Centre Hospitalier Universitaire de Liège Actualisation du Résumé Infirmier Minimum Rapport intermédiaire de recherche phase II, septembre 2002 – juin 2003 Service Public Fédéral Santé Publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement Organisation des Etablissements de Soins Direction de la Politique des Soins de Santé Prof. P. Gillet J. Codognotto O. Thonon C. Van Boven Liège, 2003. Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège I. Bref aperçu de l’historique des soins de santé et de l’enregistrement de données1 . Avant la deuxième guerre mondiale, les hôpitaux étaient essentiellement des institutions caritatives, des « lieux d’hospitalités », insérés dans la culture locale de chaque collectivité, et prodiguant des soins. Ces institutions portaient le sceau des congrégations religieuses. Elles pouvaient être aussi de petites entreprises familiales crées par des médecins illustres, ou il pouvait encore aussi s’agir d’importantes institutions publiques urbaines, provinciales ou universitaires. L’état de la science après la deuxième guerre mondiale d’une part, mais surtout l’énorme poussée de solidarité à travers un système d’assurance obligatoire contre la maladie dans le cadre d’une sécurité sociale placée sous la protection de l’Etat d’autre part, annonçaient dans bon nombre de pays, une période d’énorme expansion. Durant cette phase d’expansion, dans les années 1950-1970, la demande de soins hospitaliers dépassa l’offre. Chaque direction hospitalière, chaque département pouvait augmenter le nombre de lits, créer des unités, engager des médecins, avec la certitude qu’ils pourraient travailler à plein rendement dans les plus brefs délais. Chaque année, le budget était approuvé sans trop de discussion par les villes, par les autorités publiques et par les organismes assureurs. Cependant, emporté par son essor, le secteur hospitalier en rapide expansion créa lui-même son propre revirement : à un moment donné, la balance s’inversa en un dépassement de la demande en soins hospitaliers par l’offre. Nous sommes alors dans les années 1970-1985, une période de rationalisation succède à la période d’expansion. Elle fut caractérisée par la maîtrise des coûts, par des enveloppes budgétaires et des plafonds. Cet épisode de rationalisation ne fut qu’une étape intermédiaire, conduisant à une phase de production. Durant cette phase s’installe la préoccupation pour le produit « les soins aux patients ». Auparavant, les hôpitaux pouvaient parfaitement être bien gérés sans qu’il fût nécessaire de connaître le nombre de patients qui y étaient traités ou soignés. La stratégie développée pour la gestion se concentra alors en premier lieu sur la connaissance de la demande en soins (diversité de la population de patients). Quels étaient les patients admis dans les hôpitaux ? Quelles étaient leurs attentes ? Quels étaient leurs problèmes ? D’où venaient-ils ? Etaient-ils âgés ? Quel était leur degré d’autonomie ? En deuxième lieu, la politique de gestion se concentra sur l’organisation des soins (variabilité des soins). Combien de médecins et d’infirmiers(ères) sont disponibles ? Quelles sont leurs qualifications ? Quelle est leur expérience ? Quelle est l’efficience des soins ? Dans quelle mesure les problèmes pour lesquels les patients demandent une aide sont-ils rencontrés ? Par ailleurs, l’enregistrement de données sur l’activité des hôpitaux est vieux de plus de 100 ans. Dans ses « Notes on Hospitals », Florence Nightingale préconisait déjà en 1863 l’enregistrement de données hospitalières. La première collecte, systématique et limitée, de données médicales vit le jour aux EtatsUnis peu avant la deuxième guerre mondiale. L’initiative avait été prise par quelques médecins hospitaliers soucieux de la qualité des soins et désireux de créer une base de données médicales pouvant être comparées. L’uniformisation conduisit dans les années ’70 à la création de l’UHDDS2 , ensemble des données concernant tous les patients qui quittaient un hôpital. Des systèmes similaires, destinés à jauger de manière systématique la qualité des soins dispensés, sur la base de résumés de dossiers standardisés, furent développés après 1950 en Europe aussi : RoyaumeUni, Norvège, Suède, Suisse, Pays-Bas notamment. Sur la base du principe de l’enregistrement médical, un « Nursing Minimum Data Set (NMDS) » fut élaboré en 1977 aux Etats-Unis 3 en 1 Le Résumé Infirmier Minimum en Belgique : instrument de base pour la gestion des soins de santé de demain., Centrum voor Ziekenhuiswetenschap, Katholieke Universiteit Leuven, mandaté par le Ministère de la Santé Publique et de l’Environnement, Administration des Etablissements de Soins, 1994 2 UHDDS : Uniform Discharge Data Set 3 Werley H.H. et al., The nursing minimum data set conference : executive summary, Journal of Professional Nursing, 1986 -2- Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège complément de l’UHDDS déjà existant. Cette exploitation de données, dont le contenu en 16 items fut réellement délimité en 1985, est en grande partie organisée autour des diagnostics infirmiers. Outre la Belgique, deux autres pays réalisent actuellement l’enregistrement systématique de données infirmières : la France et la Grande-Bretagne. En France, grâce au travail réalisé depuis dix ans par les médecins des services cliniques et des départements de l'information médicale, le Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information (PMSI)4 est aujourd'hui opérationnel : il est généralisé à l'ensemble des établissements hospitaliers publics ou privés participant au service public hospitalier, dispensant des soins de médecine, chirurgie ou obstétrique. Il devrait être prochainement étendu aux établissements privés conventionnés. Sur la base des données médicales et comptables transmises par les établissements, les directions régionales et départementales des affaires sanitaires et sociales ont pu, pour la première fois en 1995, confronter l'activité aux bases budgétaires des établissements. Les premiers résultats obtenus ont confirmé l'ampleur des disparités de ressources existant entre les hôpitaux. La campagne budgétaire 1996 a permis d'amorcer un processus de correction des écarts qui sera amplifié de façon importante dans les années à venir à mesure du perfectionnement des outils et de l'amélioration de la capacité des acteurs à s'inscrire dans ces nouvelles règles du jeu. En Grande-Bretagne, le « National Health Service (NHS)5 » a entrepris, au début des années ’80, l’exploitation systématique de données minimales pouvant fournir une information utile pour des applications de gestion. Il procède, dans ce cadre, à la collecte progressive d’un nombre limité de données infirmières. Chez nous, en Belgique, l’histoire de l’enregistrement du Résumé Infirmier Minimum (RIM) débute en octobre 1983 avec l’amorce d’un nouveau mode de financement des hôpitaux, proposé par le Ministre des Affaires Sociales de l’époque, Jean-Luc Dehaene. Cette proposition prévoyait le financement des hôpitaux en rapport avec leur performance, mesurée essentiellement sur base des activités médicales. A cette fin, le Résumé Clinique Minimum (RCM) serait enregistré et une expérimentation de l’enregistrement débuta. A la demande des associations professionnelles infirmières, des organisations hospitalières et dans le cadre de cet enregistrement d’essai, un item supplémentaire concernant la charge de travail infirmière fut annexé. En premier lieu, trois possibilités de score furent prévues. Cette expérimentation a été le point de départ d’une recherche étendue visant à apporter une image de l’activité infirmière. Celle -ci a mené en premier lieu à l’arrêté royal du 14 août 1987 par lequel l’enregistrement de données minimales infirmières devint obligatoire au sein des hôpitaux généraux. Plus précisément, c’est l’article 86 de cette nouvelle loi sur les hôpitaux qui définit les informations sur lesquelles l’autorité publique peut s’appuyer pour déterminer la politique hospitalière à venir et notamment : toutes les données statistiques concernant l’institution et son activité médicale. L’autorité publique a donc estimé que, non seulement les données financières, mais aussi les données concernant les activités médicales au sens large (activités médicales, infirmières et paramédicales), étaient importantes pour la nouvelle gestion des hôpitaux. Cet article 86 a conduit à plusieurs arrêtés d’exécution. Le premier de la série est celui qui nous concerne au premier plan, à savoir l’arrêté royal du 14 août 1987 imposant aux hôpitaux généraux l’enregistrement sélectif d’un nombre minimum d’aspects à partir du 1er janvier 1988. Comme la majorité des données relève de l’activité infirmière, cet enregistrement est désigné par l’appellation commune d’enregistrement RIM. Cependant, des données autres que de caractère exclusivement infirmier sont aussi recueillies. 4 5 PMSI : Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information, http://www.le-pmsi.org/index.html NHS : National Health Service, http://www.nhs.uk/ -3- Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège L’enregistrement du Résumé Infirmier Minimum est défini comme étant « l’enregistrement systématique d’un nombre aussi petit que possible de données codées uniformément, à l’usage de la pratique infirmière ou s’y rapportant, afin de mettre l’information à la disposition d’un groupe aussi important que possible d’utilisateurs, en fonction d’un large éventail de besoins en information. » 6 . A l’avenir, la politique de gestion s’appuiera de plus en plus sur des données cliniques et infirmières. Elles constitueront petit à petit le chaînon manquant permettant d’associer les infirmiers(ères) à la gestion et l’élaboration de choix stratégiques et opérationnels. 6 Variabiliteit van Verpleegkundige Verzorging in Algmene Ziekenhuizen, Katholieke Univeristeit Leuven, Faculteit der Geneeskunde, School voor Maatschappelijke Gezondheidszorg, Proefschrift aangeboden ter verkrijging van de graad van “Doctor in de Maatschapelijke Gezondheidszorg”, Sermeus W., 1992 -4- Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège II. Le RIM et ses applications actuelles7 . Actuellement, les applications du RIM se situent dans quatre domaines distincts : 1. Communication systématique d’informations décisionnelles en direction des unités de soins, par le biais d’un feed-back direct. Un programme feed-back spécifique a été créé à cet effet. Les versions I et II ont cédé la place à une version III, utilisée aujourd’hui. La nécessité de mettre au point un nouveau programme se faisait sentir depuis longtemps déjà, mais elle est devenue plus évidente encore avec l’introduction du nouveau logiciel RIM, lequel est doté d’une nouvelle structure de fichiers pour les données RIM, non compatible avec la version II. Etant donné que la direction du département infirmier doit, à chaque fois, valider les données RIM lors de leur transmission, la mise à disposition d’un tel outil d’analyse est plus qu’indispensable. En outre, ce sont les possibilités d'applications qui confèrent toute sa valeur à un instrument d'enregistrement. Or, le programme Feed-back III présente cet avantage de créer des possibilités d'applications à la source, là où les données RIM sont enregistrées, c'est-à-dire à l'hôpital. Et l'on sait qu'un système bénéficie d'une assise d'autant plus grande qu'il est utilisé par la base. En l'occurrence, ce seront toujours les infirmiers et infirmières qui effectueront l'enregistrement RIM. Malheureusement, ils ne sont pas toujours récompensés directement pour la bonne volonté qu'ils manifestent et les efforts considérables qu'ils fournissent. Sur ce plan, le programme Feedback III offre des possibilités. 2. Communication systématique d’informations décisionnelles en direction de l’hôpital proprement dit, par le biais d’un feed-back direct. Pour le traitement des données ordinales, on utilise l’analyse Ridit 8 , développée par Bross en 1958. Celle-ci permet de visualiser l’ensemble des activités infirmières déployées dans n’importe quelle unité de soins et ce, par le biais de l’attribution de scores à chacun des items. Afin de faciliter l’interprétation des scores, deux instruments sont mis à la disposition de l’utilisateur : l’empreinte digitale et la carte nationale. L’empreinte digitale 9 est une dénomination spécifique de ce que l’on appelle techniquement un histogramme. Cette dénomination a été choisie parce que l’histogramme offre comme l’empreinte digitale de l’homme, des repères spécifiques en tant qu’instrument d’identification. Contrairement aux empreintes digitales ordinaires, une empreinte digitale RIM ne permet pas d’identifier des personnes, mais des unités de soins en fonction des 23 activités RIM. Pour la construction de cette empreinte dig itale, un score allant de -0,5 à +0,5 est calculé pour chaque variable. Le point 0 étant considéré comme point de référence, choisi librement. Pour ce point de référence, on calcule, par variable, la répartition de toutes les catégories possibles de réponses. Chaque unité de soins étant alors à son tour comparée avec ce point de référence. La carte nationale 10 positionne de manière discriminante ou non chaque unité de soins par rapport aux autres unités de soins. Grâce à ce système graphique, l’information de plus de 2000 unités de soins, 7 Extrait du discours introductif prononcé par Monsieur C. Decoster, directeur général, Ministère fédéral des Affaires Sociales, de la Santé Publique et de l’Environnement, Administration des Etablissements de Soins, Direction de la Politique des Soins de Santé, Bruxelles, 17 septembre 2002 8 Bross, I.D.J. (1958), “How to Use Ridit Analysis,” Biometrics, 14, 18–38. Ridit (Relative to an identified distribution) 9 Le Résumé Infirmier Minimum en Belgique : instrument de base pour la gestion des soins de santé de demain., Centrum voor Ziekenhuiswetenschap, Katholieke Univeristeit Leuven, mandaté par le Ministère de la Santé Publique et de l’Environnement, Administration des Etablissements de Soins, 1994, figure 1, page 23 10 Le Résumé Infirmier Minimum en Belgique : instrument de base pour la gestion des soins de santé de demain., Centrum voor Ziekenhuiswetenschap, Katholieke Univeristeit Leuven, mandaté par le Ministère de la Santé Publique et de l’Environnement, Administration des Etablissements de Soins, 1994, figure 2, page 24 -5- Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège chacune caractérisée par une empreinte digitale, peut être résumée sur une feuille de papier. Une des caractéristiques de cette carte est de situer à proximité l’une de l’autre deux unités de soins présentant un profil de soins analogue. Si leur profil est totalement différent, la distance qui les séparera sur la carte sera proportionnellement plus importante. L’agencement graphique se fait selon deux axes. Le premier axe (horizontal) met en image la gradation selon laquelle les infirmières dispensent de l’aide aux patients. Un déplacement vers la droite sur la carte RIM signifie que les infirmiers(ères) agissent essentiellement à la place du patient. Un déplacement vers la gauche sur la carte RIM signifie que les infirmiers(ères) éduquent essentiellement le patient à agir seul ou que les patients sont en grande partie autonomes. En théorie, cette première dimension correspond aux trois systèmes de soins décrits par Orem11 : un système complémentaire d’aide complète, un système complémentaire d’aide partielle et un système fondé sur le soutien ou la formation du patient. Le deuxième axe (vertical) donne une image de la nature des soins infirmiers. Si l’activité infirmière est essentiellement axée sur les soins (care), le score relatif à la deuxième dimension sera positif. En revanche, si l’activité infirmière se caractérise principalement par l’établissement de diagnostics et par l’application de traitements (cure), le score relatif à la deuxième dimension sera négatif. 3. Evaluation qualitative des soins infirmiers. L’enregistrement RIM est un instrument aux possibilités d’applications multiples. L’une d’elles est l’évaluation de la qualité des soins infirmiers. Une première option consiste à calculer un certain nombre de chiffres de prévalence pour un aspect de soins spécifique. Il est possible d’examiner dans quelles circonstances, sous quelles conditions, et pour quels problèmes, ces soins sont indiqués ou sont dispensés. Dans ce cas-ci, l’aspect de soins est précisé ; mais il est également possible de procéder de manière inverse en sélectionnant un problème et en rapportant les écarts observés dans la dispensation de soins. A cet égard, plusieurs simulations ont déjà été réalisées en ce qui concerne la consommation de matérie l et les infections hospitalières notamment. 4. Banque de données à des fins de recherches scientifiques. En Belgique, la recherche scientifique dans le domaine infirmier n’est pas suffisamment développée. Le RIM pourrait jouer un rôle moteur à cet égard. Les chercheurs disposent à présent d’une banque de données exploitable à différents niveaux, que ce soit le microniveau, c’est-à-dire l’unité de soins, le niveau d’une petite population de patients ; ou encore le niveau d’un hôpital, c’est-à-dire le macroniveau et ses données nationales. 11 Orem DE, Verpleegkunde : ondersteuning van zelfzorg, vertaling van Nursing : concepts of practice, 3e dr., McGraw-Hill, New-York, 1985, De tijdstroom, Lochem-Gent, 1986, 277 p. -6- Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège III. Actualisation du Résumé Infirmier Minium, un scénario pour le changement12 . Depuis 1988, le Résumé Infirmier Minimum ou RIM doit être enregistré dans tous les hôpitaux généraux belges. Ces 15 dernières années, le RIM est devenu un concept familier pour les infirmiers, les médecins et les directions hospitalières. Pourtant l’exploitation de cette banque de données étendue reste limitée. Ainsi, seule une petite partie du budget de l’hôpital est basée sur le RIM. Certaines directions hospitalières utilisent également le RIM afin de déterminer la politique locale à suivre, par exemple pour la gestion de l’effectif du personnel infirmier. Malgré l’évolution continue des soins de santé et de la profession infirmière en particulier, le RIM n’a pas fondamentalement changé depuis sa création en 1985. Une actualisation était dès lors souhaitable (Sermeus et al., 2002a). Cette actualisation repose sur cinq principes de base : a) L’enregistrement du RIM est intégré dans l’ensemble plus grand que constituent les systèmes d’enregistrement des hôpitaux ou des patients (Résumé Clinique Minimum ou RCM, Résumé Financier Minimum ou RFM et autres). b) On tente d’utiliser au maximum les données existantes, quel que soit le système d’enregistrement dans lequel elles se trouvent, avant de proposer un enregistrement de nouvelles données. c) L’approche quantitative existante des soins est complétée par une approche davantage qualitative ou évaluative. d) L’actualisation s’inscrit dans le concept de programmes de soins. Six programmes de soins sont utilisés : l’oncologie, la pathologie cardiaque, les soins intensifs, les soins chroniques SP, la gériatrie et l’enfant à l’hôpital. e) L’actualisation est mise au point grâce à un dialogue permanent avec le secteur des hôpitaux et des infirmiers. L’actualisation se déroule en trois phases. Le présent rapport résume la phase I et présente en détail tout le processus de la phase II. - Phase I, de janvier à août 2002, élaboration du cadre conceptuel de l’actualisation du RIM (Sermeus et al., 2002a et 2002b, Van den Heede et al., 2003). L’actualisation s’articule autour d’une structure de base à 3 composantes : admission et séjour justifié, soins infirmiers justifié et effectif infirmier justifié. Pour la première composante, on distingue, sur la base du RCM, pour chaque programme de soins, quatre modalités différentes de séjour (hôpital de jour, séjour de courte durée, séjour classique, soins intensifs). L’hôpital de jour prévoit pour le patient un séjour de quelques heures jusqu’à une journée maximum, sans nuitée. Le séjour de courte durée est défini comme un séjour prévu pour cinq jours maximum. Une section séjour de courte durée offre une continuité de 24 heures sur 24 pendant la semaine mais elle ferme durant le week-end. Dans une section de soins classique, le séjour des patients varie de quelques jours à quelques mois. La section de soins classique prévoit une continuité de 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. En fonction de l’examen, de la thérapie et du traitement, l’effectif du personnel infirmier est souvent plus important durant la journée que le soir ou durant la nuit. Enfin, dans une section de soins intensifs, on prévoit un important effectif du personnel infirmier, à cause du caractère menaçant pour la vie, où la continuité de l’observation, du traitement et des soins doit quasiment être constante 24 heures sur 24 (Sermeus et al., 2001). 12 W. Sermeus, L. Delesie & K. Van den Heede, Onderweg naar geactualiseerd minimale verpleegkundige gegevens : een draaiboek voor verandering, Acta Hospitalia, Jaar 2002, Nummer 2, Jaargang 42 -7- Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège Pour la deuxième composante, on accorde de l’attention à la variabilité et à l’intensité des soins infirmiers. Dans l’hôpital de jour, la variabilité et l’intensité des soins infirmiers sont limitées. Dans une section de soins classique ou dans une unité de soins intensifs, elles augmentent considérablement, ce qui rend indispensable un suivi étroit. La variabilité des soins infirmiers par groupe de pathologie est visualisée par couplage du RIM au RCM. En outre, le RIM est actualisé du point de vue du contenu. En effet, les soins infirmiers ont considérablement évolué ces 15 dernières années : introduction de nouvelles techniques, nouvelles idées en matière de soins des plaies, informatisation, davantage de soins autonomes encadrés et transfert des informations, etc. De surcroît, il ne suffit plus de décrire les soins infirmiers ; il y a de plus en plus de demande pour une justification des soins, ce qui mène vers une nouvelle série d’indicateurs et d’instruments où la justification des soins infirmiers (Evidence Based Medecine) entre en ligne de compte. Cela se fait sur la base d’indicateurs de performance clinique élaborés à partir de directives d’ordre pratique afin de confronter les soins dispensés à l’évidence scientifique. Pour la troisième et dernière composante, les données relatives au personnel, demandées dans le cadre de l’enregistrement du RIM, fournissent des informations concernant l’effectif du personnel infirmier. Dans ce cas-ci également, on ajoute la notion « justifié » sur la base d’un certain nombre de critères internationaux qui sont disponibles afin d’évaluer le « staffing adequacy » ou le « staffing effectiveness » (Needlemen et al., 2001). - Phase II, de septembre 2002 à juin 2003, concrétisation du cadre conceptuel sur base de groupes de travail. Afin de pouvoir rencontrer les souhaits et les attentes des hôpitaux et des infirmiers, un groupe de travail est créé pour chacun des six programmes de soins. Les réunions des groupes de travail mettent progressivement en pratique le scénario : admission et séjour, soins infirmiers et encadrement en matière de personnel infirmier. Afin de faciliter ce processus, les chercheurs élaborent une proposition, à partir de données disponibles (RCM-RIM 2000). Cette dernière est soumise à la sagacité des membres des groupes de travail qui évaluent la faisabilité et la pertinence de la proposition. C’est sur cette base que l’équipe de recherche et les groupes de travail préparent un prototype de RIM actualisé, lequel pourra être testé dans un certain nombre d’hôpitaux pilotes. Et sur la base des résultats de cette phase expérimentale, un RIM actualisé sera ensuite élaboré (phase III). Lors de l’actualisation du RIM, on part, en premier lieu, de l’actuel enregistrement du RIM. A partir des items existants, on crée de nouveaux indicateurs. S’il s’avérait que ces indicateurs nécessitent plus de données que celles qui sont fournies par l’actuel enregistrement du RIM ou par d’autres systèmes d’enregistrement, d’autres données pourraient être proposées. Cela signifie que, durant les réunions des groupes de travail, on travaillera pour ainsi dire « in reverse » : des indicateurs vers les données. Au lieu que les groupes de travail énumèrent quels items supplémentaires doivent être enregistrés, l’accent sera mis sur la définition d’indicateurs significatifs. Ensuite, on examinera dans quelle mesure ces indicateurs peuvent être élaborés sur la base des actuels systèmes d’enregistrement. Ce n’est que si ces derniers ne le permettent pas, qu’un enregistrement de données supplémentaires se justifie. Si cette méthode de travail n’est pas suivie, on court le risque de perdre de vue l’aspect minimal de l’enregistrement. En effet, chaque enregistrement supplémentaire occasionne des frais. Ces frais doivent être confrontés aux avantages des informations supplémentaires. Le nouveau RIM mettra beaucoup plus l’accent sur la justification des soins infirmiers. Concrètement,cela signifie qu’on développe, sur la base du RIM, un certain nombre d’indicateurs qui devront donner aux infirmiers, infirmiers en chef, infirmiers cadres infirmiers intermédiaires, -8- Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège directions et décideurs les informations nécessaires afin qu’ils puissent orienter les soins infirmiers dans la bonne direction. Une première série d’indicateurs ont pour but de justifier une admission et un séjour à l’hôpital. La méthode RAND (Sharpe et al., 1996), les Appropriateness Evaluation Protocols of AEP (Panis et al., 2001) et Intensity-Severity-Discharge-Appropriateness of ISD-A (Paranjpe et al.,1989) n’en constituent que quelques exemples. Ce qui caractérise la plupart de ces instruments, c’est que les soins infirmiers en font partie intégrante. En effet, les soins infirmiers justifient, pour une grande partie, encore plus que les soins médicaux, la durée du séjour (Welton & Halloran, 1999). Une deuxième série est constituée d’indicateurs visant à justifier la nature et l’intensité des soins infirmiers. Il va de soi que ce volet de l’actualisation tient compte des développements qui ont lieu à l’étranger. On pense principalement aux Pays-Bas (Goossen et al., 2001) et à la Suisse (Berthou & Junger, 2000) qui ont déjà connu une première expérience avec le RIM et bientôt à l’Irlande. L’actualisation du RIM s’inspire du cadre théorique basé sur la Classification des Interventions en Soins Infirmiers (NIC)13 développée ci-après. La troisième série concerne les indicateurs destinés à l’évaluation d’un encadrement plus justifié en matière de personnel infirmier. La maîtrise impérative des coûts mène à une embauche restrictive et une charge de travail croissante, ce qui entraîne une faible satisfaction au travail, une image défavorable et une moindre attirance pour la profession, avec comme conséquence une pénurie d’infirmiers. En outre, il est de plus en plus évident qu’il existe une relation entre l’effectif du personnel infirmier et l’organisation d’une part, et la durée de séjour, la mortalité et la guérison, d’autre part (Aiken et al., 2002a, 2002b). L’« Institute of Medicine (OIM)14 » attire l’attention sur le fait qu’il est nécessaire de faire plus de recherches afin de pouvoir prendre des décisions en rapport avec l’encadrement en personnel infirmier (Buerhaus & Staiger, 1999). 13 14 NIC : Nursing Interventions Classification IOM website : http://www.iom.edu/ -9- Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège IV. AEP ou l’Appropriateness Evaluation Protocol15 . IV.1. Introduction L’objectif général de la recherche est de dégager des indicateurs permettant de donner une appréciation objective du caractère justifié de l’activité hospitalière et plus particulièrement de l’admission. L’étude aborde cette problématique sous la facette des futures règles de financement et des éventuelles conséquences en terme d’enjeu financier : l’admissio n « justifiée », « abusive », « précoce », « réadmission suite à une durée de séjour raccourcie » etc … La pertinence de ces indicateurs sera mise à l’épreuve et devra répondre de sa capacité à détecter soit d’une manière globale soit pour certaines pathologies d’éventuelles inopportunités d’admissions ou réadmissions hospitalières. La méthodologie proposée reprend : (i) une étude sur base d’expériences similaires dans d’autres pays, (ii) une étude de cas dans différents types d’hôpitaux, ( iii) une analyse des différentes bases de données disponibles. Le projet devra en outre mettre à l’épreuve une méthodologie d’évaluation du caractère justifié des admissions à usage intra-muros et en même temps, proposer des modèles de rapport annuel ou bisannuel qui rendront compte de cet aspect. Plus spécifiquement, l’étude vise à : 1. au départ d’une vision globale du processus d’hospitalisation, confirmer ou adapter en fonction des spécificités belges, les protocoles et indicateurs d’opportunité des admissions déjà existants sur les plans national et international. Si ceux-ci s’avèrent insuffisants pour couvrir le champ de nos recherches, nous en proposerons d’autres. 2. valider les protocoles et indicateurs les plus pertinents via une analyse des données existantes (essentiellement RCM et RIM) dans des hôpitaux tests. Partant de cette confrontation, une discussion sera engagée quant aux critères actuels retenus dans la réglementation récente (A.R. du 25 avril 2002) et quant à leur pertinence. Des recommandations seront formulées en fonction des résultats de la recherche. 3. élaborer deux outils d’évaluation : l’un qui servira à l’évaluation interne des pratiques d’admission (à l’intention directe des praticiens), l’autre à l’évaluation externe. Ces outils devront permettre de suivre l’évolution des pratiques d’admission aussi bien d’un point de vue global que pour identifier les hôpitaux déviants. 4. Elaborer des modèles de « rapports types » (méthodologie pour élaboration, structuration et contenu minimum) que chaque hôpital devrait fournir aux autorités afin de rendre compte des pratiques d’admission de chaque hôpital ainsi que de l’évaluation a posteriori de la politique d’admission plus globalement à travers le pays. IV.2. Méthodologie. A partir d’une revue de la littérature nationale et internationale, nous avons analysé une série d’outils d’évaluation de l’opportunité d’admission et de séjour en hospitalisation classique ou en hôpital de jour. 1. L’hospitalisation de jour. En ce qui concerne l’hospitalisation de jour, une analyse rétrospective d’un échantillon de dossiers médicaux, stratifié selon la pathologie et les critères retenus par le ministère de la Santé Publique pour 15 Projet AEP : SPF Santé Publique - Sécurité de la Chaîne Alimentaire et Environnement, Ulg - Faculté de Médecine, CHU de Liège, Département d’Information Médicale, Prof. P. Gillet : Politique d’admission justifiée dans le secteur hospitalier : présentation de l’enquête AEP, Pr. P. Gillet, D. Gillain, P. Fontaine, septembre 2003 - 10 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège les hospitalisations classiques inopportunes nous permet d’établir la sensibilité et la spécific ité des critères déterminant les hospitalisations classiques substituable en hospitalisation de jour. Les résultats de cette recherche permettent d’affirmer qu’au CHU de Liège pour l’année 2000, 34% des patients dont le séjour en hospitalisation classique est considéré comme substituables (″faux classiques″) présentent des raisons d’être effectivement hospitalisés. Dans un cas sur trois, les critères d’exclusion à l’hôpital classique paraissent trop sévères et pénalisent injustement l’hôpital. L’ophtalmologie et la chirurgie orthopédique regroupent le plus de séjours non justifiés, dans l’institution test. Cet « effet offre » se confirme lorsque nous comparons divers éléments, notamment le recours aux examens pré-opératoires habituellement prescrits et la durée de séjour pré-opératoire. Les éléments de différenciation entre les vrais ″faux classiques″ (VFC) et les faux ″faux classiques″ (FFC) ont été analysés. Une ‘longue’ durée de séjour post-opératoire va souvent de pair avec un séjour en hôpital classique justifié médicalement. Cela ne se vérifie pas pour la durée de séjour pré-opératoire. Néanmoins, le développement de la chirurgie ambulatoire ne devant pas se faire au détriment de la qualité, des indicateurs de résultats comme par exemple le taux de réadmission dans les jours suivant l’intervention, devront être étudiés. 2. L’hospitalisation classique. Pour l’hospitalisation classique , l’utilisation des outils existant au niveau international nécessite d’une part une adaptation aux spécificités belges (RIM, RCM, …) et, d’autre part, un test dans nos hôpitaux de référence. L’outil choisi pour juger de l’opportunité des séjours (admission et journée d’hospitalisation) est l’Appropriateness Evaluation Protocol (A.E.P.) Il s’agit d’un instrument permettant d’apprécier la pertinence d’une admission ou d’une journée d’hospitalisation au travers de critères explicites, prédéfinis, qui sont relatifs aux soins mais indépendants de la pathologie traitée (Winterhalter , 1991). Il a été développé aux Etats-Unis en 1981 par Gertman et Restuccia, et ensuite repris et adapté par une douzaine de pays, principalement européens. Citons à titre d’exemple la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Angleterre, l’Espagne ou encore les Pays-Bas. Un A.E.P. européen a même été mis au point par les experts des différents pays utilisateurs. L’objet initial de l’A.E.P. est d’estimer l’opportunité de la journée d’hospitalisation : la place de mon patient est-elle encore en hôpital aigu? N’y a-t-il aucune autre structure, moins onéreuse pour la société, moins dangereuse pour le patient, qui puisse le prendre en charge ? A ce premier objectif de l’outil est venu s’ajouter celui de juger de l’opportunité de l’admission elle -même. L’A.E.P. a fait, et fait toujours, l’objet de multiples études. Une simple recherche sur Medline sur les termes « appropriateness evaluation protocol » ne ramène pas moins de 132 références. A la lecture de ces études, on se rend compte que l’outil A.E.P. a déjà été largement validé et que sa fiabilité est bien établie. Par conséquent, l’objet de l’étude dans laquelle s’inscrit l’enquête de décembre 2002 n’est pas de le revalider pour la énième fois mais bien de l’adapter à notre environnement, et l’exploiter. Or l’intérêt de l’A.E.P. dans le contexte belge, s’avère particulièrement aigu depuis la réforme du financement et le passage progressif du « prix de journée » au « budget des moyens financiers ». En effet, l’évolution se fait très clairement vers un financement à l’admission et vers une quasi forfaitarisation par pathologie. Ce qui déterminera de plus en plus les moyens de l’hôpital, c’est son case-mix, c’est à dire son « panier » de pathologies. Telle admission pour une pathologie donnée (i.e. tel APR-DRG avec tel degré de sévérité chez tel type de patient) justifie n journées d’hospitalisation qui elles même justifient, par exemple, (n/365) / 80% lits d’indice correspondant. - 11 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège La clé du financement étant l‘admission, l’hôpital a besoin de connaître sa structure de recrutement, et la part de celui-ci qui peut prêter à discussion quant à sa justification. L’autorité publique, quant à elle, a besoin de repérer les établissements adoptant des politiques d’admission frauduleuses, ou du moins déviantes par rapport à celles observées habituellement. Dans les deux cas, l’A.E.P. admission s’impose comme outil d’audit interne et externe. D’autre part, l’hôpital a intérêt à limiter ses frais par admission, et donc à ne pas multiplier les journées d’hospitalisation évitables. A ce titre, l’A.E.P. permet non seulement de déterminer la proportion de journées injustifiées, mais également de déterminer leurs causes endogènes ou exogènes, et de repérer les poches d’inefficience qui prolongent « inutilement » les séjours hospitaliers. 