Solidago virgaurea

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Guenez Léa
L3 Environnementaliste
La verge
verge d'or
Solidago virgaurea
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Sommaire
1. Classification
P3à4
1.1. Classification classique
P3
1.2. Classification phylogénétique
phylogénétique
P3
1.3. Généralités sur la famille
P3à4
2. Description
P4à6
2.1. Habitat, répartition
P4
2.2. L’appareil végétatif
P4
2.3. L’appareil reproducteur
P5à6
3. Usage en pharmacopée
P7à8
3.1. Composants
Composants chimiques
P7
3.2. Utilisations officinales
P7à8
3.3. Propriétés
P8
4. Bibliographie et Webographie
P8à9
2
1. Classification
Solidago virgaurea vient du latin Solidare (cicatriser) et virga aurea (verge d’or).
1.1. Classification classique
Règne : Plantae
Embranchement : Spermatophyta
Sous-embranchement : Angiospermae
Classe : Dicotylédones ou magnoliopsida
Ordre : Astérales
Famille : Asteraceae
Genre : Solidago
Espèce : Solidago virgaurea
1.2. Classification phylogénétique
Règne : Plantae
Embranchement : Spermatophytes
Sous-embranchement : Euangiospermes
Classe : Dicotylédone triaperturées
Sous classe : Gamopétales
Ordre : Astérales
Famille : Astéracées
Sous-famille : Radiées ou corymbifères
Genre : Solidago
Espèce : Solidago virgaurea
1.3. Généralités sur la famille
Les composées ( Compositae) ou astéracées (Asteraceae)
Définition : [ allusion à l’inflorescence formée de plusieurs fleurs réunies sur un réceptacle
commun]. Grande famille de dicotylédones dont l’inflorescence est un capitule comprenant
généralement de nombreuses fleurs (fleurons) entourées d’un involucre constitués de bractées vertes
rassemblant à des sépales. Les capitules sont souvent regroupés en grappes, cymes ou corymbes.
Les fleurons ont une petite corolle constituée de cinq pétales soudées en un tube court ; la corolle se
prolonge souvent par une languette étroite ressemblant à un pétale (ligule). Chez certaines espèces,
toutes les corolles sont ligulées (Ex : Chicorée) ; chez d’autres, seules les corolles de la périphérie
du capitule sont ligulées (Ex : pâquerette, tournesol). Le calice est absent ou réduit à des écailles,
des épines ou une aigrette. Les étamines, au nombre de cinq, ont leurs anthères soudées en tube.
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L’ovaire ne contient qu’un ovule. Le style passe au centre du tube des anthères et s’épanouit en
deux stigmates. Les corolles de la plupart des espèces produisent du nectar et la pollinisation se fait
par les insectes. Les fruits sont des akènes, parfois pourvus de dispositif de dispersion dérivés du
calice (Ex : pissenlit).
La plupart des composées sont des plantes herbacées des régions tempérées, préférant les lieux
ensoleillés. Elles sont très nombreuses (20 000 espèces), constituant 10% de la flores des régions
tempérées.
2. Description
2.1. Habitat, répartition
Originaire des régions tempérées d'Europe et d'Asie, la verge d'or s'est acclimatée en Amérique du
Nord. On la retrouve volontiers dans les étages sub-alpins et alpins, dans les gazons, les prairies les
pâturages, les bois clairs, les haies, les terrains sablonneux, les rocailles, les landes et les falaises
côtières. Généralement, elle préfère les terrains secs et acides.
On la trouve généralement à des altitudes comprises entre 1400 et 2 800 m.
2.2. L’appareil végétatif
Herbe dressée à rhizomes pivotant, vivace (souche).
La tige :
Tige rouge violacée, poilue, cannelée
La feuille :
Feuilles basales pétiolées.
Feuilles de la tige plus petites, sessiles, nombreuses nervures secondaires.
Feuilles simples, ovales ou lancéolées, souvent glabres, à bordure dentée, non stipulées.
Disposition alterne sur la tige.
Nervure pennée, réticulée.
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2.3. L’appareil reproducteur
La corolle :
Elle est gamopétale et pentamère.
Au maximum, 12 fleurs périphériques ligulées à trois dents, zygomorphes et stériles.
Fleurs centrales tubulées régulières, actinomorphes, à 5 pétales soudées en tube à leur base,
hermaphrodite protandre. Ces fleurs centrales sont appelées fleurons.
Inflorescence : capitule radié (d’où le nom de la sous-famille) jaune doré gamopétale, de 6-10mm
de diamètre, en grappe, souvent poilue. Le capitule est dit hétérogame (fleurs à sexualité différente)
Autour du capitule s’insèrent un grand nombre de bractées stériles (involucre).
Le calice :
Le calice est pentamère. Après la fécondation, il se transformera en pappus, pour faciliter la
dissémination.
Fleur ligulée
Fleur tubulée
L’androcée :
Capitule typique des
radiées
L’androcée comprend cinq étamines. Les filets sont insérés sur la corolle et restent indépendants les
uns des autres. Les anthères sont soudées entre elles (synanthérées) en un tube entourant le style.
