidarité
et du Développement Social, de la
Wilaya d’Agadir, de la Fondation du
Sud Solidarité et Développement,
de l’Association ANIR d’Aide aux
enfants en situation difficile et de
l’Entraide nationale et la Municipalité d’Agadir.
Settat. 8ème Escale Régionale
de l’Entreprise
Dans le cadre de l’organisation des
Escales Régionales de l’Entreprise,
l’Union Régionale Chaouia Ouardigha de la CGEM organise, le 30
14
septembre prochain, la 8ème étape
à Settat sous le thème « Croissance
Responsable et Empois Durables ».
L’objectif de cette escale est de sen-
sibiliser les dirigeants d’entreprises
de la région Chaouia Ouardigha à la
Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE), afin de contribuer à la
Unions Régionales
et de bien-être au
travail.
promotion de ce concept au Maroc.
Il s’agit d’aider les entreprises à intégrer, volontairement, une démarche
d’entreprise responsable, citoyenne,
à travers des thèmes tels que :
• Adopter un comportement éthique,
transparent, prenant en compte
l’ensemble des parties prenantes
d’une organisation pour répondre
au mieux à leurs attentes. Ainsi,
l’entreprise s’attachera à des valeurs
d’équité (salaires, promotion), de
diversité, de parité, d’employabilité,
de respect du handicap… et fournira des efforts d’éducation, de santé
• Contribuer à
l’effort de développement
durable, de respect
de
l’environnement et recherche
d’une compatibilité entre l’activité de l’entreprise
et le maintien
des écosystèmes.
En amont, elle
quantifie
et
réduit ses prélèvements d e ressources et privilégie les énergies
renouvelables : énergie solaire,
éolienne, hydraulique, … Et, en
aval, elle évalue son impact, met
en place une politique de diminution des déchets, de recyclage ou de
compensation des émissions de gaz à
effet de serre.
• Rechercher la performance économique, telle qu’elle est envisagée habituellement, en lui associant
la recherche d’une contribution
au développement d’un territoire.
Ce dernier principe suppose l’ab-
sence de corruption et la transparence du mode de gouvernance de
l’entreprise. Il s’agit également de
trouver de nouveaux modes de
développement innovants mais dans
la sobriété, moins consommateurs
d’énergies fossiles, recyclant les
déchets, louant les produits plus que
de pousser à l’achat, proposant des
produits adaptés aux plus pauvres…
Il s’agit en fait de mettre au point de
nouveaux business models, sources
de croissance responsable et durable.
Programme
Ouverture
• Table ronde 1 :
“la RSE comme facteur de croissance pour l’entreprise, quelles
conditions de réalisation?”
• Table ronde 2 :
“L’humain, au centre du projet de
l’entreprise responsable”
• Table ronde 3 :
“Les valeurs, source d’inspiration
pour l’entreprise responsable”
• Conclusions & Recommandations
• Dîner et théâtralisation de la RSE
* Cette escale verra la participation du
Professeur TARIQ RAMADAN au niveau de
la troisième table ronde.
15
Repères Maroc
Gestion des risques et systèmes
d’assurances agricoles
Les résultats préliminaires d’une étude sur «la gestion des risques et la mise en place d’un
système d’assurances agricoles au Maroc» ont été présentés dernièrement à Skhirat.
Cette étude s’inscrit dans le
cadre d’une nouvelle stratégie de
gestion de risques qui vise à réduire la
vulnérabilité des petits agriculteurs face aux risques agricoles,
promouvoir et sécuriser l’investissement agricole et orienter le
soutien public vers des instruments
permettant une meilleure gestion
des risques agricoles.
L’étude, lancée par le ministère de
l’agriculture et de la pêche maritime, a mis en évidence une forte
exposition du secteur agricole aux
risques climatiques et la nécessité de réformer le programme
de garantie sécheresse. Les deux
premières phases de l’étude ont
démontré le grand intérêt manifesté par les agriculteurs en matière
d’assurance agricole, notamment
l’assurance récolte multi-risque
climatique, l’assurance paramétrique et l’assurance bétail.
L’étude relève que l’intervention
de l’Etat, jusque là concentrée sur
des instruments post-sinistre, doit
évoluer vers des instruments
d’atténuation et de transfert des
risques au secteur des assurances.
Les phases 1 et 2 de l’étude portent
sur la hiérarchisation des risques
agricoles et l’analyse des attentes des
opérateurs en matière d’assurances
agricoles.
Les phases 3 et 4, actuellement en
cours d’élaboration, vont permettre
la proposition, très prochainement,
d’un dispositif d’assurances à même
de répondre aux attentes des acteurs
du secteur agricole.
Le secteur agricole est confronté
à une multitude de risques, parmi
lesquels ceux liés aux aléas climatiques, aux maladies sanitaires et
phytosanitaires et aux fluctuations
des marchés.
La sécheresse est le risque agricole le plus important et représente 41 % des expositions des chiffres d’affaires toutes
filières confondues.
Les maladies ravageuses représentent, pour leur part, 21 % des expositions aux risques, suivies du chergui (10 %) et des
hautes températures (8 %).
Ainsi, l’assurance sécheresse et l’assurance multi-risque ressortent en tête des couvertures demandées par les agriculteurs
pour la prochaine campagne agricole.
Les principales options d’assurance à envisager sont l’assurance multi-risque pour les filières végétales, offrant l’avantage
de mutualiser un ensemble de risques et s’inscrivant d’emblée dans un projet de réforme de la garantie sécheresse actuelle.
Il s’agit aussi de l’assurance paramétrique ou indicielle, qui permet de réduire les charges d’évaluation des sinistres en se
basant sur la réalisation d’un événement et non sur les pertes réelles.
L’extension de la couverture de l’assurance bétail à d’autres risques d’importance comme les risques climatiques ou
certaines maladies figure aussi parmi les principales options d’assurances envisageables.
La gestion des risques est un levier clé qui pourrait sécuriser respectivement plus de 12 milliards de dirhams (MMDH) de
la production agricole actuelle, et plus de 23 MMDH en 2020 (pour une exposition réduite à 10 %).
16
repères MAROC
Système de préférences
commerciales
Le conseil de gouvernement, réuni le 11 août 2011 a adopté, quant
au principe, le Protocole de Sao
Paolo relatif au système global de
préférences commerciales entre les
pays en développement qui a été
adopté lors de la session extraordinaire du comité de négociations
sur le système des préférences commerciales entre les pays en développement, qui s’est réunie au niveau
ministériel le 15 décembre 2010 à
Foz do Iguazu au Brésil.
Ce protocole, qui vise à réduire les
barrières douanières, à encourager
et renforcer les échanges commer-
ciaux entre les pays de développement, a été signé par le Maroc,
le Brésil, l’Inde, l’Argentine,
l’Uruguay, le Paraguay, l’Indonésie, la Malaisie, la Corée du Sud,
l’Egypte et Cuba.
Les représentants des parties
signataires ont approuvé une série
de mesures en vue de leur adoption.
Dans ce cadre, le conseil a adopté la
loi n° 26-11 en vertu de laquelle il
approuve, quant au principe, la ratification par le Maroc du Protocole
suscité.
Social : nouveaux projets de décret
Le Conseil de gouvernement, réuni
le 18 août 2011 à Rabat a adopté trois
projets de décret relatifs à la cotisation à la Caisse nationale de sécurité
sociale (CNSS), à la sécurité sanitaire des produits alimentaires et au
budget de fonctionnement.
Le conseil a ainsi adopté le projet
de décret modifiant et complétant
le décret 2-05-734 du 18 juillet 2005
fixant le taux de cotisation due à la
CNSS au titre de l’assurance maladie obligatoire de base.
Ce projet vise à régler le problème
du taux des cotisations des bénéficiaires des pensions d’invalidité, de
vieillesse ou des ayants droits dues à
la CNSS au titre de l’assurance maladie en fixant le taux de cotisation
due par les titulaires des pensions à
4 % du montant global des pensions
de base servies, à condition que ce
montant soit égal ou supérieur à la
pension minimale mensuelle d’invalidité et de vieillesse.
Il prévoit aussi l’application du
même taux de cotisation aux pensions versées aux ayants droits
qui continuent à bénéficier du
régime d’assurance maladie obliga-
toire quelque soit le montant de la
pension.
Le deuxième projet de décret 2-10473 porte sur l’application de
certaines dispositions de la loi
n 07-28 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires. Les
dispositions de ce projet évoquent
particulièrement la responsabilité
des producteurs quant à la sécurité
sanitaire des produits qu’ils mettent
sur le marché, le respect des conditions générales hygiéniques et sanitaires et le principe de traçabilité sur
toute la chaîne depuis le producteur
jusqu’au consommateur final, ainsi
que la procédure de mise en oeuvre
des mesures de sécurité sanitaire
pour certains produits.
Le Conseil a également adopté le
projet de décret n 2-11-499 en vertu
duquel le budget de fonctionnement
sera doté de fonds supplémentaires.
Ce projet a été adopté à la suite de la
hausse record qu’ont connue les prix
des matières premières sur les marchés mondiaux, notamment ceux
du pétrole qui ont dépassé les prévisions ayant présidé à l’élaboration de
la loi de finances 2011 (75 dollars le
baril du brut et 600 dollars la tonne
de gaz butane).
Le prix moyen du baril de pétrole
brut s’est établi durant le premier
semestre de l’année en cours à
111 dollars et celui de de gaz butane à
885 dollars la tonne. En conséquence,
les charges de la caisse de compensation devront s’élever à 48 milliards de
dirhams vu le niveau des prix actuels
des produits subventionnés sur les
marchés internationaux.
Le projet de décret vise à assurer le
financement de ces dépenses imprévues en injectant 18 milliards de
dirhams supplémentaires au budget
de fonctionnement 2011.
17
repères mAROC
Mission économique espagnole
Une mission économique multisectorielle espagnole se rendra
en novembre prochain au Maroc
pour prospecter
les opportunités
d’affaires qu’offre
le marché marocain.
Initiée par la Chambre de commerce
de la région de la Cantabrie (Nord de
l’Espagne), cette mission, prévue du
28 novembre au 1er décembre 2011,
vise également à promouvoir les
ventes extérieures des entreprises de
cette région.
