DES PENSEES PUISSANTES - JE RECHERCHE LA PAIX - Title: JE DisRECHERCHE leur que je les aime LA PAIX Auteur : Joyce Meyer Titre original anglais: Tell Them I Love Them Power Thoughts Editeur: P.T.W. (Prepare The Way) Tel\Fax:(+202) 26678980 - 26678981 Traducteur : Joyce Meyer Ministries-Francophonie Préparation graphique et technique: PTW, Joyce Meyer Ministries Allemagne, Joyce Meyer Ministries-Francophonie N° de dépôt : Numéro international: 2ième édition: Tout droit d'imprimer en langue française est réservé à l'éditeur. Toute représentation ou reproduction – intégrale ou partielle – faite sans le consentement de l'auteur, est illicite Prepare The Way www.ptwegypt.com Printed In Egypt by P.T.W, 2013 2 Pensée Puissante 1 Je recherche et poursuis la paix avec Dieu, avec moi-même et avec les autres « Recherche la paix (avec ténacité et ardeur) et poursuis-la ! » Psaume 34 : 14 Un héritage de paix Etre en paix avec Dieu implique tout d’abord de reconnaître notre condition de pécheur et notre besoin impératif d’un Sauveur, ainsi que de Lui demander pardon. Il nous faut simplement croire que Jésus est mort pour nos péchés, se substituant à 3 nous pour endosser le châtiment que nous méritions, puis L’accueillir dans notre coeur. Soyons disposés à nous détourner de tout mode de vie impur et à apprendre à vivre comme Dieu nous le demande. Pour rester en paix avec Dieu, ne tentons jamais de dissimuler quelque péché. Notre relation avec Lui doit toujours reposer sur la transparence et une communication fluide et continue. Ne nous éloignons pas de Lui à la moindre faute ou erreur de notre part. Au contraire, courons vers Lui car Lui-seul peut nous restaurer. En nous repentant, nous nous détournons du péché pour revenir en lieu très saint. Nos faiblesses et nos manquements ne surprennent pas Dieu. En réalité, Il les connaît avant que nous ne les commettions. Parce qu’ « Il est fidèle et juste pour nous pardonner [nos péchés] et nous purifier de tout mal », il nous suffit de les Lui confesser (l Jean 1 : 9) Pour être en paix avec Dieu, nous devons faire de notre mieux pour Lui obéir. Nous n’atteindrons, certes, pas la perfection tant que nous serons 4 « de chair et de sang », mais nous pouvons avoir un coeur pur pour le Seigneur et nous efforcer quotidiennement de Lui plaire. Comme j’aime à le répéter: « Fais de ton mieux et Dieu fera le reste. » Réfléchissez-y Etes-vous en paix avec Dieu ? Prêt à prendre un raccourci ? Tous les jours, je commets des erreurs, mais ce n’est pas volontaire. Et, s’il me reste du chemin à parcourir, Dieu merci, j’ai bien avancé. Constamment, je progresse et observe chez moi des changements bénéfiques. Il m’aura fallu des années pour être en mesure de faire un tel constat. J’espère ici pouvoir vous aider à emprunter un raccourci dont j’ignorais auparavant l’existence. Longtemps, j’eus l’habitude de me focaliser sur mes défauts et manquements, avant de finalement me rendre compte que me polariser sur eux ne faisait que les accroître. Je dus apprendre à me 5 concentrer sur Jésus et sur ce qu’Il avait accompli pour moi. Il me fallut aussi croire qu’Il m’aimait d’un amour inconditionnel et que la relation personnelle à laquelle Il m’avait conviée impliquait qu’Il me pardonne jour après jour. Nos diverses relations seraient bien meilleures si nous prenions conscience de l’importance de pardonner. Pourquoi ne pas nous préparer à le faire d’ores et déjà, au lieu d’attendre des autres la perfection et nous retrouver ainsi frustrés et déçus ? Cela nous permettrait de n’imposer aucune pression à autrui, tout comme Dieu n’en exerce aucune à notre égard. Lorsque nous nous sentons sous tension, c’est l’oeuvre de Satan, et non celle de Dieu. Le Seigneur nous mène, nous guide, nous exhorte et nous incite, mais jamais Il ne nous « stresse ». Si votre rapport à vous-même est sain, n’hésitez pas à prendre un raccourci qui vous évitera bien des années de souffrance totalement inutiles. Je me souviens du jour où Dieu a mis ces paroles dans mon coeur: « Joyce, tu as le droit d’avoir des 6 faiblesses. » Voyez-vous, je m’acharnais à être forte dans chaque domaine de ma vie tout en continuant d’expérimenter une frustration permanente, et ce pour la simple et bonne raison que j’essayais d’accomplir quelque chose qui m’était impossible. L’intention de Dieu n’était certainement pas de m’encourager à faire n’importe quoi. Au contraire, Il me montrait simplement que si, en faisant de mon mieux, il m’arrivait par mégarde d’être faible (ce qui s’avéra le cas), Il le savait déjà et me comprenait. Je n’avais donc pas à avoir peur. L’apôtre Paul reconnut qu’il était aussi bien fort en Dieu que faible (2 Corinthiens 13 : 4). Que nous soyons solides ou fragiles, nous demeurons en Christ, quoi qu’il advienne. Il ne nous accueille pas pour, dès la première faille, nous rejeter. Si vous parvenez à intégrer cela, non seulement votre voyage de vérité en Dieu sera plus rapide, mais vous l’apprécierez aussi davantage. Ne nourrissez pas d’espérances irréalistes à 7 votre sujet ou à celui d’autrui. Au fil du temps, je me suis rendue compte que j’attends généralement des autres ce que j’attends de moi-même. Si je me sens emplie de miséricorde divine, j’en prodiguerai à mon prochain, alors que si je ne suis qu’exigence et frustration à mon égard, j’agirai de même envers lui. Nous traitons souvent les autres comme nous nous traitons nous-mêmes. Je crois indispensable que nous apprenions à être cléments vis-à-vis de nous-mêmes, sans pour autant basculer dans l’égocentrisme. Nous nous devons de nous respecter et de nous estimer. Nous devrions connaître nos points forts et nos points faibles et garder présent à l’esprit que « [la] puissance [de Dieu] s’accomplit dans [notre] faiblesse » (2 Corinthiens 12 : 9). Nous insistons lourdement sur nos défauts alors que c’est le lot de tous. Si nous n’en avions aucun, nous n’aurions pas eu besoin de Jésus pour nous racheter. Vous pouvez jouir de la paix avec vous-même, à condition que vous la recherchiez. Puisque vous 8 vous côtoyez sans cesse, décidez de vous apprécier. Dieu vous a créé. Or, Dieu ne crée rien qui n’ait de la valeur. Donc, mettez-vous à considérer vos forces et cessez d’observer à la loupe vos faiblesses. Je suis convaincue qu’une grande partie de nos tensions intérieures rejaillit à l’extérieur. Autrement dit, si nous sommes préoccupés, nous risquons davantage de perdre notre calme à la moindre circonstance dérangeante. Si vous ne vous appréciez pas, vous n’apprécierez pas grand-chose. Il est généralement plus facile de prendre la vie de façon détendue si nous le sommes. Parce que nous entretenons tous une relation personnelle avec nous-mêmes, il est important que nous nous interrogions sur sa nature exacte. Aimez-vous passer du temps seul ? Supportez-vous la solitude ou avez-vous toujours besoin d’être entouré de bruit et de monde afin de vous distraire de ce que vous éprouvez intérieurement ? Etes-vous capable de vous pardonner (en recevant le pardon de Dieu) lorsque vous commettez une erreur ? 9 Faites-vous preuve de patience envers vousmême tandis que Dieu oeuvre à vous transformer ? Combien de temps consacrez-vous à vous sentir coupable et à vous condamner pour des choses du passé ? Vous comparez-vous à d’autres personnes, vous acharnant à tenter de leur ressembler? Ressentez-vous le besoin d’entrer en compétition avec autrui et de développer les mêmes points forts ? Vous laissez-vous formater par les normes d’apparence et d’image de ce monde? Ou, au contraire, vous autorisez-vous à être, en toute liberté, la précieuse créature que Dieu a souhaité que vous soyez? Ce n’est qu’en nous posant ces questions et en y répondant honnêtement que nous pouvons commencer à comprendre le genre de relation que nous entretenons avec nous-mêmes. A partir de maintenant, méditez sur cette pensée puissante : « Je recherche et poursuis la paix avec Dieu, avec moi-même et avec les autres. » Réfléchissez-y Etes-vous en paix avec vous-même ? 10 Des relations « basse tension » Les relations totalement dépourvues de tensions existent-elles ? J’en doute. Toutefois, il y a bel et bien des dispositions à prendre afin d’en améliorer chacune, nous permettant ainsi d’être en paix avec les autres. Je souhaite partager avec vous quatre mesures qui vous aideront assurément à atteindre cet objectif. Mesure n° 1 Développez et entretenez la paix avec Dieu et la paix avec vous-même. Ensuite, et seulement ensuite, vous vous attellerez à vous forger un état d’esprit en accord avec la paix que vous désirez expérimenter avec tous types de personnes. La plupart d’entre nous réussissons très bien à évoluer avec les individus qui se comportent tel que nous leur demandons. Cependant, vous n’êtes pas sans savoir que ceux-ci sont rares au quotidien. Il semblerait que Dieu m’entoure sciemment de personnes agissant à l’inverse, et qu’apparemment, cela Lui plaît beaucoup ! 11 Nous sommes nombreux à épouser notre contraire que nous allons passer des années à tenter de transformer... en vain, avec pour seul effet celui de nous frustrer. Il en va de même avec nos amis. Nous affirmons à Dieu que nous souhaitons aimer tout le monde, mais quand Il nous entoure de toutes sortes de personnes, nous Le prions de faire disparaître ou de métamorphoser, à notre convenance, celles qui nous agacent. C’est en pondérant nos attentes que nous sommes plus en paix avec les autres. Par conséquent, la première mesure consiste à vous assurer que vous ne nourrissez pas des attentes irréalistes. Mesure n° 2 N’attendez pas des autres la perfection, ils ne l’atteindront pas. C’est sur ce point que les individus à tendance perfectionniste bataillent. Ils semblent ne pouvoir être satisfaits, de tout y compris d’euxmêmes, qu’une fois parvenus au « zéro défaut », Quand, pour la dernière fois, avez-vous connu ce moment de grâce où ne régnait que la perfection ? 12 Evidemment, ces personnes se condamnent à vivre, la plupart du temps, dans la frustration et le mécontentement. Ne passez pas votre vie à essayer de rendre possible l’impossible. Chaque individu a ses travers, et c’est comme ça ! Quelles que soient vos fréquentations, il vous arrivera inévitablement d’être déçu, alors acquérez dès maintenant le réflexe de pardonner. Réfléchissez-y Avez-vous des attentes irréalistes qui vous laissent déçu ? Votre compagnie sera bien plus appréciable pour ceux qui vous côtoient si vous ne les contraignez pas à l’impossible. J’apprécie d’être avec des personnes qui me connaissent... et m’aiment ainsi. Elles disent que l’amour est aveugle et je crois que, d’une certaine manière, c’est vrai. Mon mari considère que certains de mes points faibles sont adorables. Par 13 exemple, quand il m’arrive d’être un peu brusque, il ne s’énerve pas et me dit simplement: « C’est ce tempérament de feu qui m’a fait t’épouser. » En d’autres termes, ma nature agressive fut l’une des caractéristiques chez moi qui l’attira. Alors pourquoi me préoccuper de ce travers aujourd’hui ? Pour la Saint-Valentin, Dave m’a remis une carte musicale qui nous a tous deux bien amusés. Car, l’air country qu’elle jouait, une chanson d’amour de Johnny Cash, s’intitule « I fell into a burning ring of lire » (Je suis tombé dans un anneau brûlant de feu) ! Comme la majorité des hommes, mon époux n’a presque jamais tort. Pendant des années, je considérai que ma mission dans la vie était de le pousser à admettre qu’il se trompait. Aujourd’hui, nous en rions. Comme moi, il sait bien que personne n’est jamais parfait, mais il est constitué ainsi. Visiblement, c’est une tendance masculine, mes amies la déplorant aussi chez leur conjoint. J’ai moi-même beaucoup de « trucs typiques» à gérer, comme tout le monde 14 d’ailleurs. Alors, pourquoi ne pas nous débarrasser de cette exigence abusive à l’égard de choses que nous n’allons probablement pas obtenir ? Dave est un excellent conducteur. Toutefois, il manque vite de patience quand, passager, il remarque chez l’autre, surtout moi, des impairs sur la route. Il peut vous avoir corrigé trois fois avant que vous ne quittiez l’allée du garage. Cette manie a causé bien des disputes et des trajets gâchés. Aujourd’hui, quand Dave est à mes côtés, je ne prends plus le volant, sauf s’il le faut. Il m’assure que c’est juste pour m’apporter son « aide » qu’il m’adresse ces remarques, ce à quoi je lui réponds que sans, je réussis toujours à atteindre ma destination. Ces propos vous sont familiers, n’est-ce pas ? La bonne nouvelle, c’est que, même si je préférerais qu’il s’abstienne de ces commentaires, je ne les laisse plus me voler ma joie. Je sais que c’est un des « trucs typiques » de mon mari, et que moi aussi, Je n’ en manque pas. Si vous tenez à vivre en paix, 15 il va vous falloir la rechercher avec ténacité. Elle ne vous tombera pas dessus comme un fruit mûr d’un arbre. Vous devez choisir d’obtenir cette paix. Mesure n° 3 N’attendez pas des autres qu’ils soient comme vous... c’est impossible. Ce fut pour moi un choc de découvrir que le tempérament de chacun est un don de Dieu, nous rendant tous distinctement uniques. Jusqu’alors, j’attendais d’autrui qu’il pense et agisse comme moi. Je sais que cela peut paraître très arrogant, mais à l’époque je ne connaissais rien de mieux. Je me souviens d’avoir appris, grâce à deux ouvrages relatifs aux types de personnalité, que sa construction résulte de la combinaison de notre tempérament de naissance et des effets de notre vécu. Pour ma part, j’ai un caractère fort , résolu, direct et suis dotée d’une capacité à diriger. Je prends rapidement les décisions, suis impatiente et plutôt tranchée dans mes opinions et initiatives. 