Rapport projet RIMVG phase II

publicité
Centre Hospitalier
Universitaire de Liège
Actualisation du Résumé Infirmier Minimum
Rapport intermédiaire de recherche
phase II, septembre 2002 – juin 2003
Service Public Fédéral Santé Publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement
Organisation des Etablissements de Soins
Direction de la Politique des Soins de Santé
Prof. P. Gillet
J. Codognotto
O. Thonon
C. Van Boven
Liège, 2003.
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
I.
Bref aperçu de l’historique des soins de santé et de l’enregistrement de données1 .
Avant la deuxième guerre mondiale, les hôpitaux étaient essentiellement des institutions caritatives,
des « lieux d’hospitalités », insérés dans la culture locale de chaque collectivité, et prodiguant des
soins. Ces institutions portaient le sceau des congrégations religieuses. Elles pouvaient être aussi de
petites entreprises familiales crées par des médecins illustres, ou il pouvait encore aussi s’agir
d’importantes institutions publiques urbaines, provinciales ou universitaires.
L’état de la science après la deuxième guerre mondiale d’une part, mais surtout l’énorme poussée de
solidarité à travers un système d’assurance obligatoire contre la maladie dans le cadre d’une sécurité
sociale placée sous la protection de l’Etat d’autre part, annonçaient dans bon nombre de pays, une
période d’énorme expansion.
Durant cette phase d’expansion, dans les années 1950-1970, la demande de soins hospitaliers dépassa
l’offre. Chaque direction hospitalière, chaque département pouvait augmenter le nombre de lits, créer
des unités, engager des médecins, avec la certitude qu’ils pourraient travailler à plein rendement dans
les plus brefs délais. Chaque année, le budget était approuvé sans trop de discussion par les villes, par
les autorités publiques et par les organismes assureurs.
Cependant, emporté par son essor, le secteur hospitalier en rapide expansion créa lui-même son propre
revirement : à un moment donné, la balance s’inversa en un dépassement de la demande en soins
hospitaliers par l’offre. Nous sommes alors dans les années 1970-1985, une période de rationalisation
succède à la période d’expansion. Elle fut caractérisée par la maîtrise des coûts, par des enveloppes
budgétaires et des plafonds. Cet épisode de rationalisation ne fut qu’une étape intermédiaire,
conduisant à une phase de production.
Durant cette phase s’installe la préoccupation pour le produit « les soins aux patients ». Auparavant,
les hôpitaux pouvaient parfaitement être bien gérés sans qu’il fût nécessaire de connaître le nombre de
patients qui y étaient traités ou soignés. La stratégie développée pour la gestion se concentra alors en
premier lieu sur la connaissance de la demande en soins (diversité de la population de patients). Quels
étaient les patients admis dans les hôpitaux ? Quelles étaient leurs attentes ? Quels étaient leurs
problèmes ? D’où venaient-ils ? Etaient-ils âgés ? Quel était leur degré d’autonomie ?
En deuxième lieu, la politique de gestion se concentra sur l’organisation des soins (variabilité des
soins). Combien de médecins et d’infirmiers(ères) sont disponibles ? Quelles sont leurs
qualifications ? Quelle est leur expérience ? Quelle est l’efficience des soins ? Dans quelle mesure les
problèmes pour lesquels les patients demandent une aide sont-ils rencontrés ?
Par ailleurs, l’enregistrement de données sur l’activité des hôpitaux est vieux de plus de 100 ans. Dans
ses « Notes on Hospitals », Florence Nightingale préconisait déjà en 1863 l’enregistrement de données
hospitalières. La première collecte, systématique et limitée, de données médicales vit le jour aux EtatsUnis peu avant la deuxième guerre mondiale. L’initiative avait été prise par quelques médecins
hospitaliers soucieux de la qualité des soins et désireux de créer une base de données médicales
pouvant être comparées. L’uniformisation conduisit dans les années ’70 à la création de l’UHDDS2 ,
ensemble des données concernant tous les patients qui quittaient un hôpital.
Des systèmes similaires, destinés à jauger de manière systématique la qualité des soins dispensés, sur
la base de résumés de dossiers standardisés, furent développés après 1950 en Europe aussi : RoyaumeUni, Norvège, Suède, Suisse, Pays-Bas notamment. Sur la base du principe de l’enregistrement
médical, un « Nursing Minimum Data Set (NMDS) » fut élaboré en 1977 aux Etats-Unis 3 en
1
Le Résumé Infirmier Minimum en Belgique : instrument de base pour la gestion des soins de santé de demain., Centrum voor
Ziekenhuiswetenschap, Katholieke Universiteit Leuven, mandaté par le Ministère de la Santé Publique et de l’Environnement,
Administration des Etablissements de Soins, 1994
2
UHDDS : Uniform Discharge Data Set
3
Werley H.H. et al., The nursing minimum data set conference : executive summary, Journal of Professional Nursing, 1986
-2-
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
complément de l’UHDDS déjà existant. Cette exploitation de données, dont le contenu en 16 items fut
réellement délimité en 1985, est en grande partie organisée autour des diagnostics infirmiers.
Outre la Belgique, deux autres pays réalisent actuellement l’enregistrement systématique de données
infirmières : la France et la Grande-Bretagne.
En France, grâce au travail réalisé depuis dix ans par les médecins des services cliniques et des
départements de l'information médicale, le Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information
(PMSI)4 est aujourd'hui opérationnel : il est généralisé à l'ensemble des établissements hospitaliers
publics ou privés participant au service public hospitalier, dispensant des soins de médecine, chirurgie
ou obstétrique. Il devrait être prochainement étendu aux établissements privés conventionnés.
Sur la base des données médicales et comptables transmises par les établissements, les directions
régionales et départementales des affaires sanitaires et sociales ont pu, pour la première fois en 1995,
confronter l'activité aux bases budgétaires des établissements.
Les premiers résultats obtenus ont confirmé l'ampleur des disparités de ressources existant entre les
hôpitaux. La campagne budgétaire 1996 a permis d'amorcer un processus de correction des écarts qui
sera amplifié de façon importante dans les années à venir à mesure du perfectionnement des outils et
de l'amélioration de la capacité des acteurs à s'inscrire dans ces nouvelles règles du jeu.
En Grande-Bretagne, le « National Health Service (NHS)5 » a entrepris, au début des années ’80,
l’exploitation systématique de données minimales pouvant fournir une information utile pour des
applications de gestion. Il procède, dans ce cadre, à la collecte progressive d’un nombre limité de
données infirmières.
Chez nous, en Belgique, l’histoire de l’enregistrement du Résumé Infirmier Minimum (RIM) débute
en octobre 1983 avec l’amorce d’un nouveau mode de financement des hôpitaux, proposé par le
Ministre des Affaires Sociales de l’époque, Jean-Luc Dehaene. Cette proposition prévoyait le
financement des hôpitaux en rapport avec leur performance, mesurée essentiellement sur base des
activités médicales. A cette fin, le Résumé Clinique Minimum (RCM) serait enregistré et une
expérimentation de l’enregistrement débuta. A la demande des associations professionnelles
infirmières, des organisations hospitalières et dans le cadre de cet enregistrement d’essai, un item
supplémentaire concernant la charge de travail infirmière fut annexé. En premier lieu, trois possibilités
de score furent prévues.
Cette expérimentation a été le point de départ d’une recherche étendue visant à apporter une image de
l’activité infirmière. Celle -ci a mené en premier lieu à l’arrêté royal du 14 août 1987 par lequel
l’enregistrement de données minimales infirmières devint obligatoire au sein des hôpitaux généraux.
Plus précisément, c’est l’article 86 de cette nouvelle loi sur les hôpitaux qui définit les informations
sur lesquelles l’autorité publique peut s’appuyer pour déterminer la politique hospitalière à venir et
notamment : toutes les données statistiques concernant l’institution et son activité médicale.
L’autorité publique a donc estimé que, non seulement les données financières, mais aussi les données
concernant les activités médicales au sens large (activités médicales, infirmières et paramédicales),
étaient importantes pour la nouvelle gestion des hôpitaux.
Cet article 86 a conduit à plusieurs arrêtés d’exécution. Le premier de la série est celui qui nous
concerne au premier plan, à savoir l’arrêté royal du 14 août 1987 imposant aux hôpitaux généraux
l’enregistrement sélectif d’un nombre minimum d’aspects à partir du 1er janvier 1988. Comme la
majorité des données relève de l’activité infirmière, cet enregistrement est désigné par l’appellation
commune d’enregistrement RIM. Cependant, des données autres que de caractère exclusivement
infirmier sont aussi recueillies.
4
5
PMSI : Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information, http://www.le-pmsi.org/index.html
NHS : National Health Service, http://www.nhs.uk/
-3-
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
L’enregistrement du Résumé Infirmier Minimum est défini comme étant « l’enregistrement
systématique d’un nombre aussi petit que possible de données codées uniformément, à l’usage de la
pratique infirmière ou s’y rapportant, afin de mettre l’information à la disposition d’un groupe aussi
important que possible d’utilisateurs, en fonction d’un large éventail de besoins en information. » 6 .
A l’avenir, la politique de gestion s’appuiera de plus en plus sur des données cliniques et infirmières.
Elles constitueront petit à petit le chaînon manquant permettant d’associer les infirmiers(ères) à la
gestion et l’élaboration de choix stratégiques et opérationnels.
6
Variabiliteit van Verpleegkundige Verzorging in Algmene Ziekenhuizen, Katholieke Univeristeit Leuven, Faculteit der Geneeskunde,
School voor Maatschappelijke Gezondheidszorg, Proefschrift aangeboden ter verkrijging van de graad van “Doctor in de Maatschapelijke
Gezondheidszorg”, Sermeus W., 1992
-4-
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
II.
Le RIM et ses applications actuelles7 .
Actuellement, les applications du RIM se situent dans quatre domaines distincts :
1. Communication systématique d’informations décisionnelles en direction des unités de soins,
par le biais d’un feed-back direct.
Un programme feed-back spécifique a été créé à cet effet. Les versions I et II ont cédé la place à une
version III, utilisée aujourd’hui. La nécessité de mettre au point un nouveau programme se faisait
sentir depuis longtemps déjà, mais elle est devenue plus évidente encore avec l’introduction du
nouveau logiciel RIM, lequel est doté d’une nouvelle structure de fichiers pour les données RIM, non
compatible avec la version II. Etant donné que la direction du département infirmier doit, à chaque
fois, valider les données RIM lors de leur transmission, la mise à disposition d’un tel outil d’analyse
est plus qu’indispensable.
En outre, ce sont les possibilités d'applications qui confèrent toute sa valeur à un instrument
d'enregistrement. Or, le programme Feed-back III présente cet avantage de créer des possibilités
d'applications à la source, là où les données RIM sont enregistrées, c'est-à-dire à l'hôpital. Et l'on sait
qu'un système bénéficie d'une assise d'autant plus grande qu'il est utilisé par la base. En l'occurrence,
ce seront toujours les infirmiers et infirmières qui effectueront l'enregistrement RIM.
Malheureusement, ils ne sont pas toujours récompensés directement pour la bonne volonté qu'ils
manifestent et les efforts considérables qu'ils fournissent. Sur ce plan, le programme Feedback III offre
des possibilités.
2. Communication systématique d’informations décisionnelles en direction de l’hôpital
proprement dit, par le biais d’un feed-back direct.
Pour le traitement des données ordinales, on utilise l’analyse Ridit 8 , développée par Bross en 1958.
Celle-ci permet de visualiser l’ensemble des activités infirmières déployées dans n’importe quelle
unité de soins et ce, par le biais de l’attribution de scores à chacun des items.
Afin de faciliter l’interprétation des scores, deux instruments sont mis à la disposition de l’utilisateur :
l’empreinte digitale et la carte nationale.
L’empreinte digitale 9 est une dénomination spécifique de ce que l’on appelle techniquement un
histogramme. Cette dénomination a été choisie parce que l’histogramme offre comme l’empreinte
digitale de l’homme, des repères spécifiques en tant qu’instrument d’identification. Contrairement aux
empreintes digitales ordinaires, une empreinte digitale RIM ne permet pas d’identifier des personnes,
mais des unités de soins en fonction des 23 activités RIM.
Pour la construction de cette empreinte dig itale, un score allant de -0,5 à +0,5 est calculé pour chaque
variable. Le point 0 étant considéré comme point de référence, choisi librement. Pour ce point de
référence, on calcule, par variable, la répartition de toutes les catégories possibles de réponses. Chaque
unité de soins étant alors à son tour comparée avec ce point de référence.
La carte nationale 10 positionne de manière discriminante ou non chaque unité de soins par rapport aux
autres unités de soins. Grâce à ce système graphique, l’information de plus de 2000 unités de soins,
7
Extrait du discours introductif prononcé par Monsieur C. Decoster, directeur général, Ministère fédéral des Affaires Sociales, de la Santé
Publique et de l’Environnement, Administration des Etablissements de Soins, Direction de la Politique des Soins de Santé, Bruxelles, 17
septembre 2002
8
Bross, I.D.J. (1958), “How to Use Ridit Analysis,” Biometrics, 14, 18–38. Ridit (Relative to an identified distribution)
9
Le Résumé Infirmier Minimum en Belgique : instrument de base pour la gestion des soins de santé de demain., Centrum voor
Ziekenhuiswetenschap, Katholieke Univeristeit Leuven, mandaté par le Ministère de la Santé Publique et de l’Environnement,
Administration des Etablissements de Soins, 1994, figure 1, page 23
10
Le Résumé Infirmier Minimum en Belgique : instrument de base pour la gestion des soins de santé de demain., Centrum voor
Ziekenhuiswetenschap, Katholieke Univeristeit Leuven, mandaté par le Ministère de la Santé Publique et de l’Environnement,
Administration des Etablissements de Soins, 1994, figure 2, page 24
-5-
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
chacune caractérisée par une empreinte digitale, peut être résumée sur une feuille de papier. Une des
caractéristiques de cette carte est de situer à proximité l’une de l’autre deux unités de soins présentant
un profil de soins analogue. Si leur profil est totalement différent, la distance qui les séparera sur la
carte sera proportionnellement plus importante.
L’agencement graphique se fait selon deux axes. Le premier axe (horizontal) met en image la
gradation selon laquelle les infirmières dispensent de l’aide aux patients. Un déplacement vers la
droite sur la carte RIM signifie que les infirmiers(ères) agissent essentiellement à la place du patient.
Un déplacement vers la gauche sur la carte RIM signifie que les infirmiers(ères) éduquent
essentiellement le patient à agir seul ou que les patients sont en grande partie autonomes.
En théorie, cette première dimension correspond aux trois systèmes de soins décrits par Orem11 : un
système complémentaire d’aide complète, un système complémentaire d’aide partielle et un système
fondé sur le soutien ou la formation du patient.
Le deuxième axe (vertical) donne une image de la nature des soins infirmiers. Si l’activité infirmière
est essentiellement axée sur les soins (care), le score relatif à la deuxième dimension sera positif. En
revanche, si l’activité infirmière se caractérise principalement par l’établissement de diagnostics et par
l’application de traitements (cure), le score relatif à la deuxième dimension sera négatif.
3. Evaluation qualitative des soins infirmiers.
L’enregistrement RIM est un instrument aux possibilités d’applications multiples. L’une d’elles est
l’évaluation de la qualité des soins infirmiers. Une première option consiste à calculer un certain
nombre de chiffres de prévalence pour un aspect de soins spécifique. Il est possible d’examiner dans
quelles circonstances, sous quelles conditions, et pour quels problèmes, ces soins sont indiqués ou sont
dispensés. Dans ce cas-ci, l’aspect de soins est précisé ; mais il est également possible de procéder de
manière inverse en sélectionnant un problème et en rapportant les écarts observés dans la dispensation
de soins. A cet égard, plusieurs simulations ont déjà été réalisées en ce qui concerne la consommation
de matérie l et les infections hospitalières notamment.
4. Banque de données à des fins de recherches scientifiques.
En Belgique, la recherche scientifique dans le domaine infirmier n’est pas suffisamment développée.
Le RIM pourrait jouer un rôle moteur à cet égard. Les chercheurs disposent à présent d’une banque de
données exploitable à différents niveaux, que ce soit le microniveau, c’est-à-dire l’unité de soins, le
niveau d’une petite population de patients ; ou encore le niveau d’un hôpital, c’est-à-dire le
macroniveau et ses données nationales.
11
Orem DE, Verpleegkunde : ondersteuning van zelfzorg, vertaling van Nursing : concepts of practice, 3e dr., McGraw-Hill, New-York,
1985, De tijdstroom, Lochem-Gent, 1986, 277 p.
-6-
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
III.
Actualisation du Résumé Infirmier Minium, un scénario pour le changement12 .
Depuis 1988, le Résumé Infirmier Minimum ou RIM doit être enregistré dans tous les hôpitaux
généraux belges.
Ces 15 dernières années, le RIM est devenu un concept familier pour les infirmiers, les médecins et les
directions hospitalières. Pourtant l’exploitation de cette banque de données étendue reste limitée.
Ainsi, seule une petite partie du budget de l’hôpital est basée sur le RIM. Certaines directions
hospitalières utilisent également le RIM afin de déterminer la politique locale à suivre, par exemple
pour la gestion de l’effectif du personnel infirmier. Malgré l’évolution continue des soins de santé et
de la profession infirmière en particulier, le RIM n’a pas fondamentalement changé depuis sa création
en 1985. Une actualisation était dès lors souhaitable (Sermeus et al., 2002a).
Cette actualisation repose sur cinq principes de base :
a) L’enregistrement du RIM est intégré dans l’ensemble plus grand que constituent les systèmes
d’enregistrement des hôpitaux ou des patients (Résumé Clinique Minimum ou RCM, Résumé
Financier Minimum ou RFM et autres).
b) On tente d’utiliser au maximum les données existantes, quel que soit le système
d’enregistrement dans lequel elles se trouvent, avant de proposer un enregistrement de
nouvelles données.
c) L’approche quantitative existante des soins est complétée par une approche davantage
qualitative ou évaluative.
d) L’actualisation s’inscrit dans le concept de programmes de soins. Six programmes de soins
sont utilisés : l’oncologie, la pathologie cardiaque, les soins intensifs, les soins chroniques SP,
la gériatrie et l’enfant à l’hôpital.
e) L’actualisation est mise au point grâce à un dialogue permanent avec le secteur des hôpitaux
et des infirmiers.
L’actualisation se déroule en trois phases. Le présent rapport résume la phase I et présente en détail
tout le processus de la phase II.
-
Phase I, de janvier à août 2002, élaboration du cadre conceptuel de l’actualisation du RIM
(Sermeus et al., 2002a et 2002b, Van den Heede et al., 2003).
L’actualisation s’articule autour d’une structure de base à 3 composantes : admission et séjour justifié,
soins infirmiers justifié et effectif infirmier justifié.
Pour la première composante, on distingue, sur la base du RCM, pour chaque programme de soins,
quatre modalités différentes de séjour (hôpital de jour, séjour de courte durée, séjour classique, soins
intensifs).
L’hôpital de jour prévoit pour le patient un séjour de quelques heures jusqu’à une journée maximum,
sans nuitée. Le séjour de courte durée est défini comme un séjour prévu pour cinq jours maximum.
Une section séjour de courte durée offre une continuité de 24 heures sur 24 pendant la semaine mais
elle ferme durant le week-end. Dans une section de soins classique, le séjour des patients varie de
quelques jours à quelques mois. La section de soins classique prévoit une continuité de 24 heures sur
24 et 7 jours sur 7. En fonction de l’examen, de la thérapie et du traitement, l’effectif du personnel
infirmier est souvent plus important durant la journée que le soir ou durant la nuit. Enfin, dans une
section de soins intensifs, on prévoit un important effectif du personnel infirmier, à cause du caractère
menaçant pour la vie, où la continuité de l’observation, du traitement et des soins doit quasiment être
constante 24 heures sur 24 (Sermeus et al., 2001).
12
W. Sermeus, L. Delesie & K. Van den Heede, Onderweg naar geactualiseerd minimale verpleegkundige gegevens : een draaiboek voor
verandering, Acta Hospitalia, Jaar 2002, Nummer 2, Jaargang 42
-7-
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
Pour la deuxième composante, on accorde de l’attention à la variabilité et à l’intensité des soins
infirmiers. Dans l’hôpital de jour, la variabilité et l’intensité des soins infirmiers sont limitées. Dans
une section de soins classique ou dans une unité de soins intensifs, elles augmentent considérablement,
ce qui rend indispensable un suivi étroit. La variabilité des soins infirmiers par groupe de pathologie
est visualisée par couplage du RIM au RCM. En outre, le RIM est actualisé du point de vue du
contenu. En effet, les soins infirmiers ont considérablement évolué ces 15 dernières années :
introduction de nouvelles techniques, nouvelles idées en matière de soins des plaies, informatisation,
davantage de soins autonomes encadrés et transfert des informations, etc.
De surcroît, il ne suffit plus de décrire les soins infirmiers ; il y a de plus en plus de demande pour une
justification des soins, ce qui mène vers une nouvelle série d’indicateurs et d’instruments où la
justification des soins infirmiers (Evidence Based Medecine) entre en ligne de compte. Cela se fait sur
la base d’indicateurs de performance clinique élaborés à partir de directives d’ordre pratique afin de
confronter les soins dispensés à l’évidence scientifique.
Pour la troisième et dernière composante, les données relatives au personnel, demandées dans le cadre
de l’enregistrement du RIM, fournissent des informations concernant l’effectif du personnel infirmier.
Dans ce cas-ci également, on ajoute la notion « justifié » sur la base d’un certain nombre de critères
internationaux qui sont disponibles afin d’évaluer le « staffing adequacy » ou le « staffing
effectiveness » (Needlemen et al., 2001).
-
Phase II, de septembre 2002 à juin 2003, concrétisation du cadre conceptuel sur base de
groupes de travail.
Afin de pouvoir rencontrer les souhaits et les attentes des hôpitaux et des infirmiers, un groupe de
travail est créé pour chacun des six programmes de soins. Les réunions des groupes de travail mettent
progressivement en pratique le scénario : admission et séjour, soins infirmiers et encadrement en
matière de personnel infirmier.
Afin de faciliter ce processus, les chercheurs élaborent une proposition, à partir de données disponibles
(RCM-RIM 2000). Cette dernière est soumise à la sagacité des membres des groupes de travail qui
évaluent la faisabilité et la pertinence de la proposition. C’est sur cette base que l’équipe de recherche
et les groupes de travail préparent un prototype de RIM actualisé, lequel pourra être testé dans un
certain nombre d’hôpitaux pilotes. Et sur la base des résultats de cette phase expérimentale, un RIM
actualisé sera ensuite élaboré (phase III).
Lors de l’actualisation du RIM, on part, en premier lieu, de l’actuel enregistrement du RIM. A partir
des items existants, on crée de nouveaux indicateurs. S’il s’avérait que ces indicateurs nécessitent plus
de données que celles qui sont fournies par l’actuel enregistrement du RIM ou par d’autres systèmes
d’enregistrement, d’autres données pourraient être proposées. Cela signifie que, durant les réunions
des groupes de travail, on travaillera pour ainsi dire « in reverse » : des indicateurs vers les données.
Au lieu que les groupes de travail énumèrent quels items supplémentaires doivent être enregistrés,
l’accent sera mis sur la définition d’indicateurs significatifs.
Ensuite, on examinera dans quelle mesure ces indicateurs peuvent être élaborés sur la base des actuels
systèmes d’enregistrement. Ce n’est que si ces derniers ne le permettent pas, qu’un enregistrement de
données supplémentaires se justifie. Si cette méthode de travail n’est pas suivie, on court le risque de
perdre de vue l’aspect minimal de l’enregistrement. En effet, chaque enregistrement supplémentaire
occasionne des frais. Ces frais doivent être confrontés aux avantages des informations
supplémentaires.
Le nouveau RIM mettra beaucoup plus l’accent sur la justification des soins infirmiers.
