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DES PENSEES PUISSANTES
- JE RECHERCHE LA PAIX -
Title: JE
DisRECHERCHE
leur que je les aime
LA PAIX
Auteur : Joyce Meyer
Titre original anglais: Tell
Them
I Love Them
Power
Thoughts
Editeur: P.T.W. (Prepare The Way)
Tel\Fax:(+202) 26678980 - 26678981
Traducteur : Joyce Meyer Ministries-Francophonie
Préparation graphique et technique:
PTW, Joyce Meyer Ministries Allemagne,
Joyce Meyer Ministries-Francophonie
N° de dépôt :
Numéro international:
2ième édition:
Tout droit d'imprimer en langue française est
réservé à l'éditeur.
Toute représentation ou reproduction – intégrale
ou partielle – faite sans le consentement de
l'auteur, est illicite
Prepare The Way
www.ptwegypt.com
Printed In Egypt by P.T.W, 2013
2
Pensée Puissante
1
Je recherche et poursuis la paix
avec Dieu, avec moi-même et avec
les autres
« Recherche la paix (avec ténacité et
ardeur) et poursuis-la ! »
Psaume 34 : 14
Un héritage de paix
Etre en paix avec Dieu implique tout d’abord
de reconnaître notre condition de pécheur et notre
besoin impératif d’un Sauveur, ainsi que de Lui
demander pardon. Il nous faut simplement croire
que Jésus est mort pour nos péchés, se substituant à
3
nous pour endosser le châtiment que nous méritions,
puis L’accueillir dans notre coeur. Soyons disposés
à nous détourner de tout mode de vie impur et à
apprendre à vivre comme Dieu nous le demande.
Pour rester en paix avec Dieu, ne tentons jamais
de dissimuler quelque péché. Notre relation avec
Lui doit toujours reposer sur la transparence et
une communication fluide et continue. Ne nous
éloignons pas de Lui à la moindre faute ou erreur
de notre part. Au contraire, courons vers Lui car
Lui-seul peut nous restaurer. En nous repentant,
nous nous détournons du péché pour revenir en
lieu très saint. Nos faiblesses et nos manquements
ne surprennent pas Dieu. En réalité, Il les connaît
avant que nous ne les commettions. Parce qu’ « Il
est fidèle et juste pour nous pardonner [nos péchés]
et nous purifier de tout mal », il nous suffit de les
Lui confesser (l Jean 1 : 9)
Pour être en paix avec Dieu, nous devons faire
de notre mieux pour Lui obéir. Nous n’atteindrons,
certes, pas la perfection tant que nous serons
4
« de chair et de sang », mais nous pouvons avoir
un coeur pur pour le Seigneur et nous efforcer
quotidiennement de Lui plaire. Comme j’aime à le
répéter: « Fais de ton mieux et Dieu fera le reste. »
Réfléchissez-y
Etes-vous en paix avec Dieu ?
Prêt à prendre un raccourci ?
Tous les jours, je commets des erreurs, mais
ce n’est pas volontaire. Et, s’il me reste du
chemin à parcourir, Dieu merci, j’ai bien avancé.
Constamment, je progresse et observe chez moi
des changements bénéfiques. Il m’aura fallu des
années pour être en mesure de faire un tel constat.
J’espère ici pouvoir vous aider à emprunter un
raccourci dont j’ignorais auparavant l’existence.
Longtemps, j’eus l’habitude de me focaliser sur
mes défauts et manquements, avant de finalement
me rendre compte que me polariser sur eux ne
faisait que les accroître. Je dus apprendre à me
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concentrer sur Jésus et sur ce qu’Il avait accompli
pour moi. Il me fallut aussi croire qu’Il m’aimait
d’un amour inconditionnel et que la relation
personnelle à laquelle Il m’avait conviée impliquait
qu’Il me pardonne jour après jour. Nos diverses
relations seraient bien meilleures si nous prenions
conscience de l’importance de pardonner. Pourquoi
ne pas nous préparer à le faire d’ores et déjà, au lieu
d’attendre des autres la perfection et nous retrouver
ainsi frustrés et déçus ? Cela nous permettrait de
n’imposer aucune pression à autrui, tout comme
Dieu n’en exerce aucune à notre égard. Lorsque
nous nous sentons sous tension, c’est l’oeuvre
de Satan, et non celle de Dieu. Le Seigneur nous
mène, nous guide, nous exhorte et nous incite, mais
jamais Il ne nous « stresse ».
Si votre rapport à vous-même est sain, n’hésitez
pas à prendre un raccourci qui vous évitera bien
des années de souffrance totalement inutiles. Je
me souviens du jour où Dieu a mis ces paroles
dans mon coeur: « Joyce, tu as le droit d’avoir des
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faiblesses. » Voyez-vous, je m’acharnais à être forte
dans chaque domaine de ma vie tout en continuant
d’expérimenter une frustration permanente, et
ce pour la simple et bonne raison que j’essayais
d’accomplir quelque chose qui m’était impossible.
L’intention de Dieu n’était certainement pas de
m’encourager à faire n’importe quoi. Au contraire,
Il me montrait simplement que si, en faisant de mon
mieux, il m’arrivait par mégarde d’être faible (ce qui
s’avéra le cas), Il le savait déjà et me comprenait.
Je n’avais donc pas à avoir peur. L’apôtre Paul
reconnut qu’il était aussi bien fort en Dieu que
faible (2 Corinthiens 13 : 4). Que nous soyons
solides ou fragiles, nous demeurons en Christ, quoi
qu’il advienne. Il ne nous accueille pas pour, dès
la première faille, nous rejeter. Si vous parvenez à
intégrer cela, non seulement votre voyage de vérité
en Dieu sera plus rapide, mais vous l’apprécierez
aussi davantage.
Ne nourrissez pas d’espérances irréalistes à
7
votre sujet ou à celui d’autrui. Au fil du temps, je
me suis rendue compte que j’attends généralement
des autres ce que j’attends de moi-même. Si je me
sens emplie de miséricorde divine, j’en prodiguerai
à mon prochain, alors que si je ne suis qu’exigence
et frustration à mon égard, j’agirai de même envers
lui. Nous traitons souvent les autres comme nous
nous traitons nous-mêmes. Je crois indispensable
que nous apprenions à être cléments vis-à-vis
de nous-mêmes, sans pour autant basculer dans
l’égocentrisme. Nous nous devons de nous respecter
et de nous estimer. Nous devrions connaître nos
points forts et nos points faibles et garder présent à
l’esprit que « [la] puissance [de Dieu] s’accomplit
dans [notre] faiblesse »
(2 Corinthiens 12 : 9). Nous insistons lourdement sur
nos défauts alors que c’est le lot de tous. Si nous n’en
avions aucun, nous n’aurions pas eu besoin de Jésus
pour nous racheter.
Vous pouvez jouir de la paix avec vous-même,
à condition que vous la recherchiez. Puisque vous
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vous côtoyez sans cesse, décidez de vous apprécier.
Dieu vous a créé. Or, Dieu ne crée rien qui n’ait
de la valeur. Donc, mettez-vous à considérer vos
forces et cessez d’observer à la loupe vos faiblesses.
Je suis convaincue qu’une grande partie de
nos tensions intérieures rejaillit à l’extérieur.
Autrement dit, si nous sommes préoccupés, nous
risquons davantage de perdre notre calme à la
moindre circonstance dérangeante. Si vous ne vous
appréciez pas, vous n’apprécierez pas grand-chose.
Il est généralement plus facile de prendre la vie
de façon détendue si nous le sommes. Parce que
nous entretenons tous une relation personnelle
avec nous-mêmes, il est important que nous nous
interrogions sur sa nature exacte. Aimez-vous
passer du temps seul ? Supportez-vous la solitude
ou avez-vous toujours besoin d’être entouré de
bruit et de monde afin de vous distraire de ce que
vous éprouvez intérieurement ? Etes-vous capable
de vous pardonner (en recevant le pardon de Dieu)
lorsque vous commettez une erreur ?
9
Faites-vous preuve de patience envers vousmême tandis que Dieu oeuvre à vous transformer ?
Combien de temps consacrez-vous à vous sentir
coupable et à vous condamner pour des choses du
passé ? Vous comparez-vous à d’autres personnes,
vous acharnant à tenter de leur ressembler?
Ressentez-vous le besoin d’entrer en compétition
avec autrui et de développer les mêmes points
forts ? Vous laissez-vous formater par les normes
d’apparence et d’image de ce monde? Ou, au
contraire, vous autorisez-vous à être, en toute
liberté, la précieuse créature que Dieu a souhaité
que vous soyez? Ce n’est qu’en nous posant ces
questions et en y répondant honnêtement que nous
pouvons commencer à comprendre le genre de
relation que nous entretenons avec nous-mêmes.
A partir de maintenant, méditez sur cette pensée
puissante : « Je recherche et poursuis la paix avec
Dieu, avec moi-même et avec les autres. »
Réfléchissez-y
Etes-vous en paix avec vous-même ?
10
Des relations « basse tension »
Les relations totalement dépourvues de tensions
existent-elles ? J’en doute. Toutefois, il y a bel et
bien des dispositions à prendre afin d’en améliorer
chacune, nous permettant ainsi d’être en paix avec
les autres. Je souhaite partager avec vous quatre
mesures qui vous aideront assurément à atteindre
cet objectif.
Mesure n° 1
Développez et entretenez la paix avec Dieu et la
paix avec vous-même. Ensuite, et seulement ensuite,
vous vous attellerez à vous forger un état d’esprit en
accord avec la paix que vous désirez expérimenter
avec tous types de personnes. La plupart d’entre nous
réussissons très bien à évoluer avec les individus qui se
comportent tel que nous leur demandons. Cependant,
vous n’êtes pas sans savoir que ceux-ci sont rares
au quotidien. Il semblerait que Dieu m’entoure
sciemment de personnes agissant à l’inverse, et
qu’apparemment, cela Lui plaît beaucoup !
11
Nous sommes nombreux à épouser notre contraire
que nous allons passer des années à tenter de
transformer... en vain, avec pour seul effet celui de
nous frustrer. Il en va de même avec nos amis. Nous
affirmons à Dieu que nous souhaitons aimer tout le
monde, mais quand Il nous entoure de toutes sortes
de personnes, nous Le prions de faire disparaître ou
de métamorphoser, à notre convenance, celles qui
nous agacent.
C’est en pondérant nos attentes que nous sommes
plus en paix avec les autres. Par conséquent, la
première mesure consiste à vous assurer que vous
ne nourrissez pas des attentes irréalistes.
Mesure n° 2
N’attendez pas des autres la perfection, ils ne
l’atteindront pas. C’est sur ce point que les individus
à tendance perfectionniste bataillent. Ils semblent
ne pouvoir être satisfaits, de tout y compris d’euxmêmes, qu’une fois parvenus au « zéro défaut »,
Quand, pour la dernière fois, avez-vous connu ce
moment de grâce où ne régnait que la perfection ?
12
Evidemment, ces personnes se condamnent à
vivre, la plupart du temps, dans la frustration et le
mécontentement. Ne passez pas votre vie à essayer
de rendre possible l’impossible. Chaque individu a
ses travers, et c’est comme ça ! Quelles que soient
vos fréquentations, il vous arrivera inévitablement
d’être déçu, alors acquérez dès maintenant le réflexe
de pardonner.
Réfléchissez-y
Avez-vous des attentes irréalistes qui vous
laissent déçu ?
Votre compagnie sera bien plus appréciable pour
ceux qui vous côtoient si vous ne les contraignez
pas à l’impossible.
J’apprécie d’être avec des personnes qui me
connaissent... et m’aiment ainsi. Elles disent que
l’amour est aveugle et je crois que, d’une certaine
manière, c’est vrai. Mon mari considère que
certains de mes points faibles sont adorables. Par
13
exemple, quand il m’arrive d’être un peu brusque,
il ne s’énerve pas et me dit simplement: « C’est
ce tempérament de feu qui m’a fait t’épouser. »
En d’autres termes, ma nature agressive fut l’une
des caractéristiques chez moi qui l’attira. Alors
pourquoi me préoccuper de ce travers aujourd’hui ?
Pour la Saint-Valentin, Dave m’a remis une carte
musicale qui nous a tous deux bien amusés. Car,
l’air country qu’elle jouait, une chanson d’amour
de Johnny Cash, s’intitule « I fell into a burning
ring of lire » (Je suis tombé dans un anneau brûlant
de feu) !
Comme la majorité des hommes, mon époux n’a
presque jamais tort. Pendant des années, je considérai
que ma mission dans la vie était de le pousser à
admettre qu’il se trompait. Aujourd’hui, nous en
rions. Comme moi, il sait bien que personne n’est
jamais parfait, mais il est constitué ainsi. Visiblement,
c’est une tendance masculine, mes amies la déplorant
aussi chez leur conjoint. J’ai moi-même beaucoup
de « trucs typiques» à gérer, comme tout le monde
14
d’ailleurs. Alors, pourquoi ne pas nous débarrasser
de cette exigence abusive à l’égard de choses que
nous n’allons probablement pas obtenir ?
Dave est un excellent conducteur. Toutefois,
il manque vite de patience quand, passager, il
remarque chez l’autre, surtout moi, des impairs sur
la route. Il peut vous avoir corrigé trois fois avant
que vous ne quittiez l’allée du garage. Cette manie
a causé bien des disputes et des trajets gâchés.
Aujourd’hui, quand Dave est à mes côtés, je ne
prends plus le volant, sauf s’il le faut. Il m’assure
que c’est juste pour m’apporter son « aide »
qu’il m’adresse ces remarques, ce à quoi je lui
réponds que sans, je réussis toujours à atteindre ma
destination.
Ces propos vous sont familiers, n’est-ce pas ? La
bonne nouvelle, c’est que, même si je préférerais
qu’il s’abstienne de ces commentaires, je ne les
laisse plus me voler ma joie. Je sais que c’est un des
« trucs typiques » de mon mari, et que moi aussi,
Je n’ en manque pas. Si vous tenez à vivre en paix,
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il va vous falloir la rechercher avec ténacité. Elle ne
vous tombera pas dessus comme un fruit mûr d’un
arbre. Vous devez choisir d’obtenir cette paix.
Mesure n° 3
N’attendez pas des autres qu’ils soient comme
vous... c’est impossible. Ce fut pour moi un choc de
découvrir que le tempérament de chacun est un don
de Dieu, nous rendant tous distinctement uniques.
Jusqu’alors, j’attendais d’autrui qu’il pense et
agisse comme moi. Je sais que cela peut paraître
très arrogant, mais à l’époque je ne connaissais rien
de mieux. Je me souviens d’avoir appris, grâce à
deux ouvrages relatifs aux types de personnalité,
que sa construction résulte de la combinaison de
notre tempérament de naissance et des effets de
notre vécu. Pour ma part, j’ai un caractère fort ,
résolu, direct et suis dotée d’une capacité
à diriger. Je prends rapidement les décisions, suis
impatiente et plutôt tranchée dans mes opinions et
initiatives.
16
Lorsque j’ai épousé Dave, je ne comprenais pas
ce qui « clochait » chez lui. Il est plus souple, plus
posé, très patient et prompt à se satisfaire des choses.
Il n’aspire pas à gérer à tout prix et sait ignorer
tout ce qui lui semble insignifiant. A ce momentlà, je n’avais pas encore pris conscience que sa
personnalité était telle que Dieu la voulait pour lui.