Cette visite, qui s’inscrit dans
le cadre du plan de promotion
des exportations de la région,
permettra aux sociétés cantabriennes de s’ouvrir sur de nouveaux
marchés prometteurs et d’explorer les
opportunités d’affaires dans des pays
émergents comme le Maroc.
A travers l’organisation de cette
mission, la Chambre de commerce
de la Cantabrie vise à consolider la
présence des entreprises de la région
à l’étranger à travers la participation
dans plusieurs rencontres commerciales et entrepreneuriales.
Outre le Maroc, la Chambre
de commerce de la région de la
Cantabrie organisera d’autres
missions en Suède, en France, en
Colombie, au Pérou, en Jordanie, en
Syrie, au Liban, aux Etats-Unis, en
Nouvelle Zélande et en Australie.
Indice des prix des actifs
immobiliers
L’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la
Cartographie (ANCFCC) et Bank
Al-Maghrib (BAM) ont procédé à
l’élargissement de la couverture de
leur indice conjoint des prix des
actifs immobiliers.
18
AGENCE NATIONALE DE LA CONSERVATION FONCIERE
DU CADASTRE ET DE LA CARTOGRAPHIE
Cette extension, qui s’inscrit dans le
cadre du processus d’amélioration
continu du dispositif d’analyse des
prix des actifs immobiliers, ajoute
aux biens immobiliers résidentiels
(appartements, maisons et villas)
trois nouvelles catégories : bureaux,
locaux commerciaux et terrains
urbains.
un historique remontant au premier
trimestre 2006, ce dispositif plus
exhaustif permettra d’apprécier
l’évolution des prix des actifs immobiliers pour les six catégories
des biens immobiliers au niveau
national, par région, ainsi que pour
certaines grandes villes telles que
Rabat, Casablanca, Marrakech,
Tanger, Fès, Oujda, El Jadida, Agadir, Kenitra et Meknès.
la compréhension de l’impact des
évolutions des prix des actifs immobiliers sur l’inflation, les bilans des
agents financiers et non financiers,
et plus généralement sur la stabilité
financière.
L’IPAI est publié quatre fois par an
au plus tard 45 jours après la fin de
chaque trimestre, et mis en ligne de
manière simultanée sur les portails
Internet des deux institutions.
Ainsi, l’indice des prix des actifs
immobiliers (IPAI) passera de trois à
six catégories de biens immobiliers.
De périodicité trimestrielle, avec
Il est escompté qu’il continue à améliorer encore la qualité et le contenu
des informations mises à la disposition du grand public, de même que
Le document de référence exposant
la méthodologie détaillée de l’élaboration de l’IPAI est également
disponible sur les deux sites.
repères mAROC
Programmes nucléaires et
développement durable
«La renaissance des programmes
nucléaires dans le monde Arabe:
vers un développement économique
durable» est le thème d’un congrès
international qui sera organisé, du 23
au 25 novembre 2011, à la faculté des
sciences juridiques, économiques et
sociales d’Oujda.
Ce colloque mettra l’accent sur
la problématique et l’importance
d’une harmonisation des législations au regard du droit international, les options politiques et diplomatie stratégique des programmes
nucléaires dans le monde arabe en
vue d’enrichir les débats et
d’échanger les expériences.
Les initiateurs de ce colloque ont l’ambition de
réunir une large communauté
pluridisciplinaire,
dont des décideurs, des
experts, des chercheurs,
des ingénieurs, des sociologues,
des
médecins,
des responsables de formation, et des juristes et opérateurs dans le domaine, pour débattre
aussi de l’impact des programmes
nucléaires sur le développement des
pays arabes.
La plupart des pays arabes disposent
d’importantes ressources financières
et économiques qu’ils doivent déployer pour s’investir dans de grands
projets de programmes nucléaires
qui peuvent constituer un pont pour
le développement tant souhaité et attendu, estiment-ils, notant toutefois
que la possession des programmes
nucléaires dans le monde arabe
est aussi «contrainte à un réveil du
spectre de prolifération rampante au
Moyen Orient, et donc à un renforcement de l’insécurité dans la zone».
Les axes de recherche retenus pour
ce congrès sont, entre autres, «droit
nucléaire et protection de l’environnement», «le régime juridique
international régi par les utilisations pacifiques des programmes
nucléaires», «le droit international
et gestion des déchets radioactifs»,
«les centrales nucléaires et les catastrophes naturelles», «prolifération
et terrorisme nucléaire : les options
politiques» et «les programmes
nucléaires dans le monde arabe : les
conditions de succès».
Les interventions porteront aussi
sur «le monde arabe face à l’internationalisation du combustible», «les
outils de la diplomatie stratégique
des programmes nucléaires dans
le monde arabe», et «les concepts
de la formation des programmes
nucléaires dans les universités
Arabe».
Modélisation et prospective
économique : Actes
L’Académie Hassan II des sciences
et techniques vient de publier les
actes de l’Ecole académique «Modélisation et prospective économique»
2ème session 2010, qu’elle a organisé
sous le thème «la modélisation de
la politique économique : objets et
enjeux».
Ces actes portent sur les différents
sujets traités au cours de cette école
thématique spécialisée en économie
mathématique, en modélisation, en
économétrie, en économie expérimentale et en prospective.
Il s’agit de thèmes en relation entre
autres avec la macroéconomie monétaire et financière, la stabilité de la
fonction de demande de monnaie au
Maroc et la transmission de la politique monétaire aux taux débiteurs
des banques.
L’école académique a pour objectifs
de promouvoir les travaux économétriques, de modélisation et d’ana-
lyse prospective et de contribuer
à l’élaboration de programmes de
recherche ayant pour but de
produire sur une base empirique
des formalisations de l’économie
nationale et des études prospectives
et stratégiques.
Elle vise également à développer
une expertise nationale dans les
domaines de l’analyse macro et
micro-économique et de l’évaluation
des politiques économiques.
19
Repères Monde
UE : pas de récession prévue
a-t-il déclaré.
Le président de la Commission
européenne, José Manuel Barroso, a
estimé le 5 septembre 2011 que l’économie européenne allait connaître
dans les mois à venir une «croissance
modérée» sans toutefois entrer en
récession. « Nous n’anticipons pas de
récession en Europe. Les dernières
prévisions de la Commission européenne montrent que la croissance
sera au rendez-vous, même si cette
croissance sera modérée il est vrai »,
Tabler sur la hausse du PIB
Les commentaires du chef de l’exécutif européen font écho à l’abaissement des prévisions de l’agence de
notation Standard & Poor’s concernant l’économie européenne la
semaine dernière. L’agence estime
que les risques d’une rechute dans la
récession de l’Europe se sont récemment accrus avec le plongeon des
marchés boursiers au cours de l’été.
Elle table désormais sur une hausse
du produit intérieur brut de 1,7% en
2011 (au lieu de 1,9%) et de 1,5% en
2012 (au lieu de 1,8%).
Selon José Manuel Barroso, l’Union
européenne (UE) et la zone euro
sont «fortes et résistantes» malgré
leurs difficultés. «Nous faisons tout
ce qu’il faut, de la lutte contre les
problèmes budgétaires sous-jacents
au renforcement de la gouvernance
de l’eurozone, (de l’instauration)
d’une régulation financière plus
stricte à l’amélioration de notre
préparation générale», a-t-il souligné.
Englués dans la crise de la dette, les
pays de la zone euro enregistrent
tous par ailleurs - une première
depuis juin 2009 - une baisse de
la production qui risque de peser
sur le troisième trimestre et nourrit les craintes d’une récession
au deuxième semestre. D’autant
que le Parlement et les gouvernements européens échouent depuis
plusieurs mois à conclure un accord
sur la mise en place d’un mécanisme
de contrôle des déficits publics nationaux plus strict.
Le FMI appelle à des mesures de
relance économique
Christine Lagarde demande à l’Europe et aux Etats-Unis de prendre
20
des mesures de relance pour stimuler la croissance économique,
dans les cas où c’est possible, pour
répondre à la crise de confiance qui
affecte l’économie mondiale.
«Si les Etats-Unis lancent un programme crédible d’ajustement à
moyen terme, il y a sans doute de la
marge pour abandonner les mesures
d’austérité à court terme et présenter
des mesures pour soutenir la croissance», déclare la directrice générale
du Fonds Monétaire International
dans un entretien au Spiegel.»En ce
qui concerne l’Europe, nous recommandons aux pays d’ajuster leurs
programmes d’austérité compte tenu
d’une situation modifiée et d’envisager des mesures pour alimenter
la croissance » a souligné Madame
Lagarde.
L’ex-ministre française de l’économie a suscité un tollé le week-end
dernier en demandant aux respon-
repères monde
sables politiques de contraindre les
banques européennes à renforcer
leurs fonds propres, un appel qu’elle
réitère dans l’interview accordé au
Spiegel.
Le cas de l’Allemagne…
En ce qui concerne l’Allemagne,
principale économie européenne,
Christine Lagarde estime que ses
finances publiques se redressent
bien. «Tout dépend des circonstances, naturellement. Si les exportations, sur lesquelles repose l’éco-
nomie allemande, s’effondrent,
le gouvernement pourrait contrebraquer. Et si l’Allemagne stimule
la demande intérieure, c’est bon
pour l’économie allemande et pour
les pays voisins», ajoute-t-elle en
réponse à une question en ce sens.
BREVES
• EMerchantPay, un fournisseur européen de services de paiement en ligne, a conclu un partenariat avec CashU, un
portail de paiement en ligne pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, pour renforcer sa présence au Moyen-Orient
et en Afrique du Nord. Grâce à cette alliance, EMerchantPay sera en mesure de proposer des paiements en ligne à des
clients situés dans des zones où les cartes de paiement ne sont pas d’usage courant. CashU, qui fait partie du groupe
Jabbar Internet, offre la possibilité d’acheter sans être discriminé sur l’âge, le revenu, la nationalité ou la situation
bancaire. EMerchantPay délivre ses services de paiement dans plus de 40 monnaies, avec des méthodes de paiement
qui incluent les cartes de crédit, les cartes de débit, les paiements bancaires, les e-wallets, les micro-paiements, les
paiements alternatifs et les débits directs par carte.