Concrètement,cela signifie qu’on développe, sur la base du RIM, un certain nombre d’indicateurs qui
devront donner aux infirmiers, infirmiers en chef, infirmiers cadres infirmiers intermédiaires,
-8-
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
directions et décideurs les informations nécessaires afin qu’ils puissent orienter les soins infirmiers
dans la bonne direction.
Une première série d’indicateurs ont pour but de justifier une admission et un séjour à l’hôpital. La
méthode RAND (Sharpe et al., 1996), les Appropriateness Evaluation Protocols of AEP (Panis et al.,
2001) et Intensity-Severity-Discharge-Appropriateness of ISD-A (Paranjpe et al.,1989) n’en
constituent que quelques exemples. Ce qui caractérise la plupart de ces instruments, c’est que les soins
infirmiers en font partie intégrante. En effet, les soins infirmiers justifient, pour une grande partie,
encore plus que les soins médicaux, la durée du séjour (Welton & Halloran, 1999).
Une deuxième série est constituée d’indicateurs visant à justifier la nature et l’intensité des soins
infirmiers. Il va de soi que ce volet de l’actualisation tient compte des développements qui ont lieu à
l’étranger. On pense principalement aux Pays-Bas (Goossen et al., 2001) et à la Suisse (Berthou &
Junger, 2000) qui ont déjà connu une première expérience avec le RIM et bientôt à l’Irlande.
L’actualisation du RIM s’inspire du cadre théorique basé sur la Classification des Interventions en
Soins Infirmiers (NIC)13 développée ci-après.
La troisième série concerne les indicateurs destinés à l’évaluation d’un encadrement plus justifié en
matière de personnel infirmier.
La maîtrise impérative des coûts mène à une embauche restrictive et une charge de travail croissante,
ce qui entraîne une faible satisfaction au travail, une image défavorable et une moindre attirance pour
la profession, avec comme conséquence une pénurie d’infirmiers.
En outre, il est de plus en plus évident qu’il existe une relation entre l’effectif du personnel infirmier et
l’organisation d’une part, et la durée de séjour, la mortalité et la guérison, d’autre part (Aiken et al.,
2002a, 2002b).
L’« Institute of Medicine (OIM)14 » attire l’attention sur le fait qu’il est nécessaire de faire plus de
recherches afin de pouvoir prendre des décisions en rapport avec l’encadrement en personnel infirmier
(Buerhaus & Staiger, 1999).
13
14
NIC : Nursing Interventions Classification
IOM website : http://www.iom.edu/
-9-
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
IV.
AEP ou l’Appropriateness Evaluation Protocol15 .
IV.1. Introduction
L’objectif général de la recherche est de dégager des indicateurs permettant de donner une
appréciation objective du caractère justifié de l’activité hospitalière et plus particulièrement de
l’admission. L’étude aborde cette problématique sous la facette des futures règles de financement et
des éventuelles conséquences en terme d’enjeu financier : l’admissio n « justifiée », « abusive »,
« précoce », « réadmission suite à une durée de séjour raccourcie » etc … La pertinence de ces
indicateurs sera mise à l’épreuve et devra répondre de sa capacité à détecter soit d’une manière globale
soit pour certaines pathologies d’éventuelles inopportunités d’admissions ou réadmissions
hospitalières.
La méthodologie proposée reprend : (i) une étude sur base d’expériences similaires dans d’autres pays,
(ii) une étude de cas dans différents types d’hôpitaux, ( iii) une analyse des différentes bases de
données disponibles. Le projet devra en outre mettre à l’épreuve une méthodologie d’évaluation du
caractère justifié des admissions à usage intra-muros et en même temps, proposer des modèles de
rapport annuel ou bisannuel qui rendront compte de cet aspect.
Plus spécifiquement, l’étude vise à :
1. au départ d’une vision globale du processus d’hospitalisation, confirmer ou adapter en
fonction des spécificités belges, les protocoles et indicateurs d’opportunité des admissions
déjà existants sur les plans national et international. Si ceux-ci s’avèrent insuffisants pour
couvrir le champ de nos recherches, nous en proposerons d’autres.
2. valider les protocoles et indicateurs les plus pertinents via une analyse des données existantes
(essentiellement RCM et RIM) dans des hôpitaux tests. Partant de cette confrontation, une
discussion sera engagée quant aux critères actuels retenus dans la réglementation récente
(A.R. du 25 avril 2002) et quant à leur pertinence. Des recommandations seront formulées en
fonction des résultats de la recherche.
3. élaborer deux outils d’évaluation : l’un qui servira à l’évaluation interne des pratiques
d’admission (à l’intention directe des praticiens), l’autre à l’évaluation externe. Ces outils
devront permettre de suivre l’évolution des pratiques d’admission aussi bien d’un point de vue
global que pour identifier les hôpitaux déviants.
4. Elaborer des modèles de « rapports types » (méthodologie pour élaboration, structuration et
contenu minimum) que chaque hôpital devrait fournir aux autorités afin de rendre compte des
pratiques d’admission de chaque hôpital ainsi que de l’évaluation a posteriori de la politique
d’admission plus globalement à travers le pays.
IV.2. Méthodologie.
A partir d’une revue de la littérature nationale et internationale, nous avons analysé une série d’outils
d’évaluation de l’opportunité d’admission et de séjour en hospitalisation classique ou en hôpital de
jour.
1. L’hospitalisation de jour.
En ce qui concerne l’hospitalisation de jour, une analyse rétrospective d’un échantillon de dossiers
médicaux, stratifié selon la pathologie et les critères retenus par le ministère de la Santé Publique pour
15
Projet AEP : SPF Santé Publique - Sécurité de la Chaîne Alimentaire et Environnement, Ulg - Faculté de Médecine, CHU de Liège,
Département d’Information Médicale, Prof. P. Gillet : Politique d’admission justifiée dans le secteur hospitalier : présentation de l’enquête
AEP, Pr. P. Gillet, D. Gillain, P. Fontaine, septembre 2003
- 10 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
les hospitalisations classiques inopportunes nous permet d’établir la sensibilité et la spécific ité des
critères déterminant les hospitalisations classiques substituable en hospitalisation de jour.
Les résultats de cette recherche permettent d’affirmer qu’au CHU de Liège pour l’année 2000, 34%
des patients dont le séjour en hospitalisation classique est considéré comme substituables (″faux
classiques″) présentent des raisons d’être effectivement hospitalisés. Dans un cas sur trois, les critères
d’exclusion à l’hôpital classique paraissent trop sévères et pénalisent injustement l’hôpital.
L’ophtalmologie et la chirurgie orthopédique regroupent le plus de séjours non justifiés, dans
l’institution test.
Cet « effet offre » se confirme lorsque nous comparons divers éléments, notamment le recours aux
examens pré-opératoires habituellement prescrits et la durée de séjour pré-opératoire.
Les éléments de différenciation entre les vrais ″faux classiques″ (VFC) et les faux ″faux classiques″
(FFC) ont été analysés.
Une ‘longue’ durée de séjour post-opératoire va souvent de pair avec un séjour en hôpital classique
justifié médicalement. Cela ne se vérifie pas pour la durée de séjour pré-opératoire.
Néanmoins, le développement de la chirurgie ambulatoire ne devant pas se faire au détriment de la
qualité, des indicateurs de résultats comme par exemple le taux de réadmission dans les jours suivant
l’intervention, devront être étudiés.
2. L’hospitalisation classique.
Pour l’hospitalisation classique , l’utilisation des outils existant au niveau international nécessite
d’une part une adaptation aux spécificités belges (RIM, RCM, …) et, d’autre part, un test dans nos
hôpitaux de référence.
L’outil choisi pour juger de l’opportunité des séjours (admission et journée d’hospitalisation) est
l’Appropriateness Evaluation Protocol (A.E.P.) Il s’agit d’un instrument permettant d’apprécier la
pertinence d’une admission ou d’une journée d’hospitalisation au travers de critères explicites,
prédéfinis, qui sont relatifs aux soins mais indépendants de la pathologie traitée (Winterhalter ,
1991). Il a été développé aux Etats-Unis en 1981 par Gertman et Restuccia, et ensuite repris et adapté
par une douzaine de pays, principalement européens. Citons à titre d’exemple la France, l’Allemagne,
l’Italie, l’Angleterre, l’Espagne ou encore les Pays-Bas. Un A.E.P. européen a même été mis au point
par les experts des différents pays utilisateurs.
L’objet initial de l’A.E.P. est d’estimer l’opportunité de la journée d’hospitalisation : la place de mon
patient est-elle encore en hôpital aigu? N’y a-t-il aucune autre structure, moins onéreuse pour la
société, moins dangereuse pour le patient, qui puisse le prendre en charge ? A ce premier objectif de
l’outil est venu s’ajouter celui de juger de l’opportunité de l’admission elle -même.
L’A.E.P. a fait, et fait toujours, l’objet de multiples études. Une simple recherche sur Medline sur les
termes « appropriateness evaluation protocol » ne ramène pas moins de 132 références. A la lecture
de ces études, on se rend compte que l’outil A.E.P. a déjà été largement validé et que sa fiabilité est
bien établie. Par conséquent, l’objet de l’étude dans laquelle s’inscrit l’enquête de décembre 2002
n’est pas de le revalider pour la énième fois mais bien de l’adapter à notre environnement, et
l’exploiter.
Or l’intérêt de l’A.E.P. dans le contexte belge, s’avère particulièrement aigu depuis la réforme du
financement et le passage progressif du « prix de journée » au « budget des moyens financiers ». En
effet, l’évolution se fait très clairement vers un financement à l’admission et vers une quasi
forfaitarisation par pathologie. Ce qui déterminera de plus en plus les moyens de l’hôpital, c’est son
case-mix, c’est à dire son « panier » de pathologies. Telle admission pour une pathologie donnée (i.e.
tel APR-DRG avec tel degré de sévérité chez tel type de patient) justifie n journées d’hospitalisation
qui elles même justifient, par exemple, (n/365) / 80% lits d’indice correspondant.
- 11 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
La clé du financement étant l‘admission, l’hôpital a besoin de connaître sa structure de recrutement, et
la part de celui-ci qui peut prêter à discussion quant à sa justification. L’autorité publique, quant à
elle, a besoin de repérer les établissements adoptant des politiques d’admission frauduleuses, ou du
moins déviantes par rapport à celles observées habituellement. Dans les deux cas, l’A.E.P. admission
s’impose comme outil d’audit interne et externe.
D’autre part, l’hôpital a intérêt à limiter ses frais par admission, et donc à ne pas multiplier les
journées d’hospitalisation évitables. A ce titre, l’A.E.P. permet non seulement de déterminer la
proportion de journées injustifiées, mais également de déterminer leurs causes endogènes ou exogènes,
et de repérer les poches d’inefficience qui prolongent « inutilement » les séjours hospitaliers.
3. Fonctionnement de l’A.E.P.
Traditionnellement, il existe deux types d’A.E.P. : l’un consacré à l’opportunité de l’admission et
l’autre consacré à l’opportunité de la journée d’hospitalisation. Les critères de ces questionnaires ne
sont certes pas identiques, mais de toute évidence présentent des similitudes. Nous les avons
regroupés en un seul (cfr. annexe), et ce afin de pouvoir, à partir de la même enquête, aborder les deux
types d’analyse.
Le questionnaire A.E.P. « séjour-admission » se compose de trois sections elles-mêmes subdivisées en
plusieurs parties :
• Section 1 : Critères de justification :
o Partie A : critères liés à l’activité médicale
o Partie B : critères liés à l’activité infirmière
o Partie C : critères liés à l’état du patient
o Partie AD : critères spécifiques à l’admission, à ne remplir que si le jour de l’étude
coïncide avec le jour d’admission.
Si au moins un critère des parties A, B, C ou AD est validé, la journée d’hospitalisation est
justifiée, et l’AEP est terminé
Si au moins un critère mixte (admission et séjour) est validé, et que le jour d’enquête
correspond au jour d’admission, celle -ci est justifiée.
• Section 2 : Critères d’explication de l’inopportunité :
A ne remplir que si aucun des critères de justification n’a été validé.
o Partie D : causes endogènes et exogènes expliquant la présence du patient à l’hôpital.
• Section 3 : Override
A ne remplir que si aucun des critères de justification n’a été validé mais que l’enquêteur
estime la journée justifiée. Il indique dans ce cas, en texte libre, une raison objective justifiant
le séjour.
- 12 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
1 patient présent
dans l'unité
Patient sort ce jour?
OUI
NON
Remplir les critères de
justification
Parties A B C AD
Fin du
questionnaire
Au moins un critère
des parties A B C AD
est validé?
NON
OUI
Remplir les critères
d'explication
Partie D
Fin du
questionnaire
Vous estimez que la
journée d'hospitalisation
est justifiée?
OUI
Remplir
l'override
Fin du
questionnaire
- 13 -
NON
Fin du
questionnaire
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
Le tableau ci-après montre la correspondance entre les critères de l’A.E.P. séjour et l’A.E.P.
admission.
Table 1 : Correspondence between the admission AEP and the stay AEP
En plus des critères de justification, certains critères d’explication de l’A.E.P. séjour peuvent justifier
l’admission, à savoir tous les critères D1 (Attente d’une procédure chirurgicale ou médicale
nécessitant le bloc opératoire) et les critères D2-1 et D2-2 (Attente d’une artériographie ou d’une
coronarographie).
Comme on le constate, ce type d’A.E.P. est particulièrement complet puisqu’il permet non seulement
d’appréhender la situation à un moment donné tant du point de vue séjour que de celui de l’admission,
mais également d’analyser les causes endogènes et exogènes des séjours inopportuns, ce qui constitue
une spécificité de l’A.E.P. belge et une source de renseignements particulièrement intéressante tant du
point de vue de l’autorité publique que de celui du gestionnaire hospitalier.
- 14 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
V.
Les langages infirmiers standardisés et les classifications.
V.1. Introduction.
Il existe environ 4,5 millions d’infirmières à travers le monde ; travaillant dans des endroits très
différents et remplissant une grande variété de rôles.
Cependant, même avec plus de 30 spécialités différentes en soins infirmiers, la plupart des infirmières
sont généralistes et assument la responsabilité de la délivrance des soins infirmiers ainsi que la
coordination des soins de tous les professionnels de la santé.
De plus, bien que les soins infirmiers jouent un rôle crucial pour le bien-être des bénéficiaires des
soins, l’impact des soins infirmiers est presque invisible et les questions concernant les contributions
des infirmières restent entières. Que font les infirmières ? Les actions infirmières améliorent-elles la
qualité des soins reçus ? Le recours plus fréquent à des actions infirmières spécifiques se traduit-il par
une meilleure prévention, une réduction des complications ou une amélioration de la santé et du bienêtre ? Existe-t-il des actions infirmières qui soient aussi efficaces mais moins onéreuses que les
interventions des autres professionnels de la santé ? Avec les progrès de l’informatisation des systèmes
d’informations appliqués au domaine de la santé et la plus grande utilisation des bases de données
pour étudier l’efficience des soins de santé, ces questions sont plus que jamais d’actualité.
Tout comme Norma Lang16 l’a formulé : « If we cannot name it (nursing), we cannot control it,
practice it, research it, teach it, finance it, or put it into public policy ».
Cependant, un enregistrement de données, même minimal, n’est réalisable que s’il existe un système
de codification ou un langage uniforme permettant une description cohérente de la pratique infirmière.
Ainsi que le démontre la Classification Internationale des Maladies et Interventions (CIM)17 , une
grande tradition d’utilisation de ces langages s’est développée au niveau de l’enregistrement médical.
C’est tout à la fin du XIXème siècle que plusieurs pays adoptèrent, au terme de quarante années de
discussions, la première classification internationale des « causes de décès » : la « Bertillon
Classification of Causes of Death » ainsi que sa révision régulière.
Aussi ce langage a-t-il suivi une évolution constante au gré des conceptions et développements de la
médecine, les 63 causes de décès à Londres en 1632 ont abouti à l’heure actuelle à 2500 catégories de
maladies, constituant la 10ème édition de cette classification internationale.
Malgré l’appel de Florence Nightingale en 1863, le langage infirmier accuse un retard manifeste,
comparativement aux langages médicaux et pèche par défaut d’harmonie, surtout en Europe.
Toutefois, aussi bien au niveau international qu’européen, différentes initiatives ont été mises en
œuvre afin d’assurer la coordination des différents langages et banques de données nationaux.
Et bien que la Belgique soit dans ce domaine un indiscutable précurseur, c’est dans ce contexte que le
set de données minimales belges doit être évalué. L’enregistrement du RIM en Belgique est pour
beaucoup de pays un modèle à suivre en matière d’enregistrement systématique de données
infirmières. Tandis que la plupart de ces pays débattent encore à propos de la langue à utiliser afin
d’identifier la pratique infirmière, la Belgique dispose de quinze années de données nationales et
réfléchit déjà à une actualisation majeure de son outil.
V.2. Nécessité d’une classification.
16
Norma M Lang, PhD, FAAN, FRCN, RN, Lillian S. Brunner Professor of Medical Surgical Nursing, Director of the WHO Collaborating
Center in Nursing and Midwifery Leadership, University of Pennsylvania School of Nursing, Room 354a NEB, 420 Guardian Drive,
Philadelphia, Pennsylvania 19104-6096, USA, tel: (215) 898-0770, email: [email protected]
17
CIM : Classification Internationale des Maladies et Interventions, http://www.who.int/whosis/icd10/
- 15 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
Le principe de la classif ication existe depuis des temps reculés. Par exemple, au XI ème siècle, un moine
nommé Guido d’Arezzo, inventa une échelle musicale (l’échelle de Guido) qui permet à tout musicien,
à l’heure actuelle, de lire et jouer n’importe qu’elle composition quelle que soit sa provenance18 .
D’autres exemples concernent les symboles des éléments chimiques et les catégories en biologie qui
répartissent les organismes vivants dans les groupes. Les classifications structurent notre
environnement et facilitent la communication ; elles permettent de faire progresser le savoir dans un
domaine grâce à l’organisation des connaissances et la mise en évidence des principes qui la
gouvernent. Elles permettent également d’identifier certaines lacunes qui peuvent ensuite faire l’objet
de recherche. De plus, les classifications facilitent la compréhension. Par exemple, lorsque les
infirmières utilisent un langage commun pour élaborer une démarche de soins, la communication est
améliorée, ainsi que la continuité des soins entre les équipes et les lieux de soins, ce dont le patient
bénéficie.
La situation a beaucoup évolué, dans les années ‘70, la réglementation était inexistante ; les années ‘80
ont glissé vers des soins sur mesure, mais le budget était constamment dépassé. Actuellement, le
nombre de soins est connu mais on ne possède pas d’éléments de « visibilité » en rapport avec la
pathologie, ce qui amène à dire qu’il n’est pas possible d’établir un lien entre la qualité des soins et
leur coût. Or, il est maintenant devenu indispensable de faire un lien entre les diagnostics infirmiers et
le coût des soins. Il faut donc adapter la nomenclature.
Depuis plusieurs années donc, le besoin d’un langage infirmier uniformisé et standardisé transparaît de
plus en plus fortement dans la littérature traitant de soins infirmiers : Jones, 1997 ; Keenan &
Aquilino, 1998 ; Maas, 1985 ; McCloskey & Bulechek, 1994 ; McCormick, 1991 ; Zielstorff,
1994 ; …
Un « bon soin » doit être en rapport avec la demande du patient et non avec l’offre. L’art et le savoir
infirmier doivent tendre vers la qualité de santé du patient. Si la discipline infirmière veut collaborer,
elle doit être capable de premièrement, fournir une image claire du patient (quand, comment apparaît
la maladie, quels sont les autres facteurs contextuels), ce sont les diagnostics infirmiers ;
deuxièmement, être capable d’entreprendre des actions en conséquence, ce sont les interventions
infirmières ; et troisièmement, être capable de mesurer ses interventions, ce sont les résultats de soins
infirmiers.
Par le passé, les professionnels que nous sommes ont été au service des autres ; actuellement, nous
avons notre propre déroulement professionnel. La théorie nous y assiste mais ne change pas la
perception de la société vis-à-vis de notre profession. A cette fin, nous devons donc présenter des
données objectives qui vont informer le public. Notre démarche se situe donc vers un langage « formel
» et non plus « informel ».
A ce jour, diverses classifications existent ou sont à l’étude : HHCC19 , ICNP20 , NANDA21 , NIC22 ,
NOC23 , OMAHA24 , …
Dans le cadre de l’actualisation RIM, même si l’objectif principal était la mise à jour de
l’enregistrement actuel, l'option a été prise pour intégrer le RIM dans un cadre international plus large.
Cette intégration implique obligatoirement d’avoir recours à un langage infirmier standardisé, au
centre d’un concept professionnel unique.
Sur base d'une étude de la littérature, les systèmes de classification suivants ont été retenus comme
sources potentielles pour cette actualisation : The International Classification for Nursing Practice
18
Pei M., The story of language, Philadelphia, 1964, Lippincott
HHCC : Home Health Care Classification System, http://www.sabacare.com/
20
ICNP : International Classification of Nursing Practice, http://www.icn.ch/icnp.htm
21
NANDA : North American Nursing Diagnosis Association, http://www.nanda.org/
22
NIC : Nursing Interventions Classification, http://www.nursing.uiowa.edu/centers/cncce/nic/index.htm
23
NOC : Nursing Outcomes Classification, http://www.nursing.uiowa.edu/centers/cncce/noc/index.htm
24
OMAHA : Omaha System, http://www.omahasystem.org/systemo.htm
19
- 16 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
(ICNP ®), Home Health Care Classification System (HHCC), Nursing Interventions Classification
(NIC).
Dans les lignes qui suivent, ces différentes classifications sont brièvement présentées.
V.3. The International Classification for Nursing Practice (ICNP ®).
A Séoul en 1989, l’International Council of Nurses (ICN) a approuvé un programme par lequel ses
membres (NNA’s, National Nurses Associations) ont été encouragés à coopérer à un système de
classification internationale des soins infirmiers dans le but d’identifier et de décrire la pratique
infirmière mais aussi rendre visible la contribution des soins infirmiers au sein des systèmes de santé25 .
Depuis cette décision, il y a maintenant presque 15 ans, l’ICN s’est concentrée sur la construction
d’une première classification ayant pour but d’obtenir la collaboration de diverses associations
professionnelles nationales. Cette première version (version alpha) a été publiée en 1996 26 .
La classification internationale pour la pratique en matière de soins (ICNP®) est définie comme
classification des phénomènes de soins, des actions de soins, et des résultats de soins qui décrit la
pratique en matière de soins afin de fournir des données de soins aisément disponibles et utilisées dans
des systèmes d'information de santé dans le monde entier.
La version apparue en 1999 (version bêta) constitue la seconde publication. Son but était d’évaluer et
de tester la classification proposée, en vue d’une éventuelle première révision.
A terme, l’ICNP® permettra aux infirmières de disposer d’une terminologie structurée et définie, d’une
classification de la pratique des soins infirmiers et d’un cadre à l’intérieur duquel des terminologies et
des classifications existantes peuvent être mises en commun afin de pouvoir comparer, à l’échelle
mondiale, des populations de patients, des soins infirmiers et l’utilisation de l’effectif en personnel
infirmier.
Les objectifs originaux de l'ICNP®, édités en 1996, ont été révisés par l’ICN en 2000. Bien que des
révisions mineures dans les objectifs aient été faites, elles reflètent toujours le but original qui a guidé
le développement de l'ICNP® depuis son commencement et démontrent son importance :
- Établir un langage commun pour décrire la pratique des soins infirmiers de manière à
améliorer la communication entre les infirmières elles-mêmes et les infirmières et l'extérieur.
- Décrire les soins infirmiers prodigués aux individus, aux familles et aux communautés dans
des cadres variés, et cela dans différents types d'établissements.
- Rendre possible la comparaison entre les données relatives aux soins infirmiers prodigués à
des personnes différentes, dans différents cadres et zones géographiques, et à des époques et
moments différents.
- Prévoir des tendances, ou en donner l'exemple, en ce qui concerne les traitements ou les soins
infirmiers prodigués et l’attribution des ressources aux patients selon leurs besoins définis lors
des diagnostics infirmiers.