Alors, je m’acharnais à tenter de le transformer
pour qu’il me ressemble. Il va sans dire que mon
attitude nous a causé de nombreux problèmes. Mon
mari se sentait sous pression et moi en colère la
majeure partie du temps. Je n’avais pas conscience
que Dieu m’avait envoyé exactement la personne
qu’il me fallait. Dave et moi étions tour à tour forts
quand l’autre était faible et nous formions déjà une
belle équipe... pourtant bien malheureuse, jusqu’à
ce que je cesse de vouloir le changer en ce que je
croyais juste.
Nous sommes ce que nous sommes et, bien
que Dieu œuvre quotidiennement à nous rendre
meilleurs, nous demeurons nous-mêmes ! Le
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jour où je compris qu’il me fallait accepter et
apprécier Dave pour ce qu’il est, l’atmosphère de
notre foyer et de notre relation en fut radicalement
métamorphosée. Aujourd’hui, je m’adresse à des
milliers de personnes. Si je n’avais pas appris que
nous sommes tous différents, je crois que j’en
aurais perdu la raison. Ou bien, j’aurais peut-être
développé une frustration énorme et « réussi» à ce
que la plupart se sentent rejetées.
Je vous recommande vivement de vous interroger
sur votre capacité à accepter les autres comme ils
sont. Si nous avons, certes, tous besoin d’évoluer
et de progresser dans certains domaines, n’oublions
pas que seul Dieu peut changer les personnes de
l’intérieur. Lorsque nous tentons mutuellement
de nous transformer, cela ne se passe jamais bien.
Même si, à votre demande, quelqu’un fait de
son mieux pour se modifier, il finira par vous en
vouloir et souffrir de la pression subie. La meilleure
stratégie consiste à ne voir en autrui que ses forces
et la bénédiction qu’elles représentent pour vous,
laissant à Dieu le soin
18
de se charger du reste. Prendre conscience
que nous avons tous des faiblesses est précieux.
Personne n’est parfait ! Apprenons à célébrer nos
différences au lieu d’en faire un point de divergence
et de rejet.
Comme je l’ai déjà mentionné, Dave et moi
avons quatre enfants... tous uniques. Chacun a ses
« trucs » que j’aime beaucoup et d’autres « trucs »
dont je me passerais volontiers, mais quoi qu’il en
soit, ils sont merveilleux. Avant, je considérais que
tout le monde devait me ressembler... jusqu’à ce
que j’aie deux fils qui me ressemblent ! Je me suis
alors rendue compte que cette similitude causait
également des tensions. Quand les trois veulent être
le chef... Chaque membre de notre famille est têtu
et donc potentiellement convaincu d’avoir raison,
ce qui vient ajouter un peu de « piquant» ! En
d’autres termes, notre famille est comme toutes les
autres. Si nous nous entendons à merveille, ce n’est
parce que cela est facile, mais parce que nous avons
décidé que cela fonctionnerait. Pour atteindre cette
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harmonie, il vous faut accepter chacun comme une
personne spécialement créée par Dieu, à qui vous
accordez la pleine liberté d’être qui elle est. Sans
cela, il est quasiment impossible d’évoluer en paix
avec les autres.
Mesure n° 4
Soyez une source d’encouragement et non de
découragement. Nous aimons tous voir nos points
forts reconnus et nos points faibles passés sous
silence. Cela fait du bien d’être encouragés et
rassurés. En revanche, la compagnie de personnes
négatives, de « détecteurs de défauts », ne nous
apporte rien de bon. Avant, je m’appliquais à
mentionner à autrui les fautes ou les manquements
que j’observais chez lui. Je m’enorgueillissais
à l’idée d’être suffisamment généreuse pour
pardonner, mais tenais à bien faire savoir aux
autres ce pour quoi je les pardonnais. Par exemple,
je disais à Dave: « J’ai encore éteint la lumière de
ta penderie. » En réalité, je n’avais de cesse de lui
20
montrer qu’il avait, une fois de plus, omis de faire
ce que j’attendais de lui, et qu’il m’avait fallu m’en
charger à sa place.
Je dus apprendre qu’au contraire la meilleure
chose est de ne rien dire, à moins que cela ne
soit vraiment indispensable. Il vaut mieux que je
l’éteigne moi-même tout en espérant que quelqu’un
fera de même si, à mon tour, cela m’échappe. Je
sais d’expérience qu’il nous faut enseigner à nos
enfants la manière de réaliser un certain nombre de
choses, sans que cela ne les décourage pour autant.
Toutefois, si l’enseignement se fait reproche, nous
avons dépassé les bornes et la relation devient
problématique.
Un individu peut se retrouver blessé ou brisé
d’avoir trop vu ses « erreurs » pointées.
Plus nous encourageons autrui, mieux il
se comporte. Les compliments favorisent les
performances alors que les critiques déstabilisent.
Identifiez une personne avec laquelle vous
21
souhaitez améliorer vos rapports et mettez-vous à
vivement l’encourager et la complimenter. Puis,
observez-en les changements positifs.
Vous n’en reviendrez pas ! Peut-être vous ditesvous: « Si je fais mine de ne pas remarquer ses
erreurs, ne va-t-elle pas abuser et profiter de ma
souplesse ? » Certes, cela peut arriver, mais reste
rare. Ce qui se passe plutôt, en général, c’est que la
personne encouragée va modifier sa disposition en
son coeur et, de ce fait, travaillera davantage à vous
plaire. Elle le fera désormais par choix, et non plus
sous votre contrainte.
Dispenser des encouragements est l’une des
composantes d’une personnalité plus positive.
Prenez garde à vos pensées sur les autres. Si nous
en concevons des peu élogieuses ou pessimistes à
l’égard de quelqu’un, tôt ou tard, l’une d’entre elles
nous échappera. Cherchez et amplifiez le bon en
chacun. La
Bible nous enseigne à faire à autrui ce que nous
voulons qu’il nous fasse, donc réfléchissons à ce
22
que nous désirons et agissons ainsi envers notre
prochain. Vous voulez être encouragé ? Soyez
encourageant !
De la paix, de la paix et encore de la paix !
J’en suis arrivée au point où la vie me semble
indissociable de la paix, ce qui m’incite à
poursuivre cette dernière dans tous les domaines
de mon existence. J’ai passé de nombreuses années
dans la frustration, à me débattre dans mes relations
avec Dieu, avec moi-même et avec les autres. C’est
fini, je refuse de vivre de la sorte ! Pour que les
choses de notre quotidien changent, nous devons
certes prier, mais également désirer ce changement.
Ne nous attendons pas à ce que nos circonstances
et les personnes qui nous entourent se transforment
tandis que nous restons passifs, bien occupés à ne
rien faire.
La Bible dit que si nous aspirons à vivre en
harmonie avec nos prochains, nous devons nous
adapter à eux, ainsi qu’au reste. Je vous assure que
23
je n’en avais auparavant aucune envie. Au contraire,
j’attendais que ce soit le monde qui se calque sur ma
personnalité et, par fierté, n’envisageais même pas
d’avoir à changer. Par conséquent, ma vie et mes
relations demeuraient tourmentées. Maintes année s
plus tard, je finis par me résoudre à faire ce qui était
de MON ressort pour accéder à la paix, et dus tout
d’abord apprendre à m’adapter, première étape que
Dieu avait inscrite sur la liste à mon intention. J’ai
découvert que de parvenir à mes fins ne m’importait
plus autant. Maintenant, j’apprécie la liberté de ne
pas voir les choses obéir à mes strictes exigences.
Oui, j’ai bien utilisé le terme « liberté », Certes,
ma chair peut s’en trouver un peu malmenée quand
il me faut m’ajuster à quelqu’un ou quelque chose
qui diverge de ce que JE voulais. Néanmoins, je
me sens très bien intérieurement car je sais que
j’applique la loi de l’amour et participe dûment à
rechercher la paix.
Se conformer aux autres ne signifie nullement que
nous les laissions nous maîtriser ou nous utiliser
à leur guise. Il nous faut, dans certains cas, nous
24
montrer fermes. Toutefois, nous faisons souvent
toute une montagne d’un rien et perdons notre
calme pour des broutilles. Acceptez-vous de vous
engager à initier et à pérenniser la paix? Voulezvous bien analyser vos différentes relations, celles
avec Dieu, avec vous-même et avec les autres, et
faire votre maximum pour y garantir la paix?
Je considère que le point essentiel de cette
partie est que nous devons poursuivre la paix.
La majorité des individus la souhaite sans pour
autant se donner les moyens de l’obtenir. Pour ce
faire, la première étape consiste à vous préparer
mentalement à rechercher assidûment la paix avec
Dieu, avec vous-même et avec les autres. Tandis
que vous méditez sur cette pensée puissante et la
répétez, encore et encore, vous allez de moins en
moins accepter les atmosphères conflictuelles, les
tensions. C’est que vous serez désormais dans une
démarche active de paix !
Réfléchissez-y
Comment pouvez-vous apporter davantage de
25
paix dans vos diverses relations ?
Pack de puissance
« Recherche la paix (avec ténacité et ardeur) et
poursuis-la ! »
Psaume 34 : 14
« Je vous ai dit ces choses, afin qu’en moi vous
ayez la paix et la confiance [parfaites] . Dans le
monde, vous aurez des tribulations, des épreuves,
des afflictions et de la frustration, mais prenez
courage [réjouissez-vous, soyez confiants, assurés,
sans crainte] : moi, j’ai vaincu le monde [je l’ai
privé de sa capacité à vous nuire et l’ai conquis
pour vous] ! »
Jean 16 : 33
« Si cela est possible, dans la mesure où cela
dépend de vous, soyez en paix avec tous les
hommes. »
Romains 12 : 18
26
Pensée Puissante
2
Je me discipline et me maîtrise
« Sur le moment, il est vrai, toute discipline ne
semble pas être un sujet de joie, mais de tristesse;
plus tard cependant, elle rapporte à ceux qu’elle a
formés un fruit paisible de justice. »
Hébreux 12 : 11
Nous sommes nombreux à suivre avec plaisir la
retransmission d’événements sportifs tels que les
J.0., la Coupe du monde de football et d’autres
compétitions nationales ou internationales. Sans
pour autant être, à proprement dit, des fans ou
des supporters, nous accordons souvent un plus
27
grand intérêt aux manifestations dont le prix est la
médaille d’or ou un titre de championnat. Je crois
que nous apprécions, tout simplement, de voir les
efforts intenses des participants récompensés. Il en
va de même à un niveau personnel. Nous aimons
constater que notre entraînement, notre travail et
nos sacrifices portent du fruit dans notre vie. J’en ai
parfois les larmes aux yeux quand je vois un athlète
franchir la ligne d’arrivée.
Pourquoi pleurer pour quelqu’un que je ne
connais même pas? Parce que je mesure ce que la
victoire exige!
Comme le déclara Thomas Paine , pamphlétaire
anglo-américain du XVIII”siècle: « Plus le conflit est
difficile, plus le triomphe est glorieux.
Nous estimons trop peu ce que nous obtenons
trop aisément. » En effet, toute récompense
demande indéniablement du travail en amont. Cet
investissement de temps, d’énergie et d’implication
est d’ailleurs ce qui la rend si agréable. Plus nous
oeuvrons avec force et détermination pour atteindre
28
un but, plus nous en savourons les résultats.
Le travail assidu, l’entraînement, les sacrifices,
l’investissement de temps et d’énergie, l’implication
sont tous des composantes d’une seule et même
notion: « la discipline ». Je suis persuadée qu’une
vie disciplinée est une vie puissante.
Apprendre à faire preuve de discipline et de
maîtrise de soi non seulement vous protégera de
la fainéantise et de l’excès, mais vous permettra
aussi de rester concentré et productif. Certes, cela
va requérir de vous des efforts , néanmoins la
récompense en vaut largement la peine. Or, pour
discipliner votre vie,
il vous faut tout d’abord discipliner votre pensée
en étant capable de la conditionner durablement, au
service de vos désirs et de vos objectifs.
Réfléchissez-y
Aimez-vous voir les personnes qui travaillent
avec force et détermination être récompensées?
Etes-vous prêt à faire le nécessaire pour obtenir
ce que vous affirmez vouloir?
29
Pas de liberté sans limites
L’apôtre Paul comprenait l’importance de la
discipline et l’aborda dans plusieurs de ses lettres.
Dans sa première Épître aux Corinthiens 6 : 12,
il observa: « Toutes choses me sont permises
(admises, légitimes), mais toutes ne me sont
pas profitables (bonnes pour moi, opportunes et
avantageuses au regard de l’ensemble). Toutes
choses me sont permises, c’est vrai, mais je ne me
rendrai esclave d’aucune, ne serai point assujetti,
sous la puissance d’aucune. »
La discipline est le prix à payer pour accéder
à la liberté, le sésame pour notre libération. Sans
discipline, nous devenons esclaves, tombant sous le
joug de choses qui ne devraient pas nous contrôler.
Par exemple, faute de discipline alimentaire,
nous devenons dépendants aux graisses, aux
sucres, ainsi qu’à d’autres substances mauvaises
pour notre organisme. Je connais beaucoup de
personnes qui, bien que sachant pertinemment
30
que la consommation excessive de sucre engendre
chez elles de la fatigue voire des troubles médicaux
plus graves, continuent d’en ingérer autant. Elles
« souhaiteraient» ne pas avoir cette « petite
faiblesse », mais n’ont aucune envie de se
discipliner sur ce point. Dans le domaine de nos
finances, tout manque de maîtrise peut générer des
dettes qui nous empêchent concrètement de donner
suite à nos projets. Oppressés par l’endettement,
certains se mettent à vivre dans l’anxiété qui
entraîne, à son tour, des problèmes de santé et de
couple. Par ailleurs, si nous ne nous disciplinons
pas à dormir suffisamment, nous devenons esclaves
de notre fatigue qui nous rend grincheux, étourdis
et amorphes, tout le contraire d’énergiques.
L’épuisement est un des grands voleurs de
créativité, à éviter au maximum. Il me semble que
tout le monde est éreinté de nos jours. Je doute fort
que cela soit la volonté de Dieu pour Ses enfants!
Paul reprit cette idée dans 1 Corinthiens
10 : 23 : « Toutes choses sont permises (admises
31
et nous sommes libres de faire à notre guise),
mais toutes ne sont pas profitables (convenables,
bénéfiques, opportunes et saines). Toutes choses
sont permises, mais toutes ne sont pas constructives
[pour notre personnalité] ni édifiantes [pour notre
foi]. » Vous remarquerez qu’ici l’apôtre Paul
insiste à nouveau sur le fait qu’il est, dans l’absolu,
libre de faire ce qu’il veut. Cependant, il s’abstient
volontairement d’effectuer les choses qui ne lui sont
bénéfiques ni psychiquement ni spirituellement.
La Bible dit aussi: « Exerce-toi à la sainteté. » (1
Timothée 4 : 7) Opter systématiquement pour ce
qui bonifie notre être et notre foi est un sage moyen
de nous discipliner.
Nos yeux et nos oreilles nécessitent également
une telle rigueur. En tant que portes de notre âme et
de notre esprit, ils devraient être scrupuleusement
gardés. Vous recevez un magazine aux photos osées,
déplacées... décidez de le jeter. Vous regardez la
télévision ... veillez à vos choix de programmes.
