mag MAGAZINE D’INFORMATIONS N°10 - SEPTEMBRE 2011 Pêche Baisse de la production Washington Réunion du Groupe Doing Business BAROMETRE cgem/ifop Question : Parmi les menaces suivantes, laquelle craignez-vous le plus pour votre entreprise ?1 Les Patrons 1 Jusqu’en mars 2010, l’intitulé exact de l’item était : « Une aggravation de la crise économique » Question : Selon-vous, la situation économique s’améliorera-t-elle plutôt ... ? optimistes, mais prudents Sommaire 6-15 16-24 éditorial par Mohamed Horani Septembre 2011 Actualités CGEM Fédérations Unions Régionales Repères Maroc Monde 26-28 Echos entreprises 30-31 zoom 34-36 events 38-59 sondage 61-62 ça vous intéresse SéCURITé DES SYSTèmeS d’INFORMATION Parmi les textes juridiques et réglementaires adoptés par le Conseil des Ministres, tenu le vendredi 09/09/2011, il y a : 1. Le projet de décret n°2-11-508 créant une Commission Stratégique de la Sécurité des Systèmes d’Information. 2. Le projet de décret n°2-11-509 complétant le décret n°2-82-673 portant sur l’organisation de l’administration de la défense nationale et sur la création d’une Direction Générale de la Sécurité des Systèmes d’Information. En effet, l’adoption de ces deux décrets vient concrétiser la mise en œuvre de la mesure d’accompagnement “Confiance numérique” de la stratégie nationale “Maroc Numeric 2013”, en particulier : l’initiative 2 : “Mettre en place les structures organisationnelles appropriées”/ Action 45 : “Mettre en place le Comité de la Sécurité des Systèmes d’Information”. Directeur de publication : Mohamed HORANI | Administration & rédaction : 23, Bld Mohamed Abdou, Palmiers - Casablanca Tél.: 05 22 99 70 00 | Fax : 05 22 98 39 71 | e-mail : [email protected] Rédacteur en chef : Mustapha Moulay Régie publicitaire, conception, infographie : Autograph | 217, Bld Brahim Roudani - Casablanca Tél. : 05 22 98 29 64/75 | Fax : 05 22 98 29 82 | e-mail : [email protected] | [email protected] Abonnements : Malika Charafi | e-mail : [email protected] Web : www.cgem.ma Impression :Edit 4-5 n°10 3 Édito Par Mohamed HORANI Président de la CGEM A l’aube d’une nouvelle Constitution affermissant nos choix démocraRelever le défi tiques ainsi que nos ambitions d’un de la croissance développement socio-économique pérenne, notre Confédération redéploie toute son et défaire les freins énergie pour accomplir le vœu d’un Maroc à l’épanouissement en plein essor et résolument tourné vers l’avenir. Relever le défi de la croissance, des PME défaire les freins à l’épanouissement des PME, dans un contexte régional et international complexe et mouvant, demeure assurément notre principale préoccupation. 4 « Plus de 50% du PIB des grandes économies de l’OCDE repose sur la connaissance et le savoir « A insi avons-nous élaboré notre Loi de Finances 2012 en lui préservant sa démarche innovante et responsable afin qu’elle demeure un outil de performance à l’avantage de notre économie et de nos entreprises. Ceci passera par la nécessité d’achever audacieusement la réforme de la TVA car toutes les mesures entreprises les années passées étaient dans le sens du renchérissement de l’impact de la TVA sur l’entreprise et ce, en raison de la suppression des niches et de l’augmentation des taux. L’application d’un taux de 20% demeure pénalisante en l’absence de l’exonération des investissements ou du droit de remboursement au-delà de 24 mois. Nos propositions d’amener ce taux à 16% tient compte des effets immédiats d’une telle application sur l’accroissement de l’investissement et sur la stimulation de la demande interne. Notre Confédération est aussi favorable à la généralisation du remboursement des crédits TVA provenant des investissements quel que soit leurs montants. En effet, la TVA ne devra aucunement se traduire par un coût financier pénalisant les acteurs économiques qui devront, plutôt, être dotés de plus d’incitations et d’attractivité à la création d’emplois et de richesses. La CGEM est aussi favorable à un taux d’IS attrayant afin d’amener des pans entiers de notre économie au secteur formel, de renforcer nos capacités à l’export et de multiplier nos aptitudes à accéder à une économie des plus réactives et compétitives. Il en va de même pour l’encrage véritable de nos entreprises dans la génération de valeur par l’encouragement des travaux de recherches et de développement. Seules les entreprises performantes et dotées d’atouts sont en mesure d’assurer leur adaptation aux exigences d’un marché mouvant et sans cesse compétitif. D’ailleurs, plus de 50% du PIB des grandes économies de l’OCDE repose sur la connaissance et le savoir. Ce constat conduit à l’inévitabilité de la supériorité d’un modèle économique privilégiant l’innovation. Ainsi la CGEM propose un Crédit d’impôt recherche et production propre plafonné à 100 millions de dirhams ajouté à des mesures efficientes en faveur de la recherche appliquée dans des centres dédiés au service de la performance de l’entreprise marocaine. En matière d’adaptation des structures de notre Confédération aux attendus de la nouvelle Constitution, de la régionalisation avancée et de notre Vision 2020, nous nous investissons avec détermination, dans l’élaboration et l’aboutissement de ces projets en les confiant à des commissions ad-hoc. Il s’agit pour nous de dynamiser collectivement nos instances, ainsi que leur représentativité pour une gouvernance, pour des synergies appropriées aux exigences qui nous incombent afin que nous parvenions à un développement serein, équitable et durable pour l’ensemble des nos régions. Il va sans dire qu’à la lumière de ces grands chantiers, notre Confédération prend un nouveau tournant grâce à toutes ses forces vives, investie d’un esprit de solidarité, d’union et d’abnégation. Il en va, véritablement, d’une cause majeure, sacrée qui interpelle l’intégralité de nos talents et de nos volontés positives. 5 Actualités CGEM Conseil d’Administration de la CGEM de la rentrée Le Conseil d’Administration de la CGEM a tenu sa session, le 7 septembre 2011 sous la présidence de M. Mohamed HORANI. A cette occasion il a été débattu des propositions de la CGEM relatives au Projet de Loi de finances 2012, de la mise en œuvre de la Vision CGEM 2020 dans le cadre de la nouvelle constitution et du nouveau découpage régional. Plusieurs résolutions ont été adoptées à l’issue de ce Conseil parmi lesquelles : Résolution 1 Démission de Mr Mohamed Hdid du poste de Trésorier Adjoint de la CGEM. Le Conseil approuve la démission de Mr Mohamed Hdid du poste de Trésorier Adjoint de la CGEM. 6 Résolution 2 Nomination du Trésorier Adjoint Sur proposition du Président, le Conseil approuve la nomination de Mr Larbi Guédira en tant que Trésorier Adjoint de la CGEM et membre du conseil d’administration. Résolution 3 Nomination de deux Vice-présidents de la CGEM Sur proposition du Président, le Conseil approuve la nomination de : • Mr Omar Kabbaj en tant que Vice-Président du pôle Vision actualités CGEM CGEM 2020 • Mme Soraya Badraoui en tant que Vice-présidente du pôle Dynamisation des PME Résolution 4 Démission de Mr Khalil Azzouzi en tant que Vice-président de la commission stratégies sectorielles Le Conseil approuve la démission de Mr Khalil Azzouzi en tant que Viceprésident de la commission stratégies sectorielles. Résolution 5 Nouvelle dénomination de la commission stratégies sectorielles Sur proposition du Président, le Conseil approuve la nouvelle dénomination « Commission Vision CGEM 2020 » à la place de « Commission Stratégies Sectorielles » Cette commission aura pour rôle l’opérationnalisation de la vision CGEM 2020. Résolution 6 Nomination du Vice- président de la commission Vision CGEM 2020 Sur proposition du Président, le Conseil approuve la nomination de Mr Tarik Britel en tant que Vice président de la commission Vision CGEM 2020. Résolution 7 Désignation de nouveaux Présidents des Conseils d’affaires Sur proposition du Président, le Conseil approuve la désignation de nouveaux Présidents pour les Conseil d’affaires suivants : Pays Candidat Fonction Argentine Abdelhakim OUALIT Président de l’Union Régionale Nord EAU Mohamed ELMANDJRA DG MEDITEL Arabie Saoudite Khalid BENJELLOUN Président CTC Egypte Larbi BELARBI Président de la Fédération de l’Automobile et Administrateur à SOMACA Corée du Sud Amine BELKHOUYA PDG de Kia Motors Bulgarie Ali CHRAIBI PDG de la Grossisterie Pharmaceutique du Maroc Italie Abdennasser BOUAZZA Président HIMVEST Turquie Youssef ROUISSI Directeur de la Banque de Financement à Attijariwafa Bank Qatar Anas HOUIR ALAMI DG de la CDG Mauritanie Hassan BASRI Président de la Fédération des Banques Résolution 8 Date de la réunion du Conseil National de l’Entreprise A cet effet, le conseil charge la commission Vision CGEM 2020 de préparer un projet de restructuration qui sera soumis au CA et du dit CNE Le Conseil approuve la date du jeudi 27 octobre 2011 à Casablanca de la tenue de la réunion du Conseil National de l’Entreprise et l’ordre du jour sera : Résolution 9 Date de la réunion du Conseil d’Administration le 30 novembre 2011 : L’adaptation des structures de la CGEM par rapport à son nouveau rôle constitutionnel et la régionalisation avancée. Ordre du jour : • Assemblée générale extraordinaire le 15 décembre 2011 pour modification statutaire. Conférence Afrique-France sur la RSE M. Mounir Ferram, Directeur Délégué de la CGEM, a représenté la Confédération à la Conférence Afrique-France sous le thème « La responsabilité sociale des entreprises en Afrique : un moyen pour accélérer la croissance et créer des meilleurs emplois ». Cette manifestation, organisée par le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF), avec l’Organisation internationale des Employeurs (OIE), en collaboration avec la Confédération panafricaine des Employeurs (CPE), l’Organisation internationale du Travail (OIT) et l’Institut de la Banque mondiale, s’est tenue au siège du MEDEF le 11 et 12 juillet 2011. 7 actualités CGEM Sensibiliser les gouvernements africains à la RSE Cette rencontre avait pour principal objectif de mettre en évidence les meilleures pratiques en matière d’engagement et de partenariats des entreprises avec les gouvernements pour développer une conscientisation de la RSE parmi les gouvernements africains et les entreprises opérant en Afrique afin qu’elles développent des initiatives en matière de RSE. Ainsi, et sur la base des progrès récents réalisés dans ce domaine, notamment la Charte sociétale signée à Nice en juin 2010 et la Conférence de l’Institut de la Banque Mondiale tenue à Bruxelles en novembre dernier sur les entreprises responsables et la bonne gouvernance, la Conférence de Paris s’est terminée avec l’adoption d’une Déclaration reconnaissant le fait que la tendance positive de la croissance en Afrique n’est possible et durable que par un secteur privé non seulement motivé par le profit , mais aussi investissant de manière responsable pour créer une trace positive en termes social, environnemental et économique. La Commission PME au salon “Planète PME 2011” Dans le cadre des actions d’accompagnement et de développement de la PME à l’international, la commission PME, en partenariat avec la Banque Centrale Populaire a participé le 16 Juin dernier à la 11ème édition du salon Planète PME organisé au Palais des Congrès de Paris. relatives aux projets d’investissement et de partenariat émanant des secteurs porteurs tels que : les énergies renouvelables, l’agro-alimentaire, la mécanique, le textile et les TICs. Visite de hautes délégations françaises Déceler les opportunités ! Pour la troisième année consécutive, le Pavillon Maroc, invité d’honneur, a vu la participation de 1400 visiteurs représentants les entreprises Françaises et Marocaines présentes. Ces rencontres ont permis aux responsables marocains de déceler l’ensemble des opportunités 8 La délégation Marocaine a procédé à l’accueil et à l’orientation des entreprises françaises et Euro-méditerranéennes désireuses d’établir des relations commerciales avec des PME Marocaines et/ou investir au Maroc. Aussi, le Pavillon Maroc a été sollicité par de hautes délégations ministérielles représentant le Gouvernement de la République Française ou encore le Président de la CGPME (Confédération Générale des PME Françaises). Dans le sillage de cette manifestation, une conférence dédiée à la participation marocaine avait pour thème : « Pourquoi choisir la destination Maroc ? Focus sur les mesures incitatives de l’investissement ». Ce débat a permis aux intervenants, notamment M. Salaheddine KADMIRI, Président de la Commission PME, M. Abdelali BERRADA, Membre de la Commission PME et M. Rachid AGOUMI, Directeur Général en charge de l’entreprise et de l’international au sein de la Banque Centrale Populaire, d’exposer l’ensemble des opportunités offertes par le Royaume, aux investisseurs étrangers. actualités CGEM La CGEM participe à la réunion du Groupe Doing Business à Washington L’évolution du paysage économique marocain à la lumière de la nouvelle constitution a été au centre d’une rencontre, tenue en juillet 2011 à Washington, entre les dirigeants du Groupe Doing Business de la Banque mondiale et Mme Saloua Karkri Belkeziz, membre du Conseil d’administration de la CGEM. Consolider les acquis «La nouvelle Constitution a concilié entre la liberté d’entreprendre et le droit syndical, le droit de la grève et la liberté du travail», a souligné à cette occasion Mme KarkriBelkeziz, notant que «la nouvelle loi fondamentale réaffirme la liberté d’entreprendre et le droit à la propriété comme principes fondamentaux». La consolidation de ces acquis dans la nouvelle constitution, a-t-elle indiqué, intervient dans un contexte général nouveau où la justice constitue un pouvoir indépendant, au même titre que l’exécutif et le législatif, rappelant à ce propos que la nouvelle loi fondamentale repose sur les principes de l’Etat de droit, la démocratie sociale, le pluralisme, la citoyenneté et la séparation des pouvoirs. Vers un climat d’affaires sain, transparent, équitable et libre «En raison de l’évolution du paysage économique marocain, nous avons demandé et obtenu que la nouvelle constitution reconnaisse la CGEM, au même titre que les chambres professionnelles», a-t-elle dit, en soulignant que la Confédération considère l’entreprise en tant qu’élément essentiel dans le débat politique dans ses dimensions économique, sociale, culturelle et de développement. «La CGEM», a précisé Mme KakriBelkeziz, «se doit d’apporter sa contribution pour l’instauration d’un climat d’affaires sain, transparent, équitable et libre, seul susceptible de garantir un bon développement socio-économique de notre pays», se félicitant de la création, en décembre 2009, de l’Initiative de création du Comité national de l’environnement des affaires regroupant l’ensemble des ministères concernés ainsi que le secteur privé. 