- Stimuler la recherche dans le domaine des soins infirmiers grâce à l'accès à des données
disponibles dans des systèmes d’information sur les soins infirmiers et des systèmes
d’information sur la santé.
- Fournir des données relatives à la pratique des soins infirmiers de manière à influencer les
politiques de la santé lors de leur élaboration27 .
25
Coenen A. : The international Classification for nursing practice (ICNP) programme: advancing a unifying Framework for nursing. Online
Journal of Issues in Nursing , 2003, http://nursingworld.org/ojin/tpc7/tpc7_8.htm
26
“The international classification for nursing practice: a unifying Framework, the alpha version”, publié par The International Council Of
Nurses, Place Jean Marteau 3, CH-1201 Genève (Zwitserland), http://www.icn.ch/
27
International Council of Nurses (2001). International Classification for Nursing Practice: Beta 2 version. Geneva, Switzerland :
International Council of Nurses
- 17 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
L'ICNP ® se concentre sur la pratique en matière de soins, avec la reconnaissance d’une nature
dynamique des soins et d’une variation culturelle dans la pratique. L'ICNP® reflète la définition des
soins donnée par l’ICN, à savoir « Les soins comprennent le soin autonome et le soin en collaboration
à l’égard d’individus de tous âges, des familles, des groupes et des communautés, malades ou non et
ce, de manières diverses. Les soins incluent la promotion de la santé, la prévention de la maladie, et le
soin des personnes malades, handicapées ou mourantes. La recommandation, la promotion d'un
environnement sûr, la recherche, la participation à la construction de la politique sanitaire, de systèmes
de gestion de patients et gestion de santé et l'éducation font également partie de ces soins. »28
L’outil ICNP® se décompose en 3 parties :
•
ICNP ® Nursing Phenomena Classification : classification ICNP® des phénomènes de soins,
importants aspects de santé pour la pratique en matière de soins. Le diagnostic de soins est
l’étiquette donnée par une infirmière à la décision au sujet d'un phénomène qui est le centre
des interventions de soins.
Un diagnostic de soins se compose de concepts obligatoires ou non contenus dans la
classification des axes de phénomènes :
- doit inclure une cible de pratique des soins (A),
- doit inclure un axe de jugement (B) ou de probabilité (G),
- les autres axes sont facultatives (augmenter ou préciser le diagnostic),
- seul un terme peut être employé dans chacun des axes utilisés.
29
•
30
ICNP ® Nursing Outcomes Classification : classification ICNP® des résultats de soins
Le résultat de soins est défini comme étant l’état d’un diagnostic de soins à des moments
donnés, soit après des interventions de soins. Traduit dans le concept ICN, le résultat de soins
est donc une évolution du dia gnostic infirmier dans le temps.
28
International Council of Nurses (2002). The ICN definition of nursing. Retrieved July 17, 2002 from www.icn.ch.
ICNP ® Nursing Phenomena Classification - Axes : http://www.icn.ch/icnpupdate.htm#AxesPhenomena
30
ICNP ® - Guidelines for Composing a Nursing Diagnosis : http://www.icn.ch/icnpupdate.htm#GuidelinesND
29
- 18 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
31
Gardant la même systématique décrite ci-dessus, le résultat de soins infirmiers :
- doit inclure une cible de pratique des soins (A),
- doit inclure un axe de jugement (B) ou de probabilité (G),
- les autres axes sont facultatifs (augmenter ou préciser le diagnostic),
- seul un terme peut être employé dans chacun des axes utilisés,
ET
- doit être évaluer à un moment donné, mais toujours après qu’une intervention ait été
réalisée.
•
ICNP ® Nursing Actions Classification : classification des actions / interventions en soins
infirmiers.
D’après l’ICNP®, une action est une mesure prise en réponse à un diagnostic de soins afin de
produire des résultats de soins. Une intervention de soins se compose de concepts contenus
dans les différents axes de classification d'actions de soins :
- doit inclure un type d’action (A),
- les autres axes sont facultatifs (augmenter ou préciser l’intervention posée),
- seul un terme peut être employé dans chacun des axes utilisé.
32
33
L'ICNP ® est une terminologie combinatoire qui fournit un cadre d'unification dans lequel la langue
locale, les vocabulaires et les classifications existants de soins peuvent être croisés pour permettre la
comparaison des données de soins à travers des organismes, des secteurs au sein de systèmes de santé
et parmi des pays. L'ICNP ® est également prévu pour faciliter la comparaison des données de soins
31
32
33
ICNP ® Nursing Outcomes Classification : http://www.icn.ch/icnpupdate.htm#NOClassification
ICNP ® Nursing Interventions Classification - Axes : http://www.icn.ch/icnpupdate.htm#AxesActions
ICNP ® - Guidelines for Composing a Nursing Intervention : http://www.icn.ch/icnpupdate.htm#GuidelinesNI
- 19 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
avec des données d'autres disciplines de santé. Une des premières étapes dans le développement de
l'ICNP® était de rassembler et de comparer tous les concepts de soins dans les terminologies
existantes34,35 .
Traduite dans plus de 20 langues différentes, la version bêta d'ICNP ® emploie une structure multiaxiale pour soutenir l'idée d'un cadre d'unification ; la combinaison des différents axes pouvant être
combinées pour créer un concept. Par l'utilisation d'une conception multi-axiale, l'ICNP® facilite la
création des concepts appropriés et utiles qui n'ont pas été précédemment identifiés dans les systèmes
de classification existants 36,37 . L'approche multi-axiale facilite l'addition de nouvelles terminologies et
la représentation des expressions locales. La version bêta 2 complète est disponible à l’adresse
suivante : http://www.icn.ch/icnpupdate.htm.
En 2000, l’ICN et le projet « Concerted Action in Nursing », dénomé Telenursing 38 , ont commandité
un vaste programme de traduction et de critiques de l’ICNP® dans 26 pays participants, notamment :
Brésil, Croatie, République Tchèque, Danemark, Angleterre, Estonie, France, Allemagne, Grèce,
Hongrie, Italie, Japon, Corée, Lituanie, Madère, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie,
Suisse, Slovaquie, Slovénie, Suède, Taiwan et Thaïlande.
De ce programme, l’ICN a fait naître la version bêta 2 de l'ICNP®39 fournissant des corrections
éditoriales et des révisions mineures à la bêta version originale. C’est avec le test et l'évaluation
continue de cette seconde version bêta que l’ICN espère publier, en 2005, la version 1.0 d'ICNP®.
V.4. Home Health Care Classification System (HHCC).
Afin d’examiner, de documenter et de classifier les soins à domicile et les soins ambulatoires, un
système standardisé comprenant une structure de codage unique a été mis au point par le Dr . Virginia
K. Saba et collègues de la Georgetown University School of Nursing en 1991, c’est le Home Health
Care Classification System ou HHCC40 .
Sur base d’un projet de recherche empirique dans les 646 institutions de soins à domicile du réseau
Medicare41 (échantillon randomisé et analysé selon le niveau de staffing, la situation géographique et
le type d’administration), le développement de l’instrument alliant à la fois les ressources disponibles
et les besoins devait également tenir compte du résultat de ces soins 42 .
Ce système, dont c’est maintenant la deuxième version qui est utilisée (HHCC v2.0, janvier 2003), se
compose de deux taxonomies en étroite corrélation : HHCC des diagnostics de soins et HHCC des
interventions de soins, toutes deux classifiées en une seule et unique structure de 21 composantes de
soins représentant le fonctionnel, les modèles comportementaux, physiologiques, psychologiques du
patient. Cette structure corrélée de deux taxonomies permettant également la comparaison avec
d’autres classifications existantes43 . Le HHCC, diagnostics et interventions de soins, est reconnu entre
34
Wake, M. M., Murphy, M.., Affara, F. A,, Lang, N. M., Clark, J., & Mortensen, R. (1993). Toward an international classification for
nursing practice : A literature review and survey. International Nursing Review, 40(3), 77-80
35
Wake, M.M. & Coenen, A. (1998). Nursing diagnosis in the International Classification for Nursing Practice (ICNP ®). Nursing Diagnosis:
The Journal of Nursing Language and Classification, 9(3), 111-118
36
Nielsen, G. H. & Mortensen, R. A. (1996). The architecture for an International Classification of Nursing Practice (ICNP ®). International
Nursing Review, 43(6), 175-182
37
Nielsen, G. H. & Mortensen, R. A. (1997). The architecture of ICNP®: A time of outcomes- Part 2. International Nursing Review, 45(1),
27-31
38
Telenursing : projet de recherches et de développement lancé en 1992 et soutenu par l'union européenne, dans le cadre d’un programme de
« Advanced Informatics in Medicine », pour faciliter la diffusion, la traduction, et l'essai de l'ICNP ® en Europe
39
International Council of Nurses (2001). International Classification for Nursing Practice : Beta 2 version. Geneva, Switzerland :
International Council of Nurses
40
HHCC : Home Health Care Classification System, http://www.sabacare.com/
41
Medicare, http://www.medicare.gov/Basics/Overview.asp
42
http://www.sabacare.com/background.html
43
HHCC v2.0, http://www.sabacare.com/introduction.html, HHCC v2.0 changes in http://www.sabacare.com/appendix-a1toa3.html
- 20 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
autres par l’ANA44 , enregistré au sein du HL7 45 et intégré dans LOINC46 , SNOMED®-RT47 ,
Metathesaurus ou Unified Medical Language 48 et CINAHL49 .
Plus spécifiquement, la taxonomie HHCC des diagnostics comporte 176 diagnostics de soins, 54
d’entre eux étant considérés comme majeurs50 . Cette taxonomie des diagnostics est dérivée des 40 361
diagnostics et/ou problèmes présentés par les patients constituant l’échantillon de l’étude randomisée,
constituant autant d’épisodes de soins ayant un réelle implication dans les résultats de soins attendus.
Ceux-ci ont été analysés et comparés aux 104 diagnostics de soins de la taxonomie I de la NANDA
(1991) ; cependant, environ 50 diagnostics spécifique des soins de santé à domicile ont été ajoutés.
Un diagnostic de soins est « un jugement clinique au sujet d’un individu, d’une famille ou d’une
communauté répondant à des problèmes de santé réels ou potentiels. Les diagnostics décrivent de
manière uniforme la pratique des soins et fournissent la base nécessaire au choix des interventions de
soins à réaliser en vue d’atteindre les résultats de soins escomptés et pour lesquels l’infirmière est
responsable » (NANDA 1992).
Quant à elle, la taxonomie HHCC des interventions de soins, issue des 73 529 interventions de soins
répertoriées lors de l’étude, incluant les 28 codes de traitements de l’HFCA51 , consiste en un total de
197 interventions, dont 72 sont considérées comme majeures52 . Les rapports d’interventions de soins
analysés se sont avérés contenir deux aspects essentiels pour d’une part, réaliser l’intervention auprès
du patient et, d’autre part, construire la taxonomie : l’intervention réalisée elle -même et les actions
modifiant le type d’intervention réalisée.
Une intervention de soins est définie comme une action de soins : traitement, procédure, activité
conçue pour atteindre un résultat envisagé suite à un diagnostic, médical ou infirmier. La plupart du
temps, ces interventions sont initiées sur base d’une prescription médicale mais sont également révisée
par l’infirmière. En tant que responsable, l’infirmière détermine également des interventions de soins
sur base des signes et symptômes présentés par le patient, des dia gnostics et des résultats attendus.
L’ensemble forme un plan de soins dont découle une série plus ou moins grande d’interventions
(Campbell, 199053 ).
V.5. Nursing Interventions Classification (NIC)54 .
La base de développement du NIC, Nursing Interventions Classification, remonte à 1986 lors de la
conférence NANDA de St-Louis (MO, USA) où a été abordée la nécessité de relier le diagnostic
infirmier et le(s) intervention(s) qui en découle(nt).
En 1987, l’University of Iowa, College of Nursing 55 , sous l’impuls ion de Mesdames Mc Closkey et
Bulechek, donne le départ du projet NIC. Depuis, cette taxonomie subi un processus de mise à jour
permanent, de manière à adapter continuellement les interventions aux derniers développement de la
santé publique.
44
ANA : American Nurses Association, http://www.nursingworld.org/
HL7  : Health Level Seven is one of several ANSI-accredited Standards Developing Organizations (SDOs) operating in the healthcare
arena. Most SDOs produce standards (sometimes called specifications or protocols) for a particular healthcare domain such as pharmacy,
medical devices, imaging or insurance (claims processing) transactions. Health Level Seven’s domain is clinical and administrative data,
http://www.hl7.org/about/
46
LOINC : Logical Observation Identifiers Names and Codes, http://www.loinc.org/
47
SNOMED -RT : Systematized Nomenclature of Medicine - Reference Terminology, http://www.snomed.org/
48
UMLS : NLM’s Unified Medical Language System, http://www.nlm.nih.gov/research/umls/
49
CINAHL : Cumulative Index for Nursing and Allied Health Literature, base éditée par CINAHL Information Systems qui dépouille la
documentation en soins infirmiers. Le paramédical est également couvert. Cette documentation est indexée à l’aide d’un vocabulaire contrôlé
(Thésaurus) appelé : The CINAHL Subject Headings List, http://www.cinahl.com/
50
HHCC of Nursing Diagnoses & Coding Scheme, http://www.sabacare.com/tables.html
51
HFCA : Health Care Financing Administration, http://cms.hhs.gov/
52
HHCC of Nursing Interventions & Coding Scheme, http://www.sabacare.com/tables.html
53
Campbell C., Lora B. Roach, Mary Reardon Castles, Nursing Diagnosis and Intervention in Nursing Practice. New York : John Wiley &
Sons, 1990
54
NIC : Nursing Interventions Classification, http://www.nursing.uiowa.edu/centers/cncce/nic/index.htm
55
University of Iowa, College of Nursing, http://www.nursing.uiowa.edu
45
- 21 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
Le NIC est une large classification standardisée des interventions de soins infirmiers, soins directs ou
indirects, spécialisés ou non, aigus ou chroniques, effectuées ou non en collaboration avec d’autres
disciplines. Elle constitue un outil de documentation et de communication clinique univoque,
d’intégration des données entre les différents systèmes existants, d’efficience dans la recherche
infirmière, de mesure de productivité, d’évaluation des compétences, de financement et de conception
des programmes d’enseignement56 .
Le NIC décrit aussi bien les aspects physiologiques que psychosociaux, le traitement que la prévention
de maladie de même que les aspects de promotion de santé. La plupart des interventions concernent le
patient en tant qu’entité individuelle mais certaines interventions s’adressent également aux familles,
aux communautés, aux populations entières (environmental management : community). Les soins
indirects non directement axés vers le patient ont également été repris (supply management).
Par rapport aux diagnostics infirmiers (NANDA) et aux résultats de soins infirmiers (NOC57 ) où le
centre de la démarche est le patient, les interventions se focalisent sur l’infirmière, sur les actions
réalisées par celle -ci de manière à permettre au patient d’atteindre un résultat de soins désiré.
Dans le concept NIC, une intervention de soins infirmiers est déterminée comme suit : « any
treatment, based upon clinical judgement and knowledge, that a nurse performs to enhance
patient/client outcomes »58 . Cette définition a été implémentée dans la révision du Nursing’s Social
Policy Statement de l’ANA en 199559 .
La taxonomie NIC (2ème édition) s’articule autour d’une structure codée en 4 niveaux distincts : 6
domaines, 27 classes, 433 interventions et une série plus ou moins grande d’activités relatives à
chaque intervention 60 .
Chaque intervention, à l’intérieur d’un domaine, constitué de d’une ou plusieurs classes, possède une
dénomination propre et une définition, ainsi qu’une revue de la littérature se rapportant à cette
intervention. Une liste complète des interventions NIC (2ème édition) est annexée à ce présent rapport.
Cette classification, reconnue depuis 1990 par l’ANA, bénéficie de liens étroits avec la classification
des diagnostics infirmiers de la NANDA, la classification NOC des résultats de soins infirmiers et
l’Omaha System. Tant le Metathesaurus ou Unified Medical Language (1993), le Silverplatter’s
Medline 61 (1994), le CINAHL (1994) que la JCAHO62 (management of information, 1994) ont
incorporé le NIC dans leurs index. Depuis 2000, le NIC est enregistré au sein du HL7 et a été
incorporé deux ans plus tard dans SNOMED-CT63 . Une liste des utilisateurs NIC de par le monde,
mise à jour en 2000, est présente en annexe64 .
56
McCloskey JC, Bulecheck GM, editors : Nursing interventions Classification (NIC), ed3, St. Louis, 2000, Mosby
NOC : Nursing Outcomes Classification, http://www.nursing.uiowa.edu/centers/cncce/noc/index.htm
58
McCloskey JC, Bulecheck GM, editors: Nursing interventions Classification (NIC), ed3, St. Louis, 2000, Mosby.
59
http://www.vcsun.org/~bfaherty/NSPS/tsld001.htm
60
Oud N, Kastermans M, red.: Handboek Verpleegkundige Diagnostiek, interventies en resultaten. Houten/Diegem, 1995, Bohn Stafleu Van
Loghum
61
Silverplatter’s Medline, http://www.ovid.com/site/catalog/DataBase/119.jsp
62
JCAHO : Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations, http://www.jcaho.org/
63
Konicek D. Integrating Nursing Languages via SNOMED®-CT. Institute on Nursing Informatics and Classification, University of Iowa,
11 juin 2003 - SNOMED-CT, Systematized Nomenclature of Medicine - Clinical Terms, http://www.snomed.org/snomedct_txt.html
64
Liste officieuse réalisée par l’University of Iowa, College of Nursing, lors du Congrès de l’Institute on Nursing Informatics and
Classification, juin 2003, http://www.nursing.uiowa.edu/centers/cncce/maticsBrochure.pdf
57
- 22 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
VI.
Utilisation du NIC comme langage de l’actualisation du Résumé Infirmier Minimum
(RIM).
Comme déjà indiqué dans les lignes qui précèdent, l’option choisie pour l’actualisation a été d’intégrer
le RIM dans un cadre infirmier validé sur le plan international, tout en permettant une meilleure
visibilité des soins infirmiers. A ce stade du projet, 5 raisons ont conduit au choix de la classification
NIC comme base de l’actualisation.
v Existence d’une large reconnaissance internationale. Comme déjà signalé dans ce qui précède,
d’importantes organisations internationales ont reconnu la pertinence de la classification NIC.
L’intégration de cette classification dans les index majeurs tels que ULMS, CINAHL,
SNOMED-CT, … fait que le NIC n’est pas seulement considéré comme un langage
international pour le s infirmiers mais également comme langue officielle pour tous les
professionnels des soins de santé, médecins y compris.
v Construction soigneuse, inductive et validée dans la pratique clinique. La classification a été
construite sur base d’une large recherche scientifique avant d’être par la suite, validé et testé
cliniquement. Dans plusieurs hôpitaux américains, au Genesis Medical Center (Davenport, IO,
USA)65 notamment, ce langage est utilisé dans la pratique infirmière quotidienne.
L’importante validation internationale, tant sur le plan structurel que pratique, donne au NIC
une avancée énorme par rapport à l’ICNP®. L’ICNP ® a lui aussi bénéficié d’une construction
soigneuse et exhaustive mais ne bénéficie toujours pas à l’heure actuelle de tests et de
validations objectifs. Le HHCC bénéficie quant à lui d’une construction correcte et d’une
validation, mais possède un rayon d’action beaucoup moins large.
v Intégration de l’entièreté des soins infirmiers. Contrairement à l’HHCC, aussi bien les NIC
que l’ICNP® possèdent un vaste domaine d’application, regroupant l’ensemble des soins
infirmiers et sont, sur ce principe, sensiblement comparables. Malgré tout, le NIC est
également utilisé dans les interventions-clés du KIT66 . Dans le cadre de la continuité des soins ,
pour laquelle l’uniformité et la standardisation des transferts de données est une obligation, il
est important que les différentes instances concernées puissent se retrouver à l’intérieur d’un
cadre informationnel unique.
v Révision systématique et mise à jour. Un centre permanent a été créé (Center for Nursing
Classification & Clinical Effectiveness67 ) afin de réaliser une actualisation continue du NIC,
une publication des mises à jour tous les 4 ans mais également un accompagnement des
hôpitaux participants au projet d’implémentation. De cette manière, le langage NIC restera
toujours en adéquation avec la pratique infirmière. En se basant sur cette classification, le RIM
actualisé suivra la même voie de mise à jour et de correspondance avec la réalité de terrain.
ICNP  et HHCC n’ont eux pas encore de centre permanent, le feed-back systématique et
l’adaptation régulière du langage aux nouveaux besoins n’est donc pas garanti.
v Ensemble infirmier simple, clair, logique et univoque. Développées sur une base inductive et
logique, les interventions, à l’intérieur des classes et domaines, sont utilisées dans la pratique
infirmière quotidienne. Il en est de même pour l’HHCC mais dans le cadre d’une pratique
beaucoup plus restreinte (pour rappel, soins ambulatoires et soins à domicile). Quant à
l’ICNP, son utilisation au quotidien est plus difficile, chaque axe possédant sa propre
classification codée, plutôt lourde et parfois peu conviviale.
65
Genesis Medical Center (Davenport, IO, USA) website : http://www.genesishealth.com/
Vlaamse Federatie van Diensten voor Thuisverpleging (De Vliegher K., Paquay L., Wouters R., Debaillie R., Geys L.): KIT, een
onderzoek naar “KernInterventies in de Thuisverpleegkunde”, Onderzoeksrapport 345.01.1, Brussel, oktober 2002
67
McCloskey JC, Bulecheck GM, editors : Nursing interventions Classification (NIC), ed3, St. Louis, 2000, Mosby - Center for Nursing
Classification & Clinical Effectiveness website : http://www.nursing.uiowa.edu/centers/cncce/
66
- 23 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
En fonction de toutes ces considérations, c’est donc le NIC qui a été choisi comme langage pour
l’actualisation RIM.
VII.
Construction du NIC.
Dans les lignes qui suivent, nous allons développer plus en détails la classification NIC. Tout d’abord,
les raisons qui ont motivé la mise en route d’un tel projet, ensuite le développement NIC proprement
dit et enfin une présentation précise de la 2ème édition des NIC.
VII.1. Raisons de l’élaboration de la classification NIC.
Comme il a déjà été signalé plus haut, l’utilisation d’un langage commun facilite la compréhension, la
communication et la continuité des soins. Pour le développement du NIC, huit raisons ont été avancées
par l’équipe de l’Université d’Iowa. Ces raisons 68 sont développées individuellement ci-après parce
qu’elles sont également pertinentes au sein du contexte belge de l’actualisation du RIM.
- Première raison : uniformisation de la nomenclature des soins infirmiers.
Les interventions infirmières se rattachent à un comportement infirmier ou une action infirmière, il
s’agit des actions entreprises par les infirmières pour améliorer l’état du patient ou son comportement
et pour l’aider à atteindre les résultats escomptés. Ce processus diffère des diagnostics infirmiers ou
des résultats de soins qui s’intéressent au comportement du patient ou à son état. Une classification des
interventions infirmières s’avère nécessaire afin d’uniformiser le langage utilisé par les
infirmiers(ères) pour décrire leurs comportements spécifiques lors de la délivrance des soins
infirmiers ; mais également pour standardiser la description d’actes précis dans un contexte
thérapeutique. Ces soins ou interventions doivent être inscrits dans un cadre conceptuel qui correspond
à un regroupement ou à un ensemble d’activités ou de comportements ponctuels.
Les efforts déployés par l’American Nurses Association (ANA), le National Center for Nursing
Research69 et l’Agency for Health Care Policy and Research70,71 témoignent de l’intérêt que revêt
l’évaluation de la pratique infirmière. Toutefois, avant de définir les composantes d’une pratique
infirmière efficace, il faut d’abord déterminer la nature des interventions infirmières et il s’agit d’un
exercice difficile. Ce dernier se heurte à quatre difficultés : (1) multiplicité des termes désignant une
même intervention, (2) confusion entre l’intervention, le recueil de données et l’évaluation des
activités, (3) l’absence de conceptualisation de ce que regroupe une intervention et (4) la quasi absence
de données sur le processus de prise de décision qui présidé au choix d’une intervention dans une
situation clinique donnée.
