Belgique-België P.P 1000 Bruxelles 1 1/1802 No 99 Avril 2005 la Coord suel de n e m ation form n i ' d illet Feu ination des Ecoles de Devoirs de Bruxelles Rue d'Alost 7 - 1000 Bruxelles Tél: 02/213 37 06 - Fax: 02/213 37 01 Courriel: [email protected] www.cedd-bxl.be Bureau de dépôt Bruxelles 1 Déontologie ? edito edito edito edito edito edito edito edito edito edito Depuis un an bientôt, des dizaines d'animateurs et d'animatrices d'écoles de devoirs se réunissent au sein du bureau de la Coordination des Ecoles de Devoirs de Bruxelles pour réfléchir à la déontologie du travail en école de devoirs. Si l'émergence de cette question depuis quelques années est à mettre en lien d'une part avec l'apparition des politiques sécuritaires et d'autre part avec les longs débats et réflexions liés au décret de reconnaissance du secteur, au niveau des associations, elle apparaît le plus souvent en cas de problèmes, voire en situation de crise. Comment anticiper les différentes situations pouvant survenir dans le cadre de notre pratique? Que mettre en place pour éviter que dans l'urgence un travailleur ne doive prendre seul une décision? Que met-on en place au niveau de l'équipe en vue de prendre distance et d'apporter une réponse concertée aux différents problèmes rencontrés? Comment garantir la qualité de la pratique professionnelle au bénéfice des usagers? Quels sont les partenaires à associer à notre action, en fonction de nos rôles et missions et des situations qui se posent? Telles sont les nombreuses questions amenées par les associations lors des deux réunions préparatoires consacrées à l'analyse institutionnelle des écoles de devoirs, à la mise en perspective de situations particulières et à la définition des objectifs de travail du groupe. La question de la déontologie et celle plus particulière du secret professionnel sont rarement annoncées en tant que telles notamment au moment de l'engagement du personnel qu'il soit rémunéré ou bénévole. Ainsi, l'application ou non de règles déontologiques - en cas d'absence d'un cadre défini par l'association - dépend de la formation initiale et des expériences professionnelles des différents travailleurs. Par exemple, un travailleur AS appliquera-t-il le code de déontologie des assistants sociaux sans que celui-ci ne soit nécessairement partagé par l'ensemble des membres de son équipe... Le plus souvent chacun semble travailler avec son "bon sens", mais chacun ne semble pas partager le même "bon sens"! Cette première étape introductive a été suivie de deux séances de clarification animées par des personnes-ressources extérieures. Pierre Vandenheede nous propose dans ce numéro la synthèse de ces deux matinées. La première, consacrée à la déontologie a été animée par Julien Pieret, juriste et membre du Comité de Vigilance en Travail Social. La seconde, animée par Catherine Bosquet, membre de ce même comité et enseignante en école sociale était consacrée au secret professionnel. Ces deux réunions, outre l'apport théorique et les clarifications indispensables qu'elles ont apportés ont abouti à une réflexion intéressante sur la place des projets d'écoles de devoirs dans le champ du travail social. Définir des principes et des règles de travail qui soient partagées par tous, tel est l'objectif que se sont donné les participants. Toutefois, les participants insistent pour que cet outil - à rédiger - permette à chacune des associations de l'inscrire dans le cadre de leur projet propre et soit modifiable selon les évolutions de la pratique professionnelle, du projet et de son contexte. Les écoles de devoirs, par leur projet, visent à construire une société réellement démocratique et solidaire et à lutter contre toutes les formes d'exclusions qui touchent les enfants et les jeunes. Viser une telle finalité nécessite d'élaborer un projet pédagogique qui tienne compte de principes déontologiques fondamentaux d'accessibilité, de participation réelle du public, de compétences et de pratiques professionnelles des équipes de travailleurs et d'interpellation des pouvoirs publics aux différents niveaux de pouvoirs. Deux étapes poursuivront le travail. La première interrogera la pratique professionnelle sous l'angle de ces différents principes. Nous vous proposons, dans ce numéro, une série de questions confrontant la pratique professionnelle aux principes de déontologie. Toute personne, ou association intéressée est évidemment invitée à faire part de ses remarques, réflexions,... relatives à ce questionnement. La deuxième étape sera quant à elle consacrée à la rédaction d'une charte reprenant ces principes et quelques règles de déontologie. Etape qui ne clôturera pas définitivement le travail puisque la déontologie est à comprendre comme un outil, une méthode permettant d'entretenir, de développer, d'évaluer et de faire évoluer la pratique professionnelle au bénéfice des travailleurs et du public visé par l'action des écoles de devoirs. Véronique Marissal Photos : Pierre Vandenheede. 