16 Lorsque j’ai épousé Dave, je ne comprenais pas ce qui « clochait » chez lui. Il est plus souple, plus posé, très patient et prompt à se satisfaire des choses. Il n’aspire pas à gérer à tout prix et sait ignorer tout ce qui lui semble insignifiant. A ce momentlà, je n’avais pas encore pris conscience que sa personnalité était telle que Dieu la voulait pour lui. Alors, je m’acharnais à tenter de le transformer pour qu’il me ressemble. Il va sans dire que mon attitude nous a causé de nombreux problèmes. Mon mari se sentait sous pression et moi en colère la majeure partie du temps. Je n’avais pas conscience que Dieu m’avait envoyé exactement la personne qu’il me fallait. Dave et moi étions tour à tour forts quand l’autre était faible et nous formions déjà une belle équipe... pourtant bien malheureuse, jusqu’à ce que je cesse de vouloir le changer en ce que je croyais juste. Nous sommes ce que nous sommes et, bien que Dieu œuvre quotidiennement à nous rendre meilleurs, nous demeurons nous-mêmes ! Le 17 jour où je compris qu’il me fallait accepter et apprécier Dave pour ce qu’il est, l’atmosphère de notre foyer et de notre relation en fut radicalement métamorphosée. Aujourd’hui, je m’adresse à des milliers de personnes. Si je n’avais pas appris que nous sommes tous différents, je crois que j’en aurais perdu la raison. Ou bien, j’aurais peut-être développé une frustration énorme et « réussi» à ce que la plupart se sentent rejetées. Je vous recommande vivement de vous interroger sur votre capacité à accepter les autres comme ils sont. Si nous avons, certes, tous besoin d’évoluer et de progresser dans certains domaines, n’oublions pas que seul Dieu peut changer les personnes de l’intérieur. Lorsque nous tentons mutuellement de nous transformer, cela ne se passe jamais bien. Même si, à votre demande, quelqu’un fait de son mieux pour se modifier, il finira par vous en vouloir et souffrir de la pression subie. La meilleure stratégie consiste à ne voir en autrui que ses forces et la bénédiction qu’elles représentent pour vous, laissant à Dieu le soin 18 de se charger du reste. Prendre conscience que nous avons tous des faiblesses est précieux. Personne n’est parfait ! Apprenons à célébrer nos différences au lieu d’en faire un point de divergence et de rejet. Comme je l’ai déjà mentionné, Dave et moi avons quatre enfants... tous uniques. Chacun a ses « trucs » que j’aime beaucoup et d’autres « trucs » dont je me passerais volontiers, mais quoi qu’il en soit, ils sont merveilleux. Avant, je considérais que tout le monde devait me ressembler... jusqu’à ce que j’aie deux fils qui me ressemblent ! Je me suis alors rendue compte que cette similitude causait également des tensions. Quand les trois veulent être le chef... Chaque membre de notre famille est têtu et donc potentiellement convaincu d’avoir raison, ce qui vient ajouter un peu de « piquant» ! En d’autres termes, notre famille est comme toutes les autres. Si nous nous entendons à merveille, ce n’est parce que cela est facile, mais parce que nous avons décidé que cela fonctionnerait. Pour atteindre cette 19 harmonie, il vous faut accepter chacun comme une personne spécialement créée par Dieu, à qui vous accordez la pleine liberté d’être qui elle est. Sans cela, il est quasiment impossible d’évoluer en paix avec les autres. Mesure n° 4 Soyez une source d’encouragement et non de découragement. Nous aimons tous voir nos points forts reconnus et nos points faibles passés sous silence. Cela fait du bien d’être encouragés et rassurés. En revanche, la compagnie de personnes négatives, de « détecteurs de défauts », ne nous apporte rien de bon. Avant, je m’appliquais à mentionner à autrui les fautes ou les manquements que j’observais chez lui. Je m’enorgueillissais à l’idée d’être suffisamment généreuse pour pardonner, mais tenais à bien faire savoir aux autres ce pour quoi je les pardonnais. Par exemple, je disais à Dave: « J’ai encore éteint la lumière de ta penderie. » En réalité, je n’avais de cesse de lui 20 montrer qu’il avait, une fois de plus, omis de faire ce que j’attendais de lui, et qu’il m’avait fallu m’en charger à sa place. Je dus apprendre qu’au contraire la meilleure chose est de ne rien dire, à moins que cela ne soit vraiment indispensable. Il vaut mieux que je l’éteigne moi-même tout en espérant que quelqu’un fera de même si, à mon tour, cela m’échappe. Je sais d’expérience qu’il nous faut enseigner à nos enfants la manière de réaliser un certain nombre de choses, sans que cela ne les décourage pour autant. Toutefois, si l’enseignement se fait reproche, nous avons dépassé les bornes et la relation devient problématique. Un individu peut se retrouver blessé ou brisé d’avoir trop vu ses « erreurs » pointées. Plus nous encourageons autrui, mieux il se comporte. Les compliments favorisent les performances alors que les critiques déstabilisent. Identifiez une personne avec laquelle vous 21 souhaitez améliorer vos rapports et mettez-vous à vivement l’encourager et la complimenter. Puis, observez-en les changements positifs. Vous n’en reviendrez pas ! Peut-être vous ditesvous: « Si je fais mine de ne pas remarquer ses erreurs, ne va-t-elle pas abuser et profiter de ma souplesse ? » Certes, cela peut arriver, mais reste rare. Ce qui se passe plutôt, en général, c’est que la personne encouragée va modifier sa disposition en son coeur et, de ce fait, travaillera davantage à vous plaire. Elle le fera désormais par choix, et non plus sous votre contrainte. Dispenser des encouragements est l’une des composantes d’une personnalité plus positive. Prenez garde à vos pensées sur les autres. Si nous en concevons des peu élogieuses ou pessimistes à l’égard de quelqu’un, tôt ou tard, l’une d’entre elles nous échappera. Cherchez et amplifiez le bon en chacun. La Bible nous enseigne à faire à autrui ce que nous voulons qu’il nous fasse, donc réfléchissons à ce 22 que nous désirons et agissons ainsi envers notre prochain. Vous voulez être encouragé ? Soyez encourageant ! De la paix, de la paix et encore de la paix ! J’en suis arrivée au point où la vie me semble indissociable de la paix, ce qui m’incite à poursuivre cette dernière dans tous les domaines de mon existence. J’ai passé de nombreuses années dans la frustration, à me débattre dans mes relations avec Dieu, avec moi-même et avec les autres. C’est fini, je refuse de vivre de la sorte ! Pour que les choses de notre quotidien changent, nous devons certes prier, mais également désirer ce changement. Ne nous attendons pas à ce que nos circonstances et les personnes qui nous entourent se transforment tandis que nous restons passifs, bien occupés à ne rien faire. La Bible dit que si nous aspirons à vivre en harmonie avec nos prochains, nous devons nous adapter à eux, ainsi qu’au reste. Je vous assure que 23 je n’en avais auparavant aucune envie. Au contraire, j’attendais que ce soit le monde qui se calque sur ma personnalité et, par fierté, n’envisageais même pas d’avoir à changer. Par conséquent, ma vie et mes relations demeuraient tourmentées. Maintes année s plus tard, je finis par me résoudre à faire ce qui était de MON ressort pour accéder à la paix, et dus tout d’abord apprendre à m’adapter, première étape que Dieu avait inscrite sur la liste à mon intention. J’ai découvert que de parvenir à mes fins ne m’importait plus autant. Maintenant, j’apprécie la liberté de ne pas voir les choses obéir à mes strictes exigences. Oui, j’ai bien utilisé le terme « liberté », Certes, ma chair peut s’en trouver un peu malmenée quand il me faut m’ajuster à quelqu’un ou quelque chose qui diverge de ce que JE voulais. Néanmoins, je me sens très bien intérieurement car je sais que j’applique la loi de l’amour et participe dûment à rechercher la paix. Se conformer aux autres ne signifie nullement que nous les laissions nous maîtriser ou nous utiliser à leur guise. Il nous faut, dans certains cas, nous 24 montrer fermes. Toutefois, nous faisons souvent toute une montagne d’un rien et perdons notre calme pour des broutilles. Acceptez-vous de vous engager à initier et à pérenniser la paix? Voulezvous bien analyser vos différentes relations, celles avec Dieu, avec vous-même et avec les autres, et faire votre maximum pour y garantir la paix? Je considère que le point essentiel de cette partie est que nous devons poursuivre la paix. La majorité des individus la souhaite sans pour autant se donner les moyens de l’obtenir. Pour ce faire, la première étape consiste à vous préparer mentalement à rechercher assidûment la paix avec Dieu, avec vous-même et avec les autres. Tandis que vous méditez sur cette pensée puissante et la répétez, encore et encore, vous allez de moins en moins accepter les atmosphères conflictuelles, les tensions. C’est que vous serez désormais dans une démarche active de paix ! Réfléchissez-y Comment pouvez-vous apporter davantage de 25 paix dans vos diverses relations ? Pack de puissance « Recherche la paix (avec ténacité et ardeur) et poursuis-la ! » Psaume 34 : 14 « Je vous ai dit ces choses, afin qu’en moi vous ayez la paix et la confiance [parfaites] . Dans le monde, vous aurez des tribulations, des épreuves, des afflictions et de la frustration, mais prenez courage [réjouissez-vous, soyez confiants, assurés, sans crainte] : moi, j’ai vaincu le monde [je l’ai privé de sa capacité à vous nuire et l’ai conquis pour vous] ! » Jean 16 : 33 « Si cela est possible, dans la mesure où cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. » Romains 12 : 18 26 Pensée Puissante 2 Je me discipline et me maîtrise « Sur le moment, il est vrai, toute discipline ne semble pas être un sujet de joie, mais de tristesse; plus tard cependant, elle rapporte à ceux qu’elle a formés un fruit paisible de justice. » Hébreux 12 : 11 Nous sommes nombreux à suivre avec plaisir la retransmission d’événements sportifs tels que les J.0., la Coupe du monde de football et d’autres compétitions nationales ou internationales. Sans pour autant être, à proprement dit, des fans ou des supporters, nous accordons souvent un plus 27 grand intérêt aux manifestations dont le prix est la médaille d’or ou un titre de championnat. Je crois que nous apprécions, tout simplement, de voir les efforts intenses des participants récompensés. Il en va de même à un niveau personnel. Nous aimons constater que notre entraînement, notre travail et nos sacrifices portent du fruit dans notre vie. J’en ai parfois les larmes aux yeux quand je vois un athlète franchir la ligne d’arrivée. Pourquoi pleurer pour quelqu’un que je ne connais même pas? Parce que je mesure ce que la victoire exige! Comme le déclara Thomas Paine , pamphlétaire anglo-américain du XVIII”siècle: « Plus le conflit est difficile, plus le triomphe est glorieux. Nous estimons trop peu ce que nous obtenons trop aisément. » En effet, toute récompense demande indéniablement du travail en amont. Cet investissement de temps, d’énergie et d’implication est d’ailleurs ce qui la rend si agréable. Plus nous oeuvrons avec force et détermination pour atteindre 28 un but, plus nous en savourons les résultats. Le travail assidu, l’entraînement, les sacrifices, l’investissement de temps et d’énergie, l’implication sont tous des composantes d’une seule et même notion: « la discipline ». Je suis persuadée qu’une vie disciplinée est une vie puissante. Apprendre à faire preuve de discipline et de maîtrise de soi non seulement vous protégera de la fainéantise et de l’excès, mais vous permettra aussi de rester concentré et productif. Certes, cela va requérir de vous des efforts , néanmoins la récompense en vaut largement la peine. Or, pour discipliner votre vie, il vous faut tout d’abord discipliner votre pensée en étant capable de la conditionner durablement, au service de vos désirs et de vos objectifs. Réfléchissez-y Aimez-vous voir les personnes qui travaillent avec force et détermination être récompensées? Etes-vous prêt à faire le nécessaire pour obtenir ce que vous affirmez vouloir? 29 Pas de liberté sans limites L’apôtre Paul comprenait l’importance de la discipline et l’aborda dans plusieurs de ses lettres. Dans sa première Épître aux Corinthiens 6 : 12, il observa: « Toutes choses me sont permises (admises, légitimes), mais toutes ne me sont pas profitables (bonnes pour moi, opportunes et avantageuses au regard de l’ensemble). Toutes choses me sont permises, c’est vrai, mais je ne me rendrai esclave d’aucune, ne serai point assujetti, sous la puissance d’aucune. » La discipline est le prix à payer pour accéder à la liberté, le sésame pour notre libération. Sans discipline, nous devenons esclaves, tombant sous le joug de choses qui ne devraient pas nous contrôler. Par exemple, faute de discipline alimentaire, nous devenons dépendants aux graisses, aux sucres, ainsi qu’à d’autres substances mauvaises pour notre organisme. Je connais beaucoup de personnes qui, bien que sachant pertinemment 30 que la consommation excessive de sucre engendre chez elles de la fatigue voire des troubles médicaux plus graves, continuent d’en ingérer autant. Elles « souhaiteraient» ne pas avoir cette « petite faiblesse », mais n’ont aucune envie de se discipliner sur ce point. Dans le domaine de nos finances, tout manque de maîtrise peut générer des dettes qui nous empêchent concrètement de donner suite à nos projets. Oppressés par l’endettement, certains se mettent à vivre dans l’anxiété qui entraîne, à son tour, des problèmes de santé et de couple. Par ailleurs, si nous ne nous disciplinons pas à dormir suffisamment, nous devenons esclaves de notre fatigue qui nous rend grincheux, étourdis et amorphes, tout le contraire d’énergiques. L’épuisement est un des grands voleurs de créativité, à éviter au maximum. Il me semble que tout le monde est éreinté de nos jours. Je doute fort que cela soit la volonté de Dieu pour Ses enfants! Paul reprit cette idée dans 1 Corinthiens 10 : 23 : « Toutes choses sont permises (admises 31 et nous sommes libres de faire à notre guise), mais toutes ne sont pas profitables (convenables, bénéfiques, opportunes et saines). Toutes choses sont permises, mais toutes ne sont pas constructives [pour notre personnalité] ni édifiantes [pour notre foi]. » Vous remarquerez qu’ici l’apôtre Paul insiste à nouveau sur le fait qu’il est, dans l’absolu, libre de faire ce qu’il veut. Cependant, il s’abstient volontairement d’effectuer les choses qui ne lui sont bénéfiques ni psychiquement ni spirituellement. La Bible dit aussi: « Exerce-toi à la sainteté. » (1 Timothée 4 : 7) Opter systématiquement pour ce qui bonifie notre être et notre foi est un sage moyen de nous discipliner. Nos yeux et nos oreilles nécessitent également une telle rigueur. En tant que portes de notre âme et de notre esprit, ils devraient être scrupuleusement gardés. Vous recevez un magazine aux photos osées, déplacées... décidez de le jeter. Vous regardez la télévision ... veillez à vos choix de programmes. L’envie de jouer les commères ou les mauvaises 32 langues vous prend... ne lui cédez pas. Le pouvoir de vie ou de