• La loi de finances 2012 en Algérie prévoit une réduction des taxes pour les banques, les sociétés d’assurances,
les importateurs de blé dur et pour les boulangers, rapporte le journal algérien El Khabar. Ces baisses concernent
également les projets engagés dans le cadre des microcrédits. A l’opposé, les taxes sur les boissons alcoolisées
seront en hausse et serviront à financer le fonds de soutien aux cancéreux. Les boulangeries seront classées parmi les
activités soumises à l’impôt forfaitaires de 5% au lieu de 12%.
La catégorie des activités soumise à un impôt réduit de 5% concerne celles dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 5 millions de dinars. Le gouvernement entend par ailleurs exonérer les banques et établissements financiers
de la TVA de 17% sur les contrats conclus dans le cadre du leasing. Les compagnies d’assurances seront exonérées de
la taxe de domiciliation bancaire de 3% pour les opérations de réassurance. Cela représente, selon le projet de loi de
finances, une réduction considérable des charges de ces entreprises financières étant donné l’importance financière
des contrats de réassurance.
21
repères mONDE
France. Les grands dossiers
de la rentrée
Voici un tour d’horizon non exhaustif des principaux dossiers
susceptibles de faire parler d’eux d’ici fin 2011-début 2012.
Cette liste est basée sur des entretiens informels avec des
professionnels du M&A (Fusions & Acquisitions) et prend
aussi en compte les informations de presse.
PPR
Le groupe de luxe et de distribution
a lancé un processus de cession de sa
filiale de vente par correspondance
Redcats, qui contrôle notamment La
Redoute. La fermeture du marché
de financement du «high yield» rend
néanmoins une vente à des fonds
d’investissement ardue. Par ailleurs,
PPR a commencé des discussions en
vue d’un possible rachat du tailleur
italien Brioni.
ALCATEL LUCENT
Le groupe essaie actuellement de
vendre sa filiale Alcatel Enterprise
mais à l’instar d’autres enchères en
cours, les turbulences de marché
pourraient bien rendre cette vente
plus compliquée que prévue. Le
Wall Street Journal a indiqué lundi
que le fonds d’investissement Permira aurait rompu les négociations
avec Alcatel à ce sujet.
FRANCE TELECOM
Le groupe a récemment annoncé sa
volonté de céder des activités dans
certains marchés matures comme en
Suisse, au Portugal ou en Autriche.
EADS
Le constructeur européen réfléchit à
une modification en profondeur de
22
son capital, de manière à permettre
à ses actionnaires industriels Lagardère et Daimler - de se débarrasser à terme d’une participation
éloignée de leurs coeurs de métier, tout en préservant le crucial
équilibre franco-allemand. Sur
le front des acquisition, EADS a
indiqué qu’il lui faudrait utiliser son
imposante trésorerie de 11 milliards
d’euros à des rachats notamment
aux Etats-Unis afin d’atteindre ses
objectifs de croissance et limiter sa
dépendance à Airbus.
DANONE
fait figure de favori pour la reprise
de l’activité de Wyeth, filiale de
Pfizer spécialisée dans les préparations pour nourrissons, et évaluée à
quelque dix milliards de dollars.
VEOLIA
Le numéro 1 mondial des services
à l’environnement a annoncé qu’il
concentrerait ses activités sur moins
de 40 pays contre 77 aujourd’hui
et qu’il procéderait à des cessions
d’actifs.
CARREFOUR
Affecté par plusieurs avertissements
sur résultats, des revers stratégiques
et des changements à sa direction, le
distributeur a renoncé à son projet
de fusionner sa filiale brésilienne
avec celle de Casino. Le groupe
n’a néanmoins pas exclu de saisir
d’autres opportunités dans les pays
émergents. Un échec de la nouvelle
stratégie lancée par le PDG Lars
Olofsson pourrait faire, à terme,
ressurgir le spectre d’un démantèlement du groupe.
RENAULT
Face à la faiblesse de la valorisation
de Renault, le PDG Carlos Ghosn
a déclaré que l’alliance RenaultNissan était appelée à évoluer.
Beaucoup d’analystes aimeraient la
simplification ultime, à savoir une
fusion entre les deux groupes, mais
le groupe s’orientera sans doute vers
une solution moins radicale.
Depuis la fausse affaire d’espionnage, la question du rôle de l’État
actionnaire est par ailleurs à nouveau posée, tandis que vis-à-vis du
russe AvtoVAZ, Renault pourrait
relever à 35% sa participation.
VERALLIA
Saint-Gobain a dû annuler l’introduction en Bourse de sa filiale de
conditionnement en verre Verallia
en raison des turbulences de marchés
en juin. Il parait difficile d’y songer
de nouveau alors que la conjoncture
a empiré. Certains observateurs se
demandent si une vente à des fonds
repères mONDE
pourrait être envisagée comme solution de remplacement.
AREVA
La filialisation prochaine du pôle
minier d’Areva devrait attiser les
spéculations sur l’avenir de cette
division et sa possible ouverture à
de nouveaux investisseurs comme
EDF ou des fonds souverains. La
création d’une grande entreprise
minière française reste un sujet de
discussion.
LAGARDERE
L’introduction en Bourse de la chaîne
cryptée n’est toujours pas d’actualité
en raison des conditions de marchés
toujours très tendues, a indiqué
Arnaud Lagardère le 31 août. Une
vente à Vivendi qui détient le solde
du capital parait également mal engagée, les deux groupes n’ayant pas
repris le chemin des négociations.
LAFARGE
En annonçant en juillet la vente
des deux-tiers de son plâtre au
belge Etex, Lafarge a d’ores et déjà
largement dépassé son objectif de
désinvestissements pour 2011 mais
il pourrait néanmoins continuer à
céder des actifs pour se désendetter.
LVMH
Si le duel entre LVMH et Hermès
semble se diriger vers un statut quo,
le cours de la Bourse stratosphérique
du sellier - ce dernier vaut environ
autant que Société générale, Dexia
et Natixis réunis - continue d’alimenter les spéculations.
VINCI
Le groupe n’exclut pas de réaliser
une opération structurante au cours
des prochaines années. Pour l’heure,
24
il reste attentif à des acquisitions ciblées dans les concessions existantes,
notamment les aéroports - il s’attend
à ce que l’allemand Hochtief choisisse le lauréat pour ses concessions
aéroportuaires d’ici un mois - les
parkings ou les autoroutes, et estime
à deux ou trois milliards d’euros la
marge financière dont il dispose
pour des acquisitions.
AXA
Le groupe d’assurance a mis en
place une stratégie visant à quitter certaines économies matures
comme le Canada où les marges
sont plus faibles pour se concentrer
sur les marchés émergents d’Asie ou
d’Amérique du Sud.
TOTAL
réserves et prévoit de coter séparément les titres de sa filiale nigériane.
AEROPORTS
REGIONAUX
Le gouvernement français n’a pas
renoncé à la privatisation de quatre
aéroports régionaux et voudrait
tenter de parvenir à un accord qui
pourrait rapporter à l’Etat plusieurs
centaines de millions d’euros.
CHANTIERS
NAVALS
L’Allemagne et la France envisageraient de mettre en commun leurs
chantiers navals, ce scénario souvent
évoqué pourrait retrouver du souffle
à la rentrée.
Total a l’intention de céder certains
de ses actifs dans l’exploration et
la production en France et doit
également vendre sa raffinerie de
Lindsey en Grande-Bretagne. Par
ailleurs, des spéculations persistent
sur une possible fusion des activités
du groupe aval du groupe.
Le comparateur d’assurances par
Internet a été mis en vente mais
les conditions de marchés actuelles
font douter de la viabilité d’une telle
opération.
GDF SUEZ
INSIDE SECURE
Le groupe vient de sceller un accord
avec le fonds souverain chinois
CIC en vertu duquel celui-ci
prendra une participation dans son
pôle d’exploration-production et participera aux investissements en AsiePacifique. Cet accord intervient dans
le cadre d’un accord de cession d’actifs
toujours en cours et lancé suite à
l’acquisition d’International Power.
MAUREL & PROM
Certains analystes jugent aujourd’hui que la probabilité d’une
OPA sur Maurel & Prom est élevée.
Le groupe a nettement augmenté ses
ASSURLAND
L’entreprise de technologie avait
dû renoncer à son introduction en
Bourse à cause des conditions de
marchés et une nouvelle tentative
cet automne parait improbable.
25
Échos Entreprises
PME. L’innovation, levier de
développement de l’entreprise
L’innovation constitue un levier du
développement futur de l’entreprise
industrielle, c’est ce qui a marqué
la rencontre initiée sous le thème
«Financez l’innovation de votre
PME : de l’idée à la réalité’’.
Initiative Maroc Innovation
L’accent a également été mis sur la
mise en place d’un environnement
à même de permettre aux PME de
mettre en oeuvre leur stratégie.
Cet environnement existe à travers
le programme ‘’l’Initiative Maroc
Innovation’’ qui ambitionne de faire
de l’innovation un facteur clé de la
compétitivité des entreprises, devait
expliquer Mme Soumaya Iraqui
directrice des technologies avancées
au ministre du commerce, de l’industrie et des nouvelles technologies.
Rendre le Maroc producteur de technologies, exploiter les capacités de
R&D des universités marocaines au
profit des entreprises et inculquer
une véritable culture de l’innovation
et de l’entreprenariat, figurent parmi les objectifs de cette initiative qui
entend élever le nombre de brevets à
1000 à l’horizon 2014 (contre 200 en
2009) et celui de création de start-up
innovantes à 1000 par an.
Nombreux programmes de soutien
financier
Mme Iraqui devait par la suite sérier
les grands axes de ce plan d’action
‘’arrimé aux stratégies sectorielles’’
tels la gouvernance et la réglementation, la promotion des clusters et
le développement des infrastructures adéquates, la création du club
26
marocain de l’innovation,
réseau social d’échange et
de concertation et la mise
en place d’instruments de
financement très encourageants. Et de rappeler
l’existence de nombreux
programmes de soutien
financier pour la promotion de la R&D et l’innovation au sein des PME pour
comme Intilak ou Tatwir,
instruments qui peuvent
financer jusqu’à 90 % des
dépenses mêmes celles
dédiées aux ressources
humaines, a précisé Mme
Iraqui, évoquant, en outre, la création d’un guichet unique pour ce
faire, à savoir le Centre marocain de
l’innovation.