2 Depuis quelques années, ce mot entre dans le langage commun. On parle de déontologie, voire de code de déontologie dans tous les domaines. Bien sûr, il y a le code des assistants sociaux, celui des médecins, mais, notamment à la lumière des événements en Irak, on parle de plus en plus de la déontologie des journalistes, puis encore de celle des entreprises, des publicitaires, voire même de déontologie sur le net! Il semble donc que ce concept soit de plus en plus à la mode mais qu'il existe un flou important sur sa portée. La déontologie vise-t-elle à protéger le «consommateur», le «travailleur», donner un code de conduite, défendre des valeurs, assurer un cadre juridique à une action, est-ce le secret professionnel ou quelque chose en plus, etc.? Les réponses que l'on pourra donner à ces questions ne seront évidemment pas univoques. Avant d'entrer dans le vif de la question, il me semble important d'éclaircir en quoi, le secteur des EDD est concerné par la déontologie. Le Décret de reconnaissance des EDD nous assigne diverses missions auprès des jeunes telles l'éducation et la formation citoyenne, en outre il nous impose de travailler en concertation avec les enseignants et les parents, de plus nous sommes sensés privilégier un public fragilisé par rapport à l'apprentissage. Or, ces quatre missions exigent de notre part 3 de tracer des lignes de conduite, de clarifier nos objectifs, nos valeurs et notre méthodologie, notamment lorsque nous touchons à des situations délicates. En effet, de par notre cadre et nos missions nous sommes régulièrement confrontés à des «tranches de vie» que le «simple» pédagogue ou animateur ne peut traiter sans avoir recours à un «protocole». Le législateur ne s'y est pas trompé en précisant que la déontologie devait faire partie des contenus de la formation initiale ou continuée de l'animateur. Par ailleurs, en tant que milieu d'accueil, nous sommes tenus de respecter le Code de qualité de l'accueil. Celui-ci se réclame de la Convention des Droits de l'Enfant et de différents décrets visant à l'égalité de tous. Il stipule une série de principes déontologiques tels l'accessibilité, la non discrimination, l'écoute... Enfin, la Plate-forme de la CEDD, www.cedd-bxl.be/index.cfm?page=about, exige de ses membres le respect des règles déontologiques gouvernant le travail social. Quelques définitions S'il semble relativement clair que nous sommes impliqués par l'existence d'une déontologie, peut-être faut-il commencer par se mettre d'accord sur la signification d'un tel terme. Il est apparu en Angleterre chez Bentham au 19ème siècle dans un ouvrage de philosophie sociale. Celui-ci entendait par là une méthode pour maximaliser le bonheur des gens. D'emblée l'aspect «méthodologique» est présent. Aspect qui sera en général repris dans les différentes compréhensions de ce terme. Quant à ce sur quoi porte la méthodologie, cela est moins évident. La notion de bonheur est difficilement définissable mais elle situe la question dans un champ particulier: il s'agit de traiter les rapports entre personnes afin d'assurer un «mieux-être» dans le cadre d'une idée de la morale ou de l'éthique. Différentes définitions développent l'un ou l'autre aspect de ces questions: la déontologie comme théorie des devoirs; comme ensemble de règles morales qui régissent l'exercice d'une profession ou les rapports sociaux de ses membres;comme éthique collective exercée individuellement; comme outil privilégié par le professionnel pour une remise en question permanente des pratiques professionnelles. Pour notre part, différents éléments issus de ces propositions de définitions nous paraissent intéressants à souligner: l'aspect méthode, outil collectif mais d'application individuelle (qui fait donc appel au jugement de l'animateur même si celui-ci peut se référer à une démarche construite en commun), l'aspect outil de remise en question voire de formation, le rapport au public mais aussi entre travailleurs, la réflexion éthique qu'il demande. Quelques questions A ce stade de travail, s'interroger sur la déontologie dans notre secteur me semble soulever quelques questions relativement abstraites mais en lien direct avec notre pratique de terrain lorsqu'on s'interroge sur la constitution de balises déontologiques voire d'un projet pédagogique. Il y a d'abord l'articulation entre morale, éthique et droit. Par «morale», nous entendons ici la réflexion sur le «juste», par «éthique», la réflexion sur «l'action juste» et par «droit», réflexion sur ce qui est «autorisé», ou pas. Dans le cadre de la déontologie, de la réflexion que nous menons, d'une part, sur ce qu'elle est et d'autre part, en quoi elle nous concerne, l'articulation de ces trois notions/réalités est extrêmement importante. En tant qu'associations soumises à des décrets mais également avec un objet social particulier et, de manière générale, en tant que travailleurs du champ social, nous défendons une conception morale de la société. La Plate-forme de la CEDD, par exemple, est une réflexion morale quand elle stipule que les membres ont une certaine vision du monde et s'engagent à promouvoir un modèle particulier basé sur la solidarité, l'autonomie, la citoyenneté pleinement assumée et un regard critique sur le fonctionnement des institutions. Cette morale devient une éthique quand les EDD traduisent de tels objectifs dans leurs actions. Cependant, la volonté d'atteindre certains buts passe parfois par ce qu'on appelle la «désobéissance civile». En effet, si nous estimons qu'un règlement est injuste, il nous faut parfois passer