9 Fédérations Textile, habillement et cuir. Rencontre avec l’ANPME L’Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME) a organisé une rencontre au profit des entreprises des secteurs textile, habillement et cuir, dans la perspective d’améliorer la productivité de ces filières. Initiée par le Ministère de l’Industrie du Commerce et des Nouvelles Technologies (MICNT) et l’Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME), en partenariat avec l’Association des Industries du Textile et Habillement (Amith) et la Fédération Marocaines des Industries du Cuir (FEDIC), cette rencontre s’est déroulée sous le thème ‘’les systèmes d’information, levier d’amélioration de la productivité de l’entreprise’’. Moussanada TI En présence de dizaines d’opérateurs de la région du grand Casablanca, Mme Latifa Echihabi, directrice de l’ANPME, a souligné, lors de cette rencontre, que « l’ANPME subventionne à hauteur de 60 % les coûts liés à l’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO), à l’acquisition des licences ainsi qu’à leur intégration au sein de l’entreprise, ajoutant que le montant de la subvention peut atteindre 400.000 10 DH (TTC) par entreprise. Moussanada TI est un outil de qualité destiné à accélérer l’intégration des technologies de l’information dans les systèmes de production des PME pour en faire un véritable levier d’amélioration de leur productivité », a-t-elle précisé. Une offre spécifique dédiée aux filières textile-habillement et cuir Madame Echihabi a fait savoir que Moussanada TI a pour objectif de soutenir l’introduction des technologies de l’information au sein des entreprises, rappelant que « l’autre mécanisme (Moussanada TI/TH ET Cuir) est une offre spécifique pour les filières textile-habillement et cuir qui vise à améliorer la productivité des entreprises de ces secteurs, en mettant à leur disposition des solutions préalablement identifiées avec leurs corporations professionnelles ». Un catalogue de solutions métiers Les PME sont accompagnées dans tout leur processus d’identification, d’acquisition et d’implémentation de la solution métier. A ce titre, l’ANPME a édité, en collaboration avec l’AMITH et la FEDIC un catalogue référençant les solutions métiers adaptées aux entreprises relevant de ces deux secteurs. Ce catalogue de solutions couvre les branches d’activités des secteurs textile-habillement et cuir, notamment l’amont textile, la confection, la plate-forme textile, l’aval cuir et l’ennoblissement, est-il indiqué. Fédérations Pêche. Baisse de la production La production halieutique nationale a totalisé un volume de 419.087 tonnes au terme des sept premiers mois de 2011, soit une baisse de 32 % par rapport à la même période de 2010. Cette baisse est imputable à la forte pression sur les produits de la mer enregistrée depuis quelques semaines, une pression due à une demande accrue et une baisse relative de l’offre pour certaines espèces. Une année 2010 exceptionnelle La valeur des débarquements a toutefois connu une baisse de 5 %. La production des segments de la pêche côtière et artisanale, qui totalise 386.717 tonnes, a ainsi accusé une baisse de 33 % en comparaison avec la même période de 2010, année exceptionnelle au niveau des volumes de production de certaines espèces. Le recul accusé dans ce segment est principalement imputable au repli qu’ont connu les débarquements du poisson pélagique dominé par le petit pélagique (sardines, chinchard) qui s’est établi à 37 % par rapport à la même période de 2010, où les débarquements des petits pélagiques ont enregistré des volumes exceptionnels. En effet, la baisse est de seulement 17 % en comparaison avec la moyenne de production de ces cinq dernières années. Segment des crustacés : l’embellie ! La diminution des captures des petits pélagiques s’explique par la baisse habituelle de la disponibilité de ces espèces durant le début de l’année, les mauvaises conditions climatiques ayant perturbé l’activité de la flotte de pêche côtière durant les cinq premiers mois de cette année et la grève observée durant tout le mois de mai dans la zone s’étendant d’Agadir à Dakhla ce qui a réduit l’activité des senneurs côtiers. En revanche, le segment des crustacés a connu une embellie avec des volumes de production en augmentation de 105 % pendant les 7 premiers mois de 2011, en comparaison avec la même période de l’année précédente. Cette augmentation est due principalement aux débarquements importants de la crevette rose qui ont totalisé 4.222 tonnes. Faible disponibilité des ressources C’est ainsi que les prix du poisson ont connu plusieurs variations avec des augmentations de l’ordre de 17 % pour le poisson blanc et d’un peu plus de 20 % pour le petit pélagique en première vente, tandis que ceux des crustacés ont accusé une baisse de près de 40 %. La réduction des ressources halieutiques est due, en partie, à la forte pression de pêche de longue date sur le stock B, résultant de la demande croissante sur les produits de la mer aussi bien au niveau national qu’international. Les conditions environnementales, particulièrement défavorables ces deux dernières années, ont également conduit à l’affaiblissement de l’upwelling (remontée d’eau) en Atlantique et le réchauffement exceptionnel des masses d’eaux, aussi bien en Atlantique qu’en Méditerranée. Par ailleurs, les dernières campagnes scientifiques de l’Institut National de Recherche Halieutique (INRH) montrent une certaine amélioration des abondances des principaux stocks des petits pélagiques, suite à un recrutement important aussi bien pour le stock central que le stock sud. Actuellement, l’exploitation montre une faible disponibilité de la sardine car elle est dominée par les juvéniles qui ne sont pas pêchés, ce qui représente une bonne perspective d’amélioration de la disponibilité de la ressource. L’amélioration de l’abondance de l’anchois, en particulier dans la zone centrale, a permis de combler le déficit de production lié à la sardine. Bien que les stocks de céphalopodes présentent de faibles biomasses ces dernières années, la dernière campagne de prospection réalisée par l’INRH montre la présence des noyaux de recrutement indiquant une possible amélioration du stock. Le communiqué relève aussi une tendance d’amélioration de l’abondance de la crevette rose et du merlu, notamment par rapport à l’année 2010. En Méditerranée Est, alors que les débarquements de la sardine et de certaines espèces démersales comme le rouget et la Bésugue ont diminué par rapport à l’an dernier, les débarquements du merlu et de la crevette ont augmenté ce dernier semestre par rapport à 2010, confirmant une meilleure situation de leur état du stock en Méditerranée. 11 Fédérations Adoption du plan stratégique intégré d’urgence et du plan national de contrôle routier gence s’articule autour de neuf axes, dont deux nouveaux dédiés respectivement à l’éducation routière et à la recherche scientifique, et à la veille technologique sur la sécurité routière. Le plan stratégique intégré d’urgence et le plan national de contrôle routier pour la période 2011-2013 ont été adoptés, par le Comité Permanent de Sécurité Routière (CPSR). Le plan stratégique pour la sécurité routière, le troisième du genre, qui a été présenté lors d’une réunion du Comité présidée par le ministre de l’Equipement et des Transports, Karim Ghellab, ambitionne de réduire de manière significative et durable les indicateurs de sécurité routière, mettre en oeuvre l’ensemble des dispositions de la loi 52-05 portant Code de la route, acquérir les équipements nécessaires, renforcer les compétences des ressources humaines et assurer les outils de travail et leur mise à jour. Une éducation routière incontournable A la différence de ses prédécesseurs, le troisième plan stratégique d’ur- 12 Ce plan a été élaboré sur la base de critères relatifs à la coordination, à la législation, à la définition des priorités du contrôle routier, à la performance du processus de contrôle et de sanctions, à la formation des conducteurs, à l’examen pour l’obtention du permis de conduire, à l’amélioration des infrastructures routières, des voiries urbaines et des secours dispensés aux victimes des accidents, à la communication et la sensibilisation et à l’éducation routière. Ce plan a été élaboré sur la base de critères relatifs à la coordination, à la législation, à la définition des priorités du contrôle routier Eviter les accidents graves Quant au plan national de contrôle routier, il vise à agir sur les facteurs à l’origine des accidents graves de la circulation et à asseoir une adéquation entre les efforts déployés en matière de contrôle et le degré de gravité de ces facteurs. Ces efforts portent sur le contrôle de l’excès de vitesse, le respect des règles de la circulation, la lutte contre la conduite sous l’effet de l’alcool, le respect des conditions sociales des conducteurs professionnels (temps de conduite et de repos), la lutte contre la surcharge technique, le contrôle de l’état la technique mobile et l’organisation du trafic routier aux alentours des établissements scolaires. Le Comité permanent de sécurité routière a mis en place, à cet effet, un programme de renforcement des équipements de contrôle conformes au Code de la route, échelonné sur 3 ans, et nécessitant une enveloppe budgétaire de 428 Mdh. Ainsi, le parc d’équipements sera renforcé par l’externalisation du système de constatation automatique des infractions liées à l’excès de vitesse et au respect des feux de priorité et l’acquisition de 970 radars fixes de contrôle de la vitesse, de 120 équipements de contrôle de franchissement des feux rouges au niveau des carrefours urbains et de 10 radars mesurant la vitesse moyenne. Unions Régionales Agadir. Des Unités pour soutenir la mère et l’enfant en situation précaire La pauvreté et les diverses difficultés de la vie quotidienne poussent de plus en plus les femmes à travailler dans des usines, fermes, stations d’emballages, ménages et autres petits métiers. Elles laissent leurs enfants seuls ou mal encadrés pendant leurs horaires de travail. Pour palier à tous ces problèmes, la CGEM sensibilise les sociétés adhérentes à soutenir le projet de crèches communautaires de proximité au sein de leurs usines, fermes, etc. Atténuer la précarité Le but de la création des unités est de remédier et d’atténuer la précarité de ces familles et que ces enfants ne tombent pas dans la délinquance, dont les conséquences et le coût peuvent être importants pour notre société. Une convention a par consé- quent été signée, avec l’engagement de l’Union Régionale Souss Massa Daraa, du Ministère de la Solidarité et du Développement Social, de la Wilaya d’Agadir, de la Fondation du Sud Solidarité et Développement, de l’Association ANIR d’Aide aux enfants en situation difficile et de l’Entraide nationale et la Municipalité d’Agadir. Settat. 