Les anthères sont introrses, c’est à dire qu’elles s’ouvrent par une fente longitudinale, située à
l’intérieure du tube. Du nectar s’accumule à la base du style (plante mellifère).
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Le gynécée :
Le gynécée est infère, formé de deux carpelles qui sont soudés en un ovaire uniloculaire renfermant
un seul ovule anatrope dressé.
Le fruit :
Akène côtelé jaunâtre, poilu, de 3 à 6 mm de long. Il possède des crochets qui permettent la
dissémination par les animaux.
La graine :
La graine est dépourvue d’albumen. Elle est surmontée d’un pappus (ou aigrette) à soies
nombreuses et peu inégales (dispersion anémochore). Les cotylédons sont volumineux et chargés de
graisses. La germination a lieu au printemps.
La floraison :
Elle débute en juillet et se termine en septembre.
La pollinisation :
Le plus souvent, il s’agit d’une pollinisation entomophile (par des diptères et des hyménoptères).
Cependant, il peut y avoir de l’autogamie.
Le diagramme floral et la formule florale :
5S + 5P + 5E + 2C
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3. Usage
Usage en pharmacopée
3.1. Composants chimiques
Acide citrique : Formule chimique : C6H8O7.
Acide organique tricarboxylique à six atomes de carbone. Il résulte de la condensation de l’acide
oxaloacétique avec le chainon dicarboné CH3-CO (résidu acétyle) fourni par l’acétyl-COA. Cet
acide porte le nom qui rappelle son origine végétale où il est très abondant (le citron). Il est prélevé
du cycle de Krebs lors de la maturation des agrumes.
Acide tartrique : Formule chimique : C4H6O6.
Acide organique à quatre atomes de carbone répertorié comme un « acide de fruits ». L’acide
tartrique peut être toxique pour l’homme à des doses élevées en entrainant une irritation du tube
digestif. Il a un rôle important dans la vinification.
Essence : Cette substance est utilisée en aromathérapie. Elle a également des propriétés
antiseptiques.
Inuline : Glucide propre aux astéracées, existe à l’état dissout dans le suc cellulaire.
Mucilage : Substance végétale constituée de polysaccharides, qui gonfle au contact de l’eau et
produit une substance visqueuse semblable à de la gélatine. Par conséquent, elle a des propriétés
épaississantes, adhésives et adoucissantes. Elle possède également des propriétés laxatives.
Résine : Elle est sécrétée hors des cellules végétales (contrairement au latex par exemple) dans des
canaux résinifères ou à l’extérieur de la plante. Elle a des propriétés antiseptiques.
Saponine : Cette substance a des propriétés tensioactives. Elle permet la lyse des globules rouges.
Silice : Formule chimique : SiO2.
C’est un composé qui assure la minéralisation des parois cellulaires. Cette substance a un rôle
majeur chez tous les êtres vivants. Elle a une action solidifiante.
Tanins : Famille des flavonoïdes. Formule chimique : (C76H52O46)n.
Substance d’origine organique que l’on trouve dans les feuilles et la tige. Les tanins ont la propriété
de coaguler les protéines d’où leur utilisation dans le tannage des peaux. Cette propriété rend
certains tissus végétaux riches en tanins difficilement consommables par les herbivores. Cette
substance a un pouvoir astringent.
3.2. Utilisations officinales
Cette plante jouit d'une large réputation pour son efficacité contre toutes les affections des voies
urinaires. On la recommande principalement contre les cystites, les néphrites calculeuses, l'oligurie
(diminution de la quantité d'urine) et l'hydropisie. On l'utilise encore avec succès contre la goutte,
les affections du foie, l'incontinence d'urine et les entérites.
Les cystites sont des inflammations aiguës ou chroniques de la vessie. Elles se caractérisent par des
mictions impérieuses et douloureuses et par l’émission d’urine trouble. Les cystites existent
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également chez l’homme mais elles sont moins fréquentes. Elles se caractérisent par l’inflammation
de l’urètre avec des brûlures pendant et après la miction.
Pour les cystites chroniques, on peut utiliser le traitement suivant :
1 cuillère à café 4 fois par jour de
- Extrait fluide de SOLIDAGO
- Extrait fluide de ROMARIN
50 g
Elle peut également soigner les insuffisances hépatiques, les affections rhumatismales et
arthritiques.
Elle favorise l’activité biliaire et a des vertus digestives.
Elle permet le drainage de toxines (maladies de la peau).
Elle est également hémostatique (application sur plaies).
Dans le traitement d’ulcères ou catarrhe digestives, elle peut servir d’adjuvant au traitement
préconisé.
Pour tous ces remèdes, on utilise principalement la fleur en infusion, ou les sommités fleuries
(fleurs + feuilles des sommets) ou la plante entière avec les racines.
3.3.
3.3. Propriétés
Cette plante a des propriétés veinotoniques et anti-diarrhéiques.
La plante contient des substances diurétiques et astringentes.
En plus que diurétique, c'est aussi un bon dépuratif du sang car elle facilite l'élimination de l'urée et
du cholestérol.
Elle a également des propriétés expectorantes, anti-inflammatoires et vulnéraires.
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