À MULHOUSE
DEUX JOURNÉES EXCEPTIONNELLES
À l’ hôtel Mercure Mulhouse Centre
4 place du Général de Gaulle - 68100 MULHOUSE
(en face de la gare centrale)
Le samedi 16 juin 2012
De 9h. à 12h. - de 14h. à 17h.
Vous allez découvrir plusieurs techniques du bien-
être psychologique, corporel, mental et émotionnel.
Toute la journée du
dimanche 17 juin 2012
De 9h. à 12h. - de 14h. à 17h.
Le thème sur le trouble de la personnalité Bordeline
sera animé par Pierre NANTAS
Président de l’Association pour la formation et la
promotion de l’état limite, ARFOPEL
et par Géraldyne PRÉVOT-GIGANT
Vice-présidente.
Venez découvrir les caractéristiques des États
Limites pour comprendre et pour aider les gens qui
souffrent de cette pathologie.
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Cher(e)s collègues somatothérapeutes,
psycho-somatothérapeutes,
L’année 2012 est une année qui continue dans la tourmente sur le plan
économique, nous connaissons le problème de la Grèce, du
Triple AAA, sur le plan social, une perte de repères dans le changement
mondial, voire une perte d’identité, sur le plan politique, avec le chan-
gement de lois et de nouveaux règlements, la vie s’annonce de plus en
plus difficile, de plus en plus contraignante pour certains, nous vivons
constamment dans l’incertitude permanente.
Nous pouvons aussi regarder ce qui est en train se passer avec un autre
regard.
C’est la naissance de nouveaux métiers, le marché s’ouvre et offre plus
d’opportunité, plus de communication à travers les êtres des continents
différents par l’internet, par les réseaux sociaux, plus d’informations
instantanées, in live. Dans le domaine de la psychothérapie ou du bien-
être, une connaissance des thodes de tous les continents, de tous les
peuples, s’offrent à nous pour le développement personnel. Le marché
du Wellness fleurit dans tous les coins.
Pour ceux ou celles qui demandent le titre de psychothérapeutes, cer-
taines régions accordent ou refusent déjà par l’Agence Régionale de
Santé ARS, d’autres régions, comme en Alsace et en Lorraine, il faut
attendre encore jusqu’au mois de juin 2012 ou peut-être plus.
Pour les personnes qui n’ont pas demandé pour des raisons diverses,
elles peuvent adopter le titre de somatothérapeute ou psycho praticien.
Pour l’année 2012, le weekend « Reconnaissances et Partages »
du 16-17 juin se passera à Mulhouse, sans doute à l’hôtel Mercure, juste
devant la gare centrale. Cela va faciliter la venue des participants qui
choisiront de venir en train. Sachez que la Ligne de Grande Vitesse,
LGV, met deux heures et quarante minutes de Paris à Mulhouse.
La nouveauté est l’ouverture de ce weekend au grand public, il n’est
plus réserqu’aux membres de la FF2S. Partageons la richesse de la
somatothérapie au plus grand nombre de personnes qui s’intéressent au
corps, au bien-être et à l’harmonie du corps-esprit.
Pour inaugurer, cet événement, une journée entière est consacrée au
thème de Borderline ou État Limite, animé par Pierre NANTAS, prési-
dent et Géraldyne Prévot-Gigant vice présidente, de l’Aforpel,
association pour la formation et la promotion de l’état limite.
Je pense que ce thème est adéquat à la situation psycho-sociale et éco-
nomique actuelle de notre société. Comme s’il y a une résonnance dans
le vécu des personnes fragilisées par le problème d’attachement, de
l’amour, de l’abandon, de perte de points de repères. L'OMS estime
qu'entre 2 et 4% de la population générale satisfait aux critères du
trouble borderline. (info borderline UK)
Comment aider les gens qui souffrent de cette pathologie complexe, à
prendre conscience que c’est possible de trouver la stabiliémotion-
nelle, d’éviter des conduites dangereuse, de trouver son autonomie et
devenir responsable de sa vie.
Jérôme CHIDHAROM
Président de la FF2S
Sommaire
N° 24 Février 2012
P. 04 Les poumons
J.L. Abrassart
P. 06 La relation d’aide par le toucher
J.L. Abrassart
P. 09 Le cycle des émotions
J.L. Abrassart
P. 12 Massage Sensitif
Processus analytique et/ou artistique ?
J.D. Larmet
P. 15 Historique le trouble de la
personnalité borderline
E.Lorrach
P. 17 Le borderline dans le couple
Géraldyne Prévot-Gigant
P. 21 L’accompagnement psychothé-
rapeutique des personnalités border-
line
Géraldyne Prévot-Gigant
P. 24 Le trouble de la personnalité
borderline ou limites
Jérôme Chidharom
P. 29 Les quatre nobles vérités
P. 31 Vivez l’instant présent; con-
nectez-vous sur votre force intérieur
P. 32 C’est pour ton bien
Chantal Vincent
.