8ème Escale Régionale de l’Entreprise Dans le cadre de l’organisation des Escales Régionales de l’Entreprise, l’Union Régionale Chaouia Ouardigha de la CGEM organise, le 30 14 septembre prochain, la 8ème étape à Settat sous le thème « Croissance Responsable et Empois Durables ». L’objectif de cette escale est de sen- sibiliser les dirigeants d’entreprises de la région Chaouia Ouardigha à la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE), afin de contribuer à la Unions Régionales et de bien-être au travail. promotion de ce concept au Maroc. Il s’agit d’aider les entreprises à intégrer, volontairement, une démarche d’entreprise responsable, citoyenne, à travers des thèmes tels que : • Adopter un comportement éthique, transparent, prenant en compte l’ensemble des parties prenantes d’une organisation pour répondre au mieux à leurs attentes. Ainsi, l’entreprise s’attachera à des valeurs d’équité (salaires, promotion), de diversité, de parité, d’employabilité, de respect du handicap… et fournira des efforts d’éducation, de santé • Contribuer à l’effort de développement durable, de respect de l’environnement et recherche d’une compatibilité entre l’activité de l’entreprise et le maintien des écosystèmes. En amont, elle quantifie et réduit ses prélèvements d e ressources et privilégie les énergies renouvelables : énergie solaire, éolienne, hydraulique, … Et, en aval, elle évalue son impact, met en place une politique de diminution des déchets, de recyclage ou de compensation des émissions de gaz à effet de serre. • Rechercher la performance économique, telle qu’elle est envisagée habituellement, en lui associant la recherche d’une contribution au développement d’un territoire. Ce dernier principe suppose l’ab- sence de corruption et la transparence du mode de gouvernance de l’entreprise. Il s’agit également de trouver de nouveaux modes de développement innovants mais dans la sobriété, moins consommateurs d’énergies fossiles, recyclant les déchets, louant les produits plus que de pousser à l’achat, proposant des produits adaptés aux plus pauvres… Il s’agit en fait de mettre au point de nouveaux business models, sources de croissance responsable et durable. Programme Ouverture • Table ronde 1 : “la RSE comme facteur de croissance pour l’entreprise, quelles conditions de réalisation?” • Table ronde 2 : “L’humain, au centre du projet de l’entreprise responsable” • Table ronde 3 : “Les valeurs, source d’inspiration pour l’entreprise responsable” • Conclusions & Recommandations • Dîner et théâtralisation de la RSE * Cette escale verra la participation du Professeur TARIQ RAMADAN au niveau de la troisième table ronde. 15 Repères Maroc Gestion des risques et systèmes d’assurances agricoles Les résultats préliminaires d’une étude sur «la gestion des risques et la mise en place d’un système d’assurances agricoles au Maroc» ont été présentés dernièrement à Skhirat. Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle stratégie de gestion de risques qui vise à réduire la vulnérabilité des petits agriculteurs face aux risques agricoles, promouvoir et sécuriser l’investissement agricole et orienter le soutien public vers des instruments permettant une meilleure gestion des risques agricoles. L’étude, lancée par le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime, a mis en évidence une forte exposition du secteur agricole aux risques climatiques et la nécessité de réformer le programme de garantie sécheresse. Les deux premières phases de l’étude ont démontré le grand intérêt manifesté par les agriculteurs en matière d’assurance agricole, notamment l’assurance récolte multi-risque climatique, l’assurance paramétrique et l’assurance bétail. L’étude relève que l’intervention de l’Etat, jusque là concentrée sur des instruments post-sinistre, doit évoluer vers des instruments d’atténuation et de transfert des risques au secteur des assurances. Les phases 1 et 2 de l’étude portent sur la hiérarchisation des risques agricoles et l’analyse des attentes des opérateurs en matière d’assurances agricoles. Les phases 3 et 4, actuellement en cours d’élaboration, vont permettre la proposition, très prochainement, d’un dispositif d’assurances à même de répondre aux attentes des acteurs du secteur agricole. Le secteur agricole est confronté à une multitude de risques, parmi lesquels ceux liés aux aléas climatiques, aux maladies sanitaires et phytosanitaires et aux fluctuations des marchés. La sécheresse est le risque agricole le plus important et représente 41 % des expositions des chiffres d’affaires toutes filières confondues. Les maladies ravageuses représentent, pour leur part, 21 % des expositions aux risques, suivies du chergui (10 %) et des hautes températures (8 %). Ainsi, l’assurance sécheresse et l’assurance multi-risque ressortent en tête des couvertures demandées par les agriculteurs pour la prochaine campagne agricole. Les principales options d’assurance à envisager sont l’assurance multi-risque pour les filières végétales, offrant l’avantage de mutualiser un ensemble de risques et s’inscrivant d’emblée dans un projet de réforme de la garantie sécheresse actuelle. Il s’agit aussi de l’assurance paramétrique ou indicielle, qui permet de réduire les charges d’évaluation des sinistres en se basant sur la réalisation d’un événement et non sur les pertes réelles. L’extension de la couverture de l’assurance bétail à d’autres risques d’importance comme les risques climatiques ou certaines maladies figure aussi parmi les principales options d’assurances envisageables. La gestion des risques est un levier clé qui pourrait sécuriser respectivement plus de 12 milliards de dirhams (MMDH) de la production agricole actuelle, et plus de 23 MMDH en 2020 (pour une exposition réduite à 10 %). 16 repères MAROC Système de préférences commerciales Le conseil de gouvernement, réuni le 11 août 2011 a adopté, quant au principe, le Protocole de Sao Paolo relatif au système global de préférences commerciales entre les pays en développement qui a été adopté lors de la session extraordinaire du comité de négociations sur le système des préférences commerciales entre les pays en développement, qui s’est réunie au niveau ministériel le 15 décembre 2010 à Foz do Iguazu au Brésil. Ce protocole, qui vise à réduire les barrières douanières, à encourager et renforcer les échanges commer- ciaux entre les pays de développement, a été signé par le Maroc, le Brésil, l’Inde, l’Argentine, l’Uruguay, le Paraguay, l’Indonésie, la Malaisie, la Corée du Sud, l’Egypte et Cuba. Les représentants des parties signataires ont approuvé une série de mesures en vue de leur adoption. Dans ce cadre, le conseil a adopté la loi n° 26-11 en vertu de laquelle il approuve, quant au principe, la ratification par le Maroc du Protocole suscité. Social : nouveaux projets de décret Le Conseil de gouvernement, réuni le 18 août 2011 à Rabat a adopté trois projets de décret relatifs à la cotisation à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), à la sécurité sanitaire des produits alimentaires et au budget de fonctionnement. Le conseil a ainsi adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret 2-05-734 du 18 juillet 2005 fixant le taux de cotisation due à la CNSS au titre de l’assurance maladie obligatoire de base. Ce projet vise à régler le problème du taux des cotisations des bénéficiaires des pensions d’invalidité, de vieillesse ou des ayants droits dues à la CNSS au titre de l’assurance maladie en fixant le taux de cotisation due par les titulaires des pensions à 4 % du montant global des pensions de base servies, à condition que ce montant soit égal ou supérieur à la pension minimale mensuelle d’invalidité et de vieillesse. Il prévoit aussi l’application du même taux de cotisation aux pensions versées aux ayants droits qui continuent à bénéficier du régime d’assurance maladie obliga- toire quelque soit le montant de la pension. Le deuxième projet de décret 2-10473 porte sur l’application de certaines dispositions de la loi n 07-28 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires. Les dispositions de ce projet évoquent particulièrement la responsabilité des producteurs quant à la sécurité sanitaire des produits qu’ils mettent sur le marché, le respect des conditions générales hygiéniques et sanitaires et le principe de traçabilité sur toute la chaîne depuis le producteur jusqu’au consommateur final, ainsi que la procédure de mise en oeuvre des mesures de sécurité sanitaire pour certains produits. Le Conseil a également adopté le projet de décret n 2-11-499 en vertu duquel le budget de fonctionnement sera doté de fonds supplémentaires. Ce projet a été adopté à la suite de la hausse record qu’ont connue les prix des matières premières sur les marchés mondiaux, notamment ceux du pétrole qui ont dépassé les prévisions ayant présidé à l’élaboration de la loi de finances 2011 (75 dollars le baril du brut et 600 dollars la tonne de gaz butane). Le prix moyen du baril de pétrole brut s’est établi durant le premier semestre de l’année en cours à 111 dollars et celui de de gaz butane à 885 dollars la tonne. En conséquence, les charges de la caisse de compensation devront s’élever à 48 milliards de dirhams vu le niveau des prix actuels des produits subventionnés sur les marchés internationaux. Le projet de décret vise à assurer le financement de ces dépenses imprévues en injectant 18 milliards de dirhams supplémentaires au budget de fonctionnement 2011. 17 repères mAROC Mission économique espagnole Une mission économique multisectorielle espagnole se rendra en novembre prochain au Maroc pour prospecter les opportunités d’affaires qu’offre le marché marocain. Initiée par la Chambre de commerce de la région de la Cantabrie (Nord de l’Espagne), cette mission, prévue du 28 novembre au 1er décembre 2011, vise également à promouvoir les ventes extérieures des entreprises de cette région. Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre du plan de promotion des exportations de la région, permettra aux sociétés cantabriennes de s’ouvrir sur de nouveaux marchés prometteurs et d’explorer les opportunités d’affaires dans des pays émergents comme le Maroc. A travers l’organisation de cette mission, la Chambre de commerce de la Cantabrie vise à consolider la présence des entreprises de la région à l’étranger à travers la participation dans plusieurs rencontres commerciales et entrepreneuriales. Outre le Maroc, la Chambre de commerce de la région de la Cantabrie organisera d’autres missions en Suède, en France, en Colombie, au Pérou, en Jordanie, en Syrie, au Liban, aux Etats-Unis, en Nouvelle Zélande et en Australie. Indice des prix des actifs immobiliers L’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC) et Bank Al-Maghrib (BAM) ont procédé à l’élargissement de la couverture de leur indice conjoint des prix des actifs immobiliers. 18 AGENCE NATIONALE DE LA CONSERVATION FONCIERE DU CADASTRE ET DE LA CARTOGRAPHIE Cette extension, qui s’inscrit dans le cadre du processus d’amélioration continu du dispositif d’analyse des prix des actifs immobiliers, ajoute aux biens immobiliers résidentiels (appartements, maisons et villas) trois nouvelles catégories : bureaux, locaux commerciaux et terrains urbains. un historique remontant au premier trimestre 2006, ce dispositif plus exhaustif permettra d’apprécier l’évolution des prix des actifs immobiliers pour les six catégories des biens immobiliers au niveau national, par région, ainsi que pour certaines grandes villes telles que Rabat, Casablanca, Marrakech, Tanger, Fès, Oujda, El Jadida, Agadir, Kenitra et Meknès. la compréhension de l’impact des évolutions des prix des actifs immobiliers sur l’inflation, les bilans des agents financiers et non financiers, et plus généralement sur la stabilité financière. L’IPAI est publié quatre fois par an au plus tard 45 jours après la fin de chaque trimestre, et mis en ligne de manière simultanée sur les portails Internet des deux institutions. Ainsi, l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) passera de trois à six catégories de biens immobiliers. De périodicité trimestrielle, avec Il est escompté qu’il continue à améliorer encore la qualité et le contenu des informations mises à la disposition du grand public, de même que Le document de référence exposant la méthodologie détaillée de l’élaboration de l’IPAI est également disponible sur les deux sites. repères mAROC Programmes nucléaires et développement durable «La renaissance des programmes nucléaires dans le monde Arabe: vers un développement économique durable» est le thème d’un congrès international qui sera organisé, du 23 au 25 novembre 2011, à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d’Oujda. Ce colloque mettra l’accent sur la problématique et l’importance d’une harmonisation des législations au regard du droit international, les options politiques et diplomatie stratégique des programmes nucléaires dans le monde arabe en vue d’enrichir les débats et d’échanger les expériences. Les initiateurs de ce colloque ont l’ambition de réunir une large communauté pluridisciplinaire, dont des décideurs, des experts, des chercheurs, des ingénieurs, des sociologues, des médecins, des responsables de formation, et des juristes et opérateurs dans le domaine, pour débattre aussi de l’impact des programmes nucléaires sur le développement des pays arabes. La plupart des pays arabes disposent d’importantes ressources financières et économiques qu’ils doivent déployer pour s’investir dans de grands projets de programmes nucléaires qui peuvent constituer un pont pour le développement tant souhaité et attendu, estiment-ils, notant toutefois que la possession des