Corrigé Sujet SVT – Enseignement de Spécialité Série S Ce corrigé

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Corrigé Sujet SVT – Enseignement de Spécialité
Série S
Ce corrigé a été élaboré par B. Gaffez, professeur agrégé. Il s'appuie sur le sujet, son interprétation par
l'auteur, l'expérience en classe de terminale S de celui-ci et les connaissances et compétences exigibles
au programme. Le candidat qui le lira doit l'aborder avec distance, en le considérant comme un
indicateur, et non comme LA réponse attendue.
Partie 1
Remarques générales :
Sujet classique, ne présentant pas de difficulté majeure pour qui a appris son cours. Ne pas se laisser
inquiéter par le « Montrez en quoi … »
Respecter les contraintes :
•
Introduction avec problématique et annonce du plan : y définir la subduction avant d’annoncer
le plan
•
Développement structuré : des paragraphes logiquement articulés – éventuellement, donner
des titres aux parties.
•
Conclusion : récapitulation – ouverture
•
Le schéma-bilan
Eléments de correction
Caractéristiques :
Les plus importantes pour répondre à la question :
-
Le flux thermique positif au niveau du relief positif (sur la lithosphère continentale) et négatif
au niveau du relief négatif (la fosse océanique)
-
Les anomalies de la vitesse des ondes sismiques au niveau de la zone de convergence révèle
des zones chaudes et des zones froides (déformation des isothermes en profondeur) (cf image
ci-dessous pour mémoire) ;
-
La répartition des foyers sismiques : alignés selon un plan (plan de Wadati-Bénioff) qui
s’enfonce sous la lithosphère continentale
Les moins importantes dans le cadre du sujet :
-
La magmatisme andésitique (explosif) au niveau de la lithosphère continentale
-
Prisme d’accrétion (compression et accumulation de sédiments océaniques) au niveau de la
fosse océanique
Zone de subduction :
Ces observations, en particulier les 3 premières séries de caractéristiques, prennent sens si on envisage
la plongée d’une plaque froide sous la plaque continentale.
La vitesse de subduction est telle que la lithosphère plongeante ne se met pas à l’équilibre thermique
avec son environnement, et donc reste froide, ce qui rend compte des déformations des isothermes et
du flux thermique négatif à hauteur de la fosse.
De plus, étant froide, elle est :
-
Dense : sa densité supérieure à celle de l’asthénosphère lui permet de plonger sous la
lithosphère continentale moins dense ;
-
Rigide, donc cassante, ce qui explique que la plongée s’accompagne de séismes (fractures de
roches libérant de l’énergie).
Schéma-bilan
Partie 2 – Exercice 1
Connaissances utiles (mais vraisemblablement non exigées dans la
réponse)
Un groupe comporte l’ancêtre commun et tous ses descendants. Les espèces de
ce groupe présentent donc l’ensemble des innovations évolutives à l’état dérivé
acquises par l’ancêtre commun.
Exploitation des données
S. prima présente 4 innovations évolutives : perforation du bassin, bassin triradié,
3 orteils fonctionnels et main à 3 doigts. Mais il n’a pas l’os du poignet en demilune et compte plus de 26 vertèbres caudales. L’ancêtre commun (cf figure :
numéro 5) présente les 4 innovations évolutives présentées par S. prima est à la
base du groupe des TETANOURES (nœud suivant la dernière innovation).
M. gui présente les mêmes innovations que S. prima avec en plus l’os du poignet
en demi-lune. Son ancêtre commun correspond donc au nœud suivant (cf figure :
numéro 6), ce qui donne pour groupe : MANIRAPTORIENS.
Partie 2 – Exercice 2
(en italiques, figurent les connaissances nécessaires à la réponse)
Il s’agit d’expliquer l’évolution de la concentration en éthanol dans l’échantillon de sang A du cadavre
de Mr X.
Il faut donc commencer par caractériser cette évolution.
Document 1 b
La concentration d’alcool (éthanol) augmente fortement dans l’échantillon de sang A contrairement à
l’échantillon B où elle reste très faible : passage de 0,2 à 1,7 g.L-1 en 9 jours.
Il s’agit maintenant de proposer une explication.
Document 2
L’analyse de l’échantillon A montre la présence de micro-organisme d’origine intestinale, à la
différence de l’échantillon B qui en est dépourvu.
Document 3
Une culture de ces micro-organismes montre :
•
Dans un premier temps, une diminution du taux de glucose conjointement à une diminution de
la quantité de dioxygène : il s’agit de la mise en évidence de la respiration des microorganismes qui oxydent le glucose pour en libérer l’énergie ;
•
Dans un second temps, quand le dioxygène est épuisé, on observe une augmentation du taux
d’éthanol (nul jusqu’à présent) et une augmentation parallèle du taux de dioxyde de carbone,
ainsi qu’un ralentissement de la diminution du glucose : il s’agit de la fermentation alcoolique
que les micro-organismes réalisent afin de produire de l’énergie malgré l’absence de
dioxygène.
Synthèse
La présence d’alcool dans l’échantillon de sang A du cadavre de Mr X est
probablement due à une fermentation du glucose sanguin par les microorganismes présents dans le sang.
Conclusion (mais cette hypothèse n’est pas demandé dans l’énoncé)
Pourquoi cet échantillon contient-il ces micro-organismes et pas l’échantillon B ?
Etant donné qu’il s’agit de micro-organismes de la flore intestinale, on peut faire
l’hypothèse d’une pollution du prélèvement : erreur de manipulation, blessure
mettant en contact le sang et le contenu intestinal, …
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