Innovation, R&D…
M. Salahedine Kadmiri, président
de la commission PME de la CGEM,
a salué quant à lui la mise en place
de cette initiative qui sera accompagnée par la vision 2020 de l’organisation patronale dont la promotion de
l’innovation et la R&D constitue un
des chantiers.
Il s’agit d’une feuille de route qui
intéresse plusieurs chantiers comme
la gouvernance, l’amélioration de
l’environnement, la mise en place
d’infrastructures appropriées et
d’instruments de financements,
a-t-il dit, insistant sur la nécessité
de renforcer la relation entre les
milieux de recherche et le monde
industriel et de développer davantage la communication autour des
cadres et instruments dédiés à
l’encouragement de l’innovation et
de la R&D chez les PME.
Soutenir les stratégies de
développement
M. Amine Belmelih, directeur marketing et Business développement à
l’Agence Marocaine de développement des Investissements a donné
un aperçu sur les missions de cette
agence créée en 2009 pour soutenir
les stratégies sectorielles de développement.
Cette rencontre devait se poursuivre
par la présentation de témoignages
d’entreprises innovantes aussi bien
nationales qu’étrangères notamment
catalanes.
Au Maroc, les PME (70 000 unités)
constituent plus de 90 % du tissu
industriel et emploient plus de 50 %
des salariés du secteur privé. Dans
le monde, elles représentent entre
70 et 80 % des créations d’emplois et
le 2/3 des investissements.
échos entreprises
4ème édition du programme Imtiaz
L’Agence nationale pour la promotion de la petite et moyenne entreprise (ANPME) a lancé l’appel à
des projets relatifs à la quatrième
édition du programme Imtiaz, qui
vise à appuyer la compétitivité des
PME dans le cadre du Pacte National pour l’Emergence Industrielle.
Selon
un
communiqué
de
l’ANPME, cette édition sera mise
en place avec le concours de six
banques partenaires, à savoir
Attijariwafa Bank, la Banque
marocaine du commerce extérieur
(BMCE Bank), la Banque centrale
populaire, BMCI group BNP Paribas, Crédit du Maroc et la Société
Générale.
Le dépôt de dossier de candidature
par la banque partenaire auprès de
l’ANPME est fixé au plus tard le
31 octobre 2011, précise le communiqué, ajoutant que les entreprises
ayant un chiffre d’affaires annuel
hors taxe relatif au dernier exercice
inférieur ou égal à 175 millions de
dirhams (MDH) sont dorénavant
éligibles au programme Imtiaz.
Les entreprises sélectionnées bénéficient d’une prime à l’investissement qui complète le montage
financier de leur projet, indique
la même source, notant que cette
prime constitue 20 % du montant
de l’investissement total et peut
atteindre 5 MDH par entreprise.
Pour les entreprises retenues, elles
sont tenues d’apporter au minimum 20 pc en fonds propres du
financement du projet de développement, le reliquat étant octroyé
par une banque partenaire d’Imtiaz.
Le programme Imtiaz cible les
entreprises nationales à fort poten-
tiel de croissance, porteuses de
projets de développement et nécessitant un appoint financier pour
accéder au crédit bancaire.
Il permet aux entreprises bénéficiaires d’atteindre des paliers
supérieurs en termes de chiffre
d’affaires, de valeur ajoutée, de
création d’emplois, de bénéficier
de l’introduction de nouvelles
technologies ou d’induire un
impact structurant sur les branches
ou les filières dans lesquelles elles
opèrent.
Le montant global de la prime
Imtiaz allouée aux entreprises
bénéficiaires des deux premières
éditions s’élève à 113,15 MDH,
rappelle l’ANPME.
Pour la 3ème édition du programme,
44 projets ont été reçus et sont
en cours d’évaluation, souligne
la même source, ajoutant que les
résultats seront annoncés début
septembre prochain.
Produit d’assurance «multirisque climatique»
entre l’Etat et MAMDA
Une convention relative au produit
d’assurance «multirisque climatique» entre l’Etat et la Mutuelle
agricole marocaine d’assurances
(MAMDA) a été signée à Rabat par
le ministre de l’économie et des
finances, M. Salaheddine Mezouar,
le ministre de l’agriculture et de la
pêche maritime, M. Aziz Akhannouch, le président du directoire
de MAMDA, M. Hicham Belmrah
et le président du Crédit Agricole,
M. Tarik Sijilmassi. Cette conven-
tion a pour objet de couvrir, sur
l’ensemble du pays, les récoltes céréalières et légumineuses contre un
ensemble de risques climatiques
définis.
Ce produit, commercialisé par la
MAMDA, vise une superficie assurée de 300.000 hectares dès la campagne 2011-2012, avec un objectif
prévisionnel de 1 million ha à l’horizon 2015.
Le produit d’assurance «multirisque climatique» bénéficiera
d’une contribution financière de
l’Etat visant à augmenter la pénétration de ce produit. Cette contribution se situe entre 53 à 90 % en
fonction du niveau de garantie.
Pour le petit agriculteur, le montant de cotisation ne dépassera pas
26 dirhams/ha. Pour les niveaux de
garantie supérieurs, les montants
de cotisation se situeront à 183 et
368 DH/ha.
L’assurance multirisque climatique
permettra ainsi aux petits agriculteurs en particulier de bénéficier
d’un appui financier important
et d’accéder au produit dans des
conditions très avantageuses.
Cette assurance présente des améliorations majeures par rapport à
l’actuel programme de garantie de
la production céréalière contre la
sécheresse.
Elle permet notamment la transformation d’une garantie d’Etat en
un véritable produit d’assurance
et l’extension de la couverture aux
principaux risques climatiques
(sécheresse, grêle, gel, vent violent,
27
tempête et tornade, vent de sable
et excès d’eau). L’assurance multirisque climatique permet aussi
l’élargissement des cultures couvertes au maïs et aux légumineuses
et étend sa couverture territoriale à
l’ensemble du Marocs.
Ce produit assurance renforce
les niveaux de garantie de 45 pc
(niveaux de garantie de 1.450 DH/
ha, 2.900 DH/ha et 4.350 DH/ha)
et augmente progressivement la
superficie assurée de près de
100.000 ha actuellement (pour
la garantie sécheresse) à un premier objectif de 300.000 ha lors
de la campagne 2011-2012, puis 1
million ha à l’horizon 2015.
S’exprimant lors de la cérémonie de signature de cet accord,
M. Akhannouch a indiqué que ce
projet vise à augmenter le volume
des investissements agricoles et à
contribuer à la modernisation de
ce secteur qui se veut un levier de
développement économique du pays.
Cette convention, qui s’inscrit
dans le cadre du Plan Maroc Vert,
permet aux agriculteurs de bénéficier de services et prestations, notamment l’assurance médicale et la
retraite complémentaire. Pour leur
part, les autres signataires ont mis
en exergue les répercussions positives de l’assurance multirisque
climatique sur le secteur agricole.
Hausse de 15 % du PNB consolidé d’Attijariwafa bank
Le groupe Attijariwafa bank a enregistré
une progression de
14,8 pc de produit net
bancaire (PNB) à 7,9
milliards de dirhams
au premier semestre de l’année en
cours.
Soutenu par la contribution des différents métiers du groupe, Attijariwafa bank affiche un résultat net
consolidé en progression de 16,4 %
se fixant à 2,649 milliards de dhs
contre 2,276 milliards dhs à fin juin
2010.
Le résultat net part du groupe s’inscrit en hausse de 15,2 % à 2,236
milliards de dirhams contre 1,941
milliards dhs.
Le bilan total du groupe s’est établi, durant les six premiers mois de
2011, à 324,9 milliards de dirhams
en évolution de 9,1 % par rapport à
fin 2010, a indiqué le président du
groupe, qui a poursuivi le développement de son réseau de distribution
pour atteindre un total réseau de
2.205 dont 1.655 agences au Maroc.
Au premier semestre 2011, le groupe
a enrichi sa gamme de produits et
services notamment à travers la création des plans d’épargne (actions, logement et éducation) et le lancement
d’un produit d’assistance destiné
aux RME (Injad bila Houdoud).
A l’international, la banque a finalisé
les opérations d’acquisition de SCB
Cameroun et de prise de contrôle de
BNP Paribas Mauritanie et a poursuivi son plan de transformation
des filiales sub-sahariennes acquises
auprès du Crédit Agricole (France)
pour accélérer le développement de
leurs activités et renforcer les synergies avec le groupe.
Le groupe se déploie activement
pour l’extension du réseau de ses
filiales et contribuer à la bancarisation des populations des pays
où elle opère. Il a entamé, au cours
du premier semestre, l’élaboration d’un nouveau plan stratégique
«Attijariwafa 2015» tenant compte
de sa dimension actuelle, de son
positionnement régional et de ses
perspectives d’avenir.
CDVM. Amélioration du marché des capitaux en 2010
Le marché des capitaux marocain
a enregistré en 2010 une «amélioration significative» de ses principaux
indicateurs de performance, selon
le rapport du Conseil déontologique
des valeurs mobilières (CDVM) pour
l’exercice 2010.
Les fonds levés sur le marché
primaire se sont élevés à plus de
71 milliards de dirhams (MMDH),
soit une hausse de 73,1 % par rapport
à 2009, indique le rapport publié sur
le site électronique du CDVM.
Cette augmentation est due principalement à la hausse des émissions
sur le marché à moyen et long terme
(+71,8 %) qui ont largement compensé la légère baisse des émissions
à court terme de billets de trésorerie
(-1,7 %).
Le CDVM relève, en outre, la réali28
sation en 2010 de deux introductions
en Bourse par cession d’actions d’un
montant total de 837,3 millions de
dirhams (MDH).
Il s’agit de la compagnie d’assurance CNIA Saada et la société
tunisienne Ennakl, qui a constitué la
première cotation d’une entreprise
maghrébine sur le marché boursier
marocain.
Pour sa part, la capitalisation boursière s’est établie à 579 MMDH, soit
une augmentation de 13,8 pc par
rapport à 2009, alors que les indices
Masi et Madex ont enregistré des
hausses annuelles respectives de
21,17 % et 22,10 %.