outre afin de faire triompher ce que nous estimons juste. Quand nous accueillons un sans-papiers dans nos activités, nous commettons une «action illégale», pourtant, nous croyons que c'est important de la faire au nom d'une morale supérieure au droit. La déontologie peut nous servir de balise dans ce parcours entre la morale, l'éthique et le droit dans la mesure où elle permet de fixer des pratiques, des rapports mais également les moyens pour interroger les 4 situations et les mettre en perspective. Une deuxième question concerne la notion de «travail social». Vouloir donner une définition de cette réalité multiple donnerait l'occasion à des débats interminables, je propose dès lors de se baser sur la proposition de la FITS (Fédération Internationale des Travailleurs Sociaux) et de la confronter à notre réalité. Le professionnel du travail social oeuvre pour le changement social, en résolvant des problèmes de relations humaines, d'autonomie, de liberté des personnes en vue d'améliorer leur existence. Le travailleur social intervient au point d'interaction des personnes et de leur environnement, en utilisant les théories du comportement et sa connaissance des institutions sociales. Ce sont les principes des droits de l'homme et de justice sociale qui fondent le travail social (Source: www.ifsw.org, 22-3-2005, ce site propose également un texte plus long sur le travail social qui explicite les différents points évoqués dans cette définition). Si nous confrontons ce texte à la Plateforme, nous pouvons constater un certain nombre de convergences. L'une et l'autre se situent clairement dans l'optique du changement social, et du questionnement de l'environnement ainsi que de la vocation transformatrice et questionnante de leur action. Au point de vue de l'individu, l'une et l'autre sont clairement inspirées des principes de l'éducation permanente. Là où la FITS propose une définition globale, la Plate-forme, par contre, se concentre sur le champ particulier des EDD et ne concerne directement que les membres de la CEDD même si sa vocation est d'inspirer l'ensemble des EDD de Bruxelles. Troisièmement, la déontologie ouvre la voie à un questionnement sur l'évolution et l'évaluation des pratiques. Le travail des animateurs n'est pas une science exacte, c'est une pratique pédagogique, sociale, humaine. Autant dire qu'il est impossible d'enseigner un protocole d'action et de s'y tenir de manière absolue. Heureusement! Notre projet est bien de partir des besoins de l'enfant et de construire avec lui des réponses particulières qui évoluent dans le temps. Or un tel pari (car c'est bien de cela qu'il s'agit), dans le contexte où nous sommes (la plupart du temps un public fragilisé sur la question des apprentissages et souvent socialement) rend nécessaire la construction d'une déontologie. Celle-ci précise non pas les actions à mener (il s'agirait alors du plan d'action), non pas la manière de mener ces actions (c'est l'objet du projet pédagogique), mais les principes éthiques de notre engagement. Parmi ces principes, deux éléments ressortent particulièrement: l'évolution et l'évaluation. La déontologie, contrairement au droit, ne fixe pas la limite mais la frontière. L'une est aussi claire que possible, l'autre situe une «zone de légitimité» et laisse au travailleur social juge de son action. Le droit rassure, la déontologie assure la liberté. La déontologie permet donc l'évolution d'une pratique dans un cadre éthique, et l'évaluation de celle-ci sans juger le travailleur. Le droit fige et sanctionne sans se poser la question du juste mais celle de la norme sociale. C'est donc grâce à la déontologie que le travailleur social interroge par sa pratique la «zone de légitimité», inscrit la «désobéissance civile» dans ses principes et, de cette manière, fait évoluer le droit. En ce sens, la déontologie inscrit la possibilité de l'erreur contrairement au droit qui la sanctionne. 5 Le document rédigé par la FITS, l'Ethique en travail social, Déclaration de Principes, est très intéressant pour notre propos car il précise les principes en fonction de la Déclaration des Droits de l'Homme, de la dignité humaine et de la justice sociale tels: le respect de l'autodétermination, le droit à la participation, le développement des capacités personnelles, la reconnaissance de la diversité, la contestation des choix politiques injustes, la solidarité... Ainsi que les conduites professionnelles correspondantes: la formation initiale et continue, refuser les abus de confiance, identifier les limites entre vie professionnelle et vie privée, respect de la confidentialité des propos, responsabilité sur les actions menées, entretenir le débat sur la déontologie, savoir prendre des décisions... Comment formaliser ces débats? Lors du bureau consacré à la déontologie, vue du point de vue juridique, nous avons réfléchi avec Julien Pieret, juriste et membre du Comité de Vigilance en travail social, sur la manière de mettre en forme un tel projet. Il nous a proposé cinq alternatives afin de préciser le cadre d'émergence d'un document sur la déontologie. La première alternative concerne la reconnaissance ou non par le droit de la déontologie proposée aux animateurs d'EDD. La seconde concerne l'existence ou non d'un organe de contrôle, comme