programmes nucléaires dans le monde arabe est aussi «contrainte à un réveil du spectre de prolifération rampante au Moyen Orient, et donc à un renforcement de l’insécurité dans la zone». Les axes de recherche retenus pour ce congrès sont, entre autres, «droit nucléaire et protection de l’environnement», «le régime juridique international régi par les utilisations pacifiques des programmes nucléaires», «le droit international et gestion des déchets radioactifs», «les centrales nucléaires et les catastrophes naturelles», «prolifération et terrorisme nucléaire : les options politiques» et «les programmes nucléaires dans le monde arabe : les conditions de succès». Les interventions porteront aussi sur «le monde arabe face à l’internationalisation du combustible», «les outils de la diplomatie stratégique des programmes nucléaires dans le monde arabe», et «les concepts de la formation des programmes nucléaires dans les universités Arabe». Modélisation et prospective économique : Actes L’Académie Hassan II des sciences et techniques vient de publier les actes de l’Ecole académique «Modélisation et prospective économique» 2ème session 2010, qu’elle a organisé sous le thème «la modélisation de la politique économique : objets et enjeux». Ces actes portent sur les différents sujets traités au cours de cette école thématique spécialisée en économie mathématique, en modélisation, en économétrie, en économie expérimentale et en prospective. Il s’agit de thèmes en relation entre autres avec la macroéconomie monétaire et financière, la stabilité de la fonction de demande de monnaie au Maroc et la transmission de la politique monétaire aux taux débiteurs des banques. L’école académique a pour objectifs de promouvoir les travaux économétriques, de modélisation et d’ana- lyse prospective et de contribuer à l’élaboration de programmes de recherche ayant pour but de produire sur une base empirique des formalisations de l’économie nationale et des études prospectives et stratégiques. Elle vise également à développer une expertise nationale dans les domaines de l’analyse macro et micro-économique et de l’évaluation des politiques économiques. 19 Repères Monde UE : pas de récession prévue a-t-il déclaré. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a estimé le 5 septembre 2011 que l’économie européenne allait connaître dans les mois à venir une «croissance modérée» sans toutefois entrer en récession. « Nous n’anticipons pas de récession en Europe. Les dernières prévisions de la Commission européenne montrent que la croissance sera au rendez-vous, même si cette croissance sera modérée il est vrai », Tabler sur la hausse du PIB Les commentaires du chef de l’exécutif européen font écho à l’abaissement des prévisions de l’agence de notation Standard & Poor’s concernant l’économie européenne la semaine dernière. L’agence estime que les risques d’une rechute dans la récession de l’Europe se sont récemment accrus avec le plongeon des marchés boursiers au cours de l’été. Elle table désormais sur une hausse du produit intérieur brut de 1,7% en 2011 (au lieu de 1,9%) et de 1,5% en 2012 (au lieu de 1,8%). Selon José Manuel Barroso, l’Union européenne (UE) et la zone euro sont «fortes et résistantes» malgré leurs difficultés. «Nous faisons tout ce qu’il faut, de la lutte contre les problèmes budgétaires sous-jacents au renforcement de la gouvernance de l’eurozone, (de l’instauration) d’une régulation financière plus stricte à l’amélioration de notre préparation générale», a-t-il souligné. Englués dans la crise de la dette, les pays de la zone euro enregistrent tous par ailleurs - une première depuis juin 2009 - une baisse de la production qui risque de peser sur le troisième trimestre et nourrit les craintes d’une récession au deuxième semestre. D’autant que le Parlement et les gouvernements européens échouent depuis plusieurs mois à conclure un accord sur la mise en place d’un mécanisme de contrôle des déficits publics nationaux plus strict. Le FMI appelle à des mesures de relance économique Christine Lagarde demande à l’Europe et aux Etats-Unis de prendre 20 des mesures de relance pour stimuler la croissance économique, dans les cas où c’est possible, pour répondre à la crise de confiance qui affecte l’économie mondiale. «Si les Etats-Unis lancent un programme crédible d’ajustement à moyen terme, il y a sans doute de la marge pour abandonner les mesures d’austérité à court terme et présenter des mesures pour soutenir la croissance», déclare la directrice générale du Fonds Monétaire International dans un entretien au Spiegel.»En ce qui concerne l’Europe, nous recommandons aux pays d’ajuster leurs programmes d’austérité compte tenu d’une situation modifiée et d’envisager des mesures pour alimenter la croissance » a souligné Madame Lagarde. L’ex-ministre française de l’économie a suscité un tollé le week-end dernier en demandant aux respon- repères monde sables politiques de contraindre les banques européennes à renforcer leurs fonds propres, un appel qu’elle réitère dans l’interview accordé au Spiegel. Le cas de l’Allemagne… En ce qui concerne l’Allemagne, principale économie européenne, Christine Lagarde estime que ses finances publiques se redressent bien. «Tout dépend des circonstances, naturellement. Si les exportations, sur lesquelles repose l’éco- nomie allemande, s’effondrent, le gouvernement pourrait contrebraquer. Et si l’Allemagne stimule la demande intérieure, c’est bon pour l’économie allemande et pour les pays voisins», ajoute-t-elle en réponse à une question en ce sens. BREVES • EMerchantPay, un fournisseur européen de services de paiement en ligne, a conclu un partenariat avec CashU, un portail de paiement en ligne pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, pour renforcer sa présence au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Grâce à cette alliance, EMerchantPay sera en mesure de proposer des paiements en ligne à des clients situés dans des zones où les cartes de paiement ne sont pas d’usage courant. CashU, qui fait partie du groupe Jabbar Internet, offre la possibilité d’acheter sans être discriminé sur l’âge, le revenu, la nationalité ou la situation bancaire. EMerchantPay délivre ses services de paiement dans plus de 40 monnaies, avec des méthodes de paiement qui incluent les cartes de crédit, les cartes de débit, les paiements bancaires, les e-wallets, les micro-paiements, les paiements alternatifs et les débits directs par carte. • La loi de finances 2012 en Algérie prévoit une réduction des taxes pour les banques, les sociétés d’assurances, les importateurs de blé dur et pour les boulangers, rapporte le journal algérien El Khabar. Ces baisses concernent également les projets engagés dans le cadre des microcrédits. A l’opposé, les taxes sur les boissons alcoolisées seront en hausse et serviront à financer le fonds de soutien aux cancéreux. Les boulangeries seront classées parmi les activités soumises à l’impôt forfaitaires de 5% au lieu de 12%. La catégorie des activités soumise à un impôt réduit de 5% concerne celles dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 5 millions de dinars. Le gouvernement entend par ailleurs exonérer les banques et établissements financiers de la TVA de 17% sur les contrats conclus dans le cadre du leasing. Les compagnies d’assurances seront exonérées de la taxe de domiciliation bancaire de 3% pour les opérations de réassurance. Cela représente, selon le projet de loi de finances, une réduction considérable des charges de ces entreprises financières étant donné l’importance financière des contrats de réassurance. 21 repères mONDE France. Les grands dossiers de la rentrée Voici un tour d’horizon non exhaustif des principaux dossiers susceptibles de faire parler d’eux d’ici fin 2011-début 2012. Cette liste est basée sur des entretiens informels avec des professionnels du M&A (Fusions & Acquisitions) et prend aussi en compte les informations de presse. PPR Le groupe de luxe et de distribution a lancé un processus de cession de sa filiale de vente par correspondance Redcats, qui contrôle notamment La Redoute. La fermeture du marché de financement du «high yield» rend néanmoins une vente à des fonds d’investissement ardue. Par ailleurs, PPR a commencé des discussions en vue d’un possible rachat du tailleur italien Brioni. ALCATEL LUCENT Le groupe essaie actuellement de vendre sa filiale Alcatel Enterprise mais à l’instar d’autres enchères en cours, les turbulences de marché pourraient bien rendre cette vente plus compliquée que prévue. Le Wall Street Journal a indiqué lundi que le fonds d’investissement Permira aurait rompu les négociations avec Alcatel à ce sujet. FRANCE TELECOM Le groupe a récemment annoncé sa volonté de céder des activités dans certains marchés matures comme en Suisse, au Portugal ou en Autriche. EADS Le constructeur européen réfléchit à une modification en profondeur de 22 son capital, de manière à permettre à ses actionnaires industriels Lagardère et Daimler - de se débarrasser à terme d’une participation éloignée de leurs coeurs de métier, tout en préservant le crucial équilibre franco-allemand. Sur le front des acquisition, EADS a indiqué qu’il lui faudrait utiliser son imposante trésorerie de 11 milliards d’euros à des rachats notamment aux Etats-Unis afin d’atteindre ses objectifs de croissance et limiter sa dépendance à Airbus. DANONE fait figure de favori pour la reprise de l’activité de Wyeth, filiale de Pfizer spécialisée dans les préparations pour nourrissons, et évaluée à quelque dix milliards de dollars. VEOLIA Le numéro 1 mondial des services à l’environnement a annoncé qu’il concentrerait ses activités sur moins de 40 pays contre 77 aujourd’hui et qu’il procéderait à des cessions d’actifs. CARREFOUR Affecté par plusieurs avertissements sur résultats, des revers stratégiques et des changements à sa direction, le distributeur a renoncé à son projet de fusionner sa filiale brésilienne avec celle de Casino. Le groupe n’a néanmoins pas exclu de saisir d’autres opportunités dans les pays émergents. Un échec de la nouvelle stratégie lancée par le PDG Lars Olofsson pourrait faire, à terme, ressurgir le spectre d’un démantèlement du groupe. RENAULT Face à la faiblesse de la valorisation de Renault, le PDG Carlos Ghosn a déclaré que l’alliance RenaultNissan était appelée à évoluer. Beaucoup d’analystes aimeraient la simplification ultime, à savoir une fusion entre les deux groupes, mais le groupe s’orientera sans doute vers une solution moins radicale. Depuis la fausse affaire d’espionnage, la question du rôle de l’État actionnaire est par ailleurs à nouveau posée, tandis que vis-à-vis du russe AvtoVAZ, Renault pourrait relever à 35% sa participation. VERALLIA Saint-Gobain a dû annuler l’introduction en Bourse de sa filiale de conditionnement en verre Verallia en raison des turbulences de marchés en juin. Il parait difficile d’y songer de nouveau alors que la conjoncture a empiré. Certains observateurs se demandent si une vente à des fonds repères mONDE pourrait être envisagée comme solution de remplacement. AREVA La filialisation prochaine du pôle minier d’Areva devrait attiser les spéculations sur l’avenir de cette division et sa possible ouverture à de nouveaux investisseurs comme EDF ou des fonds souverains. La création d’une grande entreprise minière française reste un sujet de discussion. LAGARDERE L’introduction en Bourse de la chaîne cryptée n’est toujours pas d’actualité en raison des conditions de marchés toujours très tendues, a indiqué Arnaud Lagardère le 31 août. Une vente à Vivendi qui détient le solde du capital parait également mal engagée, les deux groupes n’ayant pas repris le chemin des négociations. LAFARGE En annonçant en juillet la vente des deux-tiers de son plâtre au belge Etex, Lafarge a d’ores et déjà largement dépassé son objectif de désinvestissements pour 2011 mais il pourrait néanmoins continuer à céder des actifs pour se désendetter. LVMH Si le duel entre LVMH et Hermès semble se diriger vers un statut quo, le cours de la Bourse stratosphérique du sellier - ce dernier vaut environ autant que Société générale, Dexia et Natixis réunis - continue d’alimenter les spéculations. VINCI Le groupe n’exclut pas de réaliser une opération structurante au cours des prochaines années. Pour l’heure, 24 il reste attentif à des acquisitions ciblées dans les concessions existantes, notamment les aéroports - il s’attend à ce que l’allemand Hochtief choisisse le lauréat pour ses concessions aéroportuaires d’ici un mois - les parkings ou les autoroutes, et estime à deux ou trois milliards d’euros la marge financière dont il dispose pour des acquisitions. AXA Le groupe d’assurance a mis en place une stratégie visant à quitter certaines économies matures comme le Canada où les marges sont plus faibles pour se concentrer sur les marchés émergents d’Asie ou d’Amérique du Sud. TOTAL réserves et prévoit de coter séparément les titres de sa filiale nigériane. AEROPORTS REGIONAUX Le gouvernement français n’a pas renoncé à la privatisation de quatre aéroports régionaux et voudrait tenter de parvenir à un accord qui pourrait rapporter à l’Etat plusieurs centaines de millions d’euros. CHANTIERS NAVALS L’Allemagne et la France envisageraient de mettre en commun leurs chantiers navals, ce scénario souvent évoqué pourrait retrouver du souffle à la rentrée. Total a l’intention de céder certains de ses actifs dans l’exploration et la production en France et doit également vendre sa raffinerie de Lindsey en Grande-Bretagne. Par ailleurs, des spéculations persistent sur une possible fusion des activités du groupe aval du groupe. Le comparateur d’assurances par Internet a été mis en vente mais les conditions de marchés actuelles font douter de la viabilité d’une telle opération. GDF SUEZ INSIDE SECURE Le groupe vient de sceller un accord avec le fonds souverain chinois CIC en vertu duquel celui-ci prendra une participation dans son pôle d’exploration-production et participera aux investissements en AsiePacifique. Cet accord intervient dans le cadre d’un accord de cession d’actifs toujours en cours et lancé suite à l’acquisition d’International Power. MAUREL & PROM Certains analystes jugent aujourd’hui que la probabilité d’une OPA sur Maurel & Prom est élevée. Le groupe a nettement augmenté ses ASSURLAND L’entreprise de technologie avait dû renoncer à son introduction en Bourse à cause des conditions de marchés et une nouvelle tentative cet automne parait improbable. 