L’envie de jouer les commères ou les mauvaises
32
langues vous prend... ne lui cédez pas. Le pouvoir de
vie ou de mort dépend de ces outils précieux, alors
utilisons-les avec prudence, parcimonie et maîtrise.
Réfléchissez-y
Vous êtes-vous laissé asservir ou assujettir par
quelque chose?
Quelque chose a-t-il le pouvoir sur vous?
Si oui, de quoi s’agit-il?
Vous exercez-vous régulièrement à la sainteté?
Cela s’apprend!
Aucun être sensé ne s’attendrait à devenir un bon
médecin ou avocat sans étudier. Dommage que bon
nombre de chrétiens n’intègrent pas qu’il en va de
même pour la croissance spirituelle.
Devenir chrétien commence par s’abandonner
tout entier à Jésus en décidant de croire qu’Il est
Dieu et qu’Il est bien mort pour nos péchés; qu’Il
a endossé le châtiment que nous méritions, réglant
ainsi notre dette en tant que pécheurs; qu’Il est
33
ensuite ressuscité d’entre les morts pour monter au
ciel et s’asseoir à la droite du Père; qu’Il est vivant
aujourd’hui et qu’Il a envoyé Son Esprit Saint afin
que Celui-ci réside dans le coeur de ceux qui l’ont
reçu par la foi. Ceci est la première étape de notre
engagement envers Jésus et de notre expérience en
tant que chrétiens, un long chemin de foi qu’il nous
faut suivre.
Ce qui nous appartient en vertu de notre relation
avec Jésus, comment mener la nouvelle vie qu’Il
nous a offerte et aligner notre manière de penser sur
Sa Parole doivent nous être enseignés.
Il nous faut apprendre à penser puis à nous
comporter selon notre nouvelle nature, et non plus
l’ancienne officiellement morte sur la croix avec
Jésus. Il est très important de prendre conscience,
dès le début de notre voyage, que notre réussite va
exiger du temps et des efforts, probablement plus
que nous ne le voudrions d’ailleurs! S’imaginer
qu’un tel changement radical sera rapide et sans
34
peine relève de l’idiotie pure. La discipline est
primordiale pour que nous y parvenions. Dieu nous
accorde une liberté considérable. Il nous permet de
choisir ce que nous voulons penser, dire et faire. Si
nous avons la sagesse de fixer les bonnes limites
à notre liberté, nous observerons de merveilleux
résultats. Notre intelligence doit être renouvelée.
Nous devons apprendre à penser comme Dieu
pense afin d’obtenir ce qu’Il souhaite pour nous.
Dieu nous a donné un esprit de discipline et de
maîtrise de soi
J’entends souvent des personnes affirmer:
« Je ne suis tout simplement pas quelqu’un de
discipliné » ou encore: « C’est juste que je n’ai
aucune maîtrise », ce à quoi elles ajoutent le
domaine concerné. Si vous êtes de celles-ci, je
tiens à ce que vous reconsidériez votre manière
de penser. Comme l’exprima clairement l’apôtre
Paul: « Ce n’est pas un esprit de crainte que Dieu
nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et
de sagesse, ainsi que de discipline et de maîtrise
35
de soi. » (2 Timothée 1 : 7) Il est temps de vous
atteler au renouvellement de votre intelligence
en méditant sur cette pensée puissante: « Je me
discipline et me maîtrise. » Parce que l’on agit à
la hauteur de ce que l’on croit, tant que vous serez
convaincu de ne pas être capable de discipline, ce
sera effectivement le cas.
Gagner la bataille de la pensée
Le poète romain Horace écrivit : « Dominez
votre pensée ou elle vous dominera. » Je suis
convaincue de cela. Nous devons comprendre
que l’ennemi veut s’en accaparer, la contrôler ou
la saper le plus possible, mais que nous n’avons
pas à le laisser faire. Il nous faut nous former non
seulement à penser comme Dieu souhaite que nous
pensions, mais aussi à résister au diable lorsqu’il
tente de nous influencer. C’est en apprenant à
discipliner notre pensée que nous vaincrons
l’ennemi. Or, la première étape consiste bien à nous
persuader de notre propension à la discipline.
36
Ce matin, j’en discutais avec l’un de mes fils. Nous
parlions de l’importance de la prière, de la lecture de
la Bible, du silence et du recueillement, quand il m’a
dit : « En fait, la discipline est une discipline. » Je
n’y avais jamais réfléchi en ces termes, mais c’est
tout à fait vrai.
En dépit de mes nombreux enseignements sur
ses bienfaits, je remarque que l’enthousiasme n’est
toujours pas au rendez-vous quand je mentionne le
mot « discipline », Je crois que si nous parvenions
réellement à nous représenter la puissance, la
liberté, la joie et la victoire qu’elle confère à notre
vie, nous la prendrions à bras-le-corps. Dans maints
domaines, notamment celui de notre manière de
penser, elle fait toute la différence.
Grâce à la discipline, nous troquons une vie
misérable pour une vie heureuse, une vie assujettie au
diable pour une vie de liberté en Dieu.
Gardez présent à l’esprit que la discipline est
37
votre alliée, à étreindre et à utiliser au quotidien.
Elle est un outil que Dieu nous donne pour nous
permettre d’atteindre nos objectifs. Dès maintenant,
pensez et affirmez : « Je sais me discipliner et me
maîtriser. » Puis appliquez cette discipline et cette
maîtrise à tous vos modes de pensée.
Il est d’autant plus important de discipliner
nos émotions qu’elles fluctuent facilement. Vous
pouvez tout à fait être calme, serein, sûr de vous
et confiant en Dieu un jour, et anxieux, inquiet, en
proie aux doutes, le lendemain. J’ai bien connu ces
montagnes russes, et je sais que c’est « dans la
tête » qu’elles commencent.
Notre manière de penser affecte directement nos
émotions. Je me souviens d’occasions au cours
desquelles j’ai su rapidement prendre des décisions
et m’y tenir. Mais, j’ai aussi connu ces fois où cela
m’était impossible, qu’importe mon acharnement.
Le doute, la peur et l’incertitude me hantaient
impitoyablement tandis que j’essayais d’anticiper
38
ce que ma décision entraînerait, au point de me
paralyser totalement. A douter de nous-mêmes et à
hésiter à outrance, nous laissons le champ libre à la
confusion et à la souffrance. Nombreux sont ceux
qui se débattent avec cette incapacité à se concentrer
et à « trancher ». A la moindre décision à prendre,
d’autant plus si celle-ci est importante, ils perdent
confiance. Alors, la peur s’insinue dans leur pensée
et prend le contrôle de toutes leurs actions.
Pour permettre ce renouvellement mental, vous
pouvez, par exemple, penser sans relâche: Dieu
me manifeste sans cesse Sa présence et le SaintEsprit me guide. Je refuse de vivre dans la peur,
indécis. Vu le nombre de décisions qu’il nous faut
prendre chaque jour, il peut être facile de nous sentir
débordés, à moins de nous appuyer, confiants, sur
la conviction que nous savons faire les bons choix.
Bannissez les propos du type : « J’ai eu du mal
à décider », car en pensant et en vous exprimant
de la sorte, vous encouragez la confusion. A la
place, croyez fermement que vous saurez toujours
aviser. Même si cela vous a été difficile par le passé,
39
aujourd’hui est un nouveau jour et c’est vous qui
donnez le ton à votre pensée, et non l’inverse!
Rappelez-vous: la Parole de Dieu soutient que vous
êtes une personne douée de discipline et de maîtrise.
Je sais d’expérience que lorsque Satan parvient
à ériger un bastion en notre pensée, il n’est pas
évident de l’en déloger.
Nous devons non seulement être déterminés à
penser correctement, mais aussi à en pérenniser les
effets jusqu’à la victoire.
Si, pendant des années, vous avez laissé fluctuer
votre pensée au gré des circonstances, il vous
faudra du temps pour la rééduquer.
Néanmoins, vos efforts seront largement
récompensés. De nombreux individus souffrent,
entre autres, d’indécision, faute de discipline en la
matière.
Ceux qui peinent à se concentrer suffisamment
longtemps pour prendre une décision se deman
dent souvent ce qui « cloche» chez eux. Une fois
de plus, c’est une longue absence de discipline
40
au profit d’un laisser-aller qui en est la cause,
ainsi que le signe et la conséquence d’un quartier
d’occupation dûment implanté par l’ennemi.
D’abattre ces diverses forteresses m’a pris du
temps, mais elles sont tombées.
Vous aussi pouvez faire chuter les vôtres. Cela ne
m’a pas été facile mais j’y ai réussi, alors surtout
ne vous découragez pas si cela vous semble long et
laborieux. D’ailleurs, la persévérance me paraît si
importante dans ce processus que j’y ai consacré un
ouvrage entier”. C’est à celle-ci que l’apôtre Paul
faisait référence quand il parlait de « poursuivre
sa course ». Vous pouvez aller bien au-delà de ce
que vous croyez être vos limites. Lorsque nous
sommes épuisés, n’oublions pas que Dieu est là,
prêt à nous donner de Sa force , si simplement
nous le Lui demandons. Il m’arrive de connaître
des rechutes dans le domaine de la concentration et
de m’apercevoir que mon mental navigue vers un
autre sujet que celui en cours. Certes, je n’en suis
pas encore à la perfection en termes d’attention,
mais au moins j’ai compris qu’il est capital de ne
41
pas laisser ma pensée errer à vau-l’eau.
J’ ai d’ores et déjà décidé que je n’arrêterai
jamais d’apprendre à diriger mes pensées, et je
vous exhorte à faire de même. Je n’en suis pas au
stade souhaité, mais je progresse !
Réfléchissez-y
Votre pensée a-t-elle tendance à s’égarer? Si oui ,
êtes-vous disposé à la discipliner?
Avez-vous pris la décision de persévérer
dans cette démarche jusqu’à connaître la pleine
victoire ?
Cela demande de la pratique
Habituer notre pensée à « marcher au pas »
demande de la pratique. J’ai notamment appris à
le faire lors de conversations. Il arrive que Dave
soit en train de me parler depuis un petit moment,
quand tout à coup, je m’aperçois que je n’ai pas suivi
un mot de ce qu’il me disait, mon attention s’étant
42
portée sur autre chose. J’ai beau être physiquement
présente, la plupart du temps le visage tourné vers
lui, je n’entends rien de ce qu’il me raconte. Pendant
de nombreuses années, lorsque cela se produisait, je
faisais mine de l’avoir pleinement écouté, comme
si de rien n’était. Aujourd’hui, je l’interromps
simplement et lui demande de revenir sur ses propos
et de les répéter parce que je n’y ai pas été attentive.
De cette manière, j’affronte et gère le problème. Je
m’efforce de rester mentalement impliquée. Car,
nous confronter à ces difficultés est notre seul moyen
de les vaincre.
J’ai aussi découvert que nous avons tous ces
épisodes de « vagabondage mental» durant
lesquels nous ne réfléchissons à rien de particulier
et laissons notre pensée errer, jusqu’à ce qu’elle
trouve quelque chose à méditer. Ce peut être au
volant, sous la douche ou au lit avant de nous
endormir. Nous devons veiller à utiliser ces instants
de réflexion de façon salutaire et constructive pour
notre édification personnelle et spirituelle. Ils
43
peuvent s’avérer être parmi les plus propices à la
méditation des douze pensées puissantes apprises
dans cet ouvrage. Juste avant de vous endormir, par
exemple, répétez-vous mentalement:
• Qu’importe ce qu’il me faut accomplir dans la
vie, je le peux par Christ.
• Dieu m’aime d’un amour inconditionnel !
• Je ne vivrai pas dans la peur.
• L’offense ne m’atteint pas.
• J’aime les autres et prends plaisir à les aider.
• Je place toute ma confiance en Dieu, je n’ai donc
aucune raison de m’inquiéter!
• Je me satisfais de ma vie et je reste calme en
toutes circonstances.
• Dieu répond à tous mes besoins avec abondance.
• Je recherche et poursuis la paix avec Dieu, avec
moi-même et avec les autres.
• Je vis dans le présent et en apprécie chaque
moment.
• Je me discipline et me maîtrise.
• Je place Dieu en premier dans ma vie.
44
Rappelez-vous que la pensée est un champ de
bataille. Nous y gagnons ou y perdons les combats
de notre existence. L’indécision, l’incertitude, la
peur et le vagabondage mental résultent simplement
d’un manque de discipline de la pensée. Cet état
lacunaire peut se révéler frustrant et vous amener
à vous interroger. « Qu’est-ce qui ne va pas
chez moi? Pourquoi suis-je incapable de rester
concentré sur ce que je suis en train de faire? »
En vérité,votre pensée a impérativement besoin
d’être disciplinée et entraînée à la concentration.
Vous avez un esprit de discipline et de maîtrise de
sol. Le moment est venu de le mobiliser. Demandez
à Dieu de vous y aider, puis refusez de laisser votre
intelligence concevoir à sa guise. Mettez-vous, dès
maintenant, à diriger vos pensées et à maintenir
votre mental axé sur ce que vous faites, dites ou
entendez. Il va falloir vous y entraîner lon guement
car éradiquer les anciennes habitudes au profit de
nouvelles prend toujours un certain temps. Il n’est
jamais facile de mettre en place une discipline,
45
mais toujours profitable au bout du compte. Une
fois cette bataille gagnée, vous serez beaucoup plus
audacieux, plus confiant et concentré. Ainsi, vous
en serez une personne plus efficace et productive.
Réfléchissez-y
Etes-vous capable de rester concentré sur ce que
vous faites?
Quand vous ne pouvez pas vous empêcher d’y
penser
Si de ne pas réussir à nous concentrer est
problématique, être incapable de nous « sortir
quelque chose de la tête» l’est aussi. Nous pouvons,
par exemple, être accaparés par l’inquiétude ou la
recherche incessante d’une solution quant à une
situation. Nous aimerions ne plus y songer et goûter
à la paix, mais rien n’y fait, notre préoccupation
semble avoir élu domicile dans notre pensée.
Cela vous est-il familier? Vous arrive-t-il d’avoir
conscience que de réfléchir d’une certaine manière
46
vous est néfaste et vous rend malheureux sans pour
autant parvenir à y mettre un terme? A qui cela
n’est pas arrivé! Toutefois, nous sommes à même
d’apprendre à former notre intelligence à accueillir
d’autres pensées et à ce qu’elle ne se focalise pas
sur un problème ou une circonstance. Le moyen
de ne plus penser à quelque chose de négatif est
tout bonnement de penser à autre chose. Changer
d’atmosphère aide également. Ne restez pas chez
vous à vous inquiéter, cela n’apporte rien de bon.
Sortez et faites une activité enrichissante! J’ai
remarqué que cela fonctionne même lorsque je me
sens mal physiquement.
Il y a peu, je tins longuement compagnie à
une amie alors en proie à une grande souffrance
psychique causée par la peur de déplaire à une figure
d’autorité dans sa vie. Elle y pensait et y repensait
en boucle, jusqu’à ce qu’elle me demande pourquoi
elle ne parvenait pas à écarter mentalement cette
préoccupation. En réalité, c’était ce mode de pensée
exclusif qui l’engluait dans sa peur.