l'ordre des médecins par exemple, des pratiques de chaque animateurs. La troisième, l'existence d'un code formalisé comme tel ou non. La quatrième, la manière dont il est construit par les acteurs de terrain ou proposé/imposé par une instance supérieure/extérieure. La cinquième s'interroge sur une déontologie qui règle les rapports entre travailleurs ou entre travailleurs et publics. Après débat, nous avons choisi de produire un document ignoré par le droit car, en cas de problèmes, la situation est de toute façon appréciée par le juge. Dans notre cadre, nous travaillons sans Ordre, et nous ne souhaitons pas en inventer un. Un code nous semble moins intéressant qu'une «charte», car cela permet plus de 6 souplesse, de nuance et d'évolution dans son utilisation. Ce n'est qu'à cette condition que la déontologie peut devenir un «outil» plutôt qu'une «référence». De par notre manière de fonctionner, il est évident que nous choisissons de construire ensemble un tel document plutôt que de laisser qui que ce soit nous l'imposer. Enfin, la déontologie règle selon nous aussi bien les rapports entre travailleurs qu'entre usagers et travailleurs. En outre, Julien Pieret a attiré notre attention sur l'importance de faire vivre la déontologie, de la modifier à l'expérience de la pratique. Pierre Vandenheede Quand on évoque la question de la de l'école sociale Paul-Henri Spaak et état ou par profession, des secrets qu'on déontologie, le secret professionnel présidente du Comité de Vigilance en leur confie, qui, hors le cas où ils sont devient rapidement le centre de toutes travail social. appelés à rendre témoignage en justice ou les attentions. devant une commission d'enquête Pourtant il n'est pas le tout de la La base légale parlementaire et celui où la loi les oblige à déontologie, il n'en est qu'un point Contrairement à la déontologie, le secret faire connaître ces secrets, les auront particulièrement sensible dans nos professionnel repose sur une base légale révélés, relations avec le public qui fréquente forte, il est inscrit depuis 1867 au code emprisonnement de huit jours à six mois et les EDD. pénal! C'est dire si le législateur a pris la d'une amende de cents francs à cinq cents Toujours est-il qu'il est essentiel de chose au sérieux. L'article 458 fonde ainsi francs. clarifier quelque peu ce qu'il faut le caractère, les limites et les astreintes Cette définition large du secret nous entendre par «secret professionnel», relatives au secret. permet de comprendre celui-ci non pas quand il s'applique, à qui il s'adresse et seront punis d'un comme le domaine réservé de quelques quelles sont ses limites. Article 458 du Code Pénal professions relatives à l'exercice de la Pour travailler cette question nous Les médecins, chirurgiens, officiers de santé, mais bien comme une obligation qui avons accueilli au bureau Catherine santé, Bosquet, professeure de déontologie toutes autres personnes dépositaires, par pharmaciens, 7 sages-femmes et concerne tout qui «par état ou profession» est dépositaire d'un secret. par Partant de ce constat nous sommes en administratives demandées au moment de mesure de nous poser quatre questions: l'inscription ou au travers des situations qui informations obtenues dans un cadre administratif (fiche d'inscription, fiches quel est l'intérêt du secret; qui est soumis nous seraient confiées dans le cadre de nos médicales...). au secret professionnel; sur quoi porte le activités, que ce soit par l'enfant ou par les La notion de secret répond à celle du droit à secret et enfin dans quel cas peut-on parents, nous sommes, par notre fonction, la vie privée, inscrite dans la Déclaration rompre le secret. tous les jours au courant d'éléments qui Universelle des Droits de l'Homme, mais exigent notre discrétion par respect pour la aussi dans celle des Droits de l'Enfant... Quel est l'intérêt du secret? vie privée ou pour assurer la continuité de Cette généralisation simplifie grandement Dans notre cadre de travail, nous pouvons nos missions. notre travail car il permet de recentrer affirmer que le secret professionnel est un En effet, la garantie du secret professionnel celui-ci droit pour le demandeur d'aide et un devoir est construisons avec le jeune. du donneur d'aide. Il protège trois types l'instauration d'une relation de confiance d'intérêt: avec les usagers. nous Etant donné l'importance du respect de la dénoncer auprès de ses parents un jeune une condition indispensable à sur la relation que nous Ceci dit et pour répondre à l'objection qui est souvent opposée, ne pas - L'intérêt des personnes (de l'usager). vie privée des enfants, des jeunes et des qui commet un vol à l'étalage, ne signifie Toute personne a droit au respect de sa vie adultes qui fréquentent nos services, il est pas pour autant que l'animateur n'a rien à privée, familiale et de son intimité. indispensable que tous les acteurs d'une dire! Au contraire, cela implique son rôle éducatif (défini dans le décret sur les EDD). Ce droit est reconnu, rappelons-le, par la EDD soit soumis au secret professionnel. Déclaration des Droits de l'Homme et la Il ne s'agit donc pas de dire qu'un tel est Il doit, non pas dénoncer, mais interpeller Convention Internationale relative aux rémunéré et soumis tandis qu'un autre, en le