S’agissant du volume des transactions, il a affiché une hausse de 65 %
par rapport à 2009, ajoute le rapport
qui met en exergue les efforts du
CDVM dans le suivie et le contrôle
des marchés, à travers l’analyse des
informations périodiques transmises
par ces derniers et l’organisation de
missions de contrôle sur place.
L’année 2010 a été caractérisée par
la réalisation du premier audit de
suivi du système de management de
la qualité du
CDVM par
un bureau de
vérification
externe et ce,
une
année
après l’obtention de la
certification
ISO 9001.
Zoom
Nouvelles entreprises labellisées RSE
par la CGEM
En juillet dernier la CGEM a attribué son label de responsabilité
sociale (RSE) à 5 nouvelles entreprises. Il s’agit des entreprises suivantes :
Après la labellisation de deux filiales du groupe COSUMAR,
la COSUMAR S.A et SURAC, en date du 13 octobre 2010,
c’est le tour en juillet 2011, aux 3 autres filiales du groupe,
de bénéficier de cette distinction. Véritable symbole
d’un engagement réel du groupe, le label RSE s’inscrit
dans une démarche globale de responsabilité sociale et de
développement durable.
SUNABEL, Premier acteur agroalimentaire et économique de la région
du Gharb-Loukkos, Sunabel opère
dans deux unités de production à
Ksar El Kebir et à Mechraâ Bel Ksiri,
avec 9 200 partenaires agricoles et
une superficie de 11 100 ha dédiée à
la culture de la betterave.
Avec une capacité de transformation
de 12 000 tonnes de betteraves par
jour, Sunabel produit du sucre granulé commercialisé sous la marque
“El Bellar”, ainsi que des pellets et
de la mélasse. La réussite du projet
de la «Chaudière à bagasse», initié
par Surac et exploité par Sunabel,
a permis l’utilisation de l’excédent
de bagasse de Surac, permettant
ainsi de réduire les émissions du
CO2 d’environ 30 000 tonnes /an.
Ce projet a été enregistré au niveau
du Conseil Exécutif MDP (Mécanisme de Développement Propre)
30
des Nations Unies, devenant ainsi le
5ème projet marocain inscrit dans ce
cadre.
le traitement de ses rejets liquides, le
site confirme ainsi son implication
écologique.
SUTA, Basée à Ouled Ayad, dans
SUCRAFOR, Unique sucrerie
présente dans la région de Moulouya, Sucrafor atteint une capacité de
traitement de 4 500 tonnes betterave/
jour. Avec 1 100 partenaires agricoles
et une superficie de 6 200 ha dédiée
à la betterave, la sucrerie produit
du sucre blanc granulé conditionné
en 2 kg et 50 kg sous la marque “La
Gazelle”, ainsi que les pellets et la
mélasse. En mobilisant l’ensemble
de ses salariés en faveur des valeurs
RSE du Groupe, Sucrafor s’est
engagée dans un programme lui
permettant d’optimiser les consommations énergiques, portant ainsi
le ratio à 25,4 Kg tonnes de betterave en 2010 contre 27,4 Kg l’année
précédente.
la région de Tadla, Suta, filiale
du groupe COSUMAR, dispose
d’une capacité de traitement de
9 000 tonnes betteraves/jour. Avec
7 800 partenaires agricoles et une
superficie de 15 200 ha dédiée à la
culture de la betterave, la sucrerie
produit des pains de sucre, du sucre
granulé et des lingots sous la marque
“PALMIER”, ainsi que des coproduits tels que les pellets et la
mélasse.
Suta s’est engagée dans l’amélioration des ratios
énergétiques.
En effet, la consommation fuel
chaufferie est passée de 28,2 Kg/TB
en 2009 à 26,4 Kg/TB en 2010. Avec
la mise en place d’une station pour
zoom
Suzuki Maroc est l’importateur
exclusif de l’ensemble des produits
du 9ème constructeur automobile
mondial depuis 1998.
Suzuki Maroc est affiliée au groupe
saoudien Bamarouf, et propose
une large gamme de produits
automobiles, motocycles, quads,
et moteurs hors-bord, ainsi qu’un
service après-vente d’excellente
qualité à un prix défiant toute
concurrence avec une disponibilité et une qualité d’écoute et
de traitement des clients exceptionnels.
Suzuki Maroc dispose, aujourd’hui,
d’un réseau étoffé de 5 succursales
et 10 concessions et s’engage à
fournir à ses clients une expérience
positive tant à l’acquisition que
durant toute la longue période
d’utilisation des produits de
cette marque japonaise plus que
centenaire.
Adecco Maroc est une filiale à 100%
du Groupe Adecco.
Adecco Maroc propose des prestations qui couvrent l’ensemble
des besoins des entreprises en
matière de Ressources Humaines :
Travail Temporaire, Recrutement,
Formation, Conseil en Ressources
Humaines et Outsourcing. Grâce
à son réseau d’agences dans les
principales zones économiques
du Royaume (Casablanca, Tanger,
Rabat,
Meknès,
El
Jadida,
Agadir, Marrakech), Adecco Maroc
a permis en 2010 à 10.000 colla-
borateurs de travailler au sein de
plus de 500 entreprises marocaines
et internationales. Adecco Maroc
intervient sur l’ensemble des secteurs clés de l’activité économique
du Royaume : BTP, Agriculture,
Agro-alimentaire, Industrie, Environnement, Technologies de l’Information, Pharmaceutique, Aéronautique, Distribution, Régie Nationale,
Hôtellerie- Restauration, …
Pour rappel
L
e Label Responsabilité Sociale de l’Entreprise, mis en place par la CGEM, est une distinction par
laquelle celle-ci reconnaît la pleine conformité des stratégies et des opérations de ses entreprises
membres avec l’ensemble des principes et des objectifs définissant la charte de responsabilité sociale
de la Confédération.
Le Label est décerné sur la base d’une évaluation effectuée sur place et
sur pièces par un tiers expert indépendant accrédité par la CGEM. Il est
attribué pour une période de 3 ans par le Président de la CGEM sur
avis d’un Comité d’Attribution. Le Label authentifie la pertinence, la
matérialité et la complétude des engagements des entreprises dans leurs
opérations et leurs relations avec leurs parties prenantes. Il permet à ses
bénéficiaires d’améliorer leur compétitivité et leur accès aux marchés, de
fédérer leurs équipes et de renforcer leur cohésion et leur efficience.
La liste des entreprises labellisées, les règles d’attribution et la procédure de labellisation sont sur
le site de la CGEM, rubrique label : www.cgem.ma/label
31
Events
CONSTRUMAR
Du 05 au 09 octobre 2011 à l’Office des Foires & Expositions de Casablanca (OFEC)
CONSTRUMAR 2011, se veut une vitrine professionnelle internationale mettant en avant les
produits phares des Matériaux, des Equipement et des Prestations de services liés au secteur
de la construction, des travaux publics et de la finition.
PROTEXPO-EXPOPROTECTON
Du 13 au 15 octobre 2011 à l’Office des Foires & Expositions de Casablanca (OFEC)
PROTECTION-EXPOPROTECTION se positionne pour devenir l’événement de référence au
Maghreb en matière de prévention et de maîtrise des risques.
POLLUTEC MAROC 2011
Du 26 au 29 octobre 2011 à l’OFEC - Foire Internationale de Casablanca
Salon international des équipements pour l’environnement. Technologies et services pour
l’industrie et les collectivités locales
Grh Au Maroc 2011
06 Octobre 2011 au Sheraton Casablanca Hotel & Towers, (Maroc)
Grh Au Maroc aborde les problèmes et les défis liés à cette industrie. Des évaluations, des
conférences, des séminaires et des présentations de produits composent la journée, avec les
représentants internationaux de logiciel de gestion de ressources humaines et consultants.
Salon des Véhicules de Loisirs 2011
01 Octobre 2011 au Parc des Expositions de Paris-Le Bourget, Paris (France)
Le Salon des Véhicules de Loisirs, qui se tient annuellement au Parc des Expositions de
Paris-Le Bourget depuis 1966, est par sa pérennité et ses chiffres, en continuelle progression,
l’évènement incontournable des véhicules de loisirs.
Salon Solutions E-Achats 2011
04 Octobre 2011 au Cnit Paris La Défense, Paris (France)
Exposition annuelle de l’e-procurement et les technologies associées. En quelques années,
des solutions de e-achat (e-procurement et e-Sourcing en particulier), ont gagné en notoriété, viabilité, et stabilité. Cette technologie intéresse aujourd’hui tous les secteurs d’activités.
34
events
MesurExpoVision 2011
04 Octobre 2011 à Paris Expo Porte de Versailles, Paris (France)
MesurExpoVision est le salon de l’instrumentation pour la recherche, les essais et l’industrie.
Les principaux sujets de MesurExpoVision sont : industrie pharmaceutique, environnement et
industries chimiques/pétrochimiques, secteurs de la nanoscience et de la nanotechnologie.
Espace Laser
04 Octobre 2011 à Paris Expo Porte de Versailles, Paris (France)
Espace Laser est l’unique salon en France traitant spécifiquement des matériels et techniques
laser pour l’industrie: découpage, soudage, marquage, gravure, prototypage...
SolarMed 2011
10 Octobre 2011 au Palais des Congrès de Paris Porte Maillot, France
SolarMed n’est pas la première exposition/conférence sur l’énergie solaire. Elle est par
contre la première manifestation du genre axée sur le développement rapide de l’énergie
solaire dans les pays riverains de la Méditerranée.
Multisectorial 2011
10 Octobre 2011 à Villagarcía de Arousa, Espagne
Multisectorial est une exposition espagnole de commerce général divisée en 4 zones : institutionnelle, industrielle, intérieurs et mobilier, la quatrième étant consacrée aux petits articles.
Art Deco Hometech 2011
10 Octobre 2011 à BIEL - Beirut International Exhibition & Leisure Center ( Liban, Beyrouth )
Art Deco Hometech est le Salon international du meuble et la décoration. Il se tiendra simultanément avec Hometech, la foire internationale des meubles et la décoration.