47
Cependant, je constatai rapidement, en partageant
avec elle une activité du ministère, qu’elle
récupérait son entrain, cessant toute allusion à son
épreuve. Un peu plus tard dans la journée, je lui
demandai comment elle se sentait, ce à quoi elle me
répondit: « Dès que je m’implique dans ce que le
Seigneur m’appelle à faire, je vais bien. »
Ce que nous apprend l’histoire de cette amie
constitue la réponse à la question: « Que faire
lorsque je n’arrive pas à me débarrasser d’une
pensée qui, je sais, me rend malheureux et déplaît
vraisemblablement à Dieu? » La solution est de
prendre part à une action qui vous donne de la
joie, quelque chose qui vous force à vous détacher
mentalement de votre souci pour vous centrer sur
un élément positif et utile. Satan a attaqué cette
personne là où elle était vulnérable.
Abandonnée par sa mère biologique puis abusée
sexuellement dans son enfance, elle s’est mise à
développer un besoin excessif de reconnaissance
48
auprès de figures d’autorité. Je comprends bien cela,
ayant moi-même si intensément connu l’insécurité
et cette même nécessité. Ces zones de carence dans
ma vie étaient de véritables brèches béantes pour
le diable, lui permettant de profiter de moi et de
m’aliéner. Tandis que Dieu oeuvre continuellement
en moi, ces brèches rétrécissent, rendant le passage
de plus en plus difficile à l’ennemi. Ce qui autrefois
était un large accès, pour lui, aux possibilités
d’attaque est presque totalement clos aujourd’hui.
Satan exploite souvent nos faiblesses au moment
précis où Dieu s’apprête à nous offrir une avancée
dans le plan qu’Il a pour nous ou à nous mener à faire
un pas de foi profitable à Son royaume. Je crois que
cela fut le cas pour cette amie et qu’il en a été ainsi
dans ma vie et celle de nombreux autres individus. Je
me souviens de ces fois où Dieu essaya de me faire
prendre des décisions visant à ce que je m’investisse
davantage dans Son royaume, mais devant lesquelles
je restais immobile, prisonnière de ma peur. Quand
vous vous trouvez englué dans un mode de pensée
49
néfaste, de ceux pareils à un vieux disque rayé,
occupez-vous à une tâche que Dieu vous a confiée ou
qui sera une bénédiction pour quelqu’un. Ne soyez
pas passif, à uniquement déplorer ce leitmotiv mental.
Soyez énergiquement déterminé à ne pas laisser votre
pensée en pâture au diable. Souvenez-vous que les
mauvaises pensées mènent aux mauvaises humeurs
et décisions. Ne perdez donc pas votre temps à quoi
que ce soit de stérile.
Réfléchissez-y
Que considérez-vous être votre ou vos points
faibles, ceux dont Satan pourrait tirer profit?
Faites un choix
Dans Deutéronome 30 : 19, Dieu nous dit:
« J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction
et la malédiction. Choisis la vie afin de vivre, toi
et ta descendance. » Il nous propose des options
mais tient à ce que nous, nous choisissions. Une
alternative offre souvent une voie plus facile que
50
l’autre. Nous pouvons soit écouter notre envie, soit
suivre ce que nous savons être salutaire. Pour faire
un choix juste et sage, nous aurons probablement
à nous discipliner afin d’accomplir ce qui ne nous
enchante guère mais s’avère le meilleur.
Comme l’affirme la Bible, la discipline ne
génère pas une joie immédiate, sinon différée et
durable. L’ennemi, toujours prêt à nous détruire,
essaye souvent de nous pousser aux mauvais choix,
aux choix faciles ou plaisants, mais nullement
bénéfiques sur le long terme. Ceux que le diable
souffle à notre oreille ne font que satisfaire
temporairement notre chair. Ils ne nous apportent
rien de permanent ni ne plaisent à Dieu.
Disciplinons-nous à toujours opter pour ce qui
honore Dieu et Sa Parole.
Dieu encourage Ses enfants à marcher par l’Esprit,
et c’est en favorisant ce qui est juste, même si cela
nous est, de prime abord, désagréable, que nous y
parvenons. Si nous connaissons le bien, mais ne le
51
faisons pas, nous commettons un péché (jacques 4:
17). Lorsque Dave et moi sommes en désaccord sur
un point et qu’il y a « de l’électricité dans l’air »,
je peux choisir soit de lui présenter mes excuses et
de contribuer à restaurer la paix, soit de rester en
colère et attendre qu’il vienne s’excuser. Est-ce plus
important pour moi d’avoir raison ou d’être dans
la paix ?Je sais que ce qui m’est bénéfique est de
revenir à la sérénité et que si je m’y refuse, je pèche.
Dieu est notre Défenseur. Si j’ai raison, Il se chargera
d’en apporter la démonstration manifeste. Pour ma
part, il me faut L’honorer en réalisant ce qui est juste
conformément à Sa Parole. Si Dieu peut, certes,
régler tous les détails, Il attend de nous que nous
fassions et préservions la paix (Matthieu 5 : 9).
Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai eu
un problème avec une personne qui se comportait
très mal. Elle n’arrêtait pas de se plaindre de tout,
n’appréciait rien et ne faisait pas une once d’effort
pour être sociable. Nous avons eu un échange
très vif, puis je suis partie. J’espérais qu’elle
52
m’appellerait afin de me présenter ses excuses, car
elle était bel et bien en tort, mais elle ne l’a pas fait.
Je me suis alors souvenue des paroles contenues
dans Matthieu 5 : 23-24: « Si donc, au moment
de présenter ton offrande devant l’autel, tu te
souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord
te réconcilier avec ton frère; puis tu reviendras
présenter ton offrande. » Dieu m’ayant rappelé
ce passage, j’ai compris qu’Il me demandait de
faire ce qui était juste même si l’autre personne s’y
refusait. Je lui ai donc téléphoné afin de prendre de
ses nouvelles et de « bavarder » un peu. N’ayant
rien fait de mal, je ne lui ai pas présenté d’excuses
mais lui ai montré, par ce contact, que je n’étais pas
fâchée. J’ai été rassérénée, satisfaite de savoir que
j’avais obéi à Dieu et que le reste Lui revenait.
Plus que jamais, je me rends compte que faire les
bons choix est la clé d’une vie heureuse, et que rester
concentrée sur ce qui est juste en est également une.
Ne laissez pas votre pensée vagabonder à sa guise.
Rappelez-vous que vous êtes doté d’un esprit de
53
discipline et de maîtrise de soi.
Parfois, quand je suis passagère en voiture,
je m’aperçois que mon attention dérive vers un
sujet stérile. Cela ne fait pas de moi une mauvaise
personne mais signifie simplement qu’un choix
me revient. Vais-je nonchalamment laisser celle-ci
s’égarer ou, une fois encore, me discipliner à ne pas
nourrir de mauvaises pensées et à trouver un objet
de réflexion plus noble?
J’ai précédemment mentionné que j’avais parfois
« la tête ailleurs» lors de conversations avec Dave,
mais il en va de même avec d’autres interlocuteurs.
Pour eux, ce qu’ils disent est important, pour moi,
cela l’est beaucoup moins. Je me mets alors à former
des pensées telles que: j’espère qu ‘ils vont faire
court, j’ai plus important à faire, ou encore: Ce qu’il
ou elle me raconte est d ‘un pénible, vivement que
je me sauve. Soudain, je me remémore un message
que je dispense souvent sur l’amour, dans lequel
j’explique qu’une des façons de le démontrer est
d’écouter ses prochains afin qu’ils se sentent estimés.
54
Je me retrouve alors face à un choix: vais-je marcher
dans l’amour et témoigner du respect à celui qui me
parle ou me contenter de faire semblant de l’écouter
tout en formant des pensées peu charitables?
Cela vous étonne-t-il d’apprendre que de telles choses
m’arrivent? Je vais vous livrer un secret: personne n’y
échappe. Nous ne sommes pas des « méchants» parce
que de mauvaises pensées parfois nous assaillent. En
revanche, si nous n’y résistons pas, nous risquons
de devenir comme ce à quoi nous pensons. La Bible
nous enseigne qu’il nous faut toujours « poursuivre le
bien » (l Thessaloniciens 5 : 15).
Cette « poursuite» ou « recherche », tentative
ou aspiration constante, s’applique aussi à notre
conditionnement mental.
Nous devons poursuivre le développement de
pensées justes. Cela requiert de la discipline et de
l’entraînement, ce dont nous sommes capables.
Décidez, dès aujourd’hui, d’axer votre pensée sur
des choses salutaires et disciplinez-vous à la garder
ainsi concentrée afin de jouir de la vie merveilleuse
55
et puissante que Dieu conçoit pour vous.
Réfléchissez-y
Dorénavant, que ferez-vous lorsque votre pensée
se mettra à vagabonder ?
Faites preuve de maîtrise
La maîtrise de soi est intimement liée à la
discipline. Si vous avez l’une, vous avez l’autre.
J’aime à dire que la discipline et la maîtrise de soi
sont des alliées qui vous aident à faire ce dont vous
n’avez nulle envie afin que vous puissiez ensuite
obtenir ce que vous affirmez vouloir. Il va sans dire
que Dieu nous a donné le fruit de la maîtrise de soi
car Il attend de nous que nous nous maîtrisions. Il
est faux de prétendre en être incapable. Il s’agit de le
vouloir. Pour changer, toute personne doit affronter
la vérité de sa situation dans ce domaine, bannir
toute excuse absurde et assumer ses responsabilités.
Dès maintenant, pensez et déclarez: « Je suis une
personne douée de discipline et de maîtrise. »
56
L’apôtre Pierre écrivit au sujet de plusieurs qualités
positives qu’il nous faut développer, notamment le
zèle, la foi, la qualité morale et la connaissance (2
Pierre 1 : 5). Puis, il nous exhorta de la sorte: « Et
dans [l’exercice de] la connaissance, [développez]
la maîtrise de soi , et dans [l’exercice de] la
maîtrise de soi, [développez] la persévérance (la
patience l’endurance) et dans [l’exercice de] la
persévérance, [développez] [1 l’amour chrétien. »
(2 Pierre 1 : 6-7) . Montrez de l’amour aux autres
est la volonté de Dieu et devrait être l’objectif de
tout chrétien. Or, comme la Bible nous l’indique
ici, il est nécessaire de faire preuve de maîtrise de
soi pour atteindre ce but.
Vivre dans la maîtrise de soi implique de se retenir,
ce qui n’est, certes, pas toujours très drôle, mais
toutefois présenté dans la Bible comme une chose
admirable. Dans Proverbes 1 : 15, le roi Salomon
écrivant à son fils sur la manière de vivre entouré de
pécheurs lui conseille simplement: « Mon fils, ne
te mets pas en chemin avec eux, retiens ton pied de
57
leur sentier. » Manifestement, cela s’avère être un
bon conseil pour le jeune homme. Proverbes 10 : 19
souligne que « là où il y a beaucoup de paroles, il ne
manque pas d’y avoir du péché; mais celui qui retient
ses lèvres est prudent. » Nous retenir est un acte de
sagesse. Cela relève également du bon sens, comme
l’exprime Proverbes 19 : Il : « La prudence (le
bon sens) de l’homme retient sa colère; et sa gloire,
c’est de passer par-dessus le tort ou l’offense. »
De toute évidence, la retenue compte de nombreux
bienfaits et de la pratiquer nous sert concrètement
dans chaque aspect de notre vie.
Nous devons enseigner à nos enfants l’exercice
indispensable de la retenue, et ainsi les protéger
de certains écueils au fil de leur existence. Dans
l’Ancien Testament, le vieux prophète Élie laissa
ses fils faire ce qu’ils voulaient. Or, ce qu’ils
désiraient était impur. Par conséquent, Dieu déclara
au sujet de la famille d’Élie : « Je veux punir
sa maison à jamais, à cause de l’iniquité dont il
a eu connaissance, et par laquelle ses fils se sont
58
maudits [blasphémant contre Dieu], sans qu’il
les ait réprimés (retenus) . » (1 Samuel 3 : 13)
Parce qu’Élie n’empêcha pas ses fils de pécher,
sa maisonnée toute entière fut maudite par le
Seigneur. Si le vieux prêtre avait discipliné ses
enfants, des bénédictions auraient remplacé cette
terrible sentence.
Nous nous avérons bien souvent incapables de
discipliner nos enfants, faute de nous soumettre,
nous-mêmes, à quelque discipline. Seul un parent
doué de discipline peut le faire. N’attendez pas que
vos petits soient adolescents pour en déplorer la
carence. Ce n’est pas uniquement en souhaitant que
nous obtenons ce que nous désirons, mais bel et bien
en exerçant la rigueur et le « cadrage » nécessaires.
Les enfants indisciplinés exigent qu’on leur répète
encore et encore ce qu’il convient de faire et ce
qu’il ne faut pas. Ils interrompent les conversations,
laissent toujours un bazar derrière eux et ont tout
simplement un comportement infect. En tant que
parents, ayons la sagesse d’honorer notre devoir
de discipline tandis que nous les éduquons, et nous
59
pourrons ainsi, par la suite, les apprécier longtemps,
très longtemps. En tant que responsable d’une grande
organisation, je suis parfois lasse de « corriger » à
répétition les personnes sous ma responsabilité. Il
me serait parfois beaucoup plus facile d’omettre
ou de passer outre un problème. Toutefois, je me
discipline à discipliner les autres, car je sais qu’ils
ne le feront par ailleurs peut-être pas, et que cette
discipline va non seulement résoudre mon souci
ponctuel, mais aussi permettre à autrui d’en récolter
de bons fruits, à condition qu’il l’accueille avec une
bonne attitude. Bien sûr, l’indulgence est parfois
une bonne chose, mais si une erreur résulte d’une
négligence ou tend à se répéter, il est généralement
temps de se confronter à la situation.
Nombreux sont ceux que la retenue ou la maîtrise
de soi n’attire pas ; et la discipline n’est pas un
concept particulièrement populaire. Ils préfèrent
appliquer la devise « Si c’est agréable, fais-le. » Le
problème est que cela ne fonctionne pas! Je ne crois
pas être dans l’exagération en disant que le monde
60
est vraisemblablement au plus mal de l’histoire, et
ce en dépit d’une soi-disant plus grande « liberté »
qu’avant. Certes, les droits de l’homme et la vraie
liberté de culte constituent un véritable progrès,
mais de s’imaginer que la « liberté » signifie
« faire ce que l’on veut quand on veut » invite au
désastre. Je suis convaincue que Dieu savait de quoi
Il parlait quand Il nous a encouragés à faire preuve de
discipline. Celle-ci est salutaire. Accroissez-la dans
votre quotidien et vous comprendrez! Réfléchissez
à des domaines de votre vie (finances, santé,
organisation, communication avec autrui. ..) que vous
souhaitez améliorer. Maintenant, affirmez: « Je suis
une personne douée de discipline et de maîtrise, et je
vais faire le nécessaire pour mettre ma vie en ordre. »
Réfléchissez-y
Pensez-vous faire preuve d’une juste maîtrise? Dans
quel(s) domaine(s) de votre vie avez-vous le plus besoin
d’améliorer votre retenue ou votre autodiscipline?
Pack de puissance
« Sur le moment, il est vrai, toute discipline ne
61
semble pas être un sujet de joie, mais de tristesse;
plus tard cependant, elle rapporte à ceux qu’elle a
formés un fruit paisible de justice. »
Hébreux 12 : I l
« Toutes choses me sont permises (admises,
légitimes), mais toutes ne me sont pas profitables
(bonnes pour moi, opportunes et avantageuses au
regard de l’ensemble).
