LE MANAGEMENT TRANSFORMATIONNEL

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LE MANAGEMENT
TRANSFORMATIONNEL
L’apprentissage adaptationnel
1. Introduction : Associer les « 3S » et les « 3P »
2. Pourquoi certains changements ne se passent pas bien ?
3. Le management transformationnel
4. Conclusion
2
Associer les
« 3S » et les « 3P »
3
Je vous propose de commencer ce partage en précisant
le sens que je donne au terme « MANAGEMENT »
4
Manager c’est agir sur des facteurs pour obtenir des résultats …
Sens, vocation, missions
Définitions de
la performance
Objectifs
ACTIONS
« Facteurs » en
constante interaction
Résultats
Ecarts
5
La représentation traditionnelle de l’entreprise met en
lumière trois « couches » du système de management
6
Cette représentation ne fait cependant pas apparaître pas la dimension
transversale et la dimension transformationnelle du management !
7
- Management stratégique
- Management transformationnel
- Management transversal
- Management tactique
- Management opérationnel
8
STRATEGIE
MANAGEMENT
STRATEGIQUE
3S
STRUCTURES
SYSTEMES
Le management stratégique s’articule autour des « 3S »
9
Le blog d'Éric Delavallée / 2012
Ces trois éléments constituent le cadre organisationnel
10
Le management stratégique …
Souvent le management stratégique décide
de modifier la stratégie, de reconfigurer
les structures, mais fait assez souvent
l’impasse sur les nécessaires évolutions
des systèmes de management notamment
au niveau de la gouvernance, des règles de
collaboration et de coopération, de la
manière de considérer l’homme dans
l’entreprise, et des dispositifs de régulations
des « jeux » et enjeux de pouvoirs !
11
Le management transformationnel …
N’apparaissant que très peu sur les
écrans des radars cognitifs, le
management transformationnel, est
plus ou moins consciemment
confondu ou assimilé au management
stratégique, voire au management
opérationnel (notamment au travers
des démarches d’accompagnement
des changements).
12
PROJET
MANAGEMENT
TRANSFORMATIONNEL
3P
PERSONNES
PRATIQUES
Le management transformationnel s’articule autour des « 3P »
13
Source : Le blog d'Éric Delavallée / 2012
PROJET
PERSONNES
PRATIQUES
14
Quand les « 3P » doivent prendre le relai des « 3S »
 Goshall et Bartlett (1994 – 1995) expliquent que la
transformation organisationnelle est initiée par le passage
des « 3 S » au « 3 P »
 L’organisation traditionnelle se définit et s’articule autour des
3S : Stratégie, Structure, Systèmes. Cependant la
transformation de l’organisation ne peut se faire au
travers de la seule modification des ces trois paramètres
Source : Alain Rondeau / Transformer l’organisation vers un modèle de mise en œuvre
15
Associer les « 3S » et les « 3P »
 La transformation de l’organisation doit apparaitre aux yeux
des acteurs comme un Projet dont le sens et but sont
légitimes, et qui suscite un engagement des Personnes sur
des aspects qui concernent leurs Pratiques.
 Définir une nouvelle stratégie, reconfigurer les structures,
faire évoluer les systèmes s’avèrent insuffisants pour
amener l’organisation à réellement se transformer. Il faut
co-construire avec les acteurs un projet qui porte du sens
face à des changements souvent imposés et « sensés
négativement » , et les faire travailler travailler ensemble à
ancrer solidement ce projet dans ce qui constitue leurs
attentes, leurs aspirations, leurs succès, voire leurs rêves !
Source : Alain Rondeau / Transformer l’organisation vers un modèle de mise en œuvre
16
Associer les « 3S » et les « 3P »
« 3S »
« 3P »
Changement
imposé
Projet de
transformation
17
 Le management stratégique décide et décrète les
changements à mettre en œuvre (3S). La posture
managériale est bien celle du stratège ! Ces acteurs
décident et décrètent les changements, c’est leur rôle !
 Le management transformationnel, parallèlement, va
travailler sur le projet de transformation qu’il va accompagner
dans son déploiement et sa maturité. La posture
managériale est alors une combinaison de celle de
l’architecte, du coach et du jardinier !
18
Le manager « transformationnel »
Une posture d’architecte
Une posture de coach
Une posture de jardinier
19
Le manager « transformationnel »
 Sa posture managériale s’inspire du concept du leader
serviteur popularisé, au début des années 70 par Robert K.
Greenleaf .
 Le leadership serviteur, comme son nom l'indique, est une
approche qui encourage une personne dépositaire de
l'autorité à aborder un projet ou une tâche comme première
préoccupation le désir d’être elle-même un facteur de succès
pour les autres acteurs.
 Le leadership serviteur est alors basé sur des accents
altruistes éthiques solides, sur une vision de l’homme
positive, sur la confiance à priori, sur l'empathie et la
collaboration.
