• et toutes les activités de vie sociale dont le but est
de préserver et d’améliorer les acquis et d’éviter les
régressions.
L’établissement doit répondre à certains critères :
• être implanté en milieu urbain ou rural, à proximité
d’un centre urbain ou d’une structure de soins (hô-
pital général ou spécialisé) ;
• être desservi par des transports en commun, pour
favoriser la proximité de la famille ;
• et offrir une capacité optimale de 40 places.
Les Maisons d’accueil spécialisé sont entièrement fi-
nancées par les organismes de sécurité sociale, par
le biais d’un prix de journée.
Les Foyers d’accueil médicalisé (FAM) sont réactua-
lisés dans le cadre de la loi rénovant l’action sociale
et médico-sociale, du 2 janvier 2002. Ces anciens
Foyers à double tarification (FdT) acquièrent ainsi une
véritable existence juridique. Les FAM ont pour mis-
sion d’accueillir des personnes handicapées quel que
soit leur degré de handicap ou leur âge. En fait, ils fonc-
tionnent sur le même principe que les MAS (accueil-
lir des personnes handicapées ou polyhandicapées,
inaptes au travail, dans l’obligation de recourir à l’aide
d’une tierce personne…), à la différence :
• qu’ils accueillent des personnes un peu moins dé-
pendantes,
• que la notion de maladie psychiatrique s’y retrouve
plus fréquemment.
L’Aide sociale départementale assure le financement
de l’hébergement et de l’animation de l’établissement,
et l’Assurance maladie prend en charge, de manière
forfaitaire, l’ensemble des dépenses liées aux soins,
personnels, matériaux médicaux et paramédicaux. 550
sont recensés en 2008, où les AMP peuvent mener
des activités auprès de résidents, dans la continuité
d’un projet personnalisé.
Les Foyers occupationnels d’accueil (FOA), ou Foyers
de vie, accueillent, sur orientation de la CDAPH, des
personnes handicapées inaptes au travail (y compris
en milieu protégé) mais qui disposent d’une certaine
autonomie physique ou intellectuelle leur permettant
de se livrer à des activités d’occupation. En général,
ces foyers sont ouverts toute l’année, et peuvent of-
frir un accueil à la journée ou à temps complet. Ces
structures, créées dans les années 80 à l’initiative des
départements, sont à la charge de la personne hé-
bergée [selon les dispositions du décret n° 77-1547
du 31 décembre 1977 relatif à la contribution des per-
sonnes handicapées aux frais de leur hébergement
et de leur entretien lorsqu’elles sont accueillies dans
des établissements] et de l’Aide sociale départementale
qui assure la prise en charge des frais de placement,
selon le code de l’Action sociale et des familles.
1400 établissements étaient recensés en 2008. Les
AMP peuvent y être amenés à rassurer les adultes han-
dicapés sur les tracas du quotidien, gérer les relations
lors d’activités…
Les Centres d’aide par le travail (CAT) sont désignés
sous l’appellation ESAT (Établissement et service d’aide
par le travail) depuis la loi du 11 février 2005 [Ren-
forcement de la loi de 1987 en matière d’emploi de
personnes handicapées.] Ils ont pour mission la mise
au travail, accompagné d’un soutien médical et so-
cial, des personnes handicapées :
• reconnues par la CDAPH ;
• d’au moins 18 ans (dérogation possible à 16 ans) ;
• qui présentent des difficultés d’adaptation en milieu
ordinaire ou en ateliers protégés, ou ont besoin d’un
soutien psychologique, médical…
Ces établissements, publics ou privés, relèvent pour
l’essentiel des dispositions :
• du Code de l’action sociale et des familles ;
• du Code du travail pour les questions d’hygiène, de
sécurité, congés payés, et médecine du travail (et
sur ces points uniquement).
Sous la responsabilité de la DDASS, leur création est
soumise à l’avis du CROSMS (Comité régional de l’or-
ganisation sociale et médico-sociale, qui remplace de-
puis 2004 le Comité régional de l’organisation sani-
Doc'AMP Hors-série n°1 Les champs d’intervention
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