jeune sur le délit, rétablir la relation afin Droits de l'Enfant. tant que bénévole, ne l'est pas! de l'interroger sur les conséquences à A ce propos, la loi est claire: dès qu'il y a court, moyen et long terme de son acte. - L'intérêt de certaines professions - dont connaissance de la vie privée, il y a, Et enfin, si aucun changement ne survient, les travailleurs sociaux - auxquelles les impérativement secret. prévenir le jeune que l'on ne pourra ni personnes ne s'adresseraient pas sans Or, même si l'on considère que certaines cautionner le vol, ni garder le secret garantie de la confidentialité. Il protège personnes n'ont directement accès à ces indéfiniment et qu'il aura donc à assumer l'intérêt du professionnel de pratiquer en données par leurs fonctions particulières les conséquences de ses actions. toute sécurité. au sein d'une EDD, elles sont toutefois Mais avant d'en arriver là, nous devons considérées comme des «collaborateurs avoir indispensables». confidentialité est la condition de base à - L'intérêt de la société enfin, qui par l'existence d'institutions, de services, de Par professionnels liés au secret professionnel entendons toute personne dont on ne peut collaborateur indispensable, nous vise conscience que l'assurance de l'instauration d'une relation de confiance. social, se passer dans l'accompagnement des Toutefois, il arrive qu'une intervention l'existence de «soupapes» de sécurité par jeunes et dans l'organisation du service et dépasse nos seules compétences. Il faut la possibilité offerte de faire appel à l'aide qui ont accès à une série d'informations alors mettre en place des balises pour en toute confidentialité. (secrétaire, partager le secret sans rompre ni la à maintenir un équilibre personnel d'entretien, bénévole...). Les «(...) également liés au secret. toutes autres personnes collaborateurs confidentialité, ni la confiance. Qui est tenu au secret professionnel? indispensables sont dépositaires, par état ou par profession Ce devoir professionnel répond au droit des usagers. Le partage ne peut se faire qu'au cas par parce que ces personnes ont accès à des Sur quoi porte le secret? cas et après évaluation de la situation. données de la vie privée...» L'expression «secret que l'on confie» doit Nous devons rester vigilants même entre être interprétée largement. Tout est secret collègues de travail. Contrairement à certaines idées reçues, ce en ce compris le fait que la personne Ainsi certaines situations peuvent-elles n'est pas le diplôme mais la fonction qui s'adresse à notre association. être discutées sans que soit mentionnée crée la nécessité d'appliquer le secret. Le secret couvre tant le fait surpris ou l'identité de l'usager. Dans évident, constaté chez le jeune (vol d'une pomme à Rappelons d'abord que l'obligation du l'animateur est tenu au secret car il a accès l'étalage... car on ne connaît le jeune que secret reste la règle. à des données relatives à la vie privée. parce qu'il fréquente notre EDD) que les Cependant, dans certaines situations et Que ce soit au travers des démarches confidences faites par l'usager et les après évaluation de celles-ci, on ne peut un tel cadre, il est 8 rester seul et il y a nécessité de partager. strictement nécessaire à l'aide apportée. Cette assistance constitue une obligation A ce niveau, rien n'est prévu au plan légal. Cas où l'on doit rompre le secret d'intervention et non de dénonciation. Cet Cependant, nous pouvons considérer que professionnel... article ne parle pas de révélation, mais de le partage peut se faire sous certaines L'article conditions: différentes 458 témoignage prévoit explicitement exceptions en au justice, secret: devant le une porter secours, aide à une personne exposée à un péril grave (atteinte à l'intégrité physique/morale), imminent 1. Le secret ne sera partagé qu'avec des commission d'enquête parlementaire ou (tout de suite) et réel (dont on a la preuve). personnes dans les autres cas prévus par la loi. Le soumises elles-mêmes au secret professionnel. cas des enfants maltraités est particulier. Il vaut mieux s'adresser à des 2. Le partage ne se fait qu'avec des 1.Témoignage en justice ou devant organismes spécialisés tels SOS enfants personnes une qui orienteront le travail des EDD après soumises au même secret commission d'enquête professionnel, c-à-d. qui partagent les parlementaire mêmes missions et travaillent dans le Il s'agit d'une obligation pour tous les même sens d'accompagnement et d'aide citoyens de comparaître à la demande d'un Les différentes situations que l'on qui est le nôtre. juge (juge d'instruction, juge au tribunal ou peut rencontrer mettent en avant la 3. Nous rappelons que les enseignants ne à la cour). La police n'est pas la justice ! nécessité d'un temps de réflexion, de sont pas soumis à ce secret mais à un Dans ce cas, le travailleur soumis au secret prise de distance. Dans ce cadre, et évaluation de la situation. professionnel peut mais ne doit pas révéler. sans fonctionnaires). Le seul intérêt de l'usager ne suffit pas à professionnel (on peut présenter la devoir de discrétion (statut des révélation du secret 4. Le partage ne pourra se faire qu'avec parler. C'est ainsi que, dans ce seul cas situation sans apporter d'éléments l'accord de l'usager. précis, le secret