Eco.3.1 La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l’environnement ? Eco.3.2 quels instruments pour la politique climatique ? Ci-dessous, le plan du cours fin décembre 2012 et quelques indications sur la progression suivie. Conseils de lecture : http://www.cepii.fr/francgraph/publications/ecomond/lepointsur/2004ch8.pdf Cet article disponible sur le net peut-être considéré comme un cours très complet et entièrement rédigé. Lecture prioritaire pour maîtriser le cours (partie 3.1 du programme éco) http://www.toileses.org/terminale/2012_ch2.pdf Il ‘agit d’un plan de cours et des documents joints proposés par une collègue active et performante. Exercice pertinent sur la distinction entre la soutenabilité faible et la soutenabilité forte. Les pages indiquées sont celles du manuel Hatier http://missiontice.ac-besancon.fr/s_e_s/ sur ce site de notre académie vous trouverez les travaux des « groupes locaux de travail ». Les travaux du groupe de Vesoul sur l’environnement (auxquels nous avons participé) ont été préparés pour la classe de première mais ils sont parfaitement adaptés aux objectifs du nouveau programme de TE (ce qui tombe bien !) I- Les effets négatifs de la croissance sur l’environnement. I.1 les dégâts du productivisme Halte à la croissance Toujours plus d’intrants (énergie, matières premières..) Toujours plus de rejets (impact sur le climat, sur la croissance économique, sur le bien être La tragédie des biens communs Ces biens (comme les poissons dans la mer) sont gratuits (exclusion impossible) mais lorsqu’ils sont consommés par un agent A, ils ne peuvent plus l’être par un agent B (rivalité d’usage). Là réside le secret de leur tragédie. Chacun a intérêt à en capturer la plus grande quantité possible car il en retire un avantage élevé alors que le coût est supporté par la collectivité. I-2. Toujours plus d’externalités négatives Externalité comme conséquence de l’activité de A sur B non médiatisée par le marché Externalité = coût marginal social- coût marginal privé (approche de Pigou, 1920) Tendance à trop produire si l’on ne prend en compte que le coût privé. C’est un exemple de défaillance du marché (programme de 1ES)cad que l’allocation des ressources rares n’est pas optimale en présence d’effets externes négatifs. II- 4 types de capitaux sont nécessaires au bien être et au développement durable II.1. L’activité productive combine 4 types de capitaux Eco.3.1 La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l’environnement ? Eco.3.2 quels instruments pour la politique climatique ? Capital social (et institutionnel) ; capital humain ; capital technique (matériel, capital fixe) ; capital naturel. II.2 Un exercice de sensibilisation sur le prix du pétrole Tendance haussière Hausse du prix sur le long terme et en 2011 (de 80 à 120£ le baril de Brent) liée facteur géopolitiques (Iran, Libye, révolutions arabes). Relai de l’UE pris par les pays émergents Facteur de baisse du prix Ralentissement de la croissance, contexte de crise, cause de recul de la demande Effet substitution (très limité, nucléaire, énergies renouvelables) Nouvelles ressource avec les gaz de schiste mais coût d’extraction élevé L’état des ressources Proximité du Peak oil pour le pétrole conventionnel Mais ressources suffisantes avec valorisation du pétrole non conventionnel II-3. Quel impact sur le bien être et le développement durable ? II-3.a. la croissance ne conduit pas nécessairement au bien être Combinaison des 4 capitaux------croissance-----niveau de vie+------développement et bien être Plus riches mais pas plus heureux (paradoxe d’easterlin) Vu, Pib et Pib par ha différent de développement Doc1 p.142 les plus riches ne se sentent pas plus heureux Doc.1 p.141 le paradoxe d’Easterlin On s’habitue à tout Doc.4 p.140. Attention au niveau de vie relatif (présent) et aux anticipations (Hirschman parg 2) Le capital naturel contribue fortement au sentiment de bien être Doc.2 , p.144 l’environnement bien de luxe, préoccupation de nantis. Mauvaise conscience, ne faîtes pas ce que nous avons fait Thèse adverse : réfugiés climatiques, facteurs culturels et humains, proximité à la nature Malaise dans l’idée d’imposer des sanctuaires II-3.b. Qu’est ce que la soutenabilité ? Rappel développement : changement des structure qui favorisent la croissance et permet une meilleure satisfaction des besoins Dév durable p.148 def Brundtland - changement des structures -acces aux ressources pour satisfaire les besoins -équité intragénérationnelle Eco.3.1 La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l’environnement ? Eco.3.2 quels instruments pour la politique climatique ? -équité intergénérationnelle (besoin des générations futures) 3 dimensions sociale, éco, environnementale Approche économique : Croissance grâce au capital. En cas de dégradation de la ressource, croissance non durable Doc3 p.149 ; Quels pays ou continents ont la plus forte empreinte écologique ?+ questions III- soutenabilité forte ou faible ? III.1. la soutenabilité faible Doc.1 et 2 p.150 Proposez un raisonnement basé sur cette hypothèse dans le cas du peak oil Doc3 même question pour la soutenabilité forte Remplir le schéma permettant de distinguer soutenabilité forte et faible Pas d’unanimité, les décroissants tenants de la soutenabilité forte- exercice page 151 en bas de page Eco.3.2. Quels instruments pour la politique climatique ? En présence d’externalités, le marché est « défaillant », c'est-à-dire qu’il ne permet pas une utilisation optimale des ressources rares. Ceci conduit à une production excessive de biens générant des effets externes négatifs. Plus exactement, cette production qui paraît optimale du point de vue de l’entreprise ne l’est pas du point de vue de la collectivité car certains coûts ne sont pas pris en compte. Le marché fonctionne un peu comme une voiture qui veut respecter la limite de vitesse mais dont le compteur de vitesse est en panne. Ici, le signal est donné par le prix mais le prix est « faux » car il ignore des composantes importantes comme le coût des externalités. Plus généralement, risque élevé de tensions entre les exigences de la croissance (éco) et les exigences sociales ou environnementales (développement durable) d’où la nécessité des politiques environnementales en général et climatiques en particulier. I- Quel niveau d’action ? Les grandes conférences internationales 1972 : club de Rome et Stockholm, création du PNUE 1987 : Brundtland Eco.3.1 La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l’environnement ? Eco.3.2 quels instruments pour la politique climatique ? 1990 : rapport du GIEC 1992 : Sommet de la terre, Rio, conventions biodiversité et changement climatique 1997 : protocole de Kyoto (complète la conférence de Montréal) , marché des droits à polluer, engagement chiffrés de réduction des émissions, non signé par les USA et la Chine. Entre en vigueur en 23005 2002 Johannesburg. Sommet mondial suivi de nombreux autres échecs comme Copenhague en 2009, Doha en 2012…. Local- national-supranational- décentralisé Articulation des 3 niveaux….Le grenelle 2007 Principe de subsidiarité Mise en relation aux acteurs ou décideurs Notion de gouvernance par opposition à celle de gouvenement. II- Les trois moyens d’action 1- les normes i. simple, efficace, intuitif (exemples concrets) ii. effets pervers (coût du contrôle, free rider) 2- les taxes i. exercice p.169 pourquoi parle-t-on de taxe pigouvienne ? ii. de la théorie à l’application sur le terrain doc 1 p169 et connaissances sur la taxe carbone à la française 3- le marché des permis d’émission