25 Échos Entreprises PME. L’innovation, levier de développement de l’entreprise L’innovation constitue un levier du développement futur de l’entreprise industrielle, c’est ce qui a marqué la rencontre initiée sous le thème «Financez l’innovation de votre PME : de l’idée à la réalité’’. Initiative Maroc Innovation L’accent a également été mis sur la mise en place d’un environnement à même de permettre aux PME de mettre en oeuvre leur stratégie. Cet environnement existe à travers le programme ‘’l’Initiative Maroc Innovation’’ qui ambitionne de faire de l’innovation un facteur clé de la compétitivité des entreprises, devait expliquer Mme Soumaya Iraqui directrice des technologies avancées au ministre du commerce, de l’industrie et des nouvelles technologies. Rendre le Maroc producteur de technologies, exploiter les capacités de R&D des universités marocaines au profit des entreprises et inculquer une véritable culture de l’innovation et de l’entreprenariat, figurent parmi les objectifs de cette initiative qui entend élever le nombre de brevets à 1000 à l’horizon 2014 (contre 200 en 2009) et celui de création de start-up innovantes à 1000 par an. Nombreux programmes de soutien financier Mme Iraqui devait par la suite sérier les grands axes de ce plan d’action ‘’arrimé aux stratégies sectorielles’’ tels la gouvernance et la réglementation, la promotion des clusters et le développement des infrastructures adéquates, la création du club 26 marocain de l’innovation, réseau social d’échange et de concertation et la mise en place d’instruments de financement très encourageants. Et de rappeler l’existence de nombreux programmes de soutien financier pour la promotion de la R&D et l’innovation au sein des PME pour comme Intilak ou Tatwir, instruments qui peuvent financer jusqu’à 90 % des dépenses mêmes celles dédiées aux ressources humaines, a précisé Mme Iraqui, évoquant, en outre, la création d’un guichet unique pour ce faire, à savoir le Centre marocain de l’innovation. Innovation, R&D… M. Salahedine Kadmiri, président de la commission PME de la CGEM, a salué quant à lui la mise en place de cette initiative qui sera accompagnée par la vision 2020 de l’organisation patronale dont la promotion de l’innovation et la R&D constitue un des chantiers. Il s’agit d’une feuille de route qui intéresse plusieurs chantiers comme la gouvernance, l’amélioration de l’environnement, la mise en place d’infrastructures appropriées et d’instruments de financements, a-t-il dit, insistant sur la nécessité de renforcer la relation entre les milieux de recherche et le monde industriel et de développer davantage la communication autour des cadres et instruments dédiés à l’encouragement de l’innovation et de la R&D chez les PME. Soutenir les stratégies de développement M. Amine Belmelih, directeur marketing et Business développement à l’Agence Marocaine de développement des Investissements a donné un aperçu sur les missions de cette agence créée en 2009 pour soutenir les stratégies sectorielles de développement. Cette rencontre devait se poursuivre par la présentation de témoignages d’entreprises innovantes aussi bien nationales qu’étrangères notamment catalanes. Au Maroc, les PME (70 000 unités) constituent plus de 90 % du tissu industriel et emploient plus de 50 % des salariés du secteur privé. Dans le monde, elles représentent entre 70 et 80 % des créations d’emplois et le 2/3 des investissements. échos entreprises 4ème édition du programme Imtiaz L’Agence nationale pour la promotion de la petite et moyenne entreprise (ANPME) a lancé l’appel à des projets relatifs à la quatrième édition du programme Imtiaz, qui vise à appuyer la compétitivité des PME dans le cadre du Pacte National pour l’Emergence Industrielle. Selon un communiqué de l’ANPME, cette édition sera mise en place avec le concours de six banques partenaires, à savoir Attijariwafa Bank, la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE Bank), la Banque centrale populaire, BMCI group BNP Paribas, Crédit du Maroc et la Société Générale. Le dépôt de dossier de candidature par la banque partenaire auprès de l’ANPME est fixé au plus tard le 31 octobre 2011, précise le communiqué, ajoutant que les entreprises ayant un chiffre d’affaires annuel hors taxe relatif au dernier exercice inférieur ou égal à 175 millions de dirhams (MDH) sont dorénavant éligibles au programme Imtiaz. Les entreprises sélectionnées bénéficient d’une prime à l’investissement qui complète le montage financier de leur projet, indique la même source, notant que cette prime constitue 20 % du montant de l’investissement total et peut atteindre 5 MDH par entreprise. Pour les entreprises retenues, elles sont tenues d’apporter au minimum 20 pc en fonds propres du financement du projet de développement, le reliquat étant octroyé par une banque partenaire d’Imtiaz. Le programme Imtiaz cible les entreprises nationales à fort poten- tiel de croissance, porteuses de projets de développement et nécessitant un appoint financier pour accéder au crédit bancaire. Il permet aux entreprises bénéficiaires d’atteindre des paliers supérieurs en termes de chiffre d’affaires, de valeur ajoutée, de création d’emplois, de bénéficier de l’introduction de nouvelles technologies ou d’induire un impact structurant sur les branches ou les filières dans lesquelles elles opèrent. Le montant global de la prime Imtiaz allouée aux entreprises bénéficiaires des deux premières éditions s’élève à 113,15 MDH, rappelle l’ANPME. Pour la 3ème édition du programme, 44 projets ont été reçus et sont en cours d’évaluation, souligne la même source, ajoutant que les résultats seront annoncés début septembre prochain. Produit d’assurance «multirisque climatique» entre l’Etat et MAMDA Une convention relative au produit d’assurance «multirisque climatique» entre l’Etat et la Mutuelle agricole marocaine d’assurances (MAMDA) a été signée à Rabat par le ministre de l’économie et des finances, M. Salaheddine Mezouar, le ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, M. Aziz Akhannouch, le président du directoire de MAMDA, M. Hicham Belmrah et le président du Crédit Agricole, M. Tarik Sijilmassi. Cette conven- tion a pour objet de couvrir, sur l’ensemble du pays, les récoltes céréalières et légumineuses contre un ensemble de risques climatiques définis. Ce produit, commercialisé par la MAMDA, vise une superficie assurée de 300.000 hectares dès la campagne 2011-2012, avec un objectif prévisionnel de 1 million ha à l’horizon 2015. Le produit d’assurance «multirisque climatique» bénéficiera d’une contribution financière de l’Etat visant à augmenter la pénétration de ce produit. Cette contribution se situe entre 53 à 90 % en fonction du niveau de garantie. Pour le petit agriculteur, le montant de cotisation ne dépassera pas 26 dirhams/ha. Pour les niveaux de garantie supérieurs, les montants de cotisation se situeront à 183 et 368 DH/ha. L’assurance multirisque climatique permettra ainsi aux petits agriculteurs en particulier de bénéficier d’un appui financier important et d’accéder au produit dans des conditions très avantageuses. Cette assurance présente des améliorations majeures par rapport à l’actuel programme de garantie de la production céréalière contre la sécheresse. Elle permet notamment la transformation d’une garantie d’Etat en un véritable produit d’assurance et l’extension de la couverture aux principaux risques climatiques (sécheresse, grêle, gel, vent violent, 27 tempête et tornade, vent de sable et excès d’eau). L’assurance multirisque climatique permet aussi l’élargissement des cultures couvertes au maïs et aux légumineuses et étend sa couverture territoriale à l’ensemble du Marocs. Ce produit assurance renforce les niveaux de garantie de 45 pc (niveaux de garantie de 1.450 DH/ ha, 2.900 DH/ha et 4.350 DH/ha) et augmente progressivement la superficie assurée de près de 100.000 ha actuellement (pour la garantie sécheresse) à un premier objectif de 300.000 ha lors de la campagne 2011-2012, puis 1 million ha à l’horizon 2015. S’exprimant lors de la cérémonie de signature de cet accord, M. Akhannouch a indiqué que ce projet vise à augmenter le volume des investissements agricoles et à contribuer à la modernisation de ce secteur qui se veut un levier de développement économique du pays. Cette convention, qui s’inscrit dans le cadre du Plan Maroc Vert, permet aux agriculteurs de bénéficier de services et prestations, notamment l’assurance médicale et la retraite complémentaire. Pour leur part, les autres signataires ont mis en exergue les répercussions positives de l’assurance multirisque climatique sur le secteur agricole. Hausse de 15 % du PNB consolidé d’Attijariwafa bank Le groupe Attijariwafa bank a enregistré une progression de 14,8 pc de produit net bancaire (PNB) à 7,9 milliards de dirhams au premier semestre de l’année en cours. Soutenu par la contribution des différents métiers du groupe, Attijariwafa bank affiche un résultat net consolidé en progression de 16,4 % se fixant à 2,649 milliards de dhs contre 2,276 milliards dhs à fin juin 2010. Le résultat net part du groupe s’inscrit en hausse de 15,2 % à 2,236 milliards de dirhams contre 1,941 milliards dhs. Le bilan total du groupe s’est établi, durant les six premiers mois de 2011, à 324,9 milliards de dirhams en évolution de 9,1 % par rapport à fin 2010, a indiqué le président du groupe, qui a poursuivi le développement de son réseau de distribution pour atteindre un total réseau de 2.205 dont 1.655 agences au Maroc. Au premier semestre 2011, le groupe a enrichi sa gamme de produits et services notamment à travers la création des plans d’épargne (actions, logement et éducation) et le lancement d’un produit d’assistance destiné aux RME (Injad bila Houdoud). A l’international, la banque a finalisé les opérations d’acquisition de SCB Cameroun et de prise de contrôle de BNP Paribas Mauritanie et a poursuivi son plan de transformation des filiales sub-sahariennes acquises auprès du Crédit Agricole (France) pour accélérer le développement de leurs activités et renforcer les synergies avec le groupe. Le groupe se déploie activement pour l’extension du réseau de ses filiales et contribuer à la bancarisation des populations des pays où elle opère. Il a entamé, au cours du premier semestre, l’élaboration d’un nouveau plan stratégique «Attijariwafa 2015» tenant compte de sa dimension actuelle, de son positionnement régional et de ses perspectives d’avenir. CDVM. Amélioration du marché des capitaux en 2010 Le marché des capitaux marocain a enregistré en 2010 une «amélioration significative» de ses principaux indicateurs de performance, selon le rapport du Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) pour l’exercice 2010. Les fonds levés sur le marché primaire se sont élevés à plus de 71 milliards de dirhams (MMDH), soit une hausse de 73,1 % par rapport à 2009, indique le rapport publié sur le site électronique du CDVM. Cette augmentation est due principalement à la hausse des émissions sur le marché à moyen et long terme (+71,8 %) qui ont largement compensé la légère baisse des émissions à court terme de billets de trésorerie (-1,7 %). Le CDVM relève, en outre, la réali28 sation en 2010 de deux introductions en Bourse par cession d’actions d’un montant total de 837,3 millions de dirhams (MDH). Il s’agit de la compagnie d’assurance CNIA Saada et la société tunisienne Ennakl, qui a constitué la première cotation d’une entreprise maghrébine sur le marché boursier marocain. Pour sa part, la capitalisation boursière s’est établie à 579 MMDH, soit une augmentation de 13,8 pc par rapport à 2009, alors que les indices Masi et Madex ont enregistré des hausses annuelles respectives de 21,17 % et 22,10 %. S’agissant du volume des transactions, il a affiché une