P. 33 Hommage à Pierre Dalens
P. 35 Introduction théorique au
système conjugal
Dr. Pierre Dalens
P. 43 Comprendre la vie d’un adoles-
cent
Jérôme Chidharom
P. 48 Élever un adolescent entre au-
torité et liberté
P. 50 Et si on laissait nos ados res-
pirer ?
P. 52 L’autorité autorise plus qu’elle
n’interdit
P. 53 La fessée rendrait les enfants
agressifs
Textes proposés par Jérôme Chidharom
P. 54 Le psy coach
Jérôme Chidharom
P. 57 Partageons
P. 61 Explication sur les différentes
catégories de membres
éditorial
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LES POUMONS
Entre regrets et fierté
Quoi de plus banal, de plus courant qu’un rhume ou un début de bronchite ? On tousse,
on mouche, on crache, on a du mal à respirer, on se sent faible, vulnérable. On a les
poumons pris, dit-on ? Mais pris par quoi ? Que veulent donc nous dire nos
poumons ?
Savoir se défendre
Un coup de froid et le rhume ou la toux nous prennent en traître lorsque nous nous sentons fatigués, que nous
avons plus de mal à réagir aux agressions extérieures. Voilà le premier indice qui nous permet d’aborder la symbo-
lique des problèmes de poumons. Sommes-nous capables de réagir, de nous défendre ou supportons-nous sans
« broncher », sans rien dire ? Dans la médecine orientale, les poumons sont le siège de ce que les chinois appellent
« l’énergie de défense » chargée de nous aider à nous adapter aux changements de climats mais aussi à lutter
contre tout ce qui nous importune ? Face à une remarque désobligeante, à une attitude autoritaire, à un comporte-
ment violent, restons-nous sans voix en accusant le coup ? Si tel est le cas, le rhume ou la quinte de toux nous at-
tend au premier courant d’air. Accuser le coup, nous accuser comme si c’était de notre faute, que nous étions cou-
pables.
Je me plains, je tousse
Des bronchites à répétition, une toux persistante correspondent souvent à une attitude de victime qui supporte son
sort et se soumet trop facilement à l’autorité. Croire qu’il n’est pas possible d’agir selon notre point de vue, que les
autres nous en empêchent et surtout, nous plaindre de notre sort, tout cela prédispose aux affections pulmonaires.
Une attitude de victime qui se retrouve dans la posture, poitrine creuse et dos voûté, de ceux qui ne peuvent bom-
ber le torse. S’il le nez et les sinus sont pris, cherchez du côté d’un manque d’assurance (faire front) ; si la gorge
est concernée, question d’amour-propre ; si ce sont les bronches, le sentiment d’être démuni ou de s’être laissé en-
vahir.
Georges a la cinquantaine ; tout l’hiver, il tousse sans aucun traitement ne parvienne à l’en soulager définiti-
vement. Il me parle des problèmes avec la hiérarchie dans son travail lorsqu’il sent le haut du thorax qui le dé-
mange. La forte rougeur qui apparut sur sa poitrine pendant une séance de toucher thérapeutique et
l’exploration de son ressenti l’amène à retrouver le souvenir originel : enfant, il a été soigné par des cataplasmes
à la moutarde, qu’il supportait sur l’injonction de sa mère alors que ceux-ci étaient trop chauds et le brûlaient.
Une action vaut mieux qu’une foule de regrets
Chacun de nos organes assume une fonction dans notre vie intérieure. Alors que des reins en bonne santé, par
exemple, nous incitent à faire des projets d’avenir, les poumons et le foie commandent la manière dont nous inté-
grons notre passé : la mauvaise humeur des personnes hépatiques les rend agressifs envers les autres alors qu’une
faiblesse pulmonaire amène à remâcher ses erreurs et ses échecs et inversement bien sûr. Lorsque nous nous refer-
mons sur nous-mêmes, que nous ne cessons de nous adresser des reproches – c’est ma faute, ma très grande faute-,
que nous nous enfonçons dans les regrets – ah, si j’avais agi comme ceci ou comme cela -, nous abîmons nos pou-
mons et nous affaiblissons nos défenses immunitaires. L’« examen de conscience » ne peut être utile que s’il dé-
bouche sur un changement de comportement et non s’il sert à nous apitoyer sur nous-mêmes. Qu’avons-nous à
nous pardonner ?