devient le droit du permettant 5. L'usager doit être informé du contenu de professionnel et non plus seulement celui protagonistes) ce qui sera partagé, de l'intérêt de ce de l'usager. personnes l'information sera partagée et où elle se 2. Obligation de dénoncer, de révéler delà du travail en équipe d'un travail situe. partage, de la personne avec laquelle Il faut que l'usager puisse d'identifier le recours ressources à les des extérieures peut être très utile, d'où l'intérêt audes faits de supervision extérieur. comprendre le sens de ce partage. En cas Le code d'instruction criminelle prévoit en Le respect des règles déontologiques de refus de la part de l'usager, il faut lui effet la dénonciation mais il faut tenir et plus particulièrement du secret permettre de prendre conscience des compte de différents éléments. L'article professionnel ne garantiront jamais conséquences de ce refus. 458 les contre d'éventuels recours en justice. du Code pénal prime sur 6. Pour ce faire il faut souvent du temps. précédents car il est postérieur, en outre, la Quels que soient les choix pris par un Cela nous invite à réfléchir sur la distinction dénonciation en démocratie n'est plus travailleur ou une équipe, lorsqu'une entre gravité et urgence... Généralement érigée en vertu civique. Les droits de affaire on ne considère qu'il y a urgence que l'homme son passés par là! décision lorsque la vie est en danger! 7. On ne communique que ce qui est est portée en reviendra justice, la toujours à l'appréciation du juge. 3. Assistance à personne en danger 9 Pierre Vandenheede Face au constat croissante de de dualisation l'enseignement, la Comment faisons-nous connaître notre Quelles sont les procédures d'inscription action au plus grand nombre? mises en place? Coordination des Ecoles de Devoirs Les et Les parents sont-ils clairement informés de Bruxelles, comme elle le précise d'information sont-ils adaptés à tous les du projet de l'association (missions, dans sa plate-forme, se propose de parents, enfants et jeunes? limites, rôles, règles de fonctionnement, participer à l'inversion du processus Quelle connaissance avons-nous de la type d'activités, horaires, conditions...) en plaçant le jeune au centre de son population de notre quartier? et de la place qui leur revient au sein du intervention comme sujet de droit. Notre public est-il représentatif de celle-ci? projet? Elle s'engage à défendre une autre Les plages horaires tiennent-elles compte Qui au sein de l'équipe s'occupe des conception de l'éducation fondée sur des besoins du public cible? inscriptions? le respect et les valeurs réellement Que met-on en place pour que soit Les enfants sont-ils associés à ce temps démocratiques reconnue, intégrée et valorisée la diversité d'inscription? de cette population (mixité des âges, des Que dit-on aux parents des éventuelles Construire un tel projet passe par la sexes, des origines) tout en garantissant à collaborations avec les enseignants et définition principes chacun le respect de ses convictions l'école de leur enfant? déontologiques qui guident tant la philosophiques ou religieuses et de ses Sont-ils informés des objectifs poursuivis conception du projet pédagogique pratiques familiales? par celles-ci, de ce qui sera dit et d'une société solidaire. de moyens de communication échangé? que les pratiques professionnelles Comment les y associe-t-on? mises en place, leur évaluation et leur évolution. 2. Enfant sujet, enfant acteur: De l'accès à toutes et tous à la l'enfant au centre du projet Le premier bénéficiaire du projet reste l'enfant ou le jeune. Le projet vise à le participation au débat politique, 4 Si l'enfant est au centre du projet, les rendre acteur, acteur de sa scolarité, de projet d'écoles de devoirs. parents restent les premiers éducateurs de l'occupation de ses temps libres, acteur Cette démarche prend en compte à la leurs enfants. aussi au sein du projet de l'association. principes devraient fonder tout fois le travail réalisé jusqu'à ce jour dans les réunions de bureau et de la Comment proposition mobiliser Travail finale Social, L'Ethique en Déclaration de identifier, et valoriser reconnaître, les capacités personnelles de chaque enfant au travers des activités proposées en tenant compte Principes de la FITS (2004). du rythme de chacun? Encourage-t-on 1. Pour des projets accessibles à l'enfant à devenir toutes et tous, quelle que soit autonome? l'origine économique, sociale et Quelle place donne-t-on à l'enfant dans culturelle. l'accompagnement et l'aide apportée à certaines de ses difficultés? Comment garantissons-nous l'accès réel Garantissons-nous le droit à la vie privée à toutes et tous (enfants, adolescents, de l'enfant? pères et mères)? Laisse-t-on aux enfants un temps et un Le montant de la participation financière espace temps libre? - si il y a - et les modalités de paiement Quels temps et place donne-t-on au droit tiennent-elles compte de la situation de l'enfant de poser des questions, de socio-économique des familles? formuler des objections, de contester, de 10 parlementer? Dans quelle mesure les rend-on capables Chaque de les gérer par eux-mêmes? constitue un véritable laboratoire de temps? Comment encourage-t-on les enfants à pratiques pédagogiques, éducatives et Dans quelle