20
Que constatons nous trop souvent !?
21
Les organisations s’appuient bien trop souvent
sur une vision négative de l’homme au travail
22
La pyramide régulatrice de John Braithwaite
Sources : Braithwaite J, Healy J & Dwan K. (2005) The governance of health safety anq quality, Commonwealth of Australia p.40
Sources : Jacques LECOMTE
23
STRATEGIE
MANAGEMENT
STRATEGIQUE
3S
STRUCTURES
SYSTEMES
Imposer une stratégie et une reconfiguration des structures
sans faire évoluer le système de management
24
25
Or, souvent les systèmes de management ressemblent à cela !!
Equipes
Voir aussi GIRIN & GROSJEAN (1996), DUJARIER 2006) ,et BERTRAND et STIMEC (2011)
26
PROJET
MANAGEMENT
TRANSFORMATIONNEL
3P
PERSONNES
PRATIQUES
Animer « l’accompagnement du changement » à partir de tout
ce qui renvoie au négatif, en ignorant les succès et les réussites !
27
PROJET
MANAGEMENT
TRANSFORMATIONNEL
3P
PERSONNES
PRATIQUES
Concevoir et animer « l’accompagnement du changement » à
partir de compréhensions et de représentations trop restreintes
28
PROJET
MANAGEMENT
TRANSFORMATIONNEL
3P
PERSONNES
PRATIQUES
Concevoir et animer « l’accompagnement du changement » à
partir modèles et d’outils déployés sans âme et sans relations
29
Un schéma, hélas assez classique !
30
STRATEGIE
3S
STRUCTURES
SYSTEMES
PROJET
3P
PERSONNES
PRATIQUES
31
Pourquoi certains
changements ne se
passent pas bien ?
32
La plupart des changements comportent aujourd’hui un volet
« accompagnement du changement ». Pourtant malgré cette
importance affichée pour la communication, et pour
l’accompagnement du changement, beaucoup de changements
non seulement ne donnent pas les résultats attendus, mais
finissent plus ou moins rapidement par tirer vers le bas les
résultats, l’énergie, l’engagement des hommes vis-à-vis de leur
organisation, ainsi que leur relation au travail !
33
34
Pensez vous vraiment que dans les organisations le point
de départ en terme d’engagement se situe à ce niveau ?
35
Dans de nombreuses situations, les nombreux changements
imposés et déployés uniquement selon la seule logique des
« 3S » ont laminés la confiance des acteurs dans leur Direction,
ont détruit une bonne part de leur sentiment d’efficacité
personnelle, ont privés ces mêmes acteurs de toutes les formes
de reconnaissance et de valorisation et du même coup ont
considérablement irrigué l’organisation d’énergies et d’émotions
négatives !
36
La psycho dynamique sociale de la transformation
Accord
+
Saut de Tarzan
Appropriation
Réussite
Degré d’acceptation et d’adhésion
Bienveillance
Engagement
Déni - Difficultés
de comprendre
Expérimentation
Argumentations
Craintes – Peurs
Acceptation
Intégration
Inerties
Résistances
Temps
Colère
Révolte
Résignation
Lassitude
Désenchantement
Désaccord
Décompensation
Déprime
Refus – Inerties
Sabotages
Inspiré des travaux de Elisabeth Kubler-Ross sur le deuil & de Eric Lamidieu sur le cycle du changement
37
Evolution temporelle d’un changement organisationnel
+
1
Efficacité
Motivation
2
-
Apprivoisement
Engagement
Désenchantement
Ajustement
Consolidation
3
ou non
Temps
38
Pourquoi des changements posent-ils souvent des problèmes ?
Un contenu souvent réduit
Une vision taylorienne
Une vision mécaniste
39
Pourquoi des changements posent-ils souvent des problèmes ?
Un contenu souvent réduit








Une approche uniquement pensée selon la logique des « 3S »
Beaucoup de responsables pensent principalement moyens et pas buts et objectifs
Beaucoup sont dans une logique dominante d’injonction et d’exécution du changement
La posture d’exécution prime alors sur la posture d’architecte et de jardinier
Ce qui doit se transformer au travers du changement n’est pas suffisamment identifié
Les nombreuses pertes de repères sont trop souvent sous-estimées ou ignorées
Les logiques de « développement » et de « grain à moudre » sont souvent absentes
Le changement n’améliore pas l’existant, il le rend plus compliqué et souvent plus pénible !
40
Pourquoi des changements posent-ils souvent des problèmes ?
Une vision mécaniste







Le changement se réduit souvent à la redistribution des responsabilités et des tâches
Les compétences sont principalement travaillées et privilégiées sous l’angle « métier »
Seule l’organisation formelle fait l’objet d’un travail d’analyse (elle est « excellisée »)
L’encadrement est peu outillé et peu formé à l’accompagnement des transformations
Les injonctions paradoxales sont monnaie courante
Le changement se « surajoute » mais les logiques des acteurs ne changent pas vraiment
Précipitation et l’improvisation remplacent l’anticipation, la préparation et l’accompagnement
41
Pourquoi des changements posent-ils souvent des problèmes ?