mort dépend de ces outils précieux, alors utilisons-les avec prudence, parcimonie et maîtrise. Réfléchissez-y Vous êtes-vous laissé asservir ou assujettir par quelque chose? Quelque chose a-t-il le pouvoir sur vous? Si oui, de quoi s’agit-il? Vous exercez-vous régulièrement à la sainteté? Cela s’apprend! Aucun être sensé ne s’attendrait à devenir un bon médecin ou avocat sans étudier. Dommage que bon nombre de chrétiens n’intègrent pas qu’il en va de même pour la croissance spirituelle. Devenir chrétien commence par s’abandonner tout entier à Jésus en décidant de croire qu’Il est Dieu et qu’Il est bien mort pour nos péchés; qu’Il a endossé le châtiment que nous méritions, réglant ainsi notre dette en tant que pécheurs; qu’Il est 33 ensuite ressuscité d’entre les morts pour monter au ciel et s’asseoir à la droite du Père; qu’Il est vivant aujourd’hui et qu’Il a envoyé Son Esprit Saint afin que Celui-ci réside dans le coeur de ceux qui l’ont reçu par la foi. Ceci est la première étape de notre engagement envers Jésus et de notre expérience en tant que chrétiens, un long chemin de foi qu’il nous faut suivre. Ce qui nous appartient en vertu de notre relation avec Jésus, comment mener la nouvelle vie qu’Il nous a offerte et aligner notre manière de penser sur Sa Parole doivent nous être enseignés. Il nous faut apprendre à penser puis à nous comporter selon notre nouvelle nature, et non plus l’ancienne officiellement morte sur la croix avec Jésus. Il est très important de prendre conscience, dès le début de notre voyage, que notre réussite va exiger du temps et des efforts, probablement plus que nous ne le voudrions d’ailleurs! S’imaginer qu’un tel changement radical sera rapide et sans 34 peine relève de l’idiotie pure. La discipline est primordiale pour que nous y parvenions. Dieu nous accorde une liberté considérable. Il nous permet de choisir ce que nous voulons penser, dire et faire. Si nous avons la sagesse de fixer les bonnes limites à notre liberté, nous observerons de merveilleux résultats. Notre intelligence doit être renouvelée. Nous devons apprendre à penser comme Dieu pense afin d’obtenir ce qu’Il souhaite pour nous. Dieu nous a donné un esprit de discipline et de maîtrise de soi J’entends souvent des personnes affirmer: « Je ne suis tout simplement pas quelqu’un de discipliné » ou encore: « C’est juste que je n’ai aucune maîtrise », ce à quoi elles ajoutent le domaine concerné. Si vous êtes de celles-ci, je tiens à ce que vous reconsidériez votre manière de penser. Comme l’exprima clairement l’apôtre Paul: « Ce n’est pas un esprit de crainte que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse, ainsi que de discipline et de maîtrise 35 de soi. » (2 Timothée 1 : 7) Il est temps de vous atteler au renouvellement de votre intelligence en méditant sur cette pensée puissante: « Je me discipline et me maîtrise. » Parce que l’on agit à la hauteur de ce que l’on croit, tant que vous serez convaincu de ne pas être capable de discipline, ce sera effectivement le cas. Gagner la bataille de la pensée Le poète romain Horace écrivit : « Dominez votre pensée ou elle vous dominera. » Je suis convaincue de cela. Nous devons comprendre que l’ennemi veut s’en accaparer, la contrôler ou la saper le plus possible, mais que nous n’avons pas à le laisser faire. Il nous faut nous former non seulement à penser comme Dieu souhaite que nous pensions, mais aussi à résister au diable lorsqu’il tente de nous influencer. C’est en apprenant à discipliner notre pensée que nous vaincrons l’ennemi. Or, la première étape consiste bien à nous persuader de notre propension à la discipline. 36 Ce matin, j’en discutais avec l’un de mes fils. Nous parlions de l’importance de la prière, de la lecture de la Bible, du silence et du recueillement, quand il m’a dit : « En fait, la discipline est une discipline. » Je n’y avais jamais réfléchi en ces termes, mais c’est tout à fait vrai. En dépit de mes nombreux enseignements sur ses bienfaits, je remarque que l’enthousiasme n’est toujours pas au rendez-vous quand je mentionne le mot « discipline », Je crois que si nous parvenions réellement à nous représenter la puissance, la liberté, la joie et la victoire qu’elle confère à notre vie, nous la prendrions à bras-le-corps. Dans maints domaines, notamment celui de notre manière de penser, elle fait toute la différence. Grâce à la discipline, nous troquons une vie misérable pour une vie heureuse, une vie assujettie au diable pour une vie de liberté en Dieu. Gardez présent à l’esprit que la discipline est 37 votre alliée, à étreindre et à utiliser au quotidien. Elle est un outil que Dieu nous donne pour nous permettre d’atteindre nos objectifs. Dès maintenant, pensez et affirmez : « Je sais me discipliner et me maîtriser. » Puis appliquez cette discipline et cette maîtrise à tous vos modes de pensée. Il est d’autant plus important de discipliner nos émotions qu’elles fluctuent facilement. Vous pouvez tout à fait être calme, serein, sûr de vous et confiant en Dieu un jour, et anxieux, inquiet, en proie aux doutes, le lendemain. J’ai bien connu ces montagnes russes, et je sais que c’est « dans la tête » qu’elles commencent. Notre manière de penser affecte directement nos émotions. Je me souviens d’occasions au cours desquelles j’ai su rapidement prendre des décisions et m’y tenir. Mais, j’ai aussi connu ces fois où cela m’était impossible, qu’importe mon acharnement. Le doute, la peur et l’incertitude me hantaient impitoyablement tandis que j’essayais d’anticiper 38 ce que ma décision entraînerait, au point de me paralyser totalement. A douter de nous-mêmes et à hésiter à outrance, nous laissons le champ libre à la confusion et à la souffrance. Nombreux sont ceux qui se débattent avec cette incapacité à se concentrer et à « trancher ». A la moindre décision à prendre, d’autant plus si celle-ci est importante, ils perdent confiance. Alors, la peur s’insinue dans leur pensée et prend le contrôle de toutes leurs actions. Pour permettre ce renouvellement mental, vous pouvez, par exemple, penser sans relâche: Dieu me manifeste sans cesse Sa présence et le SaintEsprit me guide. Je refuse de vivre dans la peur, indécis. Vu le nombre de décisions qu’il nous faut prendre chaque jour, il peut être facile de nous sentir débordés, à moins de nous appuyer, confiants, sur la conviction que nous savons faire les bons choix. Bannissez les propos du type : « J’ai eu du mal à décider », car en pensant et en vous exprimant de la sorte, vous encouragez la confusion. A la place, croyez fermement que vous saurez toujours aviser. Même si cela vous a été difficile par le passé, 39 aujourd’hui est un nouveau jour et c’est vous qui donnez le ton à votre pensée, et non l’inverse! Rappelez-vous: la Parole de Dieu soutient que vous êtes une personne douée de discipline et de maîtrise. Je sais d’expérience que lorsque Satan parvient à ériger un bastion en notre pensée, il n’est pas évident de l’en déloger. Nous devons non seulement être déterminés à penser correctement, mais aussi à en pérenniser les effets jusqu’à la victoire. Si, pendant des années, vous avez laissé fluctuer votre pensée au gré des circonstances, il vous faudra du temps pour la rééduquer. Néanmoins, vos efforts seront largement récompensés. De nombreux individus souffrent, entre autres, d’indécision, faute de discipline en la matière. Ceux qui peinent à se concentrer suffisamment longtemps pour prendre une décision se deman dent souvent ce qui « cloche» chez eux. Une fois de plus, c’est une longue absence de discipline 40 au profit d’un laisser-aller qui en est la cause, ainsi que le signe et la conséquence d’un quartier d’occupation dûment implanté par l’ennemi. D’abattre ces diverses forteresses m’a pris du temps, mais elles sont tombées. Vous aussi pouvez faire chuter les vôtres. Cela ne m’a pas été facile mais j’y ai réussi, alors surtout ne vous découragez pas si cela vous semble long et laborieux. D’ailleurs, la persévérance me paraît si importante dans ce processus que j’y ai consacré un ouvrage entier”. C’est à celle-ci que l’apôtre Paul faisait référence quand il parlait de « poursuivre sa course ». Vous pouvez aller bien au-delà de ce que vous croyez être vos limites. Lorsque nous sommes épuisés, n’oublions pas que Dieu est là, prêt à nous donner de Sa force , si simplement nous le Lui demandons. Il m’arrive de connaître des rechutes dans le domaine de la concentration et de m’apercevoir que mon mental navigue vers un autre sujet que celui en cours. Certes, je n’en suis pas encore à la perfection en termes d’attention, mais au moins j’ai compris qu’il est capital de ne 41 pas laisser ma pensée errer à vau-l’eau. J’ ai d’ores et déjà décidé que je n’arrêterai jamais d’apprendre à diriger mes pensées, et je vous exhorte à faire de même. Je n’en suis pas au stade souhaité, mais je progresse ! Réfléchissez-y Votre pensée a-t-elle tendance à s’égarer? Si oui , êtes-vous disposé à la discipliner? Avez-vous pris la décision de persévérer dans cette démarche jusqu’à connaître la pleine victoire ? Cela demande de la pratique Habituer notre pensée à « marcher au pas » demande de la pratique. J’ai notamment appris à le faire lors de conversations. Il arrive que Dave soit en train de me parler depuis un petit moment, quand tout à coup, je m’aperçois que je n’ai pas suivi un mot de ce qu’il me disait, mon attention s’étant 42 portée sur autre chose. J’ai beau être physiquement présente, la plupart du temps le visage tourné vers lui, je n’entends rien de ce qu’il me raconte. Pendant de nombreuses années, lorsque cela se produisait, je faisais mine de l’avoir pleinement écouté, comme si de rien n’était. Aujourd’hui, je l’interromps simplement et lui demande de revenir sur ses propos et de les répéter parce que je n’y ai pas été attentive. De cette manière, j’affronte et gère le problème. Je m’efforce de rester mentalement impliquée. Car, nous confronter à ces difficultés est notre seul moyen de les vaincre. J’ai aussi découvert que nous avons tous ces épisodes de « vagabondage mental» durant lesquels nous ne réfléchissons à rien de particulier et laissons notre pensée errer, jusqu’à ce qu’elle trouve quelque chose à méditer. Ce peut être au volant, sous la douche ou au lit avant de nous endormir. Nous devons veiller à utiliser ces instants de réflexion de façon salutaire et constructive pour notre édification personnelle et spirituelle. Ils 43 peuvent s’avérer être parmi les plus propices à la méditation des douze pensées puissantes apprises dans cet ouvrage. Juste avant de vous endormir, par exemple, répétez-vous mentalement: • Qu’importe ce qu’il me faut accomplir dans la vie, je le peux par Christ. • Dieu m’aime d’un amour inconditionnel ! • Je ne vivrai pas dans la peur. • L’offense ne m’atteint pas. • J’aime les autres et prends plaisir à les aider. • Je place toute ma confiance en Dieu, je n’ai donc aucune raison de m’inquiéter! • Je me satisfais de ma vie et je reste calme en toutes circonstances. • Dieu répond à tous mes besoins avec abondance. • Je recherche et poursuis la paix avec Dieu, avec moi-même et avec les autres. • Je vis dans le présent et en apprécie chaque moment. • Je me discipline et me maîtrise. • Je place Dieu en premier dans ma vie. 44 Rappelez-vous que la pensée est un champ de bataille. Nous y gagnons ou y perdons les combats de notre existence. L’indécision, l’incertitude, la peur et le vagabondage mental résultent simplement d’un manque de discipline de la pensée. Cet état lacunaire peut se révéler frustrant et vous amener à vous interroger. « Qu’est-ce qui ne va pas chez moi? Pourquoi suis-je incapable de rester concentré sur ce que je suis en train de faire? » En vérité,votre pensée a impérativement besoin d’être disciplinée et entraînée à la concentration. Vous avez un esprit de discipline et de maîtrise de sol. Le moment est venu de le mobiliser. Demandez à Dieu de vous y aider, puis refusez de laisser votre intelligence concevoir à sa guise. Mettez-vous, dès maintenant, à diriger vos pensées et à maintenir votre mental axé sur ce que vous faites, dites ou entendez. Il va falloir vous y entraîner lon guement car éradiquer les anciennes habitudes au profit de nouvelles prend toujours un certain temps. Il n’est jamais facile de mettre en place une discipline, 45 mais toujours profitable au bout du compte. Une fois cette bataille gagnée, vous serez beaucoup plus audacieux, plus confiant et concentré. Ainsi, vous en serez une personne plus efficace et productive. Réfléchissez-y Etes-vous capable de rester concentré sur ce que vous faites? Quand vous ne pouvez pas vous empêcher d’y penser Si de ne pas réussir à nous concentrer est problématique, être incapable de nous « sortir quelque chose de la tête» l’est aussi. Nous pouvons, par exemple, être accaparés par l’inquiétude ou la recherche incessante d’une solution quant à une situation. Nous aimerions ne plus y songer et goûter à la paix, mais rien n’y fait, notre préoccupation semble avoir élu domicile dans notre pensée. Cela vous est-il familier? Vous arrive-t-il d’avoir conscience que de réfléchir d’une certaine manière 46 vous est néfaste et vous rend malheureux sans pour autant parvenir à y mettre un terme? A qui cela n’est pas arrivé! Toutefois, nous sommes à même d’apprendre à former notre intelligence à accueillir d’autres pensées et à ce qu’elle ne se focalise pas sur un problème ou une circonstance. Le moyen de ne plus penser à quelque chose de négatif est tout bonnement de penser à autre chose. Changer d’atmosphère aide également. Ne restez pas chez vous à vous inquiéter, cela n’apporte rien de bon. Sortez et faites une activité enrichissante! J’ai remarqué que cela fonctionne même lorsque je me sens mal physiquement. Il y a peu, je tins longuement compagnie à une amie alors en proie à une grande souffrance psychique causée par la peur de déplaire à une figure d’autorité dans sa vie. Elle y pensait et y repensait en boucle, jusqu’à ce qu’elle me demande pourquoi elle ne parvenait pas à écarter mentalement cette préoccupation. En réalité, c’était ce mode de pensée exclusif qui l’engluait dans sa peur. 47 Cependant, je constatai rapidement, en partageant avec elle une activité du ministère, qu’elle récupérait son entrain, cessant toute allusion à son épreuve. Un peu plus tard dans la journée, je lui