CIMA Motor 2011
13 Octobre 2011 à Chiongqing Exhibition Centre ( Chine, Chongqing )
Le salon international de la moto en Chine est célébré chaque année depuis 2002. Ce salon est
devenu une importante plate-forme pour la présentation de marques, la commercialisation
de produits, le transfert de technologies
Istanbul Jewelry Show 2011
13 Octobre 2011 à CNR Expo Istanbul ( Turquie, Istanbul )
Le Istanbul Jewelry Show Fair est un événement dédié à la communauté internationale des
bijoutiers professionnels qui se déroule deux fois par an à Istanbul.
35
events
EQUIP AUTO 2011
Le grand rendez-vous international de référence
de l’équipement automobile et du matériel de
garage ouvrira ses portes du 11 au 15 octobre 2011.
Cette année, le salon fait le plein avec près de 1
800 exposants regroupant ainsi tous les acteurs
majeurs de la filière : équipementiers, fabricants,
distributeurs et prestataires de services pour tous les
professionnels de la réparation et de l’entretien de
tous types véhicules.
Déjà près de 200 nouveautés annoncées à découvrir sur les stands!
EQUIP AUTO GreenTech, dédié aux véhicules
propres et technologies innovantes, mettra en
évidence les potentiels commerciaux et industriels
pour conquérir de nouveaux marchés sur ce secteur.
Cinq jours d’animations et de temps forts pour
débattre, échanger et s’informer :
• Espace Tendances & Innovations : Grands Prix
Internationaux de l’Innovation
• Village Carrosserie Peinture & Colloque Carrosserie, sur plus de 4000m2
• Ateliers inédits : contrôle technique, rentabilité
et efficacité dans les ateliers…
• De nombreuses offres promotionnelles « Spécial
Salon »
Promosalons Maroc, représentant officiel d’EQUIP
AUTO au Maroc, est à votre disposition pour vous
assister au mieux dans l’organisation de votre
visite. Dans cet objectif, nous vous invitons à
découvrir les offres de déplacement préparées par
notre nouveau partenaire, l’agence Ulysse Voyages.
36
Le succès de nos clients
est le moteur de notre avenir.
GFI Informatique représente l’une des marques les plus connues dans le monde des services informatiques.
Avec 10 000 collaborateurs et près de 800 millions d’euros de chiffre d’affaires, le Groupe est implanté en
France, Espagne, Portugal, Italie, Allemagne, Belgique, Luxembourg, Suisse, Canada et au Maroc.
Présent au Maroc depuis une vingtaine d’années, GFI Informatique Maroc « ex : PS » est leader incontesté au
Maroc en matière d’intégration et de mise en œuvre de progiciels de gestion.
GFI est aussi organisée par secteur vertical tourné vers les métiers de ses clients en s’appuyant sur une segmentation
claire selon la répartition suivante :
Industrie, distribution, services
Administration, secteur public, collectivités locales
Banque, finance, assurance
Télécommunication
GFI propose des offres industrialisées, adaptées à chacune des problématiques des systèmes d’information en matière :
Intégration
ERP : intégration des produits Sage X3
Entreprise.
SIRH : intégration des produits Sage HRManagement et AGIRH.
TMA : offre package «transition, conduite
de changement et exploitation».
Business Intelligence :
business object, Congo’s.
Solutions
Gestion des temps : Gestor NET pour la
gestion des temps et des activités.
Gestion des accès : GFI Security Services
pour la commande des obstacles.
Vidéo surveillance : mise en place
de solutions vidéo numériques et
analogiques.
Gestion de la restauration : RECO pour
la gestion de la restauration d’entreprise.
Infrastructure Services
Offres d’ingénierie basée sur
les bonnes pratiques ainsi
que les standards en vigueur
« ITIL, ISO, CMMI, COBIT... »
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Tél.: 05 22 94 97 79/80/81 - Fax : 05 22 36 94 14 - Email : [email protected] - Web : www.gfimaroc.com - www.gfi.fr
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37
Sondage
7ème vague
Baromètre de conjoncture
des entreprises marocaines
Principaux enseignements
La Fondation CGEM pour l’Entreprise a initié en mars 2009 la mise en place
d’un Baromètre de Conjoncture et a confié le soin à l’IFOP de la la mise en place
de ce dispositif. Dans ce cadre, la Fondation a souhaité disposer d’une enquête
trimestrielle auprès d’un échantillon conséquent de dirigeants d’entreprises de
toutes tailles situées au Maroc. Il s’agit, à travers cet outil inédit, de suivre dans
le temps l’état de l’opinion des patrons marocains sur l’activité et le climat
économique au Maroc, la situation et les projets de leurs entreprises. Ce document
est constitué des résultats de la dernière enquête auprès de dirigeants marocains
(Juillet 2011).
38
sondage
Des entreprises toujours en croissance mais des inquiétudes
grandissantes sur la situation économique…
Conséquence directe des conflits
qui ont éclaté ces derniers mois
dans les pays voisins et des tensions
qui existent aujourd’hui au Maroc,
l’inquiétude des chefs d’entreprise
quant à la situation économique,
qui avait reculé de 20 points en un an
(de mars 2010 à février 2011),
redevient majoritaire, avec une
progression de 13 points par rapport au début de l’année (51%).
Les secteurs du textile (55%), de
l’agriculture (56%) et du BTP
(61%), sont ceux où les craintes
sont les plus fortes, de même
que la région Marrakech, TadlaAzilal (68%).
Les dirigeants interrogés sont peu
nombreux à anticiper une amélioration avant la fin de l’année (14%),
mais une majorité (57%) estime que
la situation économique devrait
connaître une embellie en 2012, dont
36% au cours du premier semestre.
Notons néanmoins que plus d’un
patron sur quatre (26%) n’envisage
pas de reprise avant 2013.
Si l’indice de situation financière
(% d’amélioration - % de détérioration) demeure positif sur les trois
derniers mois (+11), il est toutefois inférieur de 10 points à celui
enregistré lors de la précédente
vague d’enquête.
29% des entreprises ont ainsi
vu leur situation s’améliorer (-6
points) contre 18% (+4 points) qui
l’ont vue se dégrader, un score qui
atteint 27% dans les régions de TazaHoceima, l’Oriental, Fès, Meknès et
31% à Marrakech, Tadla-Azilal. On
observe la même tendance s’agissant des prévisions pour les trois
prochains mois, avec un indicateur
de situation financière qui s’établit à
+21 contre +52 au mois de février
(39% d’amélioration contre 8% de
détérioration).
Au global, les entreprises marocaines
misent donc, pour l’ensemble de
l’année 2011, sur une évolution positive de leur chiffre d’affaires (+2,6%),
mais bien en-deçà de celle qu’elles
prévoyaient au mois de février
(+6,7%). Notons toutefois qu’audelà du contexte conjoncturel, cette
tendance à corriger progressivement à la baisse en cours d’année les prévisions de croissance
s’observe traditionnellement dans
les entreprises, apparaisssant
également lors des précédentes
vagues du baromètre. Les perspectives sont plus favorables dans
l’industrie (+3,9%), l’agriculture
(+4,4%), le transport (+4,8%) et
le BTP (+7,5%), ainsi que dans les
entreprises de plus de 50 salariés
(+4,1%).
… qui entraînent une réduction des investissements
Les difficultés qui apparaissent dans
le pays impactent sans surprise les
investissements : ainsi, moins d’une
entreprise sur deux déclare avoir
investi au cours des trois derniers mois (46%) contre 58% en
février 2011. Les sommes concernées dépassent cependant les
500 000 dirhams dans 37% des
cas. Après un pic à 53% lors de la
dernière vague d’enquête, les intentions d’investir dans les trois mois
à venir diminuent fortement (45%),
retrouvant sensiblement le même
niveau qu’en 2010. 39% des structures
concernées prévoient des dépenses
supérieures à 500 000 dirhams. Parmi
les raisons expliquant l’absence des
investissements, trois éléments
arrivent à égalité, cités par un
dirigeant sur deux : la réalisation
récente d’investissements (52%,
-10 points en 3 mois), le report en
raison de la conjoncture économique
(52%) et l’absence de nécessité à
court terme (51%). 16% seulement
mettent en exergue le refus des
banques de leur accorder des prêts.
Afin de pallier les difficultés rencontrées, 26% des dirigeants déclarent
avoir augmenté leurs prix depuis
le début de l’année (+3 points), ce
score étant plus élevé dans l’industrie (31%), l’agriculture (33%), le
commerce (36%), le textile (43%) et
les entreprises de 250 salariés et plus
(38%). La hausse a été en moyenne
de 5,6% (contre 6,4% au mois de
février).
Au-delà du contexte sociopolitique, les entreprises s’inquiètent
de façon accrue de la concurrence
déloyale (40%, +6 points, au niveau
le plus haut enregistré depuis le
début du baromètre), à plus forte
raison dans la région de Marrakech,
Tadla-Azilal (51%). A ce sujet, 42%
jugent que la part de l’économie
informelle a augmenté au cours des
deux dernières années (+5 points en
5 mois et +14 points par rapport à
juin 2009), ce score atteignant 46%
dans le secteur du commerce et 47%
dans celui du textile. Cette hausse
est imputée en premier lieu au taux
de la TVA (28%, +6 points), qui
devance le taux de l’impôt sur les
sociétés (17%), le taux des charges
sociales (15%) et le taux de l’impôt
sur le revenu (9%).
A un niveau nettement inférieur
à celui attribué aux problèmes
de concurrence déloyale, 20%
(-4 points) des chefs d’entreprise
considèrent l’aggravation de la situation économique et 14% (+3 points)
la baisse de leur carnet de commande
comme les principales menaces
pesant sur leur activité.
39
sondage
Les chefs d’entreprise demeurent toutefois confiants
pour l’avenir
En dépit des difficultés rencontrées,
plus des trois quarts des dirigeants
restent optimistes pour le climat des
affaires au Maroc (78%, en recul de
9 points depuis février). Cette
vision positive de l’avenir se révèle,
comme lors des précédentes vagues
d’enquêtes, plus marquée encore
pour leur propre entreprise (83%,
-5 points) et pour leur secteur
d’activité (23%, -6 points).