Une vision taylorienne









La vision de l’homme portée est bien souvent négative (Théorie des X Mc Gregor)
Les acteurs ne sont pas suffisamment associés dans les processus de changement
On leur demande d’être « acteurs du changement » mais seulement en tant qu’exécutants
Les acteurs ne sont presque jamais formés aux dynamiques des processus de changements
Ceux qui sont censés « penser le changement » ne font généralement que le décréter
Il y a peu de véritables « architectes » et de « jardiniers » du changement
Le management transformationnel est embryonnaire ou bien totalement absent
Presque tout repose sur les cadres de proximité qui n’ont pas le temps (tête dans le guidon)
Ce qui n’est pas sans arranger par certains cotés l’ensemble des acteurs, cadres et Direction !
42
Changement et transition deux notions essentielles
Les démarches de transformation des organisations s’articulent
autour de deux dimensions différentes et complémentaires :
(1) Le changement qui consiste à passer – à une date souvent
déterminée - d’un état organisationnel à un autre ;
(2) La transition qui consiste à créer, nourrir et accompagner une
dynamique sociale pour mettre l’organisation en mouvement.
43
La dynamique de la transformation :
Transition (amont)
Annonce du
changement
Transition (aval)
Date du
changement
Anticipation / Conception
Préparation
Accompagnement de la transition
Bilans du
changement
Accompagnement de la transition
Organisation de l’expérimentation
Retours d’expériences / ajustements
Axe du temps
44
La dynamique de la transformation :
Annonce du
changement
Date du
changement
Bilans du
changement
Manque d’anticipation
Déficit d’ingénierie
Manque de préparation
« Débrouillez vous ! »
Ajustements dans la douleur
Perte de confiance
Improvisation et superficialité
Injonctions paradoxales
Le changement c’est mauvais !
Axe du temps
45
Cette distinction entre changement et transition serait seulement
théorique, et finalement peu intéressante, si, dans la pratique, la
transition n’impactait pas les résultats du changement.
Or, quand un changement échoue ou débouche sur des résultats
décevants, c’est en général parce que la transition n’est pas allée
à son terme et que, par un mouvement de balancier, (tous les
systèmes humains ont une tendance naturelle a revenir en arrière)
elle a remis en cause tout ou partie du changement !
46
Source CAP Culture
47
Souvent les acteurs finissent
par se positionner à ce niveau
et dans cette posture
48
Le management
transformationnel
49
Transformer une organisation …
Transformer une organisation, c’est agir
sur son cadre organisationnel, qui est un
système interactif composé de trois
éléments : un projet stratégique (la
détermination du but), une structure
organisationnelle (la répartition des rôles,
des missions, des responsabilités et des
pouvoirs) et un système de management
(qui a en charge la création, l’orientation,
l’animation,
la
circulation
et
la
transformation de l’énergie).
50
Transformer une organisation …
Mais une organisation ne se réduit pas à son cadre
organisationnel.
C’est aussi un système contingents d’acteurs sociaux, c’est-àdire un ensemble de personnes qui sont en interactions
constantes en fonction d’enjeux et de stratégies individuelles et
collectives relativement autonomes, et pour partie contradictoires
avec les orientations de l’entreprise.
51
POURQUOI LES ACTEURS S’ENGAGENT DANS UN CHANGEMENT ?
Il savent se situer positivement
et sereinement dans l’avenir
Ils sont rassurés sur leur
capacité à faire et à faire face
Ils sont acteurs de ce qui se
construit et ils y participent
Ils se sentent reconnus
et leurs efforts sont valorisés
52
Source : Perspectives sur le phénomène de la transformation organisationnelle : Patrick BESSON & Frantz ROWE
53
Souvent une autorité
réformatrice qui impose
le changement sous
l’angle des « 3S »
Source : Perspectives sur le phénomène de la transformation organisationnelle : Patrick BESSON & Frantz ROWE
54
C’est à ce niveau que
se situe l’ingénierie
du management
transformationnel
Source : Perspectives sur le phénomène de la transformation organisationnelle : Patrick BESSON & Frantz ROWE
55
Complexe, émergent
DANS et PAR l’action
il ne peut pas être
conduit et piloté
comme un projet !
Source : Perspectives sur le phénomène de la transformation organisationnelle : Patrick BESSON & Frantz ROWE
56
La dynamique de la transformation :
Besoin
de sens
Niveau
d’incertitude
Source : Besson, Petitbon, Heckmann, Rodriguez, Tessier - DUNOD
57
Qu’est ce qui caractérise le
« leadership transformationnel »
58
La performance est un construit social !