hausse de 65 % par rapport à 2009, ajoute le rapport qui met en exergue les efforts du CDVM dans le suivie et le contrôle des marchés, à travers l’analyse des informations périodiques transmises par ces derniers et l’organisation de missions de contrôle sur place. L’année 2010 a été caractérisée par la réalisation du premier audit de suivi du système de management de la qualité du CDVM par un bureau de vérification externe et ce, une année après l’obtention de la certification ISO 9001. Zoom Nouvelles entreprises labellisées RSE par la CGEM En juillet dernier la CGEM a attribué son label de responsabilité sociale (RSE) à 5 nouvelles entreprises. Il s’agit des entreprises suivantes : Après la labellisation de deux filiales du groupe COSUMAR, la COSUMAR S.A et SURAC, en date du 13 octobre 2010, c’est le tour en juillet 2011, aux 3 autres filiales du groupe, de bénéficier de cette distinction. Véritable symbole d’un engagement réel du groupe, le label RSE s’inscrit dans une démarche globale de responsabilité sociale et de développement durable. SUNABEL, Premier acteur agroalimentaire et économique de la région du Gharb-Loukkos, Sunabel opère dans deux unités de production à Ksar El Kebir et à Mechraâ Bel Ksiri, avec 9 200 partenaires agricoles et une superficie de 11 100 ha dédiée à la culture de la betterave. Avec une capacité de transformation de 12 000 tonnes de betteraves par jour, Sunabel produit du sucre granulé commercialisé sous la marque “El Bellar”, ainsi que des pellets et de la mélasse. La réussite du projet de la «Chaudière à bagasse», initié par Surac et exploité par Sunabel, a permis l’utilisation de l’excédent de bagasse de Surac, permettant ainsi de réduire les émissions du CO2 d’environ 30 000 tonnes /an. Ce projet a été enregistré au niveau du Conseil Exécutif MDP (Mécanisme de Développement Propre) 30 des Nations Unies, devenant ainsi le 5ème projet marocain inscrit dans ce cadre. le traitement de ses rejets liquides, le site confirme ainsi son implication écologique. SUTA, Basée à Ouled Ayad, dans SUCRAFOR, Unique sucrerie présente dans la région de Moulouya, Sucrafor atteint une capacité de traitement de 4 500 tonnes betterave/ jour. Avec 1 100 partenaires agricoles et une superficie de 6 200 ha dédiée à la betterave, la sucrerie produit du sucre blanc granulé conditionné en 2 kg et 50 kg sous la marque “La Gazelle”, ainsi que les pellets et la mélasse. En mobilisant l’ensemble de ses salariés en faveur des valeurs RSE du Groupe, Sucrafor s’est engagée dans un programme lui permettant d’optimiser les consommations énergiques, portant ainsi le ratio à 25,4 Kg tonnes de betterave en 2010 contre 27,4 Kg l’année précédente. la région de Tadla, Suta, filiale du groupe COSUMAR, dispose d’une capacité de traitement de 9 000 tonnes betteraves/jour. Avec 7 800 partenaires agricoles et une superficie de 15 200 ha dédiée à la culture de la betterave, la sucrerie produit des pains de sucre, du sucre granulé et des lingots sous la marque “PALMIER”, ainsi que des coproduits tels que les pellets et la mélasse. Suta s’est engagée dans l’amélioration des ratios énergétiques. En effet, la consommation fuel chaufferie est passée de 28,2 Kg/TB en 2009 à 26,4 Kg/TB en 2010. Avec la mise en place d’une station pour zoom Suzuki Maroc est l’importateur exclusif de l’ensemble des produits du 9ème constructeur automobile mondial depuis 1998. Suzuki Maroc est affiliée au groupe saoudien Bamarouf, et propose une large gamme de produits automobiles, motocycles, quads, et moteurs hors-bord, ainsi qu’un service après-vente d’excellente qualité à un prix défiant toute concurrence avec une disponibilité et une qualité d’écoute et de traitement des clients exceptionnels. Suzuki Maroc dispose, aujourd’hui, d’un réseau étoffé de 5 succursales et 10 concessions et s’engage à fournir à ses clients une expérience positive tant à l’acquisition que durant toute la longue période d’utilisation des produits de cette marque japonaise plus que centenaire. Adecco Maroc est une filiale à 100% du Groupe Adecco. Adecco Maroc propose des prestations qui couvrent l’ensemble des besoins des entreprises en matière de Ressources Humaines : Travail Temporaire, Recrutement, Formation, Conseil en Ressources Humaines et Outsourcing. Grâce à son réseau d’agences dans les principales zones économiques du Royaume (Casablanca, Tanger, Rabat, Meknès, El Jadida, Agadir, Marrakech), Adecco Maroc a permis en 2010 à 10.000 colla- borateurs de travailler au sein de plus de 500 entreprises marocaines et internationales. Adecco Maroc intervient sur l’ensemble des secteurs clés de l’activité économique du Royaume : BTP, Agriculture, Agro-alimentaire, Industrie, Environnement, Technologies de l’Information, Pharmaceutique, Aéronautique, Distribution, Régie Nationale, Hôtellerie- Restauration, … Pour rappel L e Label Responsabilité Sociale de l’Entreprise, mis en place par la CGEM, est une distinction par laquelle celle-ci reconnaît la pleine conformité des stratégies et des opérations de ses entreprises membres avec l’ensemble des principes et des objectifs définissant la charte de responsabilité sociale de la Confédération. Le Label est décerné sur la base d’une évaluation effectuée sur place et sur pièces par un tiers expert indépendant accrédité par la CGEM. Il est attribué pour une période de 3 ans par le Président de la CGEM sur avis d’un Comité d’Attribution. Le Label authentifie la pertinence, la matérialité et la complétude des engagements des entreprises dans leurs opérations et leurs relations avec leurs parties prenantes. Il permet à ses bénéficiaires d’améliorer leur compétitivité et leur accès aux marchés, de fédérer leurs équipes et de renforcer leur cohésion et leur efficience. La liste des entreprises labellisées, les règles d’attribution et la procédure de labellisation sont sur le site de la CGEM, rubrique label : www.cgem.ma/label 31 Events CONSTRUMAR Du 05 au 09 octobre 2011 à l’Office des Foires & Expositions de Casablanca (OFEC) CONSTRUMAR 2011, se veut une vitrine professionnelle internationale mettant en avant les produits phares des Matériaux, des Equipement et des Prestations de services liés au secteur de la construction, des travaux publics et de la finition. PROTEXPO-EXPOPROTECTON Du 13 au 15 octobre 2011 à l’Office des Foires & Expositions de Casablanca (OFEC) PROTECTION-EXPOPROTECTION se positionne pour devenir l’événement de référence au Maghreb en matière de prévention et de maîtrise des risques. POLLUTEC MAROC 2011 Du 26 au 29 octobre 2011 à l’OFEC - Foire Internationale de Casablanca Salon international des équipements pour l’environnement. Technologies et services pour l’industrie et les collectivités locales Grh Au Maroc 2011 06 Octobre 2011 au Sheraton Casablanca Hotel & Towers, (Maroc) Grh Au Maroc aborde les problèmes et les défis liés à cette industrie. Des évaluations, des conférences, des séminaires et des présentations de produits composent la journée, avec les représentants internationaux de logiciel de gestion de ressources humaines et consultants. Salon des Véhicules de Loisirs 2011 01 Octobre 2011 au Parc des Expositions de Paris-Le Bourget, Paris (France) Le Salon des Véhicules de Loisirs, qui se tient annuellement au Parc des Expositions de Paris-Le Bourget depuis 1966, est par sa pérennité et ses chiffres, en continuelle progression, l’évènement incontournable des véhicules de loisirs. Salon Solutions E-Achats 2011 04 Octobre 2011 au Cnit Paris La Défense, Paris (France) Exposition annuelle de l’e-procurement et les technologies associées. En quelques années, des solutions de e-achat (e-procurement et e-Sourcing en particulier), ont gagné en notoriété, viabilité, et stabilité. Cette technologie intéresse aujourd’hui tous les secteurs d’activités. 34 events MesurExpoVision 2011 04 Octobre 2011 à Paris Expo Porte de Versailles, Paris (France) MesurExpoVision est le salon de l’instrumentation pour la recherche, les essais et l’industrie. Les principaux sujets de MesurExpoVision sont : industrie pharmaceutique, environnement et industries chimiques/pétrochimiques, secteurs de la nanoscience et de la nanotechnologie. Espace Laser 04 Octobre 2011 à Paris Expo Porte de Versailles, Paris (France) Espace Laser est l’unique salon en France traitant spécifiquement des matériels et techniques laser pour l’industrie: découpage, soudage, marquage, gravure, prototypage... SolarMed 2011 10 Octobre 2011 au Palais des Congrès de Paris Porte Maillot, France SolarMed n’est pas la première exposition/conférence sur l’énergie solaire. Elle est par contre la première manifestation du genre axée sur le développement rapide de l’énergie solaire dans les pays riverains de la Méditerranée. Multisectorial 2011 10 Octobre 2011 à Villagarcía de Arousa, Espagne Multisectorial est une exposition espagnole de commerce général divisée en 4 zones : institutionnelle, industrielle, intérieurs et mobilier, la quatrième étant consacrée aux petits articles. Art Deco Hometech 2011 10 Octobre 2011 à BIEL - Beirut International Exhibition & Leisure Center ( Liban, Beyrouth ) Art Deco Hometech est le Salon international du meuble et la décoration. Il se tiendra simultanément avec Hometech, la foire internationale des meubles et la décoration. CIMA Motor 2011 13 Octobre 2011 à Chiongqing Exhibition Centre ( Chine, Chongqing ) Le salon international de la moto en Chine est célébré chaque année depuis 2002. Ce salon est devenu une importante plate-forme pour la présentation de marques, la commercialisation de produits, le transfert de technologies Istanbul Jewelry Show 2011 13 Octobre 2011 à CNR Expo Istanbul ( Turquie, Istanbul ) Le Istanbul Jewelry Show Fair est un événement dédié à la communauté internationale des bijoutiers professionnels qui se déroule deux fois par an à Istanbul. 35 events EQUIP AUTO 2011 Le grand rendez-vous international de référence de l’équipement automobile et du matériel de garage ouvrira ses portes du 11 au 15 octobre 2011. Cette année, le salon fait le plein avec près de 1 800 exposants regroupant ainsi tous les acteurs majeurs de la filière : équipementiers, fabricants, distributeurs et prestataires de services pour tous les professionnels de la réparation et de l’entretien de tous types véhicules. Déjà près de 200 nouveautés annoncées à découvrir sur les stands! EQUIP AUTO GreenTech, dédié aux véhicules propres et technologies innovantes, mettra en évidence les potentiels commerciaux et industriels pour conquérir de nouveaux marchés sur ce secteur. Cinq jours d’animations et de temps forts pour débattre, échanger et s’informer : • Espace Tendances & Innovations : Grands Prix Internationaux de l’Innovation • Village Carrosserie Peinture & Colloque Carrosserie, sur plus de 4000m2 • Ateliers inédits : contrôle technique, rentabilité et efficacité dans les ateliers… • De nombreuses offres promotionnelles « Spécial Salon » Promosalons Maroc, représentant officiel d’EQUIP AUTO au Maroc, est à votre disposition pour vous assister au mieux dans l’organisation de votre visite. Dans cet objectif, nous vous invitons à découvrir les offres de déplacement préparées par notre nouveau partenaire, l’agence Ulysse Voyages. 36 Le succès de nos clients est le moteur de notre avenir. GFI Informatique représente l’une des marques les plus connues dans le monde des services informatiques. Avec 10 000 collaborateurs et près de 800 millions d’euros de chiffre d’affaires, le Groupe est implanté en France, Espagne, Portugal, Italie, Allemagne, Belgique, Luxembourg, Suisse, Canada et au Maroc. Présent au Maroc depuis une vingtaine d’années, GFI Informatique Maroc « ex : PS » est leader incontesté au Maroc en matière d’intégration et de mise en œuvre de progiciels de gestion. GFI est aussi organisée par secteur vertical tourné vers les métiers de ses clients en s’appuyant sur une segmentation claire selon la répartition suivante : Industrie, distribution, services Administration, secteur public, collectivités locales Banque, finance, assurance Télécommunication GFI propose des offres industrialisées, adaptées à chacune des problématiques des systèmes d’information en matière : Intégration ERP : intégration des produits Sage X3 Entreprise. SIRH : intégration des produits Sage HRManagement et AGIRH. TMA : offre package «transition, conduite de changement et exploitation». Business Intelligence : business object, Congo’s. Solutions Gestion des temps : Gestor NET pour la gestion des temps et des activités. Gestion des accès : GFI Security Services pour la commande des obstacles. Vidéo surveillance : mise en place de solutions vidéo numériques et analogiques. Gestion de la restauration : RECO pour la gestion de la restauration d’entreprise. Infrastructure Services Offres d’ingénierie basée sur les bonnes pratiques ainsi que les standards en vigueur « ITIL, ISO, CMMI, COBIT... » GFI Informatique Maroc : Parc Casa Nearshore Shore 2.2 - 3ème étage - 1100, Bd Al Qods - Sidi Maârouf - 20190 Casablanca Tél.: 05 22 94 97 79/80/81 - Fax : 05 22 36 94 14 - Email : [email protected] - Web : www.gfimaroc.com - www.gfi.fr Agence Rabat : 2 Avenue AL ARZ - Imm. H, Appt. n°1 - Hay Riad - Rabat - Tél.: 05 37 71 26 09 - Fax : 05 37 71 29 10 37 Sondage 7ème vague Baromètre de conjoncture des entreprises marocaines Principaux enseignements La Fondation CGEM pour l’Entreprise a initié en mars 2009 la mise en place d’un Baromètre de Conjoncture et a confié le soin à l’IFOP de la la mise en place de ce dispositif. Dans ce cadre, la Fondation a souhaité disposer d’une enquête trimestrielle auprès d’un échantillon conséquent de dirigeants d’entreprises de toutes tailles situées au Maroc. Il s’agit, à travers cet outil inédit, de suivre dans le temps l’état de l’opinion des patrons marocains sur l’activité et le climat économique au Maroc, la situation et les projets de leurs entreprises. Ce document est constitué des résultats de la dernière enquête auprès de dirigeants marocains (Juillet 2011). 