Retrouver votre fier
Tousser, c’est dire « je suis là », on met la main devant la bouche comme pour s’excuser d’être là et en même
temps on se fait remarquer. La quinte de toux qui vous prend au milieu d’une conférence à laquelle vous assistez –
et vous oblige à sortir pour ne pas déranger ! - traduit certainement que vous n’êtes pas d’accord avec ce qui vient
d’être dit et que vous avez envie de le manifester. Cracher nous sert à expulser quelque de « mauvais » que nous
gardons en nous et qui nous étouffera si nous n’y prenons garde. Cracher sur les autres, c’est dire du mal d’eux. On
crache pour exprimer son mépris, provoquer ou lancer un défi. L’expression naturelle du corps qui soulage des
poumons congestionnés nous indique le chemin de la guérison : retrouver notre fierté, relever les défis, accepter de
nous confronter.
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Aller à l’essentiel
Une dernière piste : dans l’organisme les poumons assument une fonction importante d’épuration. Ils sont asso-
ciés, dans la médecine chinoise, à cette saison de l’automne qui invite, après la profusion et la prodigalité de la
nature l’été, à un certain dépouillement. Là encore les romantiques nous donnent par leur style le meilleur des
contre-exemples. Alors, si vous voulez éviter les affections pulmonaires au seuil de cet hiver, demandez-vous
« Qu’est-ce qui est vraiment important pour moi ? », « Qu’est-ce qui est essentiel en cette période de ma vie ? »,
« De quoi n’ai-je plus besoin ? ». Cela peut vous amener à faire le point sur vos priorités, à élaguer dans vos activi-
tés, à faire des choix dans vos connaissances ou encore à débarrasser votre grenier ! Vos poumons se satisferont
mieux d’une vie plus simple, ils aiment les grands espaces dégagés et l’air pur.
La maladie de l’époque
Les romantiques moururent jeunes de tuberculose, tout empreints de leur conception d’un amour sans conflit où
l’être aimé répondrait à leur parfait idéal. Ils vénéraient la mélancolie et les lamentations, l’absence de l’être cher,
le destin qui les frappait d’impuissance. Le lyrisme de leur poésie prend à la gorge, alternant exaltation et abatte-
ment comme si rien n’était plus important au monde que leurs états d’âme. Les romantiques illustrent bien le refus
symbolique de traiter avec le monde tel qu’il est.
Vivre avec les autres
Reconnaître la victime
La position de victime semble, à des degrés divers, être l’une des plus courantes dans notre société. Tout en cher-
chant à attirer la pitié, la victime ne croit pas que l’on puisse réellement s’intéresser à elle, ce qui l’a conduit à des
conduites de sabotage. Au fond, elle se croit incompétente – on l’a souvent d’ailleurs élevée dans ce sens – et
plutôt que d’essayer de changer le cours de sa vie, elle préfère blâmer les autres ou les circonstances. C’est une
éternelle inquiète qui invente à l’avance les pires scénarios.
Rien ne sert de lui prodiguer des conseils, elle vous répond par un « oui » mais vous explique ensuite pourquoi la
solution que vous proposez ne peut pas s’appliquer à elle. Rien ne ce que vous pouvez dire ou faire ne changera
rien à son sort.
Si vous l’interrogez calmement sur ses comportements et ses motifs, dès qu’elle se sentira poussé dans ses retran-
chements, elle déclenchera une crise émotionnelle, vous accusant presque d’être son pire ennemi.
Inutile non plus de chercher à la valoriser ou de tenter de la mettre en avant, elle ne vous croira pas car elle ne se
sent pas à la hauteur.
Attention, l’état de victime est contagieux ! Vous risquez facilement d’attraper son humeur négative et sa com-
pagnie s’avère à long terme déprimante. C’est vous qui finirez par vous sentir impuissant !
Comme au bout d’un moment, vous finissez par vous irriter et vous lui donnez raison : elle qui est déjà si malheu-
reuse, elle pour qui c’est si difficile, vous vous emportez contre elle ! Cela prouve bien que la vie est injuste et
qu’au fond personne ne l’aime.
Retour à la case départ.
En présence d’une « victime », sachez garder vos distances et pensez régulièrement à expirer la négativi
ambiante. Il n’y a qu’elle qui peut décider de s’en sortir, autant en faire le constat tout de suite avant de vous
épuiser. Ayez de l’humour mais gardez-le pour vous !
D e m ême que les fleuves retournent à la mer,
les dons de lhomme reviennent à lui.
Jean-Louis ABRASSART
SOMATOSYNTHESE - LA RELATION D'AIDE PAR LE TOUCHER
01260 RUFFIEU - Tél : 04 79 87 72 19 -
www.toucher.fr - E-Mail : jlabrassart@orange.fr
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