Le leadership transformationnel repose sur quatre
comportements (cf les travaux de Russell Ackoff,
Bruce Avolio, Bernard Bass ou James Burns) :
-
L’influence idéalisée,
La motivation inspirationnelle,
La stimulation intellectuelle
La considération individualisée.
59
L’influence idéalisée
L’influence idéalisée repose sur le fait que le manager agit
selon ce qu’il croit juste plutôt que selon ce qu’il croit simple,
commode ou rentable. Il agit selon un système de valeurs
existentielles qui ne peuvent être négociées et qui se
caractérisent entre autres par l’intégrité et la moralité de sa
conduite.
60
La motivation inspirationnelle
La motivation inspirationnelle est la capacité à convaincre les
employés de faire de leur mieux. Pour cela le leader
transformationnel aide à co-construire un sens au travail,
comme au changement.
Il s’appuie sur les succès et les
réussites qu’il va chercher à faire perdurer, voire à amplifier
dans la nouvelle configuration d’organisation. Plus que la seule
gestion du changement, sa préoccupation majeure est la
continuité de tout ce qui nourrit le sens et favorise les succès
des équipes !
61
La stimulation intellectuelle
La stimulation intellectuelle tient en ce que le manager incite
les employés à penser par eux-mêmes. Il favorise et stimule
l’intelligence collective en incitant les acteurs à voir les choses
sous un angle nouveau, innovant et créatif.
62
La considération individualisée
La considération individualisée tient en une attention sincère
du manager au bien-être des employés. Il veille à une
communication bidirectionnelle. Il crée des occasions de
valoriser les personnes, ainsi que leurs pratiques, leurs efforts,
leurs
résultats
et
favorise
toutes
les
opportunités
d’apprentissage individuelle et collectif.
63
Travaux de Lowe, Kroeck, et Sivasubramaniam (1996)
64
65
66
67
« Le leader transformationnel »
68
Soure : Natalie Rinfret, Marie-Claude Lagacé et Carl Deschamp
69
Deux facteurs essentiels dans la transformation
 La justice organisationnelle est déterminée par les
méthodes utilisées par les dirigeants pour introduire le
changement et réorganiser le travail
 L’engagement organisationnel se définit comme le lien
psychologique entre un employé et son organisation. Ce lien
peut être positif ou négatif (la performance est tout d’abord
un construit social émotionnel)
70
Selon les travaux de Natalie Rinfret, Marie-Claude Lagacé et Carl Deschamp
71
« Le manager transformationnel »
72
Le « manager transformationnel »






C’est un stratège « ordinaire »
C’est un des architectes de la transformation
C’est le jardinier de la transition
C’est le garant de la continuité des succès
C’est un créateur d’énergie positive
C’est un manager appréciatif
73
Le « manager transformationnel »






C’est un stratège « ordinaire »
C’est un des architectes de la transformation
C’est le jardinier de la transition
C’est le garant de la continuité des succès
C’est un créateur d’énergie positive
C’est un manager appréciatif
74
C’est un « stratège ordinaire »
Il « est » et il « fait » le lien entre la stratégie et l’action. Il
assume ainsi un rôle et une posture de soutien stratégique. La
Direction lui demande d’avoir un rôle de « catalyseur de la
stratégie ». Il joue un rôle clé dans le relais de l’information
stratégique qui fait sens dans son contexte, et dans la création
de et la circulation d’énergie dans les équipes qu’il encadre Il
doit alors lui-même définir une stratégie au niveau de son unité
pour que la transformation qui porte le sens localement soit
compatible avec les objectifs et les contraintes des
changements imposés !
75
C’est un des architectes de la transformation
Face a un changement imposé, qui souvent contraint assez
fortement les équipes le manager transformationnel doit faire
émerger dans la co-construction un projet de transformation (le
passage des « 3S » au « 3P »). Il doit alors veiller à ce que les
ingrédients qui le composent soient porteurs d’une dynamique
sociale plutôt positive (appréciation et continuité des succès,
prise en compte des attentes et des difficultés, clarification des
ambiguïtés, sorties des paradoxes, organisation et
accompagnement de l’expérimentation. Il ne peut se contenter
de justifier le changement en répétant les injonctions
paradoxales qu’il reçoit lui-même souvent de sa hiérarchie !
76
C’est le jardinier de la transition
Derrière la notion de « jardinier » apparaissent les concepts de
beau, de plaisir, de soin et de d’entretiens constants. En
s‘appuyant sur les succès et les forces, le manager
transformationnel introduit du beau et du plaisir dans le
changement. En « cultivant » avec soin le processus de
transition il permet aux acteurs d’être partie prenante d’une
transformation initiée localement par un changement qui leur est
imposé. Il fait pousser une démarche créatrice de sens qui est
un des élément fondamental de la bienveillance
organisationnelle.
