r\, LA LLINTE Nous connaissons tous la belle Séléné qui illumine la plupart de nos nuits, mais peu nombreux sont ceux qui savent à quel point elle nous est nécessaire ! Les hypothèses se sont succédées quant à sa formation : celle qui a la faveur des astrophysiciens actuellement est celle de la collision. Un objet massif estimé à la taille de Mars avrutpercuté la Terre alors que celle-ci était encore incandescente et aurait projeté de la matière dans I'espace avant de fusionner avec elle. C'était le début de la formation du système solaire et les collisions étaient nombreuses : les planètes nettoyaient leur orbites ! Le couple Terre/Lune est un cas unique dans notre système solaire. La Lune n'est pas le plus gros satellite connu, elle est dépassée par Ganymède (5200 km), Callisto (4900 km), Io (3640 km) et par Titan (5140Inn), satellite de Satume. Mais elle est le plus gros par rapport à la masse de la Terre (rapport de 1/81) alors que la masse de Ganymède est seulement Le l/12 500ème de la masse de Jupiter et celle de Titan le U47A0ème de la masse de Saturne. CARACTERISTTQUES Distance moyenne à la terre : 384 401 km soit entre 356 400 et 406 700 km Excentricité :'-*k0,0549 . ,\s i'sn hi tu Inclinaison Ëur l'écliptique : 5" 09' ( entre 5" et 5" 18' ) avec une période de 173 jours Inclinaison de l'équateur à l'éclipique : 1"32' (à I'orbite :6" 4l') Diamètre :3476,4km Masse :7,35 x 10 puissance 22kg soit 1/8lème de la masse de la Terre Densité :3 ,34 Température : varie entre + 130" au soleil et- LZt" à I'ombre. Révolution sidérale : 27,3L?jours Révolution synodique :29,531jours (utilisée dans le calendrier lunaire) Jour lunaire : 1 jour 0h 50min t ül .,.Lcn n+ * -**U le Libration optique ;6"7 en longitude et latitude Rotation de la Lune : skictement égale à sa révolution sidérale (rotation synchrone) Vitesse orbitale ; I,023 km/sec Accélération de la pesanteur : I,62 m/sec/sec (Terre : 9,81 mlsec/sec) Vitesse de libération : 2,38I«n/sec (Terre : 11 l«n/sec) §§§§§§§§ ASPECT GENERAL DE LA LUNE Tout le monde connaît les caractéristiques de notre satellite : de grandes étendues sombres appelées « mers >> et une myriade de cratères dus à I'impact de milliers de météorites. Curieusement, la face invisible pour nous ne comporte pas de « mers >> et ressemble beaucoup à la surface de Mercure. Ces mers sont des laves basaltiques qui sont remontées à la surface lors de collisions avec de très gros objets. On trouve également des chaînes de montagnes auxquelles on a bien sûr donné des noms terrestres (Alpes) et des vallées très profondes. Vous trouverez en annexe une carte simplifiée de la Lune. COMPOSITION de la STIRFACE La silice est largement prépondérante 45%. Viennent ensuite I'aluminium, le fer, le calcium, 1e magnésium et le titane. AGE de la LLINE Grace aux échantillons ramenés sur terre par les missions Apollo on a pu dater l'époque de la formation de la Lune à 4,6 milliards d'années. Ce qui n'apporte pas de précision supplémentaire sur le comment de la formation. Les DfVERS MOIIVEMENTS de la LUNE Les mouvements de notre satellite sont fès complexes par rapport à la simplicité de I'orbite de la Terre autour du Soleil. Cela s'explique par toutes les influences gravitationnelles de la Terre, du Soleil, des autres planètes... Nous ne nous attarderons pas sur ces mouvemerrts qui sortent du cadre de notre étude. Les PHASES de la LUNE Elles sont bien connues de tous : nouvelle Lune (NL), premier quartier (PQ), pleine Lune (PL), demicr quartier (DQ).Voir schémaLa « lumière cendrée )) se produit juste avant et après la nouvelle Lune : la face qui n'est pas éclairée par le Soleil est tout de même visible car elle est faiblement illuminée par la lumière solaire réfléchie par la surface terestre au soleil : c'est le « clair de Terre >>. Les ECLIPSES de SOLEIL par la LUNE Vu I'inclinaison de I'orbite lunaire par rapport à l'éclipique, nofre satellite (( manque >> le Soleil la plupart du temps : soit il passe au-dessus ou en-dessous (en apparence). Cependant, aamoins une fois pil ffi, lorsque la Lune se trouve en positionNL et en même temps à I'un de ses næuds, il se produit une éclipse de Soleil qui peut être soit annulaire (Terre au périhélie) soit totale (Terre à I'aphélie). Dans le premier cas le diamètre apparent du Soleil est légèrement plus grand que celui de la Lune ; dans le second cas, les deux diamètres corncidentLes ECLIPSES de LLINE Logiquement (voir schéma) elles se produisent à la pleine Lune qui suit les éclipses de Soleil. Le << SAROS » En moyenne il y a 4 éclipses annuelles, deux de Soleil et deux de Lune, tous les six mois, mais ce nombre peut monter à six ou sept les années favorables. Le cas s'est produit en 1908, 1935 et en 1982. Ces règles ne suffisent pas à pr#ire les éclipses mais il existe une période de 18 ans plus dix ou onze jours au bout de Iaquelle les éclipses se reproduisent dans le même ordre, aux mêmes lunaisons et avec des caractéristiques peu modifiées. Ce qui est remarquable vu les irrégularités de la Lune sur son orbite. C'est la << période chaldéenne ou Saros >>. Par définition le Saros comporte 233 lunaisons soit 42 éclipses de Lune ü42 de Soleil. En G{JISE de CONCLUSION Si la Lune est actuellement un astre mort, elle a tout de même un intérêt énorme pour nous : elle stabilise I'axe polaire de la Terre à un angle de 23" 27' sur i. |'éclipique favorisant de ce fait le cycle des saisons qui a crée, en partie, les conditions nécessaires à I'apparition de la vie. Et puis n'est-elle pas I'amie des poètes ? I 1- 5' Eclipse de srleil et de &un* L'üRBNTH KUT{A*RE {ras mn2} @wu SÜLEIL æ {ras mul } ffitrLâry-T-|ffiUffi {flæn dæ §æ d* n*tæt!*r: Tærræ æufiüulr e$u §ælætÉ] "!e uol* EËmlËt qusrlirr, *n lln dE nult Lu$eiÉre §oleül @ \ Llqlnls+rr § J+'vola Lutmlere \ -ffi ---ÿLtlntlurç a Ië{ w ffi ê*qtmcB,rq L Ja vola II,æ' )fr{ \J Plalns L'uEIs, lostç Hi*n,'s-*slâ Irur*llE tunt -"---_-*? Ja volr p ü D Framlsr qua *n dtbut ds Phases de ln lume la nult I Æ i F â s 4 7 g êo E a o L o td IE ;g, ü1 IJ u ra 0t 4, fL :* t, êà û1 rü E ro t{) a tl) to u