Les infirmières utilisent des termes variés pour désigner la phase thérapeutique du processus de soins
infirmiers : action, activité, intervention, thérapeutique, ordonnance, … Ces termes se substituent
parfois les uns aux autres ou sont utilisés pour désigner des phénomènes ou des faits distincts. Pour sa
part, la classification NIC privilégie les termes « interventions » et « traitement », utilisés de manière
indifférente.
Généralement, les interventions sont souvent considérées comme des actions ponctuelles ;
l’agencement de ces dernières en un tout cohérent est encore mal compris. Il en résulte des plans de
soins longs et verbeux, le plus souvent inutilisés. Or, la classification NIC considère une intervention
en soins infirmiers comme la mise en œuvre d’activités de soins infirmiers visant à remédier aux
68
Classification des Interventions de Soins Infirmiers, CISI - NIC, Iowa Intervention Project, McCloskey JC, Bulechek GM, traduction
française
par
C.
debout,
préfacé
par
l’ANFIIDE,
2 ème
Edition,
Démarche
Soignante,
Masson
2000,
http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2225829918/artvisitwww-f-livres-21/402-1921969-1735311
69
NINR : National Institute for Nursing Research, http://www.nih.gov/ninr/
70
AHCPR : Agency for Health Care Policy and Research, AHCPR program note, Rockville, Md, 1990, DHHSPHS, http://www.ahcpr.gov/
71
American Nurses Association, Classification systems for describing nursing pratice : working papers, Kansas City, Mo, 1989, The
Association
- 24 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
problèmes de santé, réels ou potentiels, présentés par un patient. Une infirmière peut décrire les soins
qu’elle prodigue à tout un patient en ne faisant appel qu’à un nombre restreint de ces interventions.
De plus, les manuels de soins infirmiers continuent d’aborder les interventions infirmières sous
l’aspect « ponctuel » et comportent habituellement des listes exhaustives d’actions infirmières pour
chaque type de patient, parfois plus de 2500 interventions pour certains ouvrages72 . La démesure de
ces listes d’actions infirmières s’explique en partie par le fait que cette catégorie professionnelle a une
expérience encore modeste quant aux choix des interventions et ne dispose pas de toutes les
informations nécessaires pour la prise de décisions. Les priorités parmi l’ensemble des interventions
n’ayant pas toujours été clairement fixées. Les infirmières de terrain prennent continuellement des
décisions quant aux priorités, mais ces décisions n’ont jamais systématiquement été consignées.
Enfin, les carences de la recherche dans ce domaine contribuent à l’ignorance du choix pertinent de
l’intervention qui sera efficace pour tel diagnostic et dans tel contexte humain ou thérapeutique.
- Deuxième raison : accroissement des connaissances en soins infirmiers quant aux relations qui
existent entre les diagnostics, les interventions et les résultats.
L’utilisation répandue des diagnostics infirmiers (NANDA) a permis de mettre en évidence la
nécessité de disposer de classifications uniformisées dans le domaine des interventions et des résultats
de soins. Des lignes de conduite 73 sont proposées pour aider les praticiennes à déterminer quelle est la
meilleure série d’actions à entreprendre dans des circonstances données : quelles interventions se sont
avérées, dans le passé, les plus efficaces pour traiter un diagnostic ou un ensemble de diagnostics
donné ?
La médecine quant à elle utilise déjà de façon courante des bases de données standardisées pour
collecter une quantité considérable de données cliniques, ce qui permet d’évaluer les résultats en
fonction des interventions médicales réalisées. A l’inverse, les informations sur l’efficacité des soins
infirmiers demeurent fragmentaires. La profession infirmière doit donc développer une terminologie
uniformisée dans les domaines des interventions et des résultats de soins. Elle doit parfaire la
terminologie de la NANDA dans le domaine des diagnostics et utiliser cette nomenclature dans les
bases de données. Lorsque les infirmières emploieront systématiquement un langage uniforme et
commun pour étayer les diagnostics, les traitements prodigués et les résultats obtenus, elles seront
alors en mesure d’établir quelles sont les interventions les plus efficaces pour une population donnée.
Alors non seulement les soins infirmiers prodigués s’en trouveront améliorés, mais de surcroît, ils
permettront que la profession infirmière soit reconnue, car la contribution des soins infirmiers à
l’atteinte des résultats escomptés sera démontrée.
A ce propos, il peut être utile de considérer les classifications des diagnostics, des interventions et des
résultats comme des structures verticales constituées à partir des connaissances dans le domaine des
soins infirmiers (A). Les structures horizontales, qui illustrent la prise de décisions cliniques
infirmières, constituent des zones de rencontre entre les structures verticales. L’équipe de recherche de
l’Iowa pense que des classifications cliniquement pertinentes et uniformisées sont nécessaires, tant
pour les interventions que pour les diagnostics et les résultats escomptés. Ces classifications pourront
être informatisées et utilisées par les cliniciennes pour documenter leurs soins. Les relations entre les
diagnostics, les interventions et les résultats escomptés seront déterminés par l’étude continue des
soins prodigués au patient en se fondant sur les bases de données obtenues grâce à ces classifications.
C’est lorsque le lien entre cette information et une autre, issue d’autres professionnels de la santé, sera
établi qu’il sera possible de déterminer quelle est la meilleure intervention infirmière pour une
population donnée (B).
72
Campbell C., Lora B. Roach, Mary Reardon Castles, Nursing Diagnosis and Intervention in Nursing Practice. New York : John Wiley &
Sons, 1990
73
Agency for Health Care Policy and Research, http://www.ahcpr.gov/
- 25 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
A. Relations entre les connaissances infirmières et les décisions cliniques74 .
B. Bases de données cliniques infirmières liées aux autres bases de données75 .
- Troisième raison : développement de base de données relatives aux soins infirmiers et aux soins
de santé.
Malgré que la documentation des soins infirmiers constitue un volet important dans la pratique
infirmière au quotidien et qu’elle s’informatise de plus en plus, il n’existe toujours pas de système
uniformisé pour décrire les traitements prodigués par les infirmières. Il en résulte une incapacité à
recueillir des données comparables entre différents établissements, voire entre différentes unités au
sein d’un même établissement.
Dès 1983, lors d’une conférence sur les bases de données en soins infirmiers, un groupe d’étude
soulignait que la documentation des soins n’avait pas encore été structurée avec cohérence, de manière
à faire progresser les connaissances, à développer la pratique ou à améliorer les soins au patient 76 . Or,
l’infirmier(ère) y consacre une bonne partie de son temps. L’année suivante, Zielstorff77 affirmait que
le principal obstacle au développement des bases de données informatisées résidait dans l’insuffisance
des bases liées aux connaissances : « Ceux qui travaillent à la conception et au développement de
74
Classification des Interventions de Soins Infirmiers, CISI - NIC, Iowa Intervention Project, McCloskey JC, Bulechek GM, traduction
française par C. debout, préfacé par l’ANFIIDE, 2ème Edition, Démarche Soignante, Masson 2000, chapitre 1, page 6, figure 1-1
75
Classification des Interventions de Soins Infirmiers, CISI - NIC, Iowa Intervention Project, McCloskey JC, Bulechek GM, traduction
française par C. debout, préfacé par l’ANFIIDE, 2ème Edition, Démarche Soignante, Masson 2000, chapitre 1, page 7, figure 1-2
76
Study Group on Nursing Information Systems, Computerized nursing information systems : an urgent need, Res. Nurs. Health, 6 (2), 101105, 1983
77
Zielstorff RD. Why aren't there more significant automated nursing information systems ?, J Nurs Adm., Jan 1984, 14(1) : 7-10
- 26 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
bases de données en soins infirmiers ne cessent de déplorer le fait qu’il existe peu de problèmes
cliniques en soins infirmiers dont on connaisse l’étiologie, les symptômes, les traitements et les
résultats escomptés. On ne connaît pas non plus la prévalence ou l’incidence des problèmes communs
en soins infirmiers, ce qui empêche de relier les symptômes au diagnostic ou le traitement au résultat.
Il n’existe ni terminologie uniforme, ni format largement adapté pour le regroupement des données.
Avec une telle base de données, il est impossible de déduire des règles absolues de prises de décision
assistée par ordinateur ».
En janvier 1988, lors d'une conférence portant sur les priorités de recherche en soins infirmiers, le
National Institute for Nursing Research (NINR) avait qualifié de prioritaire le développement des
bases de données en soins infirmiers78,79 . Pour atteindre cet objectif, la nécessité d'établir des bases de
données uniformisées pour documenter les soins infirmiers dans divers contextes a été reconnue ; des
taxinomies sont souhaitables afin de classifier les divers phénomènes infirmiers (diagnostics,
interventions, résultats) dans un langage uniforme. La classification des interventions infirmiers
élaborée dans le NIC répond en grande partie à cet objectif.
L’Institute of Medicine 80 (IOM) préconise fortement l'informatisation des dossiers des patients. La
dixième recommandation dans l’ordre des douze prérequis décrits par Simpson 81 est rédigée comme
suit : « Le dossier informatisé du patient comporte une collecte de données structurées de manière à
permettre aux praticiens un accès direct et à entrer toute nouvelle information selon un vocabulaire
défini » 82 . La classification NIC répond donc au besoin de pouvoir disposer d’un vocabulaire défini en
soins infirmiers.
Selon McCormick, la mise en place d’un dossier informatique intégré nécessite certaines conditions :
deux d’entre elles sont (1) l’utilisation de bases de données validées et fiables et (2) la standardisation
et l’uniformité de ces bases de données83 .
- Quatrième raison : enseignement prodigué aux étudiants en soins infirmiers relatif à la prise de
décision.
Actuellement, les étudiants exercent leurs habiletés techniques en laboratoire avant de les mettre en
pratique auprès des patients, mais ils rencontrent peu de situations où il leur est possible d’exercer les
aptitudes plus complexes qui sont requises en matière de prise de décisions. La définition et la
classification des interventions infirmières étayeront l’enseignement de la démarche en soins qui part
de la détermination des besoins du patient pour aboutir au choix d’une réponse appropriée.
- Cinquième raison : détermination du coût des services procurés par les infirmières.
De nombreux efforts ont été déployés ces dernières années pour estimer le coût des prestations de
soins infirmiers. La plupart de ces études ont été conduites sur des échantillons réduits et dans un
établissement unique. Elles reposaient sur des systèmes de classification des patients sans trop
s’intéresser à leur validité ou à leur fiabilité 84,85 .
La grande diversité des systèmes de classification des patients explique, pour une bonne part, la
difficulté à obtenir des bases de données assez importantes pour permettre la comparaison des coûts
des soins infirmiers. La détermination des coûts basée sur les interventions accomplies, constituerait
une réelle amélioration par rapport au système actuel. Elle requiert pour cela une liste standardisée
78
Hinshaw A.S., Heinrich J., Bloch D., Evolving clinical research priorities : a natio nal endeavor, J Prof Nurs 4 (6) : 398, 458-459, 1988
National Center for Nursing Research (NCNR) : Report on the national nursing research agenda for participants in the conference on
research priorities in nursing science, Washington DC, January 27-29, 1988
80
Institute of Medicine website : http://www.iom.edu/
81
Simpson RL., Computer based patient records, part I : The Institute of Medicine’s version, Nurs Manag 22 (10) : 24-26, 1991
82
Simpson RL., Computer based patient records, part II : IOM’s 12 requisites, Nurs Manag 22 (11) : 26-28, 1991
83
McCormick KA., Future data needs for quality of care monitoring, DRG considerations, reimbursement and outcome measurement, Image
23 (1) : 29-32, 1991
84
McCloskey JC., Implications of costing out nursing services for reimbursement, Nurs Manag 20 (1) : 44-49, 1989
85
McCloskey JC., Gardner DL., Johnson MR., Costing out nursing services : an annoted bibliography, Nurs Eco 5 (5) : 245-253, 1987
79
- 27 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
d’interventions. La classification des interventions infirmières est un prérequis à l’élaboration d’un
système de remboursement de soins infirmiers.
- Sixième raison : planification des ressources requises par la pratique infirmière en fonction du
contexte.
L’estimation précise du coût des interventions infirmières permettra d’en évaluer l’efficacité. Lorsque
le coût et l’efficacité des interventions seront connus, il sera possible de réduire les coûts en éliminant
ou en substituant des services et de déterminer l’incidence des coûts actuels sur les coûts futurs86 . La
première étape dans ce processus crucial est l’identification des interventions réalisées par les
infirmières. Ensuite, le temps requis pour la réalisation des interventions, leur coût et leur efficacité
pourront être étudiés. Grâce à cette information, les directions des soins infirmiers mèneront des
actions de planification plus efficaces et optimiseront les dotations en personnel et en équipement
requis pour mettre en œuvre les interventions. L’identification des interventions infirmières représente
la première étape vers une planification et une utilisation plus efficace des ressources dans le futur.
- Septième raison : langage permettant de traduire la nature exclusive des soins infirmiers.
« Comment expliquer qu’un élément (activité infirmière) aussi omniprésent dans les soins de santé soit
à ce point invisible ? », « Qu’y a-t-il d’exclusif dans l’activité de l’infirmière ? », … toutes sortes de
questions cruciales qui soulignent l’invisibilité de la profession et la faible mise en évidence de la
contribution des soins infirmiers aux différents résultats obtenus. « Tout porte à croire que l’univers
entier des soins infirmiers et la manière dont la profession peut enrichir la discussion sur l’efficacité
des soins de santé soient incompris » 87 .
Ce n’est qu’à l’aide d’une description systématique de ce qu’accomplissent les infirmières que leur
contribution aux soins de santé sera reconnue. Une classification des interventions infirmières aidera
les infirmières à décrire la spécificité de leur profession aussi bien que ses similarités avec les autres
professions de la santé.
- Huitième raison : articulation avec les systèmes de classification des autres professions de la
santé.
ICD88 , CPT89 , DSM90 , SNOMED91 , HCPCS92 , … aucune de ces bases de données ne sont
représentatives de la pratique infirmière. De plus, UMHDS93 , UHDDS94 , AMCMDS95 , LTHCMDS96 ,
HCFMDS97 , HPMDS98 ne contiennent des informations globales relatives aux soins infirmiers. La
86
McCarty P., Nurses see new horizons for organized nursing, The American Nurse 1 : 10-11, September, 1989
Gebbie KM., Distinguished scholar address highlight of convention luncheon, Scan-News from the American Nurses Fundation, Fall 1990,
pp. 4-6
88
ICD ou International Classification of Disease, Classification Internationale des Maladies publiée par l’OMS contenant plus de 10 000
tableaux cliniques catégorisés en 26 groupes de diagnostics majeurs (MDC, Major Diagnostic Category) basés principalement sur les
systèmes d’organe. L’ICD est l’index officiel employé pour le codage et l’enregistrement des décès aux USA. Une version plus détaillée,
baptisée ICD-CM, est employée comme moyen de codage et de remboursement s’appliquant à tous les patients hospitalisés de la plupart des
établissements hosp italiers, http://www.who.int/whosis/icd10/
89
CPT-4 ou Physician’s Current Procedural Terminology, 4 ème édition, publiée par l’American Medical Association. Elle répertorie et codifie
systématiquement les interventions et les prestations médicales en 5 domaines distincts : médecine, anesthésie, chirurgie, radiologie,
médecine nucléaire et échographie.
90
DSM-IV ou Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux, 4ème édition, est l’œuvre de l’American Psychiatric Association, et
permet la codification des troubles mentaux. Le premier niveau d’une catégorie diagnostique de cette classification multiaxiale est identique
à la codification ICD
91
SNOMED ou Systematized Nomenclature of Medicine, élaborée par le College of American Pathologists. Elle comporte 7 axes et est
essentiellement utilisée pour la recherche médicale. SNOMED inclut les diagnostics de la NANDA dans sa partie « fonctions » et ajoute les
NIC, les domaines et les classes dans sa partie « procédures ». Les codes des maladies sont issus de l’ICD, http://www.snomed.org/
92
HCPCS ou Health Care Financing Administration’s Common Procedure Coding System, construit à partir du CPT (niveau 1). Le HCPCS
correspond au niveau 2 et contient 2400 codes standardises divisés en 18 sections, http://cms.hhs.gov/medicare/hcpcs/
93
UMDDS : Uniform Minimum Health Data Set
94
UHDDS : Uniform Hospital Discharge Data Set
95
AMCMDS : Ambulatory Medical Care Minimum Data Set
96
LTHCDS : Long-Term Health Care Data Set
97
HCFMDS : Health Care Facilities Minimum Data Set
98
HPMDS : Health Professions Minimum Data Set
87
- 28 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
plupart ne possèdent que peu ou pas d’éléments s’y rapportant, ils sont donc pas ou peu représentatifs
de la pratique infirmière. Il en résulte que l’impact des soins infirmiers sur la qualité des soins reçus
par le patient et sur le coût de la santé reste inconnu et invisible.
C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de réaliser un NMDS (Nursing Minimum Data Set)
unifié, c’est-à-dire une base de données recueillie systématiquement dans tous les établissements de
soins de santé. Les variables « soins infirmiers » identifiées pour figurer dans ce NMDS unifié sont les
diagnostics infirmiers, les interventions infirmières, les résultats obtenus et l’intensité des soins
infirmiers.
A toutes ces raisons, il convient d’ajouter que les instruments traditionnels mis au point pour
l’évaluation de la performance : Phaneuf Nursing Audit 99,100 , Slater Nursing Competency Rating
Scale 101 , Quality Patient Care Scale (Qualpacs)102 , Rush-Medicus Methodology for Monitoring the
Quality of Nursing Care103 , Schwirian’s Six Dimension Scale of Nursing Performance104,105 , … ; ainsi
que les systèmes de classification du patient : Rush-Medicus Classification Instrument 106 ,107 , GraceReynolds Application and Study of PETO (GRASP)108 , Abbott Northwestern Hospital109 , … sont
inappropriés pour décrire dans leur totalité les interventions infirmières.
Conçus à des fins précises, à savoir le contrôle de la qualité, l’affectation des ressources et l’évaluation
de la productivité, ils ne représentent qu’un aspect de l’ensemble des activités des infirmières, le plus
souvent les soins directs. De plus, ils amalgament des tâches très concrètes et d’autres plus abstraites ;
et ils incluent aussi bien des évaluations, de besoins, des diagnostics que des traitements. Ces
instruments ne tiennent pas compte du problème de la définition des actes relevant du rôle infirmier
propre et des actes nécessitant une collaboration. Ils ne permettent pas de relier une action infirmiè re
spécifique à un diagnostic infirmier particulier. Rien d’étonnant puisqu’au départ, le travail infirmier a
été décrit en fonction de la classification du patient et de la performance au travail. Selon les
conclusions d’Edwardson et Giovanetti relatives à l’étude des systèmes d’évaluation de la charge de
travail : « la recherche relative à l’anticipation des besoins en personnel semblera moins importante
que celle consacrée aux coûts et aux résultats de soins. De plus, les travaux de recherches ultérieurs
demanderont la mise en place d’une base de données informatique consultable à distance regroupant
les éléments essentiels de la pratique infirmière »110 .
Avant la CISI, il existait quelques systèmes ou projets de classification des interventions infirmières :
les composantes des soins infirmiers fondamentaux d’Henderson111 , la taxinomie des soins infirmiers
ambulatoires de Verran112 , les huit domaines de soins de Benner113 , le projet de classification des
interventions d’Omaha 114 ,115 , les catégories d’activités infirmières du National Council of State
99
Phaneuf MC., The nursing audit : self regulation in nursing practice, ed. 2, New-York, 1976, Appleton-Century-Crofts
Wandelt M., Phaneuf MC., Three instruments for measuring the quality of nursing care, Hosp Top 50 (8) : 20-24, 1972
101
Wandelt M., Stewart D., Slater nursing competences rating scale, New-York, 1975, Appleton-Century-Crofts
102
Wandelt M., Ager J., Quality patient care scale, New-York, 1974, Appleton-Century-Crofts
103
Haussmann R. et al., Monitoring quality of nursing care, Health Serv Res 9 : 135-148, 1974
104
Schwirian PM., Evaluating the performance of nurses : a multidimentionnal approach, Nurs Res 27 : 347-351, 1978
105
Schwirian PM., Predicition of successful nursing performance, vols III & IV (Pub No HRA 79-15), Washington DC, 1979, US
Department of Health Education and Welfare
106
Jelinek RC et al., A methodology for monitoring quality of nursing care, DHEW Pub, No HRA 76-25, Washington DC, 1974, US
Government Printing Office
107
Medicus System Corporation : Patient classification indicator applications (Med/Surg/Peds/Ob), Evanston, III, 1987, Medicus System
108
Meyer D., GRASP, Morgantown, NC, 1978, Grace Hospital, Inc
109
American Hospital Association : Nursing patient classification systems (manual to accompany live satellite teleconference), Chicago,
1985, The Association
110
Edwardson SR., Giovanetti PB., Nursing workload measurement systems, in Fitzpatrick JJ., Stevenson JS., editors : Annual review of
nursing research, vol 12, New-York, 1994, Springer, pp. 95-123
111
Henderson V., Basic principles of nursing care, London, 1961, ICN House
112
Verran J., Delineation of ambulatory care nursing pratice, J Ambulatory Care Manag, 4 : 1-13, 1981
113
Benner P., From novice to expert, Menlo Park, Calif, 1984, Addison-Wesley
114
Martin KS., Scheet NJ., The Omaha System : applications for community health nursing, Philadelphia, 1992, Saunders
115
Visiting Nurse Association of Omaha, Client management information system for community health nursing agencies (Pub N° HRP
0907023), Washington DC, 1986, US Government Printing Office
100
- 29 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
Board116 , la Sigma Theta Tau’s International Classification of Nursing Knowledge 117 , la taxonomie
préliminaire des interventions infirmières de Bulechek et McCloskey118 , les listes d’interventions du
Minimum Data Set119 , la Home Health Care Classification de Saba et collègues 120,121 , …
La plupart de ces systèmes comporte uniquement des catégories très générales, dépourvues d’utilité
clinique 122,123 . Les autres, ceux d’Omaha, de Sigma Théta Tau, de Bulechek et McCloskey, et de Saba
sont incomplets. Tous présentent toutefois les rudiments d’une reconnaissance et d’une classification
des interventions infirmières ; sans pour autant être validés par l’expérience ou en être la résultante.
Le développement d’une liste uniformisée d’interventions infirmières est donc la clé qui permet
d’accéder à une base de données infirmières unifiée. La CISI représente la première classification
complète, validant une liste d’interventions infirmières applicables dans tous les secteurs et pouvant
être utilisée par les infirmières appartenant à des spécialités différentes. Cette classification aide les
professionnels infirmiers à communiquer avec leurs collègues ainsi qu’avec leurs patients. Enfin, à des
fins d’exhaustivité, la classification CISI présente une définition et une liste d’activités pour chaque
intervention. Un mécanisme de feed-back permet une mise à jour permanente.
Montrer la capacité des professionnels infirmiers à articuler clairement leurs actions rendra visible ce
qui était jusqu’alors invisible.
VII.2. Construction et validation d’une taxonomie des interventions de soins infirmiers.
Une vaste équipe de recherche a travaillé depuis 1987 à la construction, à la validation et à la mise en
œuvre d’un langage uniformisé des soins infirmiers. L’élaboration de cette classification repose sur 3
phases bien distinctes. La phase 1 correspond à la construction de la classification : les activités
infirmières ont été identifiées, puis regroupées avant qu’un intitulé conceptuel puisse être attribué à
chaque intervention. La phase 2 est consacrée à la construction de la taxonomie : les interventions ont
été rassemblées en groupes puis organisées en 3 niveaux d’abstraction. Enfin, la phase 3 correspond à
la phase d’essais sur le terrain et d’affinement : les interventions ont été incluses dans les systèmes
d’informations infirmiers et la taxonomie ainsi que les interventions ont été affinées.
•
Phase 1 : construction de la classification.