Toutes choses me sont permises, c’est vrai , mais
je ne me rendrai esclave d’ aucune, ne serai point
assujetti, sous la puissance d’aucune. »
1 Corinthiens 6 : 12
« Et dans [l’exercice de] la connaissance,
[développez] la maîtrise de soi, et dans l’exercice
de] la maîtrise de soi, développez] la persévérance
(la patience, l’endurance), et dans [l’exercice de] la
persévérance, [développez] [ ] l’amour chrétien. »
2 Pierre 1: 6-7
« Exerce-toi à la sainteté »
1 Timothée 4: 7
62
Pensée Puissante
3
L’offense ne m’atteint pas
« Grande est la paix de ceux qui aiment Ta
loi; rien ne les offense ni ne les fait trébucher. »
Psaume 119 : 165
Pour mener une vie puissante, il nous faut élever
au rang d’expertise notre capacité à pardonner à
ceux qui nous offensent et nous blessent. Lorsque
quelqu’un froisse mes sentiments ou fait preuve de
grossièreté ou d’indélicatesse à mon égard, cela
m’est bénéfique d’immédiatement déclarer: « Je
ne m’offenserai pas. » Si la personne se trouve
toujours à proximité et risque de m’entendre, je
me dis silencieusement ces paroles, en mon for
63
intérieur, puis plus tard, quand le souvenir de ses
propos ou de son attitude revient me tarauder, je
répète cette phrase à haute voix. En plus de cette
affirmation, je prie systématiquement Dieu afin
qu’Il m’aide, consciente que je ne peux y réussir
sans Lui. Donc, ici encore, « je prie et je dis » !
Dave, mon mari, s’est toujours avéré difficile à
blesser. Entouré d’individus susceptibles de le faire
ou dans une situation potentiellement à risque,
il déclare, quant à lui: « Je ne vais pas laisser
ces êtres négatifs contrôler mon humeur. Ils ont
manifestement des problèmes et ceux-ci ne me
concernent pas. »
De nos jours, la grossièreté, l’emportement
et la rancune semblent monnaie courante. Ceux
qui s’y adonnent ne se rendent pas compte qu’en
permettant à ces émotions négatives et nocives
de les diriger, ils font le jeu du diable. Prenons
l’exemple de Becca. Cette jeune chrétienne, alors
en pleine progression en Christ, se voit offensée
par un événement au sein de son église. En effet,
64
Becca nourrissait l’envie de rejoindre la chorale
mais, pour quelque raison, n’a pas été choisie.
Satan profite donc immédiatement de la situation
et s’immisce en son âme, y distillant toutes sortes
de pensées mensongères. La jeune femme se met
à focaliser sur ce qu’elle imagine être la preuve
d’un rejet et l’interprète comme une attaque
personnelle au lieu de simplement faire confiance
à Dieu. Ladite offense se fait pierre d’achoppement
et comme l’explique le verset biblique ci-dessus,
Bécca trébuche et se détourne de ce qui importe
véritablement pour elle à savoir l’évolution de sa
relation avec Dieu. Malheureusement ce type de
scénario s’avère récurant dans le monde actuel.
Parfois je me demande si cette terre n’habite pas
surtout des individus en colère et blessés ?
Satan pêche sans relâche à l’affût de proix. Ne
mordez pas à l’hameçon ! Dès maintenant, méditez et
déclarez : L’offense ne m’atteint pas.
Réfléchissez-y
En quoi l’expression « le leurre de Satan »
définit-elle bien l’offense ?
65
Quels genre de « hameçons » aime-t-il utiliser
pour vous piéger ?
Laissez Dieu s’en charger
Pardonner à ceux qui nous offensent nous semble
difficile, notamment parce que nous ne cessons de
nous répéter que cela l’est. Nous nous en sommes
persuadés,nous formatant mentalement à l’encontre
d’un des commandements majeurs de Dieu, celui
de pardonner et de prier pour nos ennemis ainsi que
pour ceux qui nous blessent et qui nous maltraitent.
(Luc 6:35-36).Nous attardant trop que ce qui nous est
infligé et sur l’offenseur, nous manquons de voir ce
que nous nous infligeons à nous-mêmes en mordant
à l’hameçon de Satan. Gardez présent à l’esprit que
votre état d’offensé ne changera pas l’offenseur mais
vous altère, vous! Vous risquez d’en devenir amer,
renfermé et bien souvent rancunier, mobilisant vos
pensées à des fins stériles.
Prier pour nos ennemis et bénir ceux qui nous
66
affligent peut nous paraître extrêmement ardu voire
quasi impossible, pourtant nous en sommes capables,
à condition d’adopter le bon état d’esprit. Cela est
indispensable pour obéir à Dieu qui ne nous demande
jamais de réaliser quelque chose de néfaste ou
d’impossible à accomplir. Dieu est toujours disposé à
nous prodiguer la force nécessaire (Philippiens 4: 13).
Alors, nul besoin de nous interroger sur la faisabilité
de telle ou telle action, il nous suffit de la faire !
Dieu est juste! La justice constitue l’un des
traits les plus admirables de Sa personnalité.
Lorsque nous Le servons et que, confiants, nous
nous en remettons à Lui pour qu’Il nous défende
face à l’offense et à l’oppression, Il nous rend
justice. Dieu ne nous demande que de prier et de
pardonner, Il se charge du reste. li va jusqu’à faire
en sorte que notre douleur finisse par concourir à
notre bien (Romains 8 : 28). Il nous justifie, nous
défend et nous récompense. Si nous appliquons
Son commandement en pardonnant à nos ennemis,
Il nous restitue ce que la souffrance nous a coûté et
67
nous offre même de recevoir une « double part »
de joie et de bénédictions pour chaque épreuve
endurée (Esaïe 61 : 7).
Au fur et à mesure que nous renouvellerons notre
intelligence au moyen de pensées comme L’offense
ne m’atteint pas ou Je pardonne librement et
rapidement, nous aurons le plaisir de constater
qu’il nous est de plus en plus facile, comme jamais
auparavant, de pardonner et de nous libérer des
offenses. Pourquoi?
Parce que « là où va la pensée, l’homme suit. »
Cette cohésion mentale et verbale avec Dieu, rendue
possible par notre obéis sance à Sa Parole, nous
permet de former avec Lui une équipe imbattable.
La Bible nous enseigne la puissance de l’accord.
Dans Deutéronome 32 : 30, il est dit qu’un guerrier
à lui seul peut en poursuivre mille et que deux en
font fuir dix mille. Par ailleurs, dans Matthieu
18 : 19, Jésus déclare : « J’ajoute que si deux
68
d’entre vous s’accordent (en toute harmonie) icibas pour demander quoi que ce soit, cela leur sera
accordé par mon Père céleste. »
Si des humains parviennent à obtenir des
résultats d’une telle puissance par le simple fait de
se réunir, imaginez ce qui peut se produire quand
nous agissons directement de concours avec Dieu.
Je crois en fait que pardonner à ceux qui nous
affligent et nous offensent constitue l’un de nos
actes spirituels les plus puissants. Comme l’écrit
explicitement l’apôtre Paul dans son Epître aux
Romains 12 : 21, nous « surmontons (vainquons)
le mal par le bien ». En effet, le meilleur moyen
de mettre le diable en déroute est de faire le bien.
Je n’ose même pas imaginer combien cela doit le
frustrer lorsque, au lieu de détester ceux qui nous
blessent, nous prions pour eux. Quand j’y pense,
cela me donne envie de rire aux éclats.
Réfléchissez-y
Dans quels domaines de votre vie mordez-vous
69
fréquemment à l’hameçon de Satan et tombez
dans le piège de vous sentir offensé ? Quelle est
la nouvelle pensée puissante qui va vous préparer à
décrocher la victoire ?
Croyez au meilleur chez l’autre
Croire en ce qu’autrui a de meilleur nous aide
grandement à pardonner à ceux qui nous affligent ou
nous offensent. De par nature, nous avons tendance
à faire preuve de suspicion les uns envers les autres,
et notre propre imagination y est souvent pour
quelque chose dans nos blessures émotionnelles.
En effet, il arrive que nous pensions avoir été
offensés exprès quand, en réalité, les personnes à
l’origine des paroles ou actes malencontreux n’ont
même pas conscience de leur impair, et se verraient
attristées si elles en apprenaient l’effet causé. Dieu
nous appelle à aimer notre prochain. Or, l’amour
amène toujours à croire en ce que l’autre a de
meilleur. Ceci apparaît clairement en 1 Corinthiens
13 : 7 : « En toute occasion, l’amour supporte
70
tout [toujours disposé à croire en ce que chacun a
de meilleur], il espère, il endure [sans faiblir]. »
Bien que Dave et moi soyons, sur maints aspects,
extrêmement différents, très rares sont nos disputes
ou accrochages. S’il en a été bien autrement pendant
de nombreuses années, nous avons appris à exprimer
notre désaccord en restant agréables. Nous respectons
tous deux le droit de l’autre à avoir une opinion,
même si elles divergent. Je me revois, au cours de
nos premières années de mariage, me focaliser sur
tout ce que je considérais comme négatif chez lui,
occultant ainsi ses traits de caractère positifs. A
l’époque, mes pensées étaient du genre: Nous ne
sommes d’accord sur rien. Dave est tellement buté,
et puis il veut toujours avoir raison. Il est insensible
et se moque totalement de ce que je ressens. Il ne
pense qu’à lui. En réalité, aucune de ces pensées
n’était fondée! Elles n’existaient qu’en mon mental,
et ma conception aberrante d’alors n’a pas manqué
de causer beaucoup d’offenses et de désaccords qui
auraient pu être facilement évités si j’avais eu, en
ce temps-là, un état d’esprit plus positif. A force
71
de pensées néfastes, j’avais fini par intégrer des
mensonges me convaincant que j’étais offensée.
Exactement ce que l’ennemi souhaitait que je fasse.
C’est au fil du temps, en progressant dans ma
relation avec Dieu, que j’ai appris à développer
la puissance de croire en ce que les autres ont
de meilleur et de méditer sur les bonnes choses.
Ainsi, je me suis mise à penser : « Dave est un
homme avec qui il est facile de s’entendre. Certes
il s’entête sur certains points, mais moi aussi. Dave
m’aime et ne.froisserait jamais sciemment mes
sentiments.Dave est très protecteur à mon égard et
veille toujours à mon bien-être. »
Au début de cet apprentissage, j’ai dû m’efforcer
de nourrir de telles pensées tant j’étais habituée
à systématiquement opter pour le négatif. Mais
aujourd’hui, c’est l’inverse. Je me sens mal à l’aise
quand me viennent des pensées défaitistes et il
m’est plus naturel d’en concevoir de positives parce
que je me suis attelée à la tâche.S’il arrive encore
que des personnes me froissent, je me rappelle
72
aussitôt que le choix entre être blessée ou passer
outre me revient. Je peux décider de m’attendre
au pire ou bien au meilleur. Alors pourquoi ne pas
retenir le meilleur et passer une bonne journée ?
J’ai grandi au sein d’un foyer rempli de tensions
et de colère, et je refuse de vivre ainsi aujourd’hui.
En ayant des pensées positives à l’égard des autres
et en choisissant de ne pas me laisser offenser ni
me mettre en colère, je contribue à créer une bonne
atmosphère autour de moi.
Je vous encourage à croire au meilleur chez les
autres.Résistez à la tentation de connaître leurs
motivations ou de penser qu’ils ont pu vous blesser
intentionnellement.Garder le meilleur d’autrui
vous permettra d’exclure l’offense et l’amertume
de votre vie et d’y cultiver la paix et la joie. Alors,
faites de votre mieux : croyez au meilleur.
Réfléchissez-y
Au sujet de qui est-il nécessaire que vous
commenciez à croire le meilleur ?
73
Fatigués et à fleur de peau
Nous sommes parfois plus faciles à blesser ou
à offenser qu’à d’autres moments. Des années
d’expérience m’ont appris que je m’avérais
plus susceptible, plus à fleur de peau, lorsque
extrêmement fatiguée. Sachant cela, j’évite, dans
ce cas, les conversations potentiellement sources
de tensions. De même, quand Dave est épuisé, je
m’abstiens, de soulever certains sujets ou de lui
faire remarquer quelque correction ou modification
que j’aimerais le voir apporter. Il suffirait qu’il ne
me réponde pas ce que j’attends pour que je me
mette en colère ou me sente blessée. Aujourd’hui,
je refuse de me mettre dans une telle posture.
J’encourage les maris et femmes à apprendre à
communiquer avec le moins de risques d’offense
possible, comme Dave et moi avons appris à le
faire. Par exemple, mieux vaut éviter pour une
femme au foyer d’accueillir son époux, de retour
du travail, avec toutes les mauvaises nouvelles de
la journée, du type: « Les enfants ont été infernaux
74
aujourd’hui, il faut que tu les disputes », « La
facture d’électricité n’a jamais été aussi élevée »
ou encore « J’aimerais vraiment que tu quittes ce
club de football , de golf... parce que j’en ai assez
que, toi, tu prennes du bon temps pendant que, Moi,
je fais tout ici. »
De la même manière, il ne semble pas judicieux,
Messieurs, d’annoncer à votre épouse que
vous allez « pêcher entre copains le week-end
prochain » alors qu’elle a passé une nuit blanche
auprès d’un de vos enfants, parce que souffrant, que
les autres se sont montrés agités toute la journée,
que la maison semble avoir connu un ouragan et
que le dîner est littéralement carbonisé.
Dans ce cas de figure, ce dont l’épouse a besoin,
c’est de soutien et d’aide pour le ménage et la garde
des enfants, pas d’apprendre qu’elle va passer le
week-end sans vous pour gérer le foyer.
Certes, les sujets décrits nécessitent peut-être
75
d’être abordés par le couple, mais à un moment
opportun, pas lorsque mari et femme sont irrités,
éreintés, épuisés.Je me suis également rendue
compte que je prends beaucoup plus facilement
« la mouche » après une trop longue séance de
travail statique, sans pause. Je ne suis pas forcément
fatiguée physiquement, sinon mentalement, et ai
besoin de passer à autre chose, une activité plus
manuelle, créative par exemple.
D’avoir appris ces choses à mon sujet me permet
d’éviter maintes situations d’offense. Je suis en
mesure de me dire : « Je suis fatiguée et, par
conséquent, plus à fleur de peau, je ne vais donc
pas me formaliser alors que cela ne me ferait rien
en temps normal. »
Se parler à soi-même est une bonne chose !
Quand je sens que mon attitude prend un mauvais
tournant, je dis souvent qu’il faut que j’aie une petite
réunion avec moi-même. Tout particulièrement
lorsque nous sommes tentés de pécher (et se sentir
76
offensé en est un), nous pouvons avoir besoin de
nous rappeler à l’ordre verbalement, au moyen de
phrases telles que : « Je sais que je suis fatigué
et déçu, mais je ne vais pas pécher. Je ne vais pas,
en m’offensant, laisser le champ libre au diable
dans ma vie. Je vais obéir à Dieu en pardonnant à
cette personne, et ne garderai ni rancune ni peine
sur le cœur. » Organisez autant de réunions avec
vous-même que nécessaire afin de distinguer
les moments où vous risquez davantage de vous
offenser. Comme je l’ai dit j’y suis plus sensible
lorsque fatiguée ou stressée, et je crois que nous
sommes beaucoup dans ce cas. Apprenez à vous
connaître sur ce point, soyez vigilant lorsqu’une
circonstance identifiée comme à risque se présente
et dites systématiquement « non » à l’offense.