3. Fonctionnement de l’A.E.P. Traditionnellement, il existe deux types d’A.E.P. : l’un consacré à l’opportunité de l’admission et l’autre consacré à l’opportunité de la journée d’hospitalisation. Les critères de ces questionnaires ne sont certes pas identiques, mais de toute évidence présentent des similitudes. Nous les avons regroupés en un seul (cfr. annexe), et ce afin de pouvoir, à partir de la même enquête, aborder les deux types d’analyse. Le questionnaire A.E.P. « séjour-admission » se compose de trois sections elles-mêmes subdivisées en plusieurs parties : • Section 1 : Critères de justification : o Partie A : critères liés à l’activité médicale o Partie B : critères liés à l’activité infirmière o Partie C : critères liés à l’état du patient o Partie AD : critères spécifiques à l’admission, à ne remplir que si le jour de l’étude coïncide avec le jour d’admission. Si au moins un critère des parties A, B, C ou AD est validé, la journée d’hospitalisation est justifiée, et l’AEP est terminé Si au moins un critère mixte (admission et séjour) est validé, et que le jour d’enquête correspond au jour d’admission, celle -ci est justifiée. • Section 2 : Critères d’explication de l’inopportunité : A ne remplir que si aucun des critères de justification n’a été validé. o Partie D : causes endogènes et exogènes expliquant la présence du patient à l’hôpital. • Section 3 : Override A ne remplir que si aucun des critères de justification n’a été validé mais que l’enquêteur estime la journée justifiée. Il indique dans ce cas, en texte libre, une raison objective justifiant le séjour. - 12 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège 1 patient présent dans l'unité Patient sort ce jour? OUI NON Remplir les critères de justification Parties A B C AD Fin du questionnaire Au moins un critère des parties A B C AD est validé? NON OUI Remplir les critères d'explication Partie D Fin du questionnaire Vous estimez que la journée d'hospitalisation est justifiée? OUI Remplir l'override Fin du questionnaire - 13 - NON Fin du questionnaire Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège Le tableau ci-après montre la correspondance entre les critères de l’A.E.P. séjour et l’A.E.P. admission. Table 1 : Correspondence between the admission AEP and the stay AEP En plus des critères de justification, certains critères d’explication de l’A.E.P. séjour peuvent justifier l’admission, à savoir tous les critères D1 (Attente d’une procédure chirurgicale ou médicale nécessitant le bloc opératoire) et les critères D2-1 et D2-2 (Attente d’une artériographie ou d’une coronarographie). Comme on le constate, ce type d’A.E.P. est particulièrement complet puisqu’il permet non seulement d’appréhender la situation à un moment donné tant du point de vue séjour que de celui de l’admission, mais également d’analyser les causes endogènes et exogènes des séjours inopportuns, ce qui constitue une spécificité de l’A.E.P. belge et une source de renseignements particulièrement intéressante tant du point de vue de l’autorité publique que de celui du gestionnaire hospitalier. - 14 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège V. Les langages infirmiers standardisés et les classifications. V.1. Introduction. Il existe environ 4,5 millions d’infirmières à travers le monde ; travaillant dans des endroits très différents et remplissant une grande variété de rôles. Cependant, même avec plus de 30 spécialités différentes en soins infirmiers, la plupart des infirmières sont généralistes et assument la responsabilité de la délivrance des soins infirmiers ainsi que la coordination des soins de tous les professionnels de la santé. De plus, bien que les soins infirmiers jouent un rôle crucial pour le bien-être des bénéficiaires des soins, l’impact des soins infirmiers est presque invisible et les questions concernant les contributions des infirmières restent entières. Que font les infirmières ? Les actions infirmières améliorent-elles la qualité des soins reçus ? Le recours plus fréquent à des actions infirmières spécifiques se traduit-il par une meilleure prévention, une réduction des complications ou une amélioration de la santé et du bienêtre ? Existe-t-il des actions infirmières qui soient aussi efficaces mais moins onéreuses que les interventions des autres professionnels de la santé ? Avec les progrès de l’informatisation des systèmes d’informations appliqués au domaine de la santé et la plus grande utilisation des bases de données pour étudier l’efficience des soins de santé, ces questions sont plus que jamais d’actualité. Tout comme Norma Lang16 l’a formulé : « If we cannot name it (nursing), we cannot control it, practice it, research it, teach it, finance it, or put it into public policy ». Cependant, un enregistrement de données, même minimal, n’est réalisable que s’il existe un système de codification ou un langage uniforme permettant une description cohérente de la pratique infirmière. Ainsi que le démontre la Classification Internationale des Maladies et Interventions (CIM)17 , une grande tradition d’utilisation de ces langages s’est développée au niveau de l’enregistrement médical. C’est tout à la fin du XIXème siècle que plusieurs pays adoptèrent, au terme de quarante années de discussions, la première classification internationale des « causes de décès » : la « Bertillon Classification of Causes of Death » ainsi que sa révision régulière. Aussi ce langage a-t-il suivi une évolution constante au gré des conceptions et développements de la médecine, les 63 causes de décès à Londres en 1632 ont abouti à l’heure actuelle à 2500 catégories de maladies, constituant la 10ème édition de cette classification internationale. Malgré l’appel de Florence Nightingale en 1863, le langage infirmier accuse un retard manifeste, comparativement aux langages médicaux et pèche par défaut d’harmonie, surtout en Europe. Toutefois, aussi bien au niveau international qu’européen, différentes initiatives ont été mises en œuvre afin d’assurer la coordination des différents langages et banques de données nationaux. Et bien que la Belgique soit dans ce domaine un indiscutable précurseur, c’est dans ce contexte que le set de données minimales belges doit être évalué. L’enregistrement du RIM en Belgique est pour beaucoup de pays un modèle à suivre en matière d’enregistrement systématique de données infirmières. Tandis que la plupart de ces pays débattent encore à propos de la langue à utiliser afin d’identifier la pratique infirmière, la Belgique dispose de quinze années de données nationales et réfléchit déjà à une actualisation majeure de son outil. V.2. Nécessité d’une classification. 16 Norma M Lang, PhD, FAAN, FRCN, RN, Lillian S. Brunner Professor of Medical Surgical Nursing, Director of the WHO Collaborating Center in Nursing and Midwifery Leadership, University of Pennsylvania School of Nursing, Room 354a NEB, 420 Guardian Drive, Philadelphia, Pennsylvania 19104-6096, USA, tel: (215) 898-0770, email: [email protected] 17 CIM : Classification Internationale des Maladies et Interventions, http://www.who.int/whosis/icd10/ - 15 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège Le principe de la classif ication existe depuis des temps reculés. Par exemple, au XI ème siècle, un moine nommé Guido d’Arezzo, inventa une échelle musicale (l’échelle de Guido) qui permet à tout musicien, à l’heure actuelle, de lire et jouer n’importe qu’elle composition quelle que soit sa provenance18 . D’autres exemples concernent les symboles des éléments chimiques et les catégories en biologie qui répartissent les organismes vivants dans les groupes. Les classifications structurent notre environnement et facilitent la communication ; elles permettent de faire progresser le savoir dans un domaine grâce à l’organisation des connaissances et la mise en évidence des principes qui la gouvernent. Elles permettent également d’identifier certaines lacunes qui peuvent ensuite faire l’objet de recherche. De plus, les classifications facilitent la compréhension. Par exemple, lorsque les infirmières utilisent un langage commun pour élaborer une démarche de soins, la communication est améliorée, ainsi que la continuité des soins entre les équipes et les lieux de soins, ce dont le patient bénéficie. La situation a beaucoup évolué, dans les années ‘70, la réglementation était inexistante ; les années ‘80 ont glissé vers des soins sur mesure, mais le budget était constamment dépassé. Actuellement, le nombre de soins est connu mais on ne possède pas d’éléments de « visibilité » en rapport avec la pathologie, ce qui amène à dire qu’il n’est pas possible d’établir un lien entre la qualité des soins et leur coût. Or, il est maintenant devenu indispensable de faire un lien entre les diagnostics infirmiers et le coût des soins. Il faut donc adapter la nomenclature. Depuis plusieurs années donc, le besoin d’un langage infirmier uniformisé et standardisé transparaît de plus en plus fortement dans la littérature traitant de soins infirmiers : Jones, 1997 ; Keenan & Aquilino, 1998 ; Maas, 1985 ; McCloskey & Bulechek, 1994 ; McCormick, 1991 ; Zielstorff, 1994 ; … Un « bon soin » doit être en rapport avec la demande du patient et non avec l’offre. L’art et le savoir infirmier doivent tendre vers la qualité de santé du patient. Si la discipline infirmière veut collaborer, elle doit être capable de premièrement, fournir une image claire du patient (quand, comment apparaît la maladie, quels sont les autres facteurs contextuels), ce sont les diagnostics infirmiers ; deuxièmement, être capable d’entreprendre des actions en conséquence, ce sont les interventions infirmières ; et troisièmement, être capable de mesurer ses interventions, ce sont les résultats de soins infirmiers. Par le passé, les professionnels que nous sommes ont été au service des autres ; actuellement, nous avons notre propre déroulement professionnel. La théorie nous y assiste mais ne change pas la perception de la société vis-à-vis de notre profession. A cette fin, nous devons donc présenter des données objectives qui vont informer le public. Notre démarche se situe donc vers un langage « formel » et non plus « informel ». A ce jour, diverses classifications existent ou sont à l’étude : HHCC19 , ICNP20 , NANDA21 , NIC22 , NOC23 , OMAHA24 , … Dans le cadre de l’actualisation RIM, même si l’objectif principal était la mise à jour de l’enregistrement actuel, l'option a été prise pour intégrer le RIM dans un cadre international plus large. Cette intégration implique obligatoirement d’avoir recours à un langage infirmier standardisé, au centre d’un concept professionnel unique. Sur base d'une étude de la littérature, les systèmes de classification suivants ont été retenus comme sources potentielles pour cette actualisation : The International Classification for Nursing Practice 18 Pei M., The story of language, Philadelphia, 1964, Lippincott HHCC : Home Health Care Classification System, http://www.sabacare.com/ 20 ICNP : International Classification of Nursing Practice, http://www.icn.ch/icnp.htm 21 NANDA : North American Nursing Diagnosis Association, http://www.nanda.org/ 22 NIC : Nursing Interventions Classification, http://www.nursing.uiowa.edu/centers/cncce/nic/index.htm 23 NOC : Nursing Outcomes Classification, http://www.nursing.uiowa.edu/centers/cncce/noc/index.htm 24 OMAHA : Omaha System, http://www.omahasystem.org/systemo.htm 19 - 16 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège (ICNP ®), Home Health Care Classification System (HHCC), Nursing Interventions Classification (NIC). Dans les lignes qui suivent, ces différentes classifications sont brièvement présentées. V.3. The International Classification for Nursing Practice (ICNP ®). A Séoul en 1989, l’International Council of Nurses (ICN) a approuvé un programme par lequel ses membres (NNA’s, National Nurses Associations) ont été encouragés à coopérer à un système de classification internationale des soins infirmiers dans le but d’identifier et de décrire la pratique infirmière mais aussi rendre visible la contribution des soins infirmiers au sein des systèmes de santé25 . Depuis cette décision, il y a maintenant presque 15 ans, l’ICN s’est concentrée sur la construction d’une première classification ayant pour but d’obtenir la collaboration de diverses associations professionnelles nationales. Cette première version (version alpha) a été publiée en 1996 26 . La classification internationale pour la pratique en matière de soins (ICNP®) est définie comme classification des phénomènes de soins, des actions de soins, et des résultats de soins qui décrit la pratique en matière de soins afin de fournir des données de soins aisément disponibles et utilisées dans des systèmes d'information de santé dans le monde entier. La version apparue en 1999 (version bêta) constitue la seconde publication. Son but était d’évaluer et de tester la classification proposée, en vue d’une éventuelle première révision. A terme, l’ICNP® permettra aux infirmières de disposer d’une terminologie structurée et définie, d’une classification de la pratique des soins infirmiers et d’un cadre à l’intérieur duquel des terminologies et des classifications existantes peuvent être mises en commun afin de pouvoir comparer, à l’échelle mondiale, des populations de patients, des soins infirmiers et l’utilisation de l’effectif en personnel infirmier. Les objectifs originaux de l'ICNP®, édités en 1996, ont été révisés par l’ICN en 2000. Bien que des révisions mineures dans les objectifs aient été faites, elles reflètent toujours le but original qui a guidé le développement de l'ICNP® depuis son commencement et démontrent son importance : - Établir un langage commun pour décrire la pratique des soins infirmiers de manière à améliorer la communication entre les infirmières elles-mêmes et les infirmières et l'extérieur. - Décrire les soins infirmiers prodigués aux individus, aux familles et aux communautés dans des cadres variés, et cela dans différents types d'établissements. - Rendre possible la comparaison entre les données relatives aux soins infirmiers prodigués à des personnes différentes, dans différents cadres et zones géographiques, et à des époques et moments différents. - Prévoir des tendances, ou en donner l'exemple, en ce qui concerne les traitements ou les soins infirmiers prodigués et l’attribution des ressources aux patients selon leurs besoins définis lors des diagnostics infirmiers. - Stimuler la recherche dans le domaine des soins infirmiers grâce à l'accès à des données disponibles dans des systèmes d’information sur les soins infirmiers et des systèmes d’information sur la santé. - Fournir des données relatives à la pratique des soins infirmiers de manière à influencer les politiques de la santé lors de leur élaboration27 . 25 Coenen A. : The international Classification for nursing practice (ICNP) programme: advancing a unifying Framework for nursing. Online Journal of Issues in Nursing , 2003, http://nursingworld.org/ojin/tpc7/tpc7_8.htm 26 “The international classification for nursing practice: a unifying Framework, the alpha version”, publié par The International Council Of Nurses, Place Jean Marteau 3, CH-1201 Genève (Zwitserland), http://www.icn.ch/ 27 International Council of Nurses (2001). International Classification for Nursing Practice: Beta 2 version. Geneva, Switzerland : International Council of Nurses - 17 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège L'ICNP ® se concentre sur la pratique en matière de soins, avec la reconnaissance d’une nature dynamique des soins et d’une variation culturelle dans la pratique. L'ICNP® reflète la définition des soins donnée par l’ICN, à savoir « Les soins comprennent le soin autonome et le soin en collaboration à l’égard d’individus de tous âges, des familles, des groupes et des communautés, malades ou non et ce, de manières diverses. Les soins incluent la promotion de la santé, la prévention de la maladie, et le soin des personnes malades, handicapées ou mourantes. La recommandation, la promotion d'un environnement sûr, la recherche, la participation à la construction de la politique sanitaire, de systèmes de gestion de patients et gestion de santé et l'éducation font également partie de ces soins. »28 L’outil ICNP® se décompose en 3 parties : • ICNP ® Nursing Phenomena Classification : classification ICNP® des phénomènes de soins, importants aspects de santé pour la pratique en matière de soins. Le diagnostic de soins est l’étiquette donnée par une infirmière à la décision au sujet d'un phénomène qui est le centre des interventions de soins. Un diagnostic de soins se compose de concepts obligatoires ou non contenus dans la classification des axes de phénomènes : - doit inclure une cible de pratique des soins (A), - doit inclure un axe de jugement (B) ou de probabilité (G), - les autres axes sont facultatives (augmenter ou préciser le diagnostic), - seul un terme peut être employé dans chacun des axes utilisés. 29 • 30 ICNP ® Nursing Outcomes Classification : classification ICNP® des résultats de soins Le résultat de soins est défini comme étant l’état d’un diagnostic de soins à des moments donnés, soit après des interventions de soins. Traduit dans le concept ICN, le résultat de soins est donc une évolution du dia gnostic infirmier dans le temps. 28 International Council of Nurses (2002). The ICN definition of nursing. Retrieved July 17, 2002 from www.icn.ch. ICNP ® Nursing Phenomena Classification - Axes : http://www.icn.ch/icnpupdate.htm#AxesPhenomena 30 ICNP ® - Guidelines for Composing a Nursing Diagnosis : http://www.icn.ch/icnpupdate.htm#GuidelinesND 29 - 18 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège 31 Gardant la même systématique décrite ci-dessus, le résultat de soins infirmiers : - doit inclure une cible de pratique des soins (A), - doit inclure un axe de jugement (B) ou de probabilité (G), - les autres axes sont facultatifs (augmenter ou préciser le diagnostic), - seul un terme peut être employé dans chacun des axes utilisés, ET - doit être évaluer à un moment donné, mais toujours après qu’une intervention ait été réalisée. • ICNP ® Nursing Actions Classification : classification des actions / interventions en soins infirmiers. D’après l’ICNP®, une action est une mesure prise en réponse à un diagnostic de soins afin de produire des résultats de soins. Une intervention de soins se compose de concepts contenus dans les différents axes de classification d'actions de soins : - doit inclure un type d’action (A), - les autres axes sont facultatifs (augmenter ou préciser l’intervention posée), - seul un terme peut être employé dans chacun des axes utilisé. 32 33 L'ICNP ® est une terminologie combinatoire qui fournit un cadre d'unification dans lequel la langue locale, les vocabulaires et les classifications existants de soins peuvent être croisés pour permettre la comparaison des données de soins à travers des organismes, des secteurs au sein de systèmes de santé et parmi des pays. L'ICNP ® est également prévu pour faciliter la comparaison des données de soins 31 32 33 ICNP ® Nursing Outcomes Classification : http://www.icn.ch/icnpupdate.htm#NOClassification ICNP ® Nursing Interventions Classification - Axes : http://www.icn.ch/icnpupdate.htm#AxesActions ICNP ® - Guidelines for Composing a Nursing Intervention : http://www.icn.ch/icnpupdate.htm#GuidelinesNI - 19 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège avec des données d'autres disciplines de santé. Une des premières étapes dans le développement de l'ICNP® était de rassembler et de comparer tous les concepts de soins dans les terminologies existantes34,35 . Traduite dans plus de 20 langues différentes, la version bêta d'ICNP ® emploie une structure multiaxiale pour soutenir l'idée d'un cadre d'unification ; la combinaison des différents axes pouvant être combinées pour créer un concept. Par l'utilisation d'une conception multi-axiale, l'ICNP® facilite la création des concepts appropriés et utiles qui n'ont pas été précédemment identifiés dans les systèmes de classification existants 36,37 . L'approche multi-axiale facilite l'addition de nouvelles terminologies et la représentation des expressions locales. La version bêta 2 complète est disponible à l’adresse suivante : http://www.icn.ch/icnpupdate.htm. En 2000, l’ICN et le projet « Concerted Action in Nursing », dénomé Telenursing 38 , ont commandité un vaste programme de traduction et de critiques de l’ICNP® dans 26 pays participants, notamment : Brésil, Croatie, République Tchèque, Danemark, Angleterre, Estonie, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Italie, Japon, Corée, Lituanie, Madère, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Suisse, Slovaquie, Slovénie, Suède, Taiwan et Thaïlande. De ce programme, l’ICN a fait naître la version bêta 2 de l'ICNP®39 fournissant des corrections éditoriales et des révisions mineures à la bêta version originale. C’est avec le test et l'évaluation continue de cette seconde version bêta que l’ICN espère publier, en 2005, la version 1.0 d'ICNP®. V.4. Home Health Care Classification System (HHCC). Afin d’examiner, de documenter et de classifier les soins à domicile et les soins ambulatoires, un système standardisé comprenant une structure de codage unique a été mis au point par le Dr . Virginia K. Saba et collègues de la Georgetown University School of Nursing en 1991, c’est le Home Health Care Classification System ou HHCC40 . Sur base d’un projet de recherche empirique dans les 646 institutions de soins à domicile du réseau Medicare41 (échantillon randomisé et analysé selon le niveau de staffing, la situation géographique et le type d’administration), le développement de l’instrument alliant à la fois les ressources disponibles et les besoins devait également tenir compte du résultat de ces soins 42 . Ce système, dont c’est maintenant la deuxième version qui est utilisée (HHCC v2.0, janvier 2003), se compose de deux taxonomies en étroite corrélation : HHCC des diagnostics de soins et HHCC des interventions de soins, toutes deux classifiées en une seule et unique structure de 21 composantes de soins représentant le fonctionnel, les modèles comportementaux, physiologiques, psychologiques du patient. Cette structure corrélée de deux taxonomies permettant également la comparaison avec d’autres classifications existantes43 . Le HHCC, diagnostics et interventions de soins, est reconnu entre 34 Wake, M. M., Murphy, M.., Affara, F. A,, Lang, N. M., Clark, J., & Mortensen, R. (1993). Toward an international classification for nursing practice : A literature review and survey. International Nursing Review, 40(3), 77-80 35 Wake, M.M. & Coenen, A. (1998). Nursing diagnosis in the International Classification for Nursing Practice (ICNP ®). Nursing Diagnosis: The Journal of Nursing Language and Classification, 9(3), 111-118 36 Nielsen, G. H. & Mortensen, R. A. (1996). The architecture for an International Classification of Nursing Practice (ICNP ®). International Nursing Review, 43(6), 175-182 37 Nielsen, G. H. & Mortensen, R. A. (1997). The architecture of ICNP®: A time of outcomes- Part 2. International Nursing Review, 45(1), 27-31 38 Telenursing : projet de recherches et de développement lancé en 1992 et soutenu par l'union européenne, dans le cadre d’un programme de « Advanced Informatics in Medicine », pour faciliter la diffusion, la traduction, et l'essai de l'ICNP ® en Europe 39 International Council of Nurses (2001). International Classification for Nursing Practice : Beta 2 version. Geneva, Switzerland : International Council of Nurses 40 HHCC : Home Health Care Classification System, http://www.sabacare.com/ 41 Medicare, http://www.medicare.gov/Basics/Overview.asp 42 http://www.sabacare.com/background.html 43 HHCC v2.0, http://www.sabacare.com/introduction.html, HHCC v2.0 changes in http://www.sabacare.com/appendix-a1toa3.html - 20 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège autres par l’ANA44 , enregistré au sein du HL7 45 et intégré dans LOINC46 , SNOMED®-RT47 , Metathesaurus ou Unified Medical Language 48 et CINAHL49 . Plus spécifiquement, la taxonomie HHCC des diagnostics comporte 176 diagnostics de soins, 54 d’entre eux étant considérés comme majeurs50 . Cette taxonomie des diagnostics est dérivée des 40 361 diagnostics et/ou problèmes présentés par les patients constituant l’échantillon de l’étude randomisée, constituant autant d’épisodes de soins ayant un réelle implication dans les résultats de soins attendus. Ceux-ci ont été analysés et comparés aux 104 diagnostics de soins de la taxonomie I de la NANDA (1991) ; cependant, environ 50 diagnostics spécifique des soins de santé à domicile ont été ajoutés. Un diagnostic de soins est « un jugement clinique au sujet d’un individu, d’une famille ou d’une communauté répondant à des problèmes de santé réels ou potentiels. Les diagnostics décrivent de manière uniforme la pratique des soins et fournissent la base nécessaire au choix des interventions de soins à réaliser en vue d’atteindre les résultats de soins escomptés et pour lesquels l’infirmière est responsable » (NANDA 1992). Quant à elle, la taxonomie HHCC des interventions de soins, issue des 73 529 interventions de soins répertoriées lors de l’étude, incluant les 28 codes de traitements de l’HFCA51 , consiste en un total de 197 interventions, dont 72 sont considérées comme majeures52 . Les rapports d’interventions de soins analysés se sont avérés contenir deux aspects essentiels pour d’une part, réaliser l’intervention auprès du patient et, d’autre part, construire la taxonomie : l’intervention réalisée elle -même et les actions modifiant le type d’intervention réalisée. Une intervention de soins est définie comme une action de soins : traitement, procédure, activité conçue pour atteindre un résultat envisagé suite à un diagnostic, médical ou infirmier. La plupart du temps, ces interventions sont initiées sur base d’une prescription médicale mais sont également révisée par l’infirmière. En tant que responsable, l’infirmière détermine également des interventions de soins sur base des signes et symptômes présentés par le patient, des dia gnostics et des résultats attendus. L’ensemble forme un plan de soins dont découle une série plus ou moins grande d’interventions (Campbell, 199053 ). V.5. Nursing Interventions Classification (NIC)54 . La base de développement du NIC, Nursing Interventions Classification, remonte à 1986 lors de la conférence NANDA de St-Louis (MO, USA) où a été abordée la nécessité de relier le diagnostic infirmier et le(s) intervention(s) qui en découle(nt). En 1987, l’University of Iowa, College of Nursing 55 , sous l’impuls ion de Mesdames Mc Closkey et Bulechek, donne le départ du projet NIC. Depuis, cette taxonomie subi un processus de mise à jour permanent, de manière à adapter continuellement les interventions aux derniers développement de la santé publique. 44 ANA : American Nurses Association, http://www.nursingworld.org/ HL7 : Health Level Seven is one of several ANSI-accredited Standards Developing Organizations (SDOs) operating in the healthcare arena. Most SDOs produce standards (sometimes called specifications or protocols) for a particular healthcare domain such as pharmacy, medical devices, imaging or insurance (claims processing) transactions. Health Level Seven’s domain is clinical and administrative data, http://www.hl7.org/about/ 46 LOINC : Logical Observation Identifiers Names and Codes, http://www.loinc.org/ 47 SNOMED -RT : Systematized Nomenclature of Medicine - Reference Terminology, http://www.snomed.org/ 48 UMLS : NLM’s Unified Medical Language System, http://www.nlm.nih.gov/research/umls/ 49 CINAHL : Cumulative Index for Nursing and Allied Health Literature, base éditée par CINAHL Information Systems qui dépouille la documentation en soins infirmiers. Le paramédical est également couvert. Cette documentation est indexée à l’aide d’un vocabulaire contrôlé (Thésaurus) appelé : The CINAHL Subject Headings List, http://www.cinahl.com/ 50 HHCC of Nursing Diagnoses & Coding Scheme, http://www.sabacare.com/tables.html 51 HFCA : Health Care Financing Administration, http://cms.hhs.gov/ 52 HHCC of Nursing Interventions & Coding Scheme, http://www.sabacare.com/tables.html 53 Campbell C., Lora B. Roach, Mary Reardon Castles, Nursing Diagnosis and Intervention in Nursing Practice. New York : John Wiley & Sons, 1990 54 NIC : Nursing Interventions Classification, http://www.nursing.uiowa.edu/centers/cncce/nic/index.htm 55 University of Iowa, College of Nursing, http://www.nursing.uiowa.edu 45 - 21 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège Le NIC est une large classification standardisée des interventions de soins infirmiers, soins directs ou indirects, spécialisés ou non, aigus ou chroniques, effectuées ou non en collaboration avec d’autres disciplines. Elle constitue un outil de documentation et de communication clinique univoque, d’intégration des données entre les différents systèmes existants, d’efficience dans la recherche infirmière, de mesure de productivité, d’évaluation des compétences, de financement et de conception des programmes d’enseignement56 . Le NIC décrit aussi bien les aspects physiologiques que psychosociaux, le traitement que la prévention de maladie de même que les aspects de promotion de santé. La plupart des interventions concernent le patient en tant qu’entité individuelle mais certaines interventions s’adressent également aux familles, aux communautés, aux populations entières (environmental management : community). Les soins indirects non directement axés vers le patient ont également été repris (supply management). Par rapport aux diagnostics infirmiers (NANDA) et aux résultats de soins infirmiers (NOC57 ) où le centre de la démarche est le patient, les interventions se focalisent sur l’infirmière, sur les actions réalisées par celle -ci de manière à permettre au patient d’atteindre un résultat de soins désiré. Dans le concept NIC, une intervention de soins infirmiers est déterminée comme suit : « any treatment, based upon clinical judgement and knowledge, that a nurse performs to enhance patient/client outcomes »58 . Cette définition a été implémentée dans la révision du Nursing’s Social Policy Statement de l’ANA en 199559 . La taxonomie NIC (2ème édition) s’articule autour d’une structure codée en 4 niveaux distincts : 6 domaines, 27 classes, 433 interventions et une série plus ou moins grande d’activités relatives à chaque intervention 60 . Chaque intervention, à l’intérieur d’un domaine, constitué de d’une ou plusieurs classes, possède une dénomination propre et une définition, ainsi qu’une revue de la littérature se rapportant à cette intervention. Une liste complète des interventions NIC (2ème édition) est annexée à ce présent rapport. Cette classification, reconnue depuis 1990 par l’ANA, bénéficie de liens étroits avec la classification des diagnostics infirmiers de la NANDA, la classification NOC des résultats de soins infirmiers et l’Omaha System. Tant le Metathesaurus ou Unified Medical Language (1993), le Silverplatter’s Medline 61 (1994), le CINAHL (1994) que la JCAHO62 (management of information, 1994) ont incorporé le NIC dans leurs index. Depuis 2000, le NIC est enregistré au sein du HL7 et a été incorporé deux ans plus tard dans SNOMED-CT63 . Une liste des utilisateurs NIC de par le monde, mise à jour en 2000, est présente en annexe64 . 56 McCloskey JC, Bulecheck GM, editors : Nursing interventions Classification (NIC), ed3, St. Louis, 2000, Mosby NOC : Nursing Outcomes Classification, http://www.nursing.uiowa.edu/centers/cncce/noc/index.htm 58 McCloskey JC, Bulecheck GM, editors: Nursing interventions Classification (NIC), ed3, St. Louis, 2000, Mosby. 59 http://www.vcsun.org/~bfaherty/NSPS/tsld001.htm 60 Oud N, Kastermans M, red.: Handboek Verpleegkundige Diagnostiek, interventies en resultaten. Houten/Diegem, 1995, Bohn Stafleu Van Loghum 61 Silverplatter’s Medline, http://www.ovid.com/site/catalog/DataBase/119.jsp 62 JCAHO : Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations, http://www.jcaho.org/ 63 Konicek D. Integrating Nursing Languages via SNOMED®-CT. Institute on Nursing Informatics and Classification, University of Iowa, 11 juin 2003 - SNOMED-CT, Systematized Nomenclature of Medicine - Clinical Terms, http://www.snomed.org/snomedct_txt.html 64 Liste officieuse réalisée par l’University of Iowa, College of Nursing, lors du Congrès de l’Institute on Nursing Informatics and Classification, juin 2003, http://www.nursing.uiowa.edu/centers/cncce/maticsBrochure.pdf 57 - 22 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège VI. Utilisation du NIC comme langage de l’actualisation du Résumé Infirmier Minimum (RIM). Comme déjà indiqué dans les lignes qui précèdent, l’option choisie pour l’actualisation a été d’intégrer le RIM dans un cadre infirmier validé sur le plan international, tout en permettant une meilleure visibilité des soins infirmiers. A ce stade du projet, 5 raisons ont conduit au choix de la classification NIC comme base de l’actualisation. v Existence d’une large reconnaissance internationale. Comme déjà signalé dans ce qui précède, d’importantes organisations internationales ont reconnu la pertinence de la classification NIC. L’intégration de cette classification dans les index majeurs tels que ULMS, CINAHL, SNOMED-CT, … fait que le NIC n’est pas seulement considéré comme un langage international pour le s infirmiers mais également comme langue officielle pour tous les professionnels des soins de santé, médecins y compris. v Construction soigneuse, inductive et validée dans la pratique clinique. La classification a été construite sur base d’une large recherche scientifique avant d’être par la suite, validé et testé cliniquement. Dans plusieurs hôpitaux américains, au Genesis Medical Center (Davenport, IO, USA)65 notamment, ce langage est utilisé dans la pratique infirmière quotidienne. L’importante validation internationale, tant sur le plan structurel que pratique, donne au NIC une avancée énorme par rapport à l’ICNP®. L’ICNP ® a lui aussi bénéficié d’une construction soigneuse et exhaustive mais ne bénéficie toujours pas à l’heure actuelle de tests et de validations objectifs. Le HHCC bénéficie quant à lui d’une construction correcte et d’une validation, mais possède un rayon d’action beaucoup moins large. v Intégration de l’entièreté des soins infirmiers. Contrairement à l’HHCC, aussi bien les NIC que l’ICNP® possèdent un vaste domaine d’application, regroupant l’ensemble des soins infirmiers et sont, sur ce principe, sensiblement comparables. Malgré tout, le NIC est également utilisé dans les interventions-clés du KIT66 . Dans le cadre de la continuité des soins , pour laquelle l’uniformité et la standardisation des transferts de données est une obligation, il est important que les différentes instances concernées puissent se retrouver à l’intérieur d’un cadre informationnel unique. v Révision systématique et mise à jour. Un centre permanent a été créé (Center for Nursing Classification & Clinical Effectiveness67 ) afin de réaliser une actualisation continue du NIC, une publication des mises à jour tous les 4 ans mais également un accompagnement des hôpitaux participants au projet d’implémentation. De cette manière, le langage NIC restera toujours en adéquation avec la pratique infirmière. En se basant sur cette classification, le RIM actualisé suivra la même voie de mise à jour et de correspondance avec la réalité de terrain. ICNP et HHCC n’ont eux pas encore de centre permanent, le feed-back systématique et l’adaptation régulière du langage aux nouveaux besoins n’est donc pas garanti. v Ensemble infirmier simple, clair, logique et univoque. Développées sur une base inductive et logique, les interventions, à l’intérieur des classes et domaines, sont utilisées dans la pratique infirmière quotidienne. Il en est de même pour l’HHCC mais dans le cadre d’une pratique beaucoup plus restreinte (pour rappel, soins ambulatoires et soins à domicile). Quant à l’ICNP, son utilisation au quotidien est plus difficile, chaque axe possédant sa propre classification codée, plutôt lourde et parfois peu conviviale. 