demandai comment elle se sentait, ce à quoi elle me répondit: « Dès que je m’implique dans ce que le Seigneur m’appelle à faire, je vais bien. » Ce que nous apprend l’histoire de cette amie constitue la réponse à la question: « Que faire lorsque je n’arrive pas à me débarrasser d’une pensée qui, je sais, me rend malheureux et déplaît vraisemblablement à Dieu? » La solution est de prendre part à une action qui vous donne de la joie, quelque chose qui vous force à vous détacher mentalement de votre souci pour vous centrer sur un élément positif et utile. Satan a attaqué cette personne là où elle était vulnérable. Abandonnée par sa mère biologique puis abusée sexuellement dans son enfance, elle s’est mise à développer un besoin excessif de reconnaissance 48 auprès de figures d’autorité. Je comprends bien cela, ayant moi-même si intensément connu l’insécurité et cette même nécessité. Ces zones de carence dans ma vie étaient de véritables brèches béantes pour le diable, lui permettant de profiter de moi et de m’aliéner. Tandis que Dieu oeuvre continuellement en moi, ces brèches rétrécissent, rendant le passage de plus en plus difficile à l’ennemi. Ce qui autrefois était un large accès, pour lui, aux possibilités d’attaque est presque totalement clos aujourd’hui. Satan exploite souvent nos faiblesses au moment précis où Dieu s’apprête à nous offrir une avancée dans le plan qu’Il a pour nous ou à nous mener à faire un pas de foi profitable à Son royaume. Je crois que cela fut le cas pour cette amie et qu’il en a été ainsi dans ma vie et celle de nombreux autres individus. Je me souviens de ces fois où Dieu essaya de me faire prendre des décisions visant à ce que je m’investisse davantage dans Son royaume, mais devant lesquelles je restais immobile, prisonnière de ma peur. Quand vous vous trouvez englué dans un mode de pensée 49 néfaste, de ceux pareils à un vieux disque rayé, occupez-vous à une tâche que Dieu vous a confiée ou qui sera une bénédiction pour quelqu’un. Ne soyez pas passif, à uniquement déplorer ce leitmotiv mental. Soyez énergiquement déterminé à ne pas laisser votre pensée en pâture au diable. Souvenez-vous que les mauvaises pensées mènent aux mauvaises humeurs et décisions. Ne perdez donc pas votre temps à quoi que ce soit de stérile. Réfléchissez-y Que considérez-vous être votre ou vos points faibles, ceux dont Satan pourrait tirer profit? Faites un choix Dans Deutéronome 30 : 19, Dieu nous dit: « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie afin de vivre, toi et ta descendance. » Il nous propose des options mais tient à ce que nous, nous choisissions. Une alternative offre souvent une voie plus facile que 50 l’autre. Nous pouvons soit écouter notre envie, soit suivre ce que nous savons être salutaire. Pour faire un choix juste et sage, nous aurons probablement à nous discipliner afin d’accomplir ce qui ne nous enchante guère mais s’avère le meilleur. Comme l’affirme la Bible, la discipline ne génère pas une joie immédiate, sinon différée et durable. L’ennemi, toujours prêt à nous détruire, essaye souvent de nous pousser aux mauvais choix, aux choix faciles ou plaisants, mais nullement bénéfiques sur le long terme. Ceux que le diable souffle à notre oreille ne font que satisfaire temporairement notre chair. Ils ne nous apportent rien de permanent ni ne plaisent à Dieu. Disciplinons-nous à toujours opter pour ce qui honore Dieu et Sa Parole. Dieu encourage Ses enfants à marcher par l’Esprit, et c’est en favorisant ce qui est juste, même si cela nous est, de prime abord, désagréable, que nous y parvenons. Si nous connaissons le bien, mais ne le 51 faisons pas, nous commettons un péché (jacques 4: 17). Lorsque Dave et moi sommes en désaccord sur un point et qu’il y a « de l’électricité dans l’air », je peux choisir soit de lui présenter mes excuses et de contribuer à restaurer la paix, soit de rester en colère et attendre qu’il vienne s’excuser. Est-ce plus important pour moi d’avoir raison ou d’être dans la paix ?Je sais que ce qui m’est bénéfique est de revenir à la sérénité et que si je m’y refuse, je pèche. Dieu est notre Défenseur. Si j’ai raison, Il se chargera d’en apporter la démonstration manifeste. Pour ma part, il me faut L’honorer en réalisant ce qui est juste conformément à Sa Parole. Si Dieu peut, certes, régler tous les détails, Il attend de nous que nous fassions et préservions la paix (Matthieu 5 : 9). Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai eu un problème avec une personne qui se comportait très mal. Elle n’arrêtait pas de se plaindre de tout, n’appréciait rien et ne faisait pas une once d’effort pour être sociable. Nous avons eu un échange très vif, puis je suis partie. J’espérais qu’elle 52 m’appellerait afin de me présenter ses excuses, car elle était bel et bien en tort, mais elle ne l’a pas fait. Je me suis alors souvenue des paroles contenues dans Matthieu 5 : 23-24: « Si donc, au moment de présenter ton offrande devant l’autel, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère; puis tu reviendras présenter ton offrande. » Dieu m’ayant rappelé ce passage, j’ai compris qu’Il me demandait de faire ce qui était juste même si l’autre personne s’y refusait. Je lui ai donc téléphoné afin de prendre de ses nouvelles et de « bavarder » un peu. N’ayant rien fait de mal, je ne lui ai pas présenté d’excuses mais lui ai montré, par ce contact, que je n’étais pas fâchée. J’ai été rassérénée, satisfaite de savoir que j’avais obéi à Dieu et que le reste Lui revenait. Plus que jamais, je me rends compte que faire les bons choix est la clé d’une vie heureuse, et que rester concentrée sur ce qui est juste en est également une. Ne laissez pas votre pensée vagabonder à sa guise. Rappelez-vous que vous êtes doté d’un esprit de 53 discipline et de maîtrise de soi. Parfois, quand je suis passagère en voiture, je m’aperçois que mon attention dérive vers un sujet stérile. Cela ne fait pas de moi une mauvaise personne mais signifie simplement qu’un choix me revient. Vais-je nonchalamment laisser celle-ci s’égarer ou, une fois encore, me discipliner à ne pas nourrir de mauvaises pensées et à trouver un objet de réflexion plus noble? J’ai précédemment mentionné que j’avais parfois « la tête ailleurs» lors de conversations avec Dave, mais il en va de même avec d’autres interlocuteurs. Pour eux, ce qu’ils disent est important, pour moi, cela l’est beaucoup moins. Je me mets alors à former des pensées telles que: j’espère qu ‘ils vont faire court, j’ai plus important à faire, ou encore: Ce qu’il ou elle me raconte est d ‘un pénible, vivement que je me sauve. Soudain, je me remémore un message que je dispense souvent sur l’amour, dans lequel j’explique qu’une des façons de le démontrer est d’écouter ses prochains afin qu’ils se sentent estimés. 54 Je me retrouve alors face à un choix: vais-je marcher dans l’amour et témoigner du respect à celui qui me parle ou me contenter de faire semblant de l’écouter tout en formant des pensées peu charitables? Cela vous étonne-t-il d’apprendre que de telles choses m’arrivent? Je vais vous livrer un secret: personne n’y échappe. Nous ne sommes pas des « méchants» parce que de mauvaises pensées parfois nous assaillent. En revanche, si nous n’y résistons pas, nous risquons de devenir comme ce à quoi nous pensons. La Bible nous enseigne qu’il nous faut toujours « poursuivre le bien » (l Thessaloniciens 5 : 15). Cette « poursuite» ou « recherche », tentative ou aspiration constante, s’applique aussi à notre conditionnement mental. Nous devons poursuivre le développement de pensées justes. Cela requiert de la discipline et de l’entraînement, ce dont nous sommes capables. Décidez, dès aujourd’hui, d’axer votre pensée sur des choses salutaires et disciplinez-vous à la garder ainsi concentrée afin de jouir de la vie merveilleuse 55 et puissante que Dieu conçoit pour vous. Réfléchissez-y Dorénavant, que ferez-vous lorsque votre pensée se mettra à vagabonder ? Faites preuve de maîtrise La maîtrise de soi est intimement liée à la discipline. Si vous avez l’une, vous avez l’autre. J’aime à dire que la discipline et la maîtrise de soi sont des alliées qui vous aident à faire ce dont vous n’avez nulle envie afin que vous puissiez ensuite obtenir ce que vous affirmez vouloir. Il va sans dire que Dieu nous a donné le fruit de la maîtrise de soi car Il attend de nous que nous nous maîtrisions. Il est faux de prétendre en être incapable. Il s’agit de le vouloir. Pour changer, toute personne doit affronter la vérité de sa situation dans ce domaine, bannir toute excuse absurde et assumer ses responsabilités. Dès maintenant, pensez et déclarez: « Je suis une personne douée de discipline et de maîtrise. » 56 L’apôtre Pierre écrivit au sujet de plusieurs qualités positives qu’il nous faut développer, notamment le zèle, la foi, la qualité morale et la connaissance (2 Pierre 1 : 5). Puis, il nous exhorta de la sorte: « Et dans [l’exercice de] la connaissance, [développez] la maîtrise de soi , et dans [l’exercice de] la maîtrise de soi, [développez] la persévérance (la patience l’endurance) et dans [l’exercice de] la persévérance, [développez] [1 l’amour chrétien. » (2 Pierre 1 : 6-7) . Montrez de l’amour aux autres est la volonté de Dieu et devrait être l’objectif de tout chrétien. Or, comme la Bible nous l’indique ici, il est nécessaire de faire preuve de maîtrise de soi pour atteindre ce but. Vivre dans la maîtrise de soi implique de se retenir, ce qui n’est, certes, pas toujours très drôle, mais toutefois présenté dans la Bible comme une chose admirable. Dans Proverbes 1 : 15, le roi Salomon écrivant à son fils sur la manière de vivre entouré de pécheurs lui conseille simplement: « Mon fils, ne te mets pas en chemin avec eux, retiens ton pied de 57 leur sentier. » Manifestement, cela s’avère être un bon conseil pour le jeune homme. Proverbes 10 : 19 souligne que « là où il y a beaucoup de paroles, il ne manque pas d’y avoir du péché; mais celui qui retient ses lèvres est prudent. » Nous retenir est un acte de sagesse. Cela relève également du bon sens, comme l’exprime Proverbes 19 : Il : « La prudence (le bon sens) de l’homme retient sa colère; et sa gloire, c’est de passer par-dessus le tort ou l’offense. » De toute évidence, la retenue compte de nombreux bienfaits et de la pratiquer nous sert concrètement dans chaque aspect de notre vie. Nous devons enseigner à nos enfants l’exercice indispensable de la retenue, et ainsi les protéger de certains écueils au fil de leur existence. Dans l’Ancien Testament, le vieux prophète Élie laissa ses fils faire ce qu’ils voulaient. Or, ce qu’ils désiraient était impur. Par conséquent, Dieu déclara au sujet de la famille d’Élie : « Je veux punir sa maison à jamais, à cause de l’iniquité dont il a eu connaissance, et par laquelle ses fils se sont 58 maudits [blasphémant contre Dieu], sans qu’il les ait réprimés (retenus) . » (1 Samuel 3 : 13) Parce qu’Élie n’empêcha pas ses fils de pécher, sa maisonnée toute entière fut maudite par le Seigneur. Si le vieux prêtre avait discipliné ses enfants, des bénédictions auraient remplacé cette terrible sentence. Nous nous avérons bien souvent incapables de discipliner nos enfants, faute de nous soumettre, nous-mêmes, à quelque discipline. Seul un parent doué de discipline peut le faire. N’attendez pas que vos petits soient adolescents pour en déplorer la carence. Ce n’est pas uniquement en souhaitant que nous obtenons ce que nous désirons, mais bel et bien en exerçant la rigueur et le « cadrage » nécessaires. Les enfants indisciplinés exigent qu’on leur répète encore et encore ce qu’il convient de faire et ce qu’il ne faut pas. Ils interrompent les conversations, laissent toujours un bazar derrière eux et ont tout simplement un comportement infect. En tant que parents, ayons la sagesse d’honorer notre devoir de discipline tandis que nous les éduquons, et nous 59 pourrons ainsi, par la suite, les apprécier longtemps, très longtemps. En tant que responsable d’une grande organisation, je suis parfois lasse de « corriger » à répétition les personnes sous ma responsabilité. Il me serait parfois beaucoup plus facile d’omettre ou de passer outre un problème. Toutefois, je me discipline à discipliner les autres, car je sais qu’ils ne le feront par ailleurs peut-être pas, et que cette discipline va non seulement résoudre mon souci ponctuel, mais aussi permettre à autrui d’en récolter de bons fruits, à condition qu’il l’accueille avec une bonne attitude. Bien sûr, l’indulgence est parfois une bonne chose, mais si une erreur résulte d’une négligence ou tend à se répéter, il est généralement temps de se confronter à la situation. Nombreux sont ceux que la retenue ou la maîtrise de soi n’attire pas ; et la discipline n’est pas un concept particulièrement populaire. Ils préfèrent appliquer la devise « Si c’est agréable, fais-le. » Le problème est que cela ne fonctionne pas! Je ne crois pas être dans l’exagération en disant que le monde 60 est vraisemblablement au plus mal de l’histoire, et ce en dépit d’une soi-disant plus grande « liberté » qu’avant. Certes, les droits de l’homme et la vraie liberté de culte constituent un véritable progrès, mais de s’imaginer que la « liberté » signifie « faire ce que l’on veut quand on veut » invite au désastre. Je suis convaincue que Dieu savait de quoi Il parlait quand Il nous a encouragés à faire preuve de discipline. Celle-ci est salutaire. Accroissez-la dans votre quotidien et vous comprendrez! Réfléchissez à des domaines de votre vie (finances, santé, organisation, communication avec autrui. ..) que vous souhaitez améliorer. Maintenant, affirmez: « Je suis une personne douée de discipline et de maîtrise, et je vais faire le nécessaire pour mettre ma vie en ordre. » Réfléchissez-y Pensez-vous faire preuve d’une juste maîtrise? Dans quel(s) domaine(s) de votre vie avez-vous le plus besoin d’améliorer votre retenue ou votre autodiscipline? Pack de puissance « Sur le moment, il est vrai, toute discipline ne 61 semble pas être un sujet de joie, mais de tristesse; plus tard cependant, elle rapporte à ceux qu’elle a formés un fruit paisible de justice. » Hébreux 12 : I l « Toutes choses me sont permises (admises, légitimes), mais toutes ne me sont pas profitables (bonnes pour moi, opportunes et avantageuses au regard de l’ensemble). Toutes