77
C’est le garant de la continuité des succès
Une approche iconoclaste que j’utilise souvent avec les équipes
que j’accompagne est la suivante : notre priorité n’est pas de
gérer le changement car il s’impose plus ou moins brutalement
à nous, mais nous allons nous concentrer sur l’ambition de
gérer la continuité !.
Nous allons travailler à gérer la continuité de tout ce sur quoi
s’appuient nos succès et nos réussites, la continuité de ce
qui fait sens et nourrit du lien pour nous dans notre métier et
fonctionnement,, la continuité de ce qui fait rêver et qui
émerveille nos clients.
78
C’est le garant de la continuité des succès
Le développement basé sur les succès et sur les forces qui en
sont à l’origine, est une meilleure stratégie que le
développement basé sur la réduction des dysfonctionnements
et des faiblesses. Le développement basé sur les forces
s’appuie sur les talents. Il s’agit de les identifier, de comprendre
le regard porté sur eux par celui qui les possède et de les
favoriser.
79
C’est le garant de la continuité des succès
L’animation de la transformation doit donc permettre de
d’identifier les succès, les forces et les talents au moyen des
réactions spontanées, des envies, des capacités plus grandes à
apprendre certaines choses, de la satisfaction apportée par
certaines tâches. Asseoir la transformation sur les réussites, les
forces, c’est s’appuyer sur des éléments recherchés les acteurs.
80
C’est un créateur d’énergie positive
La plupart des processus de changement tirent les énergies vers
le négatif. Les changements sont souvent anxiogènes, la
« violence ordinaire » de la manière dont ils sont déployés
constitue des « négations émotionnelles offensantes ». Les
nombreuses régressions « mise en mots, en actes et en maux »
sur lesquelles on concentre l’attention des acteurs favorisent leur
mal-être, leur désenchantement, leur colère, leur résignation …
Le manager transformationnel doit travailler à briser ce cycle de
la violence organisationnelle qui brasse en permanence des
émotions et des énergies négatives !
81
C’est un « manager appréciatif »
Notre culture est souvent de s’intéresser et de se focaliser en
priorité sur ce qui ne va pas plutôt que sur ce qui va bien. Que
de diagnostics sont construits presque uniquement et
exclusivement à partir des faiblesses, des manques, des
dysfonctionnements. Le manager appréciatif, lui va travailler en
priorité à partir des forces, à partir de ce qui a fait ou fait les
réussites, à partir de ce qui porte du développement, à partir de
ce qui fait rêver les acteurs et ce qui émerveille les clients. Il
développe et met en partage également une vision de l’homme
positive, contrairement à bien des managers qui se focalisent
sur les aspects négatifs de leurs collaborateurs et de leur
organisation !
82
Quels sont les grands principes
du management transformationnel
83
Les grands principes du management transformationnel :










Passer du « 3S » au « 3P »
Ne pas négliger les processus de traduction
Le changement progresse par superposition et non par substitution
On ne gère pas la transformation comme un projet
On ne gère pas le changement, on géré la continuité !
Faire émerger le projet de transformation avec une énergie positive
C’est le projet de transformation qui donne du sens au changement
Animer la démarche avec un mode de management appréciatif
C’est la transition qui nourrit la transformation
Anticiper les blocages et les résistances
84
Principe n° 1
PASSER DU « 3S » au « 3P »
85
Tout changement nécessite de combiner les « 3S » et les « 3P »
STRATEGIE
MANAGEMENT
STRATEGIQUE
3S
STRUCTURES
SYSTEMES
PROJET
MANAGEMENT
TRANSFORMATIONNEL
3P
PERSONNES
PRATIQUES
86
Co-construire une vision, qui s’incarne dans un projet
Toute transformation doit avoir un sens (une direction et une
signification) pour l’ensemble de ses parties prenantes. On ne peut
pas changer sans savoir où l’on va et pourquoi on y va.
L’objet du changement doit se reconstruire dans un PROJET
censé « créer et nourrir du sens » pour susciter l’expérimentation.
87
En effet, les acteurs ne font pas que se conformer aux
injonctions et aux orientations qu’on leur donne, mais ils les
réinterprètent et se les approprient chacun a sa manière selon
son champ de conscience, ses enjeux, ses perspectives, sa
mémoire émotionnelle (traumatique) et ses cadres de référence
pour les appliquer (ou pas) au quotidien. (Van de Ven & Poole
1995)
Source : Alain Rondeau / Transformer l’organisation vers un modèle de mise en œuvre
88
Si le rôle des stratèges est de définir les paramètres du
changement selon les « 3S », les architectes de la
transformation doivent prendre le relai pour faire émerger dans
la co-construction un projet qui sera le catalyseur et le
laboratoire de la transformation.