65 Genesis Medical Center (Davenport, IO, USA) website : http://www.genesishealth.com/ Vlaamse Federatie van Diensten voor Thuisverpleging (De Vliegher K., Paquay L., Wouters R., Debaillie R., Geys L.): KIT, een onderzoek naar “KernInterventies in de Thuisverpleegkunde”, Onderzoeksrapport 345.01.1, Brussel, oktober 2002 67 McCloskey JC, Bulecheck GM, editors : Nursing interventions Classification (NIC), ed3, St. Louis, 2000, Mosby - Center for Nursing Classification & Clinical Effectiveness website : http://www.nursing.uiowa.edu/centers/cncce/ 66 - 23 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège En fonction de toutes ces considérations, c’est donc le NIC qui a été choisi comme langage pour l’actualisation RIM. VII. Construction du NIC. Dans les lignes qui suivent, nous allons développer plus en détails la classification NIC. Tout d’abord, les raisons qui ont motivé la mise en route d’un tel projet, ensuite le développement NIC proprement dit et enfin une présentation précise de la 2ème édition des NIC. VII.1. Raisons de l’élaboration de la classification NIC. Comme il a déjà été signalé plus haut, l’utilisation d’un langage commun facilite la compréhension, la communication et la continuité des soins. Pour le développement du NIC, huit raisons ont été avancées par l’équipe de l’Université d’Iowa. Ces raisons 68 sont développées individuellement ci-après parce qu’elles sont également pertinentes au sein du contexte belge de l’actualisation du RIM. - Première raison : uniformisation de la nomenclature des soins infirmiers. Les interventions infirmières se rattachent à un comportement infirmier ou une action infirmière, il s’agit des actions entreprises par les infirmières pour améliorer l’état du patient ou son comportement et pour l’aider à atteindre les résultats escomptés. Ce processus diffère des diagnostics infirmiers ou des résultats de soins qui s’intéressent au comportement du patient ou à son état. Une classification des interventions infirmières s’avère nécessaire afin d’uniformiser le langage utilisé par les infirmiers(ères) pour décrire leurs comportements spécifiques lors de la délivrance des soins infirmiers ; mais également pour standardiser la description d’actes précis dans un contexte thérapeutique. Ces soins ou interventions doivent être inscrits dans un cadre conceptuel qui correspond à un regroupement ou à un ensemble d’activités ou de comportements ponctuels. Les efforts déployés par l’American Nurses Association (ANA), le National Center for Nursing Research69 et l’Agency for Health Care Policy and Research70,71 témoignent de l’intérêt que revêt l’évaluation de la pratique infirmière. Toutefois, avant de définir les composantes d’une pratique infirmière efficace, il faut d’abord déterminer la nature des interventions infirmières et il s’agit d’un exercice difficile. Ce dernier se heurte à quatre difficultés : (1) multiplicité des termes désignant une même intervention, (2) confusion entre l’intervention, le recueil de données et l’évaluation des activités, (3) l’absence de conceptualisation de ce que regroupe une intervention et (4) la quasi absence de données sur le processus de prise de décision qui présidé au choix d’une intervention dans une situation clinique donnée. Les infirmières utilisent des termes variés pour désigner la phase thérapeutique du processus de soins infirmiers : action, activité, intervention, thérapeutique, ordonnance, … Ces termes se substituent parfois les uns aux autres ou sont utilisés pour désigner des phénomènes ou des faits distincts. Pour sa part, la classification NIC privilégie les termes « interventions » et « traitement », utilisés de manière indifférente. Généralement, les interventions sont souvent considérées comme des actions ponctuelles ; l’agencement de ces dernières en un tout cohérent est encore mal compris. Il en résulte des plans de soins longs et verbeux, le plus souvent inutilisés. Or, la classification NIC considère une intervention en soins infirmiers comme la mise en œuvre d’activités de soins infirmiers visant à remédier aux 68 Classification des Interventions de Soins Infirmiers, CISI - NIC, Iowa Intervention Project, McCloskey JC, Bulechek GM, traduction française par C. debout, préfacé par l’ANFIIDE, 2 ème Edition, Démarche Soignante, Masson 2000, http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2225829918/artvisitwww-f-livres-21/402-1921969-1735311 69 NINR : National Institute for Nursing Research, http://www.nih.gov/ninr/ 70 AHCPR : Agency for Health Care Policy and Research, AHCPR program note, Rockville, Md, 1990, DHHSPHS, http://www.ahcpr.gov/ 71 American Nurses Association, Classification systems for describing nursing pratice : working papers, Kansas City, Mo, 1989, The Association - 24 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège problèmes de santé, réels ou potentiels, présentés par un patient. Une infirmière peut décrire les soins qu’elle prodigue à tout un patient en ne faisant appel qu’à un nombre restreint de ces interventions. De plus, les manuels de soins infirmiers continuent d’aborder les interventions infirmières sous l’aspect « ponctuel » et comportent habituellement des listes exhaustives d’actions infirmières pour chaque type de patient, parfois plus de 2500 interventions pour certains ouvrages72 . La démesure de ces listes d’actions infirmières s’explique en partie par le fait que cette catégorie professionnelle a une expérience encore modeste quant aux choix des interventions et ne dispose pas de toutes les informations nécessaires pour la prise de décisions. Les priorités parmi l’ensemble des interventions n’ayant pas toujours été clairement fixées. Les infirmières de terrain prennent continuellement des décisions quant aux priorités, mais ces décisions n’ont jamais systématiquement été consignées. Enfin, les carences de la recherche dans ce domaine contribuent à l’ignorance du choix pertinent de l’intervention qui sera efficace pour tel diagnostic et dans tel contexte humain ou thérapeutique. - Deuxième raison : accroissement des connaissances en soins infirmiers quant aux relations qui existent entre les diagnostics, les interventions et les résultats. L’utilisation répandue des diagnostics infirmiers (NANDA) a permis de mettre en évidence la nécessité de disposer de classifications uniformisées dans le domaine des interventions et des résultats de soins. Des lignes de conduite 73 sont proposées pour aider les praticiennes à déterminer quelle est la meilleure série d’actions à entreprendre dans des circonstances données : quelles interventions se sont avérées, dans le passé, les plus efficaces pour traiter un diagnostic ou un ensemble de diagnostics donné ? La médecine quant à elle utilise déjà de façon courante des bases de données standardisées pour collecter une quantité considérable de données cliniques, ce qui permet d’évaluer les résultats en fonction des interventions médicales réalisées. A l’inverse, les informations sur l’efficacité des soins infirmiers demeurent fragmentaires. La profession infirmière doit donc développer une terminologie uniformisée dans les domaines des interventions et des résultats de soins. Elle doit parfaire la terminologie de la NANDA dans le domaine des diagnostics et utiliser cette nomenclature dans les bases de données. Lorsque les infirmières emploieront systématiquement un langage uniforme et commun pour étayer les diagnostics, les traitements prodigués et les résultats obtenus, elles seront alors en mesure d’établir quelles sont les interventions les plus efficaces pour une population donnée. Alors non seulement les soins infirmiers prodigués s’en trouveront améliorés, mais de surcroît, ils permettront que la profession infirmière soit reconnue, car la contribution des soins infirmiers à l’atteinte des résultats escomptés sera démontrée. A ce propos, il peut être utile de considérer les classifications des diagnostics, des interventions et des résultats comme des structures verticales constituées à partir des connaissances dans le domaine des soins infirmiers (A). Les structures horizontales, qui illustrent la prise de décisions cliniques infirmières, constituent des zones de rencontre entre les structures verticales. L’équipe de recherche de l’Iowa pense que des classifications cliniquement pertinentes et uniformisées sont nécessaires, tant pour les interventions que pour les diagnostics et les résultats escomptés. Ces classifications pourront être informatisées et utilisées par les cliniciennes pour documenter leurs soins. Les relations entre les diagnostics, les interventions et les résultats escomptés seront déterminés par l’étude continue des soins prodigués au patient en se fondant sur les bases de données obtenues grâce à ces classifications. C’est lorsque le lien entre cette information et une autre, issue d’autres professionnels de la santé, sera établi qu’il sera possible de déterminer quelle est la meilleure intervention infirmière pour une population donnée (B). 72 Campbell C., Lora B. Roach, Mary Reardon Castles, Nursing Diagnosis and Intervention in Nursing Practice. New York : John Wiley & Sons, 1990 73 Agency for Health Care Policy and Research, http://www.ahcpr.gov/ - 25 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège A. Relations entre les connaissances infirmières et les décisions cliniques74 . B. Bases de données cliniques infirmières liées aux autres bases de données75 . - Troisième raison : développement de base de données relatives aux soins infirmiers et aux soins de santé. Malgré que la documentation des soins infirmiers constitue un volet important dans la pratique infirmière au quotidien et qu’elle s’informatise de plus en plus, il n’existe toujours pas de système uniformisé pour décrire les traitements prodigués par les infirmières. Il en résulte une incapacité à recueillir des données comparables entre différents établissements, voire entre différentes unités au sein d’un même établissement. Dès 1983, lors d’une conférence sur les bases de données en soins infirmiers, un groupe d’étude soulignait que la documentation des soins n’avait pas encore été structurée avec cohérence, de manière à faire progresser les connaissances, à développer la pratique ou à améliorer les soins au patient 76 . Or, l’infirmier(ère) y consacre une bonne partie de son temps. L’année suivante, Zielstorff77 affirmait que le principal obstacle au développement des bases de données informatisées résidait dans l’insuffisance des bases liées aux connaissances : « Ceux qui travaillent à la conception et au développement de 74 Classification des Interventions de Soins Infirmiers, CISI - NIC, Iowa Intervention Project, McCloskey JC, Bulechek GM, traduction française par C. debout, préfacé par l’ANFIIDE, 2ème Edition, Démarche Soignante, Masson 2000, chapitre 1, page 6, figure 1-1 75 Classification des Interventions de Soins Infirmiers, CISI - NIC, Iowa Intervention Project, McCloskey JC, Bulechek GM, traduction française par C. debout, préfacé par l’ANFIIDE, 2ème Edition, Démarche Soignante, Masson 2000, chapitre 1, page 7, figure 1-2 76 Study Group on Nursing Information Systems, Computerized nursing information systems : an urgent need, Res. Nurs. Health, 6 (2), 101105, 1983 77 Zielstorff RD. Why aren't there more significant automated nursing information systems ?, J Nurs Adm., Jan 1984, 14(1) : 7-10 - 26 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège bases de données en soins infirmiers ne cessent de déplorer le fait qu’il existe peu de problèmes cliniques en soins infirmiers dont on connaisse l’étiologie, les symptômes, les traitements et les résultats escomptés. On ne connaît pas non plus la prévalence ou l’incidence des problèmes communs en soins infirmiers, ce qui empêche de relier les symptômes au diagnostic ou le traitement au résultat. Il n’existe ni terminologie uniforme, ni format largement adapté pour le regroupement des données. Avec une telle base de données, il est impossible de déduire des règles absolues de prises de décision assistée par ordinateur ». En janvier 1988, lors d'une conférence portant sur les priorités de recherche en soins infirmiers, le National Institute for Nursing Research (NINR) avait qualifié de prioritaire le développement des bases de données en soins infirmiers78,79 . Pour atteindre cet objectif, la nécessité d'établir des bases de données uniformisées pour documenter les soins infirmiers dans divers contextes a été reconnue ; des taxinomies sont souhaitables afin de classifier les divers phénomènes infirmiers (diagnostics, interventions, résultats) dans un langage uniforme. La classification des interventions infirmiers élaborée dans le NIC répond en grande partie à cet objectif. L’Institute of Medicine 80 (IOM) préconise fortement l'informatisation des dossiers des patients. La dixième recommandation dans l’ordre des douze prérequis décrits par Simpson 81 est rédigée comme suit : « Le dossier informatisé du patient comporte une collecte de données structurées de manière à permettre aux praticiens un accès direct et à entrer toute nouvelle information selon un vocabulaire défini » 82 . La classification NIC répond donc au besoin de pouvoir disposer d’un vocabulaire défini en soins infirmiers. Selon McCormick, la mise en place d’un dossier informatique intégré nécessite certaines conditions : deux d’entre elles sont (1) l’utilisation de bases de données validées et fiables et (2) la standardisation et l’uniformité de ces bases de données83 . - Quatrième raison : enseignement prodigué aux étudiants en soins infirmiers relatif à la prise de décision. Actuellement, les étudiants exercent leurs habiletés techniques en laboratoire avant de les mettre en pratique auprès des patients, mais ils rencontrent peu de situations où il leur est possible d’exercer les aptitudes plus complexes qui sont requises en matière de prise de décisions. La définition et la classification des interventions infirmières étayeront l’enseignement de la démarche en soins qui part de la détermination des besoins du patient pour aboutir au choix d’une réponse appropriée. - Cinquième raison : détermination du coût des services procurés par les infirmières. De nombreux efforts ont été déployés ces dernières années pour estimer le coût des prestations de soins infirmiers. La plupart de ces études ont été conduites sur des échantillons réduits et dans un établissement unique. Elles reposaient sur des systèmes de classification des patients sans trop s’intéresser à leur validité ou à leur fiabilité 84,85 . La grande diversité des systèmes de classification des patients explique, pour une bonne part, la difficulté à obtenir des bases de données assez importantes pour permettre la comparaison des coûts des soins infirmiers. La détermination des coûts basée sur les interventions accomplies, constituerait une réelle amélioration par rapport au système actuel. Elle requiert pour cela une liste standardisée 78 Hinshaw A.S., Heinrich J., Bloch D., Evolving clinical research priorities : a natio nal endeavor, J Prof Nurs 4 (6) : 398, 458-459, 1988 National Center for Nursing Research (NCNR) : Report on the national nursing research agenda for participants in the conference on research priorities in nursing science, Washington DC, January 27-29, 1988 80 Institute of Medicine website : http://www.iom.edu/ 81 Simpson RL., Computer based patient records, part I : The Institute of Medicine’s version, Nurs Manag 22 (10) : 24-26, 1991 82 Simpson RL., Computer based patient records, part II : IOM’s 12 requisites, Nurs Manag 22 (11) : 26-28, 1991 83 McCormick KA., Future data needs for quality of care monitoring, DRG considerations, reimbursement and outcome measurement, Image 23 (1) : 29-32, 1991 84 McCloskey JC., Implications of costing out nursing services for reimbursement, Nurs Manag 20 (1) : 44-49, 1989 85 McCloskey JC., Gardner DL., Johnson MR., Costing out nursing services : an annoted bibliography, Nurs Eco 5 (5) : 245-253, 1987 79 - 27 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège d’interventions. La classification des interventions infirmières est un prérequis à l’élaboration d’un système de remboursement de soins infirmiers. - Sixième raison : planification des ressources requises par la pratique infirmière en fonction du contexte. L’estimation précise du coût des interventions infirmières permettra d’en évaluer l’efficacité. Lorsque le coût et l’efficacité des interventions seront connus, il sera possible de réduire les coûts en éliminant ou en substituant des services et de déterminer l’incidence des coûts actuels sur les coûts futurs86 . La première étape dans ce processus crucial est l’identification des interventions réalisées par les infirmières. Ensuite, le temps requis pour la réalisation des interventions, leur coût et leur efficacité pourront être étudiés. Grâce à cette information, les directions des soins infirmiers mèneront des actions de planification plus efficaces et optimiseront les dotations en personnel et en équipement requis pour mettre en œuvre les interventions. L’identification des interventions infirmières représente la première étape vers une planification et une utilisation plus efficace des ressources dans le futur. - Septième raison : langage permettant de traduire la nature exclusive des soins infirmiers. « Comment expliquer qu’un élément (activité infirmière) aussi omniprésent dans les soins de santé soit à ce point invisible ? », « Qu’y a-t-il d’exclusif dans l’activité de l’infirmière ? », … toutes sortes de questions cruciales qui soulignent l’invisibilité de la profession et la faible mise en évidence de la contribution des soins infirmiers aux différents résultats obtenus. « Tout porte à croire que l’univers entier des soins infirmiers et la manière dont la profession peut enrichir la discussion sur l’efficacité des soins de santé soient incompris » 87 . Ce n’est qu’à l’aide d’une description systématique de ce qu’accomplissent les infirmières que leur contribution aux soins de santé sera reconnue. Une classification des interventions infirmières aidera les infirmières à décrire la spécificité de leur profession aussi bien que ses similarités avec les autres professions de la santé. - Huitième raison : articulation avec les systèmes de classification des autres professions de la santé. ICD88 , CPT89 , DSM90 , SNOMED91 , HCPCS92 , … aucune de ces bases de données ne sont représentatives de la pratique infirmière. De plus, UMHDS93 , UHDDS94 , AMCMDS95 , LTHCMDS96 , HCFMDS97 , HPMDS98 ne contiennent des informations globales relatives aux soins infirmiers. La 86 McCarty P., Nurses see new horizons for organized nursing, The American Nurse 1 : 10-11, September, 1989 Gebbie KM., Distinguished scholar address highlight of convention luncheon, Scan-News from the American Nurses Fundation, Fall 1990, pp. 4-6 88 ICD ou International Classification of Disease, Classification Internationale des Maladies publiée par l’OMS contenant plus de 10 000 tableaux cliniques catégorisés en 26 groupes de diagnostics majeurs (MDC, Major Diagnostic Category) basés principalement sur les systèmes d’organe. L’ICD est l’index officiel employé pour le codage et l’enregistrement des décès aux USA. Une version plus détaillée, baptisée ICD-CM, est employée comme moyen de codage et de remboursement s’appliquant à tous les patients hospitalisés de la plupart des établissements hosp italiers, http://www.who.int/whosis/icd10/ 89 CPT-4 ou Physician’s Current Procedural Terminology, 4 ème édition, publiée par l’American Medical Association. Elle répertorie et codifie systématiquement les interventions et les prestations médicales en 5 domaines distincts : médecine, anesthésie, chirurgie, radiologie, médecine nucléaire et échographie. 90 DSM-IV ou Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux, 4ème édition, est l’œuvre de l’American Psychiatric Association, et permet la codification des troubles mentaux. Le premier niveau d’une catégorie diagnostique de cette classification multiaxiale est identique à la codification ICD 91 SNOMED ou Systematized Nomenclature of Medicine, élaborée par le College of American Pathologists. Elle comporte 7 axes et est essentiellement utilisée pour la recherche médicale. SNOMED inclut les diagnostics de la NANDA dans sa partie « fonctions » et ajoute les NIC, les domaines et les classes dans sa partie « procédures ». Les codes des maladies sont issus de l’ICD, http://www.snomed.org/ 92 HCPCS ou Health Care Financing Administration’s Common Procedure Coding System, construit à partir du CPT (niveau 1). Le HCPCS correspond au niveau 2 et contient 2400 codes standardises divisés en 18 sections, http://cms.hhs.gov/medicare/hcpcs/ 93 UMDDS : Uniform Minimum Health Data Set 94 UHDDS : Uniform Hospital Discharge Data Set 95 AMCMDS : Ambulatory Medical Care Minimum Data Set 96 LTHCDS : Long-Term Health Care Data Set 97 HCFMDS : Health Care Facilities Minimum Data Set 98 HPMDS : Health Professions Minimum Data Set 87 - 28 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège plupart ne possèdent que peu ou pas d’éléments s’y rapportant, ils sont donc pas ou peu représentatifs de la pratique infirmière. Il en résulte que l’impact des soins infirmiers sur la qualité des soins reçus par le patient et sur le coût de la santé reste inconnu et invisible. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de réaliser un NMDS (Nursing Minimum Data Set) unifié, c’est-à-dire une base de données recueillie systématiquement dans tous les établissements de soins de santé. Les variables « soins infirmiers » identifiées pour figurer dans ce NMDS unifié sont les diagnostics infirmiers, les interventions infirmières, les résultats obtenus et l’intensité des soins infirmiers. A toutes ces raisons, il convient d’ajouter que les instruments traditionnels mis au point pour l’évaluation de la performance : Phaneuf Nursing Audit 99,100 , Slater Nursing Competency Rating Scale 101 , Quality Patient Care Scale (Qualpacs)102 , Rush-Medicus Methodology for Monitoring the Quality of Nursing Care103 , Schwirian’s Six Dimension Scale of Nursing Performance104,105 , … ; ainsi que les systèmes de classification du patient : Rush-Medicus Classification Instrument 106 ,107 , GraceReynolds Application and Study of PETO (GRASP)108 , Abbott Northwestern Hospital109 , … sont inappropriés pour décrire dans leur totalité les interventions infirmières. Conçus à des fins précises, à savoir le contrôle de la qualité, l’affectation des ressources et l’évaluation de la productivité, ils ne représentent qu’un aspect de l’ensemble des activités des infirmières, le plus souvent les soins directs. De plus, ils amalgament des tâches très concrètes et d’autres plus abstraites ; et ils incluent aussi bien des évaluations, de besoins, des diagnostics que des traitements. Ces instruments ne tiennent pas compte du problème de la définition des actes relevant du rôle infirmier propre et des actes nécessitant une collaboration. Ils ne permettent pas de relier une action infirmiè re spécifique à un diagnostic infirmier particulier. Rien d’étonnant puisqu’au départ, le travail infirmier a été décrit en fonction de la classification du patient et de la performance au travail. Selon les conclusions d’Edwardson et Giovanetti relatives à l’étude des systèmes d’évaluation de la charge de travail : « la recherche relative à l’anticipation des besoins en personnel semblera moins importante que celle consacrée aux coûts et aux résultats de soins. De plus, les travaux de recherches ultérieurs demanderont la mise en place d’une base de données informatique consultable à distance regroupant les éléments essentiels de la pratique infirmière »110 . Avant la CISI, il existait quelques systèmes ou projets de classification des interventions infirmières : les composantes des soins infirmiers fondamentaux d’Henderson111 , la taxinomie des soins infirmiers ambulatoires de Verran112 , les huit domaines de soins de Benner113 , le projet de classification des interventions d’Omaha 114 ,115 , les catégories d’activités infirmières du National Council of State 99 Phaneuf MC., The nursing audit : self regulation in nursing practice, ed. 2, New-York, 1976, Appleton-Century-Crofts Wandelt M., Phaneuf MC., Three instruments for measuring the quality of nursing care, Hosp Top 50 (8) : 20-24, 1972 101 Wandelt M., Stewart D., Slater nursing competences rating scale, New-York, 1975, Appleton-Century-Crofts 102 Wandelt M., Ager J., Quality patient care scale, New-York, 1974, Appleton-Century-Crofts 103 Haussmann R. et al., Monitoring quality of nursing care, Health Serv Res 9 : 135-148, 1974 104 Schwirian PM., Evaluating the performance of nurses : a multidimentionnal approach, Nurs Res 27 : 347-351, 1978 105 Schwirian PM., Predicition of successful nursing performance, vols III & IV (Pub No HRA 79-15), Washington DC, 1979, US Department of Health Education and Welfare 106 Jelinek RC et al., A methodology for monitoring quality of nursing care, DHEW Pub, No HRA 76-25, Washington DC, 1974, US Government Printing Office 107 Medicus System Corporation : Patient classification indicator applications (Med/Surg/Peds/Ob), Evanston, III, 1987, Medicus System 108 Meyer D., GRASP, Morgantown, NC, 1978, Grace Hospital, Inc 109 American Hospital Association : Nursing patient classification systems (manual to accompany live satellite teleconference), Chicago, 1985, The Association 110 Edwardson SR., Giovanetti PB., Nursing workload measurement systems, in Fitzpatrick JJ., Stevenson JS., editors : Annual review of nursing research, vol 12, New-York, 1994, Springer, pp. 95-123 111 Henderson V., Basic principles of nursing care, London, 1961, ICN House 112 Verran J., Delineation of ambulatory care nursing pratice, J Ambulatory Care Manag, 4 : 1-13, 1981 113 Benner P., From novice to expert, Menlo Park, Calif, 1984, Addison-Wesley 114 Martin KS., Scheet NJ., The Omaha System : applications for community health nursing, Philadelphia, 1992, Saunders 115 Visiting Nurse Association of Omaha, Client management information system for community health nursing agencies (Pub N° HRP 0907023), Washington DC, 1986, US Government Printing Office 100 - 29 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège Board116 , la Sigma Theta Tau’s International Classification of Nursing Knowledge 117 , la taxonomie préliminaire des interventions infirmières de Bulechek et McCloskey118 , les listes d’interventions du Minimum Data Set119 , la Home Health Care Classification de Saba et collègues 120,121 , … La plupart de ces systèmes comporte uniquement des catégories très générales, dépourvues d’utilité clinique 122,123 . Les autres, ceux d’Omaha, de Sigma Théta Tau, de Bulechek et McCloskey, et de Saba sont incomplets. Tous présentent toutefois les rudiments d’une reconnaissance et d’une classification des interventions infirmières ; sans pour autant être validés par l’expérience ou en être la résultante. Le développement d’une liste uniformisée d’interventions infirmières est donc la clé qui permet d’accéder à une base de données infirmières unifiée. La CISI représente la première classification complète, validant une liste d’interventions infirmières applicables dans tous les secteurs et pouvant être utilisée par les infirmières appartenant à des spécialités différentes. Cette classification aide les professionnels infirmiers à communiquer avec leurs collègues ainsi qu’avec leurs patients. Enfin, à des fins d’exhaustivité, la classification CISI présente une définition et une liste d’activités pour chaque intervention. Un mécanisme de feed-back permet une mise à jour permanente. Montrer la capacité des professionnels infirmiers à articuler clairement leurs actions rendra visible ce qui était jusqu’alors invisible. VII.2. Construction et validation d’une taxonomie des interventions de soins infirmiers. Une vaste équipe de recherche a travaillé depuis 1987 à la construction, à la validation et à la mise en œuvre d’un langage uniformisé des soins infirmiers. L’élaboration de cette classification repose sur 3 phases bien distinctes. La phase 1 correspond à la construction de la classification : les activités infirmières ont été identifiées, puis regroupées avant qu’un intitulé conceptuel puisse être attribué à chaque intervention. La phase 2 est consacrée à la construction de la taxonomie : les interventions ont été rassemblées en groupes puis organisées en 3 niveaux d’abstraction. Enfin, la phase 3 correspond à la phase d’essais sur le terrain et d’affinement : les interventions ont été incluses dans les systèmes d’informations infirmiers et la taxonomie ainsi que les interventions ont été affinées. • Phase 1 : construction de la classification. Une classification des interventions infirmières correspond à l’ordonnancement des activités infirmières en groupes, sur la base de leurs interrelations et à la détermination d’un intitulé correspondant à chacun d’entre eux. La construction de la classification a suivi trois étapes : identification et résolution des questions conceptuelles et méthodologiques, production d’une liste initiale des interventions et affinage de la liste des interventions et des activités. - Etape 1 : identification et résolution des problèmes conceptuels et méthodologiques. C’est l’approche inductive qui a été retenue pour cette étape. Elle débute par les activités réalisées par les infirmières pour planifier et documenter leurs soins. Une question conceptuelle majeure concernait le choix des comportements infirmiers qui devaient être inclus à une taxonomie des interventions. 116 Kane M. et al., A study of nursing practice and role delineation and job analysis of entry-level performance of registered nurses, Chicago, 1986, National Council State of Boards of Nursing 117 Sigma Theta Tau International Honor Society of Nursing, Introduction to the international classification of nursing knowledge, Indianapolis, 1987, Sigma Theta Tau 118 Bulechek GM., McCloskey JC., Nursing interventions : what they are and how to choose them, Holistic Nurs Pract 1 (3) : 38, 1987 119 Werley HH., Lang NM., editors, Identification of the nursing minimum data set, New-York, 1988, Springer 120 Saba VK. et al., A nursing intervention taxonomy for home health care, Nurs Health Care 12 (6) : 296-299, 1991 121 Saba VK. et al, The classification of home health care nursing : diagnoses and interventions, Caring Magazine 11 (3) : 50-57, 1992 122 McCloskey JC., Bulechek GM., Defining and classifying nursing interventions, in Moritz P., editor, Patient outcomes research : examining the effectiveness of nursing practice, 93-3411, Washington DC, 1993, US Government Printing Office, pp. 63-69 123 McCloskey JC., Bulechek GM., Nursing intervention schemes, in Papers from the nursing data set conference, Ottawa, Ontario 1993, Canadian Nurses Association, pp. 77-91 - 30 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège Dès lors, les activités réalisées au bénéfice du patient (examen clinique infirmier, interventions et évaluation) ont été identifiées et intégrées. Pour le bénéfice du patient, les infirmières réalisent les catégories de comportement ou d’actes suivants : examen clinique infirmier pour établir un diagnostic infirmier, recueil de données, d’informations qui aideront le médecin à établir un diagnostic médical, mise en œuvre de traitement relevant du rôle infirmier propre au regard d’un diagnostic infirmier, mise en œuvre de traitements prescrits par le médecin en réponse à un diagnostic médical, évaluation des effets secondaires des traitements infirmiers et médicaux : actes d’examen clinique infirmier réalisés avec un objectif d’évaluation et non de diagnostic, réalisation de soins indirects et d’actes de management/gestion qui soutiennent les interventions directes. Afin d’être utilisable à de multiples fins, une classification des interventions infirmières doit inclure tous les types de soins mis en œuvre par les infirmières. Le noyau central des interventions infirmières doit être les soins relevant du rôle infirmier propre (catégorie 3), mais toute liste d’interventions infirmières (dans le cadre d’un système de planification des soins informatisés) doit aussi inclure les actes relevant de la prescription médicale (catégorie 4). Les soins relevant du rôle infirmier propre en réponse à un diagnostic infirmier incluent aussi les actes réalisés pour répondre à la réaction du patient induite par les interventions médicales. Si une intervention médicale provoque un problème chez le patient qui relève d’un soin infirmier, l’infirmière posera alors un diagnostic et le traitera. Les comportements figurant dans les catégories 1 et 2 font référence à des examens cliniques (prédiagnostic) et non à des interventions (postdiagnostic). La catégorie 5 se focalise sur l’évaluation et son identification est plus facile lorsqu’elle est mise en lien avec une classification des résultats observables chez le patient. La catégorie 6, soins indirects et gestion/management, comporte les actes liés au développement des équipes, à la tenue du dossier patient, à la planification des ressources humaines, à la réalisation des horaires, … Toutefois, la CISI n’inclut pas les interventions de gestion/management qui sont réalisées par les cadres de santé et non par les infirmières. - Etape 2 : création d’une liste initiale des interventions. Depuis bien longtemps les infirmières ont décrit les actions, les activités infirmières ou les actes accomplis par l’infirmière dans le cadre de la mise en place de la démarche de soins. Dans toutes les sources disponibles, les interventions sont considérées comme des actions séparées, sans qu’il soit possible de repérer un cadre conceptuel articulant ces différentes activités. De plus, ces actions étaient composites, associant des activités d’évaluation clinique et de traitement, ainsi que des actions relevant du rôle infirmier propre et des actions prescrites ; le tout bien souvent différent d’une référence à une autre. Malgré la confusion opérée entre les actions et les importantes différences d’approches, la première tâche a été de regrouper les données disponibles. Les concepteurs ont alors créé un formulaire de cotation des sources de données. Il a été utilisé pour analyser et coter les sources d’informations provenant de spécialités différentes mais sélectionnées sur base de critères bien précis : présenter clairement les actions infirmières distinctes, inclure une liste complète d’actions, représentativité de la pratique infirmière courante. 