Une classification des interventions infirmières correspond à l’ordonnancement des activités
infirmières en groupes, sur la base de leurs interrelations et à la détermination d’un intitulé
correspondant à chacun d’entre eux. La construction de la classification a suivi trois étapes :
identification et résolution des questions conceptuelles et méthodologiques, production d’une liste
initiale des interventions et affinage de la liste des interventions et des activités.
-
Etape 1 : identification et résolution des problèmes conceptuels et méthodologiques.
C’est l’approche inductive qui a été retenue pour cette étape. Elle débute par les activités réalisées par
les infirmières pour planifier et documenter leurs soins. Une question conceptuelle majeure concernait
le choix des comportements infirmiers qui devaient être inclus à une taxonomie des interventions.
116
Kane M. et al., A study of nursing practice and role delineation and job analysis of entry-level performance of registered nurses, Chicago,
1986, National Council State of Boards of Nursing
117
Sigma Theta Tau International Honor Society of Nursing, Introduction to the international classification of nursing knowledge,
Indianapolis, 1987, Sigma Theta Tau
118
Bulechek GM., McCloskey JC., Nursing interventions : what they are and how to choose them, Holistic Nurs Pract 1 (3) : 38, 1987
119
Werley HH., Lang NM., editors, Identification of the nursing minimum data set, New-York, 1988, Springer
120
Saba VK. et al., A nursing intervention taxonomy for home health care, Nurs Health Care 12 (6) : 296-299, 1991
121
Saba VK. et al, The classification of home health care nursing : diagnoses and interventions, Caring Magazine 11 (3) : 50-57, 1992
122
McCloskey JC., Bulechek GM., Defining and classifying nursing interventions, in Moritz P., editor, Patient outcomes research :
examining the effectiveness of nursing practice, 93-3411, Washington DC, 1993, US Government Printing Office, pp. 63-69
123
McCloskey JC., Bulechek GM., Nursing intervention schemes, in Papers from the nursing data set conference, Ottawa, Ontario 1993,
Canadian Nurses Association, pp. 77-91
- 30 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
Dès lors, les activités réalisées au bénéfice du patient (examen clinique infirmier, interventions et
évaluation) ont été identifiées et intégrées.
Pour le bénéfice du patient, les infirmières réalisent les catégories de comportement ou d’actes
suivants : examen clinique infirmier pour établir un diagnostic infirmier, recueil de données,
d’informations qui aideront le médecin à établir un diagnostic médical, mise en œuvre de traitement
relevant du rôle infirmier propre au regard d’un diagnostic infirmier, mise en œuvre de traitements
prescrits par le médecin en réponse à un diagnostic médical, évaluation des effets secondaires des
traitements infirmiers et médicaux : actes d’examen clinique infirmier réalisés avec un objectif
d’évaluation et non de diagnostic, réalisation de soins indirects et d’actes de management/gestion qui
soutiennent les interventions directes.
Afin d’être utilisable à de multiples fins, une classification des interventions infirmières doit inclure
tous les types de soins mis en œuvre par les infirmières. Le noyau central des interventions infirmières
doit être les soins relevant du rôle infirmier propre (catégorie 3), mais toute liste d’interventions
infirmières (dans le cadre d’un système de planification des soins informatisés) doit aussi inclure les
actes relevant de la prescription médicale (catégorie 4). Les soins relevant du rôle infirmier propre en
réponse à un diagnostic infirmier incluent aussi les actes réalisés pour répondre à la réaction du patient
induite par les interventions médicales. Si une intervention médicale provoque un problème chez le
patient qui relève d’un soin infirmier, l’infirmière posera alors un diagnostic et le traitera.
Les comportements figurant dans les catégories 1 et 2 font référence à des examens cliniques
(prédiagnostic) et non à des interventions (postdiagnostic). La catégorie 5 se focalise sur l’évaluation
et son identification est plus facile lorsqu’elle est mise en lien avec une classification des résultats
observables chez le patient. La catégorie 6, soins indirects et gestion/management, comporte les actes
liés au développement des équipes, à la tenue du dossier patient, à la planification des ressources
humaines, à la réalisation des horaires, … Toutefois, la CISI n’inclut pas les interventions de
gestion/management qui sont réalisées par les cadres de santé et non par les infirmières.
-
Etape 2 : création d’une liste initiale des interventions.
Depuis bien longtemps les infirmières ont décrit les actions, les activités infirmières ou les actes
accomplis par l’infirmière dans le cadre de la mise en place de la démarche de soins. Dans toutes les
sources disponibles, les interventions sont considérées comme des actions séparées, sans qu’il soit
possible de repérer un cadre conceptuel articulant ces différentes activités. De plus, ces actions étaient
composites, associant des activités d’évaluation clinique et de traitement, ainsi que des actions
relevant du rôle infirmier propre et des actions prescrites ; le tout bien souvent différent d’une
référence à une autre.
Malgré la confusion opérée entre les actions et les importantes différences d’approches, la première
tâche a été de regrouper les données disponibles. Les concepteurs ont alors créé un formulaire de
cotation des sources de données. Il a été utilisé pour analyser et coter les sources d’informations
provenant de spécialités différentes mais sélectionnées sur base de critères bien précis : présenter
clairement les actions infirmières distinctes, inclure une liste complète d’actions, représentativité de la
pratique infirmière courante.
45 sources provenant de domaines spécialisés différents ont été analysées. L’objectif était d’être le
plus complet possible dans la sélection des sources avec pour objectif prior itaire, l’élaboration d’une
liste initiale d’interventions. L’analyse de ces sources potentielles concernait les ouvrages publiés
durant les 5 années précédant la 1ère édition de la classification, soit de 1983 à 1988 ainsi que 4
systèmes d’informations. Afin de créer une première liste d’intitulés d’interventions, seules les 14
sources les mieux cotées furent retenues pour réaliser des analyses de contenu.
- 31 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
-
Etape 3 : affinage de la liste des interventions et des activités.
Au terme des analyses de contenu, chacune des interventions pouvait comprendre entre une et
plusieurs centaines d’activités. Plusieurs de ces dernières étaient redondantes, car mentionnées par
plusieurs sources mais en des termes différents. Il s’agissait donc de gagner en précision et de valider
l’intitulé et le contenu des interventions selon deux méthodes : l’analyse par des experts et les travaux
de groupe ciblés.
Au total, le résultat des travaux effectué durant la phase 1 correspond à la rédaction de 336
interventions, comportant chacune un intitulé, une définition, un ensemble d’activités associées qui
décrivent le comportement de l’infirmière qui met en œuvre l’intervention, ainsi qu’une courte
bibliographie. Par la suite, de nouvelles interventions ont été rajoutées (433 interventions en 1996 /
2ème édition et 486 interventions / 3ème édition en 2000) et regroupées au sein d’une taxonomie
comprenant des codes numériques.
•
Phase 2 : construction de la taxonomie.
Une taxonomie des interventions infirmières est une organisation systématique des intitulés des
interventions au sein d’un cadre conceptuel qui énonce clairement les règles et les principes. La
construction de la taxonomie a nécessité deux étapes.
-
Etape 4 : organiser la première version de la liste des interventions en une structure
taxonomique initiale.
Après avoir franchi l’étape de la définition des interventions, il était nécessaire de les organiser au sein
d’une structure qui devait répondre à deux critères : être simple à utiliser et posséder une signification
clinique. Des techniques d’analyse des similitudes et de regroupement hiérarchique ont été utilisées
afin de guider le développement de la taxonomie.
Le consensus de la première édition a abouti à l’élaboration de 26 groupes d’interventions appelées
« classes », chacune identifiée par des caractéristiques spécifiques et définie de manière précise. De
plus, ces 26 classes ont été regroupées en « domaines », comprenant eux aussi des intitulés et des
définitions.
-
Etape 5 : validation des intitulés d’interventio ns, des définitions des activités et de la
taxonomie.
Durant cette étape, quatre études de validité ont été réalisées :
1. Enquête auprès d’organisations spécialisées.
Trois parties bien distinctes ont été proposées aux enquêteurs concernés : cotation de la fréquence
d’utilisation des interventions, détermination des interventions manquantes et identification des
interventions essentielles à certaines spécialités, informations démographiques.
Les résultats ont montré que la classification regroupe des interventions adaptées à toutes les
spécialités et utilisables pour définir la nature de la pratique infirmière spécialisée.
2. Utilisation d’une enquête réalisée auprès des infirmières.
L’enquête a montré que toutes les interventions peuvent être utilisées par les infirmières dans leur
pratique clinique et l’analyse statistique a permis de déterminer quelles étaient les interventions les
plus fréquentes par lieu d’exercice et par spécialité.
- 32 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
Cette enquête a également montré que la classification est particulièrement utile pour décrire le travail
de l’infirmière exerçant dans des lieux et des spécialités différentes.
3. Utilisation des interventions de soins indirects.
Les deux enquêtes de validité ci-dessus ont également identifié les interventions absentes de la CISI.
Un nombre important concernait les soins indirects (actes de soins réalisés à distance du patient mais
jouant un rôle important dans l’efficacité des interventions de soins directs). De plus, selon Prescott et
collègues, celles-ci représentent, avec les activités de gestion de l’unité, la moitié du temps de travail
de l’infirmier(ère).
La prise en compte et la définition des interventions de soins indirects deviennent dès lors
primordiales, notamment afin de pouvoir déterminer ce qui peut être délégué aux autres
professionnels. La définition de l’intervention infirmière a été alors révisée afin d’inclure ces
interventions.
L’enquête de validité a porté sur 26 interventions de soins indirects et a retenu quatre objectifs
généraux : (1) déterminer le taux d’utilisation (validité) des interventions de soins indirects, (2) aider à
l’identification des interventions de soins indirects manquantes, (3) déterminer le temps estimé pour
les interventions, (4) déterminer le niveau de préparation requis pour le professionnel mettant en
œuvre l’intervention.
4. Validation de la taxonomie.
Cette dernière étape a porté sur l’évaluation de la signification des domaines et des classes par
l’intermédiaire d’un questionnaire d’enquête selon 5 critères : clarté, homogénéité, caractère inclusif,
exclusivité mutuelle et neutralité théorique.
L’analyse des résultats a montré que la taxonomie était correctement construite et développée, seuls le
domaine où figurent la plupart des interventions de soins indirects nécessitait un développement
supplémentaire.
•
Phase 3 : test clinique et affinage
Trois aspects sont traités ici : test sur le terrain, développement et utilisation d’un processus de
révision et de feed-back et enfin, codage de la taxonomie.
-
Test sur le terrain.
L’une des forces majeures de la classification réside dans son caractère global : liste exhaustif
d’interventions, utilisable par toutes les spécialités et dans tous les secteurs d’activité. De plus, les
schémas destinés à analyser les liens entre les diagnostics, les interventions et les résultats de soins ont
également été étudiés : quelles sont les interventions réalisées habituellement de manière simultanée ?,
quelles sont les interventions utilisées par les infirmières en terme de fréquence d’utilisation ?, quelles
sont les diagnostics et les résultats de soins en lien avec une intervention donnée ?
-
Développement et utilisation d’un processus de feed-back et de révision.
Afin d’actualiser la taxonomie en fonction des évolutions de la pratique, il doit toujours exister une
liste de propositions de nouvelles interventions, c’est pourquoi des règles à suivre pour soumettre une
proposition de nouvelle intervention ou une révision d’une intervention existante ont été établies.
- 33 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
-
Codage de la taxonomie.
Afin de faciliter l’informatisation de la classification, des numéros ont été attribués aux interventions
et à la structure taxonomique. La présentation spécifique de la deuxième édition explicite clairement
cette codification.
VII.3. Présentation de la deuxième édition de la classification des interventions en soins infirmiers
(NIC).
i.
Historique.
Initiée en 1987 par J.C. Closkey et G. Bulechek, cette classification des interventions en soins
infirmiers, rapport aux deux autres classifications, ne met plus l’accent sur le patient (diagnostics,
résultats) mais sur l’activité de l’infirmière. La reconnaissance professionnelle et internationale des
interventions en soins infirmiers sera acceptée par l’ANA en 1995.
Cette classification est constamment mise à jour (1992, 1996), la troisième et dernière parution à ce
jour de la classification (2000) répertorie 486 interventions disponibles dans 6 langues différentes124 ,
français et néerlandais entre autres. Cependant, l’équipe de recherche de l’Iowa n’autorise qu’une
langue officielle de manière d’une part à maintenir un standard linguistique 125 et d’autre part, à éviter
les erreurs de nuances dans les traductions.
« Il est important et urgent que les infirmières définissent les soins infirmiers qu’elles prodiguent à
leurs patients. Lorsqu’un vocabulaire standardisé est employé pour documenter une pratique, il est
possible d’effectuer des comparaisons et d’évaluer l’efficacité des soins dispensés dans des lieux et par
des professionnels différents. L’emploi d’un langage standardisé n’entrave pas la pratique, bien au
contraire, il permet de faire connaître l’essence des soins infirmiers, de faire avancer le savoir
infirmier grâce à la validation des interventions infirmières sur le terrain et d’améliorer notre pratique
au travers de la recherche ».
J.C. Closkey et G. Bulechek.
Selon ces auteurs, une intervention se définit comme : « … Tout soin réalisé par une infirmière fondé
sur la connaissance et le jugement clinique destiné à améliorer l’état du patient/client … » (1996).
Dans le cadre de l’actualisation RIM, seule la deuxième version de cette classification, bénéficiant à ce
jour d’une traduction officielle français / néerlandais, a été utilisée ; sans pour autant que ce soit un
désavantage.
En effet, depuis cette seconde édition, les objectifs de l’équipe de recherche de l’Iowa se sont surtout
axés sur l’implémentation des NIC, l’identification d’interventions-clés pour les différentes spécialités
infirmières et l’adjonction d’interventions en rapport avec les soins à domicile, l’enfant et les groupes
de population (macroniveau). Tous ces développements, bien que nécessaires, ne sont pas prioritaires
pour l’actualisation RIM vu que ce dernier est utilisé, en grande partie, pour donner une image
hospitalière de l’infirmier(ère) centrée sur le patient ou sur un groupe restreint de patients.
ii.
Concept et structure.
La classification intègre des interventions de soins directs, nécessitant la présence du patient et
incluant des actions d’ordre physiologique et psychosociologique ; des interventions de soins indirects,
comportant des actions nécessaires à l’organisation des soins apportés au patient et à son
environnement ainsi que des actions de collaboration en interdisciplinarité. Ces dernières sont
124
125
Dochterman JM, présentation “Institute on Nursing Informatics & Classification”, University of Iowa, College of Nursing, juin 2003
Dochterman JM, présentation “Institute on Nursing Informatics & Classification”, University of Iowa, College of Nursing, juin 2003
- 34 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
réalisées en l’absence du patient. Chaque intervention est composée d’un intitulé, d’une définition et
d’une liste d’activités ou d’actions réalisées par l’infirmière dans le cadre de cette intervention.
En ce qui concerne les interventions en soins infirmiers de la taxinomie CISI, elles sont organisées en
4 niveaux.
Au sommet, le niveau le plus abstrait, on retrouve 6 domaines (numérotés de 1 à 6) : physiologie de
base, physiologie complexe, comportement, sécurité, famille et systèmes de santé.
Besoins physiologiques de base
Besoins physiologiques complexes
Comportement
Sécurité
Famille
Système de santé
Soins qui aident au fonctionnement physique
Soins qui aident à la régulation homéostatique
Soins qui aident au fonctionnement psychosocial et
qui facilitent les modifications du style de vie
Soins qui aident à la protection contre les dangers
Soins qui soutiennent l’unité familiale
Soins qui permettent une utilisation effective du
système de soins de santé
Au niveau 2, chacun de ces six domaines inclut 27 classes (correspondant à des lettres alphabétiques,
de A à Y, plus a et b) ou groupes d’interventions liées entre elles et réparties sur les différents
domaines. Chaque classe possède un intitulé, une définition et une liste d’interventions.
Domaine
1. Besoins physiologiques de base
2. Besoins physiologiques complexes
3. Comportement
4. Sécurité
5. Famille
6. Système de santé
Classes
A. Gestion des activités et de l’exercice
B. Gestion de l’élimination
C. Gestion de l’immobilité
D. Aide à la nutrition
E. Promotion du confort physique
F. Facilitation des soins personnels
G. Gestion hydro-électrolytique et acido-basique
H. Gestion des médicaments
I. Fonction neurologique
J. Soins péri-opératoires
K. Fonction respiratoire
L. Gestion de la peau et des plaies
M. Thermorégulation
N. Perfusion tissulaire
O. Thérapie comportementale
P. Thérapie cognitive
Q. Amélioration de la communication
R. Aide aux stratégies d’adaptation
S. Éducation du patient
T. Promotion du bien-être psychologique
U. Gestion de la crise
V. Gestion du risque
W. Soins liés à la naissance des enfants
X. Soins relatifs au cycle de la vie
Y. Médiation au sein des systèmes de santé
a. Gestion du système de santé
b. Gestion de l’information
- 35 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
Les 433 interventions correspondent quant à elles au troisième niveau de la taxinomie. Chaque
intervention a reçu un code unique de 4 chiffres de 0100 à 8199. Pratiquement, il a été attribué une
série de 300 codes à chaque classe qui ont ensuite été distribués à chacune des interventions existantes,
en réservant un espace pour des adjonctions ultérieures. Toutes les interventions dont les références
sont croisées conservent leur code de leur classe d’appartenance initiale (la classe dans laquelle la
plupart d’entre elles sont catégorisée).
Une intervention se décline enfin en un niveau concret d’activités infirmières (niveau 4) :
comportements spécifiques ou actions mises en place afin d’aider le patient/client à atteindre un
résultat souhaité. Les activités correspondant à une intervention donnée ne sont pas codées, mais si
l’on souhaite leur attribuer un numéro, chaque activité devra être numérotée en employant deux
chiffres après un point. Une série d’activités est toujours nécessaire pour définir une intervention.
Quelques interventions figurent dans deux classes si elles se rapprochent de façon suffisante aux
interventions appartenant à ces deux classes, mais leur codage unique dépend de la classe initiale.
Toutefois, une intervention ne peut être listée dans plus de deux classes. Au final, 6 digits peuvent être
utilisés pour identifier le domaine, la classe et l’intervention considérée.
So in d irect
- à l’initiative de l’infirmière,
- prescrit par un médecin,
- à l’initiative d’autres
4 Nive aux
6 do maines
p rofessionnels d e la sa nté
2 7 classes
4 33 inte rve ntio ns
So in ind irect (ré alisé e n
l’abse nce du patie nt)
Activ ités
- 36 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
Exemple 1 : intervention 2K-3160
Domaine 2 : physiologie complexe, classe K : fonction respiratoire, intervention 3160 : aspiration des
sécrétions des voies respiratoires,
Exemple 2 : intervention 1B-0480 et 2L-0480
Domaines : 1. physiologie de base, 2. physiologie complexe, classes : B. gestion de l’élimination,
gestion de la peau et des plaies, intervention 0480 : soins d’une stomie
Exemple 3 : 1A-0610.02
Domaine 1 : physiologie de base, classe A : gestion des activités et de l’exercice, intervention 0610 :
soins de l’incontinence urinaire, activité 02 : assurer l’intimité du patient pour éliminer.
Domaine
Classe
Intervention
Activité
Exemple 1 : aspiration des sécrétions des voies respiratoires = 2K-3160
2. Physiologie
K. Fonction
3160. Aspiration des
complexe
respiratoire
sécrétions des voies
respiratoires
Exemple 2 : soins d’une stomie = 1B-0480 et 2L-0480
1. Physiologie de
B. Gestion de
0480. Soins d’une
base
l’élimination
stomie
2. Physiologie
L. Gestion de la peau
complexe
et des plaies
Domaine
Classe
Intervention
Activité
Exemple 3 : soins de l’incontinence urinaire = 1A-0610.02
1. Physiologie de
A. Gestion des
0610. Soins de
02. Assurer l’intimité du patient
base
activités et de
l’incontinence
pour éliminer
l’exercice
urinaire
Exemple 4 : soins de l’incontinences urinaire = 1A-0610.11
1. Physiologie de
A. Gestion des
0610. Soins de
11. Effectuer une toilette aussi
base
activités et de
l’incontinence
fréquemment que nécessaire
l’exercice
urinaire
Récapitulatif structurel de la taxinomie NIC
Taxinomie I, 1996 (2ème éd.)
Niveau 1
Niveau 2
Niveau 3
6 domaines
27 classes
433 interventions
Numérotés de 1 à 6
Code alphabétique
Code chiffré unique
1 chiffre
1 lettre
4 chiffres
Code obligatoire à 6 positions : xx – yyyy
Code facultatif à 8 positions : xx – yyyy.zz
Niveau 4
Activités infirmières
Code chiffré
2 chiffres
En conclusion, la CISI regroupe les interventions réalisées par toutes les infirmières et sont censées
être utilisables en pratique clinique bien que certaines soient plus générales que d’autres. Bien que les
interventions couvrent largement la pratique infirmière, aucune infirmière ne peut prétendre réaliser
toutes les interventions listées dans la classification ou même une majeure partie d’entre elles.
Beaucoup d’interventions demandent une formation spécialisée ; d’autres décrivent de simples
- 37 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
mesures d’hygiène et de confort, qui parfois, peuvent être déléguées aux aides-soignants mais qui
doivent faire l’objet d’une planification et d’une évaluation réalisées par des infirmières.
VIII.
Groupes de travail.
Afin de répondre aux souhaits et aux attentes des hôpitaux et du personnel infirmier, la phase II du
projet d’actualisation s’est articulée autour de six groupes de travail organisés en deux phases. Les six
groupes de travail représentant les six programmes de soins précédemment cités.
VIII.1. Sélection et composition des groupes de travail.
Lors de la journée d’information du 17 septembre 2002, les hôpitaux ont été sollicités pour présenter
des candidats pour un ou plusieurs groupes de travail. Le profil demandé était une familiarité avec le
domaine clinique et une connaissance passive de l’autre langue nationale. Cette sollicitation s’est
soldée par une liste de 129 candidats potentiels. Au final, ce sont pas moins de 79 personnes qui ont
été choisies par les équipes de recherche et le SPF Santé Publique sur base d’une série de critères
destinés à rendre les six groupes aussi homogènes que possible :
- représentation hospitalière flamande, wallonne et bruxelloise (6 francophones, 6
néerlandophones par groupe de travail).
- hôpitaux privés / hôpitaux publics
- hôpitaux de petite taille, de taille moyenne, grands hôpitaux
- hôpitaux universitaires ou non
- Experts en pratique clinique associés à des cadres intermédiaires et des coordinateurs RIM et
RCM
Ces 79 personnes, représentant 65 institutions différentes, se répartissaient comme suit :
- infirmiers(ères), infirmiers(ères)-chefs : 73%
- cadres intermédiaires et coordinateurs RIM : 14%
- autres : 13%
La logistique administrative de ces différents groupes a été assurée par un membre du SPF Santé
Publique, en l’occurrence Madame L. Hofmann pour les groupes cardiologie et oncologie . Chaque
groupe était coordonné par un membre de l’équipe de recherche, soit KULeuven (Gériatrie, Pédiatrie,
Soins chroniques SP, Soins Intensifs), soit CHU Liège (Cardiologie, Oncologie) ; et présidé par un
membre du groupe, de langue différente de celle du coordinateur. Une étroite collaboration a eu lieu
entre les deux équipes de recherche afin de pouvoir fournir un travail le plus consensuel possible.
Enfin, une commission d’accompagnement se réunissait régulièrement pour permettre le respect des
objectifs fixés au départ ce projet.
Composition du groupe de travail Cardiologie.
-
Adriaen Mark – AZ Maria Middelares – St-Joseph, Gent
Beckers Eliane – CHU Sart-Tilman, Liège
Belenger Charles – Clinique St-Joseph – Hôpital de Warquignies, Boussu
Boeckxstaens Christiane – Regionaal Ziekenhuis St-Maria, Halle
Dehandschutter Marijke – Clinique St-Anne, Bruxelles
Deleye Arlette – Akademisch Ziekenhuis VUB, Jette
Denie Dirk – ACZ Antwerpen
Duchateau Kris – UZ Leuven
Laurent Sidonie – CU St-Luc, Bruxelles
Mossiat Françoise – Clinique St-Pierre, Ottignies
Paquay Vinciane – CH Bois de l’Abbaye et de Hesbaye, Seraing
Pauwels Gerda – AZ Middelheim, Antwerpen
Pozzebon Marie -Claire – ISPPC CHU Charleroi
- 38 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
Composition du groupe de travail Oncologie.
