Introduction au management
des organisations
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Introduction au management
des organisations
Ce chapitre d’introduction vise à définir et présenter le contenu de cette nouvelle matière Mana-
gement des organisations de la classe de première.
Le programme peut se diviser en plusieurs grandes parties :
− l’organisation est une réponse à l’action collective ;
− les formes d’organisations ;
− le management des organisations :
• fixer les objectifs et contrôler les résultats ;
• organiser le travail ;
• animer les hommes.
Ainsi, une grande partie du programme vise à repérer et à décrire les trois formes d’organisation
que les élèves sont amenés à rencontrer dans leur vie quotidienne (Cf. schéma). Cette introduc-
tion a pour but de repérer d’abord ces formes d’organisation.
Ensuite, une partie est consacrée au management dans lequel le manager joue un rôle important.
Attention : le management des organisations n’est pas de l’économie d’entreprise.
Économie d’entreprise Management des organisations
Une vision mécaniste de la vie économique.
L’entreprise réagit mécaniquement à l’environne-
ment.
Une vision plurielle et dynamique (l’entreprise est
un système social dans lequel il existe des phé-
nomènes de pouvoir ; plurielle car cette discipline
La suprématie technique (la fonction de production) fait aussi appel à la sociologie, la psychologie...).
conditionne la réussite d’une entreprise. Le management est ainsi à la fois la cause des
L’entreprise est une unité de fabrication qui trans-
forme un ensemble de biens en produits finis.
L’entreprise est un agent économique autonome,
rationnel et informé. Il a un comportement général
d’optimisation et d’allocation des ressources
échecs et des succès de la firme.
La suprématie technique des différentes fonctions
ne suffit pas. Le management et le phénomène
organisationnel sont importants et concernent
aussi les administrations, les associations...
rares c’est-à-dire que pour chaque problème
(financier, organisationnel, de gestion de produc-
tion, etc.), il existe une solution unique. Ainsi, les
facteurs de production sont rémunérés à leur pro-
ductivité marginale, les choix d’investissements
sont régis par des critères financiers simplificateurs
(taux interne de rentabilité ou valeur actuelle nette).
L’entreprise est vue sous l’angle organisationnel.
Par exemple, les problèmes complexes sont vus
sous l’angle de l’implication et de la coordination
des salariés. Ainsi, le facteur humain, tant dans
l’étude du rôle du manager que dans la conduite
des hommes qui composent l’organisation, devient
important.
Le mode de fonctionnement optimisateur nécessite
que les individus soient toujours capables de pren-
dre tout le temps les bonnes décisions au bon mo-
ment, ce qui n’est guère réaliste.
Le management s’intéresse aux structures c’est-à-
dire aux problèmes de coordination des ressources
internes et plus seulement à l’allocation des res-
sources. Les ajustements qui en résultent ne sont
L’entreprise est une « boîte noire » c’est-à-dire
que la structure, l’organisation n’est pas précisée
ou ne fait pas l’objet de développements. La théorie
microéconomique ne permet pas de comprendre
les grandes firmes.
plus optimisés ? Ce n’est plus l’ajustement en lui-
même qui est important (Combien allons-nous in-
vestir ?) mais le processus de prise de décision
(Qui intervient dans le choix de l’investissement ?
Quels sont les facteurs qui influencent ce choix ?
Avec quelle mise en place et dans quelles condi-
tions ?)