45 sources provenant de domaines spécialisés différents ont été analysées. L’objectif était d’être le plus complet possible dans la sélection des sources avec pour objectif prior itaire, l’élaboration d’une liste initiale d’interventions. L’analyse de ces sources potentielles concernait les ouvrages publiés durant les 5 années précédant la 1ère édition de la classification, soit de 1983 à 1988 ainsi que 4 systèmes d’informations. Afin de créer une première liste d’intitulés d’interventions, seules les 14 sources les mieux cotées furent retenues pour réaliser des analyses de contenu. - 31 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège - Etape 3 : affinage de la liste des interventions et des activités. Au terme des analyses de contenu, chacune des interventions pouvait comprendre entre une et plusieurs centaines d’activités. Plusieurs de ces dernières étaient redondantes, car mentionnées par plusieurs sources mais en des termes différents. Il s’agissait donc de gagner en précision et de valider l’intitulé et le contenu des interventions selon deux méthodes : l’analyse par des experts et les travaux de groupe ciblés. Au total, le résultat des travaux effectué durant la phase 1 correspond à la rédaction de 336 interventions, comportant chacune un intitulé, une définition, un ensemble d’activités associées qui décrivent le comportement de l’infirmière qui met en œuvre l’intervention, ainsi qu’une courte bibliographie. Par la suite, de nouvelles interventions ont été rajoutées (433 interventions en 1996 / 2ème édition et 486 interventions / 3ème édition en 2000) et regroupées au sein d’une taxonomie comprenant des codes numériques. • Phase 2 : construction de la taxonomie. Une taxonomie des interventions infirmières est une organisation systématique des intitulés des interventions au sein d’un cadre conceptuel qui énonce clairement les règles et les principes. La construction de la taxonomie a nécessité deux étapes. - Etape 4 : organiser la première version de la liste des interventions en une structure taxonomique initiale. Après avoir franchi l’étape de la définition des interventions, il était nécessaire de les organiser au sein d’une structure qui devait répondre à deux critères : être simple à utiliser et posséder une signification clinique. Des techniques d’analyse des similitudes et de regroupement hiérarchique ont été utilisées afin de guider le développement de la taxonomie. Le consensus de la première édition a abouti à l’élaboration de 26 groupes d’interventions appelées « classes », chacune identifiée par des caractéristiques spécifiques et définie de manière précise. De plus, ces 26 classes ont été regroupées en « domaines », comprenant eux aussi des intitulés et des définitions. - Etape 5 : validation des intitulés d’interventio ns, des définitions des activités et de la taxonomie. Durant cette étape, quatre études de validité ont été réalisées : 1. Enquête auprès d’organisations spécialisées. Trois parties bien distinctes ont été proposées aux enquêteurs concernés : cotation de la fréquence d’utilisation des interventions, détermination des interventions manquantes et identification des interventions essentielles à certaines spécialités, informations démographiques. Les résultats ont montré que la classification regroupe des interventions adaptées à toutes les spécialités et utilisables pour définir la nature de la pratique infirmière spécialisée. 2. Utilisation d’une enquête réalisée auprès des infirmières. L’enquête a montré que toutes les interventions peuvent être utilisées par les infirmières dans leur pratique clinique et l’analyse statistique a permis de déterminer quelles étaient les interventions les plus fréquentes par lieu d’exercice et par spécialité. - 32 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège Cette enquête a également montré que la classification est particulièrement utile pour décrire le travail de l’infirmière exerçant dans des lieux et des spécialités différentes. 3. Utilisation des interventions de soins indirects. Les deux enquêtes de validité ci-dessus ont également identifié les interventions absentes de la CISI. Un nombre important concernait les soins indirects (actes de soins réalisés à distance du patient mais jouant un rôle important dans l’efficacité des interventions de soins directs). De plus, selon Prescott et collègues, celles-ci représentent, avec les activités de gestion de l’unité, la moitié du temps de travail de l’infirmier(ère). La prise en compte et la définition des interventions de soins indirects deviennent dès lors primordiales, notamment afin de pouvoir déterminer ce qui peut être délégué aux autres professionnels. La définition de l’intervention infirmière a été alors révisée afin d’inclure ces interventions. L’enquête de validité a porté sur 26 interventions de soins indirects et a retenu quatre objectifs généraux : (1) déterminer le taux d’utilisation (validité) des interventions de soins indirects, (2) aider à l’identification des interventions de soins indirects manquantes, (3) déterminer le temps estimé pour les interventions, (4) déterminer le niveau de préparation requis pour le professionnel mettant en œuvre l’intervention. 4. Validation de la taxonomie. Cette dernière étape a porté sur l’évaluation de la signification des domaines et des classes par l’intermédiaire d’un questionnaire d’enquête selon 5 critères : clarté, homogénéité, caractère inclusif, exclusivité mutuelle et neutralité théorique. L’analyse des résultats a montré que la taxonomie était correctement construite et développée, seuls le domaine où figurent la plupart des interventions de soins indirects nécessitait un développement supplémentaire. • Phase 3 : test clinique et affinage Trois aspects sont traités ici : test sur le terrain, développement et utilisation d’un processus de révision et de feed-back et enfin, codage de la taxonomie. - Test sur le terrain. L’une des forces majeures de la classification réside dans son caractère global : liste exhaustif d’interventions, utilisable par toutes les spécialités et dans tous les secteurs d’activité. De plus, les schémas destinés à analyser les liens entre les diagnostics, les interventions et les résultats de soins ont également été étudiés : quelles sont les interventions réalisées habituellement de manière simultanée ?, quelles sont les interventions utilisées par les infirmières en terme de fréquence d’utilisation ?, quelles sont les diagnostics et les résultats de soins en lien avec une intervention donnée ? - Développement et utilisation d’un processus de feed-back et de révision. Afin d’actualiser la taxonomie en fonction des évolutions de la pratique, il doit toujours exister une liste de propositions de nouvelles interventions, c’est pourquoi des règles à suivre pour soumettre une proposition de nouvelle intervention ou une révision d’une intervention existante ont été établies. - 33 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège - Codage de la taxonomie. Afin de faciliter l’informatisation de la classification, des numéros ont été attribués aux interventions et à la structure taxonomique. La présentation spécifique de la deuxième édition explicite clairement cette codification. VII.3. Présentation de la deuxième édition de la classification des interventions en soins infirmiers (NIC). i. Historique. Initiée en 1987 par J.C. Closkey et G. Bulechek, cette classification des interventions en soins infirmiers, rapport aux deux autres classifications, ne met plus l’accent sur le patient (diagnostics, résultats) mais sur l’activité de l’infirmière. La reconnaissance professionnelle et internationale des interventions en soins infirmiers sera acceptée par l’ANA en 1995. Cette classification est constamment mise à jour (1992, 1996), la troisième et dernière parution à ce jour de la classification (2000) répertorie 486 interventions disponibles dans 6 langues différentes124 , français et néerlandais entre autres. Cependant, l’équipe de recherche de l’Iowa n’autorise qu’une langue officielle de manière d’une part à maintenir un standard linguistique 125 et d’autre part, à éviter les erreurs de nuances dans les traductions. « Il est important et urgent que les infirmières définissent les soins infirmiers qu’elles prodiguent à leurs patients. Lorsqu’un vocabulaire standardisé est employé pour documenter une pratique, il est possible d’effectuer des comparaisons et d’évaluer l’efficacité des soins dispensés dans des lieux et par des professionnels différents. L’emploi d’un langage standardisé n’entrave pas la pratique, bien au contraire, il permet de faire connaître l’essence des soins infirmiers, de faire avancer le savoir infirmier grâce à la validation des interventions infirmières sur le terrain et d’améliorer notre pratique au travers de la recherche ». J.C. Closkey et G. Bulechek. Selon ces auteurs, une intervention se définit comme : « … Tout soin réalisé par une infirmière fondé sur la connaissance et le jugement clinique destiné à améliorer l’état du patient/client … » (1996). Dans le cadre de l’actualisation RIM, seule la deuxième version de cette classification, bénéficiant à ce jour d’une traduction officielle français / néerlandais, a été utilisée ; sans pour autant que ce soit un désavantage. En effet, depuis cette seconde édition, les objectifs de l’équipe de recherche de l’Iowa se sont surtout axés sur l’implémentation des NIC, l’identification d’interventions-clés pour les différentes spécialités infirmières et l’adjonction d’interventions en rapport avec les soins à domicile, l’enfant et les groupes de population (macroniveau). Tous ces développements, bien que nécessaires, ne sont pas prioritaires pour l’actualisation RIM vu que ce dernier est utilisé, en grande partie, pour donner une image hospitalière de l’infirmier(ère) centrée sur le patient ou sur un groupe restreint de patients. ii. Concept et structure. La classification intègre des interventions de soins directs, nécessitant la présence du patient et incluant des actions d’ordre physiologique et psychosociologique ; des interventions de soins indirects, comportant des actions nécessaires à l’organisation des soins apportés au patient et à son environnement ainsi que des actions de collaboration en interdisciplinarité. Ces dernières sont 124 125 Dochterman JM, présentation “Institute on Nursing Informatics & Classification”, University of Iowa, College of Nursing, juin 2003 Dochterman JM, présentation “Institute on Nursing Informatics & Classification”, University of Iowa, College of Nursing, juin 2003 - 34 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège réalisées en l’absence du patient. Chaque intervention est composée d’un intitulé, d’une définition et d’une liste d’activités ou d’actions réalisées par l’infirmière dans le cadre de cette intervention. En ce qui concerne les interventions en soins infirmiers de la taxinomie CISI, elles sont organisées en 4 niveaux. Au sommet, le niveau le plus abstrait, on retrouve 6 domaines (numérotés de 1 à 6) : physiologie de base, physiologie complexe, comportement, sécurité, famille et systèmes de santé. Besoins physiologiques de base Besoins physiologiques complexes Comportement Sécurité Famille Système de santé Soins qui aident au fonctionnement physique Soins qui aident à la régulation homéostatique Soins qui aident au fonctionnement psychosocial et qui facilitent les modifications du style de vie Soins qui aident à la protection contre les dangers Soins qui soutiennent l’unité familiale Soins qui permettent une utilisation effective du système de soins de santé Au niveau 2, chacun de ces six domaines inclut 27 classes (correspondant à des lettres alphabétiques, de A à Y, plus a et b) ou groupes d’interventions liées entre elles et réparties sur les différents domaines. Chaque classe possède un intitulé, une définition et une liste d’interventions. Domaine 1. Besoins physiologiques de base 2. Besoins physiologiques complexes 3. Comportement 4. Sécurité 5. Famille 6. Système de santé Classes A. Gestion des activités et de l’exercice B. Gestion de l’élimination C. Gestion de l’immobilité D. Aide à la nutrition E. Promotion du confort physique F. Facilitation des soins personnels G. Gestion hydro-électrolytique et acido-basique H. Gestion des médicaments I. Fonction neurologique J. Soins péri-opératoires K. Fonction respiratoire L. Gestion de la peau et des plaies M. Thermorégulation N. Perfusion tissulaire O. Thérapie comportementale P. Thérapie cognitive Q. Amélioration de la communication R. Aide aux stratégies d’adaptation S. Éducation du patient T. Promotion du bien-être psychologique U. Gestion de la crise V. Gestion du risque W. Soins liés à la naissance des enfants X. Soins relatifs au cycle de la vie Y. Médiation au sein des systèmes de santé a. Gestion du système de santé b. Gestion de l’information - 35 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège Les 433 interventions correspondent quant à elles au troisième niveau de la taxinomie. Chaque intervention a reçu un code unique de 4 chiffres de 0100 à 8199. Pratiquement, il a été attribué une série de 300 codes à chaque classe qui ont ensuite été distribués à chacune des interventions existantes, en réservant un espace pour des adjonctions ultérieures. Toutes les interventions dont les références sont croisées conservent leur code de leur classe d’appartenance initiale (la classe dans laquelle la plupart d’entre elles sont catégorisée). Une intervention se décline enfin en un niveau concret d’activités infirmières (niveau 4) : comportements spécifiques ou actions mises en place afin d’aider le patient/client à atteindre un résultat souhaité. Les activités correspondant à une intervention donnée ne sont pas codées, mais si l’on souhaite leur attribuer un numéro, chaque activité devra être numérotée en employant deux chiffres après un point. Une série d’activités est toujours nécessaire pour définir une intervention. Quelques interventions figurent dans deux classes si elles se rapprochent de façon suffisante aux interventions appartenant à ces deux classes, mais leur codage unique dépend de la classe initiale. Toutefois, une intervention ne peut être listée dans plus de deux classes. Au final, 6 digits peuvent être utilisés pour identifier le domaine, la classe et l’intervention considérée. So in d irect - à l’initiative de l’infirmière, - prescrit par un médecin, - à l’initiative d’autres 4 Nive aux 6 do maines p rofessionnels d e la sa nté 2 7 classes 4 33 inte rve ntio ns So in ind irect (ré alisé e n l’abse nce du patie nt) Activ ités - 36 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège Exemple 1 : intervention 2K-3160 Domaine 2 : physiologie complexe, classe K : fonction respiratoire, intervention 3160 : aspiration des sécrétions des voies respiratoires, Exemple 2 : intervention 1B-0480 et 2L-0480 Domaines : 1. physiologie de base, 2. physiologie complexe, classes : B. gestion de l’élimination, gestion de la peau et des plaies, intervention 0480 : soins d’une stomie Exemple 3 : 1A-0610.02 Domaine 1 : physiologie de base, classe A : gestion des activités et de l’exercice, intervention 0610 : soins de l’incontinence urinaire, activité 02 : assurer l’intimité du patient pour éliminer. Domaine Classe Intervention Activité Exemple 1 : aspiration des sécrétions des voies respiratoires = 2K-3160 2. Physiologie K. Fonction 3160. Aspiration des complexe respiratoire sécrétions des voies respiratoires Exemple 2 : soins d’une stomie = 1B-0480 et 2L-0480 1. Physiologie de B. Gestion de 0480. Soins d’une base l’élimination stomie 2. Physiologie L. Gestion de la peau complexe et des plaies Domaine Classe Intervention Activité Exemple 3 : soins de l’incontinence urinaire = 1A-0610.02 1. Physiologie de A. Gestion des 0610. Soins de 02. Assurer l’intimité du patient base activités et de l’incontinence pour éliminer l’exercice urinaire Exemple 4 : soins de l’incontinences urinaire = 1A-0610.11 1. Physiologie de A. Gestion des 0610. Soins de 11. Effectuer une toilette aussi base activités et de l’incontinence fréquemment que nécessaire l’exercice urinaire Récapitulatif structurel de la taxinomie NIC Taxinomie I, 1996 (2ème éd.) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 6 domaines 27 classes 433 interventions Numérotés de 1 à 6 Code alphabétique Code chiffré unique 1 chiffre 1 lettre 4 chiffres Code obligatoire à 6 positions : xx – yyyy Code facultatif à 8 positions : xx – yyyy.zz Niveau 4 Activités infirmières Code chiffré 2 chiffres En conclusion, la CISI regroupe les interventions réalisées par toutes les infirmières et sont censées être utilisables en pratique clinique bien que certaines soient plus générales que d’autres. Bien que les interventions couvrent largement la pratique infirmière, aucune infirmière ne peut prétendre réaliser toutes les interventions listées dans la classification ou même une majeure partie d’entre elles. Beaucoup d’interventions demandent une formation spécialisée ; d’autres décrivent de simples - 37 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège mesures d’hygiène et de confort, qui parfois, peuvent être déléguées aux aides-soignants mais qui doivent faire l’objet d’une planification et d’une évaluation réalisées par des infirmières. VIII. Groupes de travail. Afin de répondre aux souhaits et aux attentes des hôpitaux et du personnel infirmier, la phase II du projet d’actualisation s’est articulée autour de six groupes de travail organisés en deux phases. Les six groupes de travail représentant les six programmes de soins précédemment cités. VIII.1. Sélection et composition des groupes de travail. Lors de la journée d’information du 17 septembre 2002, les hôpitaux ont été sollicités pour présenter des candidats pour un ou plusieurs groupes de travail. Le profil demandé était une familiarité avec le domaine clinique et une connaissance passive de l’autre langue nationale. Cette sollicitation s’est soldée par une liste de 129 candidats potentiels. Au final, ce sont pas moins de 79 personnes qui ont été choisies par les équipes de recherche et le SPF Santé Publique sur base d’une série de critères destinés à rendre les six groupes aussi homogènes que possible : - représentation hospitalière flamande, wallonne et bruxelloise (6 francophones, 6 néerlandophones par groupe de travail). - hôpitaux privés / hôpitaux publics - hôpitaux de petite taille, de taille moyenne, grands hôpitaux - hôpitaux universitaires ou non - Experts en pratique clinique associés à des cadres intermédiaires et des coordinateurs RIM et RCM Ces 79 personnes, représentant 65 institutions différentes, se répartissaient comme suit : - infirmiers(ères), infirmiers(ères)-chefs : 73% - cadres intermédiaires et coordinateurs RIM : 14% - autres : 13% La logistique administrative de ces différents groupes a été assurée par un membre du SPF Santé Publique, en l’occurrence Madame L. Hofmann pour les groupes cardiologie et oncologie . Chaque groupe était coordonné par un membre de l’équipe de recherche, soit KULeuven (Gériatrie, Pédiatrie, Soins chroniques SP, Soins Intensifs), soit CHU Liège (Cardiologie, Oncologie) ; et présidé par un membre du groupe, de langue différente de celle du coordinateur. Une étroite collaboration a eu lieu entre les deux équipes de recherche afin de pouvoir fournir un travail le plus consensuel possible. Enfin, une commission d’accompagnement se réunissait régulièrement pour permettre le respect des objectifs fixés au départ ce projet. Composition du groupe de travail Cardiologie. - Adriaen Mark – AZ Maria Middelares – St-Joseph, Gent Beckers Eliane – CHU Sart-Tilman, Liège Belenger Charles – Clinique St-Joseph – Hôpital de Warquignies, Boussu Boeckxstaens Christiane – Regionaal Ziekenhuis St-Maria, Halle Dehandschutter Marijke – Clinique St-Anne, Bruxelles Deleye Arlette – Akademisch Ziekenhuis VUB, Jette Denie Dirk – ACZ Antwerpen Duchateau Kris – UZ Leuven Laurent Sidonie – CU St-Luc, Bruxelles Mossiat Françoise – Clinique St-Pierre, Ottignies Paquay Vinciane – CH Bois de l’Abbaye et de Hesbaye, Seraing Pauwels Gerda – AZ Middelheim, Antwerpen Pozzebon Marie -Claire – ISPPC CHU Charleroi - 38 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège Composition du groupe de travail Oncologie. - Motmans Linda – Virga Jessezeikenhuis , Hasselt Vrebos Marc – UZ Leuven Naveau Luk – UZ Antwerpen Coppens Wim – UZ Gent Ernst Monika – CHU Sart-Tilman, Liège De Jonghe Geneviève – Institut Jules Bordet, Bruxelles Demelenne Isabelle – CU St-Luc, Bruxelles Magis Sophie – CH Peltzer-La Tourelle, Verviers Gravet Martine – IFAC Marche Devillé Greta – CU Hôpital Erasme, Bruxelles Torney Geert – AZ ST-Augustinus, Wilrijk Les trois premières réunions des trois premiers groupes de travail, à savoir gériatrie, cardiologie et pédiatrie, ont eu lieu dans la semaine du 26 novembre 2002. Par la suite, elles se tenaient tous les 15 jours. Les trois derniers groupes ont débuté leurs réunions dans la semaine du 17 mars 2003 pour se terminer dans la semaine du 2 juin 2003. Le cadre conceptuel utilisé lors de cette cinquantaine de réunions a été identique pour les 6 groupes. Les pistes de réflexion soumises aux membres des groupes de travail par les équipes de recherche se basaient sur les données existantes et la littérature afin qu’ils puissent construire une proposition cohérente et pertinente, servant de base à la première version actualisée du Résumé Infirmier Minimum. IX. NIC et RIM IX.1. Différence entre RIM et NIC. Comme déjà signalé, le NIC est un langage infirmier utilisé pour décrire et documenter l’activité infirmière de manière unique et standardisée. En ce qui concerne le RIM, c’est un profil de soins infirmiers qui est recherché. Premièrement, le Résumé Infirmier Minimum n’est pas une langue mais un instrument d’enregistrement ; le NIC quant à lui, est un langage qui utilise les actions infirmières comme une réponse à un diagnostic infirmier, suite à l’initiative d’un(e) infirmier(ère), d’un médecin ou de tout autre paramédical concerné. Comme signalé dans les applications précédentes, le RIM est utilisé pour différents objectifs : financement, contrôle de la qualité de l’activité infirmière, … Cet enregistrement doit être contrôlable afin d’éviter les abus, c’est pourquoi des paramètres de contrôle sont implémentés dans l’outil utilisé. Deuxièmement, la différence porte sur l’étendue du concept. Le NIC prend en compte les soins indirects alors que le RIM se concentre essentiellement sur les soins prodigués au patient. Toutes les activités infirmières indirectes, bien souvent dépendantes de l’organisation, de l’hôpital voire du pays, ne sont pas mesurées ; en sachant qu’il convient également de faire la différence entre le type de soin indirect. Le soin indirect pur, réalisé en l’absence du patient, et le soin indirect réalisé en présence du patient mais non réalisé par l’équipe soignante soumise à l’enregistrement. Afin de ne pas défavoriser l’hôpital bénéficiant d’une organisation différente, ce dernier se doit d’être pris en compte dans l’enregistrement. Des évolutions récentes dans l’organisation hospitalière confirment d’ailleurs l’idée de prise en charge multidisciplinaire, multi-spécialités. Troisièmement, le NIC collecte uniquement les interventions en soins infirmiers consécutives à un diagnostic médical ou infirmier. Par contre le RIM ne collecte pas spécifiquement un type de données mais réalise une image globale de la pratique infirmière. - 39 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège En conclusion, bien que le langage NIC soit standardisé, différent d’un outil de mesure, il peut malgré tout être utilisé pour le développement de l’outil RIM en tenant compte de ces trois différences. IX.2. Utilisation du NIC comme langage pour le développement du RIM II. Le concept d’actualisation, une fois fixé, a été proposé à 6 groupes de travail, représentant autant de programmes de soins et répartis en 2 sessions de travail : 1. gériatrie, cardiologie et pédiatrie et 2. services SP, oncologie et soins intensifs. Toutefois, dans ces 6 groupes, le processus de travail RIMNIC n’a pas été entièrement identique. IX.2.1. Sélection pertinente du langage NIC dans les 6 groupes de travail. Vu qu’en 15 ans, le RIM n’avait subi aucune modification majeure, l’outil n’était plus vraiment en rapport avec la pratique infirmière au quotidien. C’est pourquoi, le premier exercice demandé à ces groupes était que chaque programme puisse mettre en évidence leur pratique infirmière actuelle. Le NIC couvrant l’ensemble de la pratique infirmière, c’était donc une bonne base de travail pour mettre en évidence les pratiques de ces programmes de soins. Pour ce faire, la liste NIC (2ème édition, 433 interventions) a été présentée aux différents groupes et deux questions majeures leur ont été posées séparément ; afin que chaque membre des groupes de travail aie une double réflexion bien que cette façon de faire amène un biais subjectif : Quelles sont les interventions représentatives de votre pratique infirmière ? Parmi celles-ci, quelles sont les interventions pertinentes pour figurer dans un enregistrement minimal ? Pour répondre à ces questions, les groupes ont également reçu de la documentation concernant les différentes interventions NIC présentes dans la seconde édition. Les réponses à ces questions ont été collectées et envoyées électroniquement sur une feuille de calcul au format Excel à l’équipe de recherche. La synthèse des interventions choisies a été réalisée par programme de soins, les résultats de ces 6 exercices figurent en annexe Les interventions choisies majoritairement par les groupes pour figurer dans un enregistrement minimal ont constitué la base de discussions pour chacun de ces groupes de travail, différente malgré tout entre les deux sessions de 3 groupes. Dans les 3 premiers groupes constituant la première session, les interventions NIC ont été discutées sur base d’une éventuelle intégration dans l’enregistrement RIM existant. Dans les 3 derniers groupes de la seconde session, c’est l’enregistrement RIM existant qui a été discuté sur base d’une éventuelle intégration au sein du NIC. IX.2.2. Méthode de travail spécifique aux groupes de la première session : gériatrie, cardiologie et pédiatrie. La sélection des interventions choisies par ces groupes a été utilisée pour optimaliser les items RIM. Par item RIM considéré, les interventions NIC choisies ont été mises en parallèle. L’exemple cidessous correspond au groupe de travail pédiatrie et illustre une série d’interventions NIC couplées au facteur RIM 2, lié à la mobilisation. Dans le tableau ci-dessus, de gauche à droite, le code NIC, l’intitulé NIC, la fréquence de représentativité de l’intervention dans la pratique infirmière pédiatrique (question 1), la fréquence de représentativité de l’intervention dans un enregistrement minimal (question 2). Une fois mises en parallèles par l’équipe de recherche, les interventions NIC et les items RIM (accompagnés de leurs définitions et de leurs modalités d’enregistrement) ont été proposées aux membres des groupes de travail afin de les soumettre à leurs critiques. - 40 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège Les interventions NIC pour lesquelles le couplage RIM n’était pas possible ont été proposées séparément aux groupes pour la construction éventuelle de nouveaux items. C’est de cette manière que le nouvel outil RIM a été conçu au sein de ces trois premiers groupes. IX.2.3. Méthode de travail spécifique aux groupes de la seconde session : services SP, oncologie et soins intensifs. La collecte des informations au sein de ces 3 derniers groupes s’est déroulée différemment dans le sens où les décisions de ces groupes ont été très fortement influencées et dirigées par la structure taxonomique NIC. La sélection des interventions NIC s’est déroulée de la même manière que celle décrite plus haut. Par contre, la méthode de travail qui en découle a été élargie. Non seulement les interventions NIC sélectionnées ont été mises en parallèle avec les items RIM mais ces derniers ont été modifiés pour être intégrer dans la structure NIC. La modification des items RIM existants a concerné tant le langage que le contenu et les modalités de score. Si des interventions NIC sélectionnées dans une classe donnée n’avaient pas de relation avec un item RIM, elles constituaient la base de construction de nouveaux items. La traduction des anciens items RIM vers les nouveaux, en tenant compte du langage NIC, a été réalisée par l’équipe de recherche. De même que la création des nouveaux items sur base des interventions NIC sélectionnées. De plus, les remarques des 3 premiers groupes de travail ont été retenues et proposées lors des discussions des 3 derniers groupes. - 41 - Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège Centre Hospitalier Universitaire de Liège Annexes au rapport intermédiaire de recherche - 42 - Annexe 1 : formulaire AEP. Date de l’enregistrement (jj/mm/aaaa): Service : Indice : Spécialité : ETIQUETTE Numéro de séjour : Date d’admission (jj/mm/aaaa): Date de naissance (mm/aaaa) : Sexe : M / F Entrée : urgence programmée N° Intitulés X0 Le patient retourne ce jour N° Intitulés des critères liés à l’activité médicale A1 A3 Intervention chirurgicale ce jour nécessitant : une anesthésie générale ou régionale, ou l'utilisation de matériel ou de services seulement disponibles à l'hôpital. Consultation ou bilan préopératoire extraordinaire requis par l’intervention du lendemain et nécessitant impérativement la surveillance du patient. Cathétérisme cardiaque ce jour A4 Angiographie ce jour autre que A3 A2 A5-A6 Procédure diagnostique invasive ce jour , autre que A1ÆA4, nécessitant un contrôle et une observation clinique Laquelle : --------------------------------------------------------------------------A7 N’importe quel examen ou test nécessitant un contrôle et une surveillance nutritionnels ou diététiques stricts A8 Prescription d’un traitement nécessitant un ajustement fréquent des doses sous supervision médicale directe ou faisant craindre une réaction toxique. A9 Patient nécessitant une surveillance clinique effectuée par un médecin au moins 3X/jour. A10 Premier jour, post-opératoire ou post-traitement à haut potentiel de risque 1)après une intervention chirurgicale 2)après un cathétérisme cardiaque 3)après une angiographie 4)après une procédure invasive N° Intitulés des critères liés à l’activité de nursing B11 B13 Soins respiratoires:assistance respiratoire continue ou intermittente ( au moins 3 fois/jour) . Perfusion IV (continue, intermittente, alimentation parentérale, voie centrale, injection médicamenteuse) ou épidurale ou artère. Evaluation des fonctions vitales au moins toutes les 2h. pendant au min 8h. B15 Equilibre hydro-électrolytique, balance entrée-sortie sur 24h. B16 Soins de plaie opératoire ou post traumatique majeure ou présence de drains, B12 y compris la surveillance du site opératoire au moins 3X/Jour B18 ( hormis sonde gastrique et sonde vésicale à demeure) Surveillance infirmière rapprochée de l’état clinique du patient sur prescription médicale, au moins 3X/jour. Mesures d’isolement pour la prévention de la contamination N° Intitulés des critères liés à l’état du patient C18 Absence de transit ou rétention urinaire dans les dernières 24h, non-imputable à un dérèglement neurologique et nécessitant des soins cliniques aigus B17 C19 C20 C201 C21 C22C23C25 Transfusion nécessaire suite à la perte de sang dans les dernières 48h et nécessitant une intervention thérapeutique aiguë. Arythmie, mise en évidence par ECG ou holter avec répercussions hémodynamiques et nécessitant la surveillance de paramètres au moins 3X/jour. Présence d’ischémie aiguë dans les dernières 48h mise en évidence par ECG. Température persistante (axil.>38°C ou >38.8° rectale ou auriculaire )dans les dernières 48h, survenue en cours d’hospitalisation (admis pour une autre raison que l’hyperthermie) ou depuis plus de 5 jours avant l’admission. Dysfonctionnement aigu ou à progression rapide, qui handicape sérieusement le patient et nécessite son hospitalisation 1. sensoriel 2. moteur 3. métabolique 4. état confusionnel, inconscience ou désorientation d’installation récente, non lié à un état d’ébriété. 5. Coma d’au moins 1h dans les dernières 48h C24 Problèmes hématologiques aigus nécessitant une intervention diagnostique ou thérapeutique ce jour A remplir uniquement le jour de l’admission à l’hôpital. N° Intitulés AD1 Fréquence du pouls inférieure à 50/min ou supérieure à 140/min AD2 Pression artérielle systolique<90 ou >200 mm Hg ou pression artérielle diastolique<60 ou >120 mm Hg Troubles sévères électrolytiques ou des gaz sanguins : AD3 Na<123 ou >156mEq/l K<2.5 ou >6.0 mEq/l HCO3<20 ou >36mEq/l pH artériel<7.3 ou >7.45 A remplir si aucun critère de la section 1 n’est validé N° D1 Intitulés Patient en attente d’une intervention chirurgicale ou médicale nécessitant le bloc opératoire - Abdominale - Cardio-vasculaire - Curiethérapie - Glandes endocrines - Gynécologique - Maxillo-faciale - Neurochirurgicale - Ophtalmologique - ORL - Orthopédique - Urologique - Autres : ……………………………………. D2 Patient en attente d’une procédure thérapeutique ou diagnostique ne nécessitant pas le bloc opératoire - Artériographie - Coronarographie ou électrophysiologie - Cystoscopie - Examen ophtalmologique - Echographie - Examen technique ORL - Examen cardiologique non-invasif - Echographie cardiaque ou doppler VX - Fibroscopie pulmonaire/colonoscopie - Gastroscopie - Radiologie conventionnelle - RMN - Scanner - Scintigraphie D3 Autres : ……………………………………. Patient en attente d’avis médical : - Cardiologie - Chirurgie - Dermatologie - Endocrinologie - Gastro-entérologie - Gynécologie - Néphrologie - Neurologie - Ophtalmologie - Physiothérapie - Pneumologie - Psychologie, Psychiatrie -Autres : ……………………………………. D4 Examen ou intervention aurait pu avoir lieu ce jour mais… 1.Patient refuse l’examen ou l’intervention 2.Examen non demandé à temps par le service 3.Demande écrite refusée car non complète 4.Mauvaise préparation du malade 5.Rendez-vous non pris par mauvaise transmission de l’information médicale 6. Problème de planification du service technique ou de la salle d’op 7.Structure de soins à domicile non disponible 8.Impossibilité pour le plateau technique de prendre ce jour, en urgence, un patient hospitalisé. 9. Impossibilité de programmer un rendez-vous rapide: - existence d’une liste d’attente . - examen réalisé seulement certains jours. 10. En raison d’une non disponibilité des produits consommables, produits , médicaments nécessaires à l’intervention ou examen 11. Autres : ……………………………………. D5 Patient en attente de résultats d’un examen : 1. Anatomopathologie 2. Cardiologie 3. Chirurgie 4. Dermatologie 5. Endocrinologie 6. Gastro-entérologie 7. Gynécologie 8. IRM 9. Laboratoire 10. Néphrologie 11. Neurologie 12. Ophtalmologie 13. Pneumologie 14. Psychologie, Psychiatrie 15. Radiologie 16. Scanner 17. Autre :…………………………………………… D6 Le patient pourrait sortir, mais sa sortie est retardée car : - Le médecin responsable a pris la décision trop tardivement. - Pas d’accord entre les différents traitements médicaux. - Les papiers de sortie non encore rédigés. - Famille insiste pour une prolongation de l’hospitalisation - Moyen de transport non disponible D6-1 Retour prévu à DOMICILE - patient refuse de retourner - mais environnement non adapté à son retour - risque pour la continuité des soins ou de non observance du traitement - équipement des soins primaires non encore disponible - pas de moyens financiers pour soins à domicile. - pas de famille pour le prendre en charge - Autre raison :…………………………………………………………. D6-2 Transfert prévu : EN MR/MRS CONVALESCENCE - Demande de prise en charge trop tardive auprès du service social - Prise en charge trop tardive de la part du service social - Attente d’une place malgré procédure établie. - Patient ne peut plus habiter seul mais refuse le placement. - Autre raison :………………………………………….. D6-3 Autre : …………………………………………….. D7 Autre explication de la présence du patient alors que la JH est injustifiée: ……………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………… Si aucun critère de la section 1 n’est validé, et que vous estimez cependant que la journée d’hospitalisation est opportune, veuillez préciser pourquoi : ………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………. .………………………………………………………………………………………………………………… .………………………………………………………………………………………………………………… .………………………………………………………………………………………………………………… .