mesure tient-on compte de dialoguer et à s'entraider? sociales. l'avis exprimé par les enfants? Comment le projet développé contribue-t-il Laisse-t-on à l'enfant la possibilité d'être au développement de la socialisation et de L'ensemble des travailleurs de l'équipe à l'initiative de certaines activités? la solidarité? ont-il Comment organise-t-on cet espace- d'école connaissance de du devoirs projet pédagogique, du règlement d'ordre Confie-t-on certaines responsabilités à intérieur et de l'obligation du respect du l'enfant compte tenu de son âge et de ses compétences? projet 3. Une équipe de travailleurs secret professionnel? développe et Comment compétences et concernant qui ce secret est-il garanti, Quelle place donne-t-on à l'enfant dans responsables l'élaboration et/ou la modification du entretient règlement? techniques professionnelles dans demandées au moment de l'inscription Comment gère-t-on les conflits entre la réalisation de son projet. ou reçues dans le cadre des activités? ses les informations Si des données sont reprises dans des enfants? 11 dossiers individuels, qui y a accès et à compétences professionnelles de chacun et Les écoles de devoirs sont de véritables quelles conditions? les intégrer au projet de l'association? observatoires des évolutions sociales, Les animateurs ont-ils les compétences Comment, quand et avec qui le projet est-il économiques, culturelles des quartiers nécessaires à la réalisation de leur évalué? où elles sont implantées. L'analyse de travail? Existe-t-il des possibilités de supervision leurs pratiques quotidiennes les amène à Une réflexion est-elle menée en équipe individuelle poser sur la gestion d'éventuelles situations externe de la pratique professionnelle? exceptionnelles qui pourraient survenir? La formation est un devoir. Donne-t-on la Des réunions régulièrement d'équipe organisées ou collective, interne ou différents constats sur sont-elles possibilité aux travailleurs de participer à Que fait-on de ces constats? pour des formations et selon quelles modalités? Comment et où relaie-t-on ceux-ci? que Comment chacun des travailleurs (rémunérés & ces évolutions. participe-t-on au débat 4. Des associations qui contestent les politique (constats + propositions + questionner sa pratique professionnelle? politiques et pratiques injustes et réactions) au niveau local? Régional? Comment développer et entretenir les participent au débat politique Communautaire? bénévoles) puisse présenter et 12 Revues Secret professionnel: la reconstruction du sens, Actes du colloque du 20 mai 1999 à Charleroi, In «Journal du droits des jeunes» n°189, Liège, novembre 1999. Déontologie du travail social: un combat d'actualité, In La Chronique de la Ligue des Droits de l'Homme, n°95, Bruxelles, décembre 2002 janvier 2003. Société sous contrôle, In Manières de Voir n°56, Le Monde Diplomatique, Mars-Avril 2001. Ouvrages BOUQUET Brigitte, Ethique et travail social, une recherche de sens, Paris, éd. Dunod, 2003. ROSENCZVEIG P.-P., VERDIER P., Le secret professionnel en travail social, éd. Jeunesse et Droit, Liège, 1996. Ethique des pratiques sociales et déontologie des travailleurs sociaux. La nécessaire question du sens et des limites des interventions sociales, Rapport à la Ministre de l'Emploi et de la Solidarité, Conseil Supérieur du Travail social, Direction générale de l'Action sociale, Ministère de l'Emploi et de la Solidarité, éd. De l'Ecole nationale de la Santé publique, Rennes, 2001. Articles Le travail social à l'épreuve des politiques sécuritaires, HENGCHEN B., In L'Hémisphère Gauche, n°1, septembre 2002. Sites Internet www.comitedevigilance.be , site du Comité de vigilance en travail social. www.ifsw.org , site de la Fédération Internationale des travailleurs sociaux. www.fewasc.be , site de la Fédération wallonne des assistants sociaux de CPAS www.cfwb.be/aide-jeunesse, site officiel de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, Direction générale de l'Aide à la Jeunesse pour le code de déontologie des services du secteur de l'Aide à la Jeunesse. http://anas.travail-social.com , site de l'Association Nationale des Assistants de Service social (France). www.liguedh , site de la Ligue des Droits de l'Homme. Virement sur le compte 001-1917334-11 Renseignements: Véronique MARISSAL Tél.: 02 213 37 06 13 Le Centre de Formation des Cadres organismes d'éducation permanente face Culturels, en collaboration du Centre aux contraintes de la professionnalisation, Bruxellois du subventionnement public et de la d'Action Interculturelle, organise un cycle d'analyse et de marchandisation de la culture. réflexion Introduction par Thérèse Mangot sur les origines, le développement, l'état présent et les perspectives du mouvement de Le mercredi 08/06/2005 l'éducation permanente. de 9h30 à 13h Perspectives après les décret Demotte: va- EDUCATION PERMANENTE t-on vers une consolidation ou une désagrégation du mouvement d'éducation D'où venons-nous? permanente. Où en sommes nous? Deux Vers où allons-nous? tenant responsables d'associations respectivement de la EP, thèse "optimiste" et de la "pessimiste" ouvriront le débat. AU PROGRAMME Chaque séance sera introduite par un Le mercredi 13/04/2005 exposé et suivie de discussions et de 9h30 à 13h Les origines de l'éducation