-
Motmans Linda – Virga Jessezeikenhuis , Hasselt
Vrebos Marc – UZ Leuven
Naveau Luk – UZ Antwerpen
Coppens Wim – UZ Gent
Ernst Monika – CHU Sart-Tilman, Liège
De Jonghe Geneviève – Institut Jules Bordet, Bruxelles
Demelenne Isabelle – CU St-Luc, Bruxelles
Magis Sophie – CH Peltzer-La Tourelle, Verviers
Gravet Martine – IFAC Marche
Devillé Greta – CU Hôpital Erasme, Bruxelles
Torney Geert – AZ ST-Augustinus, Wilrijk
Les trois premières réunions des trois premiers groupes de travail, à savoir gériatrie, cardiologie et
pédiatrie, ont eu lieu dans la semaine du 26 novembre 2002. Par la suite, elles se tenaient tous les 15
jours. Les trois derniers groupes ont débuté leurs réunions dans la semaine du 17 mars 2003 pour se
terminer dans la semaine du 2 juin 2003. Le cadre conceptuel utilisé lors de cette cinquantaine de
réunions a été identique pour les 6 groupes.
Les pistes de réflexion soumises aux membres des groupes de travail par les équipes de recherche se
basaient sur les données existantes et la littérature afin qu’ils puissent construire une proposition
cohérente et pertinente, servant de base à la première version actualisée du Résumé Infirmier
Minimum.
IX.
NIC et RIM
IX.1. Différence entre RIM et NIC.
Comme déjà signalé, le NIC est un langage infirmier utilisé pour décrire et documenter l’activité
infirmière de manière unique et standardisée. En ce qui concerne le RIM, c’est un profil de soins
infirmiers qui est recherché.
Premièrement, le Résumé Infirmier Minimum n’est pas une langue mais un instrument
d’enregistrement ; le NIC quant à lui, est un langage qui utilise les actions infirmières comme une
réponse à un diagnostic infirmier, suite à l’initiative d’un(e) infirmier(ère), d’un médecin ou de tout
autre paramédical concerné. Comme signalé dans les applications précédentes, le RIM est utilisé pour
différents objectifs : financement, contrôle de la qualité de l’activité infirmière, … Cet enregistrement
doit être contrôlable afin d’éviter les abus, c’est pourquoi des paramètres de contrôle sont implémentés
dans l’outil utilisé.
Deuxièmement, la différence porte sur l’étendue du concept. Le NIC prend en compte les soins
indirects alors que le RIM se concentre essentiellement sur les soins prodigués au patient. Toutes les
activités infirmières indirectes, bien souvent dépendantes de l’organisation, de l’hôpital voire du pays,
ne sont pas mesurées ; en sachant qu’il convient également de faire la différence entre le type de soin
indirect. Le soin indirect pur, réalisé en l’absence du patient, et le soin indirect réalisé en présence du
patient mais non réalisé par l’équipe soignante soumise à l’enregistrement. Afin de ne pas défavoriser
l’hôpital bénéficiant d’une organisation différente, ce dernier se doit d’être pris en compte dans
l’enregistrement. Des évolutions récentes dans l’organisation hospitalière confirment d’ailleurs l’idée
de prise en charge multidisciplinaire, multi-spécialités.
Troisièmement, le NIC collecte uniquement les interventions en soins infirmiers consécutives à un
diagnostic médical ou infirmier. Par contre le RIM ne collecte pas spécifiquement un type de données
mais réalise une image globale de la pratique infirmière.
- 39 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
En conclusion, bien que le langage NIC soit standardisé, différent d’un outil de mesure, il peut malgré
tout être utilisé pour le développement de l’outil RIM en tenant compte de ces trois différences.
IX.2. Utilisation du NIC comme langage pour le développement du RIM II.
Le concept d’actualisation, une fois fixé, a été proposé à 6 groupes de travail, représentant autant de
programmes de soins et répartis en 2 sessions de travail : 1. gériatrie, cardiologie et pédiatrie et 2.
services SP, oncologie et soins intensifs. Toutefois, dans ces 6 groupes, le processus de travail RIMNIC n’a pas été entièrement identique.
IX.2.1. Sélection pertinente du langage NIC dans les 6 groupes de travail.
Vu qu’en 15 ans, le RIM n’avait subi aucune modification majeure, l’outil n’était plus vraiment en
rapport avec la pratique infirmière au quotidien. C’est pourquoi, le premier exercice demandé à ces
groupes était que chaque programme puisse mettre en évidence leur pratique infirmière actuelle.
Le NIC couvrant l’ensemble de la pratique infirmière, c’était donc une bonne base de travail pour
mettre en évidence les pratiques de ces programmes de soins. Pour ce faire, la liste NIC (2ème édition,
433 interventions) a été présentée aux différents groupes et deux questions majeures leur ont été
posées séparément ; afin que chaque membre des groupes de travail aie une double réflexion bien que
cette façon de faire amène un biais subjectif :
Quelles sont les interventions représentatives de votre pratique infirmière ?
Parmi celles-ci, quelles sont les interventions pertinentes pour figurer dans un enregistrement
minimal ?
Pour répondre à ces questions, les groupes ont également reçu de la documentation concernant les
différentes interventions NIC présentes dans la seconde édition. Les réponses à ces questions ont été
collectées et envoyées électroniquement sur une feuille de calcul au format Excel à l’équipe de
recherche.
La synthèse des interventions choisies a été réalisée par programme de soins, les résultats de ces 6
exercices figurent en annexe Les interventions choisies majoritairement par les groupes pour figurer
dans un enregistrement minimal ont constitué la base de discussions pour chacun de ces groupes de
travail, différente malgré tout entre les deux sessions de 3 groupes.
Dans les 3 premiers groupes constituant la première session, les interventions NIC ont été discutées
sur base d’une éventuelle intégration dans l’enregistrement RIM existant. Dans les 3 derniers groupes
de la seconde session, c’est l’enregistrement RIM existant qui a été discuté sur base d’une éventuelle
intégration au sein du NIC.
IX.2.2. Méthode de travail spécifique aux groupes de la première session : gériatrie, cardiologie et
pédiatrie.
La sélection des interventions choisies par ces groupes a été utilisée pour optimaliser les items RIM.
Par item RIM considéré, les interventions NIC choisies ont été mises en parallèle. L’exemple cidessous correspond au groupe de travail pédiatrie et illustre une série d’interventions NIC couplées au
facteur RIM 2, lié à la mobilisation.
Dans le tableau ci-dessus, de gauche à droite, le code NIC, l’intitulé NIC, la fréquence de
représentativité de l’intervention dans la pratique infirmière pédiatrique (question 1), la fréquence de
représentativité de l’intervention dans un enregistrement minimal (question 2).
Une fois mises en parallèles par l’équipe de recherche, les interventions NIC et les items RIM
(accompagnés de leurs définitions et de leurs modalités d’enregistrement) ont été proposées aux
membres des groupes de travail afin de les soumettre à leurs critiques.
- 40 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
Les interventions NIC pour lesquelles le couplage RIM n’était pas possible ont été proposées
séparément aux groupes pour la construction éventuelle de nouveaux items.
C’est de cette manière que le nouvel outil RIM a été conçu au sein de ces trois premiers groupes.
IX.2.3. Méthode de travail spécifique aux groupes de la seconde session : services SP, oncologie et
soins intensifs.
La collecte des informations au sein de ces 3 derniers groupes s’est déroulée différemment dans le
sens où les décisions de ces groupes ont été très fortement influencées et dirigées par la structure
taxonomique NIC.
La sélection des interventions NIC s’est déroulée de la même manière que celle décrite plus haut. Par
contre, la méthode de travail qui en découle a été élargie. Non seulement les interventions NIC
sélectionnées ont été mises en parallèle avec les items RIM mais ces derniers ont été modifiés pour
être intégrer dans la structure NIC. La modification des items RIM existants a concerné tant le langage
que le contenu et les modalités de score.
Si des interventions NIC sélectionnées dans une classe donnée n’avaient pas de relation avec un item
RIM, elles constituaient la base de construction de nouveaux items.
La traduction des anciens items RIM vers les nouveaux, en tenant compte du langage NIC, a été
réalisée par l’équipe de recherche. De même que la création des nouveaux items sur base des
interventions NIC sélectionnées. De plus, les remarques des 3 premiers groupes de travail ont été
retenues et proposées lors des discussions des 3 derniers groupes.
- 41 -
Projet « Actualisation RIM », rapport de synthèse phase II, septembre 2002 – juin 2003, CHU Liège
Centre Hospitalier
Universitaire de Liège
Annexes au rapport intermédiaire de recherche
- 42 -
Annexe 1 : formulaire AEP.
Date de l’enregistrement (jj/mm/aaaa):
Service :
Indice :
Spécialité :
ETIQUETTE
Numéro de séjour :
Date d’admission (jj/mm/aaaa):
Date de naissance (mm/aaaa) :
Sexe : M / F
Entrée : urgence € programmée€
N°
Intitulés
X0
Le patient retourne ce jour
N°
Intitulés des critères liés à l’activité médicale
A1
A3
Intervention chirurgicale ce jour
nécessitant : une anesthésie générale ou régionale, ou l'utilisation de
matériel ou de services seulement disponibles à l'hôpital.
Consultation ou bilan préopératoire extraordinaire requis par l’intervention
du lendemain et nécessitant impérativement la surveillance du patient.
Cathétérisme cardiaque ce jour
A4
Angiographie ce jour autre que A3
A2
ˆ
A5-A6 Procédure diagnostique invasive ce jour , autre que A1ÆA4,
nécessitant un contrôle
et une observation clinique
Laquelle : --------------------------------------------------------------------------A7
N’importe quel examen ou test
nécessitant un contrôle et une surveillance nutritionnels ou diététiques stricts
A8
Prescription d’un traitement
nécessitant un ajustement fréquent des doses sous supervision médicale
directe
ou faisant craindre une réaction toxique.
A9
Patient nécessitant une surveillance clinique effectuée par un médecin au
moins 3X/jour.
A10
Premier jour, post-opératoire ou post-traitement à haut potentiel de risque
1)après une intervention chirurgicale
2)après un cathétérisme cardiaque
3)après une angiographie
4)après une procédure invasive
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
N°
Intitulés des critères liés à l’activité de nursing
B11
B13
Soins respiratoires:assistance respiratoire continue ou intermittente ( au moins 3
fois/jour) .
Perfusion IV (continue, intermittente, alimentation parentérale, voie centrale, injection
médicamenteuse) ou épidurale ou artère.
Evaluation des fonctions vitales au moins toutes les 2h. pendant au min 8h.
B15
Equilibre hydro-électrolytique, balance entrée-sortie sur 24h.
B16
Soins de plaie opératoire ou post traumatique majeure
ou présence de drains,
B12
y compris la surveillance du site opératoire au moins 3X/Jour
B18
( hormis sonde gastrique et sonde vésicale à demeure)
Surveillance infirmière rapprochée de l’état clinique du patient sur
prescription médicale, au moins 3X/jour.
Mesures d’isolement pour la prévention de la contamination
N°
Intitulés des critères liés à l’état du patient
C18
Absence de transit ou rétention urinaire dans les dernières 24h,
non-imputable à un dérèglement neurologique et nécessitant des soins
cliniques aigus
B17
C19
C20
C201
C21
C22C23C25
Transfusion nécessaire suite à la perte de sang dans les dernières 48h et
nécessitant une intervention thérapeutique aiguë.
Arythmie,
mise en évidence par ECG ou holter
avec répercussions hémodynamiques
et nécessitant la surveillance de paramètres au moins 3X/jour.
Présence d’ischémie aiguë dans les dernières 48h
mise en évidence par ECG.
Température persistante (axil.>38°C ou >38.8° rectale ou auriculaire )dans les
dernières 48h, survenue en cours d’hospitalisation (admis pour une autre raison
que l’hyperthermie) ou depuis plus de 5 jours avant l’admission.
Dysfonctionnement aigu ou à progression rapide, qui handicape
sérieusement le patient
et nécessite son hospitalisation
1. sensoriel
2. moteur
3. métabolique
4. état confusionnel, inconscience ou désorientation d’installation
récente, non lié à un état d’ébriété.
5. Coma d’au moins 1h dans les dernières 48h
C24
Problèmes hématologiques aigus
nécessitant une intervention diagnostique ou thérapeutique ce jour
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
A remplir uniquement le jour de l’admission à l’hôpital.
N°
Intitulés
AD1
Fréquence du pouls inférieure à 50/min ou supérieure à 140/min
AD2
Pression artérielle systolique<90 ou >200 mm Hg ou pression artérielle
diastolique<60 ou >120 mm Hg
Troubles sévères électrolytiques ou des gaz sanguins :
AD3
Na<123 ou >156mEq/l
K<2.5 ou >6.0 mEq/l
HCO3<20 ou >36mEq/l
pH artériel<7.3 ou >7.45
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
A remplir si aucun critère de la section 1 n’est validé
N°
D1
Intitulés
Patient en attente d’une intervention chirurgicale ou médicale nécessitant
le bloc opératoire
- Abdominale
- Cardio-vasculaire
- Curiethérapie
- Glandes endocrines
- Gynécologique
- Maxillo-faciale
- Neurochirurgicale
- Ophtalmologique
- ORL
- Orthopédique
- Urologique
- Autres : …………………………………….
D2
Patient en attente d’une procédure thérapeutique ou diagnostique
ne nécessitant pas le bloc opératoire
- Artériographie
-
Coronarographie ou électrophysiologie
-
Cystoscopie
-
Examen ophtalmologique
-
Echographie
-
Examen technique ORL
-
Examen cardiologique non-invasif
-
Echographie cardiaque ou doppler VX
-
Fibroscopie pulmonaire/colonoscopie
-
Gastroscopie
-
Radiologie conventionnelle
-
RMN
-
Scanner
-
Scintigraphie
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
D3
Autres : …………………………………….
Patient en attente d’avis médical :
- Cardiologie
- Chirurgie
- Dermatologie
- Endocrinologie
- Gastro-entérologie
- Gynécologie
- Néphrologie
- Neurologie
- Ophtalmologie
- Physiothérapie
- Pneumologie
- Psychologie, Psychiatrie
-Autres : …………………………………….
D4
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
Examen ou intervention aurait pu avoir lieu ce jour mais…
1.Patient refuse l’examen ou l’intervention
2.Examen non demandé à temps par le service
3.Demande écrite refusée car non complète
4.Mauvaise préparation du malade
5.Rendez-vous non pris par mauvaise transmission de l’information médicale
6. Problème de planification du service technique ou de la salle d’op
7.Structure de soins à domicile non disponible
8.Impossibilité pour le plateau technique de prendre ce jour, en urgence, un
patient hospitalisé.
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
9. Impossibilité de programmer un rendez-vous rapide:
- existence d’une liste d’attente .
- examen réalisé seulement certains jours.
10. En raison d’une non disponibilité des produits consommables, produits ,
médicaments nécessaires à l’intervention ou examen
11. Autres : …………………………………….
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
D5
Patient en attente de résultats d’un examen :
1. Anatomopathologie
2. Cardiologie
3. Chirurgie
4. Dermatologie
5. Endocrinologie
6. Gastro-entérologie
7. Gynécologie
8. IRM
9. Laboratoire
10. Néphrologie
11. Neurologie
12. Ophtalmologie
13. Pneumologie
14. Psychologie, Psychiatrie
15. Radiologie
16. Scanner
17. Autre :……………………………………………
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
D6
Le patient pourrait sortir, mais sa sortie est retardée car :
- Le médecin responsable a pris la décision trop tardivement.
- Pas d’accord entre les différents traitements médicaux.
- Les papiers de sortie non encore rédigés.
- Famille insiste pour une prolongation de l’hospitalisation
- Moyen de transport non disponible
D6-1
Retour prévu à DOMICILE
- patient refuse de retourner
- mais environnement non adapté à son retour
- risque pour la continuité des soins ou de non observance du
traitement
- équipement des soins primaires non encore disponible
- pas de moyens financiers pour soins à domicile.
- pas de famille pour le prendre en charge
- Autre raison :………………………………………………………….
D6-2
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
Transfert prévu :
EN MR/MRS
CONVALESCENCE
- Demande de prise en charge trop tardive auprès du service social
- Prise en charge trop tardive de la part du service social
- Attente d’une place malgré procédure établie.
- Patient ne peut plus habiter seul mais refuse le placement.
- Autre raison :…………………………………………..
D6-3
Autre : ……………………………………………..
D7
Autre explication de la présence du patient alors que la JH est
injustifiée:
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
ˆ
Si aucun critère de la section 1 n’est validé, et que vous estimez cependant que la
journée d’hospitalisation est opportune, veuillez préciser pourquoi :
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………….
.…………………………………………………………………………………………………………………
.…………………………………………………………………………………………………………………
.…………………………………………………………………………………………………………………
.…………………………………………………………………………………………………………………
.…………………………………………………………………………………………………………………
Liste NIC FR
Domaine de soins
Classe de soins
1. Besoins physiologiques de base
A. Gestion des activités et de l'exercice
1. Besoins physiologiques de base
B. Gestion de l'élimination
1. Besoins physiologiques de base
C. Gestion de l'immobilité
1. Besoins physiologiques de base
D. Aide à la nutrition
1. Besoins physiologiques de base
E. Promotion du confort physique
NIC- code
1A- 0140
1A- 0180
1A- 0200
1A- 0202
1A- 0221
1A- 0222
1A- 0224
1A- 0226
1A- 5612
1B- 0410
1B- 0412
1B- 0420
1B- 0430
1B- 0440
1B- 0450
1B- 0460
1B- 0470
1B- 0480
1B- 0490
1B- 0550
1B- 0560
1B- 0570
1B- 0580
1B- 0582
1B- 0590
1B- 0600
1B- 0610
1B- 0612
1B- 0620
1B- 1804
1B- 1876
1C- 0740
1C- 0762
1C- 0764
1C- 0840
1C- 0846
1C- 0910
1C- 0940
1C- 0960
1C- 6580
1D- 1020
1D- 1030
1D- 1050
1D- 1056
1D- 1080
1D- 1100
1D- 1120
1D- 1160
1D- 1200
1D- 1240
1D- 1260
1D- 1280
1D- 1803
1D- 1860
1D- 1874
1D- 5246
1D- 5614
1E- 1320
1E- 1340
1E- 1380
1E- 1400
1E- 1460
1E- 1480
1E- 1540
1E- 5465
1E- 6482
Intervention en soins infirmiers
Représentatif de la pratique infirmière du PS ?
Pertinent pour un enregistrement minimal ?