A l’instar de la tendance relevée
s’agissant de l’évolution de l’activité
de leur société, les pronostics de
croissance mis en avant par les patrons
interrogés sur leur secteur pour 2011
demeurent positifs (+1,6%), mais
nettement inférieurs à ceux formulés en février (+5,4%). Le textile
(+2,8%), l’industrie (+3,3%), le
transport (+3,5%) et le BTP (+4,5%)
bénéficient de perspectives plus
favorables, tandis que les prévisions
de croissance s’avèrent plus limitées
pour les services (+0,5%) et même
négatives pour le commerce (-0,3%).
Au global, 46% des patrons interrogés estiment la situation de leur
secteur équivalente à celle des autres,
tandis que 29% la jugent meilleure
(51% dans le BTP) et 22% moins
bonne (53% dans le textile).
Autre élément encourageant, les
chefs d’entreprise accueillent
très favorablement la réforme de
la constitution : 90% considèrent
qu’elle améliorera la situation
socio-économique
(dont
41%
« certainement ») et 88% qu’elle aura
des effets positifs sur l’investissement
et le climat des affaires (dont 46%
« certainement »). Cette vision est
partagée de façon particulièrement
marquée dans les structures de 50 à
249 salariés, le secteur du textile et la
région de Tanger-Tétouan.
Un ralentissement des embauches lié à la conjoncture
Corollaire d’un ralentissement de
l’activité depuis le début de l’année,
l’emploi se trouve lui aussi freiné.
Ainsi, une entreprise sur cinq déclare
avoir augmenté ses effectifs (19%, en
recul de 9 points en 3 mois), cette
croissance étant plus marquée dans
les structures employant plus de 50
salariés (31%), le transport (26%),
l’industrie (27%) et le BTP (30%).
A contrario, 13% disent avoir
supprimé des postes (+4 points).
Sur la période allant de juillet
à octobre, 26% des dirigeants
prévoient des recrutements (-12
points par rapport au moins de février), tandis que 8% envisagent de
réduire leurs effectifs et 65% de les
stabiliser.
Le contexte conjoncturel diminue sans
surprise l’impact positif de la baisse
de l’impôt sur le revenu en termes
d’embauches, bien qu’il reste souligné par 32% des chefs d’entreprise
(-7 points), et même 41% dans les
40
secteurs du textile et du BTP.
Sans doute sous l’effet de recrutements moins nombreux, les difficultés pour embaucher diminuent,
mais restent évoquées par une
proportion importante des patrons
interrogés (38%, -6 points), à plus
forte raison dans les secteurs du textile (46%) et du BTP (52%), et dans
les entreprises employant plus de 50
personnes (47%).
A un niveau proche, 42% déclarent
recruter difficilement les salariés
ayant les compétences nécessaires
pour leur activité (-8 points). Les
compétences techniques restent
les plus difficiles à trouver pour
les structures concernées (84%,
-3 points). On constate un poids
plus important des obstacles pour
embaucher des salariés ayant
des compétences commerciales
(60%, +5 points). Une majorité
des dirigeants déclarant rencon-
trer des difficultés pour trouver les
profils nécessaires à leur développement recherchent des personnes
ayant une bonne connaissance du
marché ou du secteur (59%), des
compétences managériales (54%)
et/ou des compétences linguistiques (51%, -6 points). Les attentes
sont moins marquées s’agissant des
compétences linguistiques (38%,
-7 points).
L’évaluation de la formation
progresse légèrement : 69% des
dirigeants soulignent l’adéquation de l’enseignement dispensé
au sein des écoles aux besoins des
entreprises (+3 points), au même
niveau que pour les organismes
de formation professionnelle (68%,
+3 points).
Les universités restent les moins
bien perçues, malgré des jugements
positifs qui redeviennent majoritaires (55%, +6 points).
sondage
Des actions toujours soutenues pour préserver
la sécurité des salariés
Malgré les inquiétudes qui se font
jour pour l’économie du pays et
le ralentissement des investissements, les entreprises maintiennent leurs efforts pour les
domaines de la santé et de la sécurité de leurs salariés. 76% des chefs d’entreprise affirment ainsi avoir mis en place des
systèmes, processus ou matériels
pour garantir la sécurité et la santé
de leurs personnels (stable). Les
dispositifs spécifiquement mis en
place en matière de sécurité demeurent
eux aussi importants, 68% des
employeurs formant systématiquement leurs salariés à la sécurité
incendie (+3 points) et 67% mettant
à disposition des équipements de
protection individuelle (stable).
On relève une légère augmentation
en ce qui concerne la mise en place
d’un programme annuel de prévention des risques professionnels
(53%, +4 points) et la présence d’un
médecin du travail référent (49%,
+5 points). En revanche, seule une
entreprise sur cinq (21%) déclare
avoir mis en place des actions de
détection ou de prévention du
niveau de stress des salariés.
Ces mesures sont plus fréquemment adoptées dans les structures de
plus de 50 salariés, qui disposent de
davantage de moyens, ainsi que dans
l’industrie, secteur plus fréquemment sujet aux risques en matière de
sécurité.
Une perception plus favorable de l’action du gouvernement
par grands domaines, malgré un sentiment plus mitigé qu’auparavant s’agissant de la mise en place des réformes nécessaires
Le niveau d’information sur les
grandes orientations économiques
et sociales du gouvernement se
situe sensiblement au même
niveau que lors des précédentes
vagues d’enquête (63%, -2 points
par rapport au mois de février),
avec un niveau de connaissance plus
important dans les services (67%),
les entreprises de 250 salariés et plus
(73%), ainsi que dans les régions de
Souss, Laayoune-Boujdour, Guelmin, Oued (68%) et de Rabat-Salé,
Gharb-Charada, Beni Hsan (72%).
Si l’adéquation des mesures proposées à la situation économique continue de progresser (72%, +2 points
depuis février 2011 et +16 points
depuis mars 20009), il apparaît en
revanche un sentiment de confiance
toujours important mais moins
marqué qu’au début de l’année (72%,
-4 points). On relève également une
baisse des perceptions positives
s’agissant de la mise en place par le
gouvernement des réformes nécessaires (61%, -7 points) et de la prise
en compte des préoccupations des
chefs d’entreprise (60%, -4 points).
Pour autant, la satisfaction à l’égard
des actions mises en place dans
les différents domaines testés tend
à augmenter en premier lieu s’agissant de la fiscalité (54%, +6 points)
soit le score le plus important
enregistré depuis la première vague
du baromètre. Dans ce cadre, la
TVA reste perçue comme le premier
impôt à réformer (46%), loin devant
l’impôt sur les sociétés (24%), l’im-
pôt sur le revenu (20%) et les taxes
locales (9%).
Les jugements positifs à l’égard
de la réforme de la Justice et du
système judiciaire connaissent
une envolée et sont majoritaires
pour la première fois (52%, +17
points depuis le mois de février).
Presque au même niveau, un
dirigeant sur deux approuve la
politique de retraite. Malgré une
progression sensible, la satisfaction des chefs d’entreprise demeure
minoritaire en ce qui concerne
l’action du gouvernement en matière
d’éduction (43%, +7 points), les
aides et les subventions en direction
des entreprises (42%, +4 points)
et la lutte contre la corruption
(+9 points).
41
sondage
A
Les jugements sur la conjoncture
et l’action du gouvernement
Le niveau d’inquiétude par rapport à la situation économique
Question : En pensant à la situation économique actuelle, diriez-vous que vous êtes tout à fait inquiet, plutôt inquiet,
plutôt pas inquiet ou pas du tout inquiet pour l’économie marocaine ?1
Total «inquiet»
1 Jusqu’en mars 2010, l’intitulé exact de la question était : « En pensant à la crise actuelle, diriez-vous que vous êtes tout à
fait inquiet, plutôt inquiet, plutôt pas inquiet ou pas du tout inquiet pour l’économie marocaine ? »
L’échéance d’amélioration de la situation économique
Question : Selon-vous, la situation économique s’améliorera-t-elle plutôt ... ?
42
sondage
Les principales inquiétudes pour son entreprise
Question : Parmi les menaces suivantes, laquelle craignez-vous le plus pour votre entreprise ?1
1 Jusqu’en mars 2010, l’intitulé exact de l’item était : « Une aggravation de la crise économique »
Le niveau d’information sur les grandes orientations
économiques et sociales du gouvernement
Question : D’une manière générale, diriez- vous que vous connaissez bien ou mal les grandes orientations
économiques et sociales du gouvernement du Maroc ?
Total bien
Total mal
43
sondage
Les jugements sur les actions économiques du gouvernement
Question : A propos des mesures ou des actions économiques annoncées ou mises en place par le gouvernement,
diriez-vous que… ?
Récapitulatif : Total Oui
Les jugements sur l’action du gouvernement
dans différents domaines
Question : Pour chacun des domaines suivants, estimez-vous que l’action du gouvernement est tout à fait satisfaisante, plutôt satisfaisante, plutôt pas satisfaisante ou pas du tout satisfaisante ?
Récapitulatif : Total Satisfaisante
44
sondage
Les jugements sur l’action du gouvernement
dans différents domaines
Question : Pour chacun des domaines suivants, estimez-vous que l’action du gouvernement est tout à fait satisfaisante, plutôt satisfaisante, plutôt pas satisfaisante ou pas du tout satisfaisante ?
Récapitulatif : Total Satisfaisante
Total Pas satisfaisante
45
sondage
L’impact de la réforme de la constitution sur la situation
socio-économique du Maroc
Question : Diriez-vous que la réforme de la constitution va améliorer la situation socio-économique du Maroc ?
L’impact de la réforme de la constitution sur l’investissement
et le climat des affaires
Question : Selon vous, l’adoption de la nouvelle constitution agira-t-elle pour l’amélioration de l’investissement
et le climat des affaires ?
46
sondage
B
Le climat économique au Maroc
Le niveau d’optimisme dans différents domaines
Question : En prenant en considération le contexte économique actuel, diriez-vous que sur le climat général des affaires
du Maroc vous êtes … ? Diriez-vous que sur le climat des affaires de votre secteur d’activité, vous êtes … ? Et pour votre propre entreprise diriez-vous que vous êtes … ?