Source : Alain Rondeau / Transformer l’organisation vers un modèle de mise en œuvre
89
Principe n° 2
NE PAS NEGLIGER LES
PROCESSUS DE TRADUCTION
90
Source Alain RONDEAU, HEC, 2003
Congruence de
la transformation
ETAT
DESIRE
Forces restrictives
Préoccupations
des acteurs
Caractéristiques
de
l’organisation
Perceptuelles
ETAT
ACTUEL
Contextuelles
Forces propulsives
Temps
91
Source Alain RONDEAU, HEC, 2003
Le sens social retenu par les
acteurs se reconstruit à partir
de leurs représentations des
impacts des changements sur
leurs « marqueurs sociaux »
Ensemble des
« marqueurs
sociaux » majeurs
SENS INSTITUTIONNEL
Généralement porté
par la Direction …
Acteurs sociaux
92
Sans cette conscience de l’absolue nécessité de mettre en œuvre
des processus de traduction par rapports aux orientations
stratégiques du changement, les discours des Directions qui se
veulent convaincants et positifs ne font souvent qu’amplifier les
résistances.
Pour peu que ces mêmes discours se nourrissent de l’illusion de
l’adhésion à priori et du positivisme agressif dans le cadre du
« saut de Tarzan », la dynamique sociale réagit alors à ce qu’on
appelle une « négation émotionnelle offensante» !
93
Source Alain RONDEAU, HEC, 2003
Processus
de traduction
Ensemble des
« marqueurs
sociaux » majeurs
SENS INSTITUTIONNEL
Généralement porté
par la Direction …
Acteurs sociaux
94
Source Alain RONDEAU, HEC, 2003
Ensemble des
« marqueurs
sociaux » majeurs
SENS INSTITUTIONNEL
Généralement porté
par la Direction …
Acteurs sociaux
95
96
Principe n° 3
LE CHANGEMENT SE DEPLOIE ET
PROGRESSE PAR SUPERPOSITION
ET NON PAR SUBSTITUTION
97
 La transformation s’opère plus par une lente superposition
des nouvelles pratiques sur les anciennes (et non par une
substitution). C’est valable aussi bien pour des routines
individuelles ou pour des scénarios de croyances ou une
culture collectives !
 Le changement ne pénètre donc pas l’organisation de
manière hiérarchique et linéaire, mais il va favoriser
l’apparition de nouvelles capacités par des processus
émergents
et
incertains
d’expérimentations
et
d’apprentissages qui s’apparentent plus au modèle de la
contamination (Julien & Jacob)
Source : Alain Rondeau / Transformer l’organisation vers un modèle de mise en œuvre
98
Principe n° 4
ON NE GERE PAS LA TRANSFORMATION
COMME UNE OPERATION COURANTE
NI MEME COMME UN PROJET
99
 On ne gère pas le changement, comme une opération
courante ni même comme un projet ! (Besson)
 Ce sont les activités quotidiennes qui vont servir de matériau
de base à la démarche de changement car il faut produire
les mêmes résultats en modifiant les systèmes mis en place
pour y parvenir (ce qui revient à s’habiller en courant !)
 La gestion du changement passe par un va et vient constant
entre l’intention stratégique et l’opérationnalisation où
s’exécutent pèle mêle activités, tâches, routines nombreuses
et diversifiées résultantes d’initiatives, de logiques de
compétences, d’apprentissages et d’enjeux de tous les
acteurs concernés
Source : Alain Rondeau / Transformer l’organisation vers un modèle de mise en œuvre
100
Les entreprises initient des « décrets de changement » qui
initient des processus de transformations politiques,
économiques et socio-techniques dont les impacts et les effets
ne peuvent être complètement identifiés et évalués au moment
de la décision stratégique te politique du changement.
Certes l’intention stratégique a planifié et organisé le
déploiement des changements, mais les processus de
transformation qui les accompagnent restent pour partie non
contrôlables à court terme et sont porteurs de fortes incertitudes
car leur contenu réel n’apparaît que progressivement
chemin faisant DANS et PAR l’action !
Source : Alain Rondeau / Transformer l’organisation vers un modèle de mise en œuvre
101
La définition d’une vision est une condition nécessaire, mais il faut
faire émerger la cible organisationnelle qui va la matérialiser en
termes de structure et le système de management.
Cette cible ne peut pas être déterminée de manière précise car elle
se définira et se co-construira pour partie DANS et PAR l’action. Un
subtil équilibre est donc à trouver entre d’une part, un cadre
suffisamment précis pour permettre la projection dans le futur (qu’estce que cela voudra dire pour moi ?) et, d’autre part, un contenu qui
reste suffisamment flou …
102
Principe n° 5
ON NE GERE PAS LE CHANGEMENT
ON GERE LA CONTINUITE !