Éducation : règles de la mécanique corporelle
Contrôle de l'énergie (diminution de la dépense énergétique)
Incitation à faire de l'exercice
Incitation à faire de l'exercice : étirement
Thérapie par l'exercice : marche
Thérapie par l'exercice : équilibre
Thérapie par l'exercice : souplesse articulaire
Thérapie par l'exercice : maîtrise musculaire
Enseignement : activités et exercices prescrits (S)
Soins de l'incontinence fécale
Soins de l'incontinence fécale : encoprésie (X)
Administration d'un lavement
Régularisation du fonctionnement intestinal
Rééducation intestinale
Conduite à tenir en présence de constipation ou de fécalome
Traitement de la diarrhée
Diminution de la flatulence
Soins d'une stomie (L)
Traitement d'un prolapsus rectal
Irrigation vésicale
Exercice / plancher pelvien (rééducation périnéale)
Rééducation vésicale urinaire
Sondage vésical (cathétérisme)
Sondage vésical intermittent (cathétérisme)
Régularisation de l'élimination urinaire
Rééducation des habitudes d'élimination urinaire
Soins de l'incontinence urinaire
Soins de l'incontinence urinaire : énurésie (X)
Traitement de la rétention urinaire
Aide aux soins personnels : élimination (F)
Entretien d'une sonde vésicale (urinaire)
Soins à un patient alité
Entretien d'un plâtre (sec)
Entretien d'un plâtre (humide)
Positionnement
Positionnement en fauteuil roulant
Pose d'une attelle
Soins à un patient en traction ou immobilisé
Transport
Contention (contrainte) physique (V)
Reprise progressive de l'alimentation
Conduite à tenir en cas de troubles de l'alimentation (conduites alimentaires)
Alimentation (F)
Alimentation par gavage (alimentation entérale par sonde)
Pose d'une sonde gastrique
Contrôle (assistance) nutritionnel
Thérapie nutritionnelle
Surveillance de l'état nutritionnel
Alimentation parentérale totale (G)
Aide à la prise de poids
Contrôle (surveillance) du poids
Aide à la perte de poids
Aide aux soins personnels : alimentation (F)
Rééducation de la déglutition (F)
Entretien d'une sonde gastro-intestinale
Consultation de diététique
Education : régime alimentaire prescrit (S)
Digitopuncture
Stimulation cutanée
Application de chaleur ou de froid
Gestion de la douleur
Relaxation musculaire progressive
Massage
Electrostimulation transcutanée
Toucher thérapeutique
Aménagement de l'environnement : bien-être
NIC
Page 1
Liste NIC FR
1. Besoins physiologiques de base
F. Facilitation des soins personnels
2. Besoins physiologiques complexes
G. Gestion hydroélectrolytique et acido-basique
2. Besoins physiologiques complexes
H. Gestion des médicaments
2. Besoins physiologiques complexes
I. Fonction neurologique
1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2I2I2I-
1050
1610
1620
1630
1640
1650
1660
1670
1680
1710
1720
1730
1750
1770
1780
1800
1801
1802
1803
1804
1850
1860
1870
1200
1910
1911
1912
1913
1914
1920
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2020
2080
2120
2130
2150
4232
2210
2214
2240
2260
2300
2301
2302
2303
2304
2305
2306
2307
2380
2390
2400
2440
2840
5616
0844
1878
2540
Alimentation (D)
Toilette complète, bain, douche
Entretien des lentilles cornéennes (de contact)
Habillage
Soins des oreilles
Soins des yeux
Soins des pieds
Soins des cheveux
Soins des ongles
Hygiène buccodentaire
Soins buccodentaires
Rétablissement de la santé buccodentaire
Soins périnéaux
Soins post-mortem
Entretien d'une prothèse
Aide aux soins personnels
Aide aux soins personnels : bain et soins d'hygiène
Aide aux soins personnels : habillage et mise personnelle
Aide aux soins personnels : alimentation (D)
Aide aux soins personnels : élimination (B)
Amélioration du sommeil
Rééducation de la déglutition (D)
Entretien d'un drain
Alimentation parentérale totale (D)
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : acidose métabolique
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : alcalose métabolique
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : acidose respiratoire (K)
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : alcalose respiratoire (K)
Surveillance de l'équilibre acido-basique
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypercalcémie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hyperkaliémie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypermagnésémie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypernatrémie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hyperphosphatémie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypocalcémie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypokaliémie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypomagnésémie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hyponatrémie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypophosphatémie
Surveillance de l'équilibre électrolytique
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre hydro-électrolytique (N)
Traitement (contrôle) de l'hypoglycémie
Traitement (contrôle) de l'hyperglycémie
Traitement par dialyse péritonéale
Phlébotomie : prélèvement de sang artériel (N)
Administration d'analgésiques
Administration d'un analgésique par voie intra-spinale (intrathécale)
Prise en charge (conduite à tenir en cas de) d'un traitement par chimiothérapie (S)
Sédation consciente
Administration de médicaments
Administration de médicaments par voie entérale
Administration de médicaments par voie intra-pleurale
Administration de médicaments par voie intra-osseuse
Administration de médicaments par voie orale
Administration de médicaments par voie parentérale
Administration de médicaments topiques
Administration de médicaments : réservoir ventriculaire
Gestion du traitement (de la médication)
Prescription médicamenteuse
Aide à l'Analgésie Contrôlée par le Patient (PCA)
Soins requis pour un dispositif d'accès veineux (N)
Administration d'anesthésiques (J)
Education : traitement (médication) prescrit (S)
Positionnement en cas de lésion cervicale
Entretien d'un drain de ventriculostomie ou lombaire
Conduite à tenir en présence d'œdème cérébral
NIC
Page 2
Liste NIC FR
2. Besoins physiologiques complexes
J. Soins périopératoires
2. Besoins physiologiques complexes
K. Fonction respiratoire
2. Besoins physiologiques complexes
L. Gestion de la peau et des plaies
2. Besoins physiologiques complexes
M. Thermo-régulation
2. Besoins physiologiques complexes
N. Perfusion tissulaire
2I- 2550
2I- 2560
2I- 2590
2I- 2620
2I- 2660
2I- 2680
2I- 2690
2I- 2720
2I- 2760
2J- 0842
2J- 2840
2J- 2860
2J- 2870
2J- 2880
2J- 2900
2J- 2920
2J- 2930
2J- 3902
2J- 5610
2J- 6545
2K- 1872
2K- 1913
2K- 1914
2K- 3120
2K- 3140
2K- 3160
2K- 3180
2K- 3200
2K- 3230
2K- 3250
2K- 3270
2K- 3300
2K- 3310
2K- 3320
2K- 3350
2K- 3390
2K- 4106
2L- 0480
2L- 3420
2L- 3440
2L- 3460
2L- 3500
2L- 3520
2L- 3540
2L- 3584
2L- 3590
2L- 3620
2L- 3660
2L- 3662
2L- 3680
2M- 3740
2M- 3780
2M- 3800
2M- 3840
2M- 3900
2M- 3902
2N- 2080
2N- 2440
2N- 2860
2N- 4010
2N- 4020
2N- 4021
2N- 4022
2N- 4024
2N- 4026
2N- 4028
2N- 4030
2N- 4040
Amélioration de la perfusion cérébrale
Conduite à tenir en cas de dysréflexie
Monitorage de la pression intracrânienne
Surveillance de l'état neurologique
Conduite à tenir en cas d'altération de la sensibilité périphérique
Conduite à tenir en cas de crise convulsive (V)
Précautions en cas de troubles convulsifs
Précautions en cas d'hémorragie sous-arachnoïdienne
Prise en charge / négligence de l'hémicorps
Installation per-opératoire
Administration d'anesthésiques (H)
Autotransfusion (N)
Soins post-anesthésiques
Coordination pré-opératoire (Y)
Aide opératoire
Précautions à prendre lors d'une intervention chirurgicale (V)
Préparation à la chirurgie
Régulation de la température per-opératoire (M)
Enseignement pré-opératoire (S)
Contrôle de l'infection per-opératoire
Entretien d'un drain thoracique
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : acidose respiratoire (G)
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : alcalose respiratoire (G)
Soins à un patient intubé
Soins des voies respiratoires
Aspiration des sécrétions des voies respiratoires
Intubation des voies respiratoires
Prévention des fausses routes (V)
Kinésithérapie respiratoire
Stimulation de la toux
Extubation
Ventilation mécanique (assistée)
Sevrage de la ventilation mécanique (assistée)
Oxygénothérapie
Surveillance de l'état respiratoire
Amélioration de la ventilation
Traitement de l'embolie pulmonaire (N)
Soins d'une stomie (B)
Soins consécutifs à une amputation
Soins d'une incision
Thérapie par les sangsues
Limitation des pressions sur le corps
Soins d'une escarre de décubitus
Soins préventifs d'escarres
Soins de la peau : traitement topique
Surveillance de l'état de la peau
Suture
Soins d'une plaie
Soins d'une plaie : drainage en circuit fermé
Irrigation d'une plaie
Traitement de la fièvre
Traitement d'un coup de chaleur
Traitement de l'hypothermie
Précautions en cas d'hyperthermie maligne (U)
Régulation de la température
Régulation de la température per-opératoire (J)
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre hydro-électrolytique (G)
Soins requis pour un dispositif d'accès veineux (H)
Autotransfusion (J)
Prévention des saignements
Limitation des pertes sanguines
Limitation des pertes sanguines : utérus gravide (W)
Limitation des pertes sanguines : saignement gastro-intestinal
Limitation des pertes sanguines : saignement nasal
Limitation des pertes sanguines : utérus en post-partum (W)
Limitation des pertes sanguines : saignement d'une plaie
Administration de produits sanguins
Soins cardiaques
NIC
Page 3
Liste NIC FR
3. Comportement
O. Thérapie comportementale
3. Comportement
P. Thérapie cognitive
3. Comportement
Q. Amélioration de la communication
2N- 4044
2N- 4046
2N- 4050
2N- 4060
2N- 4064
2N- 4070
2N- 4090
2N- 4104
2N- 4106
2N- 4110
2N- 4120
2N- 4130
2N- 4140
2N- 4150
2N- 4160
2N- 4170
2N- 4180
2N- 4190
2N- 4200
2N- 4210
2N- 4220
2N- 4232
2N- 4234
2N- 4238
2N- 4250
2N- 4254
2N- 4256
2N- 4258
2N- 4260
3O- 4310
3O- 4320
3O- 4330
3O- 4340
3O- 4350
3O- 4352
3O- 4354
3O- 4356
3O- 4360
3O- 4362
3O- 4370
3O- 4380
3O- 4390
3O- 4400
3O- 4410
3O- 4420
3O- 4430
3O- 4470
3O- 4480
3O- 4490
3O- 4500
3O- 4510
3O- 4512
3O- 4514
3O- 4516
3P- 4640
3P- 4680
3P- 4700
3P- 4720
3P- 4760
3P- 4820
3P- 4860
3P- 5520
3P- 5540
3Q- 4320
3Q- 4330
3Q- 4400
3Q- 4430
3Q- 4920
Soins cardiaques : phase aiguë
Soins cardiaques : réadaptation
Soins cardiaques : prévention
Prévention des troubles circulatoires
Soins circulatoires : appareil d'assistance mécanique
Prévention des troubles circulatoires locaux
Traitement (contrôle) de l'arythmie cardiaque
Traitement (contrôle) de l'embolie périphérique
Traitement (contrôle) de l'embolie pulmonaire (K)
Prévention des troubles thromboemboliques
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre hydrique (G)
Surveillance de l'équilibre hydrique
Rétablissement d'urgence de l'équilibre hydrique
Régulation hémodynamique
Contrôle (maîtrise) de l'hémorragie
Traitement (contrôle) de l'hypervolémie
Traitement (contrôle) de l'hypovolémie
Mise en place d'une voie intraveineuse
Traitement (thérapie) intraveineux
Monitorage hémodynamique invasif
Entretien d'un cathéter central installé (inséré) en périphérie
Prélèvement de sang artériel (phlébotomie) (G)
Prélèvement de sang : collecte d'une unité de sang (phlébotomie)
Prélèvement de sang veineux (phlébotomie)
Conduite à tenir en présence d'un état de choc
Conduite à tenir en présence d'un choc cardiogénique
Conduite à tenir en présence d'un choc vasogénique
Conduite à tenir en présence d'un choc hypovolémique
Prévention des états de choc
Activité thérapeutique (thérapie occupationnelle)
Médiation / présence d'un animal (Q)
Thérapie par l'art (Q)
Entraînement à l'affirmation de soi
Maîtrise du comportement
Conduite à tenir face à une conduite de suractivité / inattention
Modification du comportement : aptitude sociale
Modification du comportement : gestion du comportement sexuel
Modification du comportement : aptitudes sociales
Modification du comportement
Entraînement au contrôle des impulsions
Etablissement des limites
Exploitation du milieu
Musicothérapie (Q)
Détermination d'objectifs communs
Négociation d'un contrat avec le patient
Thérapie par le jeu (Q)
Aide au changement souhaité par le patient
Aide à la responsabilisation
Aide / cesser de fumer
Prévention de la toxicomanie
Traitement de la toxicomanie
Traitement de la toxicomanie : sevrage de l'alcool
Traitement de la toxicomanie : sevrage de la drogue
Traitement de la toxicomanie : intoxication aiguë (surdosage)
Aide à la maîtrise de la colère
Bibliothérapie
Restructuration cognitive
Stimulation cognitive
Entraînement de la mémoire
Orientation dans la réalité
Thérapie par la réminiscence
Facilitation de l'apprentissage (S)
Stimulation de l'apprentissage ( S)
Médiation / présence d'un animal (O)
Thérapie par l'art (O)
Musicothérapie (O)
Thérapie par le jeu (O)
Ecoute active
NIC
Page 4
Liste NIC FR
3. Comportement
R. Aide aux stratégies d'adpatation
3. Comportement
S. Education du patient
3. Comportement
T. Promotion du bien-être psychologique
4. Sécurité
U. Gestion de la crise
3Q- 4974
3Q- 4976
3Q- 4978
3Q- 5000
3Q- 5100
3R- 5210
3R- 5220
3R- 5230
3R- 5240
3R- 5242
3R- 5248
3R- 5250
3R- 5260
3R- 5270
3R- 5290
3R- 5294
3R- 5300
3R- 5310
3R- 5320
3R- 5330
3R- 5340
3R- 5360
3R- 5370
3R- 5380
3R- 5390
3R- 5400
3R- 5420
3R- 5430
3R- 5440
3R- 5450
3R- 5460
3R- 5470
3R- 5480
3R- 6160
3S- 2240
3S- 5510
3S- 5520
3S- 5540
3S- 5562
3S- 5564
3S- 5566
3S- 5580
3S- 5602
3S- 5604
3S- 5606
3S- 5608
3S- 5610
3S- 5612
3S- 5614
3S- 5616
3S- 5618
3S- 5620
3S- 5622
3S- 5624
3S- 6784
3T- 5820
3T- 5840
3T- 5860
3T- 5880
3T- 5900
3T- 5920
3T- 5960
3T- 6000
3T- 6040
4U- 3840
4U- 6140
4U- 6160
4U- 6200
Amélioration de la communication : déficience auditive
Amélioration de la communication : difficultés d'élocution
Amélioration de la communication : déficience visuelle
Etablissement d'une relation complexe
Amélioration de la socialisation
Conduite à tenir devant une réaction d'anticipation (W)
Amélioration de l'image corporelle
Amélioration de la capacité d'adaptation
Consultation psychosociale
Consultation de génétique (W)
Consultation en matière de sexualité
Aide à la prise de décisions (Y)
Soins à un mourant
Soutien psychologique
Aide au processus de deuil :
Aide au processus de deuil : mort à la naissance (W)
Aide à la déculpabilisation
Insufflation d'espoir
Humour
Contrôle de l'humeur
Présence
Animation (thérapie récréationnelle)
Amélioration du rôle (X)
Amélioration du sentiment de sécurité
Amélioration de la conscience de soi
Amélioration de l'estime de soi
Soutien spirituel
Groupe de soutien
Elargissement du réseau de soutien
Thérapie de groupe
Toucher
Annonce (communication) de la vérité
Classification des valeurs
Intervention en situation de crise (U)
Conduite à tenir en cas de traitement par chimiothérapie (H)
Education à la santé (sanitaire)
Facilitation de l'apprentissage (P)
Stimulation de l'apprentissage (P)
Enseignement aux parents d'un adolescent (X)
Education aux futurs parents (W)
Enseignement aux parents qui élèvent un enfant (X)
Information sensorielle préparatoire
Enseignement : processus de la maladie
Education de groupe
Education du patient (individuel)
Education : soins au nourrisson (W)
Enseignement pré-opératoire (J)
Enseignement : activités et exercices prescrits (A)
Education : régime alimentaire prescrit (D)
Education : traitement (médication) prescrit (H)
Education : intervention ou traitement
Education : habileté psychomotrice
Education : rapports sexuels sans risque
Education sexuelle
Régulation des naissances : contraception (W)
Diminution de l'anxiété
Training autogène
Biofeedback : rétroaction biologique
Technique d'apaisement
Distraction
Hypnose
Méditation
Imagerie mentale
Relaxation simple
Précautions en cas d'hyperthermie maligne (M)
Coordination des mesures d'urgence cardiaque (vitale)
Intervention en situation de crise (R)
Soins d'urgence
NIC
Page 5
Liste NIC FR
4. Sécurité
V. Gestion du risque
5. Famille
W. Soins liés à la naissance des enfants
4U- 6240
4U- 6260
4U- 6300
4U- 6320
4U- 6340
4U- 6360
4V- 2680
4V- 2920
4V- 3200
4V- 3540
4V- 6340
4V- 6400
4V- 6402
4V- 6404
4V- 6410
4V- 6420
4V- 6440
4V- 6450
4V- 6460
4V- 6470
4V- 6480
4V- 6484
4V- 6486
4V- 6487
4V- 6489
4V- 6490
4V- 6500
4V- 6510
4V- 6520
4V- 6530
4V- 6540
4V- 6550
4V- 6560
4V- 6570
4V- 6580
4V- 6590
4V- 6600
4V- 6610
4V- 6630
4V- 6650
4V- 6654
4V- 6680
5W- 1052
5W- 1054
5W- 1875
5W- 4021
5W- 4026
5W- 5210
5W- 5242
5W- 5244
5W- 5247
5W- 5294
5W- 5564
5W- 5608
5W- 6481
5W- 6612
5W- 6656
5W- 6700
5W- 6710
5W- 6720
5W- 6750
5W- 6760
5W- 6771
5W- 6772
5W- 6784
5W- 6786
5W- 6788
5W- 6800
Premiers soins
Demande de don d'organe
Conduite à tenir en cas de traumatisme de viol
Réanimation
Prévention du suicide (V)
Triage
Conduite à tenir en cas de crise convulsive (I)
Précautions à prendre lors d'une intervention (J)
Prévention des fausses routes (K)
Soins préventifs d'escarres (I)
Prévention du suicide (U)
Prise en charge de la démence
Prévention de la maltraitance : enfants
Prévention de la maltraitance : personnes âgées
Traitement des allergies
Restriction de l'aire d'activités (du territoire)
Prise en charge du délirium
Prise en charge de la confusion
Prise en charge de la démence
Prévention des fugues (conduite à tenir en cas de fugue)
Aménagement de l'environnement
Aménagement de l'environnement : collectivité
Aménagement de l'environnement : sécurité
Aménagement de l'environnement : prévention de la violence
Aménagement de l'environnement : sécurité du travail
Prévention des chutes
Prévention des incendies (du risque incendiaire)
Conduite à tenir en présence d'hallucinations
Dépistage des problèmes de santé
Administration : vaccination / immunothérapie
Contrôle de l'infection
Prévention contre les infections
Précautions lors de l'utilisation du laser
Précautions lors de l'emploi de dérivés du latex
Contention (contrainte) physique (R)
Précautions en cas d'utilisation d'un garrot pneumatique
Soins consécutifs à la radiothérapie
Identification des risques
Isolement
Surveillance
Surveillance : sécurité
Surveillance des signes vitaux
Allaitement au biberon
Aide à l'allaitement maternel
Entretien d'un cathéter ombilical
Limitation des pertes sanguines : utérus gravide (N)
Limitation des pertes sanguines : utérus en post-partum (N)
Conduite à tenir devant une réaction d'anticipation (R)
Consultation de génétique (R)
Consultation : allaitement maternel (conseils)
Consultation avant la grossesse
Aide au processus de deuil : mort à la naissance (S)
Education aux futurs parents (S)
Education : soins au nourrisson (S)
Aménagement de l'environnement : processus d'attachement
Identification du risque : famille ayant de jeunes enfants
Surveillance de l'accouchement : dépassement du terme (grossesse avancée)
Perfusion amniotique
Aide au développement de la relation parent-enfant
Accouchement
Assistance / accouchement par césarienne
Préparation à l'accouchement
Monitorage fœtal : avant l'accouchement
Monitorage fœtal : pendant l'accouchement
Régulation des naissances : contraception (S)
Régulation des naissances : infertilité
Régulation des naissances : grossesse non prévue
Prise en charge d'une grossesse à risque
NIC
Page 6
Liste NIC FR
5. Famille
X. Soins relatifs au cycle de la vie
6. Système de santé
Y. Médiation au sein des systèmes de santé
6. Système de santé
a. Gestion du système de santé
6. Système de santé
b. Gestion de l'information
5W- 6820
5W- 6830
5W- 6834
5W- 6840
5W- 6850
5W- 6860
5W- 6870
5W- 6880
5W- 6890
5W- 6900
5W- 6924
5W- 6930
5W- 6950
5W- 6960
5W- 6972
5W- 6974
5W- 6982
5W- 7104
5W- 7886
5X- 0412
5X- 0612
5X- 5370
5X- 5562
5X- 5566
5X- 7040
5X- 7050
5X- 7100
5X- 7110
5X- 7120
5X- 7130
5X- 7140
5X- 7150
5X- 7160
5X- 7180
5X- 7200
5X- 7260
5X- 7280
6Y- 2880
6Y- 5250
6Y- 7330
6Y- 7370
6Y- 7400
6Y- 7410
6Y- 7440
6Y- 7460
6Y- 7500
6Y- 7560
6a- 7610
6a- 7620
6a- 7640
6a- 7650
6a- 7660
6a- 7680
6a- 7690
6a- 7700
6a- 7710
6a- 7722
6a- 7726
6a- 7760
6a- 7800
6a- 7820
6a- 7830
6a- 7840
6a- 7880
6b- 7920
6b- 7960
6b- 7970
6b- 7980
Soins au nourrisson
Soins durant le travail et l'accouchement
Soins lors d'un accouchement à risque (conduite à tenir)
Soins "kangourou"
Assistance / accouchement provoqué (déclenchement du travail)
Assistance / accouchement prématuré
Interruption (artificielle) de la lactation
Soins au nouveau-né
Surveillance du nouveau-né
Satisfaction du besoin de succion
Photothérapie néonatale
Soins postnatals
Soins à une patiente en interruption de grossesse
Soins prénatals
Réanimation fœtale
Réanimation du nouveau-né
Utilisation obstétricale de l'échographie ultrasonore
Aide à la préservation de l'intégrité familiale : famille qui attend un enfant
Prise en charge en cas de procréation médicalement assistée
Soins de l'incontinence fécale : encoprésie (B)
Soins de l'incontinence urinaire : énurésie (B)
Amélioration du rôle (R)
Enseignement aux parents d'un adolescent (S)
Enseignement aux parents qui élèvent un enfant (S)
Soutien à un aidant naturel
Amélioration (stimulation) du développement
Aide à la préservation de l'intégrité familiale
Implication de la famille
Mobilisation des ressources familiales
Maintien de la dynamique familiale
Soutien à la famille
Thérapie familiale
Préservation de la fertilité
Aide dans l'organisation et l'entretien du domicile
Contribution à l'adaptation familiale
Remplacement temporaire de l'aidant naturel
Soutien à la fratrie d'un patient
Coordination pré-opératoire (J)
Aide à la prise de décisions (R)
Médiation culturelle
Planification du départ
Orientation dans le réseau de la santé et de la sécurité sociale
Autorisation de prise en charge par une assurance
Permission (facilitation d'une)
Protection des droits du patient
Aide à la subsistance
Facilitation des visites
Réalisation de tests de laboratoire au lit du patient
Vérification des substances toxiques (contrôlées)
Elaboration de "chemins cliniques"
Délégation
Vérification du chariot d'urgence
Aide à la réalisation d'un examen
Interprétation de données d'examen de laboratoire
Analyse des pratiques par les pairs
Aide (apportée) au médecin
Préceptorat auprès d'un employé
Préceptorat auprès d'un étudiant
Evaluation d'un produit
Evaluation de la qualité
Manipulation d'un échantillon biologique
Supervision d'équipe (staff)
Gestion du matériel (des approvisionnements)
Gestion de l'équipement technique
Rédaction des transmissions
Transmissions d'informations : continuité des soins
Contrôle de la politique de santé (réglementation sanitaire)
Déclaration d'un incident
NIC
Page 7
Liste NIC FR
6b- 8020
6b- 8060
6b- 8100
6b- 8120
6b- 8140
6b- 8180
Conférence de soins multidisciplinaires
Transcription d'une prescription
Orientation vers un autre soignant ou un autre établissement
Recueil de données de recherche interéquipes
Transmissions inter-équipes (relève)
Consultation par téléphone
NIC
Page 8
336 INTERVENTIONS CLASSEES PAR ORDRE ALPHABETIQUE –
MALOINE-DECARIE 1996 (Tiré de "Classification des interventions
infirmières" de J.C. McCLOSKEY et G.M. BULECHEK).
A
Accouchement : Soins donnés à la mère et à l'enfant au moment de la naissance.
Accouchement par césarienne : Préparation et soutien d'une patiente qui
accouche par césarienne.
Accueil : Soins apportés à un malade à son arrivée dans un établissement de santé.
Administration d'analgésiques : Utilisation d'agents pharmacologiques pour
réduire ou éliminer la douleur.
Administration d'anesthésiques : Préparation et administration d'agents
anesthésiques et observation des réactions du patient durant leur administration.
Administration de médicaments topiques : Préparation à l'utilisation de
médicaments topiques et application de ces médicaments sur la peau et les
muqueuses.
Administration d'un analgésique par voie épidurale : Préparation à
l'administration et administration proprement dite d'un analgésique narcotique à
l'intérieur de l'espace épidural.
Administration d'un lavement : Injection d'un liquide dans le gros intestin.
Administration de médicaments : Préparation et administration de médicaments
d'ordonnance ou en vente libre et évaluation de leur efficacité.
Administration de médicaments par voie entérale :
médicaments par l'intermédiaire d'une sonde gastro-intestinale.
Administration de
Administration de médicaments par voie interpleurale : Administration de
médicaments analgésiques par l'intermédiaire d'un cathéter interpleural.
Administration de médicaments par voie orale : Préparation et administration de
médicaments par la bouche et surveillance de la réaction du patient.
Administration de médicaments par voie parentérale : Préparation et
administration de médicaments par voie intraveineuse, intramusculaire,
intradermique ou sous-cutanée.
Administration de produits sanguins : Administration de sang ou de produits
sanguins et surveillance des réactions du patient.
Aide à la déculpabilisation : Mise en œuvre de moyens afin qu'une personne
puisse se libérer d'un douloureux sentiment de culpabilité, que celle-ci soit réelle ou
perçue comme telle.
Aide à l'analgésie contrôlée par le patient (A.C.P.) : Opération visant à faciliter
l'autoadministration d'analgésiques en essayant de maintenir un état d'analgésie
approprié.
Aide à la maîtrise de la colère : Utilisation de moyens visant à amener le patient à
exprimer sa colère de manière acceptable.
Aide à la perte de poids : Mise en œuvre de moyens pour favoriser la perte de
poids ou de graisse corporelle.
Aide à la préservation de l'intégrité familiale : Mise en œuvre de moyens visant à
favoriser la cohésion et l'unité de la famille.
Aide à la préservation de l'intégrité familiale : famille qui attend un enfant : Mise
en œuvre de moyens visant à favoriser la croissance des individus et de l'ensemble
de la famille lorsqu'un bébé est sur le point de s'ajouter à la famille.
Aide à la prise de décision : Information et soutien à fournir à un patient qui doit
prendre une ou des décisions relatives aux soins nécessaires à sa santé.
Aide à la prise de poids : Mise en œuvre de moyens pour favoriser la prise poids
corporel.
Aide à la responsabilisation : Mise en œuvre de moyens destinés à encourager un
patient à assumer ses responsabilités en ce qui a trait à son propre comportement.
Aide à la subsistance : Aide apportée à une personne ou à une famille dans le
besoin pour trouver des denrées alimentaires, des vêtements ou un abri.
Aide au changement souhaité par le patient : Utilisation de moyens destinés à
encourager un changement de comportement que le patient a amorcé dans le but
d'atteindre des objectifs personnels importants.
Aide au développement de la relation parent-enfant : Mise en œuvre de moyens
visant à favoriser le développement d'une relation d'attachement entre les parents et
leurs enfants.
Aide au processus de deuil : Soutien à apporter à un patient afin qu'il assume son
deuil à la suite de la perte d'une personne ou d'une chose importante pour lui.