choses me sont permises, c’est vrai , mais je ne me rendrai esclave d’ aucune, ne serai point assujetti, sous la puissance d’aucune. » 1 Corinthiens 6 : 12 « Et dans [l’exercice de] la connaissance, [développez] la maîtrise de soi, et dans l’exercice de] la maîtrise de soi, développez] la persévérance (la patience, l’endurance), et dans [l’exercice de] la persévérance, [développez] [ ] l’amour chrétien. » 2 Pierre 1: 6-7 « Exerce-toi à la sainteté » 1 Timothée 4: 7 62 Pensée Puissante 3 L’offense ne m’atteint pas « Grande est la paix de ceux qui aiment Ta loi; rien ne les offense ni ne les fait trébucher. » Psaume 119 : 165 Pour mener une vie puissante, il nous faut élever au rang d’expertise notre capacité à pardonner à ceux qui nous offensent et nous blessent. Lorsque quelqu’un froisse mes sentiments ou fait preuve de grossièreté ou d’indélicatesse à mon égard, cela m’est bénéfique d’immédiatement déclarer: « Je ne m’offenserai pas. » Si la personne se trouve toujours à proximité et risque de m’entendre, je me dis silencieusement ces paroles, en mon for 63 intérieur, puis plus tard, quand le souvenir de ses propos ou de son attitude revient me tarauder, je répète cette phrase à haute voix. En plus de cette affirmation, je prie systématiquement Dieu afin qu’Il m’aide, consciente que je ne peux y réussir sans Lui. Donc, ici encore, « je prie et je dis » ! Dave, mon mari, s’est toujours avéré difficile à blesser. Entouré d’individus susceptibles de le faire ou dans une situation potentiellement à risque, il déclare, quant à lui: « Je ne vais pas laisser ces êtres négatifs contrôler mon humeur. Ils ont manifestement des problèmes et ceux-ci ne me concernent pas. » De nos jours, la grossièreté, l’emportement et la rancune semblent monnaie courante. Ceux qui s’y adonnent ne se rendent pas compte qu’en permettant à ces émotions négatives et nocives de les diriger, ils font le jeu du diable. Prenons l’exemple de Becca. Cette jeune chrétienne, alors en pleine progression en Christ, se voit offensée par un événement au sein de son église. En effet, 64 Becca nourrissait l’envie de rejoindre la chorale mais, pour quelque raison, n’a pas été choisie. Satan profite donc immédiatement de la situation et s’immisce en son âme, y distillant toutes sortes de pensées mensongères. La jeune femme se met à focaliser sur ce qu’elle imagine être la preuve d’un rejet et l’interprète comme une attaque personnelle au lieu de simplement faire confiance à Dieu. Ladite offense se fait pierre d’achoppement et comme l’explique le verset biblique ci-dessus, Bécca trébuche et se détourne de ce qui importe véritablement pour elle à savoir l’évolution de sa relation avec Dieu. Malheureusement ce type de scénario s’avère récurant dans le monde actuel. Parfois je me demande si cette terre n’habite pas surtout des individus en colère et blessés ? Satan pêche sans relâche à l’affût de proix. Ne mordez pas à l’hameçon ! Dès maintenant, méditez et déclarez : L’offense ne m’atteint pas. Réfléchissez-y En quoi l’expression « le leurre de Satan » définit-elle bien l’offense ? 65 Quels genre de « hameçons » aime-t-il utiliser pour vous piéger ? Laissez Dieu s’en charger Pardonner à ceux qui nous offensent nous semble difficile, notamment parce que nous ne cessons de nous répéter que cela l’est. Nous nous en sommes persuadés,nous formatant mentalement à l’encontre d’un des commandements majeurs de Dieu, celui de pardonner et de prier pour nos ennemis ainsi que pour ceux qui nous blessent et qui nous maltraitent. (Luc 6:35-36).Nous attardant trop que ce qui nous est infligé et sur l’offenseur, nous manquons de voir ce que nous nous infligeons à nous-mêmes en mordant à l’hameçon de Satan. Gardez présent à l’esprit que votre état d’offensé ne changera pas l’offenseur mais vous altère, vous! Vous risquez d’en devenir amer, renfermé et bien souvent rancunier, mobilisant vos pensées à des fins stériles. Prier pour nos ennemis et bénir ceux qui nous 66 affligent peut nous paraître extrêmement ardu voire quasi impossible, pourtant nous en sommes capables, à condition d’adopter le bon état d’esprit. Cela est indispensable pour obéir à Dieu qui ne nous demande jamais de réaliser quelque chose de néfaste ou d’impossible à accomplir. Dieu est toujours disposé à nous prodiguer la force nécessaire (Philippiens 4: 13). Alors, nul besoin de nous interroger sur la faisabilité de telle ou telle action, il nous suffit de la faire ! Dieu est juste! La justice constitue l’un des traits les plus admirables de Sa personnalité. Lorsque nous Le servons et que, confiants, nous nous en remettons à Lui pour qu’Il nous défende face à l’offense et à l’oppression, Il nous rend justice. Dieu ne nous demande que de prier et de pardonner, Il se charge du reste. li va jusqu’à faire en sorte que notre douleur finisse par concourir à notre bien (Romains 8 : 28). Il nous justifie, nous défend et nous récompense. Si nous appliquons Son commandement en pardonnant à nos ennemis, Il nous restitue ce que la souffrance nous a coûté et 67 nous offre même de recevoir une « double part » de joie et de bénédictions pour chaque épreuve endurée (Esaïe 61 : 7). Au fur et à mesure que nous renouvellerons notre intelligence au moyen de pensées comme L’offense ne m’atteint pas ou Je pardonne librement et rapidement, nous aurons le plaisir de constater qu’il nous est de plus en plus facile, comme jamais auparavant, de pardonner et de nous libérer des offenses. Pourquoi? Parce que « là où va la pensée, l’homme suit. » Cette cohésion mentale et verbale avec Dieu, rendue possible par notre obéis sance à Sa Parole, nous permet de former avec Lui une équipe imbattable. La Bible nous enseigne la puissance de l’accord. Dans Deutéronome 32 : 30, il est dit qu’un guerrier à lui seul peut en poursuivre mille et que deux en font fuir dix mille. Par ailleurs, dans Matthieu 18 : 19, Jésus déclare : « J’ajoute que si deux 68 d’entre vous s’accordent (en toute harmonie) icibas pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père céleste. » Si des humains parviennent à obtenir des résultats d’une telle puissance par le simple fait de se réunir, imaginez ce qui peut se produire quand nous agissons directement de concours avec Dieu. Je crois en fait que pardonner à ceux qui nous affligent et nous offensent constitue l’un de nos actes spirituels les plus puissants. Comme l’écrit explicitement l’apôtre Paul dans son Epître aux Romains 12 : 21, nous « surmontons (vainquons) le mal par le bien ». En effet, le meilleur moyen de mettre le diable en déroute est de faire le bien. Je n’ose même pas imaginer combien cela doit le frustrer lorsque, au lieu de détester ceux qui nous blessent, nous prions pour eux. Quand j’y pense, cela me donne envie de rire aux éclats. Réfléchissez-y Dans quels domaines de votre vie mordez-vous 69 fréquemment à l’hameçon de Satan et tombez dans le piège de vous sentir offensé ? Quelle est la nouvelle pensée puissante qui va vous préparer à décrocher la victoire ? Croyez au meilleur chez l’autre Croire en ce qu’autrui a de meilleur nous aide grandement à pardonner à ceux qui nous affligent ou nous offensent. De par nature, nous avons tendance à faire preuve de suspicion les uns envers les autres, et notre propre imagination y est souvent pour quelque chose dans nos blessures émotionnelles. En effet, il arrive que nous pensions avoir été offensés exprès quand, en réalité, les personnes à l’origine des paroles ou actes malencontreux n’ont même pas conscience de leur impair, et se verraient attristées si elles en apprenaient l’effet causé. Dieu nous appelle à aimer notre prochain. Or, l’amour amène toujours à croire en ce que l’autre a de meilleur. Ceci apparaît clairement en 1 Corinthiens 13 : 7 : « En toute occasion, l’amour supporte 70 tout [toujours disposé à croire en ce que chacun a de meilleur], il espère, il endure [sans faiblir]. » Bien que Dave et moi soyons, sur maints aspects, extrêmement différents, très rares sont nos disputes ou accrochages. S’il en a été bien autrement pendant de nombreuses années, nous avons appris à exprimer notre désaccord en restant agréables. Nous respectons tous deux le droit de l’autre à avoir une opinion, même si elles divergent. Je me revois, au cours de nos premières années de mariage, me focaliser sur tout ce que je considérais comme négatif chez lui, occultant ainsi ses traits de caractère positifs. A l’époque, mes pensées étaient du genre: Nous ne sommes d’accord sur rien. Dave est tellement buté, et puis il veut toujours avoir raison. Il est insensible et se moque totalement de ce que je ressens. Il ne pense qu’à lui. En réalité, aucune de ces pensées n’était fondée! Elles n’existaient qu’en mon mental, et ma conception aberrante d’alors n’a pas manqué de causer beaucoup d’offenses et de désaccords qui auraient pu être facilement évités si j’avais eu, en ce temps-là, un état d’esprit plus positif. A force 71 de pensées néfastes, j’avais fini par intégrer des mensonges me convaincant que j’étais offensée. Exactement ce que l’ennemi souhaitait que je fasse. C’est au fil du temps, en progressant dans ma relation avec Dieu, que j’ai appris à développer la puissance de croire en ce que les autres ont de meilleur et de méditer sur les bonnes choses. Ainsi, je me suis mise à penser : « Dave est un homme avec qui il est facile de s’entendre. Certes il s’entête sur certains points, mais moi aussi. Dave m’aime et ne.froisserait jamais sciemment mes sentiments.Dave est très protecteur à mon égard et veille toujours à mon bien-être. » Au début de cet apprentissage, j’ai dû m’efforcer de nourrir de telles pensées tant j’étais habituée à systématiquement opter pour le négatif. Mais aujourd’hui, c’est l’inverse. Je me sens mal à l’aise quand me viennent des pensées défaitistes et il m’est plus naturel d’en concevoir de positives parce que je me suis attelée à la tâche.S’il arrive encore que des personnes me froissent, je me rappelle 72 aussitôt que le choix entre être blessée ou passer outre me revient. Je peux décider de m’attendre au pire ou bien au meilleur. Alors pourquoi ne pas retenir le meilleur et passer une bonne journée ? J’ai grandi au sein d’un foyer rempli de tensions et de colère, et je refuse de vivre ainsi aujourd’hui. En ayant des pensées positives à l’égard des autres et en choisissant de ne pas me laisser offenser ni me mettre en colère, je contribue à créer une bonne atmosphère autour de moi. Je vous encourage à croire au meilleur chez les autres.Résistez à la tentation de connaître leurs motivations ou de penser qu’ils ont pu vous blesser intentionnellement.Garder le meilleur d’autrui vous permettra d’exclure l’offense et l’amertume de votre vie et d’y cultiver la paix et la joie. Alors, faites de votre mieux : croyez au meilleur. Réfléchissez-y Au sujet de qui est-il nécessaire que vous commenciez à croire le meilleur ? 73 Fatigués et à fleur de peau Nous sommes parfois plus faciles à blesser ou à offenser qu’à d’autres moments. Des années d’expérience m’ont appris que je m’avérais plus susceptible, plus à fleur de peau, lorsque extrêmement fatiguée. Sachant cela, j’évite, dans ce cas, les conversations potentiellement sources de tensions. De même, quand Dave est épuisé, je m’abstiens, de soulever certains sujets ou de lui faire remarquer quelque correction ou modification que j’aimerais le voir apporter. Il suffirait qu’il ne me réponde pas ce que j’attends pour que je me mette en colère ou me sente blessée. Aujourd’hui, je refuse de me mettre dans une telle posture. J’encourage les maris et femmes à apprendre à communiquer avec le moins de risques d’offense possible, comme Dave et moi avons appris à le faire. Par exemple, mieux vaut éviter pour une femme au foyer d’accueillir son époux, de retour du travail, avec toutes les mauvaises nouvelles de la journée, du type: « Les enfants ont été infernaux 74 aujourd’hui, il faut que tu les disputes », « La facture d’électricité n’a jamais été aussi élevée » ou encore « J’aimerais vraiment que tu quittes ce club de football , de golf... parce que j’en ai assez que, toi, tu prennes du bon temps pendant que, Moi, je fais tout ici. » De la même manière, il ne semble pas judicieux, Messieurs, d’annoncer à votre épouse que vous allez « pêcher entre copains le week-end prochain » alors qu’elle a passé une nuit blanche auprès d’un de vos enfants, parce que souffrant, que les autres se sont montrés agités toute la journée, que la maison semble avoir connu un ouragan et que le dîner est littéralement carbonisé. Dans ce cas de figure, ce dont l’épouse a besoin, c’est de soutien et d’aide pour le ménage et la garde des enfants, pas d’apprendre qu’elle va passer le week-end sans vous pour gérer le foyer. Certes, les sujets décrits nécessitent peut-être 75 d’être abordés par le couple, mais à un moment opportun, pas lorsque mari et femme sont irrités, éreintés, épuisés.Je me suis également rendue compte que je prends beaucoup plus facilement « la mouche » après une trop longue séance de travail statique, sans pause. Je ne suis pas forcément fatiguée physiquement, sinon mentalement, et ai besoin de passer à autre chose, une activité plus manuelle, créative par exemple. D’avoir appris ces choses à mon sujet me permet d’éviter maintes situations d’offense. Je suis en mesure de me dire : « Je suis fatiguée et, par conséquent, plus à fleur de peau, je ne vais donc pas me formaliser alors que cela ne me ferait rien en temps normal. » Se parler à soi-même est une bonne chose ! Quand je sens que mon attitude prend un mauvais tournant, je dis souvent qu’il faut que j’aie une petite réunion avec moi-même. Tout particulièrement lorsque nous sommes tentés de pécher (et se sentir 76 offensé en est un), nous pouvons avoir besoin de nous rappeler à l’ordre verbalement, au moyen de phrases telles que : « Je sais que je suis fatigué et déçu, mais je ne vais pas pécher. Je ne vais pas, en m’offensant, laisser le champ libre au diable dans ma vie. Je vais obéir à Dieu en pardonnant à cette personne, et ne garderai ni rancune ni peine sur le cœur. » Organisez autant de réunions avec vous-même que nécessaire afin de distinguer les moments où vous risquez davantage de vous offenser. Comme je l’ai dit j’y suis plus sensible lorsque fatiguée ou stressée, et je crois que nous sommes beaucoup dans ce cas. Apprenez