………………………………………………………………………………………………………………… .………………………………………………………………………………………………………………… Liste NIC FR Domaine de soins Classe de soins 1. Besoins physiologiques de base A. Gestion des activités et de l'exercice 1. Besoins physiologiques de base B. Gestion de l'élimination 1. Besoins physiologiques de base C. Gestion de l'immobilité 1. Besoins physiologiques de base D. Aide à la nutrition 1. Besoins physiologiques de base E. Promotion du confort physique NIC- code 1A- 0140 1A- 0180 1A- 0200 1A- 0202 1A- 0221 1A- 0222 1A- 0224 1A- 0226 1A- 5612 1B- 0410 1B- 0412 1B- 0420 1B- 0430 1B- 0440 1B- 0450 1B- 0460 1B- 0470 1B- 0480 1B- 0490 1B- 0550 1B- 0560 1B- 0570 1B- 0580 1B- 0582 1B- 0590 1B- 0600 1B- 0610 1B- 0612 1B- 0620 1B- 1804 1B- 1876 1C- 0740 1C- 0762 1C- 0764 1C- 0840 1C- 0846 1C- 0910 1C- 0940 1C- 0960 1C- 6580 1D- 1020 1D- 1030 1D- 1050 1D- 1056 1D- 1080 1D- 1100 1D- 1120 1D- 1160 1D- 1200 1D- 1240 1D- 1260 1D- 1280 1D- 1803 1D- 1860 1D- 1874 1D- 5246 1D- 5614 1E- 1320 1E- 1340 1E- 1380 1E- 1400 1E- 1460 1E- 1480 1E- 1540 1E- 5465 1E- 6482 Intervention en soins infirmiers Représentatif de la pratique infirmière du PS ? Pertinent pour un enregistrement minimal ? Éducation : règles de la mécanique corporelle Contrôle de l'énergie (diminution de la dépense énergétique) Incitation à faire de l'exercice Incitation à faire de l'exercice : étirement Thérapie par l'exercice : marche Thérapie par l'exercice : équilibre Thérapie par l'exercice : souplesse articulaire Thérapie par l'exercice : maîtrise musculaire Enseignement : activités et exercices prescrits (S) Soins de l'incontinence fécale Soins de l'incontinence fécale : encoprésie (X) Administration d'un lavement Régularisation du fonctionnement intestinal Rééducation intestinale Conduite à tenir en présence de constipation ou de fécalome Traitement de la diarrhée Diminution de la flatulence Soins d'une stomie (L) Traitement d'un prolapsus rectal Irrigation vésicale Exercice / plancher pelvien (rééducation périnéale) Rééducation vésicale urinaire Sondage vésical (cathétérisme) Sondage vésical intermittent (cathétérisme) Régularisation de l'élimination urinaire Rééducation des habitudes d'élimination urinaire Soins de l'incontinence urinaire Soins de l'incontinence urinaire : énurésie (X) Traitement de la rétention urinaire Aide aux soins personnels : élimination (F) Entretien d'une sonde vésicale (urinaire) Soins à un patient alité Entretien d'un plâtre (sec) Entretien d'un plâtre (humide) Positionnement Positionnement en fauteuil roulant Pose d'une attelle Soins à un patient en traction ou immobilisé Transport Contention (contrainte) physique (V) Reprise progressive de l'alimentation Conduite à tenir en cas de troubles de l'alimentation (conduites alimentaires) Alimentation (F) Alimentation par gavage (alimentation entérale par sonde) Pose d'une sonde gastrique Contrôle (assistance) nutritionnel Thérapie nutritionnelle Surveillance de l'état nutritionnel Alimentation parentérale totale (G) Aide à la prise de poids Contrôle (surveillance) du poids Aide à la perte de poids Aide aux soins personnels : alimentation (F) Rééducation de la déglutition (F) Entretien d'une sonde gastro-intestinale Consultation de diététique Education : régime alimentaire prescrit (S) Digitopuncture Stimulation cutanée Application de chaleur ou de froid Gestion de la douleur Relaxation musculaire progressive Massage Electrostimulation transcutanée Toucher thérapeutique Aménagement de l'environnement : bien-être NIC Page 1 Liste NIC FR 1. Besoins physiologiques de base F. Facilitation des soins personnels 2. Besoins physiologiques complexes G. Gestion hydroélectrolytique et acido-basique 2. Besoins physiologiques complexes H. Gestion des médicaments 2. Besoins physiologiques complexes I. Fonction neurologique 1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2I2I2I- 1050 1610 1620 1630 1640 1650 1660 1670 1680 1710 1720 1730 1750 1770 1780 1800 1801 1802 1803 1804 1850 1860 1870 1200 1910 1911 1912 1913 1914 1920 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2020 2080 2120 2130 2150 4232 2210 2214 2240 2260 2300 2301 2302 2303 2304 2305 2306 2307 2380 2390 2400 2440 2840 5616 0844 1878 2540 Alimentation (D) Toilette complète, bain, douche Entretien des lentilles cornéennes (de contact) Habillage Soins des oreilles Soins des yeux Soins des pieds Soins des cheveux Soins des ongles Hygiène buccodentaire Soins buccodentaires Rétablissement de la santé buccodentaire Soins périnéaux Soins post-mortem Entretien d'une prothèse Aide aux soins personnels Aide aux soins personnels : bain et soins d'hygiène Aide aux soins personnels : habillage et mise personnelle Aide aux soins personnels : alimentation (D) Aide aux soins personnels : élimination (B) Amélioration du sommeil Rééducation de la déglutition (D) Entretien d'un drain Alimentation parentérale totale (D) Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : acidose métabolique Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : alcalose métabolique Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : acidose respiratoire (K) Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : alcalose respiratoire (K) Surveillance de l'équilibre acido-basique Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypercalcémie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hyperkaliémie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypermagnésémie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypernatrémie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hyperphosphatémie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypocalcémie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypokaliémie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypomagnésémie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hyponatrémie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypophosphatémie Surveillance de l'équilibre électrolytique Traitement (contrôle) d'un déséquilibre hydro-électrolytique (N) Traitement (contrôle) de l'hypoglycémie Traitement (contrôle) de l'hyperglycémie Traitement par dialyse péritonéale Phlébotomie : prélèvement de sang artériel (N) Administration d'analgésiques Administration d'un analgésique par voie intra-spinale (intrathécale) Prise en charge (conduite à tenir en cas de) d'un traitement par chimiothérapie (S) Sédation consciente Administration de médicaments Administration de médicaments par voie entérale Administration de médicaments par voie intra-pleurale Administration de médicaments par voie intra-osseuse Administration de médicaments par voie orale Administration de médicaments par voie parentérale Administration de médicaments topiques Administration de médicaments : réservoir ventriculaire Gestion du traitement (de la médication) Prescription médicamenteuse Aide à l'Analgésie Contrôlée par le Patient (PCA) Soins requis pour un dispositif d'accès veineux (N) Administration d'anesthésiques (J) Education : traitement (médication) prescrit (S) Positionnement en cas de lésion cervicale Entretien d'un drain de ventriculostomie ou lombaire Conduite à tenir en présence d'œdème cérébral NIC Page 2 Liste NIC FR 2. Besoins physiologiques complexes J. Soins périopératoires 2. Besoins physiologiques complexes K. Fonction respiratoire 2. Besoins physiologiques complexes L. Gestion de la peau et des plaies 2. Besoins physiologiques complexes M. Thermo-régulation 2. Besoins physiologiques complexes N. Perfusion tissulaire 2I- 2550 2I- 2560 2I- 2590 2I- 2620 2I- 2660 2I- 2680 2I- 2690 2I- 2720 2I- 2760 2J- 0842 2J- 2840 2J- 2860 2J- 2870 2J- 2880 2J- 2900 2J- 2920 2J- 2930 2J- 3902 2J- 5610 2J- 6545 2K- 1872 2K- 1913 2K- 1914 2K- 3120 2K- 3140 2K- 3160 2K- 3180 2K- 3200 2K- 3230 2K- 3250 2K- 3270 2K- 3300 2K- 3310 2K- 3320 2K- 3350 2K- 3390 2K- 4106 2L- 0480 2L- 3420 2L- 3440 2L- 3460 2L- 3500 2L- 3520 2L- 3540 2L- 3584 2L- 3590 2L- 3620 2L- 3660 2L- 3662 2L- 3680 2M- 3740 2M- 3780 2M- 3800 2M- 3840 2M- 3900 2M- 3902 2N- 2080 2N- 2440 2N- 2860 2N- 4010 2N- 4020 2N- 4021 2N- 4022 2N- 4024 2N- 4026 2N- 4028 2N- 4030 2N- 4040 Amélioration de la perfusion cérébrale Conduite à tenir en cas de dysréflexie Monitorage de la pression intracrânienne Surveillance de l'état neurologique Conduite à tenir en cas d'altération de la sensibilité périphérique Conduite à tenir en cas de crise convulsive (V) Précautions en cas de troubles convulsifs Précautions en cas d'hémorragie sous-arachnoïdienne Prise en charge / négligence de l'hémicorps Installation per-opératoire Administration d'anesthésiques (H) Autotransfusion (N) Soins post-anesthésiques Coordination pré-opératoire (Y) Aide opératoire Précautions à prendre lors d'une intervention chirurgicale (V) Préparation à la chirurgie Régulation de la température per-opératoire (M) Enseignement pré-opératoire (S) Contrôle de l'infection per-opératoire Entretien d'un drain thoracique Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : acidose respiratoire (G) Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : alcalose respiratoire (G) Soins à un patient intubé Soins des voies respiratoires Aspiration des sécrétions des voies respiratoires Intubation des voies respiratoires Prévention des fausses routes (V) Kinésithérapie respiratoire Stimulation de la toux Extubation Ventilation mécanique (assistée) Sevrage de la ventilation mécanique (assistée) Oxygénothérapie Surveillance de l'état respiratoire Amélioration de la ventilation Traitement de l'embolie pulmonaire (N) Soins d'une stomie (B) Soins consécutifs à une amputation Soins d'une incision Thérapie par les sangsues Limitation des pressions sur le corps Soins d'une escarre de décubitus Soins préventifs d'escarres Soins de la peau : traitement topique Surveillance de l'état de la peau Suture Soins d'une plaie Soins d'une plaie : drainage en circuit fermé Irrigation d'une plaie Traitement de la fièvre Traitement d'un coup de chaleur Traitement de l'hypothermie Précautions en cas d'hyperthermie maligne (U) Régulation de la température Régulation de la température per-opératoire (J) Traitement (contrôle) d'un déséquilibre hydro-électrolytique (G) Soins requis pour un dispositif d'accès veineux (H) Autotransfusion (J) Prévention des saignements Limitation des pertes sanguines Limitation des pertes sanguines : utérus gravide (W) Limitation des pertes sanguines : saignement gastro-intestinal Limitation des pertes sanguines : saignement nasal Limitation des pertes sanguines : utérus en post-partum (W) Limitation des pertes sanguines : saignement d'une plaie Administration de produits sanguins Soins cardiaques NIC Page 3 Liste NIC FR 3. Comportement O. Thérapie comportementale 3. Comportement P. Thérapie cognitive 3. Comportement Q. Amélioration de la communication 2N- 4044 2N- 4046 2N- 4050 2N- 4060 2N- 4064 2N- 4070 2N- 4090 2N- 4104 2N- 4106 2N- 4110 2N- 4120 2N- 4130 2N- 4140 2N- 4150 2N- 4160 2N- 4170 2N- 4180 2N- 4190 2N- 4200 2N- 4210 2N- 4220 2N- 4232 2N- 4234 2N- 4238 2N- 4250 2N- 4254 2N- 4256 2N- 4258 2N- 4260 3O- 4310 3O- 4320 3O- 4330 3O- 4340 3O- 4350 3O- 4352 3O- 4354 3O- 4356 3O- 4360 3O- 4362 3O- 4370 3O- 4380 3O- 4390 3O- 4400 3O- 4410 3O- 4420 3O- 4430 3O- 4470 3O- 4480 3O- 4490 3O- 4500 3O- 4510 3O- 4512 3O- 4514 3O- 4516 3P- 4640 3P- 4680 3P- 4700 3P- 4720 3P- 4760 3P- 4820 3P- 4860 3P- 5520 3P- 5540 3Q- 4320 3Q- 4330 3Q- 4400 3Q- 4430 3Q- 4920 Soins cardiaques : phase aiguë Soins cardiaques : réadaptation Soins cardiaques : prévention Prévention des troubles circulatoires Soins circulatoires : appareil d'assistance mécanique Prévention des troubles circulatoires locaux Traitement (contrôle) de l'arythmie cardiaque Traitement (contrôle) de l'embolie périphérique Traitement (contrôle) de l'embolie pulmonaire (K) Prévention des troubles thromboemboliques Traitement (contrôle) d'un déséquilibre hydrique (G) Surveillance de l'équilibre hydrique Rétablissement d'urgence de l'équilibre hydrique Régulation hémodynamique Contrôle (maîtrise) de l'hémorragie Traitement (contrôle) de l'hypervolémie Traitement (contrôle) de l'hypovolémie Mise en place d'une voie intraveineuse Traitement (thérapie) intraveineux Monitorage hémodynamique invasif Entretien d'un cathéter central installé (inséré) en périphérie Prélèvement de sang artériel (phlébotomie) (G) Prélèvement de sang : collecte d'une unité de sang (phlébotomie) Prélèvement de sang veineux (phlébotomie) Conduite à tenir en présence d'un état de choc Conduite à tenir en présence d'un choc cardiogénique Conduite à tenir en présence d'un choc vasogénique Conduite à tenir en présence d'un choc hypovolémique Prévention des états de choc Activité thérapeutique (thérapie occupationnelle) Médiation / présence d'un animal (Q) Thérapie par l'art (Q) Entraînement à l'affirmation de soi Maîtrise du comportement Conduite à tenir face à une conduite de suractivité / inattention Modification du comportement : aptitude sociale Modification du comportement : gestion du comportement sexuel Modification du comportement : aptitudes sociales Modification du comportement Entraînement au contrôle des impulsions Etablissement des limites Exploitation du milieu Musicothérapie (Q) Détermination d'objectifs communs Négociation d'un contrat avec le patient Thérapie par le jeu (Q) Aide au changement souhaité par le patient Aide à la responsabilisation Aide / cesser de fumer Prévention de la toxicomanie Traitement de la toxicomanie Traitement de la toxicomanie : sevrage de l'alcool Traitement de la toxicomanie : sevrage de la drogue Traitement de la toxicomanie : intoxication aiguë (surdosage) Aide à la maîtrise de la colère Bibliothérapie Restructuration cognitive Stimulation cognitive Entraînement de la mémoire Orientation dans la réalité Thérapie par la réminiscence Facilitation de l'apprentissage (S) Stimulation de l'apprentissage ( S) Médiation / présence d'un animal (O) Thérapie par l'art (O) Musicothérapie (O) Thérapie par le jeu (O) Ecoute active NIC Page 4 Liste NIC FR 3. Comportement R. Aide aux stratégies d'adpatation 3. Comportement S. Education du patient 3. Comportement T. Promotion du bien-être psychologique 4. Sécurité U. Gestion de la crise 3Q- 4974 3Q- 4976 3Q- 4978 3Q- 5000 3Q- 5100 3R- 5210 3R- 5220 3R- 5230 3R- 5240 3R- 5242 3R- 5248 3R- 5250 3R- 5260 3R- 5270 3R- 5290 3R- 5294 3R- 5300 3R- 5310 3R- 5320 3R- 5330 3R- 5340 3R- 5360 3R- 5370 3R- 5380 3R- 5390 3R- 5400 3R- 5420 3R- 5430 3R- 5440 3R- 5450 3R- 5460 3R- 5470 3R- 5480 3R- 6160 3S- 2240 3S- 5510 3S- 5520 3S- 5540 3S- 5562 3S- 5564 3S- 5566 3S- 5580 3S- 5602 3S- 5604 3S- 5606 3S- 5608 3S- 5610 3S- 5612 3S- 5614 3S- 5616 3S- 5618 3S- 5620 3S- 5622 3S- 5624 3S- 6784 3T- 5820 3T- 5840 3T- 5860 3T- 5880 3T- 5900 3T- 5920 3T- 5960 3T- 6000 3T- 6040 4U- 3840 4U- 6140 4U- 6160 4U- 6200 Amélioration de la communication : déficience auditive Amélioration de la communication : difficultés d'élocution Amélioration de la communication : déficience visuelle Etablissement d'une relation complexe Amélioration de la socialisation Conduite à tenir devant une réaction d'anticipation (W) Amélioration de l'image corporelle Amélioration de la capacité d'adaptation Consultation psychosociale Consultation de génétique (W) Consultation en matière de sexualité Aide à la prise de décisions (Y) Soins à un mourant Soutien psychologique Aide au processus de deuil : Aide au processus de deuil : mort à la naissance (W) Aide à la déculpabilisation Insufflation d'espoir Humour Contrôle de l'humeur Présence Animation (thérapie récréationnelle) Amélioration du rôle (X) Amélioration du sentiment de sécurité Amélioration de la conscience de soi Amélioration de l'estime de soi Soutien spirituel Groupe de soutien Elargissement du réseau de soutien Thérapie de groupe Toucher Annonce (communication) de la vérité Classification des valeurs Intervention en situation de crise (U) Conduite à tenir en cas de traitement par chimiothérapie (H) Education à la santé (sanitaire) Facilitation de l'apprentissage (P) Stimulation de l'apprentissage (P) Enseignement aux parents d'un adolescent (X) Education aux futurs parents (W) Enseignement aux parents qui élèvent un enfant (X) Information sensorielle préparatoire Enseignement : processus de la maladie Education de groupe Education du patient (individuel) Education : soins au nourrisson (W) Enseignement pré-opératoire (J) Enseignement : activités et exercices prescrits (A) Education : régime alimentaire prescrit (D) Education : traitement (médication) prescrit (H) Education : intervention ou traitement Education : habileté psychomotrice Education : rapports sexuels sans risque Education sexuelle Régulation des naissances : contraception (W) Diminution de l'anxiété Training autogène Biofeedback : rétroaction biologique Technique d'apaisement Distraction Hypnose Méditation Imagerie mentale Relaxation simple Précautions en cas d'hyperthermie maligne (M) Coordination des mesures d'urgence cardiaque (vitale) Intervention en situation de crise (R) Soins d'urgence NIC Page 5 Liste NIC FR 4. Sécurité V. Gestion du risque 5. Famille W. Soins liés à la naissance des enfants 4U- 6240 4U- 6260 4U- 6300 4U- 6320 4U- 6340 4U- 6360 4V- 2680 4V- 2920 4V- 3200 4V- 3540 4V- 6340 4V- 6400 4V- 6402 4V- 6404 4V- 6410 4V- 6420 4V- 6440 4V- 6450 4V- 6460 4V- 6470 4V- 6480 4V- 6484 4V- 6486 4V- 6487 4V- 6489 4V- 6490 4V- 6500 4V- 6510 4V- 6520 4V- 6530 4V- 6540 4V- 6550 4V- 6560 4V- 6570 4V- 6580 4V- 6590 4V- 6600 4V- 6610 4V- 6630 4V- 6650 4V- 6654 4V- 6680 5W- 1052 5W- 1054 5W- 1875 5W- 4021 5W- 4026 5W- 5210 5W- 5242 5W- 5244 5W- 5247 5W- 5294 5W- 5564 5W- 5608 5W- 6481 5W- 6612 5W- 6656 5W- 6700 5W- 6710 5W- 6720 5W- 6750 5W- 6760 5W- 6771 5W- 6772 5W- 6784 5W- 6786 5W- 6788 5W- 6800 Premiers soins Demande de don d'organe Conduite à tenir en cas de traumatisme de viol Réanimation Prévention du suicide (V) Triage Conduite à tenir en cas de crise convulsive (I) Précautions à prendre lors d'une intervention (J) Prévention des fausses routes (K) Soins préventifs d'escarres (I) Prévention du suicide (U) Prise en charge de la démence Prévention de la maltraitance : enfants Prévention de la maltraitance : personnes âgées Traitement des allergies Restriction de l'aire d'activités (du territoire) Prise en charge du délirium Prise en charge de la confusion Prise en charge de la démence Prévention des fugues (conduite à tenir en cas de fugue) Aménagement de l'environnement Aménagement de l'environnement : collectivité Aménagement de l'environnement : sécurité Aménagement de l'environnement : prévention de la violence Aménagement de l'environnement : sécurité du travail Prévention des chutes Prévention des incendies (du risque incendiaire) Conduite à tenir en présence d'hallucinations Dépistage des problèmes de santé Administration : vaccination / immunothérapie Contrôle de l'infection Prévention contre les infections Précautions lors de l'utilisation du laser Précautions lors de l'emploi de dérivés du latex Contention (contrainte) physique (R) Précautions en cas d'utilisation d'un garrot pneumatique Soins consécutifs à la radiothérapie Identification des risques Isolement Surveillance Surveillance : sécurité Surveillance des signes vitaux Allaitement au biberon Aide à l'allaitement maternel Entretien d'un cathéter ombilical Limitation des pertes sanguines : utérus gravide (N) Limitation des pertes sanguines : utérus en post-partum (N) Conduite à tenir devant une réaction d'anticipation (R) Consultation de génétique (R) Consultation : allaitement maternel (conseils) Consultation avant la grossesse Aide au processus de deuil : mort à la naissance (S) Education aux futurs parents (S) Education : soins au nourrisson (S) Aménagement de l'environnement : processus d'attachement Identification du risque : famille ayant de jeunes enfants Surveillance de l'accouchement : dépassement du terme (grossesse avancée) Perfusion amniotique Aide au développement de la relation parent-enfant Accouchement Assistance / accouchement par césarienne Préparation à l'accouchement Monitorage fœtal : avant l'accouchement Monitorage fœtal : pendant l'accouchement Régulation des naissances : contraception (S) Régulation des naissances : infertilité Régulation des naissances : grossesse non prévue Prise en charge d'une grossesse à risque NIC Page 6 Liste NIC FR 5. Famille X. Soins relatifs au cycle de la vie 6. Système de santé Y. Médiation au sein des systèmes de santé 6. Système de santé a. Gestion du système de santé 6. Système de santé b. Gestion de l'information 5W- 6820 5W- 6830 5W- 6834 5W- 6840 5W- 6850 5W- 6860 5W- 6870 5W- 6880 5W- 6890 5W- 6900 5W- 6924 5W- 6930 5W- 6950 5W- 6960 5W- 6972 5W- 6974 5W- 6982 5W- 7104 5W- 7886 5X- 0412 5X- 0612 5X- 5370 5X- 5562 5X- 5566 5X- 7040 5X- 7050 5X- 7100 5X- 7110 5X- 7120 5X- 7130 5X- 7140 5X- 7150 5X- 7160 5X- 7180 5X- 7200 5X- 7260 5X- 7280 6Y- 2880 6Y- 5250 6Y- 7330 6Y- 7370 6Y- 7400 6Y- 7410 6Y- 7440 6Y- 7460 6Y- 7500 6Y- 7560 6a- 7610 6a- 7620 6a- 7640 6a- 7650 6a- 7660 6a- 7680 6a- 7690 6a- 7700 6a- 7710 6a- 7722 6a- 7726 6a- 7760 6a- 7800 6a- 7820 6a- 7830 6a- 7840 6a- 7880 6b- 7920 6b- 7960 6b- 7970 6b- 7980 Soins au nourrisson Soins durant le travail et l'accouchement Soins lors d'un accouchement à risque (conduite à tenir) Soins "kangourou" Assistance / accouchement provoqué (déclenchement du travail) Assistance / accouchement prématuré Interruption (artificielle) de la lactation Soins au nouveau-né Surveillance du nouveau-né Satisfaction du besoin de succion Photothérapie néonatale Soins postnatals Soins à une patiente en interruption de grossesse Soins prénatals Réanimation fœtale Réanimation du nouveau-né Utilisation obstétricale de l'échographie ultrasonore Aide à la préservation de l'intégrité familiale : famille qui attend un enfant Prise en charge en cas de procréation médicalement assistée Soins de l'incontinence fécale : encoprésie (B) Soins de l'incontinence urinaire : énurésie (B) Amélioration du rôle (R) Enseignement aux parents d'un adolescent (S) Enseignement aux parents qui élèvent un enfant (S) Soutien à un aidant naturel Amélioration (stimulation) du développement Aide à la préservation de l'intégrité familiale Implication de la famille Mobilisation des ressources familiales Maintien de la dynamique familiale Soutien à la famille Thérapie familiale Préservation de la fertilité Aide dans l'organisation et l'entretien du domicile Contribution à l'adaptation familiale Remplacement temporaire de l'aidant naturel Soutien à la fratrie d'un patient Coordination pré-opératoire (J) Aide à la prise de décisions (R) Médiation culturelle Planification du départ Orientation dans le réseau de la santé et de la sécurité sociale Autorisation de prise en charge par une assurance Permission (facilitation d'une) Protection des droits du patient Aide à la subsistance Facilitation des visites Réalisation de tests de laboratoire au lit du patient Vérification des substances toxiques (contrôlées) Elaboration de "chemins cliniques" Délégation Vérification du chariot d'urgence Aide à la réalisation d'un examen Interprétation de données d'examen de laboratoire Analyse des pratiques par les pairs Aide (apportée) au médecin Préceptorat auprès d'un employé Préceptorat auprès d'un étudiant Evaluation d'un produit Evaluation de la qualité Manipulation d'un échantillon biologique Supervision d'équipe (staff) Gestion du matériel (des approvisionnements) Gestion de l'équipement technique Rédaction des transmissions Transmissions d'informations : continuité des soins Contrôle de la politique de santé (réglementation sanitaire) Déclaration d'un incident NIC Page 7 Liste NIC FR 6b- 8020 6b- 8060 6b- 8100 6b- 8120 6b- 8140 6b- 8180 Conférence de soins multidisciplinaires Transcription d'une prescription Orientation vers un autre soignant ou un autre établissement Recueil de données de recherche interéquipes Transmissions inter-équipes (relève) Consultation par téléphone NIC Page 8 336 INTERVENTIONS CLASSEES PAR ORDRE ALPHABETIQUE – MALOINE-DECARIE 1996 (Tiré de "Classification des interventions infirmières" de J.C. McCLOSKEY et G.M. BULECHEK). A Accouchement : Soins donnés à la mère et à l'enfant au moment de la naissance. Accouchement par césarienne : Préparation et soutien d'une patiente qui accouche par césarienne. Accueil : Soins apportés à un malade à son arrivée dans un établissement de santé. Administration d'analgésiques : Utilisation d'agents pharmacologiques pour réduire ou éliminer la douleur. Administration d'anesthésiques : Préparation et administration d'agents anesthésiques et observation des réactions du patient durant leur administration. Administration de médicaments topiques : Préparation à l'utilisation de médicaments topiques et application de ces médicaments sur la peau et les muqueuses. Administration d'un analgésique par voie épidurale : Préparation à l'administration et administration proprement dite d'un analgésique narcotique à l'intérieur de l'espace épidural. Administration d'un lavement : Injection d'un liquide dans le gros intestin. Administration de médicaments : Préparation et administration de médicaments d'ordonnance ou en vente libre et évaluation de leur efficacité. Administration de médicaments par voie entérale : médicaments par l'intermédiaire d'une sonde gastro-intestinale. Administration de Administration de médicaments par voie interpleurale : Administration de médicaments analgésiques par l'intermédiaire d'un cathéter interpleural. Administration de médicaments par voie orale : Préparation et administration de médicaments par la bouche et surveillance de la réaction du patient. Administration de médicaments par voie parentérale : Préparation et administration de médicaments par voie intraveineuse, intramusculaire, intradermique ou sous-cutanée. Administration de produits sanguins : Administration de sang ou de produits sanguins et surveillance des réactions du patient. Aide à la déculpabilisation : Mise en œuvre de moyens afin qu'une personne puisse se libérer d'un douloureux sentiment de culpabilité, que celle-ci soit réelle ou perçue comme telle. Aide à l'analgésie contrôlée par le patient (A.C.P.) : Opération visant à faciliter l'autoadministration d'analgésiques en essayant de maintenir un état d'analgésie approprié. Aide à la maîtrise de la colère : Utilisation de moyens visant à amener le patient à exprimer sa colère de manière acceptable. Aide à la perte de poids : Mise en œuvre de moyens pour favoriser la perte de poids ou de graisse corporelle. Aide à la préservation de l'intégrité familiale : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser la cohésion et l'unité de la famille. Aide à la préservation de l'intégrité familiale : famille qui attend un enfant : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser la croissance des individus et de l'ensemble de la famille lorsqu'un bébé est sur le point de s'ajouter à la famille. Aide à la prise de décision : Information et soutien à fournir à un patient qui doit prendre une ou des décisions relatives aux soins nécessaires à sa santé. Aide à la prise de poids : Mise en œuvre de moyens pour favoriser la prise poids corporel. Aide à la responsabilisation : Mise en œuvre de moyens destinés à encourager un patient à assumer ses responsabilités en ce qui a trait à son propre comportement. Aide à la subsistance : Aide apportée à une personne ou à une famille dans le besoin pour trouver des denrées alimentaires, des vêtements ou un abri. Aide au changement souhaité par le patient : Utilisation de moyens destinés à encourager un changement de comportement que le patient a amorcé dans le but d'atteindre des objectifs personnels importants. Aide au développement de la relation parent-enfant : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser le développement d'une relation d'attachement entre les parents et leurs enfants. Aide au processus de deuil : Soutien à apporter à un patient afin qu'il assume son deuil à la suite de la perte d'une personne ou d'une chose importante pour lui. Aide au processus de lactation : Information et soutien apportés afin d'assurer le succès de l'allaitement maternel et le sevrage. Aide aux soins personnels : Aide apportée à une personne dans ses activités de la vie quotidienne. Aide aux soins personnels : alimentation : Aide apportée à une personne pour qu'elle puisse se nourrir. Aide aux soins personnels : bains et soins d'hygiène : Aide apportée à un patient dans ses soins d'hygiène personnelle. Aide aux soins personnels : fonctions d'élimination : Aide apportée à un patient pour qu'il puisse éliminer. Aide aux soins personnels : habillage et mise personnelle : Aide apportée à un patient pour qu'il puisse se vêtir et soigner son apparence. Aide dans l'organisation et l'entretien du domicile : Soutien à un patient ou à sa famille afin de garder son domicile propre, à l'épreuve de tout danger et agréable à vivre. Aide pour cesser de fumer : Aide apportée au patient pour qu'il cesse de fumer. Alimentation : Apport nutritionnel à un patient incapable de s'alimenter seul. Alimentation par gavage : Administration des aliments et de l'eau par un tube de gavage. Alimentation parentérale totale : Préparation et administration de nutriments par voie intraveineuse et surveillance de la réaction du patient. Allaitement au biberon : Préparation des liquides destinés à un nourrisson et administration de ces liquides à l'aide d'un biberon. Amélioration de l'estime de soi : Mise en œuvre de moyens pour qu'un patient développe une opinion plus favorable quant à sa valeur personnelle. Amélioration de l'image corporelle : Mise en œuvre de moyens pour qu'un patient améliore ses perceptions conscientes, inconscientes et ses attitudes envers son corps. Amélioration de la capacité d'adaptation : Soutien à apporter à un patient afin qu'il s'adapte au stress, à des changements ou à des événements menaçants qui l'empêchent d'exercer ses différents rôles et de faire face aux exigences de la vie. Amélioration de la communication : Emploi de moyens visant à faciliter les relations avec un patient qui éprouve de la difficulté à transmettre ou à comprendre les messages verbaux et non-verbaux. Amélioration de la communication : déficience auditive : Aide apportée à un patient souffrant d'une déficience auditive afin qu'il accepte son état et qu'il utilise des moyens pouvant lui permettre de surmonter sa déficience. Amélioration de la communication : déficience visuelle : Aide apportée à un patient souffrant d'une déficience visuelle afin qu'il accepte son état et qu'il utilise des moyens pouvant lui permettre de surmonter sa déficience. Amélioration de la conscience de soi : Aide apportée à un patient dans l'exploration et la compréhension de ses pensées, de ses sentiments, de ses motivations et de ses comportements. Amélioration de la socialisation : Mise en œuvre de moyens pour qu'une personne améliore son habileté et interagir avec les autres. Amélioration de la ventilation : Rétablissement d'un mode optimal de respiration spontanée afin de maximiser les échanges d'oxygène et de gaz carbonique dans les poumons. Amélioration du rôle : Aide à apporter à un patient, à une personne significative ou à la famille pour améliorer leurs relations, en clarifiant et en consolidant les comportements reliés à leurs rôles particuliers. Amélioration du sentiment de sécurité : Renforcement du sentiment de sécurité physique et psychologique d'un patient. Amélioration du sommeil : Mise en application de mesures devant permettre à un patient d'obtenir un rythme régulier de sommeil. Aménagement du milieu ambiant : Organisation de l'environnement d'un patient dans un but thérapeutique. Aménagement du milieu ambiant : bien-être : Organisation de l'environnement d'un patient afin de lui assurer un maximum de bien-être. Aménagement du milieu ambiant : prévention de la violence : Surveillance et organisation de l'environnement physique d'un patient afin de diminuer chez lui les risques de comportements violents envers lui-même, les autres ou son environnement. Aménagement du milieu ambiant : processus d'attachement : Organisation de l'environnement afin de favoriser le développement de la relation parent-enfant. Aménagement du milieu ambiant : sécurité : Surveillance et organisation de l'environnement physique d'un patient de façon à assurer sa sécurité. Application de chaleur ou de froid : Stimulation de la peau et des tissus souscutanés par l'application de chaleur ou de froid dans le but de diminuer la douleur, les spasmes musculaires ou l'inflammation. Aspiration des sécrétions des voies respiratoires : Enlèvement des sécrétions des voies respiratoires à l'aide d'une sonde insérée dans les conduits aériens ou la trachée d'un patient. Assistance chirurgicale : opération proprement dite : Collaboration aux actes chirurgicaux effectués dans la salle d'opération. Assistance chirurgicale : tâches entourant l'opération : Coordination des activités de la salle d'opération afin de garantir le maximum de sécurité au patient. Assistance nutritionnelle : Aide apportée à un patient afin de lui procurer une alimentation équilibrée. B Bain : Nettoyage du corps pour procurer détente, propreté et guérison. Bibliothérapie : Utilisation de la littérature afin d'encourager l'expression des sentiments et d'accroître la capacité d'introspection. C Cathétérisme vésical : Insertion d'une sonde dans la vessie en vue d'un drainage urinaire, temporaire ou permanent. Cathétérisme vésical périodique : Utilisation périodique et régulière d'une sonde pour vider la vessie. Clarification des valeurs : Aide apportée à une personne pour qu'elle clarifie ses valeurs personnelles de façon à prendre une décision éclairée. Communication de la vérité : Divulgation de la vérité, en totalité ou en partie, et en temps opportun, afin de favoriser l'autonomie et le bien-être du patient. Conduite à tenir devant la douleur : Apaisement de la douleur ou diminution de la douleur à un seuil tolérable par le patient. Conduite à tenir devant une réaction d'anticipation : Aide apportée à un patient en prévision d'une crise situationnelle ou d'une crise de croissance. Conduite à tenir en cas d'altération de la sensibilité périphérique : Prévention ou réduction au minimum des blessures ou de l'inconfort chez un patient présentant une altération de la sensibilité périphérique. Conduite à tenir en cas de confusion mentale : Modification de l'environnement d'une personne présentant un état de confusion mentale chronique. Conduite à tenir en cas de crise convulsive : Soins apportés à un patient durant une crise convulsive et durant la période suivant cette crise. Conduite à tenir en cas de délire : Organisation d'un environnement thérapeutique sûr dans le cas où un patient se trouve dans un état confusionnel aigu. Conduite à tenir en cas de dysréflexie : Prévention et élimination des stimuli qui entraînent une exagération des réflexes et des réactions autonomes indésirables chez un patient qui présente une lésion de la moelle cervicale ou thoracique supérieure. Conduite à tenir en cas de traitement de chimiothérapie : Aide apportée à un patient et à ses proches afin qu'ils puissent mieux comprendre les principes du traitement de chimiothérapie et qu'ils puissent réduire au minimum les effets secondaires des agents anticancéreux. Conduite à tenir en cas de traumatisme de viol : Apport d'un soutien physique et psychologique immédiatement après un viol présumé. Conduite à tenir en cas de troubles de l'alimentation : Prévention et traitement des problèmes liés à l'adoption d'une diète trop sévère et à un excès d'exercice physique, ou à des crises de boulimie suivies d'actions pour éliminer les liquides et les aliments absorbés (ex. : vomissements provoqués, prise d'un laxatif ou d'un diurétique). Conduite à tenir en présence d'hallucinations : Comportement à adopter devant un patient qui présente ou risque de présenter des hallucinations. Conduite à tenir en présence d'un œdème cérébral : Limitation des risques d'apparition d'une lésion cérébrale résultant de la présence d'œdème dans les tissus cérébraux. Conduite à tenir en présence d'un état de choc : Emploi de mesures qui favorisent l'apport d'oxygène et de nutriments à l'ensemble des tissus de l'organisme et l'élimination de produits de dégradation cellulaire chez un patient présentant une grave insuffisance de l'irrigation tissulaire. Conduite à tenir en présence d'un choc cardiogénique : Mise en œuvre de moyens propres à favoriser une irrigation tissulaire adéquate dans le cas où la fonction cardiaque est sérieusement compromise. Conduite à tenir en présence d'un choc hypovolémique : Mise en œuvre de moyens propres à favoriser une irrigation tissulaire adéquate dans le cas où le volume intravasculaire est insuffisant. Conduite à tenir en présence d'un choc vascogénique : Mise en œuvre de moyens propres à favoriser une irrigation tissulaire adéquate chez un patient présentant une perte importante de tonus vasculaire. Conduite à tenir en présence de constipation ou d'un fécalome : Prévention de la constipation et de la formation d'un fécalome et soulagement de ces problèmes intestinaux. Consultation de diététique : Utilisation d'une approche propre à aider une personne à apporter les modifications nécessaires à son régime alimentaire. Consultation de génétique : Utilisation d'une approche centrée sur la prévention d'un trouble ou sur la capacité des membres d'une famille à faire face à un trouble génétique présent chez l'un des leurs. Consultation en matière de sexualité : Utilisation d'une approche centrée sur la nécessité d'apporter des changements à la pratique sexuelle ou d'améliorer la capacité à faire face à un phénomène ou à un trouble d'ordre sexuel. Consultation psychosociale : Utilisation d'une approche centrée sur les besoins, les difficultés ou les sentiments du patient et des ses proches afin d'améliorer ou de soutenir leur capacité d'adaptation, leur capacité à résoudre des problèmes ainsi que leurs relations interpersonnelles. Contrainte physique : Utlisation de dispositifs de contrainte mécanique et surveillance pendant leur utilisation ou maîtrise manuelle de la personne, afin de limiter la mobilité physique. Contrôle de l'infection : Réduction des risques de contamination et de transmission d'agents infectieux. Coordination des mesures de réanimation cardiaque : Prise en charge des mesures d'urgence visant à assurer la survie d'un patient. D Dépistage des problèmes de santé : Détermination des problèmes de santé actuels ou potentiels d'un patient à l'aide de ses antécédents, d'examens ou d'autres procédés. Détermination d'objectifs communs : Collaboration avec le patient afin de définir des objectifs de soins, d'établir des priorités quant à ces objectifs, puis d'élaborer un plan pour les atteindre en s'appuyant sur la conception et l'utilisation d'une échelle de mesure. Diminution de l'anxiété : Atténuation d'un sentiment de malaise, d'appréhension ou de crainte dont la source est indéterminée. Diminution de la flatulence : Prévention de la formation de flatuosités et aide à l'expulsion des gaz formés en excès dans l'intestin. Distraction : Opération visant à concentrer l'attention d'un patient dans une activité divertissante afin de le détourner de ses sensations pénibles. E Ecoute active : Attention à porter aux messages verbaux et non verbaux d'un patient afin de leur donner une signification. Elargissement du réseau de soutien : Amélioration du soutien apporté à un patient par sa famille, ses amis et la communauté. Electrostimulation transcutanée : Stimulation de la peau et des tissus sous-jacents avec un courant électrique de bas voltage, acheminé par des électrodes. Enseignement : activités et exercices prescrits : Préparation d'un patient à atteindre ou à maintenir un niveau d'activité prescrit. Enseignement aux futurs parents : Préparation des futurs parents à assumer leur rôle. Enseignement aux parents d'un adolescent : Aide apportée aux parents pour qu'ils comprennent et épaulent leur adolescent. Enseignement aux parents qui élèvent un enfant : Aide apportée aux parents pour qu'ils comprennent leur enfant et favorisent sa croissance et son développement physique, psychologique et social, de sa naissance à son adolescence. Enseignement de groupe : Elaboration, implantation et évaluation d'un programme d'enseignement adapté pour un groupe de personnes présentant le même état de santé, dont le patient. Enseignement des règles de mécanique corporelle : Incitation à adopter une bonne posture et à effectuer correctement ses mouvements au cours de ses activités de la vie quotidienne, afin de prévenir la fatigue et les blessures musculosquelettiques. Enseignement : diète prescrite : Préparation d'un patient à suivre correctement une diète prescrite. Enseignement : habileté psychomotrice : Aide apportée à un patient pour qu'il développe une habileté psychomotrice. Enseignement individuel : Planification, implantation et évaluation d'un programme d'enseignement conçu pour répondre aux besoins particuliers d'un patient. Enseignement : intervention ou traitement : Aide apportée à un patient pour qu'il comprenne ce qui l'attend et se prépare mentalement à une intervention ou un traitement prescrits. Enseignement : médication prescrite : Préparation d'un patient à prendre correctement sans risque les médicaments prescrits et à surveiller leurs effets. Enseignement préopératoire : Aide apportée à un patient pour qu'il comprenne ce qui l'attend et se prépare mentalement à une intervention chirurgicale et à la période de récupération postopératoire. Enseignement : processus de la maladie : Aide apportée à un patient pour qu'il comprenne l'information relative au processus particulier d'une maladie. Enseignement : rapports sexuels sans risque : Information à donner au sujet de la protection requise lors d'un rapport sexuel. Enseignement : soins au nourrisson : Enseignement relatif aux soins physiques et psychologiques requis durant la première année de vie. Entraînement à l'affirmation de soi : Aide apportée à une personne pour l'amener à exprimer ses sentiments, ses besoins et ses idées tout en respectant les droits d'autrui. Entraînement de la mémoire : Pratique d'exercices propres à développer la mémoire. Entretien d'un cathéter central inséré en périphérie : Insertion en périphérie et entretien d'un cathéter central. Entretien d'un plâtre : Soins apportés à un plâtre une fois qu'il est sec. Entretien d'un plâtre humide : Soins apportés à un plâtre durant la période de séchage. Entretien d'un tube : drain : Soins à assurer lorsqu'un patient porte un dispositif de drainage externe émergeant d'une cavité corporelle. Entretien d'un tube : drain thoracique : Soins à assurer lorsq'un patient porte un système de drainage scellé émergeant de la cavité thoracique. Entretien d'un tube : sonde gastro-intestinale : Soins à assurer lorsqu'un patient porte une sonde gastro-intestinale. Entretien d'un tube : sonde urinaire : Suivi d'un patient qui porte un équipement de drainage urinaire. Entretien d'un tube : tube de ventriculostomie ou de drainage lombaire : Soins à assurer lorsqu'un patient porte une système de drainage externe du liquide céphalorachidien. Entretien d'une prothèse : Soins apportés à un appareil amovible que porte un patient en prévention des complications pouvant résulter de son utilisation. Entretien des lentilles cornéennes : Soins à apporter aux lentilles cornéennes afin de prévenir les dommages aux yeux ou aux lentilles elles-mêmes. Etablissement d'une diète progressive : Mise en vigueur de restrictions alimentaires, puis rétablissement progressif du régime alimentaire, selon la tolérance du patient. Etablissement de limites : Détermination de paramètres distinguant un comportement acceptable d'un comportement inacceptable de la part d'un patient. Exploitation du milieu : Mise à profit des personnes, des ressources et des événements présents dans l'environnement immédiat d'un patient afin de favoriser son fonctionnement psychosocial optimal. F Facilitation de l'apprentissage : Stimulation de la capacité de traiter et de comprendre l'information. Facilitation des visites : Mise en œuvre de moyens propres à encourager la famille et les amis du patient à venir le visiter, dans le cas où ces visites lui sont bénéfiques. G Gestion de la médication : Aide apportée à un patient afin de favoriser l'utilisation sécuritaire et efficace de médicaments. Gestion de l'équipement technique : Utilisation d'un équipement et de dispositifs techniques afin de surveiller la condition d'un patient ou de le maintenir en vie. Groupe de soutien : Utilisation d'une ambiance de groupe pour apporter un soutien psychologique et transmettre de l'information relative à la santé aux membres de ce groupe. H Habillage : Aide apportée à un patient pour choisir, mettre ou enlever ses vêtements, dans le cas où il est incapable de le faire seul. Humour : Opération destinée à encourager le patient à percevoir, apprécier et exprimer ce qui est comique, amusant ou ludique, afin de créer des liens, de soulager sa tension ou sa colère, de faciliter son apprentissage ou de faire face à la douleur. Hygiène buccodentaire : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'hygiène buccodentaire chez un patient présentant une santé buccodentaire normale. Hypnose : Aide à l'induction d'un état de conscience particulier afin d'augmenter la suggestibilité de manière à pouvoir procéder à une expérience de suggestion. I Identification des risques : Analyse des facteurs de risque, détermination des risques pour la santé et établissement de priorités visant la réduction des risques pour un individu ou un groupe. Identification du risque : familles ayant de jeunes enfants : Dépistage des personnes ou des familles susceptibles d'éprouver des difficultés relatives à l'exercice du rôle parental; planification de stratégies visant à prévenir de tels problèmes. Imagerie guidée : Utilisation de l'imagination afin de susciter un état de relaxation ou de distraire l'attention de sensations indésirables. Incitation à faire de l'exercice : Emploi de divers moyens visant à favoriser la pratique régulière d'exercices physiques par un patient afin de maintenir ou d'améliorer sa condition physique et sa santé. Information sensorielle préparatoire : Description des sensations physiques, tant subjectives qu'objectives, associées à une intervention ou un traitement stressants à venir. Interruption artificielle de la lactation : Aide à apporter pour faciliter l'interruption de la sécrétion lactée et pour réduire au minimum l'engorgement mammaire après l'accouchement. Insufflation d'espoir : Stimulation à adopter une attitude constructive dans une situation donnée. Intervention en situation de crise : Utilisation à court terme d'une consultation psychosociale pour aider un patient à faire face à une situation de crise et pour lui permettre de retrouver une condition semblable à celle dont il jouissait auparavant, ou même une condition plus satisfaisante. Intubation des voies respiratoires : Introduction ou assistance au moment de l'introduction d'une sonde dans les voies aériennes d'un patient, et mise en place de celle-ci. Intubation gastro-intestinale : Insertion d'une sonde dans le tractus gastrointestinal. Irrigation d'une plaie : Nettoyage et élimination des débris et du liquide de drainage excessif d'une plaie ouverte par l'écoulement rapide d'une solution. Isolement : Confinement dans un environnement sûr pour des raisons de sécurité ou de maîtrise du comportement, avec surveillance étroite de la part du personnel infirmier. L Limitation de la dépense énergétique : Mise en application de mesures pour adapter la dépense énergétique d'un patient à son état, afin de traîter ou de prévenir la fatigue et d'améliorer sa condition. Limitation des pertes sanguines : Mise en œuvre de moyens pour réduire au minimum les pertes sanguines quand un saignement survient. Limitation des pertes sanguines : saignement d'une plaie : Mise en œuvre de moyens pour réduire au minimum les pertes sanguines en cas de saignement d'une plaie qui résulte d'un traumatisme, d'une incision ou de la mise en place d'une sonde ou d'un cathéter. Limitations des pertes sanguines : saignement gastro-intestinal : Mise en œuvre de moyens pour réduire au minimum les pertes sanguines et les risques de complications lorsqu'un saignement survient dans le tractus gastro-intestinal supérieur ou inférieur. Limitation des pertes sanguines : saignement nasal : Mise en œuvre de moyens pour réduire au minimum les pertes sanguines quand un saignement survient dans les fosses nasales. Limitation des pressions sur le corps : Réduction au minimum de la pression exercée sur les régions corporelles. M Maîtrise de l'hémorragie : Limitation ou endiguement d'une perte rapide et abondante de sang. Maîtrise du comportement : Aide à un patient pour qu'il puisse contenir ses comportements inappropriés. Manipulation d'un échantillon biologique : Prélèvement, préparation conservation d'un échantillon destiné à des analyses de laboratoire. et Massage : Stimulation de la peau et des tissus sous-jacents avec diverses intensités de pression de la main afin d'atténuer la douleur, d'induire la relaxation ou d'améliorer la circulation sanguine. Médiation culturelle : Intégration d'un patient de culture différente et des membres de sa famille au système de santé en place. Méditation : Concentration de l'attention sur une image ou une pensée spécifique afin d'atteindre un état modifié de la conscience. Mise à contribution de la famille : Emploi de moyens ayant pour but de favoriser la participation de la famille aux soins physiques et psychologiques du patient. Mise en place d'une intraveineuse : Introduction d'une aiguille dans une veine périphérique afin d'administrer des liquides, du sang ou des médicaments. Mobilisation des ressources familiales : Utilisation des forces de la famille afin d'influencer favorablement la santé du patient. Modification du comportement : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser un changement de comportement chez un patient. Monitorage de la pression intracrânienne : Evaluation et analyse des données présentes chez un patient afin de régulariser sa pression intracrânienne. Monitorage hémodynamique invasif: Evalation de paramètres hémodynamiques par des moyens invasifs et analyse des données obtenues, afin d'évaluer la fonction cardiovasculaire et de réviser le traitement en conséquence. Musicothérapie : Utilisation de la musique dans le but d'amener un changement précis dans le comportement ou les émotions. N Négociation d'un contrat avec le patient : Démarche devant mener à une entente avec un patient en vue d'appuyer un changement de comportement particulier. O Orientation dans le réseau de la santé et de la sécurité sociale : Aide et information à un patient pour qu'il se retrouve parmi les divers services de santé disponibles et qu'il puisse les utiliser adéquatement. Orientation dans la réalité : Emploi de divers moyens pour permettre à un patient de s'orienter dans le temps, dans l'espace et par rapport aux personnes. Orientation vers un autre soignant ou un autre établissement : Prise des dispositions nécessaires pour diriger un patient vers une autre personne soignante ou à un autre organisme. Oxygénothérapie : Administration d'oxygène et surveillance de son efficacité. P Physiothérapie respiratoire : Mise en œuvre de moyens visant à diriger les sécrétions pulmonaires vers les voies respiratoires centrales afin de faciliter l'expectoration ou l'aspiration. Planification du départ : Préparatifs en vue de faire passer le patient d'une étape de soins à une autre, que ce soit lors de son transfert d'une unité de soins vers une autre ou lors de son retour à la maison. Pose d'une attelle : Stabilisation, immobilisation ou protection d'une partie corporelle blessée à l'aide d'un appareil de soutien. Positionnement : Installation d'un patient ou d'une partie de son corps de façon à assurer le confort, à réduire le risque de lésion cutanée, à favoriser l'intégrité de la peau ou à aider à la guérison. Positionnement en cas de lésion cervicale : Alignement corporel approprié et optimal d'un patient souffrant d'une lésion cervicale. Positionnement en fauteuil roulant : Installation d'un patient dans un fauteuil roulant adéquat de manière à améliorer le confort, à favoriser l'intégrité de la peau et à permettre l'indépendance. Précautions en cas d'hémorragie sous-arachnoidienne : Réduction des stimuli et des facteurs de stress, internes et externes, afin de diminuer le risque d'un nouveau saignement avant une chirurgie d'anévrisme. Précautions en cas de troubles convulsifs : Prévention ou réduction au minimum des blessures potentielles chez un patient atteint de troubles convulsifs connus. Premiers soins : Secours d'urgence en cas de blessure mineure. Préparation à l'accouchement : Information et soutien préparatoires à l'accouchement visant à augmenter la capacité des futurs parents à jouer leur rôle. Préparation à la chirurgie : Soins à un patient immédiatement avant une intervention chirurgicale, vérification des interventions et des examens effectués et enregistrement au dossier médical. Présence : Etre auprès d'une personne qui en a besoin. Prévention de l'aspiration (fausse route) : Diminution des facteurs de risque chez un patient présentant un risque d'aspiration (fausse route). Prévention de l'embolie : Diminution des risques d'embolie chez un patient qui présente ou qui risque de présenter une thrombose. Prévention de la toxicomanie : Mise en œuvre de mesures destinées à prévenir la dépendance à l'alcool ou à d'autres drogues. Prévention des chutes : Emploi de précautions particulières dans le cas où un patient présente des risques de blessures dues à des chutes. Prévention des états de choc : Identification et traitement des patients menacés d'un état de choc. Prévention des mauvais traitements : Dépistage des relations à risque élevé et prise des mesures nécessaires pour prévenir les mauvais traitements d'ordre physique ou psychologique. Prévention des saignements : Diminution des risques de perte sanguine chez un patient dont la coagulibilité est réduite. Prévention des troubles circulatoires : Emploi de moyens visant à faciliter la circulation artérielle et veineuse. Prévention des troubles circulatoires locaux : Protection d'une zone corporelle précise présentant une mauvaise irrigation sanguine. Prévention des ulcères de décubitus : Emploi de mesures visant à prévenir les ulcères de décubitus chez un patient présentant un risque élevé. Prévention du suicide : Réduction des risques qu'un patient en crise ou en dépression profonde s'inflige délibérément des blessures. Protection contre les infections : Prévention et détection précoce d'une infection chez un patient à risque. Protection de la dynamique familiale : Réduction au minimum des effets d'une perturbation de la dynamique familiale. Protection des droits du patient : Protection des droits relatifs aux soins de santé, surtout s'il s'agit d'une personne mineure, d'une personne frappée d'incapacité ou d'un patient inapte à prendre des décisions. R Réanimation : Mise en application de mesures d'urgence pour maintenir une personne en vie. Rééducation à la déglutition : Emploi de moyens visant à faciliter la déglutition et prévention des complications dues à une difficulté d'avaler. Rééducation intestinale : Aide à un patient pour qu'il habitue ses intestins à éliminer à intervalles réguliers. Régularisation de l'élimination urinaire : Maintien d'un mode d'élimination urinaire optimal. Régularisation du fonctionnement intestinal : Etablissement et maintien d'un mode régulier d'élimination intestinale. Régulation de la température : Obtention ou maintien d'une température corporelle à l'intérieur des limites de la normale. Régulation des naissances : contraception : Prévention de la grossesse en donnant de l'information sur la physiologie de la reproduction et sur les méthodes de contraception. Régulation des naissances : grossesse non prévue : Aide à la prise de décisions basée sur le désir de poursuivre ou non la grossesse. Régulation des naissances : infertilité : Prise en charge, éducation et soutien du patient (ou de la patiente) et de sa (ou son) partenaire qui subissent une évaluation et un traitement pour cause d'infertilité. Régulation hémodynamique : Emploi de moyens propres à obtenir un rythme cardiaque, une précharge, une postcharge et une contractilité optimaux. Relaxation musculaire progressive : Séance dirigée de relaxation consistant à faire contracter puis relâcher un à un les principaux groupes musculaires, tout en étant attentif aux différentes sensations ressenties. Remplacement temporaire de l'aidant naturel : Apport de soins, à court terme, pour permettre un répit au membre de la famille qui s'en charge habituellement. Restriction du territoire : Limitation de la liberté de mouvement d'un patient dans un territoire précis pour des raisons de sécurité ou pour surveiller son comportement. Restructuration cognitive : Remise en cause des propos intérieurs que se dit un patient présentant des troubles de la pensée afin de le ramener à une perception plus réaliste de lui-même et de son environnement. Rétablissement d'urgence de l'équilibre hydrique : Administration rapide des liquides intraveineux prescrits. Rétablissement de la santé buccodentaire : Mise en application de mesures destinées à guérir chez un patient une lésion de la muqueuse buccale ou des dents. Rétroaction biologique (biofeedback) : Aide à apporter à un patient dans l'application d'une méthode de rétroaction visant à modifier une fonction physiologique à l'aide d'appareils. S Satisfaction du besoin de succion : Mise en œuvre de divers moyens destinés à permettre à un enfant de satisfaire son besoin de succion alors qu'il est alimenté par gavage ou qu'il ne peut rien absorber par la bouche. Sevrage de la ventilation assistée : Soutien à un patient qui doit réapprendre à respirer sans l'aide d'un respirateur. Soins à une patiente en interruption de grossesse : Satisfaction des besoins physiques et psychologiques d'une femme vivant un avortement spontané ou volontaire. Soins à un mourant : Emploi des mesures nécessaires pour favoriser le bien-être physique et psychologique d'un patient en phase terminale. Soins à un patient alité : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser le bien-être et la sécurité, et à prévenir les complications, dans le cas où un patient est incapable de se lever. Soins à un patient en traction : Mise en œuvre de moyens pour aider un patient dont une partie du corps est immobilisée et stabilisée par un dispositif. Soins à un patient intubé : Entretien d'une sonde endotrachéale ou d'une canule à trachéotomie et prévention des complications associées à leur usage. Soins au nourrisson : Apport de soins à l'enfant d'un an et moins, centrés sur la famille et appropriés à son stade de développement. Soins au nouveau-né : Prise en charge d'un nouveau-né immédiatement après sa naissance, alors qu'il s'adapte à la vie extra-utérine, et durant la période subséquente de stabilisation. Soins buccodentaires : Mise en œuvre de moyens destinés à assurer et à favoriser l'hygiène buccodentaire chez un patient susceptible de présenter des lésions buccales ou dentaires. Soins cardiaques : Limitation des complications résultant d'un déséquilibre entre l'apport et les besoins en oxygène chez un patient qui présente des symptômes de dysfonction cardiaque. Soins cardiaque : phase aiguë : Limitation des complications chez un patient ayant souffert récemment d'un déséquilibre entre l'apport et les besoins en oxygène qui a entraîné une dysfonction cardiaque. Soins cardiaques : prévention : Prévention d'une phase aiguë de dysfonction cardiaque en réduisant la consommation d'oxygène ou en augmentant son apport. Soins cardiaques : réadaptation : Mise en œuvre de moyens visant à encourager un patient à pratiquer ses activités au maximum de ses capacités, après qu'il a souffert d'une dysfonction cardiaque résultant d'un déséquilibre entre l'apport et les besoins en oxygène. Soins consécutifs à la radiothérapie : Aide à apporter à un patient pour la compréhension et la réduction des effets secondaires des traitements de radiothérapie. Soins consécutifs à une amputation : Mise en œuvre des moyens destinés à favoriser le rétablissement physique et psychologique à la suite de l'amputation d'un membre. Soins d'une escarre de décubitus : Mise en œuvre de mesures destinées à favoriser la guérison d'une escarre de décubitus. Soins d'une incision : Nettoyage, surveillance et aide à la cicatrisation d'une blessure fermée avec des sutures, des champs ou des agrafes. Soins d'une plaie : Prévention des complications d'une plaie et aide à la cicatrisation. Soins d'une plaie : drainage en circuit fermé : Entretien d'un système de drainage sous pression au siège d'une plaie. Soins d'une stomie : Maintien du processus d'élimination par la stomie et soins des tissus environnants. Soins d'urgence : Application des mesures d'urgence nécessaires dans le cas où la vie d'une personne est en danger. Soins de la peau : traitements topiques : Application de topiques ou emploi de certains dispositifs afin de favoriser l'intégrité de la peau et de réduire au minimum les lésions cutanées. Soins des cheveux : Entretien des cheveux visant à les garder propres et à leur donner une belle apparence. Soins des ongles : Aide à l'entretien des ongles afin de les garder propres et de leur donner une belle apparence, et prévention de l'apparition de lésions cutanées pouvant résulter de mauvais soins des ongles. Soins des oreilles : Prévention ou diminution des risques d'atteinte à l'intégrité des oreilles ou de l'audition. Soins des pieds : Nettoyage et inspection des pieds afin de garder la peau propre et saine et de favoriser la relaxation. Soins des voies respiratoires : Mise en œuvre de moyens destinés à maintenir les voies respiratoires libres. Soins des yeux : Prévention ou diminution des risques d'atteinte à l'intégrité des yeux ou de la vision. Soins durant le travail et l'accouchement : Surveillance et prise en charge d'une patiente durant le travail et l'accouchement. Soins périnéaux : Maintien de l'intégrité de la peau et soulagement des sensations de malaise dans la région périnéale. Soins post-mortem : Soins du corps d'un patient décédé et soutien aux membres de la famille qui désirent le voir. Soins postnatals : Surveillance et prise en charge d'une patiente qui vient d'accoucher. Soins prénatals : Surveillance et prise en charge d'une patiente durant sa grossesse afin de prévenir les complications et de favoriser la santé de la mère et de l'enfant. Soutien à la famille : Mise en œuvre de moyens propres à répondre aux objectifs et aux intérêts des membres de la famille d'un patient. Soutien à un aidant naturel : Transmission de l'information nécessaire, appui et soutien à apporter à une personne qui n'est pas un professionnel de la santé et qui prodigue les soins de base à un patient afin de lui faciliter la tâche. Soutien aux frères et aux sœurs d'un patient : Aide à une personne devant faire face à la maladie d'un frère ou d'une sœur. Soutien psychologique : Manifestation de réconfort, d'encouragement d'acceptation qu'on apporte à une personne qui traverse une période de stress. et Soutien spirituel : Aide à un patient pour qu'il se sente en harmonie et en contact avec une puissance supérieure. Stimulation cognitive : Utilisation de différents stimuli pour favoriser chez un patient une prise de conscience et une meilleure compréhension de son environnement. Stimulation cutanée : Stimulation de la peau et des tissus sous-jacents en vue de réduire l'intensité des signes et symptômes indésirables tels que la douleur, les spasmes musculaires ou l'inflammation. Stimulation de la toux : Incitation à inspirer profondément, afin de provoquer une augmentation de la pression intrathoracique et une compression du parenchyme pulmonaire sous-jacent, et ainsi permettre d'expulser l'air avec force. Stimulation de la volonté d'apprendre : Amélioration de la capacité et de la volonté de recevoir de l'information. Surveillance : Collecte, analyse et synthèse continues de données pertinentes relatives au patient afin de permettre la prise de décisions cliniques. Surveillance de l'équilibre acidobasique : Collecte et analyse des données présentes chez un patient afin de maintenir l'équilibre acidobasique. Surveillance de l'équilibre électrolytique : Collecte et analyse de données afin de maintenir l'équilibre électrolytique. Surveillance de l'équilibre hydrique : Collecte et analyse desdonnées présentes chez un patient afin de maintenir chez lui l'équilibre hydrique. Surveillance de l'état de la peau : Collecte et analyse des données présentes chez un patient afin de préserver l'intégrité de sa peau et de ses muqueuses. Surveillance de l'état du nouveau-né : Evaluation et analyse de la condition physiologique d'un nouveau-né durant les premières 24 heures suivant sa naissance. Surveillance de l'état neurologique : Collecte et analyse de données présentes chez un patient afin de prévenir ou de réduire au minimum les complications neurologiques. Surveillance de l'état nutritionnel : Collecte et analyse de données présentes chez un patient afin de prévenir ou de corriger la malnutrition. Surveillance de l'état respiratoire : Collecte et analyse des données présentes chez un patient afin d'assurer chez lui la liberté des voies respiratoires et le processus normal des échanges gazeux. Surveillance des signes vitaux : Collecte et analyse des données relatives à l'état cardiovasculaire, à l'état respiratoire et à la température corporelle afin de prévoir et de prévenir les complications éventuelles. Surveillance du poids : Aide au maintien d'un poids et d'un pourcentage de graisse corporelle idéaux. Surveillance fœtale : Evaluation et analyse des données relatives à l'état physiologique du fœtus durant le travail et l'accouchement. Surveillance : sécurité : Collecte et analyse continues de données pertinentes relatives au patient et au milieu ambiant afin d'assurer la sécurité du patient. Suture : Rapprochement des lèvres d'une plaie à l'aide de matériel de suture stérile et d'une aiguille. T Technique d'apaisement : Diminution de l'anxiété chez une personne (enfant ou adulte) qui éprouve une grande détresse. Thérapie alimentaire : Apport de nourriture et de liquides afin de soutenir les processus métaboliques chez un patient qui souffre ou risque de souffrir de malnutrition. Thérapie de groupe : Utilisation des réactions émotionnelles des mémoires d'un groupe afin d'aider chacun d'eux à approfondir et à résoudre ses conflits interpersonnels. Thérapie familiale : Aide aux membres de la famille afin qu'ils puissent modifier leur mode de vie et le rendre plus profitable. Thérapie intraveineuse : Administration de liquides et de médicaments par voie intraveineuse, surveillance du bon déroulement de cette thérapie. Thérapie occupationnelle : Prescription d'activités d'ordre physique, cognitif, social, spirituel, et assistance dans la pratique de ces activités, afin d'accroître la variété, la fréquence, et la durée des activités d'une personne (ou d'un groupe de personnes). Thérapie par l'art : Amélioration de la communication par le dessin ou par toute autre forme d'art. Thérapie par l'exercice : équilibre : Utilisation d'activités, de positions et de mouvements déterminés en vue de maintenir, d'améliorer ou de rétablir l'équilibre. Thérapie par l'exercice : maîtrise musculaire : Utilisation d'un programme d'activités ou d'exercices en vue d'améliorer ou de rétablir la maîtrise des mouvements corporels. Thérapie par l'exercice : marche : Incitation et aide à la marche afin de maintenir ou de rétablir les fonctions corporelles volontaires et involontaires d'un patient durant un traitement et durant la convalescence faisant suite à une maladie ou à une blessure. Thérapie par l'exercice : souplesse articulaire : Utilisation de mouvements actifs ou passifs en vue de maintenir ou de rétablir la flexibilité des articulations. Thérapie par la relaxation : Utilisation de techniques favorisant et induisant la relaxation afin d'atténuer des signes et symptômes indésirables tels que la douleur, la tension musculaire ou l'anxiété. Thérapie par la réminiscence : Utilisation du rappel des événements, des pensées et des émotions passées afin de faciliter l'adaptation aux circonstances actuelles. Thérapie du jeu : Utilisation de jeux ou d'autre matériel dans le but d'aider le patient à communiquer sa perception du monde et à maîtriser son environnement. Thérapie récréationnelle : Utilisation d'activités de récréation afin de favoriser la relaxation et l'amélioration des habiletés sociales. Toucher : Utilisation d'un contact tactile afin de favoriser le bien-être et la communication. Toucher thérapeutique : Canalisation de son énergie relationnelle à travers ses mains pour aider à guérir une autre personne. Training autogène : Aide à un patient dans l'application d'une méthode de relaxation par autosuggestion. Traitement d'un coup de chaleur : Soulagement d'un patient accablé par la chaleur excessive de l'environnement. Traitement d'un déséquilibre acidobasique : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre acidobasique et à prévenir les complications résultant d'un déséquilibre acidobasique. Traitement d'un déséquilibre acidobasique : acidose métabolique : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre acidobasique et à prévenir les complications résultant d'une baisse anormale du taux de bicarbonate (HCO3-) sérique. Traitement d'un déséquilibre acidobasique : acidose respiratoire : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre acidobasique et à prévenir les complications résultant d'une élévation anormale de la pression partielle du gaz carbonique (pCO2) dans le sang. Traitement d'un déséquilibre acidobasique : alcalose métabolique : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre acidobasique et à prévenir les complications résultant d'une élévation anormale du taux de bicarbonate (HCO3-) sérique. Traitement d'un déséquilibre acidobasique : alcalose respiratoire : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre acidobasique et à prévenir les complications résultant d'une baisse anormale de la pression partielle du gaz carbonique (pCO2) dans le sang. Traitement d'un déséquilibre électrolytique : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre électrolytique et à prévenir les complications résultant d'une élévation ou d'une baisse anormales de taux d'électrolytes sériques. Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hypercalcémie : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre calcique et à prévenir les complications résultant d'une élévation anormale du taux de calcium sérique. Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hyperkaliémie : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre potassique et à prévenir les complications résultant d'une élévation anormale du taux de potassium sérique. Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hypermagnésémie : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre magnésien et à prévenir les complications résultant d'une élévation anormale du taux de magnésium sérique. Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hypernatrémie : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre sodique et à prévenir les complications résultant d'une élévation anormale du taux de sodium sérique. Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hyperphosphatémie : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre phosphatique et à prévenir les complications résultant d'une élévation anormale du taux de phosphates sériques. Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hypocalcémie : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre calcique et à prévenir les complications résultant d'une baisse anormale du taux de calcium sérique. Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hypokaliémie : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre potassique et à prévenir les complications résultant d'une baisse anormale du taux de potassium sérique. Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hypomagnésémie : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre magnésien et à prévenir les complications résultant d'une baisse anormale du taux de magnésium sérique. Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hyponatrémie : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre sodique et à prévenir les complications résultant d'une baisse anormale du taux de sodium sérique. Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hypophosphatémie : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre phosphatique et à prévenir les complications résultant d'une baisse anormale du taux de phosphates sériques. Traitement d'un déséquilibre hydrique : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre hydrique et à prévenir les complications résultant d'un déficit ou d'un excès de volume liquidien. Traitement d'un déséquilibre hydroéléctrolytique : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre hydroélectrolytique et à prévenir les complications résultant d'un déséquilibre hydroélectrolytique. Traitement de l'arythmie cardiaque : Prévention, dépistage et traitement des troubles du rythme cardiaque. Traitement de l'embolie périphérique : Limitation des complications chez un patient qui présente ou qui risque de présenter une occlusion de la circulation périphérique. Traitement de l'embolie pulmonaire : Limitation des complications chez un patient qui présente ou qui risque de présenter une occlusion de la circulation pulmonaire. Traitement de l'hyperglycémie : Soins préventifs et curatifs nécessaires dans le cas où le taux de glucose sanguin est ou risque d'être supérieur à la normale. Traitement de l'hypervolémie : Diminution du volume liquidien extracellulaire ou intracellulaire et prévention des complications résultant d'une surcharge liquidienne. Traitement de l'hypoglycémie : Soins préventifs et curatifs nécessaires dans le cas où le taux de glucose sanguin est ou risque d'être inférieur à la normale. Traitement de l'hypothermie : Réchauffement et surveillance d'un patient dont la température corporelle centrale est inférieure à 35°C. Traitement de l'hypovolémie : Augmentation du volume liquidien intravasculaire chez un patient présentant une déplétion liquidienne. Traitement de l'incontinence fécale : Mise en œuvre de moyens pour remédier à l'incontinence fécale et pour maintenir l'intégrité de la région périanale. Traitement de l'incontinence urinaire : Mise en œuvre d'un programme visant à favoriser la continence et à maintenir l'intégrité de la peau périnéale. Traitement de la diarrhée : Prévention et soulagement de la diarrhée. Traitement de la fièvre : Soins donnés à un patient souffrant d'hyperthermie d'origine non environnementale. Traitement de la rétention urinaire : Aide apportée pour soulager la distension vésicale. Traitement de la toxicomanie : Etablissement d'une relation de soutien avec un patient et les membres de sa famille qui éprouvent des problèmes physiques et psychosociaux associés à l'usage de l'alcool ou d'autres drogues. Traitement de la toxicomanie : intoxication aiguë : Surveillance , traitement et soutien psychologique d'un patient qui a consommé des médicaments délivrés sur ordonnance ou en route libre au-delà des doses thérapeutiques. Traitement de la toxicomanie : sevrage de l'alcool : Soins apportés à un patient qui cesse soudainement de consommer de l'alcool. Traitement de la toxicomanie : sevrage de la drogue : Soins apportés à un patient qui cesse de consommer de la drogue. Traitement des allergies : Détection, traitement et prévention des réactions allergiques dues aux aliments, aux médicaments, aux piqûres d'insectes, à la teinture des tissus, au sang ou à tout autre substance. Traitement par dialyse péritonéale : Administration d'une solution de dialyse et surveillance de sa circulation à l'intérieur et à l'extérieur de la cavité abdominale. Traitement par hémodialyse : Surveillance de la filtration extracorporelle du sang d'un patient par un dialyseur. Transport : Déplacement d'un patient d'un lieu à un autre. Triage : Etablissement de priorités quant aux soins nécessaires dans une situation d'urgence ou lors d'une catastrophe. V Vaccination : Administration de vaccins afin de prévenir les maladies contagieuses. Ventilation assistée : Utilisation d'un appareil afin d'aider à la respiration d'un patient. Z Zoothérapie : Emploi d'un animal pour procurer de l'affection, de l'attention, de la distraction et de la relaxation. Synthèse sélections NIC groupes de travail Liste des 433 interventions NIC par domaines avec pertinence respective pour un enregistrement minimal Fréquence maxi du groupe Cut-off du groupe Code NIC 1A- 0140 1A- 0200 1A- 0180 1A- 0202 1A- 0221 1A- 0222 1A- 0224 1A- 0226 1A- 5612 1B- 0580 1B- 0410 1B- 0480 1B- 0610 1B- 1804 1B- 1876 1B- 0450 1B- 0460 1B- 0582 1B- 0420 1B- 0430 1B- 0590 1B- 0620 1B- 0412 1B- 0440 1B- 0550 1B- 0570 1B- 0600 1B- 0612 1B- 0470 1B- 0490 1B- 0560 1C- 0740 1C- 0840 1C- 0960 1C- 6580 1C- 0846 1C- 0910 1C- 0940 1C- 0764 1C- 0762 Intervention Éducation : règles de la mécanique corporelle Incitation à faire de l'exercice Contrôle de l'énergie (diminution de la dépense énergétique) Incitation à faire de l'exercice : étirement Thérapie par l'exercice : marche Thérapie par l'exercice : équilibre Thérapie par l'exercice : souplesse articulaire Thérapie par l'exercice : maîtrise musculaire Enseignement : activités et exercices prescrits (S) Sondage vésical (cathétérisme) Soins de l'incontinence fécale Soins d'une stomie (L) Soins de l'incontinence urinaire Aide aux soins personnels : élimination (F) Entretien d'une sonde vésicale (urinaire) Conduite à tenir en présence de constipation ou de fécalome Traitement de la diarrhée Sondage vésical intermittent (cathétérisme) Administration d'un lavement Régularisation du fonctionnement intestinal Régularisation de l'élimination urinaire Traitement de la rétention urinaire Soins de l'incontinence fécale : encoprésie (X) Rééducation intestinale Irrigation vésicale Rééducation vésicale urinaire Rééducation des habitudes d'élimination urinaire Soins de l'incontinence urinaire : énurésie (X) Diminution de la flatulence Traitement d'un prolapsus rectal Exercice / plancher pelvien (rééducation périnéale) Soins à un patient alité Positionnement Transport Contention (contrainte) physique (V) Positionnement en fauteuil roulant Pose d'une attelle Soins à un patient en traction ou immobilisé Entretien d'un plâtre (humide) Entretien d'un plâtre (sec) 9 ≥5 9 ≥5 9 ≥5 9 ≥5 15 ≥8 13 ≥7 Gériatrie 5 4 0 2 3 3 3 3 4 8 9 8 9 8 7 9 5 9 8 5 5 6 5 4 4 4 8 1 1 3 2 8 9 9 5 8 4 2 0 1 Cardiologie 8 5 1 0 2 0 0 2 4 6 4 4 4 5 1 2 3 5 4 2 2 2 4 1 2 2 1 3 0 0 0 5 4 3 4 3 2 2 1 1 Pédiatrie 3 3 1 2 3 2 1 2 4 8 9 7 8 8 8 5 5 8 8 5 5 5 9 5 5 5 4 7 1 1 1 9 6 8 7 7 5 8 5 4 Oncologie 5 3 6 1 1 1 0 1 4 6 7 8 8 7 7 9 8 4 4 5 4 4 3 2 4 4 4 3 1 1 1 7 7 7 5 5 1 4 1 2 SP 6 8 4 4 5 3 3 2 7 13 12 12 11 11 11 12 8 11 10 6 10 8 4 9 6 11 9 3 3 2 2 12 14 10 13 11 9 7 4 5 SI 4 4 0 1 1 0 0 1 1 10 8 7 7 5 8 3 2 5 5 2 2 5 3 0 9 4 0 3 1 0 1 10 10 9 9 4 4 12 0 2 THONON O., CHU Liège 18 avril 2003 Total sélections NIC 3 2 1 0 0 0 0 0 0 6 5 5 5 5 5 4 4 4 3 3 3 3 2 2 2 2 2 1 0 0 0 6 5 5 5 4 2 2 1 0 1 Synthèse sélections NIC groupes de travail 1D1D1D1D1D1D1D1D1D1D1D1D1D1D1D1D1D1E1E1E1E1E1E1E1E1E1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F- 1050 1080 1200 1803 1056 1874 1160 5614 1100 1260 1020 1030 1860 5246 1120 1240 1280 1400 6482 1320 1340 1380 1460 1480 1540 5465 1050 1610 1710 1801 1803 1804 1802 1630 1720 1800 1670 1680 1730 1770 1870 1640 1650 1660 1750 1780 Alimentation (F) Pose d'une sonde gastrique Alimentation parentérale totale (G) Aide aux soins personnels : alimentation (F) Alimentation par gavage (alimentation entérale par sonde) Entretien d'une sonde gastro-intestinale Surveillance de l'état nutritionnel Education : régime alimentaire prescrit (S) Contrôle (assistance) nutritionnel Contrôle (surveillance) du poids Reprise progressive de l'alimentation Conduite à tenir en cas de troubles de l'alimentation (conduites alimentaires) Rééducation de la déglutition (F) Consultation de diététique Thérapie nutritionnelle Aide à la prise de poids Aide à la perte de poids Gestion de la douleur Aménagement de l'environnement : bien-être Digitopuncture Stimulation cutanée Application de chaleur ou de froid Relaxation musculaire progressive Massage Electrostimulation transcutanée Toucher thérapeutique Alimentation (D) Toilette complète, bain, douche Hygiène buccodentaire Aide aux soins personnels : bain et soins d'hygiène Aide aux soins personnels : alimentation (D) Aide aux soins personnels : élimination (B) Aide aux soins personnels : habillage et mise personnelle Habillage Soins buccodentaires Aide aux soins personnels Soins des cheveux Soins des ongles Rétablissement de la santé buccodentaire Soins post-mortem Entretien d'un drain Soins des oreilles Soins des yeux Soins des pieds Soins périnéaux Entretien d'une prothèse 9 7 6 5 8 6 5 4 4 2 3 3 4 0 4 2 1 8 5 0 3 0 0 0 0 0 9 9 5 8 8 8 8 6 4 8 4 4 5 6 5 3 3 4 6 5 5 5 5 5 4 4 2 6 2 3 4 3 2 3 3 1 3 7 0 0 0 1 0 0 0 0 5 5 5 6 5 5 5 4 5 4 3 2 2 4 5 4 4 4 1 2 THONON O., CHU Liège 18 avril 2003 9 9 9 7 9 7 7 6 7 5 3 4 1 3 4 4 4 7 5 0 0 3 0 2 0 1 9 9 6 8 8 8 8 7 7 9 5 5 6 3 5 5 5 5 5 3 7 7 8 6 7 5 8 7 6 7 5 6 4 5 4 4 4 9 2 1 2 4 2 4 1 3 7 7 7 7 6 7 6 5 7 6 5 5 5 8 4 2 3 4 4 3 13 11 11 11 14 9 8 11 8 4 7 7 10 5 5 4 3 10 5 2 2 3 2 1 0 1 12 14 9 13 11 11 12 14 10 10 9 9 4 7 6 8 8 8 5 7 10 12 11 7 12 7 2 1 3 2 2 1 3 0 3 1 1 10 0 0 1 3 2 0 0 0 8 7 11 8 8 9 3 4 6 3 3 2 6 10 5 2 6 1 4 2 6 6 6 6 5 5 4 4 3 2 1 1 1 1 0 0 0 6 2 0 0 0 0 0 0 0 6 6 6 6 6 6 5 4 4 4 3 3 3 3 3 2 2 2 2 1 2 Synthèse sélections NIC groupes de travail 1F1F1F2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2I- 1620 1850 1860 1200 2120 2130 2020 2080 2000 1920 4232 1910 1913 1914 2002 2004 2007 2009 2150 1911 1912 2001 2003 2005 2006 2008 2010 2300 2301 2304 2305 2440 2380 5616 2210 2306 2240 2260 2400 2214 2302 2303 2307 2390 2840 2620 Entretien des lentilles cornéennes (de contact) Amélioration du sommeil Rééducation de la déglutition (D) Alimentation parentérale totale (D) Traitement (contrôle) de l'hypoglycémie Traitement (contrôle) de l'hyperglycémie Surveillance de l'équilibre électrolytique Traitement (contrôle) d'un déséquilibre hydro-électrolytique (N) Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique Surveillance de l'équilibre acido-basique Phlébotomie : prélèvement de sang artériel (N) Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : acidose respiratoire (K) Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : alcalose respiratoire (K) Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hyperkaliémie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypernatrémie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypokaliémie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hyponatrémie Traitement par dialyse péritonéale Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : acidose métabolique Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : alcalose métabolique Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypercalcémie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypermagnésémie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hyperphosphatémie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypocalcémie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypomagnésémie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypophosphatémie Administration de médicaments Administration de médicaments par voie entérale Administration de médicaments par voie orale Administration de médicaments par voie parentérale Soins requis pour un dispositif d'accès veineux (N) Gestion du traitement (de la médication) Education : traitement (médication) prescrit (S) Administration d'analgésiques Administration de médicaments topiques Prise en charge (conduite à tenir en cas de) d'un traitement par chimiothérapie (S) Sédation consciente Aide à l'Analgésie Contrôlée par le Patient (PCA) Administration d'un analgésique par voie intra-spinale (intrathécale) Administration de médicaments par voie intra-pleurale Administration de médicaments par voie intra-osseuse Administration de médicaments : réservoir ventriculaire Prescription médicamenteuse Administration d'anesthésiques (J) Surveillance de l'état neurologique 0 0 4 7 9 9 4 0 1 3 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 7 6 8 7 8 6 7 4 6 4 3 1 0 0 0 0 0 1 5 0 1 2 5 7 7 6 8 6 5 6 4 6 6 5 5 6 5 2 4 4 4 4 2 3 3 2 8 5 7 9 9 6 8 8 1 1 4 5 2 2 1 2 1 4 4 THONON O., CHU Liège 18 avril 2003 1 4 1 9 7 7 5 6 5 2 2 5 2 2 3 4 3 4 5 2 2 3 2 2 2 2 2 9 8 8 8 9 6 9 7 8 5 6 3 3 1 2 2 0 0 8 1 4 4 8 8 7 5 7 6 2 2 4 2 2 2 2 2 2 1 2 2 2 2 2 2 2 2 9 5 9 9 9 9 7 8 6 9 4 6 4 4 3 2 2 4 4 3 5 7 9 8 8 3 4 1 1 3 1 1 1 1 1 1 1 3 1 1 1 1 1 1 1 1 13 8 10 11 12 9 12 7 9 5 4 7 4 0 0 1 1 1 10 1 4 3 11 11 11 8 8 5 8 9 5 3 3 4 4 5 4 5 3 3 2 2 2 3 3 3 10 10 7 12 11 2 2 9 6 2 9 5 6 2 1 3 1 5 11 0 0 0 6 6 6 4 4 3 2 2 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 6 6 6 6 6 5 5 4 4 2 2 2 0 0 0 0 0 0 4 3 Synthèse sélections NIC groupes de travail 2I2I2I2I2I2I2I2I2I2I2I2J2J2J2J2J2J2J2J2J2J2J2K2K2K2K2K2K2K2K2K2K2K2K2K2K2K2K2K2L2L2L2L2L2L2L- 0844 1878 2590 2760 2540 2680 2550 2560 2660 2690 2720 2930 2880 5610 0842 2840 2860 2870 2900 2920 3902 6545 3160 3320 3350 3120 1872 3200 3390 3140 3300 1913 1914 3180 3270 3310 4106 3230 3250 3440 3520 3540 3660 0480 3584 3420 Positionnement en cas de lésion cervicale Entretien d'un drain de ventriculostomie ou lombaire Monitorage de la pression intracrânienne Prise en charge / négligence de l'hémicorps Conduite à tenir en présence d'œdème cérébral Conduite à tenir en cas de crise convulsive (V) Amélioration de la perfusion cérébrale Conduite à tenir en cas de dysréflexie Conduite à tenir en cas d'altération de la sensibilité périphérique Précautions en cas de troubles convulsifs Précautions en cas d'hémorragie sous-arachnoïdienne Préparation à la chirurgie Coordination pré-opératoire (Y) Enseignement pré-opératoire (S) Installation per-opératoire Administration d'anesthésiques (H) Autotransfusion (N) Soins post-anesthésiques Aide opératoire Précautions à prendre lors d'une intervention chirurgicale (V) Régulation de la température per-opératoire (M) Contrôle de l'infection per-opératoire Aspiration des sécrétions des voies respiratoires Oxygénothérapie Surveillance de l'état respiratoire Soins à un patient intubé Entretien d'un drain thoracique Prévention des fausses routes (V) Amélioration de la ventilation Soins des voies respiratoires Ventilation mécanique (assistée) Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : acidose respiratoire (G) Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : alcalose respiratoire (G) Intubation des voies respiratoires Extubation Sevrage de la ventilation mécanique (assistée) Traitement de l'embolie pulmonaire (N) Kinésithérapie respiratoire Stimulation de la toux Soins d'une incision Soins d'une escarre de décubitus Soins préventifs d'escarres Soins d'une plaie Soins d'une stomie (B) Soins de la peau : traitement topique Soins consécutifs à une amputation 3 0 0 5 0 4 0 0 2 1 1 2 2 3 0 0 0 1 0 1 0 0 5 5 4 1 2 4 1 2 0 0 0 1 0 0 0 1 0 7 8 9 8 8 7 7 1 1 2 3 0 3 2 1 2 2 1 6 6 8 3 4 3 4 0 4 2 1 7 7 7 5 9 7 7 5 5 6 6 4 3 4 7 3 3 7 7 9 6 4 1 5 THONON O., CHU Liège 18 avril 2003 5 5 5 3 2 5 2 1 2 4 1 6 5 9 1 0 1 4 1 2 2 2 7 8 8 5 6 6 6 7 3 2 2 3 0 1 0 2 2 9 6 5 9 7 7 5 3 2 3 2 2 4 2 1 3 3 1 5 5 5 1 4 3 1 1 3 2 4 6 6 5 2 4 2 4 4 1 2 2 2 1 1 4 2 2 5 8 8 8 8 6 3 7 1 0 10 1 7 1 4 5 4 2 2 1 2 1 1 0 2 2 1 1 0 13 9 8 9 2 6 4 6 2 1 1 1 0 1 2 1 4 8 14 14 12 10 11 9 10 8 10 4 7 3 5 0 3 2 2 7 4 6 2 3 1 3 2 0 3 1 10 10 11 12 11 8 8 6 12 6 6 10 9 11 4 2 5 11 11 11 10 8 7 6 2 2 2 2 1 1 0 0 0 0 0 4 3 3 0 0 0 0 0 0 0 0 6 6 5 4 3 3 3 2 2 1 1 1 1 1 1 0 0 6 6 6 6 5 5 4 4 Synthèse sélections NIC groupes de travail 2L2L2L2L2L2L2M2M2M2M2M2M2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N- 3500 3590 3680 3662 3460 3620 3740 3900 3800 3840 3780 3902 2440 4030 4190 4200 4220 4238 4130 2080 4250 4028 4120 4140 4044 4090 4150 4210 4232 4010 4020 4024 4040 4046 4050 4060 4064 4070 4104 4106 4110 4170 4180 4254 4256 4258 Limitation des pressions sur le corps Surveillance de l'état de la peau Irrigation d'une plaie Soins d'une plaie : drainage en circuit fermé Thérapie par les sangsues Suture Traitement de la fièvre Régulation de la température Traitement de l'hypothermie Précautions en cas d'hyperthermie maligne (U) Traitement d'un coup de chaleur Régulation de la température per-opératoire (J) Soins requis pour un dispositif d'accès veineux (H) Administration de produits sanguins Mise en place d'une voie intraveineuse Traitement (thérapie) intraveineux Entretien d'un cathéter central installé (inséré) en périphérie Prélèvement de sang veineux (phlébotomie) Surveillance de l'équilibre hydrique Traitement (contrôle) d'un déséquilibre hydro-électrolytique (G) Conduite à tenir en présence d'un état de choc Limitation des pertes sanguines : saignement d'une plaie Traitement (contrôle) d'un déséquilibre hydrique (G) Rétablissement d'urgence de l'équilibre hydrique Soins cardiaques : phase aiguë Traitement (contrôle) de l'arythmie cardiaque Régulation hémodynamique Monitorage hémodynamique invasif Prélèvement de sang artériel (phlébotomie) (G) Prévention des saignements Limitation des pertes sanguines Limitation des pertes sanguines : saignement nasal Soins cardiaques Soins cardiaques : réadaptation Soins cardiaques : prévention Prévention des troubles circulatoires Soins circulatoires : appareil d'assistance mécanique Prévention des troubles circulatoires locaux Traitement (contrôle) de l'embolie périphérique Traitement (contrôle) de l'embolie pulmonaire (K) Prévention des troubles thromboemboliques Traitement (contrôle) de l'hypervolémie Traitement (contrôle) de l'hypovolémie Conduite à tenir en présence d'un choc cardiogénique Conduite à tenir en présence d'un choc vasogénique Conduite à tenir en présence d'un choc hypovolémique 6 6 4 3 0 0 5 3 1 0 0 0 7 8 9 6 8 9 4 1 3 3 2 0 1 3 0 0 0 1 2 1 2 2 0 0 0 0 0 0 3 0 3 2 1 1 3 3 4 4 0 1 3 3 2 4 2 2 9 7 9 9 6 9 7 8 7 5 8 7 9 8 6 6 6 4 4 3 7 8 7 6 2 5 7 6 6 5 5 7 5 6 THONON O., CHU Liège 18 avril 2003 4 3 7 8 1 0 7 6 2 1 2 1 9 9 9 7 6 9 7 5 5 2 4 1 2 2 1 3 4 2 3 2 2 2 1 3 1 1 1 1 1 2 3 1 1 1 4 5 4 3 0 1 8 5 1 5 1 2 9 9 9 9 8 8 6 7 5 5 6 6 2 4 4 1 2 6 5 5 2 1 2 4 1 4 3 4 4 4 4 3 3 4 10 10 8 4 1 4 7 8 4 3 4 0 11 11 12 10 9 8 8 6 5 4 6 2 4 1 1 2 2 3 3 4 2 7 3 3 0 5 3 2 6 3 3 2 2 2 8 2 8 9 1 1 7 9 8 3 2 0 11 9 10 11 8 10 8 8 7 7 9 7 8 7 7 10 9 3 3 3 6 2 5 4 7 5 5 6 4 4 5 4 4 4 3 3 3 2 0 0 4 4 1 1 0 0 6 6 6 6 6 6 5 4 4 3 3 3 2 2 2 2 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 5 Synthèse sélections NIC groupes de travail 2N- 2860 2N- 4021 2N- 4022 2N- 4026 2N- 4160 2N- 4234 2N- 4260 3O- 4310 3O- 4350 3O- 4420 3O- 4320 3O- 4330 3O- 4340 3O- 4352 3O- 4354 3O- 4356 3O- 4360 3O- 4362 3O- 4370 3O- 4380 3O- 4390 3O- 4400 3O- 4410 3O- 4430 3O- 4470 3O- 4480 3O- 4490 3O- 4500 3O- 4510 3O- 4512 3O- 4514 3O- 4516 3P- 4700 3P- 4720 3P- 4760 3P- 4820 3P- 4640 3P- 4680 3P- 4860 3P- 5520 3P- 5540 3Q- 4920 3Q- 4976 3Q- 4320 3Q- 4330 3Q- 4400 Autotransfusion (J) Limitation des pertes sanguines : utérus gravide (W) Limitation des pertes sanguines : saignement gastro-intestinal Limitation des pertes sanguines : utérus en post-partum (W) Contrôle (maîtrise) de l'hémorragie Prélèvement de sang : collecte d'une unité de sang (phlébotomie) Prévention des états de choc Activité thérapeutique (thérapie occupationnelle) Maîtrise du comportement Négociation d'un contrat avec le patient Médiation / présence d'un animal (Q) Thérapie par l'art (Q) Entraînement à l'affirmation de soi Conduite à tenir face à une conduite de suractivité / inattention Modification du comportement : aptitude sociale Modification du comportement : gestion du comportement sexuel Modification du comportement : aptitudes sociales Modification du comportement Entraînement au contrôle des impulsions Etablissement des limites Exploitation du milieu Musicothérapie (Q) Détermination d'objectifs communs Thérapie par le jeu (Q) Aide au changement souhaité par le patient Aide à la responsabilisation Aide / cesser de fumer Prévention de la toxicomanie Traitement de la toxicomanie Traitement de la toxicomanie : sevrage de l'alcool Traitement de la toxicomanie : sevrage de la drogue Traitement de la toxicomanie : intoxication aiguë (surdosage) Restructuration cognitive Stimulation cognitive Entraînement de la mémoire Orientation dans la réalité Aide à la maîtrise de la colère Bibliothérapie Thérapie par la réminiscence Facilitation de l'apprentissage (S) Stimulation de l'apprentissage ( S) Ecoute active Amélioration de la communication : difficultés d'élocution Médiation / présence d'un animal (O) Thérapie par l'art (O) Musicothérapie (O) 0 0 1 0 2 3 1 4 5 0 0 0 0 2 1 2 0 1 0 1 2 0 2 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 4 3 3 0 0 0 0 0 3 5 0 0 0 3 0 3 1 4 2 4 0 1 2 2 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 1 0 2 3 1 0 0 2 0 1 0 0 0 1 1 0 0 2 2 2 0 2 0 0 THONON O., CHU Liège 18 avril 2003 1 0 1 0 1 1 3 4 3 2 0 2 0 3 2 2 2 2 2 2 2 0 1 2 1 3 1 3 2 1 1 2 0 1 1 1 3 0 0 1 1 2 0 0 0 1 3 2 2 1 4 3 4 5 3 5 2 3 2 2 2 3 3 2 2 3 3 2 3 3 3 4 3 3 2 3 2 1 2 2 1 3 3 2 2 3 3 5 3 2 3 2 0 1 3 1 3 0 2 11 7 5 0 4 1 4 5 3 6 4 2 4 3 2 7 5 5 5 2 3 2 5 1 1 8 12 9 10 4 2 3 2 1 9 6 0 1 2 3 0 6 2 4 3 5 0 1 3 0 0 1 2 2 0 1 0 0 3 2 0 0 0 0 2 0 0 0 3 3 4 1 1 0 2 1 0 0 0 0 4 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 0 0 2 1 0 0 0 6 Synthèse sélections NIC groupes de travail 3Q- 4430 3Q- 4974 3Q- 4978 3Q- 5000 3Q- 5100 3R- 5270 3R- 5260 3R- 5290 3R- 6160 3R- 5340 3R- 5210 3R- 5220 3R- 5250 3R- 5310 3R- 5420 3R- 5470 3R- 5230 3R- 5240 3R- 5242 3R- 5248 3R- 5294 3R- 5300 3R- 5320 3R- 5330 3R- 5360 3R- 5370 3R- 5380 3R- 5390 3R- 5400 3R- 5430 3R- 5440 3R- 5450 3R- 5460 3R- 5480 3S- 5616 3S- 5614 3S- 5510 3S- 5606 3S- 5610 3S- 5618 3S- 2240 3S- 5602 3S- 5566 3S- 5608 3S- 5612 3S- 5520 Thérapie par le jeu (O) Amélioration de la communication : déficience auditive Amélioration de la communication : déficience visuelle Etablissement d'une relation complexe Amélioration de la socialisation Soutien psychologique Soins à un mourant Aide au processus de deuil : Intervention en situation de crise (U) Présence Conduite à tenir devant une réaction d'anticipation (W) Amélioration de l'image corporelle Aide à la prise de décisions (Y) Insufflation d'espoir Soutien spirituel Annonce (communication) de la vérité Amélioration de la capacité d'adaptation Consultation psychosociale Consultation de génétique (W) Consultation en matière de sexualité Aide au processus de deuil : mort à la naissance (W) Aide à la déculpabilisation Humour Contrôle de l'humeur Animation (thérapie récréationnelle) Amélioration du rôle (X) Amélioration du sentiment de sécurité Amélioration de la conscience de soi Amélioration de l'estime de soi Groupe de soutien Elargissement du réseau de soutien Thérapie de groupe Toucher Classification des valeurs Education : traitement (médication) prescrit (H) Education : régime alimentaire prescrit (D) Education à la santé (sanitaire) Education du patient (individuel) Enseignement pré-opératoire (J) Education : intervention ou traitement Conduite à tenir en cas de traitement par chimiothérapie (H) Enseignement : processus de la maladie Enseignement aux parents qui élèvent un enfant (X) Education : soins au nourrisson (W) Enseignement : activités et exercices prescrits (A) Facilitation de l'apprentissage (P) 0 3 4 0 2 6 7 5 1 2 0 0 3 1 2 2 0 0 0 0 0 1 0 1 1 0 0 0 0 0 4 0 0 0 5 4 1 4 2 4 3 2 0 0 2 0 0 0 0 0 1 7 5 3 6 1 0 1 1 2 0 1 0 0 0 0 1 1 1 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 8 6 4 3 8 5 1 2 0 1 4 2 THONON O., CHU Liège 18 avril 2003 3 0 0 1 2 7 4 3 5 3 1 1 2 2 2 3 1 0 0 1 2 1 0 0 2 0 2 1 2 2 2 2 1 1 8 7 5 6 8 7 5 7 6 7 4 2 3 3 3 4 3 9 8 7 9 6 3 5 5 5 5 7 4 3 2 3 1 3 4 4 2 3 3 3 3 4 4 3 4 3 9 7 8 6 5 9 9 7 4 1 4 3 2 3 3 6 6 12 10 9 8 8 8 5 3 5 5 3 4 1 0 1 0 7 4 3 4 2 5 5 7 4 6 4 2 4 10 9 9 12 4 7 4 7 1 0 8 2 0 1 0 1 0 13 9 9 6 3 2 1 3 4 3 4 1 1 0 0 1 3 4 4 0 0 3 3 2 1 1 2 1 3 3 2 1 3 3 4 1 4 0 0 1 0 0 0 0 0 0 6 5 4 4 2 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 5 4 3 3 3 3 2 2 1 1 1 0 7 Synthèse sélections NIC groupes de travail 3S- 5540 3S- 5562 3S- 5564 3S- 5580 3S- 5604 3S- 5620 3S- 5622 3S- 5624 3S- 6784 3T- 5820 3T- 5840 3T- 5860 3T- 5880 3T- 5900 3T- 5920 3T- 5960 3T- 6000 3T- 6040 4U- 6200 4U- 6320 4U- 6140 4U- 6160 4U- 6240 4U- 3840 4U- 6260 4U- 6300 4U- 6340 4U- 6360 4V- 3540 4V- 6680 4V- 6540 4V- 6490 4V- 6550 4V- 6580 4V- 6460 4V- 6470 4V- 6530 4V- 6630 4V- 6650 4V- 6654 4V- 3200 4V- 6420 4V- 6440 4V- 6600 4V- 2680 4V- 2920 Stimulation de l'apprentissage (P) Enseignement aux parents d'un adolescent (X) Education aux futurs parents (W) Information sensorielle préparatoire Education de groupe Education : habileté psychomotrice Education : rapports sexuels sans risque Education sexuelle Régulation des naissances : contraception (W) Diminution de l'anxiété Training autogène Biofeedback : rétroaction biologique Technique d'apaisement Distraction Hypnose Méditation Imagerie mentale Relaxation simple Soins d'urgence Réanimation Coordination des mesures d'urgence cardiaque (vitale) Intervention en situation de crise (R) Premiers soins Précautions en cas d'hyperthermie maligne (M) Demande de don d'organe Conduite à tenir en cas de traumatisme de viol Prévention du suicide (V) Triage Soins préventifs d'escarres (I) Surveillance des signes vitaux Contrôle de l'infection Prévention des chutes Prévention contre les infections Contention (contrainte) physique (R) Prise en charge de la démence Prévention des fugues (conduite à tenir en cas de fugue) Administration : vaccination / immunothérapie Isolement Surveillance Surveillance : sécurité Prévention des fausses routes (K) Restriction de l'aire d'activités (du territoire) Prise en charge du délirium Soins consécutifs à la radiothérapie Conduite à tenir en cas de crise convulsive (I) Précautions à prendre lors d'une intervention (J) 0 0 0 0 1 2 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 2 6 1 1 3 0 0 0 1 0 8 7 4 5 3 3 7 6 5 6 5 4 3 3 5 2 3 0 2 1 0 0 0 1 0 0 0 5 1 1 1 2 0 2 0 1 5 6 7 6 5 4 2 1 2 0 6 7 6 5 3 4 3 2 3 3 3 2 7 1 3 1 3 4 THONON O., CHU Liège 18 avril 2003 2 4 2 3 1 4 2 1 1 5 0 0 1 2 0 0 0 1 5 6 5 3 6 1 0 2 4 1 5 9 5 5 6 7 1 4 6 4 5 5 3 3 1 1 2 2 3 4 1 2 4 1 3 3 2 8 1 1 2 3 1 1 1 2 6 4 5 9 4 5 2 1 2 1 8 9 6 4 7 5 3 3 3 4 4 3 2 5 3 8 4 3 4 1 0 2 5 4 1 3 2 10 0 0 0 3 0 0 0 0 6 6 5 6 4 2 0 1 7 0 13 13 10 12 12 13 12 8 5 10 7 9 5 2 4 3 5 3 1 0 0 2 0 0 0 1 1 8 0 0 1 0 0 3 1 1 8 11 6 5 3 3 5 0 2 0 11 13 8 4 8 8 4 1 1 6 4 6 5 0 5 1 4 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 5 0 0 0 0 0 0 0 0 4 4 3 2 2 1 0 0 0 0 6 6 5 4 4 4 2 2 2 2 2 2 1 1 1 1 0 0 8 Synthèse sélections NIC groupes de travail 4V- 6340 4V- 6400 4V- 6402 4V- 6404 4V- 6410 4V- 6450 4V- 6480 4V- 6484 4V- 6486 4V- 6487 4V- 6489 4V- 6500 4V- 6510 4V- 6520 4V- 6560 4V- 6570 4V- 6590 4V- 6610 5W- 1052 5W- 1054 5W- 5608 5W- 6710 5W- 6820 5W- 6924 5W- 1875 5W- 4021 5W- 4026 5W- 5210 5W- 5242 5W- 5244 5W- 5247 5W- 5294 5W- 5564 5W- 6481 5W- 6612 5W- 6656 5W- 6700 5W- 6720 5W- 6750 5W- 6760 5W- 6771 5W- 6772 5W- 6784 5W- 6786 5W- 6788 5W- 6800 Prévention du suicide (U) Prise en charge de la démence Prévention de la maltraitance : enfants Prévention de la maltraitance : personnes âgées Traitement des allergies Prise en charge de la confusion Aménagement de l'environnement Aménagement de l'environnement : collectivité Aménagement de l'environnement : sécurité Aménagement de l'environnement : prévention de la violence Aménagement de l'environnement : sécurité du travail Prévention des incendies (du risque incendiaire) Conduite à tenir en présence d'hallucinations Dépistage des problèmes de santé Précautions lors de l'utilisation du laser Précautions lors de l'emploi de dérivés du latex Précautions en cas d'utilisation d'un garrot pneumatique Identification des risques Allaitement au biberon Aide à l'allaitement maternel Education : soins au nourrisson (S) Aide au développement de la relation parent-enfant Soins au nourrisson Photothérapie néonatale Entretien d'un cathéter ombilical Limitation des pertes sanguines : utérus gravide (N) Limitation des pertes sanguines : utérus en post-partum (N) Conduite à tenir devant une réaction d'anticipation (R) Consultation de génétique (R) Consultation : allaitement maternel (conseils) Consultation avant la grossesse Aide au processus de deuil : mort à la naissance (S) Education aux futurs parents (S) Aménagement de l'environnement : processus d'attachement Identification du risque : famille ayant de jeunes enfants Surveillance de l'accouchement : dépassement du terme (grossesse avancée) Perfusion amniotique Accouchement Assistance / accouchement par césarienne Préparation à l'accouchement Monitorage fœtal : avant l'accouchement Monitorage fœtal : pendant l'accouchement Régulation des naissances : contraception (S) Régulation des naissances : infertilité Régulation des naissances : grossesse non prévue Prise en charge d'une grossesse à risque 0 1 0 1 2 4 4 2 3 3 0 0 4 1 0 0 1 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 2 0 0 2 4 1 1 2 1 0 0 3 2 0 0 0 3 1 1 1 1 1 1 1 0 1 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 0 0 0 1 THONON O., CHU Liège 18 avril 2003 4 2 4 1 4 2 1 0 2 0 0 0 1 3 0 2 0 2 9 5 7 5 7 6 4 1 1 1 0 3 0 2 1 4 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 2 2 1 1 3 3 4 2 3 1 3 1 3 4 1 2 1 4 1 1 1 1 1 1 1 2 1 3 2 1 1 1 1 0 1 1 1 1 1 1 1 1 2 1 1 1 7 6 0 3 6 7 4 1 6 2 2 3 6 3 0 3 1 4 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 2 6 0 0 3 0 0 0 3 2 0 1 0 0 2 1 1 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 9 Synthèse sélections NIC groupes de travail 5W- 6830 5W- 6834 5W- 6840 5W- 6850 5W- 6860 5W- 6870 5W- 6880 5W- 6890 5W- 6900 5W- 6930 5W- 6950 5W- 6960 5W- 6972 5W- 6974 5W- 6982 5W- 7104 5W- 7886 5X- 7140 5X- 0412 5X- 0612 5X- 5562 5X- 5566 5X- 7040 5X- 7110 5X- 7120 5X- 5370 5X- 7050 5X- 7100 5X- 7130 5X- 7150 5X- 7160 5X- 7180 5X- 7200 5X- 7260 5X- 7280 6a- 7610 6a- 7680 6a- 7710 6a- 7726 6a- 7800 6a- 7660 6a- 7690 6a- 7830 6a- 7840 6a- 7880 6a- 7620 Soins durant le travail et l'accouchement Soins lors d'un accouchement à risque (conduite à tenir) Soins "kangourou" Assistance / accouchement provoqué (déclenchement du travail) Assistance / accouchement prématuré Interruption (artificielle) de la lactation Soins au nouveau-né Surveillance du nouveau-né Satisfaction du besoin de succion Soins postnatals Soins à une patiente en interruption de grossesse Soins prénatals Réanimation fœtale Réanimation du nouveau-né Utilisation obstétricale de l'échographie ultrasonore Aide à la préservation de l'intégrité familiale : famille qui attend un enfant Prise en charge en cas de procréation médicalement assistée Soutien à la famille Soins de l'incontinence fécale : encoprésie (B) Soins de l'incontinence urinaire : énurésie (B) Enseignement aux parents d'un adolescent (S) Enseignement aux parents qui élèvent un enfant (S) Soutien à un aidant naturel Implication de la famille Mobilisation des ressources familiales Amélioration du rôle (R) Amélioration (stimulation) du développement Aide à la préservation de l'intégrité familiale Maintien de la dynamique familiale Thérapie familiale Préservation de la fertilité Aide dans l'organisation et l'entretien du domicile Contribution à l'adaptation familiale Remplacement temporaire de l'aidant naturel Soutien à la fratrie d'un patient Réalisation de tests de laboratoire au lit du patient Aide à la réalisation d'un examen Aide (apportée) au médecin Préceptorat auprès d'un étudiant Evaluation de la qualité Vérification du chariot d'urgence Interprétation de données d'examen de laboratoire Supervision d'équipe (staff) Gestion du matériel (des approvisionnements) Gestion de l'équipement technique Vérification des substances toxiques (contrôlées) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 4 1 1 0 0 0 1 0 0 0 1 2 1 6 5 4 3 5 2 1 3 3 2 2 1 1 1 1 1 1 1 1 0 1 1 1 0 1 0 0 1 2 2 3 1 0 0 2 2 0 0 0 1 0 0 1 0 0 1 4 3 3 1 2 1 3 1 1 1 3 THONON O., CHU Liège 18 avril 2003 0 0 4 0 0 0 4 4 2 2 1 1 1 3 0 0 0 2 8 8 6 7 5 6 4 1 4 0 1 0 0 0 1 3 3 6 5 5 4 4 3 2 3 3 3 4 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 5 3 3 4 4 3 3 5 3 2 4 4 3 2 2 3 3 4 4 5 6 8 7 5 5 5 6 6 4 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 8 6 5 1 1 6 7 6 3 1 1 5 1 0 3 4 4 3 9 7 7 5 5 2 5 5 5 5 2 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 2 0 0 0 3 1 0 0 0 2 2 2 0 1 0 0 1 1 1 0 0 1 7 5 7 7 3 6 3 2 3 6 5 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 4 3 3 2 2 1 1 1 1 1 0 10 Synthèse sélections NIC groupes de travail 6a- 7640 6a- 7650 6a- 7700 6a- 7722 6a- 7760 6a- 7820 6b- 8020 6b- 7920 6b- 7960 6b- 7980 6b- 8060 6b- 8120 6b- 8140 6b- 7970 6b- 8100 6b- 8180 6Y- 7370 6Y- 2880 6Y- 5250 6Y- 7400 6Y- 7330 6Y- 7410 6Y- 7440 6Y- 7460 6Y- 7500 6Y- 7560 Elaboration de "chemins cliniques" Délégation Analyse des pratiques par les pairs Préceptorat auprès d'un employé Evaluation d'un produit Manipulation d'un échantillon biologique Conférence de soins multidisciplinaires Rédaction des transmissions Transmissions d'informations : continuité des soins Déclaration d'un incident Transcription d'une prescription Recueil de données de recherche interéquipes Transmissions inter-équipes (relève) Contrôle de la politique de santé (réglementation sanitaire) Orientation vers un autre soignant ou un autre établissement Consultation par téléphone Planification du départ Coordination pré-opératoire (J) Aide à la prise de décisions (R) Orientation dans le réseau de la santé et de la sécurité sociale Médiation culturelle Autorisation de prise en charge par une assurance Permission (facilitation d'une) Protection des droits du patient Aide à la subsistance Facilitation des visites Total interventions NIC sélectionnées pour enregistrement minimal % interventions sélectionnées 3 3 2 3 3 3 7 4 7 3 3 2 3 2 4 2 5 3 4 4 2 3 2 2 2 2 0 1 0 1 0 3 1 4 2 1 0 0 3 1 0 0 4 6 3 1 1 0 0 0 0 0 4 1 3 3 2 3 3 2 2 2 3 2 3 4 2 3 6 4 3 1 3 0 0 1 1 1 4 3 3 4 4 4 7 9 6 7 8 6 7 4 4 3 9 5 5 5 2 1 0 4 3 3 5 3 2 6 4 5 10 9 6 6 4 5 7 3 4 4 9 2 5 6 3 0 4 4 1 3 2 1 1 6 1 5 3 6 3 4 2 2 5 1 1 2 5 2 3 2 3 0 1 2 1 6 97 20,2 113 23,5 153 31,9 147 30,6 210 43,8 150 31,3 THONON O., CHU Liège 18 avril 2003 0 0 0 0 0 0 3 2 2 1 1 1 1 0 0 0 4 2 1 1 0 0 0 0 0 0 11 RImVG II phase test Classe A. Gestion des activités et de l'exercice B. Gestion de l'élimination C. Gestion de l'immobilité D. Aide à la nutrition E. Promotion du confort physique F. Facilitation des soins personnels Code AABBBBBBBBBBBBBBCCCCCDDDDDDDEEEEEFFFFFFF- 110 120 100 200 310 320 330 340 350 410 420 510 520 530 540 600 110 120 200 300 400 110 120 130 200 310 320 400 100 200 300 400 500 110 120 130 140 200 300 400 Interventions Domaine 1 : Soins liés aux fonctions physiologiques de base Exercices corporels non structurés Exercices coporels structurés Soins liés à l'élimination chez l'enfant non propre (moins de 5 ans) Gestion de l'énurésie (< 16 ans) Élimination urinaire normale Soutien de l'élimination urinaire chez un patient continent Soins liés à