Cette fameuse période du mois
Un grand nombre de disputes domestiques se
produisent au moment où la femme a ses règles.
On entend souvent des hommes déclarer d’une voix
77
un peu craintive: « C’est cette fameuse période du
mois, encore », J’ai deux filles et toutes deux se
sont également rendues compte qu’elles étaient plus
sensibles cette semaine-là. Elles aussi s’appliquent à
garder ce constat présent à l’esprit lorsque certaines
situations habituellement badines les irritent. Elles
savent maintenant qu’elles sont alors plus enclines
aux pensées négatives et à se sentir débordées. En
être conscientes leur permet de ne pas se laisser
diriger par leurs émotions.
Parce que la plupart des femmes voient leur
humeur modifiée en réalité quelques jours avant
que ne débutent concrètement leurs règles , elles
ne font pas toujours le rapprochement entre le
physiologique et cette impression de sensibilité
accrue. De ce fait, elles tendent à penser: « Ma vie
me rend folle » alors que ce n’est pas leur vie qui
change. Je recommande vivement à ces femmes de
reporter mensuellement sur leur calendrier leurs
dates de début de cycle puis, avant chacun, de prier
que ces variations hormonales ne mettent pas leur
78
sensibilité à vif. J’invite également les hommes à
inscrire ces mêmes dates sur leur.calendrier et à faire
preuve de sagesse, notamment en offrant des fleurs
et ou quelques encouragements complémentaires
à leur conjointe et en évitant scrupuleusement les
remontrances ou sautes d’humeur. Idéalement,
les femmes devraient s’accorder davantage de
repos et s’abstenir impérativement de tenter de
résoudre quelque crise à ce moment-là. Cette
période précédant les règles s’est vu attribuer un
nom officiel, celui de « syndrome prémenstruel »
ou « SPM ». Quelle que soit la manière dont nous
souhaitons l’appeler, retenons qu’il s’agit d’un
moment pendant lequel les femmes doivent prêter
attention à ne pas se laisser offenser, conscientes
de leur sensibilité émotionnelle temporairement
exacerbée, et à ajuster leur comportement en
conséquence.
Au moment de la (pré)ménopause, se produit
un phénomène similaire, à des degrés différents,
requérant également vigilance et sagesse. Prenez
votre mal en patience, Mesdames, cet épisode est
79
transitoire et suivi d’un retour à la stabilité.
Réfléchissez-y
Qu’est-ce
l’offense ?
qui augmente votre sensibilité à
La fatigue, le stress au travail, les pressions
financières, les difficultés relationnelles ou un
autre facteur ?
La vie est précieuse : ne perdez pas votre
temps !
J’ai appris que chaque jour passé dans la colère
et l’offense est gâché. La vie est trop courte et trop
précieuse pour en bafouer le moindre instant.
Normalement, plus on avance en âge, plus on en
prend conscience. Malheureusement, et cela me
peine de le constater, des personnes n’intégreront
jamais cette vérité.
La société dans laquelle nous vivons est remplie
d’individus en colère et froissés pour un rien,
passant le plus clair de leur temps dans un état
80
de stress et de fatigue considérable. Jésus nous
a expliqué que nous ne sommes pas « de » ce
monde (jean 8 : 23). Certes nous y vivons, mais
nous ne sommes pas « de» ce monde en termes de
comportement et de réactions aux circonstances.
Jésus nous enseigne une meilleure manière
de vivre. Je me plais à dire que notre chrétienté
débute en acceptant Jésus comme notre Sauveur
puis se poursuit via un mode de vie fondé sur Ses
enseignements. Comme l’a clairement transmis
Jésus à ses disciples, contrairement à la Loi qui
encourageait à rendre le mal pour le mal (« oeil
pour oeil, dent pour dent »), Lui, leur demandait
dorénavant de pardonner à leurs ennemis, de les
aimer et de prier pour ceux qui les affligeaient et
les offensaient.
Cette déclaration a littéralement été un choc pour
ceux qui l’entendirent, Ils n’avaient jamais reçu
une telle exhortation.Il leur apprit maints autres
fondamentaux pour vivre d’une toute nouvelle
81
façon, garante d’une qualité d’existence sans
précédent.
Nous pouvons choisir de vivre selon la Parole
de Dieu plutôt que de suivre les habitudes de ce
monde ou les pensées et émotions de la chair. La
Bible nous dit de marcher par l’Esprit (Galates
5 : 25), ce qui requiert que nous maîtrisions nos
émotions, et non l’inverse. Il nous faut assumer la
manière dont nous réagissons aux événements de
notre quotidien, notamment aux offenses mineures
qui invitent à la colère.
Prendre la décision de ne pas nous laisser
offenser ne change pas toujours notre ressenti
quant à la façon dont nous avons été traités. L’un
de nos problèmes majeurs est que nous permettons
mettons généralement à nos sentiments de guider
nos choix et, de ce fait, ne parvenons jamais aux
décisions pour lesquelles il nous faudrait opter.
Nous devons être conscients que, nos sentiments
finissant indubitablement par rattraper nos
82
décisions, il est de notre responsabilité de prendre
les bonnes décisions et de laisser les sentiments
suivre. En vous ancrant dans la pensée « L’offense
ne m’atteint pas », vous vous préparez, en amont, à
affronter toute éventuelle offense à venir.
Vous serez ainsi capable de pardonner et libérer
votre offenseur, vous épargnant de chuter dans le
piège du refus de pardonner.
Toute personne sage se refuse de vivre avec
en son sein des sentiments froissés ou des traces
d’offense !
La vie est trop brève pour en gâcher une journée
à ruminer colère et rancœur. La bonne nouvelle
apportée dans l’Evangile du Christ est que nos
péchés sont pardonnés, et je crois fermement que
nous avons été dotés de la capacité de pardonner
à ceux qui pèchent contre nous. Tout ce que Dieu
nous a offert, comme la clémence et la miséricorde,
Il attend, qu’à notre tour, nous l’offrions aux autres.
Puisque cela nous est remis à nous, cela devrait
83
jaillir à travers nous, tel devrait être notre but.
Rappelons-nous sans délai, lorsque nous sommes
offensés, que Dieu nous a librement et totalement
pardonnés, et donc que nous aussi devrions par¬
donner librement et totalement aux autres.
Réfléchissez-y
Y a-t-il une offense dont vous ne parvenez pas
à vous défaire ? Si oui, déposez-la par écrit sur
une feuille de papier, déchirez cette feuille en tous
petits morceaux puis jetez-les.
Ne buvez pas le poison
Nombreux sont ceux qui se détruisent la santé et
l’existence parce qu’ils répondent aux offenses en
ingérant le poison de l’amertume, du ressentiment
et du refus de pardonner. Dans Matthieu 18 : 2335, Jésus nous raconte l’histoire d’un homme qui
refusa de pardonner à un autre. Il conclut Son
récit par une issue forte et sans détour: ceux qui
84
ne pardonnent pas à leurs prochains sont « livrés]
en retour aux bourreaux » (Matthieu 18 : 34). Si
vous avez, ou avez déjà eu, du mal à pardonner à
quelqu’un, vous pourrez sûrement confirmer cette
vérité. Former des pensées de haine et de la rancœur
envers autrui est, en effet, un supplice.
Peut-être avez-vous déjà entendu le proverbe:
« Refuser de pardonner, c’est comme boire un
poison en espérant que l’autre en meure. » Nous
ne blessons pas ceux qui nous ont blessés en
éprouvant de la colère à leur encontre. En réalité,
bien souvent, ceux qui nous offensent ignorent
ce que nous ressentons. Ils poursuivent leur vie
tandis que nous buvons le poison de l’amertume.
En revanche, lorsque vous pardonnez à ceux qui
vous offensent, vous vous aidez concrètement plus
que vous ne les aidez eux. C’est pourquoi je vous le
dis : « Rendez-vous service: pardonnez! »
Intérieurement, nous pensons: Mais c’est tellement
injuste qu’il me faille, à moi, leur pardonner, alors
85
qu’eux, continuent leur petit bonhomme de chemin,
impunis. Pourquoi devrais-je rester avec ma
souffrance quand eux ont la liberté?
En vérité, en pardonnant à nos offenseurs, nous
les libérons afin que Dieu intervienne et fasse ce
que Lui seul peut faire.
Si je reste en travers du chemin, en essayant de
me venger ou de gérer la situation par mes propres
moyens, au lieu de faire confiance à Dieu et de Lui
obéir, Il risque de ne pas interférer afin de me laisser
tenter de régler les choses par ma seule force.
En revanche, si par mon pardon je Lui remets
ceux qui m’offensent, Dieu a le champ libre pour
agir comme Il l’entend auprès des deux parties
impliquées. Comme l’exprime
explicitement le livre des Hébreux, c’est Dieu qui
juge les affaires de Son peuple et lui rend justice
(Hébreux 10 : 30).
Quand nous pardonnons, nous mettons alors
Dieu « sur l’affaire ».
86
Réfléchissez-y
En quoi pardonner vous aide-t-il ?
Pardonnez ... pour VOTRE bien !
Puisque Marc 11 : 22-26 nous enseigne clairement
que le refus de pardonner entrave l’exercice de notre
foi, nous pouvons en déduire qu’a contrario le pardon
permet à notre foi d’opérer pour notre bien. Notre
Père ne peut pardonner nos péchés si nous, nous ne
pardonnons pas aux autres (Mathieu 6 : 14-15).
Il s’agit bien d’une illustration de la loi biblique
qui déclare que nous récoltons ce que nous semons
(Galates 6 : 7).
Semez de la miséricorde, vous récolterez de la
miséricorde ; semez du jugement, vous récolterez du
jugement ; semez le pardon envers votre prochain,
vous récolterez le pardon de Dieu.Le pardon engendre
d’autres avantages encore. Nous sommes plus heureux
et plus en forme quand nous ne sommes pas remplis du
87
poison de la rancune. L’amertume, le ressentiment et le
refus de pardonner génèrent du stress et de la pression,
eux-mêmes à l’origine de maladies graves.
Notre communion avec Dieu est fluide lorsque
nous avons à coeur de pardonner, mais fortement
entravée dans le cas contraire. De plus, il semble
difficile d’aimer d’un côté tout en détestant et en
nourrissant de la colère de l’autre. Quand notre
coeur abrite de l’amertume, celle-ci imprègne
chacune de nos attitudes et de nos relations. Il
est important d’ajouter que même les personnes
que nous voulons aimer peuvent pâtir de tous ces
sentiments négatifs que nous portons en nous. Par
exemple, j’étais auparavant très en colère et amère
à l’encontre de mon père parce que celui-ci m’avait
abusée et bafouée pendant toute mon enfance,
et, au bout du compte, j’en maltraitais mon mari,
pourtant nullement responsable de la souffrance qui
m’accablait alors.
J’éprouvais le besoin d’être dédommagée par
88
quelqu’un pour l’injustice subie, mais le demandais à
celui qui ne pouvait ni ne devait le faire. Dieu promet
de nous restituer ce que nos peines et nos épreuves
du passé nous ont dérobé, à condition que nous Lui
remettions notre situation et ne laissions pas le diable
perpétuer notre douleur, relation après relation.
Pardonner à nos ennemis nous confère la liberté de
progresser dans notre vie. Enfin, le pardon empêche
Satan d’avoir l’avantage sur nous (2 Corinthiens 2:
10-11). Dans Ephésiens 4: 26-27, il nous est demandé
de ne pas laisser le soleil se coucher sur notre colère,
ni d’offrir quelque point d’accès ou occasion au
diable. Souvenez-vous que le diable a d’abord besoin
d’une brèche pour ensuite s’immiscer et établir son
bastion. N’aidez pas Satan à vous torturer. Soyez
prompt à pardonner lorsqu’on vous a offensé.
Réfléchissez-y
Listez trois avantages auxquels vous donnera
accès le pardon.
89
Aux grands maux de ces temps, un grand
remède
Certaines
personnes
répètent
inlassablement : « Je suis susceptible alors je me
froisse facilement. Je suis comme ça et je ne peux
rien y changer. » Leurs paroles reflètent ce qu’elles
croient être leur nature. Et cette façon de penser
contrôle leurs moindres propos et actions, ce qui est
très triste car contraire à la Parole, mais toutefois
bien pratique, en guise d’excuse, pour ne pas avoir
à modifier leur comportement.Je ne saurais assez
insister sur l’importance de devenir une personne
qui ne se laisse pas facilement offenser. Satan tente
désespérément de nous empêcher de progresser
spirituellement. En nous gardant concentrés sur
qui suscite notre colère et sur ce que nos offenseurs
nous ont infligé, il réussit à détourner notre attention
de la Parole de Dieu, de Son plan parfait pour nous,
et entrave ainsi notre croissance spirituelle.
Une fois encore, permettez-moi de vous rappeler
90
que Satan pêche activement dans l’espoir de bonnes
prises. Surtout, ne devenez pas sa proie, ne mordez
pas à son hameçon !
La plupart d’entre nous percevons vivre en
des temps troublés voire désespérés, entourés
d’individus eux-mêmes désespérés, et nous
devrions, plus que jamais, veiller à ne pas laisser nos
émotions diriger notre vie. Au lieu d’être prompts à
la colère ou à la susceptibilité, appliquons le conseil
biblique dispensé en Matthieu 10 : 16 en étant « prudents comme des serpents et purs (innocents)
comme des colombes ». En d’autres termes, il
nous faudrait être spirituellement mûrs, patients,
généreux et bons envers nos prochains, tout en
observant de la prudence afin de parer à l’offense. Si
nous ne pouvons maîtriser ce qu’autrui nous fera,
nous sommes en mesure, par Dieu, de maîtriser
notre réaction, notre réponse à leurs offenses.
Le monde semble de plus en plus sombre.
Partout nous voyons, entendons et lisons des
91
témoignages et récits d’individus qui, poussés par
la colère , commettent des actes extrêmes voire
tragiques. Nous voulons être les représentants de
Dieu et exprimer Son amour en ces temps difficiles.
Pour ce faire, nous devons assidûment protéger
notre coeur de l’offense et du ressentiment. Il nous
est essentiel, pour nous-mêmes et pour tous ceux
que nous aimons, de compter sur notre nouvel état
d’esprit conditionné et fort face à l’offense.
Ce principe s’applique aussi dans l’éducation de
nos enfants.
L’une des raisons pour lesquelles il m’a été si
difficile de pardonner fut que je n’avais jamais eu
de modèle de référence.
Pendant mon enfance, tous les adultes de mon
entourage oscillaient entre colère et rejet définitif
de ceux qui les blessaient ou les décevaient. Ce que
nous faisons devant nos enfants les affecte davantage
encore que nos paroles. Pensez donc à leur montrer
92
le bon exemple. Saisissez chaque occasion pour leur
enseigner l’importance du pardon, prompt et absolu.
En leur apprenant dès leur plus jeune âge à ne pas se
laisser offenser, vous leur épargnerez des années de
souffrance et de frustration.
Réfléchissez-y
Avec vos propres mots, dites pourquoi il est
important de devenir une personne que l’offense
n’atteint pas.