à vous connaître sur ce point, soyez vigilant lorsqu’une circonstance identifiée comme à risque se présente et dites systématiquement « non » à l’offense. Cette fameuse période du mois Un grand nombre de disputes domestiques se produisent au moment où la femme a ses règles. On entend souvent des hommes déclarer d’une voix 77 un peu craintive: « C’est cette fameuse période du mois, encore », J’ai deux filles et toutes deux se sont également rendues compte qu’elles étaient plus sensibles cette semaine-là. Elles aussi s’appliquent à garder ce constat présent à l’esprit lorsque certaines situations habituellement badines les irritent. Elles savent maintenant qu’elles sont alors plus enclines aux pensées négatives et à se sentir débordées. En être conscientes leur permet de ne pas se laisser diriger par leurs émotions. Parce que la plupart des femmes voient leur humeur modifiée en réalité quelques jours avant que ne débutent concrètement leurs règles , elles ne font pas toujours le rapprochement entre le physiologique et cette impression de sensibilité accrue. De ce fait, elles tendent à penser: « Ma vie me rend folle » alors que ce n’est pas leur vie qui change. Je recommande vivement à ces femmes de reporter mensuellement sur leur calendrier leurs dates de début de cycle puis, avant chacun, de prier que ces variations hormonales ne mettent pas leur 78 sensibilité à vif. J’invite également les hommes à inscrire ces mêmes dates sur leur.calendrier et à faire preuve de sagesse, notamment en offrant des fleurs et ou quelques encouragements complémentaires à leur conjointe et en évitant scrupuleusement les remontrances ou sautes d’humeur. Idéalement, les femmes devraient s’accorder davantage de repos et s’abstenir impérativement de tenter de résoudre quelque crise à ce moment-là. Cette période précédant les règles s’est vu attribuer un nom officiel, celui de « syndrome prémenstruel » ou « SPM ». Quelle que soit la manière dont nous souhaitons l’appeler, retenons qu’il s’agit d’un moment pendant lequel les femmes doivent prêter attention à ne pas se laisser offenser, conscientes de leur sensibilité émotionnelle temporairement exacerbée, et à ajuster leur comportement en conséquence. Au moment de la (pré)ménopause, se produit un phénomène similaire, à des degrés différents, requérant également vigilance et sagesse. Prenez votre mal en patience, Mesdames, cet épisode est 79 transitoire et suivi d’un retour à la stabilité. Réfléchissez-y Qu’est-ce l’offense ? qui augmente votre sensibilité à La fatigue, le stress au travail, les pressions financières, les difficultés relationnelles ou un autre facteur ? La vie est précieuse : ne perdez pas votre temps ! J’ai appris que chaque jour passé dans la colère et l’offense est gâché. La vie est trop courte et trop précieuse pour en bafouer le moindre instant. Normalement, plus on avance en âge, plus on en prend conscience. Malheureusement, et cela me peine de le constater, des personnes n’intégreront jamais cette vérité. La société dans laquelle nous vivons est remplie d’individus en colère et froissés pour un rien, passant le plus clair de leur temps dans un état 80 de stress et de fatigue considérable. Jésus nous a expliqué que nous ne sommes pas « de » ce monde (jean 8 : 23). Certes nous y vivons, mais nous ne sommes pas « de» ce monde en termes de comportement et de réactions aux circonstances. Jésus nous enseigne une meilleure manière de vivre. Je me plais à dire que notre chrétienté débute en acceptant Jésus comme notre Sauveur puis se poursuit via un mode de vie fondé sur Ses enseignements. Comme l’a clairement transmis Jésus à ses disciples, contrairement à la Loi qui encourageait à rendre le mal pour le mal (« oeil pour oeil, dent pour dent »), Lui, leur demandait dorénavant de pardonner à leurs ennemis, de les aimer et de prier pour ceux qui les affligeaient et les offensaient. Cette déclaration a littéralement été un choc pour ceux qui l’entendirent, Ils n’avaient jamais reçu une telle exhortation.Il leur apprit maints autres fondamentaux pour vivre d’une toute nouvelle 81 façon, garante d’une qualité d’existence sans précédent. Nous pouvons choisir de vivre selon la Parole de Dieu plutôt que de suivre les habitudes de ce monde ou les pensées et émotions de la chair. La Bible nous dit de marcher par l’Esprit (Galates 5 : 25), ce qui requiert que nous maîtrisions nos émotions, et non l’inverse. Il nous faut assumer la manière dont nous réagissons aux événements de notre quotidien, notamment aux offenses mineures qui invitent à la colère. Prendre la décision de ne pas nous laisser offenser ne change pas toujours notre ressenti quant à la façon dont nous avons été traités. L’un de nos problèmes majeurs est que nous permettons mettons généralement à nos sentiments de guider nos choix et, de ce fait, ne parvenons jamais aux décisions pour lesquelles il nous faudrait opter. Nous devons être conscients que, nos sentiments finissant indubitablement par rattraper nos 82 décisions, il est de notre responsabilité de prendre les bonnes décisions et de laisser les sentiments suivre. En vous ancrant dans la pensée « L’offense ne m’atteint pas », vous vous préparez, en amont, à affronter toute éventuelle offense à venir. Vous serez ainsi capable de pardonner et libérer votre offenseur, vous épargnant de chuter dans le piège du refus de pardonner. Toute personne sage se refuse de vivre avec en son sein des sentiments froissés ou des traces d’offense ! La vie est trop brève pour en gâcher une journée à ruminer colère et rancœur. La bonne nouvelle apportée dans l’Evangile du Christ est que nos péchés sont pardonnés, et je crois fermement que nous avons été dotés de la capacité de pardonner à ceux qui pèchent contre nous. Tout ce que Dieu nous a offert, comme la clémence et la miséricorde, Il attend, qu’à notre tour, nous l’offrions aux autres. Puisque cela nous est remis à nous, cela devrait 83 jaillir à travers nous, tel devrait être notre but. Rappelons-nous sans délai, lorsque nous sommes offensés, que Dieu nous a librement et totalement pardonnés, et donc que nous aussi devrions par¬ donner librement et totalement aux autres. Réfléchissez-y Y a-t-il une offense dont vous ne parvenez pas à vous défaire ? Si oui, déposez-la par écrit sur une feuille de papier, déchirez cette feuille en tous petits morceaux puis jetez-les. Ne buvez pas le poison Nombreux sont ceux qui se détruisent la santé et l’existence parce qu’ils répondent aux offenses en ingérant le poison de l’amertume, du ressentiment et du refus de pardonner. Dans Matthieu 18 : 2335, Jésus nous raconte l’histoire d’un homme qui refusa de pardonner à un autre. Il conclut Son récit par une issue forte et sans détour: ceux qui 84 ne pardonnent pas à leurs prochains sont « livrés] en retour aux bourreaux » (Matthieu 18 : 34). Si vous avez, ou avez déjà eu, du mal à pardonner à quelqu’un, vous pourrez sûrement confirmer cette vérité. Former des pensées de haine et de la rancœur envers autrui est, en effet, un supplice. Peut-être avez-vous déjà entendu le proverbe: « Refuser de pardonner, c’est comme boire un poison en espérant que l’autre en meure. » Nous ne blessons pas ceux qui nous ont blessés en éprouvant de la colère à leur encontre. En réalité, bien souvent, ceux qui nous offensent ignorent ce que nous ressentons. Ils poursuivent leur vie tandis que nous buvons le poison de l’amertume. En revanche, lorsque vous pardonnez à ceux qui vous offensent, vous vous aidez concrètement plus que vous ne les aidez eux. C’est pourquoi je vous le dis : « Rendez-vous service: pardonnez! » Intérieurement, nous pensons: Mais c’est tellement injuste qu’il me faille, à moi, leur pardonner, alors 85 qu’eux, continuent leur petit bonhomme de chemin, impunis. Pourquoi devrais-je rester avec ma souffrance quand eux ont la liberté? En vérité, en pardonnant à nos offenseurs, nous les libérons afin que Dieu intervienne et fasse ce que Lui seul peut faire. Si je reste en travers du chemin, en essayant de me venger ou de gérer la situation par mes propres moyens, au lieu de faire confiance à Dieu et de Lui obéir, Il risque de ne pas interférer afin de me laisser tenter de régler les choses par ma seule force. En revanche, si par mon pardon je Lui remets ceux qui m’offensent, Dieu a le champ libre pour agir comme Il l’entend auprès des deux parties impliquées. Comme l’exprime explicitement le livre des Hébreux, c’est Dieu qui juge les affaires de Son peuple et lui rend justice (Hébreux 10 : 30). Quand nous pardonnons, nous mettons alors Dieu « sur l’affaire ». 86 Réfléchissez-y En quoi pardonner vous aide-t-il ? Pardonnez ... pour VOTRE bien ! Puisque Marc 11 : 22-26 nous enseigne clairement que le refus de pardonner entrave l’exercice de notre foi, nous pouvons en déduire qu’a contrario le pardon permet à notre foi d’opérer pour notre bien. Notre Père ne peut pardonner nos péchés si nous, nous ne pardonnons pas aux autres (Mathieu 6 : 14-15). Il s’agit bien d’une illustration de la loi biblique qui déclare que nous récoltons ce que nous semons (Galates 6 : 7). Semez de la miséricorde, vous récolterez de la miséricorde ; semez du jugement, vous récolterez du jugement ; semez le pardon envers votre prochain, vous récolterez le pardon de Dieu.Le pardon engendre d’autres avantages encore. Nous sommes plus heureux et plus en forme quand nous ne sommes pas remplis du 87 poison de la rancune. L’amertume, le ressentiment et le refus de pardonner génèrent du stress et de la pression, eux-mêmes à l’origine de maladies graves. Notre communion avec Dieu est fluide lorsque nous avons à coeur de pardonner, mais fortement entravée dans le cas contraire. De plus, il semble difficile d’aimer d’un côté tout en détestant et en nourrissant de la colère de l’autre. Quand notre coeur abrite de l’amertume, celle-ci imprègne chacune de nos attitudes et de nos relations. Il est important d’ajouter que même les personnes que nous voulons aimer peuvent pâtir de tous ces sentiments négatifs que nous portons en nous. Par exemple, j’étais auparavant très en colère et amère à l’encontre de mon père parce que celui-ci m’avait abusée et bafouée pendant toute mon enfance, et, au bout du compte, j’en maltraitais mon mari, pourtant nullement responsable de la souffrance qui m’accablait alors. J’éprouvais le besoin d’être dédommagée par 88 quelqu’un pour l’injustice subie, mais le demandais à celui qui ne pouvait ni ne devait le faire. Dieu promet de nous restituer ce que nos peines et nos épreuves du passé nous ont dérobé, à condition que nous Lui remettions notre situation et ne laissions pas le diable perpétuer notre douleur, relation après relation. Pardonner à nos ennemis nous confère la liberté de progresser dans notre vie. Enfin, le pardon empêche Satan d’avoir l’avantage sur nous (2 Corinthiens 2: 10-11). Dans Ephésiens 4: 26-27, il nous est demandé de ne pas laisser le soleil se coucher sur notre colère, ni d’offrir quelque point d’accès ou occasion au diable. Souvenez-vous que le diable a d’abord besoin d’une brèche pour ensuite s’immiscer et établir son bastion. N’aidez pas Satan à vous torturer. Soyez prompt à pardonner lorsqu’on vous a offensé. Réfléchissez-y Listez trois avantages auxquels vous donnera accès le pardon. 89 Aux grands maux de ces temps, un grand remède Certaines personnes répètent inlassablement : « Je suis susceptible alors je me froisse facilement. Je suis comme ça et je ne peux rien y changer. » Leurs paroles reflètent ce qu’elles croient être leur nature. Et cette façon de penser contrôle leurs moindres propos et actions, ce qui est très triste car contraire à la Parole, mais toutefois bien pratique, en guise d’excuse, pour ne pas avoir à modifier leur comportement.Je ne saurais assez insister sur l’importance de devenir une personne qui ne se laisse pas facilement offenser. Satan tente désespérément de nous empêcher de progresser spirituellement. En nous gardant concentrés sur qui suscite notre colère et sur ce que nos offenseurs nous ont infligé, il réussit à détourner notre attention de la Parole de Dieu, de Son plan parfait pour nous, et entrave ainsi notre croissance spirituelle. Une fois encore, permettez-moi de vous rappeler 90 que Satan pêche activement dans l’espoir de bonnes prises. Surtout, ne devenez pas sa proie, ne mordez pas à son hameçon ! La plupart d’entre nous percevons vivre en des temps troublés voire désespérés, entourés d’individus eux-mêmes désespérés, et nous devrions, plus que jamais, veiller à ne pas laisser nos émotions diriger notre vie. Au lieu d’être prompts à la colère ou à la susceptibilité, appliquons le conseil biblique dispensé en Matthieu 10 : 16 en étant « prudents comme des serpents et purs (innocents) comme des colombes ». En d’autres termes, il nous faudrait être spirituellement mûrs, patients, généreux et bons envers nos prochains, tout en observant de la prudence afin de parer à l’offense. Si nous ne pouvons maîtriser ce qu’autrui nous fera, nous sommes en mesure, par Dieu, de maîtriser notre réaction, notre réponse à leurs offenses. Le monde semble de plus en plus sombre. Partout nous voyons, entendons et lisons des 91 témoignages et récits d’individus qui, poussés par la colère , commettent des actes extrêmes voire tragiques. Nous voulons être les représentants de Dieu et exprimer Son amour en ces temps difficiles. Pour ce faire, nous devons assidûment protéger notre coeur de l’offense et du ressentiment. Il nous est essentiel, pour nous-mêmes et pour tous ceux que nous aimons, de compter sur notre nouvel état d’esprit conditionné et fort face à l’offense. Ce principe s’applique aussi dans l’éducation de nos enfants. L’une des raisons pour lesquelles il m’a été si difficile de pardonner fut que je n’avais jamais eu de modèle de référence. Pendant mon enfance, tous les adultes de mon entourage oscillaient entre colère et rejet définitif de ceux qui les blessaient ou les décevaient. Ce que nous faisons devant nos enfants les affecte davantage encore que nos paroles. Pensez donc à leur montrer 92 le bon exemple. Saisissez chaque occasion pour leur enseigner l’importance du pardon, prompt et absolu. En leur apprenant dès leur plus jeune âge à ne pas se laisser offenser, vous leur épargnerez des années de souffrance et de frustration. Réfléchissez-y Avec vos propres mots, dites pourquoi il est important de devenir une personne que l’offense n’atteint pas. Pack de puissance « Grande est la paix de ceux qui aiment Ta loi ; rien ne les offense ni ne les fait trébucher. » Psaume 119 : 165 « Car si vous pardonnez aux hommes leurs offenses [leurs péchés insouciants ou volontaires, sans les retenir, en les libérant et en abandonnant tout ressentiment], votre Père céleste vous 93 pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs offenses [leurs péchés insouciants ou volontaires, sans les retenir, en les libérant et en abandonnant tout ressentiment], votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. » Matthieu 6: 14-15 « En toute occasion, l’amour supporte tout [toujours disposé à croire en ce que chacun a de meilleur], il espère, il endure [sans faiblir]. » 1 Corinthiens 13 : 1 94 Pensée Puissantes 4 J’aime les autres et prends plaisir à les aider « Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » Jean 13 : 34 Pour reprendre la citation à retenir, du philosophe romain Sénèque : « Où qu’Il y ait des hommes se présente l’occasion de témoigner de la bonté. »J’ajouterais à cela: « Où qu’il y ait des hommes, se présente l’ occasion de faire montre 95 d’amour. » Absolument tout le monde sur cette terre a besoin d’amour et de bonté. Même lorsqu’il nous est impossible d’offrir une somme d’argent ou quelque cadeau matériel, nous sommes toujours en mesure de donner de l’amour et faire preuve de bonté. Si je devais ne prêcher qu’un message, ce serait vraisemblablement celui-ci: « Détachez-vous de vous-même et considérez constamment ce que vous pouvez faire pour votre prochain. » Du début à la fin et de maintes manières, la Parole de Dieu nous encourage, nous incite à aimer autrui. Il s’agit du « commandement nouveau » de Jésus (Jean 13 : 34) , consigne qu’Il a, Luimême, mise en pratique tout au long de Sa vie et de Son ministère sur terre. Pour ressembler à Jésus, il nous faut aimer les autres comme il nous a aimés, à savoir d’un amour empreint de grâce, de pardon, de générosité et dénué de toute réserve. 