- Notion de l’instantanéité, Web Cam, discussion électronique en temps réel,...
ZeitGeist et Internet
- Zeitgeist sur le net, sur Internet, c’est une coupe temporaire dans le flux. (réseau : circulation
de flux) voir ci dessous référence à Grégory Chatonsky.
« Voltaire et Herder s’interrogent pour savoir “Quel est l’esprit du temps?”, c’est-à-dire de
leur temps, et il faut savoir entendre dans cette question posée à l’esprit ou aux esprits
quelque chose qui relève de la hantise (Jacques Derrida). L’esprit du temps revient-il ou est-il
une nouveauté inanticipable et monstrueuse? Le Zeitgeist détermine donc un certain
discours sur la manière dont on conçoit le temps comme futur calculable ou comme à venir
incalculable, improgrammable. Il faudrait faire une analyse serrée du Zeitgeist courant de
Kant à Hegel, de Johann Gottfried Herder à Schiller, de Marx à Heidegger, à Sartre
également dans la “Critique de la raison dialectique”, pour comprendre comment cette notion
a un tel succès aujourd’hui. » (source, site Internet).
Expérience du présent, capter le présent
D.G et B.V, expérience par l’installation, de l’enregistrement, de la captation du présent.
« capter », c’est le présent de l’installation, du dispositif qui engendre le contenu de
l’oeuvre, ce qui est projeté : passé.
Référence à Yves Michaud, « L’art à l’état gazeux. Essai sur le triomphe de l’esthétique »,
« On n’envisage pas de futur, il n’y a pas de traces de l’enregistrement. (...) Le mode de
perception sans mémoire voué à opérer dans un perpétuel et foisonnement présent ».
Ici les deux artistes n’ont pas envisagé l’après expérience, que devient l’enregistrement, sa
valeur, sa place ?
Les artistes ne s’intéressent ici qu’au présent capté et à la réflexion tournée sur cette prise
d’image, d’instant.
- Importance du dispositif dans les deux oeuvres.
- Formalisme : Nous sommes dans l’expérience sur le médium lui même, pas de montage, pas
de narration.
- Traces du présent dans le passé et le futur
- Conséquence d’une influence de la philosophie asiatique, « vivre ici et maintenant ».
- Langage, en anglais par exemple, la langue, elle n’envisage que deux temps de conjugaison,
le passé et le présent (be +ing, ...)
Le Français, quant à lui, propose dans la littérature le présent de narration (celui que le « je »
emploie dans le texte pour parler au présent, plutôt fictif donc) et le présent d’énonciation,
celui où l’on écrit, plus réel.