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Mobilisons des moyens pour que les enfants puissent aller à l’école et être en bonne
santé
Certes, les recettes publiques sont en progression, mais il existe encore des marges de progrès. Il faudrait aligner
l’objectif de mobilisation des recettes au potentiel économique du pays. Des efforts sont à conjuguer pour capter
au maximum les recettes potentielles. La collecte des recettes publiques n’est pas encore efficiente car l’assiette
fiscale du pays est faible et le secteur des ressources naturelles y contribue faiblement alors qu’il dispose d’un
grand potentiel de croissance.
Intervenants de la session
Marco Banguli, Ministre Honoraire
des Finances, de l’Economie, et de
l’Industrie
Jean-Lucien Bussa, Député
National/membre de l’ECOFIN
Jean-Bosco Nsuami, Professeur à
l’UNIKIN et à l’UPC
Joseph Cihunda Hengelela,
Consultant SARW RDC
Modératrice : Mailan Chiche,
Conseillère en Gouvernance, DFID
Recommandations de la session
• Améliorer la qualité du processus d’élaboration des prévisions des
recettes publiques.
• Instituer des chaines de la recette publique tant au niveau central
que provincial pour un meilleur suivi de la collecte des recettes
publiques.
• Réviser le Code minier et le Code des hydrocarbures afin
d’accroître leurs participations dans le budget de l’Etat.
• Approfondir les réformes menées et investir dans les régies
financières, y compris en termes de ressources humaines.
• Créer un cadastre fiscal pour une meilleure identification des
contribuables ou personnes (physiques et morales) assujetties à l’impôt.
3. La décentralisation et le financement des secteurs
sociaux en province
Au niveau provincial, les recettes publiques ont aussi augmenté, mais leur
collecte est inférieure au potentiel réalisable. Les principaux contributeurs
au budget national sont Kinshasa, le Katanga et le Bas-Congo. Jean-
Bosco Nsuami a relevé que la faible collecte en province tient d’une part, à
la nature et à la répartition géographique des activités dans les provinces,
et à l’inefficience et au cadre organique défaillant des services commis à la
collecte des recettes au niveau provincial.
Lors de la discussion, la rétrocession et l’effet sur la collecte des recettes
en provinces a aussi été noté. Le taux d’exécution faible du transfert des
40 % des recettes à caractère national collectées en province représente
un facteur limitatif pour les budgets dans certaines provinces et limite leur
capacité à financer les secteurs sociaux.
Série de sessions de
sensibilisation
La première session de
sensibilisation s’est tenue le jeudi
25 septembre 2014 à Kinshasa.
C’était la première session de la
série. Elle s’est penchée sur la
mobilisation des ressources et es
facteurs limitatifs de l’espace
budgétaire congolais tout en
indiquant les progrès existant et
en rappelant l’importance de la
prise en compte de la dimension
« enfant » dans les questions
budgétaires.
Thèmes des trois sessions :
i. La mobilisation des ressources,
ii. L’allocation et la distribution des
ressources, et
iii. L’exécution des ressources.
Figure 5: Rétrocession au profit des provinces en 2012
Source: Ministère du
Budget