103
 On ne gère pas le changement, on gère la continuité
(Miller)
 Pour changer il ne suffit pas d’aligner l’organisation derrière
un message simple, optimiste et proactif proposé par un
visionnaire ou imposé par une autorité réformatrice
(Mintzberg et alii, Julien & Jacob)
 Un changement réussi tient à la maîtrise partagée par le
tissu organisationnel de la complexité, de l’ambiguïté et de
l’imprévisibilité dans lesquelles évoluent l’organisation à tous
les niveaux de l’organisation ou chaque acteur va
s’approprier le changement pour le décliner et l’articuler dans
les limites et les enjeux de sa réalité cognitive, émotionnelle
et sociale. (Julien & Jacob, Cornet ou Demers)
Source : Alain Rondeau / Transformer l’organisation vers un modèle de mise en œuvre
104
 Soit on mobilise l’intelligence collective pour favoriser en
priorité les conditions de la continuité des succès et des
réussites, et ce malgré les contraintes induites par la
reconfiguration de l’organisation.
 Soit les acteurs ne décèlent dans les changements qui leur
sont imposés qu’une « continuité aggravée » de tout ce qui
les tire vers le bas, de tout ce qui les insupporte et de toutes
leurs insatisfactions et frustrations passées et actuelles.
105
Principe n° 6
FAIRE EMERGER LE PROJET DE
TRANSFORMATION AUTOUR D’UNE
DYNAMIQUE D’ENERGIE POSITIVE
106
CHANGEMENT IMPOSE
107
CHANGEMENT IMPOSE
TRANSFORMATION CO-CONSTRUITE
108
Les attentes
légitimes de
nos clients
Ce qui
émerveillerait
nos clients
Ce qui
amplifierait
nos succès
NOTRE PROJET DE
TRANSFORMATION
Ce qui
nous ferait
grandir
Ce qui
nous ferait
rêver
Ce qui
correspondrait
à nos attentes
109
Le pouvoir de l’intention :
• Si on questionne le (+) on provoque du plus
• Si on questionne le (-) on provoque du moins
• Les systèmes et les gens vont dans le sens des questions
qu’on leur pose
110
Si on veut faire progresser une organisation on a le choix soit :
• De travailler sur ce qui pose problème et sur ce qui est frustrant
• De travailler sur ce qui a de la valeur et donne de l’énergie
 La décision est d’importance !
111
112
N’oublions pas qu’une des finalités d’un système de management c’est
de créer, de générer, de partager et de faire circuler au sein de
l’organisation de l’énergie et des émotions positives !
113
Principe n° 7
C’EST SOUVENT LE PROJET DE
TRANSFORMATION QUI CONTRIBUERA
A DONNER DU SENS DU CHANGEMENT
114
 Nourrir le sens du changement !
Nourrir le sens du changement pose également le principe de
sa diffusion par la recherche d'une interprétation commune, une
vision partagée, un sentiment commun rendant légitime toute
volonté d'agir sur l'organisation (Pettigrew, 1987 ; Pascale,
1990).
Le processus de diffusion est un processus d'interprétation,
c'est-à-dire un processus interactif de création de sens
(Demers, 1991). En effet, les individus ne reçoivent pas
l'information de manière passive, ils l'interprètent. Pour Demers,
la légitimité sociale du changement et l'engagement peuvent
s'acquérir que grâce à une diffusion stratégique articulée autour
de dynamiques « horizontales et verticales».
115
Principe n° 8
ANIMER LA DEMARCHE SELON UN
MODE DE MANAGEMENT APPRECIATIF
116
+
Performance
Explorer
nos rêves
Explorer
nos succès
Explorer
nos difficultés
& résistances
- -
Niveau d’énergie disponible
+
117
Source JC Barralis / Institut Français d’Appreciative Inquiry
118
Source JC Barralis / Institut Français d’Appreciative Inquiry
119
Source JC Barralis / Institut Français d’Appreciative Inquiry
120
Principe n° 9
C’EST LA TRANSITION PLUS QUE
LE CHANGEMENT QUI NOURRIT
LA TRANSFORMATION
121
Les changement supposent un « déracinement » induit par la
nécessité de s’extraire des « anciens modèles » d’organisation.
Cependant les configurations organisationnelles émergentes,
comme les futurs scénarios de gouvernance ne se stabiliseront
qu’au travers d’une période d’exploration, de co-construction et
d’apprentissages organisationnels. Ce qui se passe dans les
phases de transition (dans les 12 à 18 mois qui suivent la date
effective du changement) devient alors un enjeu majeur pour
stabiliser, « routiniser » et institutionnaliser les nouveaux
fonctionnements, mais également pour préparer les futures
actions de changement qui seront, n’en doutons pas, à venir.
Source : Alain Rondeau / Transformer l’organisation vers un modèle de mise en œuvre
122
Changement et transition deux notions essentielles
Le cadre organisationnel est la porte d’entrée la plus naturelle et la
plus pertinente en matière de changement. Changer consiste à
modifier un ou plusieurs éléments du cadre organisationnel en
prenant en considération les effets de système.