38 sondage Des entreprises toujours en croissance mais des inquiétudes grandissantes sur la situation économique… Conséquence directe des conflits qui ont éclaté ces derniers mois dans les pays voisins et des tensions qui existent aujourd’hui au Maroc, l’inquiétude des chefs d’entreprise quant à la situation économique, qui avait reculé de 20 points en un an (de mars 2010 à février 2011), redevient majoritaire, avec une progression de 13 points par rapport au début de l’année (51%). Les secteurs du textile (55%), de l’agriculture (56%) et du BTP (61%), sont ceux où les craintes sont les plus fortes, de même que la région Marrakech, TadlaAzilal (68%). Les dirigeants interrogés sont peu nombreux à anticiper une amélioration avant la fin de l’année (14%), mais une majorité (57%) estime que la situation économique devrait connaître une embellie en 2012, dont 36% au cours du premier semestre. Notons néanmoins que plus d’un patron sur quatre (26%) n’envisage pas de reprise avant 2013. Si l’indice de situation financière (% d’amélioration - % de détérioration) demeure positif sur les trois derniers mois (+11), il est toutefois inférieur de 10 points à celui enregistré lors de la précédente vague d’enquête. 29% des entreprises ont ainsi vu leur situation s’améliorer (-6 points) contre 18% (+4 points) qui l’ont vue se dégrader, un score qui atteint 27% dans les régions de TazaHoceima, l’Oriental, Fès, Meknès et 31% à Marrakech, Tadla-Azilal. On observe la même tendance s’agissant des prévisions pour les trois prochains mois, avec un indicateur de situation financière qui s’établit à +21 contre +52 au mois de février (39% d’amélioration contre 8% de détérioration). Au global, les entreprises marocaines misent donc, pour l’ensemble de l’année 2011, sur une évolution positive de leur chiffre d’affaires (+2,6%), mais bien en-deçà de celle qu’elles prévoyaient au mois de février (+6,7%). Notons toutefois qu’audelà du contexte conjoncturel, cette tendance à corriger progressivement à la baisse en cours d’année les prévisions de croissance s’observe traditionnellement dans les entreprises, apparaisssant également lors des précédentes vagues du baromètre. Les perspectives sont plus favorables dans l’industrie (+3,9%), l’agriculture (+4,4%), le transport (+4,8%) et le BTP (+7,5%), ainsi que dans les entreprises de plus de 50 salariés (+4,1%). … qui entraînent une réduction des investissements Les difficultés qui apparaissent dans le pays impactent sans surprise les investissements : ainsi, moins d’une entreprise sur deux déclare avoir investi au cours des trois derniers mois (46%) contre 58% en février 2011. Les sommes concernées dépassent cependant les 500 000 dirhams dans 37% des cas. Après un pic à 53% lors de la dernière vague d’enquête, les intentions d’investir dans les trois mois à venir diminuent fortement (45%), retrouvant sensiblement le même niveau qu’en 2010. 39% des structures concernées prévoient des dépenses supérieures à 500 000 dirhams. Parmi les raisons expliquant l’absence des investissements, trois éléments arrivent à égalité, cités par un dirigeant sur deux : la réalisation récente d’investissements (52%, -10 points en 3 mois), le report en raison de la conjoncture économique (52%) et l’absence de nécessité à court terme (51%). 16% seulement mettent en exergue le refus des banques de leur accorder des prêts. Afin de pallier les difficultés rencontrées, 26% des dirigeants déclarent avoir augmenté leurs prix depuis le début de l’année (+3 points), ce score étant plus élevé dans l’industrie (31%), l’agriculture (33%), le commerce (36%), le textile (43%) et les entreprises de 250 salariés et plus (38%). La hausse a été en moyenne de 5,6% (contre 6,4% au mois de février). Au-delà du contexte sociopolitique, les entreprises s’inquiètent de façon accrue de la concurrence déloyale (40%, +6 points, au niveau le plus haut enregistré depuis le début du baromètre), à plus forte raison dans la région de Marrakech, Tadla-Azilal (51%). A ce sujet, 42% jugent que la part de l’économie informelle a augmenté au cours des deux dernières années (+5 points en 5 mois et +14 points par rapport à juin 2009), ce score atteignant 46% dans le secteur du commerce et 47% dans celui du textile. Cette hausse est imputée en premier lieu au taux de la TVA (28%, +6 points), qui devance le taux de l’impôt sur les sociétés (17%), le taux des charges sociales (15%) et le taux de l’impôt sur le revenu (9%). A un niveau nettement inférieur à celui attribué aux problèmes de concurrence déloyale, 20% (-4 points) des chefs d’entreprise considèrent l’aggravation de la situation économique et 14% (+3 points) la baisse de leur carnet de commande comme les principales menaces pesant sur leur activité. 39 sondage Les chefs d’entreprise demeurent toutefois confiants pour l’avenir En dépit des difficultés rencontrées, plus des trois quarts des dirigeants restent optimistes pour le climat des affaires au Maroc (78%, en recul de 9 points depuis février). Cette vision positive de l’avenir se révèle, comme lors des précédentes vagues d’enquêtes, plus marquée encore pour leur propre entreprise (83%, -5 points) et pour leur secteur d’activité (23%, -6 points). A l’instar de la tendance relevée s’agissant de l’évolution de l’activité de leur société, les pronostics de croissance mis en avant par les patrons interrogés sur leur secteur pour 2011 demeurent positifs (+1,6%), mais nettement inférieurs à ceux formulés en février (+5,4%). Le textile (+2,8%), l’industrie (+3,3%), le transport (+3,5%) et le BTP (+4,5%) bénéficient de perspectives plus favorables, tandis que les prévisions de croissance s’avèrent plus limitées pour les services (+0,5%) et même négatives pour le commerce (-0,3%). Au global, 46% des patrons interrogés estiment la situation de leur secteur équivalente à celle des autres, tandis que 29% la jugent meilleure (51% dans le BTP) et 22% moins bonne (53% dans le textile). Autre élément encourageant, les chefs d’entreprise accueillent très favorablement la réforme de la constitution : 90% considèrent qu’elle améliorera la situation socio-économique (dont 41% « certainement ») et 88% qu’elle aura des effets positifs sur l’investissement et le climat des affaires (dont 46% « certainement »). Cette vision est partagée de façon particulièrement marquée dans les structures de 50 à 249 salariés, le secteur du textile et la région de Tanger-Tétouan. Un ralentissement des embauches lié à la conjoncture Corollaire d’un ralentissement de l’activité depuis le début de l’année, l’emploi se trouve lui aussi freiné. Ainsi, une entreprise sur cinq déclare avoir augmenté ses effectifs (19%, en recul de 9 points en 3 mois), cette croissance étant plus marquée dans les structures employant plus de 50 salariés (31%), le transport (26%), l’industrie (27%) et le BTP (30%). A contrario, 13% disent avoir supprimé des postes (+4 points). Sur la période allant de juillet à octobre, 26% des dirigeants prévoient des recrutements (-12 points par rapport au moins de février), tandis que 8% envisagent de réduire leurs effectifs et 65% de les stabiliser. Le contexte conjoncturel diminue sans surprise l’impact positif de la baisse de l’impôt sur le revenu en termes d’embauches, bien qu’il reste souligné par 32% des chefs d’entreprise (-7 points), et même 41% dans les 40 secteurs du textile et du BTP. Sans doute sous l’effet de recrutements moins nombreux, les difficultés pour embaucher diminuent, mais restent évoquées par une proportion importante des patrons interrogés (38%, -6 points), à plus forte raison dans les secteurs du textile (46%) et du BTP (52%), et dans les entreprises employant plus de 50 personnes (47%). A un niveau proche, 42% déclarent recruter difficilement les salariés ayant les compétences nécessaires pour leur activité (-8 points). Les compétences techniques restent les plus difficiles à trouver pour les structures concernées (84%, -3 points). On constate un poids plus important des obstacles pour embaucher des salariés ayant des compétences commerciales (60%, +5 points). Une majorité des dirigeants déclarant rencon- trer des difficultés pour trouver les profils nécessaires à leur développement recherchent des personnes ayant une bonne connaissance du marché ou du secteur (59%), des compétences managériales (54%) et/ou des compétences linguistiques (51%, -6 points). Les attentes sont moins marquées s’agissant des compétences linguistiques (38%, -7 points). L’évaluation de la formation progresse légèrement : 69% des dirigeants soulignent l’adéquation de l’enseignement dispensé au sein des écoles aux besoins des entreprises (+3 points), au même niveau que pour les organismes de formation professionnelle (68%, +3 points). Les universités restent les moins bien perçues, malgré des jugements positifs qui redeviennent majoritaires (55%, +6 points). sondage Des actions toujours soutenues pour préserver la sécurité des salariés Malgré les inquiétudes qui se font jour pour l’économie du pays et le ralentissement des investissements, les entreprises maintiennent leurs efforts pour les domaines de la santé et de la sécurité de leurs salariés. 76% des chefs d’entreprise affirment ainsi avoir mis en place des systèmes, processus ou matériels pour garantir la sécurité et la santé de leurs personnels (stable). Les dispositifs spécifiquement mis en place en matière de sécurité demeurent eux aussi importants, 68% des employeurs formant systématiquement leurs salariés à la sécurité incendie (+3 points) et 67% mettant à disposition des équipements de protection individuelle (stable). On relève une légère augmentation en ce qui concerne la mise en place d’un programme annuel de prévention des risques professionnels (53%, +4 points) et la présence d’un médecin du travail référent (49%, +5 points). En revanche, seule une entreprise sur cinq (21%) déclare avoir mis en place des actions de détection ou de prévention du niveau de stress des salariés. Ces mesures sont plus fréquemment adoptées dans les structures de plus de 50 salariés, qui disposent de davantage de moyens, ainsi que dans l’industrie, secteur plus fréquemment sujet aux risques en matière de sécurité. Une perception plus favorable de l’action du gouvernement par grands domaines, malgré un sentiment plus mitigé qu’auparavant s’agissant de la mise en place des réformes nécessaires Le niveau d’information sur les grandes orientations économiques et sociales du gouvernement se situe sensiblement au même niveau que lors des précédentes vagues d’enquête (63%, -2 points par rapport au mois de février), avec un niveau de connaissance plus important dans les services (67%), les entreprises de 250 salariés et plus (73%), ainsi que dans les régions de Souss, Laayoune-Boujdour, Guelmin, Oued (68%) et de Rabat-Salé, Gharb-Charada, Beni Hsan (72%). Si l’adéquation des mesures proposées à la situation économique continue de progresser (72%, +2 points depuis février 2011 et +16 points depuis mars 20009), il apparaît en revanche un sentiment de confiance toujours important mais moins marqué qu’au début de l’année (72%, -4 points). On relève également une baisse des perceptions positives s’agissant de la mise en place par le gouvernement des réformes nécessaires (61%, -7 points) et de la prise en compte des préoccupations des chefs d’entreprise (60%, -4 points). Pour autant, la satisfaction à l’égard des actions mises en place dans les différents domaines testés tend à augmenter en premier lieu s’agissant de la fiscalité (54%, +6 points) soit le score le plus important enregistré depuis la première vague du baromètre. Dans ce cadre, la TVA reste perçue comme le premier impôt à réformer (46%), loin devant l’impôt sur les sociétés (24%), l’im- pôt sur le revenu (20%) et les taxes locales (9%). Les jugements positifs à l’égard de la réforme de la Justice et du système judiciaire connaissent une envolée et sont majoritaires pour la première fois (52%, +17 points depuis le mois de février). Presque au même niveau, un dirigeant sur deux approuve la politique de retraite. Malgré une progression sensible, la satisfaction des chefs d’entreprise demeure minoritaire en ce qui concerne l’action du gouvernement en matière d’éduction (43%, +7 points), les aides et les subventions en direction des entreprises (42%, +4 points) et la lutte contre la corruption (+9 points). 