Récapitulatif : Total Optimiste
L’optimisme pour l’avenir dans différents domaines
Total Optimiste
Total Pessimiste
47
sondage
Le pronostic sur l’évolution de son secteur d’activité en 2011
Question : Quel est votre pronostic sur l’évolution de votre secteur d’activité fin 2011 par rapport à fin 2010 ?
La situation de son secteur d’activité par rapport aux autres secteurs
Question : Diriez-vous que la situation économique de votre secteur d’activité par rapport aux autres secteurs est … ? 48
sondage
L’évolution de l’économie informelle au Maroc
au cours des deux dernières années
Question : Au cours des 2 dernières années, diriez-vous que la part de l’économie informelle au Maroc ... ?
La principale raison expliquant l’évolution
de l’économie informelle au Maroc
Question : Selon vous, quelle raison explique le mieux l’augmentation de la part de l’économie informelle au Maroc ?
Base : question posée uniquement aux dirigeants estimant que la part de l’économique informelle a augmenté au cours des deux dernières
années, soit 42% de l’échantillon.
49
sondage
C
L’emploi et la formation dans
les entreprises marocaines
L’évolution des effectifs de l’entreprise
au cours des trois derniers mois
Question : Au cours des 3 derniers mois, les effectifs de votre entreprise ont-il plutôt augmenté, plutôt diminué
ou sont-ils restés stables ?
Le pronostic sur l’évolution des effectifs de l’entreprise
au cours des trois prochains mois
Question : Et au cours des 3 prochains mois, pensez-vous que les effectifs de votre entreprise vont plutôt
augmenter, vont plutôt diminuer ou vont rester stables ?
50
sondage
L’évolution trimestrielle des effectifs de l’entreprise
- Récapitulatif Question : Au cours des 3 derniers mois, les effectifs
de votre entreprise ont-il plutôt augmenté,
plutôt diminué ou sont-ils restés stables ?
3 derniers mois
Question : Et au cours des 3 prochains mois, pensez-vous
que les effectifs de votre entreprise vont plutôt
augmenter, plutôt diminuer ou vont rester stables ?
3 prochains mois
L’impact de la baisse de l’impôt sur le revenu sur les embauches
Question : Diriez-vous que la baisse de l’impôt sur le revenu, décidée en janvier 2010, vous a incité ou peut vous
inciter à embaucher ?1
1 En mars 2009, l’intitulé de la question était : « Diriez-vous que la baisse de l’impôt sur le revenu, décidée en janvier 20009,
vous a incité ou peut vous inciter à embaucher ? » 51
sondage
Les difficultés pour embaucher
Question : Avez-vous rencontré ou rencontrez-vous des difficultés pour embaucher ?
L’adéquation des formations proposées par différents acteurs
aux besoins des entreprises
Question : Diriez-vous que les formations proposées au Maroc par […] répondent bien ou mal aux besoins des entreprises ?
52
sondage
L’adéquation des formations proposées par différents acteurs
aux besoins des entreprises
Question : Diriez-vous que les formations proposées au Maroc par […] répondent bien ou mal aux besoins des entreprises ?
La facilité à recruter des salariés ayant
les compétences nécessaires pour son activité
Question : D’une manière générale, diriez-vous que vous pouvez recruter facilement ou non les salariés ayant
les compétences nécessaires pour votre activité ?
53
sondage
Les compétences suscitant des difficultés
en matière de recrutement
Question : Quelles sont les compétences que vous souhaiteriez trouver et pour lesquelles vous avez des difficultés à recruter ?
Base : question posée uniquement aux dirigeants déclarant rencontrer des difficultés pour recruter les salariés ayant
les compétences nécessaires à leur activité, soit 42% de l’échantillon
La mise en place de différentes mesures en matière de santé
et de sécurité au travail
Question : Pour chacune des propositions suivantes, vous direz si elle s’applique ou non à votre entreprise.
Votre entreprise…
Récapitulatif : Oui
NP : item non posé
54
D
sondage
La situation financière et les projets
d’investissements des entreprises
L’évolution de la santé financière de son entreprise au cours
des 3 derniers mois
Question : Au cours des 3 derniers mois, diriez-vous que la situation financière de votre entreprise s’est améliorée,
s’est détériorée ou est restée stable ?
Le pronostic sur l’évolution de la santé financière de son entreprise
au cours des 3 prochains mois
Question : Et au cours des 3 prochains mois, diriez-vous que la situation financière de votre entreprise s’améliorera, se détériorera ou restera stable ?
55
sondage
L’évolution de la santé financière de son entreprise
- Récapitulatif 3 derniers mois
3 prochains mois
Le pronostic sur l’évolution du chiffre d’affaires
de son entreprise en 2011
Question : Quel est votre pronostic sur l’évolution de votre chiffre d’affaires d’ici la fin de l’année 2011 par rapport
à fin 2010 ?
56
sondage
La part de chiffre d’affaires issue des commandes
ou marchés publics
Question : Quelle est la part du chiffre d’affaires de votre entreprise issue de commandes ou de marchés publics ?
Les investissements réalisés au cours des trois derniers mois
Question : En ce qui concerne les investissements (ex : matériels, véhicule, informatique, aménagements, locaux…), avez-vous, au cours des 3 derniers mois, réalisé un ou plusieurs investissement(s)… ?
57
sondage
Les investissements prévus au cours des trois prochains mois
Question : Et au cours des 3 prochains mois, envisagez-vous de réaliser un ou plusieurs investissement(s) … ?
58
sondage
L’augmentation du prix de ses produits et services en 2011
Question : Avez-vous augmenté les prix de vos produits ou services depuis le début de l’année 2011 ?
Les impôts à réformer en priorité
Question : Quels impôts souhaiteriez-vous voir réformés en priorité ?
59
ça vous intéresse
Pour motiver vos collaborateurs :
pensez à CIMR AL KAMIL
CIMR Al Kamil est un régime de retraite ouvert à toutes les
entreprises à partir de 3 salariés. Il leur permet de se constituer une retraite complémentaire au régime de la CNSS, afin
de préserver leur niveau de vie à la retraite.
Un régime accessible à toutes les entreprises
Toute entreprise exerçant au Maroc, quelle que soit son activité ou
sa forme juridique, et employant au moins 3 salariés peut adhérer
à la CIMR sur simple demande. Elle devient membre de l’Association au bénéfice de ses salariés.
Avec CIMR Al Kamil, motivez vos
équipes et donnez à vos collaborateurs
l’opportunité de profiter d’une pension
de retraite confortable !
Un système de cotisation simple
En optant pour CIMR Al Kamil, l’employeur et ses salariés choisissent ensemble, parmi les 12 taux de cotisations
proposés, celui qui leur convient le mieux.
Cotisations
Pourcentage du salaire versé en cotisation
Salariales
3,00
3,75 4,50 Patronales
3,904,885,856,837,809.109,7510,4011,0511,7012,3513,00
Le ou les taux choisis s’appliquent à la
totalité du salaire afin de maximiser
la pension et de la rapprocher le plus
possible du dernier salaire perçu.
Le montant des cotisations (salaire x
taux choisi*) est chaque année converti
en points CIMR.
* Hors contributions patronales non génératrices
de droits
5,25 6,00
7,00 7,50 8,00
8,50
9,00 9,50
10,00
Simulation de pension
Pour une cotisation sur 35 ans (début de carrière à 25 ans
et départ à la retraite à 60 ans), avec un salaire brut de
début de carrière de 5.000 dhs et un taux de cotisation
de 10% (part salariale), la pension mensuelle versée sera
de 14.000 dhs.
A votre départ à la retraite, la pension CIMR couvrira 70% de
votre dernier salaire d’activité.
61
Ajouter la possibilité de créer plusieurs catégories contribuant à des taux différents.
Un système de points avec plus d’avantages et de flexibilité.
Les points CIMR acquis durant la période d’activité s’additionnent et, en fin de carrière, sont transformés, au choix
du retraité :
• en pension uniquement : l’ensemble des points sont convertis en pension viagère payable mensuellement par la CIMR
• en pension et Capital : la moitié des points est convertie en pension mensuelle, l’autre donne droit à un capital payable en une fois au moment du départ en retraite.
La possibilité d’augmenter sa pension de retraite
Les salariés affiliés à CIMR Al Kamil disposent de plusieurs moyens pour augmenter leur nombre de points, soit
individuellement ou avec le concours de leur entreprise :
• L’employeur peut augmenter le taux de cotisation pour tout le personnel ou une
catégorie de son personnel. A partir du taux de 7%, cette augmentation de taux peut concerner un seul collaborateur !
• Vous pouvez souscrire aux Options Confort Plus de la CIMR et opter pour :
L’option retraite à 55 ans pour démultiplier le nombre de vos points retraite
ou partir plus tôt avec une pension de retraite entière.
ET / OU
L’option Rachat de points : Pour «racheter» des points retraite correspondant aux
années où vous ne cotisez pas ou pour procéder à tout moment à des versements
supplémentaires destinés au rachat de points de retraite, afin d’améliorer davantage
le niveau de votre pension.
Des avantages fiscaux pour vous aider à consolider votre retraite
• A travers une fiscalité incitative, l’État aide les salariés, et leur
employeur, à mieux planifier la retraite. Ainsi, tous les prélèvements au titre
de la retraite CIMR font l’objet de déductions fiscales. Qu’il s’agisse de cotisations ou de rachats, les montants son déductibles :
- De l’assiette de l’IS pour la part de l’employeur,
- Du salaire imposable à l’IR pour la part du salarié
• Le retraité également bénéficie d’avantages fiscaux et un abattement de
40% est appliqué avant le calcul de l’IR, sur la pension et le capital.
Une multitude d’avantages gratuits pour les bénéficiaires
==> Points de retraite accordés en cas de
maladie ou d’invalidité.
==> Revalorisation annuelle systématique
des pensions
==> Reversibilité des pensions au profit
du conjoint survivant et des orphelins.
62
A noter !
Si le montant du rachat est
supérieur au revenu imposable
d’une année, la déduction
est imputable sur les revenus
des années suivantes, jusqu’à
apurement.
Seule condition : les cotisations correspondantes doivent
être retenues et versées par
l’employeur.
Vous pouvez obtenir tout complément
d’information auprès de nos équipes :
Par mail : [email protected] ou par Tél. au 05 22 49 67 17
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