En revanche, la transition nécessite d’appréhender l’organisation
au niveau des interactions entre les personnes et, dans les
transformations d’ampleur (là où il faut faire autrement et pas
seulement plus et mieux de la même chose), de convoquer, à un
moment où à un autre du processus, le système de références
communes, c’est-à-dire la culture d’entreprise.
123
Le principe de base, qui consiste à différencier changement et
transition, invite à appréhender une démarche de transformation,
pas simplement sous l’angle du contenu du changement, mais
aussi de la dynamique de la transition.
Les parties prenantes d’une transformation ne peuvent être de
simples spectateurs. D’une manière ou d’une autre, elles en seront
les acteurs; mais leur engagement dépendra de la manière dont
les architectes du changement auront penser les fonctions
d’information, de compréhension, d’expression et de
participation.
124
Accompagner la transition après la date du changement
Un des pièges récurrents en matière de transformation est de crier
victoire trop tôt. Le basculement vers la nouvelle organisation est
toujours un moment de fragilisation de l’organisation parce que les
repères sont à reconstruire, les apprentissages individuels et
collectifs sont à consolider. Cela produit naturellement une baisse
de performance qui se traduit par une dégradation temporaire des
indicateurs. C’est le syndrome de la chaussure neuve.
La date du changement marque ainsi non pas l’aboutissement du
processus, mais le point de départ d’une nouvelle étape au moins
aussi importante que la précédente. La transition nécessite d’être
appréhendée comme un processus à part entière.
125
Principe n° 10
ANTICIPER LES BLOCAGES
ET LES RESISTANCES
126
Concevoir la démarche à partir des représentations
En matière de transformation, le contexte du changement – et les
représentations qu’en ont les acteurs - compte au moins autant
que son contenu d’autant plus qu’il s’agit avant tout d’une question
de représentations et d’interprétations.
En termes méthodologiques, ce principe se traduit de la manière
suivante : le meilleur moyen de concevoir une démarche de
transformation contingente au contexte du changement est de
partir des représentations, des attentes et des niveaux de
préoccupations des parties prenantes.
127
Concevoir la démarche à partir des représentations
C’est l’accès à ces représentations du changement, et à leur
compréhension, qui donne des idées, qui « rend intelligent » en
matière d’architecture et de pilotage de la démarche de
transformation.
C’est tout l’intérêt d’un diagnostic socio-organisationnel, qu’on
prend de moins en moins le temps de conduire, mais qui est
pourtant essentiel. .
128
Anticiper les points de blocage et les naturelles résistances
Une démarche de transformation n’est jamais un long fleuve
tranquille. Il y a toujours des obstacles à surmonter. C’est normal !
En revanche, cela peut devenir un sérieux problème si ces
obstacles se transforment en points de blocage susceptibles de
stopper, même temporairement, la dynamique de changement. Il
faut les prendre en compte, de manière ad hoc, le plus rapidement
possible. Cela nécessite bien entendu de les avoir perçus et de la
avoir anticipés.
129
Anticiper les points de blocage et les naturelles résistances
Tout changement est lui-même composé de multiples « souschangements». A cet égard, quand les circonstances le
permettent, on gagne souvent à choisir une stratégie incrémentale
plutôt que de rupture. Lorsque les changements imposés
s’écrivent dans la rupture (ce qui est souvent le cas) c’est alors la
transition qui doit se déployer de manière incrémentale !
Changer par petites touches permet de créer un effet boule de
neige particulièrement favorable à la dynamique et au mouvement
de la transition. A une condition, au moins : que l’on n’oublie pas
de célébrer avec les acteurs tous les « quick wins »
130
Options Retenues
Performance
« 3S » sans ajuster le Système
de Management
-
- -
- -
« 3S » en ajustant le Système
de Management
+
-
+
Accompagnement du
changement classique
-
-
-
« 3P » en partant
des résistances
+
-
+
+ +
+ +
+ +
« 3P » en partant
des succès
Energie/ Plaisir
Confiance
131
En résumé …










Passer du « 3S » au « 3P »
Ne pas négliger les processus de traduction
Le changement progresse par superposition et non par substitution
On ne gère pas la transformation comme un projet
On ne gère pas le changement, on géré la continuité !
Faire émerger le projet de transformation avec une énergie positive
C’est le projet de transformation qui nourrit le sens au changement
Animer la démarche avec un mode de management appréciatif
C’est la transition qui nourrit la transformation
Anticiper les blocages et les résistances
132
133
En conclusion …
134
Je crois que le moment est venu
de penser à nos organisations et
à nos sociétés comme des
communautés de coopération.
Ainsi le leadership ne disparait
pas. Il reprend sa place et nous
reprenons la nôtre.
Henry MINTZBERG
135
L’intelligence collective
se construit dans l’action
partagée
Peter SENGE
136
Ce qui est fait pour moi,
mais sans moi,
est fait contre moi !
Nelson MANDELA
137
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