41 sondage A Les jugements sur la conjoncture et l’action du gouvernement Le niveau d’inquiétude par rapport à la situation économique Question : En pensant à la situation économique actuelle, diriez-vous que vous êtes tout à fait inquiet, plutôt inquiet, plutôt pas inquiet ou pas du tout inquiet pour l’économie marocaine ?1 Total «inquiet» 1 Jusqu’en mars 2010, l’intitulé exact de la question était : « En pensant à la crise actuelle, diriez-vous que vous êtes tout à fait inquiet, plutôt inquiet, plutôt pas inquiet ou pas du tout inquiet pour l’économie marocaine ? » L’échéance d’amélioration de la situation économique Question : Selon-vous, la situation économique s’améliorera-t-elle plutôt ... ? 42 sondage Les principales inquiétudes pour son entreprise Question : Parmi les menaces suivantes, laquelle craignez-vous le plus pour votre entreprise ?1 1 Jusqu’en mars 2010, l’intitulé exact de l’item était : « Une aggravation de la crise économique » Le niveau d’information sur les grandes orientations économiques et sociales du gouvernement Question : D’une manière générale, diriez- vous que vous connaissez bien ou mal les grandes orientations économiques et sociales du gouvernement du Maroc ? Total bien Total mal 43 sondage Les jugements sur les actions économiques du gouvernement Question : A propos des mesures ou des actions économiques annoncées ou mises en place par le gouvernement, diriez-vous que… ? Récapitulatif : Total Oui Les jugements sur l’action du gouvernement dans différents domaines Question : Pour chacun des domaines suivants, estimez-vous que l’action du gouvernement est tout à fait satisfaisante, plutôt satisfaisante, plutôt pas satisfaisante ou pas du tout satisfaisante ? Récapitulatif : Total Satisfaisante 44 sondage Les jugements sur l’action du gouvernement dans différents domaines Question : Pour chacun des domaines suivants, estimez-vous que l’action du gouvernement est tout à fait satisfaisante, plutôt satisfaisante, plutôt pas satisfaisante ou pas du tout satisfaisante ? Récapitulatif : Total Satisfaisante Total Pas satisfaisante 45 sondage L’impact de la réforme de la constitution sur la situation socio-économique du Maroc Question : Diriez-vous que la réforme de la constitution va améliorer la situation socio-économique du Maroc ? L’impact de la réforme de la constitution sur l’investissement et le climat des affaires Question : Selon vous, l’adoption de la nouvelle constitution agira-t-elle pour l’amélioration de l’investissement et le climat des affaires ? 46 sondage B Le climat économique au Maroc Le niveau d’optimisme dans différents domaines Question : En prenant en considération le contexte économique actuel, diriez-vous que sur le climat général des affaires du Maroc vous êtes … ? Diriez-vous que sur le climat des affaires de votre secteur d’activité, vous êtes … ? Et pour votre propre entreprise diriez-vous que vous êtes … ? Récapitulatif : Total Optimiste L’optimisme pour l’avenir dans différents domaines Total Optimiste Total Pessimiste 47 sondage Le pronostic sur l’évolution de son secteur d’activité en 2011 Question : Quel est votre pronostic sur l’évolution de votre secteur d’activité fin 2011 par rapport à fin 2010 ? La situation de son secteur d’activité par rapport aux autres secteurs Question : Diriez-vous que la situation économique de votre secteur d’activité par rapport aux autres secteurs est … ? 48 sondage L’évolution de l’économie informelle au Maroc au cours des deux dernières années Question : Au cours des 2 dernières années, diriez-vous que la part de l’économie informelle au Maroc ... ? La principale raison expliquant l’évolution de l’économie informelle au Maroc Question : Selon vous, quelle raison explique le mieux l’augmentation de la part de l’économie informelle au Maroc ? Base : question posée uniquement aux dirigeants estimant que la part de l’économique informelle a augmenté au cours des deux dernières années, soit 42% de l’échantillon. 49 sondage C L’emploi et la formation dans les entreprises marocaines L’évolution des effectifs de l’entreprise au cours des trois derniers mois Question : Au cours des 3 derniers mois, les effectifs de votre entreprise ont-il plutôt augmenté, plutôt diminué ou sont-ils restés stables ? Le pronostic sur l’évolution des effectifs de l’entreprise au cours des trois prochains mois Question : Et au cours des 3 prochains mois, pensez-vous que les effectifs de votre entreprise vont plutôt augmenter, vont plutôt diminuer ou vont rester stables ? 50 sondage L’évolution trimestrielle des effectifs de l’entreprise - Récapitulatif Question : Au cours des 3 derniers mois, les effectifs de votre entreprise ont-il plutôt augmenté, plutôt diminué ou sont-ils restés stables ? 3 derniers mois Question : Et au cours des 3 prochains mois, pensez-vous que les effectifs de votre entreprise vont plutôt augmenter, plutôt diminuer ou vont rester stables ? 3 prochains mois L’impact de la baisse de l’impôt sur le revenu sur les embauches Question : Diriez-vous que la baisse de l’impôt sur le revenu, décidée en janvier 2010, vous a incité ou peut vous inciter à embaucher ?1 1 En mars 2009, l’intitulé de la question était : « Diriez-vous que la baisse de l’impôt sur le revenu, décidée en janvier 20009, vous a incité ou peut vous inciter à embaucher ? » 51 sondage Les difficultés pour embaucher Question : Avez-vous rencontré ou rencontrez-vous des difficultés pour embaucher ? L’adéquation des formations proposées par différents acteurs aux besoins des entreprises Question : Diriez-vous que les formations proposées au Maroc par […] répondent bien ou mal aux besoins des entreprises ? 52 sondage L’adéquation des formations proposées par différents acteurs aux besoins des entreprises Question : Diriez-vous que les formations proposées au Maroc par […] répondent bien ou mal aux besoins des entreprises ? La facilité à recruter des salariés ayant les compétences nécessaires pour son activité Question : D’une manière générale, diriez-vous que vous pouvez recruter facilement ou non les salariés ayant les compétences nécessaires pour votre activité ? 53 sondage Les compétences suscitant des difficultés en matière de recrutement Question : Quelles sont les compétences que vous souhaiteriez trouver et pour lesquelles vous avez des difficultés à recruter ? Base : question posée uniquement aux dirigeants déclarant rencontrer des difficultés pour recruter les salariés ayant les compétences nécessaires à leur activité, soit 42% de l’échantillon La mise en place de différentes mesures en matière de santé et de sécurité au travail Question : Pour chacune des propositions suivantes, vous direz si elle s’applique ou non à votre entreprise. Votre entreprise… Récapitulatif : Oui NP : item non posé 54 D sondage La situation financière et les projets d’investissements des entreprises L’évolution de la santé financière de son entreprise au cours des 3 derniers mois Question : Au cours des 3 derniers mois, diriez-vous que la situation financière de votre entreprise s’est améliorée, s’est détériorée ou est restée stable ? Le pronostic sur l’évolution de la santé financière de son entreprise au cours des 3 prochains mois Question : Et au cours des 3 prochains mois, diriez-vous que la situation financière de votre entreprise s’améliorera, se détériorera ou restera stable ? 55 sondage L’évolution de la santé financière de son entreprise - Récapitulatif 3 derniers mois 3 prochains mois Le pronostic sur l’évolution du chiffre d’affaires de son entreprise en 2011 Question : Quel est votre pronostic sur l’évolution de votre chiffre d’affaires d’ici la fin de l’année 2011 par rapport à fin 2010 ? 56 sondage La part de chiffre d’affaires issue des commandes ou marchés publics Question : Quelle est la part du chiffre d’affaires de votre entreprise issue de commandes ou de marchés publics ? Les investissements réalisés au cours des trois derniers mois Question : En ce qui concerne les investissements (ex : matériels, véhicule, informatique, aménagements, locaux…), avez-vous, au cours des 3 derniers mois, réalisé un ou plusieurs investissement(s)… ? 57 sondage Les investissements prévus au cours des trois prochains mois Question : Et au cours des 3 prochains mois, envisagez-vous de réaliser un ou plusieurs investissement(s) … ? 58 sondage L’augmentation du prix de ses produits et services en 2011 Question : Avez-vous augmenté les prix de vos produits ou services depuis le début de l’année 2011 ? Les impôts à réformer en priorité Question : Quels impôts souhaiteriez-vous voir réformés en priorité ? 59 ça vous intéresse Pour motiver vos collaborateurs : pensez à CIMR AL KAMIL CIMR Al Kamil est un régime de retraite ouvert à toutes les entreprises à partir de 3 salariés. Il leur permet de se constituer une retraite complémentaire au régime de la CNSS, afin de préserver leur niveau de vie à la retraite. Un régime accessible à toutes les entreprises Toute entreprise exerçant au Maroc, quelle que soit son activité ou sa forme juridique, et employant au moins 3 salariés peut adhérer à la CIMR sur simple demande. Elle devient membre de l’Association au bénéfice de ses salariés. Avec CIMR Al Kamil, motivez vos équipes et donnez à vos collaborateurs l’opportunité de profiter d’une pension de retraite confortable ! Un système de cotisation simple En optant pour CIMR Al Kamil, l’employeur et ses salariés choisissent ensemble, parmi les 12 taux de cotisations proposés, celui qui leur convient le mieux. Cotisations Pourcentage du salaire versé en cotisation Salariales 3,00 3,75 4,50 Patronales 3,904,885,856,837,809.109,7510,4011,0511,7012,3513,00 Le ou les taux choisis s’appliquent à la totalité du salaire afin de maximiser la pension et de la rapprocher le plus possible du dernier salaire perçu. Le montant des cotisations (salaire x taux choisi*) est chaque année converti en points CIMR. * Hors contributions patronales non génératrices de droits 5,25 6,00 7,00 7,50 8,00 8,50 9,00 9,50 10,00 Simulation de pension Pour une cotisation sur 35 ans (début de carrière à 25 ans et départ à la retraite à 60 ans), avec un salaire brut de début de carrière de 5.000 dhs et un taux de cotisation de 10% (part salariale), la pension mensuelle versée sera de 14.000 dhs. A votre départ à la retraite, la pension CIMR couvrira 70% de votre dernier salaire d’activité. 61 Ajouter la possibilité de créer plusieurs catégories contribuant à des taux différents. Un système de points avec plus d’avantages et de flexibilité. Les points CIMR acquis durant la période d’activité s’additionnent et, en fin de carrière, sont transformés, au choix du retraité : • en pension uniquement : l’ensemble des points sont convertis en pension viagère payable mensuellement par la CIMR • en pension et Capital : la moitié des points est convertie en pension mensuelle, l’autre donne droit à un capital payable en une fois au moment du départ en retraite. La possibilité d’augmenter sa pension de retraite Les salariés affiliés à CIMR Al Kamil disposent de plusieurs moyens pour augmenter leur nombre de points, soit individuellement ou avec le concours de leur entreprise : • L’employeur peut augmenter le taux de cotisation pour tout le personnel ou une catégorie de son personnel. A partir du taux de 7%, cette augmentation de taux peut concerner un seul collaborateur ! • Vous pouvez souscrire aux Options Confort Plus de la CIMR et opter pour : L’option retraite à 55 ans pour démultiplier le nombre de vos points retraite ou partir plus tôt avec une pension de retraite entière. ET / OU L’option Rachat de points : Pour «racheter» des points retraite correspondant aux années où vous ne cotisez pas ou pour procéder à tout moment à des versements supplémentaires destinés au rachat de points de retraite, afin d’améliorer davantage le niveau de votre pension. Des avantages fiscaux pour vous aider à consolider votre retraite • A travers une fiscalité incitative, l’État aide les salariés, et leur employeur, à mieux planifier la retraite. Ainsi, tous les prélèvements au titre de la retraite CIMR font l’objet de déductions fiscales. Qu’il s’agisse de cotisations ou de rachats, les montants son déductibles : - De l’assiette de l’IS pour la part de l’employeur, - Du salaire imposable à l’IR pour la part du salarié • Le retraité également bénéficie d’avantages fiscaux et un abattement de 40% est appliqué avant le calcul de l’IR, sur la pension et le capital. Une multitude d’avantages gratuits pour les bénéficiaires ==> Points de retraite accordés en cas de maladie ou d’invalidité. ==> Revalorisation annuelle systématique des pensions ==> Reversibilité des pensions au profit du conjoint survivant et des orphelins. 62 A noter ! Si le montant du rachat est supérieur au revenu imposable d’une année, la déduction est imputable sur les revenus des années suivantes, jusqu’à apurement. Seule condition : les cotisations correspondantes doivent être retenues et versées par l’employeur. Vous pouvez obtenir tout complément d’information auprès de nos équipes : Par mail : [email protected] ou par Tél. au 05 22 49 67 17