l'incontinence urinaire Soins liés à la présence d'une stomie urinaire Soins liés à la présence d'une sonde vésicale à demeure Mise en place d'une sonde vésicale sans entraînement et/ou éducation Mise en place d'une sonde vésicale avec entraînement et/ou éducation Élimination fécale normale Soutien de l'élimination fécale chez un patient continent Soins liés à l'incontinence fécale Soins liés à la présence d'une stomie fécale Administration d'un lavement ou enlèvement manuel de fécalomes dans le but de traiter ou d'éviter la constipation Installation d'un patient alité Transfert d'un patient Mobilisation d'un patient Transport du patient hors de l'unité Présence de : attelle, traction, fixateur externe, plâtre Aide à l'alimentation pour un repas pris dans la chambre Aide à l'alimentation pour un repas pris dans la salle à manger Patient à jeun Soins liés à l'alimentation du nouveau-né Administration d'alimentation par sonde Administration d'alimentation par sonde avec entraînement et/ou éducation Administration d'alimentation parentérale Gestion des symptômes : douleur Gestion des symptômes : nausées et/ou vomissements Gestion des symptômes : fatigue Gestion des symptômes : sédation Suivi systématique et aspécifique des plaintes Soins d'hygiène au lavabo / au lit sans entraînement et/ou éducation Soins d'hygiène au lavabo / au lit avec entraînement et/ou éducation Donner un bain ou une douche sans entraînement ni éducation Donner un bain ou une douche avec entraînement et/ou éducation Aide complète pour l'habillage civil Soins liés à l'image corporelle Soins de bouche particuliers Update 23/10/03 Score 0 ou 1 0 ou 1 1, 2 ou 3 0 ou 1 0 ou 1 1 ou 2 1 ou 2 1 ou 2 1 ou 2 fréquence fréquence 0 ou 1 1 ou 2 1 ou 2 1 ou 2 1 ou 2 0 ou 1 1,2 ou 3 1 ou 2 fréquence 0 ou 1 1à4 1à4 0 ou 1 fréquence 1 ou 2 1 ou 2 0 ou 1 0 ou 1 0 ou 1 0 ou 1 0 ou 1 0 ou 1 1à3 1à3 1à3 1 ou 2 0 ou 1 nombre fréquence 1 RImVG II phase test Domaine 2 : Soins liés aux fonctions physiologiques complexes G. Gestion hydro-électrolytique et acido-basique H. Gestion des médicaments I. Fonction neurologique K. Fonction respiratoire L. Gestion de la peau et des plaies N. Perfusion tissulaire O. Thérapie comportementale GGGGGGGGHHHHHHHIIKKLLLLLLLLLLLLNNNNNNN- 100 200 300 410 420 500 610 620 100 200 300 400 500 600 700 100 200 100 200 100 200 300 410 420 430 440 500 600 700 800 900 100 200 300 400 500 600 700 Balance hydro-électrolytique Placement d'une sonde gastrique Gestion d'une SG de décharge Gestion de la glycémie sans entraînement et/ou éducation Gestion de la glycémie avec entraînement et/ou éducation Contrôle de l'équilibre acido-basique et/ou ionique et/ou de l'hémoglobine et/ou de la coagulation Prise en charge d'une dialyse péritonéale Prise en charge d'une hémodialyse Administration de médicaments par voie gastro-intestinale : nombre de médicaments différents Administration de médicaments par voie gastro-intestinale : fréq. d'administration la plus élevée Administration de médicaments par voie ID / SC / IM : nombre de médicaments différents Administration de médicaments par voie ID / SC / IM : fréquence d'administration la plus élevée Administration de médicaments par voie IV : nombre de médicaments différents Administration de médicaments par voie IV : fréquence d'administration la plus élevée Administration de médicaments par voie aérosol, puff : fréquence d'administration la plus élevée Surveillance neurologique à l'aide d'une échelle de Glasgow Surveillance de la pression intracrânienne avec ou sans drainage Aspiration des voies aériennes Soutien de la fonction respiratoire Soins aux sutures et orifices non infectés Soins de plaies ouvertes simples Soins de plaies ouvertes complexes Soins de plaies d'escarres du 1er degré - rougeur ne disparaissant pas à la pression Soins de plaies d'escarres du second degré - phlyctène ouverte ou non Soins de plaies d'escarres du troisième degré - escarre superficielle Soins de plaies d'escarres du quatrième degré - escarre en profondeur Soins de brûlures : % de superficie corporelle atteinte au 2ème et 3ème degré Soins de brûlures : zones de brûlures traumatiques Soins de brûlures : zones de brûlures chirurgicales Soins de brûlures : hydrothérapie Soins dermatologiques Administration de produits sanguins Surveillance et soins aux voies d'accès : artériel, veineux, SC, intra-pleural, intra-osseux, … Prélèvements sanguins veineux Prélèvements sanguins artériels Prélèvements sanguins capillaires Assistance électrique externe Assistance cardio-circulatoire mécanique Domaine 3 : Comportement O- 100 Gestion des activités O- 200 Soutien dans la démarche de sevrage O- 300 Prise en charge d'un patient hyperactif ou souffrant d'un déficit d'attention Update 23/10/03 1à4 fréquence 0 ou 1 0 ou 1 0 ou 1 0 ou 1 0 ou 1 1 ou 2 nombre nombre nombre nombre nombre nombre nombre fréq. 1 ou 2 0 ou 1 code chiffré nombre nombre nombre nombre nombre nombre nombre % nombre nombre 0 ou 1 nombre nombre nombre nombre nombre nombre 0 ou 1 1à3 1 ou 2 0 ou 1 0 ou 1 2 RImVG II phase test Domaine 3 : Comportement (suite) P. Thérapie cognitive Q. Amélioration de la communication R. Aide aux stratégies d'adaptation S. Éducation du patient V. Gestion du risque X. Soins relatifs au cycle de la vie Y. Médiation au sein des systèmes de santé Z. Gestion du processus de soins et de l'information P- 100 Q- 100 R- 110 R- 120 R- 130 S- 110 S- 120 S- 200 S- 300 VVVVVVVV- Soins liés à la prise en charge d'un patient souffrant d'un déficit cognitif Amélioration de la communication Soutien émotionnel de base Soutien émotionnel particulier Prise en charge une situation de crise Sensibilisation et éducation spécifique occasionnelle Sensibilisation et éducation spécifique selon un programme établie Information concernant l'opération, l'intervention diagnostique Information parentale Domaine 4 : Sécurité 110 120 130 200 300 400 500 600 1 ou 2 0 ou 1 0 ou 1 0 ou 1 0 ou 1 0 ou 1 1 ou 2 1 ou 2 1 ou 2 Utilisation de matériel de prévention Changements de position sans utilisation de matériel de prévention Changements de position avec utilisation de matériel de prévention Surveillance des paramètres vitaux (cœur, poumons, température corporelle): monitoring continu Surveillance des paramètres vitaux (cœur, poumons, température corporelle): monitoring discontinu Prélèvements tissulaires ou de matériel organique Mesures d'isolement Soins liés à la désorientation, mesures de protection Domaine 5 : Famille X- 100 Participation active des parents ou d'une personne significative aux soins du patient Domaine 6 : Systèmes de santé 0 ou 1 fréquence fréquence nombre fréquence nombre 1 ou 2 0 ou 1 YZZZZZ- 0 ou 1 0 ou 1 1à3 0 ou 1 0 ou 1 fréquence 100 100 200 300 400 500 Médiation culturelle Anamnèse à l'admission Évaluation fonctionnelle, mentale ou psychosociale Contacts multidisciplinaires Contacts avec les autres institutions Assistance médicale Update 23/10/03 1à3 3 Users of NIC January, 2003 The Center for Nursing Classification and Clinical Effectiveness receives numerous requests for information about the Nursing Interventions Classification (NIC). On the attached pages are places from which we have received requests since the Classification was published in May 1992. This represents, in some measure, the extent of interest and use of NIC. While all of the organizations listed have given some indication of use or plans to use NIC, it is difficult for us to know to what extent NIC has been adopted in these agencies. In addition to these organizational requests, we have also received hundreds of requests from individuals, including nursing students, practicing nurses, authors, and researchers. Center for Nursing Classification & Clinical Effectiveness University of Iowa – College of Nursing 407 Nursing Building Iowa City, IA 52242 (319)-335-7051-Voice (319)-335-6820-Fax PRACTICE ALABAMA Birmingham Montgomery Sheffield University of Alabama Hospital Jackson Hospital and Clinic Helen Keller Hospital ALASKA Palmer Valley Hospital ARIZONA Phoenix Tucson Scottsdale Samaritan Health System Carondelet St. Mary’s Hospital Mayo Clinic Hospital Patient Care ARKANSAS Little Rock Little Rock Arkansas Children’s Hospital University Hospital of Arkansas Nursing Education Department Nursing Services Nursing Information Systems Davis Kern Medical Center Mt. Diablo Medical Center (exploring use) Univ. of California-Davis Medical Ctr. Fresno Fresno County Human Services System CALIFORNA Bakersfield Concord Nursing Services Information Systems Patient Care Services, Accounting and Financial Department Nursing Fresno Loma Linda Los Angeles Stanford Upland Walnut Creek Whittier St. Agnes Medical Center Loma Linda Outpatient Surgery Center Univ. of California-Los Angeles Medical Ctr. Tri-City Medical Center Univ. of California-Irvine Medical Center Public Health Field Nursing Huntington Memorial Hospital Kaiser-Permanente Univ. of California-Davis Medical Center San Diego Rehabilitation Institute Univ. of California-San Diego Medical Ctr United States Naval Medical Center Veterans Affairs Medical Center Univ. of California-San Francisco Medical Ctr. Stanford University Hospital San Antonio Community Hospital Kaiser-Permanente American Health Care COLORADO Aurora Denver Denver Fort Collins Kaiser-Permanente Presbyterian St. Lukes Medical Center University of Colorado Hospital Poudre Valley Hospital CIS Dept. CONNECTICUT Farmington Hartford New Haven New London University of Connecticut Health Center Hartford Hospital (exploring use) Yale New Haven Hospital Lawrence and Memorial Hospital John Dempsey Hospital Quality Management Consultant Women’s Center Nursing Resources DISTRICT OF COLOMBIA Washington Washington Washington Children’s National Medical Center Georgetown University Hospital Howard University Hospital Research and Development Nursing Administration Nursing Services FLORIDA Ft. Meyers Gainseville Type I Solutions, Inc. (Consulting) Shands Hospital at the Univ. of Florida Orlando St. Augustine St. Petersburg St. Petersburg Tampa Orlando Regional Healthcare System Flagler Hospital, Inc. St. Anthony’s Hospital Bayfront Medical Center H. Lee Moffett Cancer Center Oceanside Orange Orange County Pasadena Pasadena Sacramento San Diego San Diego San Diego San Diego San Francisco Nursing Information Systems Surgical Services Nursing Administration Nursing Administration Nursing Administration Clinical Systems Development Nursing Services Patient Care Services Nursing Services Nursing Administration Clinical Systems Pediatric Services Patient Services Research, Education, and Program Development Nursing Administration Nursing Administration GEORGIA Atlanta Augusta Savannaah HAWAII Honolulu ILLINOIS Chicago Chicago Chicago Crawford Long Hospital of Emory Univ. Med. College of Georgia Hospitals & Clinics Floyd Medical Center Memorial Health University MedicalCenter Patient Care Services Patient Care St. Francis Medical Center Managed Care Program Chicago Chicago Maywood Oak Brook Park Ridge Peoria Silvis Springfield Winfield Sinai Hospital Rehabilitation Institute of Chicago Five Hospital Homebound Elderly Program University of Chicago Hospitals University of Illinois Hospitals & Clinics Loyola University Medical Center University Hospital Consortium Parish Nursing Services St. Francis Medical Center Silvis Hospital Memorial Medical Center Central Dupage Hospital INDIANA Columbus Frankfort Indianapolis Columbus Regional Hospital Clinton County Hospital Indiana University Hospitals IOWA Cedar Rapids Cedar Rapids Cherokee Clinton Davenport Des Moines DesMoines Dubuque Cancer Care Center St. Luke’s Hospital Mental Health Institute The Alverno Health Care Facility Genesis Medical Center Mercy Hospital RAM Systems ("represents 42 Iowa nonprofit home health agencies") Hillcrest Family Services IOWA, cont. Dubuque Fort Madison Grinnell Harlan Mercy Health Center Fort Madison Community Hospital Grinnell General Hospital Myntue Memorial Hospital Information Services Administration Nursing Services NQI Coordination Marketing/Corporate Planning Health Systems Nursing Research Nursing Education/Service Administration Administration Secure Care Nursing Practice Systems Dept. of Staff Development Iowa City Iowa City Iowa City Iowa City Manchester Manchester Marshalltown Mason City Mt. Vernon Oskaloosa Waterloo West Des Moines Iowa City Hospice Mercy Hospital Oaknoll Retirement Residence University of Iowa Hospitals & Clinics Delaware County Memorial Hospital Regional Medical Center Marshalltown Medical & Surgical Center North Iowa Mercy Health Center Mt. Vernon Community Schools Mahaska County Hospital Iowa Child Health Specialty Clinics Amicare Home Healthcare KANSAS Wichita St. Francis Regional Medical Center KENTUCKY Lexington Lexington Lexington Wickliffe Apalachian Regional Health Care St. Francis Regional Medical Center University of Kentucky Hospital Graystone Associates, P.C. LOUISIANA Baton Rouge New Orleans Shreveport Women’s Hospital Tulane University Hospitals & Clinics Chrustus Schumpert Hospital MAINE Brunswick York Mid Coast Hospital Brunswick and Bath York Hospital Nursing Documentation Committee MARYLAND Baltimore Baltimore Baltimore Silver Spring University of Maryland Medical Center Veterans Affairs Medical Center St. Agnes Healthcare Manor Care Patient Care Serv. & Operations MASSACHUSET TS Boston Massachusetts General Hospital South Natick Center for Nursing Case Management Spingfield Bay State Medical Ctr. Children’s Hospital Stoughton New England Sinai Hospital MICHIGAN Ann Arbor University of Michigan Medical Center Ann Arbor Farmington Hills University of Michigan Hospitals Mercy Health Services Nursing Service Nursing Informatics Administration, Patient Services Waterloo Regional Office Nursing Research & Development Nursing Services Nursing Services Department of Nursing Medical Library Patient Care Information Systems Patient Care Services Nursing Svcs. Administration Farmington Hills Flint Grand Rapids Lansing Nursing and Allied Health Services McLaren Regional Medical Center Butterworth Hospital Sparrow Hospital MINNESOTA Albert Lea Bemidji Duluth Mankato Marshall Minneapolis Minneapolis Minneapolis Minneapolis Rochester Naeve Hospital North County Regional Hospital St. Mary’s Medical Center Immanuel-St. Joseph’s Hospital Weiner Memorial Medical Center Abbott Nothwestern Hospital Health Partners Park Nicollet Medical Center Univ. of Minnesota Hospital and Clinics Mayo Foundation Rochester Rochester St. Louis Park Mayo Foundation, St. Mary’s Hospital Rochester Methodist Hospital Park Nicollet Health Services MISSISSIPPI Jackson Tupelo Waynesboro Office of Workforce Redevelopment North Mississippi Medical Center Waynesboro General Hospital MISSOURI Columbia Lee’s Summit St. Louis St. Louis St. Louis St. Louis University and Children’s Hospital Lee’s Summit Hospital Missouri Baptist Medical Center St. John’s Mercy Pain Therapy Center St. Louis University Hospital St. John’s Mercy Hospital MONTANA Billings Whitefish Indian Health Services North Valley Hospital NEBRASKA Hastings Lincoln Lincoln Omaha Omaha Mary Lanning Memorial Hospital Bryan LGH Memorial Hospital St. Elizabeth Community Health Center University of Nebraska Medical Center Visiting Nurse Association of Omaha NEW HAMPSHIRE Belin Keene Androscoggin Valley Hospital Cheshire Medical Center Medical/Surgical Nursing Svcs. Nursing Information Systems Computer Information Services Nursing Research Administration Administration, Dept. of Nursing Section of Nursing Research Nursing Services Patient Services Administration Clinical Practice and Education Nursing Administration All Services, incl. Extended Care Center Medical Library Internal Medicine Clinic Lebanon Manchester NEW JERSEY Cape May Court House Irvington Mount Holly Newark New Brunswick Tom’s River Union NEW MEXICO Albuquerque Albuquerque Las Cruces NEW YORK Albany Auburn New York New York New York New York Dartmouth Hitchcock Medical Center Catholic Medical Center Burdette Tomlin Memorial Hospital Irvington General Hospital Memorial Hospital of Burlington County Univ. of New Jersey Medicine & Dentistry Hospital Robert Wood Johnson University Hospital Community Medical Center Union Hospital Patient Care Services Nursing Administration Clinical Resources Education and Patient Care New Mexico Ctr. for Nursing Therapeutics Univ. of New Mexico Hospital Alternative Link, LLC New York Albany Medical Center Cayuga Community College Columbia-Presbyterian Medical Center New York Hospital New York University Medical Center Presbyterian Hospital at the Columbia Presbyterian Medical Center Visiting Nurse Service of New York Ogdensburg Stony Brook Syracuse Watertown West Islip Hepburn Medical Center State Univ. of NY-Stony Brook Hospital Community General Hospital Samaritan Hospital Good Samaritan Hospital NORTH CAROLINA Charlotte Cherokee Greensville Nursing Services Rutherfordton Salisbury Winston-Salem Sun Health Cherokee Indian Hospital Univ. Medical Center of Eastern Carolina -Pitt County Rutherford Hospital VA Medical Center North Carolina Baptist Hospital OHIO Akron Barco Nurse’s House Call Sentara Nursing Center-Currituck Nursing Service Nursing Department Research and Information Systems Critical Care Nursing Department of Critical Care Nursing Nursing Services Center for Home Care Policy and Research; Clinical Systems Human Resources Administration Nursing Administration Nursing Services Operating Room Nursing Svc. Nursing Services Staff Development Cincinnati Columbus Columbus Columbus Dayton Englewood University of Cincinnati Hospital Mt. Carmel Health Systems Ohio Council for Home Care Riverside Medical Hospital Miami Valley Hospital Samaritan Family Care, Inc. Newark E. Liverpool OKLAHOMA Oklahoma City Norman Licking Memorial Hospital East Liverpool City Hospital Patient Care Services Nursing Administration Clinical Research Quality, Education, & Community Health Promotion Patient Care Services The University Hospitals Norman Regional Center OREGON Peace Health System Eugene Portland Portland Portland Portland Portland PENNSYLVANI A Erie Hershey Lancaster Lewisburt Philadelphia Philadelphia Philadelphia Philadelphia Pittsburgh Pittsburgh Warren Sacred Heart Medical Center Multnoma Education Service District Kaiser-Permanente Bess Kaiser Medical Center, Kaiser Foundation Hospitals Oregon Health Sciences Univ. Hospitals & Clinics Providence St. Vincent Medical Center Hamot Medical Center Milton S. Hershey Medical Center Lancaster Health Alliance Evangelical Community Hospital Children’s Hospital of Philadelphia Hahnemann University Hospital Hospital of The Univ. of Pennsylvania Thomas Jefferson University Hospital Children’s Hospital of Pittsburgh University of Pittsburgh Medical Center Warren General Hospital RHODE ISLAND Warwick Kent County Memorial Hospital SOUTH CAROLINA Columbia Columbia Columbia Greenville Sumter Baptist Medical Center Palmetto Health Alliance Richland Memorial Hospital Shriners’ Hospital Tuomey Regional Medical Center (5 hosp+clinics /Oregon,Washington, Alaska) School Health Services Center for Health Research Progressive Care Policy & Procedure Standards Committee Department of Nursing Nursing Administration Center for Nursing Research Nursing Informatics Patient Care Services Clinical Services Nursing Information Systems Corporate Nursing Nursing Administration SOUTH DAKOTA Sioux Falls Sioux Valley Hospital Project Coordination TENNESSEE Knoxville Memphis Memphis East Tennessee Children’s Hospital St. Jude’s Children’s Research Hospital University of Tennessee Bowld Hospital Nursing Quality Improvement TEXAS ElPaso Dallas Dallas Galveston Houston Kerrville San Antonio San Antonio San Antonio Waco Thompson Hospital Presbyterian Hospital of Dallas Zale Lipshy University Hospital Univ. of Texas-Galveston, Medical Branch Hermann Hospital at the Univ. of Texas Sam Houston/Spring Branch Medical Center St. Luke’s Episcopal Hospital Sid Peterson Memorial Hospital San Antonio Regional Hospital Southwest General Hospital Women’s and Children’s Hospital VA Medical Center UTAH Salt Lake City Salt Lake City Salt Lake City Community Nursing Service LDS Hospital University of Utah Hospital VERMONT Morrisville Brattleboro Burlington Copley Hospital, Inc. Brattleboro Retreat Fletcher Allen Health Care VIRGINIA Charlottesville Petersburg Springfield Winchester Winchester University of Virginia Medical Center South Regional Medical Center Kaiser-Permanente Winchester Medical Center Valley Health System WASHINGTON Aberdeen Long View Port Angeles Puyallup Seattle Gray’s Harbor Community Hospital St. John’s View Medical Center Olympic Memorial Hospital Good Samaritan Community Health Care Group Health Cooperative Hospital Houston Houston WEST Outcomes Management Patient Care Resources Nursing Services Operations Surgical Nursing Patient Care Services Nursing Administration Labor and Delivery Nursing Research and Education Administration Nursing Services IS Depts VIRGINIA Charleston Huntington Morgantown Camcare Health Education & Research Institute St. Mary’s Hospital West Virginia University Hospital WISCONSIN Milwaukee Milwaukee Milwaukee Milwaukee Milwaukee Milwaukee Milwaukee Sauk City Stevens Point Aurora Health Care Children’s Hospital Colunbia Hospital Froedtert Memorial Lutheran Hospital Milwaukee County Medical Complex St. Luke’s Medical Center St. Michael’s Hospital Rural Wisconsin Hospital Cooperative St. Michael’s Hospital Sturgeon Bay (city unknown) Bay Lake Children's Hospital of Wisconsin WYOMING Cody West Park Hospital Nursing Department Information Systems Patient Care Systems Clinical Effectiveness Department Outpatient Surgery Center EDUCATION ALABAMA Birmingham University of Alabama at Birmingham School of Nursing University of Alaska School of Nursing University of Arizona College of Nursing, Adult Health Nursing University of Arkansas Department of Nursing Azusa Pacific University Loma Linda University University of California- Los Angeles University of Southern California Holy Names College Point Loma Nazarene College University of San Diego University of California-San Francisco Stanford University School of Medicine Victor Valley Community College (exploring) College of Nursing School of Nursing School of Nursing Department of Nursing Nursing Department Department of Nursing Philip Y. Hahn School of Nursing School of Nursing Section on Medical Informatics Allied Health Denver University of Colorado Health Science Center DELAWARE Newark University of Delaware College of Nursing DISTRICT OF COLUMBIA Washington Washington Catholic University of America Georgetown University School of Nursing School of Nursing FLORIDA Coral Gables Gainesville Orlando University of Miami University of Florida Florida Southern College-Orlando School of Nursing College of Nursing GEORGIA Augusta Statesboro Medical College of Virginia (exploring) Georgia Southern University ALASKA Anchorage ARIZONA Tucson ARKANSAS Fayetteville CALIFORNA Azusa Loma Linda Los Angeles Los Angeles Oakland San Diego San Diego San Francisco Stanford Victorville COLORADO IDAHO Boise Coeur D’Alene Boise State University Lewis-Clark State College- Coeur D’Alene Department of Nursing ILLINOIS Aurora Bloomington Chicago Chicago Chicago Edwardsville Elmhurst Grays Lake Lisle ILLINOIS (cont.) Oak Park Rockford Springfield Aurora University Illinois Wesleyan University DePaul University Niehoff School of Nursing-Loyola Univ. University of Illinois Southern Illinois University at Edwardsville Elmhurst College School of Nursing School of Nursing Department of Nursing College of Nursing School of Nursing College of Lake Country Illinois Benedictine College Deicke Center for Nursing Education Bio/Hlth Sciences Division Department of Nursing West Suburban College of Nursing Rockford College Sangamon State University Department of Nursing Nursing Program INDIANA Columbus Indianapolis Indianapolis Peru Indiana Univ.-Purdue Univ. at Columbus Indiana University Marian College Indiana Weslyan University IOWA Ames Iowa State University Cedar Rapids Cedar Rapids Decorah Des Moines Emmetsburg Iowa City Mason City Sioux City Waterloo Coe College Mount Mercy College Luther College Drake University Iowa Lakes Community College University of Iowa Univ. of Iowa RN/BSN Program Briar Cliff College Allen College KANSAS Kansas City Kansas City Overland Park Kansas City Community College (KCCC) University of Kansas Johnson County Community College KENTUCKY Lexington University of Kentucky Louisville Richmond Spaulding University Eastern Kentucky University School of Nursing School of Nursing School of Nursing Dept. of Food Science and Human Nutrition School of Nursing Department of Nursing College of Nursing Department of Nursing School of Nursing College of Nursing, Parent- Child Division College of Allied Health and Nursing, Department of Baccalaureate Degree Nursing LOUISIANA New Orleans Shreveport Louisiana State University Northwestern State University School of Nursing MAINE Portland University of Southern Maine Edmund S. Muske Institute of Public Affairs MARYLAND Baltimore Baltimore Salisbury Johns Hopkins University University of Maryland- Baltimore Salisbury State University School of Nursing School of Nursing MASSACHUSE TTS Boston Boston Boston Brockton Harvard Medical School Northeastern University Simmons College Massasoit Community College Division of Hlth Policy & Research College of Nursing Department of Nursing MICHIGAN Allendale Detroit Flint Lansing Grand Valley State University Wayne State University University of Michigan Lansing State Community College MINNESOTA Austin Bemidji Duluth Riverland Community College Bemidji State University University of Minnesota- Duluth Minneapolis University of Minnesota Rochester Rochester St. Joseph Oakland University Winona State University College of St. Benedict MISSOURI Bolivar Cape Girardeau Kirksville Springfield Southwest Baptist University Southeast Missouri Hospital Truman State University St. John’s School of Allied Health St. John’s School of Nursing NEBRASKA Beatrice Lincoln Southeast Community College University of Nebraska- Lincoln Health Occupations College of Nursing College of Nursing College of Nursing Nursing Program Department of Nursing School of Nursing, Public Nursing Outreach College of Nursing, Department of Health Informatics Department of Nursing College of Nursing NEW HAMPSHIRE Hanover Dartmouth University School of Medicine NEW JERSEY Morristown Newark College of St. Elizabeth Rutgers University College of Nursing NEW MEXICO Albuquerque Las Cruces University of New Mexico New Mexico State University Health Sciences Center Department of Nursing Regents College State University of New York at Brooklyn O’Youville College State University of New York at Buffalo Beth Israel Medical Center Columbia University Health Science Ctr., Dept. of Nursg. Nursing Department School of Nursing School of Nursing School of Nursing NEW YORK Albany Brooklyn Buffalo Buffalo New York New York NEW YORK (cont.) New York New York NORTH CAROLINA Chapel Hill Greenville Hunter College of the City University, NYC New York University Hunter- Bellevue School of Nursing Division of Nursing Greenville University of North Carolina University Medical Center of Eastern Carolina-Pitt County East Carolina University School of Nursing NORTH DAKOTA Grand Forks University of North Dakota Nursing Center Cedarville College University of Cincinnati Xavier University Frances Payne Bolton School of Nursing, Case Western Reserve University Columbus State Community College Kent State University Washington State Community College Otterein College Youngstown State University Department of Nursing College of Nursing Department of Nursing OHIO Cedarville Cincinnati Cincinnati Cleveland Columbus Kent Marietta Westerville Youngstown School of Nursing School of Nursing College of Health and Human Services OKLAHOMA Tulsa University Center at Tulsa OREGON Portland The University of Oregon Health Sciences School of Nursing PENNSYLVANI A Grantham Philadelphia College of Nursing Pittsburgh Messiah College Medical College of Pennsylvania and Hahnemann Community College of Allegheny County Pittsburgh Carnegie Mellon University Pittsburgh University Park College of St. Claire (exploring) Penn State University College of Nursing; Pattee Library RHODE ISLAND Providence Brown University School of Public Health SOUTH CAROLINA Clemson Columbia Greenville Clemson University University of South Carolina Greenville Technical College College of Nursing TENNESSEE Memphis University of Tennessee College of Nursing The University of Texas at Austin Baylor College of Medicine University of Texas University of Texas Tyler Junior College Baylor University Baylor University School of Nursing Quality & Outcomes Management School of Nursing Health Science Ctr, Ctr. on Aging Brigham Young University College of Nursing VERMONT Burlington Middlebury Medical Center of Vermont Castleton State College School of Nursing VIRGINIA Charlottesville University of Virginia School of Nursing TEXAS Austin Houston Houston San Antonio Tyler Dallas Waco UTAH Provo Department of Nursing College of Nursing Science Department of Nursing, Health and Human Development Linguistics and Computer Science, Lab for Computational Linguistics School of Nursing Radford Radford University School of Nursing and Health Services Richmond Virginia Commonwealth University WASHINGTON Seattle University of Washington School of Nursing, Dept. of Physiological Nursing, Dept. of Psychosocial Nursing Family Nurse Practitioner Program WISCONSIN Cleveland Eau Claire Lakeshore Technical College University of Wisconsin- Eau Claire Department of Nursing School of Nursing, Department of Adult Health Nursing Green Bay La Crosse Madison Marshfield Milwaukee Milwaukee Oskosh Bellin College of Nursing Viterbo College Madison Area Technical College Marshfield Medical Research Foundation Marquette University University of Wisconsin- Milwaukee University of Wisconsin- Oskosh Clinical Studies College of Nursing School of Nursing College of Nursing- Graduate Program INTERNATIONAL Translations of NIC (as of 1/03) Language Classification Contract Date Pub Date Publisher Dutch Japanese Korean Chinese French Spanish NIC 2ed NIC 2ed NIC 2ed NIC 2ed NIC 2ed NIC 2ed 10/94 12/95 1/98 1/98 3/98 1997 4/01 1998 1/5/00 6/00 3/22/00 Elsevier/Tijidstroom Nankodo Hyun Moon Sa Farseeing Masson Sintesis German Portugese Japanese Dutch NIC 3ed NIC 3ed NIC 3ed NIC 3ed 9/99 2/10/00 4/18/01 9/14/00 To Come To Come 8/02 2002 Hans Huber Artis Medicas Nankodo Elsevier AUSTRALIA Central Queensland University, Faculty of Health Science, Rockhampton Charles Sturt University, Wagga Wagga, New South Wales Flinders University of Southern Australia, School of Nursing, Adelaide Griffith University, School of Nursing, Nathan, Brisbane Maitland Hospital, Hunter Valley, New South Wales New Children’s Hospital, Sydney, New South Wales Royal Children's Hospital, Divisional Support Unit, Parkville, Victoria St. George Hospital, New South Wales (research) Westmead Hospital, Nursing Research and Professional Development, Westmead, New South Wales BELGIUM Federal Research Group (dementia study 5/00) University of Louvain, Center for Medical Informatics, Brussels BRAZIL Agencia BR Mart Shopping, Paraiba Federal University of Paraiba, Center of Health Sciences, Graduate Program in Nursing, Paraiba Medico-Cirurgica, Depto de Enfermagem, Nursing Activities Interest Group, Niteroi SARAH Hospital, Brasilia CANADA Alberta Association of Registered Nurses, Edmonton Alberta Health, Edmonton Canadian Nurses Association, Ottawa Chinook Health Region, Lethbridge AB City of Toronto, Department of Public Health, Toronto Department of Health & Wellness, NB CANADA (cont’d.) Health Care Region, BC Hotel Dieu Hospital, Medical Library, Windsor Inter Medic Services, Victoria Jewish General Hospital, Montreal Langley Memorial Hospital, British Columbia Montreal General Hospital, Montreal Ottawa Civic Hospital, Nursing Research, Ottawa Public Health Management Service, New Brunswick Riverdale Hospital, Nursing Systems, Toronto Royal Victoria Hospital, Montreal St. John’s Regional Hospital, St. John Sir Mortimer B. Davis - Jewish General Hospital, Center for Nursing Research, Montreal Smart Health, Department of Technology, Winnipeg, Manitoba Toronto-Bayview Regional Cancer Center, North York Tri-County Mental Health Services, Cornwall Universite de Montreal, Montreal Universite de Sherbrooke, Sherbrooke University of Alberta, Edmonton University of Calgary, Calgary University of Ottawa, Heart Institute, Ottawa Vancouver Hospital & Health Sciences Centre, Vancouver COLOMBIA National University of Colombia, Bogota Columbia Association of Nursing Facilities, SantaFe deBogota DENMARK Danish Institute for Health and Nursing Research, Copenhagen Hvidovre Hospital, Hvidovre Kommunedata, Center for Health Information Services, Ballerup National Board of Health, Copenhagen ENGLAND Amaranth, Nympsfield Chelsea & Westminister Hospital, London (exploring) Middlesex University, Middlesex University of Northumbria at Newcastle-upon-Tyne, Centre for Health Services Research, Newcastle-upon-Tyne GERMANY Albert-Ludwigs-University, Department of Medical Informatics, Freiburg Universitatsklinikum Rudolf Virchow, Gesellschaft fur Information and Dokumentation im Gesundheitswesen mbH, Berlin GUAM University of Guam, Mangilao HONG KONG The University of Hong Kong, Department of Nursing Studies ICELAND Directorate General of Health in Iceland (system name Saga; nursing component Edda) Landspitalinn National Hospital, Reykjavik Reykjavik City Hospital, Reykjavik University of Iceland, Department of Nursing, Reykjavik JAPAN Hesco International, Ltd., Tokyo Niigata University, College of Biochemical Technology, Department of Nursing, Niigata Nippon Medical School Hospital, Nursing Department, Tokyo KOREA Seoul National University, College of Nursing, Seoul NEW ZEALAND Nursing Informatics NZ Inc., Auckland Waitakere Hospital, Auckland NORWAY University of Bergen, Department of Public Health and Primary Health Care, Bergen Ulleval Hospital, Psychiatric Nursing Service, Oslo PUERTO RICO InterAmerican University, Metropolitan Campus SAUDI ARABIA King Faisal Specialist Hospital & Research Center, Riyadh, Kingdom of Saudia Arabia SCOTLAND (HCI) Health Care International, Clydebank SWEDEN Karolinska Hospital, R&D Unit for Nursing, Stockholm Lund University, Faculty of Medicine, Department of Community Health Sciences, Division of Caring Sciences, Lund Vanersborg College of Health and Caring Sciences, Research and Development Center, Vanersborg SWITZERLAND ICN (International Council of Nurses), Geneva Institutions Universitaires de Geriatrie et de Psychiatrie, Unite d’Information MedicoEconomique, Geneva Kantonale Psychiatrische Klinik, Pfafers Nice Computing, Rueyres Psychiatrische Klinik, Nursing Services, Munsingen Schweizer Paraplegiker-Zentrum, Nottwil Zentrum fur Informatik und wirschaftliche Medizin, Wolfertswil THE NETHERLANDS Academisch Ziekenhuis Nijmegan, Nijmegan Causa, Faculty of Health Care and Social Work, Eindhoven Chistelikje Hogeschool Windesheim, School of Nursing, Zwolle Haagse Hogeshcool, Den Haag Hanzehogeschool, Hogeschool van Groningen, Groningen Hogeschool Alkmaar, Alkmaar Hogeshcool Holland, Healthcare and Social Studies, Diemen Hogeschool Sittard, Sittard Hogeschool van Amsterdam, Amsterdam Hospital Information System, Central Development and Support Group, Leiden Noordelijke Hogeschool, School of Nursing, Leeuwarden Polytechnic Leiden, Department of Nursing, Leiden Scholtens Wristers, Academische Boekhandel, Groningen University Hospital, Psychiatric Department, Adolescent Clinic, Amsterdam University Hospital, Utrecht Universiteit Utrecht, Nursing Faculty, Utrecht Verpleegkundig Management, Amsterdam