96 Rien n’a aussi radicalement changé ma vie que d’apprendre à aimer et à bien traiter les autres. Si vous n’intégrez qu’une seule des pensées puissantes de cet ouvrage dans votre existence, que ce soit celle-ci: « J’aime les autres et prends plaisir à les aider. » Réfléchissez-y Comment témoignez-vous de l’amour aux autres? Plus qu’un sentiment Certaines personnes définissent l’amour comme un sentiment merveilleux, une sensation d’exaltation ou de vertige émotionnel qui vous réchauffe et vous trouble des pieds à la tête. Certes, mais pas seulement. C’est beaucoup plus que cela. Le véritable amour n’a pas grand-chose à voir avec la chair de poule et les émotions à l’eau de rose. Il est lié aux choix que nous faisons et à notre façon d’agir envers autrui. Point de théorie ou de débat, mais de 97 l’action, une décision relative à notre comportement dans toutes nos relations. L’amour véritable répond aux besoins, même si pour ce faire, il y a sacrifice. Le verset 18 de 1 Jean 3 exprime clairement ce que l’amour implique: « Mes enfants, que notre amour ne se limite pas à des discours et à de belles paroles mais qu’il se traduise par des actes, accomplis dans la vérité. » Quand j’y pense, je suis ébahie par le nombre de fois où nous savons ce qu’il nous convient de faire mais ne nous y résolvons pas. Comme l’affirme l’apôtre Jacques, si nous entendons la Parole de Dieu mais ne la mettons pas en pratique, nous nous trompons nous-mêmes par de faux raisonnements nullement en accord avec la vérité (jacques 1 : 2122). En d’autres termes, nous savons quoi faire mais nous nous y refusons, avec une indulgence que nous n’accorderions sûrement pas à un tiers. Si nous voulons réellement marcher dans l’amour, nous aurons à coeur d’agir comme il se doit. 98 Aujourd’hui, je me permets de vous poser une question, que je soumets maintenant depuis assez longtemps, à chaque auditoire rencontré, dans le monde entier: Seriez-vous prêt à vous engager devant Dieu, et en toute sincérité de coeur, à faire au moins un geste par jour pour quelqu’un? Cela peut paraître simple mais n’en signifie pas moins qu’il va vous falloir y réfléchir et choisir de le réaliser volontairement. Il se peut que vous soyez ainsi amené à sortir de votre groupe habituel de connaissances, aidant par là même des individus que vous ne côtoieriez pas en temps normal voire de parfaits inconnus. Ceci ne serait pas un mal, compte tenu du nombre considérable d’humains n’ayant jamais reçu quelque attention, de quiconque, et aspirant à goûter quelques paroles ou actes d’amour. Que l’amour soit le thème principal de votre vie et votre vie vaudra la peine d’être vécue! La Bible dit que « nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie parce que nous aimons les 99 frères et soeurs» (l Jean 3 : 14). Rappelez-vous: « Là où va la pensée, l’homme suit. » Donc, si vous désirez véritablement marcher dans l’amour avec excellence, vous devez avant tout remplir votre intelligence de pensées aimantes, bonnes et généreuses. Vous ne pourrez changer votre comportement sans avoir d’abord modifié votre pensée. Appliquez-vous à nourrir, dès aujourd’hui, des pensées d’amour et de bonté, et vous jouirez bientôt d’une vie d’amour et de bonheur. Chaque matin, prenez quelques minutes afin de demander à Dieu de vous montrer ce que vous pouvez faire pour quelqu’un, peutêtre une personne que vous aurez identifiée. Ainsi, vous vous détacherez de vous-même et décuplerez la joie dans votre vie tout en devenant une source d’encouragement pour ceux que vous aiderez. Réfléchissez-y Comment allez-vous mettre l’amour en oeuvre aujourd’hui? 100 Et moi? Parce que nous, êtres humains, sommes de nature égoïste, nous occuper des autres constitue la plus grande de nos entreprises. L’égoïsme et l’égocentrisme nous étant innés, nos pensées ont sérieusement tendance à se porter sur nous-mêmes. Que nous la formulions de manière audible ou non, la question « Et moi? Et moi? Et moi? » s’avère une constante. Ce n’est pas ainsi que Dieu souhaite que nous vivions. J’ai passé de longues années de ma vie malheureuse, insatisfaite, et ai perdu beaucoup de temps à m’imaginer que mon malheur était dû à autrui. J’étais mentalement remplie de pensées telles que: Si j’avais seulement plus d’argent, je serais heureuse. Si les autres m’aidaient davantage, je serais heureuse. Si je n’avais pas à travailler si dur, je serais heureuse. Si je me sentais plus en forme, je serais heureuse. La 101 liste de ce que je pensais être les causes de mon malêtre profond semblait infinie, et quoi que je fasse pour me distraire, ma joie était toujours de courte durée. J’étais déjà chrétienne, avais une famille merveilleuse et un ministère en pleine croissance, mais ma joie fluctuait systématiquement au gré des circonstances. Comme obtenir ce que je voulais ne me satisfaisait qu’un petit moment, il me fallait vite trouver un autre objectif à atteindre. Plus je progressais dans ma relation avec Dieu plus j’aspirais à la paix, la stabilité , la joie et à un bonheur authentique. Cette soif de changement exige généralement d’affronter quelque vérité, potentiellement désagréable, dérangeante, sur soimême, et j’ai alors appris que lorsque nous voulons vraiment y faire face, Dieu le permet. En effet, tandis que je l’interrogeais sur la cause profonde de mon malheur, Dieu me révéla que j’étais égoïste et égocentrique. Je me concentrais sur ce que les autres pouvaient et devaient faire pour moi, au lieu 102 de voir ce que je pouvais, moi, réaliser pour eux. Bien que ce constat se soit avéré difficile à accepter, il m’a permis de débuter mon voyage régénérateur de vie avec Dieu. Dieu m’aida à me rappeler que j’avais grandi au sein d’un foyer dénué d’amour et de bonté. Chaque membre de mon entourage ne considérait que son intérêt personnel, faisant passer ses désirs avant toute chose, sans se soucier de qui il blessait. Les adultes qui me servaient de modèles étaient égoïstes et insensibles, traits de caractère que j’observai et par conséquent, développai. Ce ne fut que lorsque je débutai une relation avec Dieu, à travers Jésus Christ, que je découvris les notions d’amour, de bonté et de don. Dieu me permit alors peu à peu de me considérer comme une personne à même de donner et d’aider. Je dus troquer mon « Et moi? » contre un « Que puis-je faire pour vous? » J’aimerais vous dire que cela s’est fait sans difficulté, mais en vérité, j’ai eu beaucoup de mal et cela m’a pris beaucoup plus de temps que je n’aime l’admettre. 103 Petit à petit, j’ai fini par comprendre que Dieu est amour et que Sa nature est charitable (l Jean 4 : 8). Il donne, Il aide, Il prend soin et Il connaît le sacrifice. Il ne se contente pas d’accomplir ces actes occasionnellement mais en fait Son attitude constante à notre égard. L’amour n’est pas quelque chose que Dieu fait, sinon ce qu’Il est intrinsèquement. Toujours Il nous offre Son amour, Sa générosité, Sa grâce et Son aide. Dieu est véritablement juste et, même lorsqu’Il punit le péché, c’est par amour, pour notre bien, afin de nous enseigner comment vivre de façon salutaire. Tous Ses commandements visent à nous permettre de jouir de la meilleure existence possible. Il exige que nous aimions et servions les autres, c’est-à-dire que nous cessions de nous focaliser sur nous-mêmes, fassions taire nos « Et moi? » et apprenions à suivre l’exemple de Jésus, en devenant bons, généreux et aimants envers nos prochains. Réfléchissez-y Demandez à Dieu de vous révéler la ou les causes profondes de l’éventuel malheur qui affecte votre 104 existence. Soyez prêt à faire face à la vérité vous concernant, même si cela vous déplaît. Tel est le premier pas vers une vie meilleure! Faites-le sciemment Jésus nous a clairement expliqué ce que nous devons faire si nous souhaitons Le suivre. « [ ... ] Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il renonce à lui-même [qu’il oublie, ignore, désavoue et perde de vue sa propre personne et ses intérêts personnels], qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive [continuellement, avec une fidélité résolue] ! » (Marc 8 : 34) La « croix » qu’Il nous demande de porter dans la vie est simplement celle du désintéressement. La plupart d’entre nous nous concentrons sur ce que nous pouvons obtenir dans la vie, et non, hélas, sur ce que nous pouvons donner. Nous analysons ce qu’autrui est en mesure d’accomplir pour nous et nous nous mettons en colère quand il n’obtempère pas. Nous ferions mieux de consacrer notre énergie 105 à réfléchir à ce que nous pouvons réaliser dans l’intérêt de notre prochain, remettant à Dieu le soin de pourvoir à nos besoins et de répondre à nos aspirations. Vous remarquerez que j’emploie l’idée d’énergie pour qualifier la manière dont nous réfléchissons à l’aide que nous allons apporter car, comme exprimé en Galates 6 : 10, chacune de nos actions en la faveur d’autrui doit être volontaire, motivée, énergiquement voulue. Dieu veut que nous pensions sciemment à nos interventions bénéfiques et mettions un point d’honneur à être des bénédictions pour nos prochains. Aujourd’hui, je m’applique, du mieux possible, à réfléchir activement à ceux pour qui je peux être une bénédiction. Pour moi, cette prise de conscience de l’importance de donner et d’aider délibérément s’est avérée très positive. Toutefois, cela ne m’est pas venu naturellement, j’ai dû m’approprier cet enseignement, l’un des plus gratifiants de ma vie. 106 Si je « sens » parfois que mon intervention est, de toute évidence, une bénédiction pour l’autre, dans maints autres cas, ce n’est pas si criant. Il m’arrive aussi d’avoir l’impression, peut-être fondée, que mes prochains pourraient faire davantage pour moi. Quoi qu’il en soit, ceci ne doit pas être mon problème. En effet, j’ai appris à confier à Dieu le soin de me voir attribuer ce qu’Il souhaite que j’obtienne afin de rester concentrée sur ce qu’il m’est possible de faire pour les autres. Nous ne pouvons pas vivre ballottés par nos ressentis et espérer connaître la cohérence et la stabilité. Notre aptitude à choisir prime sur nos émotions du moment: il nous faut pleinement en user. Décidez d’aimer et d’agir par amour ! Je me souviens d’un matin où je me suis assise et ai pensé: Très bien, Seigneur, je veux être une bénédiction pour quelqu’un aujourd’hui. Je n’imaginais pas l’être au moyen d’un prêche ou d’un enseignement formel, sinon par un acte banal, dans la réalité de 107 mon quotidien. M’assurant toujours de vivre tel que j’encourage les autres à le faire, je me mis alors à passer en revue les personnes que j’allais côtoyer ce jour-là. Quelques secondes plus tard, Dieu me montra une chose que je pouvais réaliser pour quelqu’un en particulier. Il imprima en moi la certitude que de simplement dire à cette femme combien je l’appréciais constituerait pour elle une véritable bénédiction, sa dose d’énergie pour la journée. Je n’eus qu’à dire: « Je veux juste que vous sachiez que je vous apprécie vraiment. » Cela fut bref, facile, mais il m’avait fallu y penser. J’avais dû choisir de le faire. Je voulais, sciemment, accomplir un acte bénéfique pour quelqu’un, ce jour-là. Je vous encourage vivement à adopter le réflexe quotidien de vous interroger sur la manière dont vous pouvez être une bénédiction pour autrui. Souvenezvous que cette attention n’est pas forcément synonyme d’argent, ni de temps ou d’énergie considérable. Vite et bien, oui ; fortuitement, non. C’est un acte délibéré. Parfois, Dieu nous confie 108 des interventions plus coûteuses, plus ardues. Quoi qu’il en soit, nous devons être prêts à devenir Ses ambassadeurs sur terre. Mettez vos ressources au service de Dieu et de vos prochains, et vos besoins seront toujours satisfaits. Réfléchissez-y Comment serez-vous sciemment une bénédiction pour quelqu’un cette semaine ? Soyez une source de bénédictions L’amour de Dieu est en nous car Il l’a placé dans notre cœur quand nous avons accepté Jésus comme notre Sauveur. Toutefois, il nous faut permettre à cet amour de s’étendre à travers nous afin d’aider autrui. Dans le livre de la Genèse 12 : 2, Dieu dit à Abraham qu’Il le bénirait et ferait de lui une source de bénédictions partout où il se rendrait. Quand je lis cette histoire, j’ai toujours à l’esprit l’image d’un de mes produits cosmétiques. 