Pack de puissance
« Grande est la paix de ceux qui aiment Ta loi ;
rien ne les offense ni ne les fait trébucher. »
Psaume 119 : 165
« Car si vous pardonnez aux hommes leurs
offenses [leurs péchés insouciants ou volontaires,
sans les retenir, en les libérant et en abandonnant
tout ressentiment], votre Père céleste vous
93
pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux
hommes leurs offenses [leurs péchés insouciants
ou volontaires, sans les retenir, en les libérant et en
abandonnant tout ressentiment], votre Père ne vous
pardonnera pas non plus vos offenses. »
Matthieu 6: 14-15
« En toute occasion, l’amour supporte tout
[toujours disposé à croire en ce que chacun a de
meilleur], il espère, il endure [sans faiblir]. »
1 Corinthiens 13 : 1
94
Pensée Puissantes
4
J’aime les autres et prends plaisir à
les aider
« Je vous donne un commandement
nouveau: Aimez-vous les uns les autres.
Comme je vous ai aimés,
vous aussi, aimez-vous les uns les autres. »
Jean 13 : 34
Pour reprendre la citation à retenir, du philosophe
romain Sénèque : « Où qu’Il y ait des hommes
se présente l’occasion de témoigner de la
bonté. »J’ajouterais à cela: « Où qu’il y ait des
hommes, se présente l’ occasion de faire montre
95
d’amour. »
Absolument tout le monde sur cette terre a besoin
d’amour et de bonté. Même lorsqu’il nous est
impossible d’offrir une somme d’argent ou quelque
cadeau matériel, nous sommes toujours en mesure
de donner de l’amour et faire preuve de bonté.
Si je devais ne prêcher qu’un message, ce serait
vraisemblablement celui-ci: « Détachez-vous de
vous-même et considérez constamment ce que
vous pouvez faire pour votre prochain. »
Du début à la fin et de maintes manières, la
Parole de Dieu nous encourage, nous incite à aimer
autrui. Il s’agit du « commandement nouveau »
de Jésus (Jean 13 : 34) , consigne qu’Il a, Luimême, mise en pratique tout au long de Sa vie et de
Son ministère sur terre. Pour ressembler à Jésus, il
nous faut aimer les autres comme il nous a aimés, à
savoir d’un amour empreint de grâce, de pardon, de
générosité et dénué de toute réserve.
96
Rien n’a aussi radicalement changé ma vie que
d’apprendre à aimer et à bien traiter les autres.
Si vous n’intégrez qu’une seule des pensées
puissantes de cet ouvrage dans votre existence, que
ce soit celle-ci: « J’aime les autres et prends plaisir
à les aider. »
Réfléchissez-y
Comment témoignez-vous de l’amour aux autres?
Plus qu’un sentiment
Certaines personnes définissent l’amour comme
un sentiment merveilleux, une sensation d’exaltation
ou de vertige émotionnel qui vous réchauffe et
vous trouble des pieds à la tête. Certes, mais pas
seulement. C’est beaucoup plus que cela. Le
véritable amour n’a pas grand-chose à voir avec la
chair de poule et les émotions à l’eau de rose. Il est
lié aux choix que nous faisons et à notre façon d’agir
envers autrui. Point de théorie ou de débat, mais de
97
l’action, une décision relative à notre comportement
dans toutes nos relations. L’amour véritable répond
aux besoins, même si pour ce faire, il y a sacrifice.
Le verset 18 de 1 Jean 3 exprime clairement ce que
l’amour implique: « Mes enfants, que notre amour
ne se limite pas à des discours et à de belles paroles
mais qu’il se traduise par des actes, accomplis dans
la vérité. »
Quand j’y pense, je suis ébahie par le nombre de
fois où nous savons ce qu’il nous convient de faire
mais ne nous y résolvons pas. Comme l’affirme
l’apôtre Jacques, si nous entendons la Parole de
Dieu mais ne la mettons pas en pratique, nous nous
trompons nous-mêmes par de faux raisonnements
nullement en accord avec la vérité (jacques 1 : 2122). En d’autres termes, nous savons quoi faire
mais nous nous y refusons, avec une indulgence
que nous n’accorderions sûrement pas à un tiers.
Si nous voulons réellement marcher dans l’amour,
nous aurons à coeur d’agir comme il se doit.
98
Aujourd’hui, je me permets de vous poser une
question, que je soumets maintenant depuis assez
longtemps, à chaque auditoire rencontré, dans le
monde entier: Seriez-vous prêt à vous engager
devant Dieu, et en toute sincérité de coeur, à
faire au moins un geste par jour pour quelqu’un?
Cela peut paraître simple mais n’en signifie pas
moins qu’il va vous falloir y réfléchir et choisir
de le réaliser volontairement. Il se peut que
vous soyez ainsi amené à sortir de votre groupe
habituel de connaissances, aidant par là même
des individus que vous ne côtoieriez pas en temps
normal voire de parfaits inconnus. Ceci ne serait
pas un mal, compte tenu du nombre considérable
d’humains n’ayant jamais reçu quelque attention,
de quiconque, et aspirant à goûter quelques paroles
ou actes d’amour.
Que l’amour soit le thème principal de votre
vie et votre vie vaudra la peine d’être vécue! La
Bible dit que « nous savons que nous sommes
passés de la mort à la vie parce que nous aimons les
99
frères et soeurs» (l Jean 3 : 14). Rappelez-vous:
« Là où va la pensée, l’homme suit. » Donc, si
vous désirez véritablement marcher dans l’amour
avec excellence, vous devez avant tout remplir
votre intelligence de pensées aimantes, bonnes et
généreuses.
Vous ne pourrez changer votre comportement sans
avoir d’abord modifié votre pensée. Appliquez-vous
à nourrir, dès aujourd’hui, des pensées d’amour et
de bonté, et vous jouirez bientôt d’une vie d’amour
et de bonheur. Chaque matin, prenez quelques
minutes afin de demander à Dieu de vous montrer
ce que vous pouvez faire pour quelqu’un, peutêtre une personne que vous aurez identifiée. Ainsi,
vous vous détacherez de vous-même et décuplerez
la joie dans votre vie tout en devenant une source
d’encouragement pour ceux que vous aiderez.
Réfléchissez-y
Comment allez-vous mettre l’amour en oeuvre
aujourd’hui?
100
Et moi?
Parce que nous, êtres humains, sommes de nature
égoïste, nous occuper des autres constitue la plus
grande de nos entreprises.
L’égoïsme et l’égocentrisme nous étant innés, nos
pensées ont sérieusement tendance à se porter sur
nous-mêmes. Que nous la formulions de manière
audible ou non, la question « Et moi? Et moi? Et
moi? » s’avère une constante. Ce n’est pas ainsi
que Dieu souhaite que nous vivions.
J’ai passé de longues années de ma vie
malheureuse, insatisfaite, et ai perdu beaucoup
de temps à m’imaginer que mon malheur était dû
à autrui. J’étais mentalement remplie de pensées
telles que: Si j’avais seulement plus d’argent, je
serais heureuse. Si les autres m’aidaient davantage,
je serais heureuse.
Si je n’avais pas à travailler si dur, je serais heureuse.
Si je me sentais plus en forme, je serais heureuse. La
101
liste de ce que je pensais être les causes de mon malêtre profond semblait infinie, et quoi que je fasse pour
me distraire, ma joie était toujours de courte durée.
J’étais déjà chrétienne, avais une famille merveilleuse
et un ministère en pleine croissance, mais ma joie
fluctuait systématiquement au gré des circonstances.
Comme obtenir ce que je voulais ne me satisfaisait
qu’un petit moment, il me fallait vite trouver un
autre objectif à atteindre.
Plus je progressais dans ma relation avec Dieu
plus j’aspirais à la paix, la stabilité , la joie et à un
bonheur authentique. Cette soif de changement
exige généralement d’affronter quelque vérité,
potentiellement désagréable, dérangeante, sur soimême, et j’ai alors appris que lorsque nous voulons
vraiment y faire face, Dieu le permet. En effet,
tandis que je l’interrogeais sur la cause profonde
de mon malheur, Dieu me révéla que j’étais égoïste
et égocentrique. Je me concentrais sur ce que les
autres pouvaient et devaient faire pour moi, au lieu
102
de voir ce que je pouvais, moi, réaliser pour eux.
Bien que ce constat se soit avéré difficile à accepter,
il m’a permis de débuter mon voyage régénérateur
de vie avec Dieu.
Dieu m’aida à me rappeler que j’avais grandi au
sein d’un foyer dénué d’amour et de bonté. Chaque
membre de mon entourage ne considérait que son
intérêt personnel, faisant passer ses désirs avant
toute chose, sans se soucier de qui il blessait.
Les adultes qui me servaient de modèles étaient
égoïstes et insensibles, traits de caractère que
j’observai et par conséquent, développai. Ce ne
fut que lorsque je débutai une relation avec Dieu,
à travers Jésus Christ, que je découvris les notions
d’amour, de bonté et de don.
Dieu me permit alors peu à peu de me considérer
comme une personne à même de donner et d’aider.
Je dus troquer mon « Et moi? » contre un « Que
puis-je faire pour vous? » J’aimerais vous dire que
cela s’est fait sans difficulté, mais en vérité, j’ai eu
beaucoup de mal et cela m’a pris beaucoup plus de
temps que je n’aime l’admettre.
103
Petit à petit, j’ai fini par comprendre que Dieu
est amour et que Sa nature est charitable (l Jean
4 : 8). Il donne, Il aide, Il prend soin et Il connaît
le sacrifice. Il ne se contente pas d’accomplir
ces actes occasionnellement mais en fait Son
attitude constante à notre égard. L’amour n’est
pas quelque chose que Dieu fait, sinon ce qu’Il
est intrinsèquement. Toujours Il nous offre Son
amour, Sa générosité, Sa grâce et Son aide. Dieu
est véritablement juste et, même lorsqu’Il punit le
péché, c’est par amour, pour notre bien, afin de nous
enseigner comment vivre de façon salutaire. Tous
Ses commandements visent à nous permettre de
jouir de la meilleure existence possible. Il exige que
nous aimions et servions les autres, c’est-à-dire que
nous cessions de nous focaliser sur nous-mêmes,
fassions taire nos « Et moi? » et apprenions à
suivre l’exemple de Jésus, en devenant bons,
généreux et aimants envers nos prochains.
Réfléchissez-y
Demandez à Dieu de vous révéler la ou les causes
profondes de l’éventuel malheur qui affecte votre
104
existence. Soyez prêt à faire face à la vérité vous
concernant, même si cela vous déplaît. Tel est le
premier pas vers une vie meilleure!
Faites-le sciemment
Jésus nous a clairement expliqué ce que nous
devons faire si nous souhaitons Le suivre. « [ ... ]
Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il renonce à
lui-même [qu’il oublie, ignore, désavoue et perde de
vue sa propre personne et ses intérêts personnels],
qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive
[continuellement, avec une fidélité résolue] ! »
(Marc 8 : 34) La « croix » qu’Il nous demande
de porter dans la vie est simplement celle du
désintéressement.
La plupart d’entre nous nous concentrons sur ce
que nous pouvons obtenir dans la vie, et non, hélas,
sur ce que nous pouvons donner. Nous analysons ce
qu’autrui est en mesure d’accomplir pour nous et
nous nous mettons en colère quand il n’obtempère
pas. Nous ferions mieux de consacrer notre énergie
105
à réfléchir à ce que nous pouvons réaliser dans
l’intérêt de notre prochain, remettant à Dieu le
soin de pourvoir à nos besoins et de répondre à nos
aspirations.
Vous remarquerez que j’emploie l’idée d’énergie
pour qualifier la manière dont nous réfléchissons
à l’aide que nous allons apporter car, comme
exprimé en Galates 6 : 10, chacune de nos actions
en la faveur d’autrui doit être volontaire, motivée,
énergiquement voulue. Dieu veut que nous pensions
sciemment à nos interventions bénéfiques et
mettions un point d’honneur à être des bénédictions
pour nos prochains.
Aujourd’hui, je m’applique, du mieux possible,
à réfléchir activement à ceux pour qui je peux être
une bénédiction. Pour moi, cette prise de conscience
de l’importance de donner et d’aider délibérément
s’est avérée très positive. Toutefois, cela ne m’est
pas venu naturellement, j’ai dû m’approprier cet
enseignement, l’un des plus gratifiants de ma vie.
106
Si je « sens » parfois que mon intervention est, de
toute évidence, une bénédiction pour l’autre, dans
maints autres cas, ce n’est pas si criant. Il m’arrive
aussi d’avoir l’impression, peut-être fondée, que
mes prochains pourraient faire davantage pour
moi. Quoi qu’il en soit, ceci ne doit pas être mon
problème. En effet, j’ai appris à confier à Dieu
le soin de me voir attribuer ce qu’Il souhaite que
j’obtienne afin de rester concentrée sur ce qu’il
m’est possible de faire pour les autres. Nous ne
pouvons pas vivre ballottés par nos ressentis
et espérer connaître la cohérence et la stabilité.
Notre aptitude à choisir prime sur nos émotions du
moment: il nous faut pleinement en user. Décidez
d’aimer et d’agir par amour !
Je me souviens d’un matin où je me suis assise
et ai pensé:
Très bien, Seigneur, je veux être une bénédiction
pour quelqu’un aujourd’hui. Je n’imaginais pas
l’être au moyen d’un prêche ou d’un enseignement
formel, sinon par un acte banal, dans la réalité de
107
mon quotidien. M’assurant toujours de vivre tel
que j’encourage les autres à le faire, je me mis alors
à passer en revue les personnes que j’allais côtoyer
ce jour-là.
Quelques secondes plus tard, Dieu me montra
une chose que je pouvais réaliser pour quelqu’un
en particulier. Il imprima en moi la certitude que
de simplement dire à cette femme combien je
l’appréciais constituerait pour elle une véritable
bénédiction, sa dose d’énergie pour la journée. Je
n’eus qu’à dire: « Je veux juste que vous sachiez
que je vous apprécie vraiment. » Cela fut bref,
facile, mais il m’avait fallu y penser. J’avais dû
choisir de le faire. Je voulais, sciemment, accomplir
un acte bénéfique pour quelqu’un, ce jour-là.
Je vous encourage vivement à adopter le réflexe
quotidien de vous interroger sur la manière dont vous
pouvez être une bénédiction pour autrui. Souvenezvous que cette attention n’est pas forcément
synonyme d’argent, ni de temps ou d’énergie
considérable. Vite et bien, oui ; fortuitement, non.
C’est un acte délibéré. Parfois, Dieu nous confie
108
des interventions plus coûteuses, plus ardues. Quoi
qu’il en soit, nous devons être prêts à devenir Ses
ambassadeurs sur terre. Mettez vos ressources au
service de Dieu et de vos prochains, et vos besoins
seront toujours satisfaits.
Réfléchissez-y
Comment serez-vous sciemment une bénédiction
pour quelqu’un cette semaine ?
Soyez une source de bénédictions
L’amour de Dieu est en nous car Il l’a placé dans
notre cœur quand nous avons accepté Jésus comme
notre Sauveur. Toutefois, il nous faut permettre à
cet amour de s’étendre à travers nous afin d’aider
autrui. Dans le livre de la Genèse 12 : 2, Dieu dit à
Abraham qu’Il le bénirait et ferait de lui une source
de bénédictions partout où il se rendrait. Quand
je lis cette histoire, j’ai toujours à l’esprit l’image
d’un de mes produits cosmétiques.
