Vous êtes abonnés aux crises de goutte, aux calculs urinaires

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Les éléments d’information supplémentaires apportés par cette fiche ne peuvent se
substituer à l’avis d’un professionnel de santé connaissant votre situation
particulière.
Vous êtes abonnés aux crises de goutte, aux calculs urinaires (coliques néphrétiques), à la constipation, à la
diarrhée ? Si votre médecin n'a rien trouvé d'anormal et ne peut plus rien pour vous, votre alimentation, elle,
peut vous aider...
Quand les problèmes se concentrent sur les reins ...
Les reins, véritables filtres de votre organisme, régulent la concentration dans le sang de tous les minéraux et
des produits de votre digestion. L'excès est excrété dans les urines.
Calculs urinaires : ne limitez pas le calcium !
Pour éviter les calculs urinaires, le bon sens est en faveur d'un régime appauvri en calcium puisque la majorité
des calculs urinaires sont de nature calcique. Mais des études scientifiques (*) ont prouvé très nettement
qu'un régime normalement riche en calcium (lait, yaourt, fromage) mais faible en protéines animales et en sel
était bien plus efficace à prévenir les calculs urinaires qu'un régime appauvri en calcium. En fait, l'intestin
absorbe d'autant plus de calcium que l'alimentation en est appauvrie. Pour limiter l'apparition des calculs, il est
en outre essentiel de boire au moins 2 ou 3 litres d'eau par jour pour diluer les urines.
Goutte : faites régime...
La goutte s'explique par un excès d'acide urique (produit de la digestion des protéines dites «purines» très
présentes dans la viande rouge) par rapport à la capacité d'excrétion limitée des reins. L'acide urique précipite
alors en cristaux dans les articulations, ce qui déclenche la crise.
- Restreignez les aliments riches en purines : abats, viande rouge, foie, rognons, anchois, harengs, sardine,
saumon, légumineux, épinards, oseille, crème et beurre.
- Arrêtez toute consommation d'alcool et limitez votre apport calorique à 1 800 calories par jour : la perte de
poids améliorera et, à la longue, guérira la goutte.
Une multitude de troubles digestifs
Gastrite : calmez le feu !
Evitez les aliments irritants : les acides, les épices, le thé ou le café à jeun et l'alcool sous toutes ses formes.
Evitez aussi les aliments trop sucrés, le miel (faux ami de l'estomac) et les jus d'agrumes.
Evitez les aliments qui laissent des résidus importants (poireaux, asperges), mais préférez les carottes,
laitues, tomates ou endives.
Bannissez également les fritures et ne cuisinez qu'avec de la crème ou du beurre frais.
Mangez en quantités modérées mais plutôt 3, 4 ou 5 fois par jour. Mangez lentement et ne vous allongez
pas sitôt la fin du repas.
Enfin évitez le tabac dont la nicotine est aussi extrêmement nuisible à l'estomac !
Informations de publication
Médecin rédacteur Dr Jérôme CACARIÉ McCann Santé Multimédia
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(Suite)
Les aliments à éviter.
Afin de ne pas aggraver la diarrhée, il faut éviter les aliments qui ne seront pas digérés comme le fromage, la
crème glacée, le beurre, les légumes verts, les viandes salées, la charcuterie, les pâtisseries, les légumes
riches en fibres (haricots, le chou, le maïs et les oignons), les légumineuses, les noix et les céréales à grains
entiers.
Constipation, gare aux laxatifs !
Les laxatifs semblent une solution facile pour les personnes constipées, mais s'ils sont utilisés régulièrement
pendant une longue période ils insensibilisent l'intestin et, à la longue, les contractions naturelles ne se font
plus, ce qui provoque la constipation. En fait, on ne devrait utiliser un laxatif que sur l'avis d'un médecin.
D'autre part, les personnes qui utilisent des laxatifs régulièrement ne devraient pas arrêter brusquement de les
prendre.
L'ajout de fibres alimentaires dans l'alimentation (jusqu'à 30 grammes par jour) suffit habituellement à
régulariser la fonction intestinale. Il faut les introduire graduellement, sur plusieurs semaines, afin que le
système digestif s'y habitue. L'augmentation trop rapide de fibres dans l'alimentation peut provoquer des
ballonnements, des gaz et de la diarrhée.
Vérifiez que vous ne suivez pas un traitement médical à base de codéine, de morphine ou de diurétiques.
Pour prévenir la constipation (en particulier chez la femme enceinte dont 30% sont constipées), vous devez
aussi boire beaucoup au cours des repas (au moins 2 litres par jour), et au besoin boire de l'eau froide le
matin à jeun : en stimulant l'estomac, elle favorise le réflexe estomac-côlon avec accélération du transit au
niveau du colique.
Enfin, ne négligez pas l'exercice physique : marche, natation, gymnastique douce.
(*) N. Engl J Med 2002 ; 346 : 77-84. N. Engl J Med 1993 ; 328 : 833-8. Ann Intern Med 1997 ; 126 : 497-504
Diarrhée : faites la part des aliments
Des aliments à privilégier. Les soupes au poulet et aux
nouilles, les potages aux carottes (sans lait), la soupe aux
légumes maison et les légumes pelés bouillis sont parmi les
meilleurs aliments permettant de guérir la diarrhée.
Revenez à une alimentation solide le plus tôt possible en
privilégiant les féculents comme le riz blanc, le pain blanc, les
pommes de terre et les pâtes alimentaires faites de farine
blanche. Les viandes maigres attendries, le poulet (sans
peau), les poissons maigres et les bananes sont
habituellement bien tolérés.
Il est important de choisir des légumes qui contiennent peu de
fibres comme la pomme de terre, le concombre, le poivron, et
des fruits comme le melon, le pamplemousse, la banane, la
clémentine et l'ananas.
Le yogourt demeure un aliment de choix pour reconstruire la
flore bactérienne de l'intestin.
Et la «crise de foie» ?
Maux de tête, vomissements,
diarrhée, fatigue, teint pâle, langue
chargée… le foie a bon dos, puisqu'il
est nullement en cause ! L'origine du
malaise est tout simplement un
surmenage gastro-intestinal. Mettez-
vous alors au repos au lit, à la diète
solide et hydrique. Après quelques
heures de repos, une infusion de
thym ou de romarin ou de l'eau de
Vichy (ou équivalente) peuvent vous
faire du bien. Vous pourrez alors
poursuivre la diète solide encore une
demi-journée.
Informations de publication
Médecin rédacteur Dr Jérôme CACARIÉ McCann Santé Multimédia
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