109 Il s’agit d’un flacon de lotion hydratante pour les mains, muni d’une pompe. Une légère pression suffit pour obtenir une dose de crème. J’ai à coeur de distribuer aussi facilement des bénédictions. Lorsque des personnes m’approchent, je veux leur donner ce qui est bon, ce qui leur est salutaire. Je vous invite à utiliser ce dont vous disposez pour répondre aux besoins d’autres individus et à jouir de ce que j’appelle une « prospérité à bon escient », Ne priez pas pour devenir prospère afin d’accumuler toujours plus de richesses matérielles pour vous seul, mais assurez-vous de bien consacrer une bonne portion de vos ressources à l’intérêt de vos prochains. Je ne parle pas que de l’offrande dominicale, sinon de tous les gestes possibles dans votre quotidien, à l’intention de vos collègues, de vos proches, de ceux que vous chérissez comme de ceux que vous n’appréciez pas particulièrement, de vos connaissances et d’inconnus, de ceux qui, selon vous, le méritent comme de ceux qui, selon vous, ne le méritent pas. Croyez-en mon expérience, vivre ainsi est exaltant. 110 Un jour, en plein shopping, j’eus la forte impression que Dieu souhaitait que j’offre à une autre cliente les boucles d’oreilles qu’elle envisageait d’acheter. Je ne connaissais pas cette dame, ne l’avais jamais rencontrée ni aperçue auparavant, et me dis qu’elle allait trouver cela bizarre. Cependant, cette même impression persistait. Alors, je me dirigeai vers elle, la somme requise dans la main, et me lançai : « Ecoutez, je suis chrétienne et j’ai en moi la très forte impression que Dieu veut vous bénir aujourd’hui. Il tient à ce que vous sachiez qu’Il vous aime. Donc, voici l’argent couvrant l’achat de ces boucles d’oreilles. » Je quittai le magasin aussi vite que je pus, préférant ne pas l’entendre me traiter de folle si telle était son opinion ! Des mois et des mois plus tard, j’appris que cette femme était ce jour là accompagnée d’une amie, téléspectatrice de mon émission, qui m’avait reconnue. Cette amie avait pour voisin un homme qui avait tendance à se moquer et à médire de moi. 111 Toutefois, lorsqu’elle lui rapporta l’histoire des boucles d’oreilles, l’homme changea radicalement d’attitude. De moqueur, il devint téléspectateur régulier puis donna sa vie à Christ ! Au moment où Dieu place en notre cœur la certitude d’un acte à accomplir, nous ignorons ce qu’Il a prévu. C’est pourquoi, même si cela vous paraît sur le coup incompréhensible, insensé, bête ou embarrassant, obéissez-Lui, faites-le !Je vous assure, Dieu, Lui, sait toujours ce qu’Il fait. En offrant ce bijou à cette dame, celle-ci a été bénie, j’ai été bénie, l’accompagnatrice et témoin a été bénie, Dieu a été honoré et le voisin, devenu croyant, a été béni. Je suis reconnaissante d’avoir alors obéi. Dans de nombreux passages des Ecritures, il nous est enseigné que l’obéissance à Dieu rime avec bénédictions et la désobéissance avec leur absence. C’est aussi simple que cela. Si je fais de mon mieux 112 pour obéir à Dieu en prêtant attention à ce qu’Il me demande de faire pour autrui, il m’est assurément arrivé de « rater » certaines occasions, me privant ainsi de bénédictions. Je m’explique. A l’issue d’une autre séance de shopping, dans un grand magasin de chaussures bon marché, je faisais la queue à la caisse lorsque j’eus également l’impression tenace que Dieu souhaitait que j’offre à la cliente devant moi l’ensemble des paires qu’elle attendait de régler. Cette fois-là, par crainte de passer pour farfelue, je trouvai le moyen de me défiler, m’affairant en attendant que la cliente ait fini, et me gardai bien de lui proposer quoi que ce soit. Quelles ne furent pas ma gêne et ma déception lorsqu’à l’annonce du montant total, la femme déclara au vendeur qu’elle n’avait pas suffisamment ! Non seulement j’étais, en dépit de ma volonté, très mal à l’aise à son égard, mais j’avais également honte vis-à-vis de Dieu de Lui avoir désobéi. Croyezmoi, préférez l’obéissance à la désobéissance. Je 113 me trompe parfois, vous aussi, mais je progresse, et vous le pouvez aussi. C’est ce que Dieu attend de nous. Je vous encourage à développer un nouvel état d’esprit, animé par cette pensée : « J’aime les autres ; je prends plaisir à les aider et à être généreux. » Puis, appliquez-vous chaque matin à prendre le temps de réfléchir à ce que vous êtes en mesure d’accomplir pour quelqu’un. Encore allongé dans votre lit, priez: « Seigneur, pour qui puis-je être une bénédiction aujourd’hui? » Ne demandez pas: « Comment puis-je être béni aujourd’hui? », mais bien: « Pour qui puis je être une bénédiction aujourd’hui? » Le soir, livrez-vous à un « inventaire de bénédictions » au moyen de la question suivante: « Qu’ai-je fait aujourd’hui pour bonifier la vie de quelqu’un d’autre? » J’ai pris cette habitude après m’être rendue compte que, faute de temps, je ne menais pas toujours à bien auprès d’autrui ce que j’avais pourtant prévu le matin. Ainsi, je m’assure de ne jamais oublier. Partout où vous allez, faites délibérément de 114 vos propres bénédictions des bénédictions pour d’autres. Avec ou sans grands moyens, que ce soit un réflexe quotidien. Vous serez bluffé par les résultats obtenus. Une autre manière efficace de constituer une bénédiction pour autrui est d’être tout bonnement amical. Efforcez-vous d’être aimable et de sincèrement vous intéresser aux autres, où que vous soyez. Appliquez-vous notamment à mettre à l’aise et en confiance les timides, à faire se sentir « normale» toute personne ayant un handicap. Il existe un nombre incalculable de façons d’être une bénédiction pour notre prochain, si nous y réfléchissons avec créativité. Réfléchissez-y Pour qui avez-vous l’intention d’être une bénédiction cette semaine et comment comptezvous vous y prendre ? Une grande et belle vie Depuis que j’ ai mis au rang de mes principaux 115 objectif: celui d’être bonne pour autrui, mon « réservoir de joie» ne reste jamais à sec bien longtemps . J’ ai même constaté que réfléchir à ce que je peux faire pour mon prochain quand je traverse un moment de tristesse ou de découragement restaure très vite ma joie. Nous sommes tous amenés à connaître de mauvaises passes dan la vie, une perte douloureuse, une souffrance. Peut-être est-ce maintenant pour certains. Toutefois, la bonté n’est pas réservée aux jours heureux. Nous devon aussi, et tour particulièrement, penser aux autres quand nous vivons des temps difficiles. La raison pour laquelle je crois fermement qu’il nous faut être alors d’autant plus enclins à l’amour et à la générosité est qu’en nous concentrant sur leur expression nous sortons mentalement de nos problèmes et nous nous offrons une trêve, une « tranche » de joie. Pourquoi ? Parce que ceux qui donnent connaissent le bonheur! Vous avez sûrement dû entendre maintes fois ce 116 verset biblique : « [. . .] Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. » (Actes 20 : 35) La Bible amplifiée ajoute que celui qui donne est « plus à envier ». Vous connaissez ces paroles du Christ, mais y croyez-vous réellement? Si oui, vous devez donc en tous lieux, vous appliquer à être une bénédiction. Je dois avouer que, des années durant, j’ai cité ce passage sans en être pleinement convaincue, puisque je passais mon temps à rechercher, plutôt qu’à offrir, les bénédictions. Aujourd’hui, je sais que nous ne pouvons percevoir le sens du mot « heureux » si nous ne sommes pas capables de nous oublier, de nous concentrer sur les autres et d’exprimer sans retenue notre générosité. Cette dernière implique davantage que de jeter quelques piécettes dans un seau à certaines occasions ou de verser la dîme hebdomadaire à 117 l’église. En fait, je considère notre contribution dominicale comme un entraînement à ce qu’il nous faudrait ensuite reproduire au quotidien. Je refuse de me limiter aux offrandes ; je veux réellement donner. J’ai à coeur de m’offrir, jour après jour, afin d’être utilisée comme Dieu l’entend. Ce changement radical n’a pu avoir lieu que parce que je m’étais reconditionnée mentalement. En effet, des milliers de fois, j’ai dû penser et déclarer: « J’aime les autres et prends plaisir à les aider. » Mettez quotidiennement cette pensée puissante en œuvre et votre existence en sera métamorphosée. Alors que vous apprendrez à donner généreusement, vous serez émerveillé par le bonheur et la joie de vivre qui vous animent. Les pingres, eux, sont des personnes malheureuses; leur existence est étriquée et pathétique. Ils accomplissent pour autrui le minimum requis. Le partage est banni et ils ne donnent que lorsqu’ils s’en sentent vraiment obligés. Quand tel est le cas, ils le font avec réticence et mauvaise humeur. Ces attitudes et agissements sont contraires à la manière 118 dont Dieu souhaite que nous vivions car aucune bénédiction n’en découle. Comme clairement exposé dans Proverbes 1 : 19, la cupidité a raison de la vie de celui qui en fait preuve. Ainsi arrive-t-il à tout homme avide de gain; La cupidité cause la perte de ceux qui s’y livrent. Dieu donne abondamment. Comme l’écrivit l’apôtre Paul : « A Celui qui, par [l’action de] la puissance qui agit en nous, peut [mener à bien Son plan et] réaliser infiniment plus que ce que nous demandons ou pensons [osons demander ou penser] [infiniment au-delà de nos prières, désirs, pensées, espoirs ou rêves les plus audacieux], à Lui soit la gloire dans l’Eglise et en Jésus Christ, pour toutes les générations, aux siècles des siècles . (Éphésiens 3 : 20-21). Ces paroles décrivent Dieu. Pour être à Son image, nous nous devons de faire ce pas de plus, ce geste supplémentaire, ce don plus conséquent que 119 nécessaire, de toujours être généreux. Réfléchissez-y En quoi pouvez-vous devenir plus généreux ? Ecoutez et vous saurez Parce qu’égoïstes et égocentriques de nature, nous n’adoptons pas instantanément le réflexe de donner généreusement à autrui. Nous devons au préalable nous conditionner mentalement en pensant et en répétant: « Je suis une personne très généreuse. Je recherche toutes les occasions de pouvoir donner. » A ce sujet, je me suis rendue compte qu’il me suffit de regarder autour de moi et qu’elles ne manquent pas. Il en va de même pour vous. Pour cerner comment être une bénédiction pour quelqu’un, vous n’avez qu’à utiliser vos oreilles. Rien qu’en l’écoutant, vous identifierez sans tarder son besoin ou son envie. 120 Un jour, au détour d’une conversation, une collaboratrice me mentionna qu’elle aimait une certaine marque de produits. Je lui fis alors acheter un bon-cadeau correspondant et lui offris, accompagné d’un petit mot dans lequel je lui exprimais ma reconnaissance pour son précieux travail. Lorsqu’elle ouvrit le présent, elle se mit à pleurer et me dit: « Ce n’est pas tant le bon-cadeau en lui-même qui me touche, mais le fait que vous m’ayez entendue et vous en soyez souvenue. » Je vous encourage à dorénavant écouter les autres et véritablement prêter attention à ce qu’ils disent. Les gens aiment voir que vous les écoutez. Ils se sentent ainsi aimés et estimés. Si vous ignorez ce dont quelqu’un peut avoir besoin ou envie, c’est que vous ne l’avez pas vraiment écouté. Lorsque vous recueillez de tels souhaits ou requêtes, vous pouvez les consigner par écrit et, s’il ne vous est pas possible d’y répondre de suite, prier Dieu afin qu’Il vous donne les moyens de le faire à l’avenir. Si vous basez chacune de vos attentions sur les 121 dires des intéressés et les mettez en oeuvre, vous observerez combien il est préférable de donner aux autres que de recevoir pour vous-même. Je vous assure, plus vous donnez, plus vous serez heureux. Réfléchissez-y Qu’avez-vous récemment recueilli comme informations, de la part ou au sujet de quelqu’un, vous permettant de savoir ce dont il a besoin ou envie? Que ferez-vous de ces indications? Quel « généreux » êtes-vous? Je souhaite clore ce chapitre par une série de questions visant à vous permettre de jauger votre niveau ou absence de générosité. • Est-ce que je laisse un pourboire suffisant? Si j’étais serveur, estimerais-je que le client a, par cette somme, respecté la valeur de ma prestation? • Quelles sortes de cadeaux ai-je tendance à 122 offrir? Les moins chers que je puisse trouver? Ai-je tendance à choisir le premier cadeau que je trouve, parce qu’il convient d’en apporter un, ou au contraire, à chercher, avec soin, le plus adapté à son destinataire et à ce qu’il pourrait aimer ? • Est-ce que j’encourage et complimente fréquemment, de bon coeur, les autres ? • Suis-je disposé à partager ce que j’ai? • Ai-je plutôt tendance à accumuler les choses matérielles ou à donner ce dont je ne me sers pas? • A la maison, est-ce que j’entasse, par besoin de posséder, une multitude d’objets inutilisés depuis des années? • Quand j’ ai l’occasion de donner à plus démuni, le fais-je de bon coeur? • Si une personne enrhumée me demande un mouchoir, vais-je ne lui en donner qu’un ou lui proposer le paquet dont je dispose? • Aux repas, ai-je tendance à servir la meilleure part à l’autre ou à me la réserver? Nous pourrions nous poser bien d’autres questions afin d’évaluer au mieux notre niveau de 123 générosité. Je pense que, ayant à coeur d’ être aussi généreux que possible méditer sur cette pensée puissante vous aidera assurément à atteindre votre objectif. Répétez-vous mentalement et à haute voix: « J’aime les autres et prends plaisir à les aider. » Pack de puissance « [ ... ] pratiquons le bien envers tous [...] » Galates 6: 10 « [ ...] Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il renonce à lui-même [qu’il oublie, ignore, désavoue et perde de vue sa propre personne et ses intérêts personnels], qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive [continuellement, avec une fidélité résolue] ! » Marc 8 :34 « Mes enfants, que notre amour ne se limite pas 124 à des discours et à de belles paroles mais qu’il se traduise par des actes, accomplis dans la vérité. » 1Jean 3 : 18 « Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie parce que nous aimons les frères et sœurs (nos compagnons chrétiens). Celui qui n’aime pas demeure dans la mort [spirituelle] . » 1Jean 3: 14 Avec toute mon affection, Joyce 125 126 Pour toute information Voici les coordonnées pour nous rejoindre : En langue française : Rendez-vous sur le site www.joycemeyer.fr En langue anglaise : Rendez-vous sur le site www.joycemeyer.org 127 128