109
Il s’agit d’un flacon de lotion hydratante pour
les mains, muni d’une pompe. Une légère pression
suffit pour obtenir une dose de crème. J’ai à coeur
de distribuer aussi facilement des bénédictions.
Lorsque des personnes m’approchent, je veux
leur donner ce qui est bon, ce qui leur est salutaire.
Je vous invite à utiliser ce dont vous disposez
pour répondre aux besoins d’autres individus et à
jouir de ce que j’appelle une « prospérité à bon
escient », Ne priez pas pour devenir prospère afin
d’accumuler toujours plus de richesses matérielles
pour vous seul, mais assurez-vous de bien consacrer
une bonne portion de vos ressources à l’intérêt de
vos prochains. Je ne parle pas que de l’offrande
dominicale, sinon de tous les gestes possibles dans
votre quotidien, à l’intention de vos collègues, de
vos proches, de ceux que vous chérissez comme de
ceux que vous n’appréciez pas particulièrement, de
vos connaissances et d’inconnus, de ceux qui, selon
vous, le méritent comme de ceux qui, selon vous,
ne le méritent pas. Croyez-en mon expérience,
vivre ainsi est exaltant.
110
Un jour, en plein shopping, j’eus la forte impression
que Dieu souhaitait que j’offre à une autre cliente
les boucles d’oreilles qu’elle envisageait d’acheter.
Je ne connaissais pas cette dame, ne l’avais jamais
rencontrée ni aperçue auparavant, et me dis qu’elle
allait trouver cela bizarre.
Cependant, cette même impression persistait. Alors,
je me dirigeai vers elle, la somme requise dans la main,
et me lançai : « Ecoutez, je suis chrétienne et j’ai en
moi la très forte impression que Dieu veut vous bénir
aujourd’hui. Il tient à ce que vous sachiez qu’Il vous
aime. Donc, voici l’argent couvrant l’achat de ces
boucles d’oreilles. »
Je quittai le magasin aussi vite que je pus,
préférant ne pas l’entendre me traiter de folle
si telle était son opinion ! Des mois et des mois
plus tard, j’appris que cette femme était ce jour là
accompagnée d’une amie, téléspectatrice de mon
émission, qui m’avait reconnue.
Cette amie avait pour voisin un homme qui
avait tendance à se moquer et à médire de moi.
111
Toutefois, lorsqu’elle lui rapporta l’histoire des
boucles d’oreilles, l’homme changea radicalement
d’attitude.
De moqueur, il devint téléspectateur régulier puis
donna sa vie à Christ !
Au moment où Dieu place en notre cœur la
certitude d’un acte à accomplir, nous ignorons ce
qu’Il a prévu. C’est pourquoi, même si cela vous
paraît sur le coup incompréhensible, insensé, bête
ou embarrassant, obéissez-Lui, faites-le !Je vous
assure, Dieu, Lui, sait toujours ce qu’Il fait.
En offrant ce bijou à cette dame, celle-ci a été
bénie, j’ai été bénie, l’accompagnatrice et témoin
a été bénie, Dieu a été honoré et le voisin, devenu
croyant, a été béni. Je suis reconnaissante d’avoir
alors obéi.
Dans de nombreux passages des Ecritures, il nous
est enseigné que l’obéissance à Dieu rime avec
bénédictions et la désobéissance avec leur absence.
C’est aussi simple que cela. Si je fais de mon mieux
112
pour obéir à Dieu en prêtant attention à ce qu’Il me
demande de faire pour autrui, il m’est assurément
arrivé de « rater » certaines occasions, me privant
ainsi de bénédictions. Je m’explique.
A l’issue d’une autre séance de shopping, dans
un grand magasin de chaussures bon marché, je
faisais la queue à la caisse lorsque j’eus également
l’impression tenace que Dieu souhaitait que j’offre
à la cliente devant moi l’ensemble des paires
qu’elle attendait de régler. Cette fois-là, par crainte
de passer pour farfelue, je trouvai le moyen de
me défiler, m’affairant en attendant que la cliente
ait fini, et me gardai bien de lui proposer quoi
que ce soit. Quelles ne furent pas ma gêne et ma
déception lorsqu’à l’annonce du montant total,
la femme déclara au vendeur qu’elle n’avait pas
suffisamment !
Non seulement j’étais, en dépit de ma volonté,
très mal à l’aise à son égard, mais j’avais également
honte vis-à-vis de Dieu de Lui avoir désobéi. Croyezmoi, préférez l’obéissance à la désobéissance. Je
113
me trompe parfois, vous aussi, mais je progresse,
et vous le pouvez aussi. C’est ce que Dieu attend
de nous.
Je vous encourage à développer un nouvel
état d’esprit, animé par cette pensée : « J’aime
les autres ; je prends plaisir à les aider et à être
généreux. » Puis, appliquez-vous chaque matin à
prendre le temps de réfléchir à ce que vous êtes en
mesure d’accomplir pour quelqu’un. Encore allongé
dans votre lit, priez: « Seigneur, pour qui puis-je
être une bénédiction aujourd’hui? » Ne demandez
pas: « Comment puis-je être béni aujourd’hui? »,
mais bien: « Pour qui puis je être une bénédiction
aujourd’hui? » Le soir, livrez-vous à un « inventaire
de bénédictions » au moyen de la question suivante:
« Qu’ai-je fait aujourd’hui pour bonifier la vie de
quelqu’un d’autre? » J’ai pris cette habitude après
m’être rendue compte que, faute de temps, je ne
menais pas toujours à bien auprès d’autrui ce que
j’avais pourtant prévu le matin. Ainsi, je m’assure
de ne jamais oublier.
Partout où vous allez, faites délibérément de
114
vos propres bénédictions des bénédictions pour
d’autres. Avec ou sans grands moyens, que ce
soit un réflexe quotidien. Vous serez bluffé par les
résultats obtenus.
Une autre manière efficace de constituer une
bénédiction pour autrui est d’être tout bonnement
amical. Efforcez-vous d’être aimable et de
sincèrement vous intéresser aux autres, où que
vous soyez. Appliquez-vous notamment à mettre à
l’aise et en confiance les timides, à faire se sentir
« normale» toute personne ayant un handicap.
Il existe un nombre incalculable de façons d’être
une bénédiction pour notre prochain, si nous y
réfléchissons avec créativité.
Réfléchissez-y
Pour qui avez-vous l’intention d’être une
bénédiction cette semaine et comment comptezvous vous y prendre ?
Une grande et belle vie
Depuis que j’ ai mis au rang de mes principaux
115
objectif: celui d’être bonne pour autrui, mon
« réservoir de joie» ne reste jamais à sec bien
longtemps . J’ ai même constaté que réfléchir à ce que
je peux faire pour mon prochain quand je traverse
un moment de tristesse ou de découragement
restaure très vite ma joie.
Nous sommes tous amenés à connaître de
mauvaises passes dan la vie, une perte douloureuse,
une souffrance. Peut-être est-ce maintenant pour
certains. Toutefois, la bonté n’est pas réservée
aux jours heureux. Nous devon aussi, et tour
particulièrement, penser aux autres quand nous
vivons des temps difficiles. La raison pour laquelle
je crois fermement qu’il nous faut être alors d’autant
plus enclins à l’amour et à la générosité est qu’en
nous concentrant sur leur expression nous sortons
mentalement de nos problèmes et nous nous offrons
une trêve, une « tranche » de joie. Pourquoi ?
Parce que ceux qui donnent connaissent le
bonheur!
Vous avez sûrement dû entendre maintes fois ce
116
verset biblique : « [. . .] Il y a plus de bonheur à
donner qu’à recevoir. » (Actes 20 : 35) La Bible
amplifiée ajoute que celui qui donne est « plus à
envier ».
Vous connaissez ces paroles du Christ, mais y
croyez-vous réellement? Si oui, vous devez donc en
tous lieux, vous appliquer à être une bénédiction.
Je dois avouer que, des années durant, j’ai cité ce
passage sans en être pleinement convaincue, puisque
je passais mon temps à rechercher, plutôt qu’à offrir,
les bénédictions.
Aujourd’hui, je sais que nous ne pouvons
percevoir le sens du mot « heureux » si nous ne
sommes pas capables de nous oublier, de nous
concentrer sur les autres et d’exprimer sans retenue
notre générosité.
Cette dernière implique davantage que de
jeter quelques piécettes dans un seau à certaines
occasions ou de verser la dîme hebdomadaire à
117
l’église. En fait, je considère notre contribution
dominicale comme un entraînement à ce qu’il nous
faudrait ensuite reproduire au quotidien. Je refuse
de me limiter aux offrandes ; je veux réellement
donner. J’ai à coeur de m’offrir, jour après jour,
afin d’être utilisée comme Dieu l’entend. Ce
changement radical n’a pu avoir lieu que parce
que je m’étais reconditionnée mentalement. En
effet, des milliers de fois, j’ai dû penser et déclarer:
« J’aime les autres et prends plaisir à les aider. »
Mettez quotidiennement cette pensée puissante en
œuvre et votre existence en sera métamorphosée.
Alors que vous apprendrez à donner
généreusement, vous serez émerveillé par le
bonheur et la joie de vivre qui vous animent. Les
pingres, eux, sont des personnes malheureuses;
leur existence est étriquée et pathétique. Ils
accomplissent pour autrui le minimum requis. Le
partage est banni et ils ne donnent que lorsqu’ils
s’en sentent vraiment obligés. Quand tel est le cas,
ils le font avec réticence et mauvaise humeur. Ces
attitudes et agissements sont contraires à la manière
118
dont Dieu souhaite que nous vivions car aucune
bénédiction n’en découle. Comme clairement
exposé dans Proverbes 1 : 19, la cupidité a raison
de la vie de celui qui en fait preuve.
Ainsi arrive-t-il à tout homme avide de gain; La
cupidité cause la perte de ceux qui s’y livrent.
Dieu donne abondamment. Comme l’écrivit
l’apôtre Paul : « A Celui qui, par [l’action de]
la puissance qui agit en nous, peut [mener à bien
Son plan et] réaliser infiniment plus que ce que
nous demandons ou pensons [osons demander ou
penser] [infiniment
au-delà de nos prières, désirs, pensées, espoirs
ou rêves les plus audacieux], à Lui soit la gloire
dans l’Eglise et en Jésus Christ, pour toutes les
générations, aux siècles des siècles . (Éphésiens
3 : 20-21).
Ces paroles décrivent Dieu. Pour être à Son
image, nous nous devons de faire ce pas de plus, ce
geste supplémentaire, ce don plus conséquent que
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nécessaire, de toujours être généreux.
Réfléchissez-y
En quoi pouvez-vous devenir plus généreux ?
Ecoutez et vous saurez
Parce qu’égoïstes et égocentriques de nature,
nous n’adoptons pas instantanément le réflexe de
donner généreusement à autrui.
Nous devons au préalable nous conditionner
mentalement en pensant et en répétant: « Je suis
une personne très généreuse. Je recherche toutes les
occasions de pouvoir donner. »
A ce sujet, je me suis rendue compte qu’il me suffit
de regarder autour de moi et qu’elles ne manquent
pas. Il en va de même pour vous. Pour cerner
comment être une bénédiction pour quelqu’un,
vous n’avez qu’à utiliser vos oreilles. Rien qu’en
l’écoutant, vous identifierez sans tarder son besoin
ou son envie.
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Un jour, au détour d’une conversation, une
collaboratrice me mentionna qu’elle aimait
une certaine marque de produits. Je lui fis alors
acheter un bon-cadeau correspondant et lui offris,
accompagné d’un petit mot dans lequel je lui
exprimais ma reconnaissance pour son précieux
travail. Lorsqu’elle ouvrit le présent, elle se mit à
pleurer et me dit: « Ce n’est pas tant le bon-cadeau
en lui-même qui me touche, mais le fait que vous
m’ayez entendue et vous en soyez souvenue. »
Je vous encourage à dorénavant écouter les autres
et véritablement prêter attention à ce qu’ils disent.
Les gens aiment voir que vous les écoutez. Ils se
sentent ainsi aimés et estimés. Si vous ignorez ce
dont quelqu’un peut avoir besoin ou envie, c’est
que vous ne l’avez pas vraiment écouté. Lorsque
vous recueillez de tels souhaits ou requêtes, vous
pouvez les consigner par écrit et, s’il ne vous est
pas possible d’y répondre de suite, prier Dieu afin
qu’Il vous donne les moyens de le faire à l’avenir.
Si vous basez chacune de vos attentions sur les
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dires des intéressés et les mettez en oeuvre, vous
observerez combien il est préférable de donner aux
autres que de recevoir pour vous-même. Je vous
assure, plus vous donnez, plus vous serez heureux.
Réfléchissez-y
Qu’avez-vous récemment recueilli comme
informations, de la part ou au sujet de quelqu’un,
vous permettant de savoir ce dont il a besoin ou
envie? Que ferez-vous de ces indications?
Quel « généreux » êtes-vous?
Je souhaite clore ce chapitre par une série de
questions visant à vous permettre de jauger votre
niveau ou absence de générosité.
• Est-ce que je laisse un pourboire suffisant? Si
j’étais serveur, estimerais-je que le client a, par cette
somme, respecté la valeur de ma prestation?
• Quelles sortes de cadeaux ai-je tendance à
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offrir? Les moins chers que je puisse trouver?
Ai-je tendance à choisir le premier cadeau que je
trouve, parce qu’il convient d’en apporter un, ou au
contraire, à chercher, avec soin, le plus adapté à son
destinataire et à ce qu’il pourrait aimer ?
• Est-ce que j’encourage et complimente
fréquemment, de bon coeur, les autres ?
• Suis-je disposé à partager ce que j’ai?
• Ai-je plutôt tendance à accumuler les choses
matérielles ou à donner ce dont je ne me sers pas?
• A la maison, est-ce que j’entasse, par besoin de
posséder, une multitude d’objets inutilisés depuis
des années?
• Quand j’ ai l’occasion de donner à plus démuni,
le fais-je de bon coeur?
• Si une personne enrhumée me demande un
mouchoir, vais-je ne lui en donner qu’un ou lui
proposer le paquet dont je dispose?
• Aux repas, ai-je tendance à servir la meilleure
part à l’autre ou à me la réserver?
Nous pourrions nous poser bien d’autres
questions afin d’évaluer au mieux notre niveau de
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générosité. Je pense que, ayant à coeur d’ être aussi
généreux que possible méditer sur cette pensée
puissante vous aidera assurément à atteindre votre
objectif.
Répétez-vous mentalement et à haute voix:
« J’aime les autres et prends plaisir à les aider. »
Pack de puissance
« [ ... ] pratiquons le bien envers tous [...] »
Galates 6: 10
« [ ...] Si quelqu’un veut être mon disciple,
qu’il renonce à lui-même [qu’il oublie, ignore,
désavoue et perde de vue sa propre personne et ses
intérêts personnels], qu’il se charge de sa croix et
qu’il me suive [continuellement, avec une fidélité
résolue] ! »
Marc 8 :34
« Mes enfants, que notre amour ne se limite pas
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à des discours et à de belles paroles mais qu’il se
traduise par des actes, accomplis dans la vérité. »
1Jean 3 : 18
« Nous savons que nous sommes passés de la
mort à la vie parce que nous aimons les frères et
sœurs (nos compagnons chrétiens).
Celui qui n’aime pas demeure dans la mort
[spirituelle] . »
1Jean 3: 14
Avec toute mon affection,
Joyce
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