ouvrière et populaire en Belgique. Introduction par débats animés par Juan Latorre du CBAI et Jean Vogel du CESEP. Jean Vogel Où? Le mercredi 27/04/2005 de 9h30 à 13h De l'éducation populaire à l'éducation permanente: les enjeux des réformes des années 1960-1970. Bruxelles Laïque Avenue de Stalingrad 18-20 1000 Bruxelles Introduction par Jean-Pierre Nossent Renseignement et inscriptions Le mercredi 11/05/2005 de 9h30 à 13h Les changements du contexte (I): nouveaux profils des publics et nouveaux besoins. Introduction par Lucien Barel Le mercredi 25/05/2005 de 9h30 à 13h Les changements de contexte (II): les 14 Pour le CESEP Secrétariat du CFCC Nicolas Ballas Tél.: 067 89 08 66 Courriel: [email protected] Site: www.cesep.be La Fédération des Centres de Service Atelier 2 Social propose un cycle d'ateliers de mai à décembre de cette année. L'évaluation, plus qu'une technique, une culture. Atelier 1 Autorité, décision et démocratie... Comment prenons-nous des décisions? s'organisent nos met nombreux auteurs "réflexivité", en à jeu que de nomment ce la savoir un "auto- questionnement" quasi permanent. comment ça se passe chez vous? Comment L'évaluation débats? Comment se gèrent les différences et les Cette réflexivité concerne trois niveaux. Un niveau individuel A ce niveau l'évaluation apparaît comme un outil d'introspection personnelle. divergences dans nos équipes souvent Elle permet de s'interroger soi-même sur pluridisciplinaires? Quelle lecture avons- son propre travail. nous de nos objectifs de travail et quelle Un niveau "méso" influence A ce niveau, l'évaluation apparaît comme exerçons-nous sur leur (re)définition? Comment vivons-nous nos un outil de conduite d'une institution. rapports au champ politique? Quelle est la Au niveau "macro" A ce niveau l'évaluation apparaît comme un place de l'usager dans nos structures? Cet atelier vise à mettre en lumière les conditions concrètes susceptibles de espace de mise en débat dans le contexte actuel de transformation de l'action publique. favoriser ou de freiner la "capacité de Ce créativité démocratique" de nos structures dimensions de la réflexivité constitue un associatives. enjeu travail d'articulation important de des trois l'évaluation aujourd'hui. En l'absence d'articulation, on Avec risque de tomber dans le panneau, soit Charles Lejeune, licencié en politiques et d'une surresponsabilité individuelle, soit de pratiques de administrateur formation, de l'asbl superviseur, Chemins de Traverse et Secrétaire Générale de la FCSS & de la FCSSB et Marie-Claude Lacroix, licenciée en administratrice philosophie, de l'asbl superviseur, Chemins la seule dénonciation du politique. Avec Charles Lejeune, licencié en politiques et pratiques de administrateur formation, de l'asbl superviseur, Chemins de de Traverse et Secrétaire Général de la FCSS & Traverse et responsable pédagogique de de la FCSSB et Hugues-Olivier Hubert, Synergie. docteur en Sociologie, superviseur et chercheur à la CFSS Dates Les 04/05, 13/05 & 27/05 de 9h30 à 16h30. Dates Les 21, 28/10 & 05/11 2005 de 9h30 à 16h30. PAF PAF 160 € 160 € 15 Atelier 3 Le Centre d'accueil Entre secret professionnel et contrôle, une éthique pour éclairer les missions trop nombreux exemples dans l'actualité des dix dernières années nous montrent qu'aux recherche d'urgence des bénévoles du travail social. De du service social Abbé Froidure yeux de certaines pour son école de devoirs. Du lundi au jeudi de 15h30 à17h30. autorités publiques, les missions du travail social s'avèrent ne guère se distinguer d'une fonction de contrôle ou de Un peu de temps à y consacrer? répression; on ignore ainsi sa spécificité ainsi que celle de ses méthodes et de son éthique professionnelle. Amandine Collart Cette évolution est inquiétante à bien des égards car elle touche les professions concernées au plus Contact: profond de leur professionnalité, de leur éthique et de leur Rue du mail, 63 1050 Bruxelles Avec Betty Nicaise, membre fondateur Vous pouvez insérer gratuitement vos différentes annonces de manifestations, activités sportives et/ou culturelles, formations diverses, offres d'emploi, etc... dans "A Feuille T" n° 100 du mois de mai 2005 02/ 541.13.98 ou 0485/24.20.32 [email protected] déontologie. • RAPPEL • du Comité de Vigilance en Travail Social et Ne tardez-pas: envoyez-nous votre courrier. Un logo, une illustration, une photo de qualité correcte seront les bienvenus. coordinatrice de la FCSSB, Julien Pieret, membre fondateur du Comité de Vigilance Date limite: 25 avril 2005 en Travail Social et juriste (ULB), Catherine Bosquet, présidente du Comité de Vigilance en Travail Social, professeur à la HE PaulHenri Spaak et formatrice en déontologie et Bernard Hengghen, membre fondateur du Comité de Vigilance en Travail Social, professeur à l'Institut Cardijn et animateur de la revue Travailler le Social. Dates page Les 28/10, 25/11 et 9/12/2005 de 9h30 à 16h30 PAF 160 € Renseignements complémentaires et inscriptions Avec le Soutien du Service de la Jeunesse de la Communauté Française, de la COCOF et de la Région de Bruxelles-Capitale. FCSS et FCSSB Rue d'Alost 7 1000 Bruxelles Tél.: 02 223 37 74 www.fcss.be Photos: Pierre Vandenheede Editeur responsable: Francis MAIRESSE, Président. 16 - Conception: StudiogooR 02.538 34