Aide au processus de lactation : Information et soutien apportés afin d'assurer le
succès de l'allaitement maternel et le sevrage.
Aide aux soins personnels : Aide apportée à une personne dans ses activités de la
vie quotidienne.
Aide aux soins personnels : alimentation : Aide apportée à une personne pour
qu'elle puisse se nourrir.
Aide aux soins personnels : bains et soins d'hygiène : Aide apportée à un patient
dans ses soins d'hygiène personnelle.
Aide aux soins personnels : fonctions d'élimination : Aide apportée à un patient
pour qu'il puisse éliminer.
Aide aux soins personnels : habillage et mise personnelle : Aide apportée à un
patient pour qu'il puisse se vêtir et soigner son apparence.
Aide dans l'organisation et l'entretien du domicile : Soutien à un patient ou à sa
famille afin de garder son domicile propre, à l'épreuve de tout danger et agréable à
vivre.
Aide pour cesser de fumer : Aide apportée au patient pour qu'il cesse de fumer.
Alimentation : Apport nutritionnel à un patient incapable de s'alimenter seul.
Alimentation par gavage : Administration des aliments et de l'eau par un tube de
gavage.
Alimentation parentérale totale : Préparation et administration de nutriments par
voie intraveineuse et surveillance de la réaction du patient.
Allaitement au biberon : Préparation des liquides destinés à un nourrisson et
administration de ces liquides à l'aide d'un biberon.
Amélioration de l'estime de soi : Mise en œuvre de moyens pour qu'un patient
développe une opinion plus favorable quant à sa valeur personnelle.
Amélioration de l'image corporelle : Mise en œuvre de moyens pour qu'un patient
améliore ses perceptions conscientes, inconscientes et ses attitudes envers son
corps.
Amélioration de la capacité d'adaptation : Soutien à apporter à un patient afin qu'il
s'adapte au stress, à des changements ou à des événements menaçants qui
l'empêchent d'exercer ses différents rôles et de faire face aux exigences de la vie.
Amélioration de la communication : Emploi de moyens visant à faciliter les
relations avec un patient qui éprouve de la difficulté à transmettre ou à comprendre
les messages verbaux et non-verbaux.
Amélioration de la communication : déficience auditive : Aide apportée à un
patient souffrant d'une déficience auditive afin qu'il accepte son état et qu'il utilise des
moyens pouvant lui permettre de surmonter sa déficience.
Amélioration de la communication : déficience visuelle : Aide apportée à un
patient souffrant d'une déficience visuelle afin qu'il accepte son état et qu'il utilise des
moyens pouvant lui permettre de surmonter sa déficience.
Amélioration de la conscience de soi : Aide apportée à un patient dans
l'exploration et la compréhension de ses pensées, de ses sentiments, de ses
motivations et de ses comportements.
Amélioration de la socialisation : Mise en œuvre de moyens pour qu'une personne
améliore son habileté et interagir avec les autres.
Amélioration de la ventilation : Rétablissement d'un mode optimal de respiration
spontanée afin de maximiser les échanges d'oxygène et de gaz carbonique dans les
poumons.
Amélioration du rôle : Aide à apporter à un patient, à une personne significative ou
à la famille pour améliorer leurs relations, en clarifiant et en consolidant les
comportements reliés à leurs rôles particuliers.
Amélioration du sentiment de sécurité : Renforcement du sentiment de sécurité
physique et psychologique d'un patient.
Amélioration du sommeil : Mise en application de mesures devant permettre à un
patient d'obtenir un rythme régulier de sommeil.
Aménagement du milieu ambiant : Organisation de l'environnement d'un patient
dans un but thérapeutique.
Aménagement du milieu ambiant : bien-être : Organisation de l'environnement
d'un patient afin de lui assurer un maximum de bien-être.
Aménagement du milieu ambiant : prévention de la violence : Surveillance et
organisation de l'environnement physique d'un patient afin de diminuer chez lui les
risques de comportements violents envers lui-même, les autres ou son
environnement.
Aménagement du milieu ambiant : processus d'attachement : Organisation de
l'environnement afin de favoriser le développement de la relation parent-enfant.
Aménagement du milieu ambiant : sécurité : Surveillance et organisation de
l'environnement physique d'un patient de façon à assurer sa sécurité.
Application de chaleur ou de froid : Stimulation de la peau et des tissus souscutanés par l'application de chaleur ou de froid dans le but de diminuer la douleur,
les spasmes musculaires ou l'inflammation.
Aspiration des sécrétions des voies respiratoires : Enlèvement des sécrétions
des voies respiratoires à l'aide d'une sonde insérée dans les conduits aériens ou la
trachée d'un patient.
Assistance chirurgicale : opération proprement dite : Collaboration aux actes
chirurgicaux effectués dans la salle d'opération.
Assistance chirurgicale : tâches entourant l'opération : Coordination des
activités de la salle d'opération afin de garantir le maximum de sécurité au patient.
Assistance nutritionnelle : Aide apportée à un patient afin de lui procurer une
alimentation équilibrée.
B
Bain : Nettoyage du corps pour procurer détente, propreté et guérison.
Bibliothérapie : Utilisation de la littérature afin d'encourager l'expression des
sentiments et d'accroître la capacité d'introspection.
C
Cathétérisme vésical : Insertion d'une sonde dans la vessie en vue d'un drainage
urinaire, temporaire ou permanent.
Cathétérisme vésical périodique : Utilisation périodique et régulière d'une sonde
pour vider la vessie.
Clarification des valeurs : Aide apportée à une personne pour qu'elle clarifie ses
valeurs personnelles de façon à prendre une décision éclairée.
Communication de la vérité : Divulgation de la vérité, en totalité ou en partie, et en
temps opportun, afin de favoriser l'autonomie et le bien-être du patient.
Conduite à tenir devant la douleur : Apaisement de la douleur ou diminution de la
douleur à un seuil tolérable par le patient.
Conduite à tenir devant une réaction d'anticipation : Aide apportée à un patient
en prévision d'une crise situationnelle ou d'une crise de croissance.
Conduite à tenir en cas d'altération de la sensibilité périphérique : Prévention ou
réduction au minimum des blessures ou de l'inconfort chez un patient présentant une
altération de la sensibilité périphérique.
Conduite à tenir en cas de confusion mentale : Modification de l'environnement
d'une personne présentant un état de confusion mentale chronique.
Conduite à tenir en cas de crise convulsive : Soins apportés à un patient durant
une crise convulsive et durant la période suivant cette crise.
Conduite à tenir en cas de délire : Organisation d'un environnement thérapeutique
sûr dans le cas où un patient se trouve dans un état confusionnel aigu.
Conduite à tenir en cas de dysréflexie : Prévention et élimination des stimuli qui
entraînent une exagération des réflexes et des réactions autonomes indésirables
chez un patient qui présente une lésion de la moelle cervicale ou thoracique
supérieure.
Conduite à tenir en cas de traitement de chimiothérapie : Aide apportée à un
patient et à ses proches afin qu'ils puissent mieux comprendre les principes du
traitement de chimiothérapie et qu'ils puissent réduire au minimum les effets
secondaires des agents anticancéreux.
Conduite à tenir en cas de traumatisme de viol : Apport d'un soutien physique et
psychologique immédiatement après un viol présumé.
Conduite à tenir en cas de troubles de l'alimentation : Prévention et traitement
des problèmes liés à l'adoption d'une diète trop sévère et à un excès d'exercice
physique, ou à des crises de boulimie suivies d'actions pour éliminer les liquides et
les aliments absorbés (ex. : vomissements provoqués, prise d'un laxatif ou d'un
diurétique).
Conduite à tenir en présence d'hallucinations : Comportement à adopter devant
un patient qui présente ou risque de présenter des hallucinations.
Conduite à tenir en présence d'un œdème cérébral : Limitation des risques
d'apparition d'une lésion cérébrale résultant de la présence d'œdème dans les tissus
cérébraux.
Conduite à tenir en présence d'un état de choc : Emploi de mesures qui
favorisent l'apport d'oxygène et de nutriments à l'ensemble des tissus de l'organisme
et l'élimination de produits de dégradation cellulaire chez un patient présentant une
grave insuffisance de l'irrigation tissulaire.
Conduite à tenir en présence d'un choc cardiogénique : Mise en œuvre de
moyens propres à favoriser une irrigation tissulaire adéquate dans le cas où la
fonction cardiaque est sérieusement compromise.
Conduite à tenir en présence d'un choc hypovolémique : Mise en œuvre de
moyens propres à favoriser une irrigation tissulaire adéquate dans le cas où le
volume intravasculaire est insuffisant.
Conduite à tenir en présence d'un choc vascogénique : Mise en œuvre de
moyens propres à favoriser une irrigation tissulaire adéquate chez un patient
présentant une perte importante de tonus vasculaire.
Conduite à tenir en présence de constipation ou d'un fécalome : Prévention de
la constipation et de la formation d'un fécalome et soulagement de ces problèmes
intestinaux.
Consultation de diététique : Utilisation d'une approche propre à aider une personne
à apporter les modifications nécessaires à son régime alimentaire.
Consultation de génétique : Utilisation d'une approche centrée sur la prévention
d'un trouble ou sur la capacité des membres d'une famille à faire face à un trouble
génétique présent chez l'un des leurs.
Consultation en matière de sexualité : Utilisation d'une approche centrée sur la
nécessité d'apporter des changements à la pratique sexuelle ou d'améliorer la
capacité à faire face à un phénomène ou à un trouble d'ordre sexuel.
Consultation psychosociale : Utilisation d'une approche centrée sur les besoins,
les difficultés ou les sentiments du patient et des ses proches afin d'améliorer ou de
soutenir leur capacité d'adaptation, leur capacité à résoudre des problèmes ainsi que
leurs relations interpersonnelles.
Contrainte physique : Utlisation de dispositifs de contrainte mécanique et
surveillance pendant leur utilisation ou maîtrise manuelle de la personne, afin de
limiter la mobilité physique.
Contrôle de l'infection : Réduction des risques de contamination et de transmission
d'agents infectieux.
Coordination des mesures de réanimation cardiaque : Prise en charge des
mesures d'urgence visant à assurer la survie d'un patient.
D
Dépistage des problèmes de santé : Détermination des problèmes de santé
actuels ou potentiels d'un patient à l'aide de ses antécédents, d'examens ou d'autres
procédés.
Détermination d'objectifs communs : Collaboration avec le patient afin de définir
des objectifs de soins, d'établir des priorités quant à ces objectifs, puis d'élaborer un
plan pour les atteindre en s'appuyant sur la conception et l'utilisation d'une échelle de
mesure.
Diminution de l'anxiété : Atténuation d'un sentiment de malaise, d'appréhension ou
de crainte dont la source est indéterminée.
Diminution de la flatulence : Prévention de la formation de flatuosités et aide à
l'expulsion des gaz formés en excès dans l'intestin.
Distraction : Opération visant à concentrer l'attention d'un patient dans une activité
divertissante afin de le détourner de ses sensations pénibles.
E
Ecoute active : Attention à porter aux messages verbaux et non verbaux d'un
patient afin de leur donner une signification.
Elargissement du réseau de soutien : Amélioration du soutien apporté à un patient
par sa famille, ses amis et la communauté.
Electrostimulation transcutanée : Stimulation de la peau et des tissus sous-jacents
avec un courant électrique de bas voltage, acheminé par des électrodes.
Enseignement : activités et exercices prescrits : Préparation d'un patient à
atteindre ou à maintenir un niveau d'activité prescrit.
Enseignement aux futurs parents : Préparation des futurs parents à assumer leur
rôle.
Enseignement aux parents d'un adolescent : Aide apportée aux parents pour
qu'ils comprennent et épaulent leur adolescent.
Enseignement aux parents qui élèvent un enfant : Aide apportée aux parents
pour qu'ils comprennent leur enfant et favorisent sa croissance et son
développement physique, psychologique et social, de sa naissance à son
adolescence.
Enseignement de groupe : Elaboration, implantation et évaluation d'un programme
d'enseignement adapté pour un groupe de personnes présentant le même état de
santé, dont le patient.
Enseignement des règles de mécanique corporelle : Incitation à adopter une
bonne posture et à effectuer correctement ses mouvements au cours de ses activités
de la vie quotidienne, afin de prévenir la fatigue et les blessures
musculosquelettiques.
Enseignement : diète prescrite : Préparation d'un patient à suivre correctement
une diète prescrite.
Enseignement : habileté psychomotrice : Aide apportée à un patient pour qu'il
développe une habileté psychomotrice.
Enseignement individuel : Planification, implantation et évaluation d'un programme
d'enseignement conçu pour répondre aux besoins particuliers d'un patient.
Enseignement : intervention ou traitement : Aide apportée à un patient pour qu'il
comprenne ce qui l'attend et se prépare mentalement à une intervention ou un
traitement prescrits.
Enseignement : médication prescrite : Préparation d'un patient à prendre
correctement sans risque les médicaments prescrits et à surveiller leurs effets.
Enseignement préopératoire : Aide apportée à un patient pour qu'il comprenne ce
qui l'attend et se prépare mentalement à une intervention chirurgicale et à la période
de récupération postopératoire.
Enseignement : processus de la maladie : Aide apportée à un patient pour qu'il
comprenne l'information relative au processus particulier d'une maladie.
Enseignement : rapports sexuels sans risque : Information à donner au sujet de
la protection requise lors d'un rapport sexuel.
Enseignement : soins au nourrisson : Enseignement relatif aux soins physiques et
psychologiques requis durant la première année de vie.
Entraînement à l'affirmation de soi : Aide apportée à une personne pour l'amener
à exprimer ses sentiments, ses besoins et ses idées tout en respectant les droits
d'autrui.
Entraînement de la mémoire : Pratique d'exercices propres à développer la
mémoire.
Entretien d'un cathéter central inséré en périphérie : Insertion en périphérie et
entretien d'un cathéter central.
Entretien d'un plâtre : Soins apportés à un plâtre une fois qu'il est sec.
Entretien d'un plâtre humide : Soins apportés à un plâtre durant la période de
séchage.
Entretien d'un tube : drain : Soins à assurer lorsqu'un patient porte un dispositif de
drainage externe émergeant d'une cavité corporelle.
Entretien d'un tube : drain thoracique : Soins à assurer lorsq'un patient porte un
système de drainage scellé émergeant de la cavité thoracique.
Entretien d'un tube : sonde gastro-intestinale : Soins à assurer lorsqu'un patient
porte une sonde gastro-intestinale.
Entretien d'un tube : sonde urinaire : Suivi d'un patient qui porte un équipement de
drainage urinaire.
Entretien d'un tube : tube de ventriculostomie ou de drainage lombaire : Soins à
assurer lorsqu'un patient porte une système de drainage externe du liquide
céphalorachidien.
Entretien d'une prothèse : Soins apportés à un appareil amovible que porte un
patient en prévention des complications pouvant résulter de son utilisation.
Entretien des lentilles cornéennes : Soins à apporter aux lentilles cornéennes afin
de prévenir les dommages aux yeux ou aux lentilles elles-mêmes.
Etablissement d'une diète progressive : Mise en vigueur de restrictions
alimentaires, puis rétablissement progressif du régime alimentaire, selon la tolérance
du patient.
Etablissement de limites : Détermination de paramètres distinguant un
comportement acceptable d'un comportement inacceptable de la part d'un patient.
Exploitation du milieu : Mise à profit des personnes, des ressources et des
événements présents dans l'environnement immédiat d'un patient afin de favoriser
son fonctionnement psychosocial optimal.
F
Facilitation de l'apprentissage : Stimulation de la capacité de traiter et de
comprendre l'information.
Facilitation des visites : Mise en œuvre de moyens propres à encourager la famille
et les amis du patient à venir le visiter, dans le cas où ces visites lui sont bénéfiques.
G
Gestion de la médication : Aide apportée à un patient afin de favoriser l'utilisation
sécuritaire et efficace de médicaments.
Gestion de l'équipement technique : Utilisation d'un équipement et de dispositifs
techniques afin de surveiller la condition d'un patient ou de le maintenir en vie.
Groupe de soutien : Utilisation d'une ambiance de groupe pour apporter un soutien
psychologique et transmettre de l'information relative à la santé aux membres de ce
groupe.
H
Habillage : Aide apportée à un patient pour choisir, mettre ou enlever ses vêtements,
dans le cas où il est incapable de le faire seul.
Humour : Opération destinée à encourager le patient à percevoir, apprécier et
exprimer ce qui est comique, amusant ou ludique, afin de créer des liens, de
soulager sa tension ou sa colère, de faciliter son apprentissage ou de faire face à la
douleur.
Hygiène buccodentaire : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser l'hygiène
buccodentaire chez un patient présentant une santé buccodentaire normale.
Hypnose : Aide à l'induction d'un état de conscience particulier afin d'augmenter la
suggestibilité de manière à pouvoir procéder à une expérience de suggestion.
I
Identification des risques : Analyse des facteurs de risque, détermination des
risques pour la santé et établissement de priorités visant la réduction des risques
pour un individu ou un groupe.
Identification du risque : familles ayant de jeunes enfants : Dépistage des
personnes ou des familles susceptibles d'éprouver des difficultés relatives à
l'exercice du rôle parental; planification de stratégies visant à prévenir de tels
problèmes.
Imagerie guidée : Utilisation de l'imagination afin de susciter un état de relaxation ou
de distraire l'attention de sensations indésirables.
Incitation à faire de l'exercice : Emploi de divers moyens visant à favoriser la
pratique régulière d'exercices physiques par un patient afin de maintenir ou
d'améliorer sa condition physique et sa santé.
Information sensorielle préparatoire : Description des sensations physiques, tant
subjectives qu'objectives, associées à une intervention ou un traitement stressants à
venir.
Interruption artificielle de la lactation : Aide à apporter pour faciliter l'interruption
de la sécrétion lactée et pour réduire au minimum l'engorgement mammaire après
l'accouchement.
Insufflation d'espoir : Stimulation à adopter une attitude constructive dans une
situation donnée.
Intervention en situation de crise : Utilisation à court terme d'une consultation
psychosociale pour aider un patient à faire face à une situation de crise et pour lui
permettre de retrouver une condition semblable à celle dont il jouissait auparavant,
ou même une condition plus satisfaisante.
Intubation des voies respiratoires : Introduction ou assistance au moment de
l'introduction d'une sonde dans les voies aériennes d'un patient, et mise en place de
celle-ci.
Intubation gastro-intestinale : Insertion d'une sonde dans le tractus gastrointestinal.
Irrigation d'une plaie : Nettoyage et élimination des débris et du liquide de drainage
excessif d'une plaie ouverte par l'écoulement rapide d'une solution.
Isolement : Confinement dans un environnement sûr pour des raisons de sécurité ou
de maîtrise du comportement, avec surveillance étroite de la part du personnel
infirmier.
L
Limitation de la dépense énergétique : Mise en application de mesures pour
adapter la dépense énergétique d'un patient à son état, afin de traîter ou de prévenir
la fatigue et d'améliorer sa condition.
Limitation des pertes sanguines : Mise en œuvre de moyens pour réduire au
minimum les pertes sanguines quand un saignement survient.
Limitation des pertes sanguines : saignement d'une plaie : Mise en œuvre de
moyens pour réduire au minimum les pertes sanguines en cas de saignement d'une
plaie qui résulte d'un traumatisme, d'une incision ou de la mise en place d'une sonde
ou d'un cathéter.
Limitations des pertes sanguines : saignement gastro-intestinal : Mise en
œuvre de moyens pour réduire au minimum les pertes sanguines et les risques de
complications lorsqu'un saignement survient dans le tractus gastro-intestinal
supérieur ou inférieur.
Limitation des pertes sanguines : saignement nasal : Mise en œuvre de moyens
pour réduire au minimum les pertes sanguines quand un saignement survient dans
les fosses nasales.
Limitation des pressions sur le corps : Réduction au minimum de la pression
exercée sur les régions corporelles.
M
Maîtrise de l'hémorragie : Limitation ou endiguement d'une perte rapide et
abondante de sang.
Maîtrise du comportement : Aide à un patient pour qu'il puisse contenir ses
comportements inappropriés.
Manipulation d'un échantillon biologique : Prélèvement, préparation
conservation d'un échantillon destiné à des analyses de laboratoire.
et
Massage : Stimulation de la peau et des tissus sous-jacents avec diverses intensités
de pression de la main afin d'atténuer la douleur, d'induire la relaxation ou
d'améliorer la circulation sanguine.
Médiation culturelle : Intégration d'un patient de culture différente et des membres
de sa famille au système de santé en place.
Méditation : Concentration de l'attention sur une image ou une pensée spécifique
afin d'atteindre un état modifié de la conscience.
Mise à contribution de la famille : Emploi de moyens ayant pour but de favoriser la
participation de la famille aux soins physiques et psychologiques du patient.
Mise en place d'une intraveineuse : Introduction d'une aiguille dans une veine
périphérique afin d'administrer des liquides, du sang ou des médicaments.
Mobilisation des ressources familiales : Utilisation des forces de la famille afin
d'influencer favorablement la santé du patient.
Modification du comportement : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser un
changement de comportement chez un patient.
Monitorage de la pression intracrânienne : Evaluation et analyse des données
présentes chez un patient afin de régulariser sa pression intracrânienne.
Monitorage hémodynamique invasif: Evalation de paramètres hémodynamiques
par des moyens invasifs et analyse des données obtenues, afin d'évaluer la fonction
cardiovasculaire et de réviser le traitement en conséquence.
Musicothérapie : Utilisation de la musique dans le but d'amener un changement
précis dans le comportement ou les émotions.
N
Négociation d'un contrat avec le patient : Démarche devant mener à une entente
avec un patient en vue d'appuyer un changement de comportement particulier.
O
Orientation dans le réseau de la santé et de la sécurité sociale : Aide et
information à un patient pour qu'il se retrouve parmi les divers services de santé
disponibles et qu'il puisse les utiliser adéquatement.
Orientation dans la réalité : Emploi de divers moyens pour permettre à un patient
de s'orienter dans le temps, dans l'espace et par rapport aux personnes.
Orientation vers un autre soignant ou un autre établissement : Prise des
dispositions nécessaires pour diriger un patient vers une autre personne soignante
ou à un autre organisme.
Oxygénothérapie : Administration d'oxygène et surveillance de son efficacité.
P
Physiothérapie respiratoire : Mise en œuvre de moyens visant à diriger les
sécrétions pulmonaires vers les voies respiratoires centrales afin de faciliter
l'expectoration ou l'aspiration.
Planification du départ : Préparatifs en vue de faire passer le patient d'une étape
de soins à une autre, que ce soit lors de son transfert d'une unité de soins vers une
autre ou lors de son retour à la maison.
Pose d'une attelle : Stabilisation, immobilisation ou protection d'une partie corporelle
blessée à l'aide d'un appareil de soutien.
Positionnement : Installation d'un patient ou d'une partie de son corps de façon à
assurer le confort, à réduire le risque de lésion cutanée, à favoriser l'intégrité de la
peau ou à aider à la guérison.
Positionnement en cas de lésion cervicale : Alignement corporel approprié et
optimal d'un patient souffrant d'une lésion cervicale.
Positionnement en fauteuil roulant : Installation d'un patient dans un fauteuil
roulant adéquat de manière à améliorer le confort, à favoriser l'intégrité de la peau et
à permettre l'indépendance.
Précautions en cas d'hémorragie sous-arachnoidienne : Réduction des stimuli et
des facteurs de stress, internes et externes, afin de diminuer le risque d'un nouveau
saignement avant une chirurgie d'anévrisme.
Précautions en cas de troubles convulsifs : Prévention ou réduction au minimum
des blessures potentielles chez un patient atteint de troubles convulsifs connus.
Premiers soins : Secours d'urgence en cas de blessure mineure.
Préparation à l'accouchement : Information et soutien préparatoires à
l'accouchement visant à augmenter la capacité des futurs parents à jouer leur rôle.
Préparation à la chirurgie : Soins à un patient immédiatement avant une
intervention chirurgicale, vérification des interventions et des examens effectués et
enregistrement au dossier médical.
Présence : Etre auprès d'une personne qui en a besoin.
Prévention de l'aspiration (fausse route) : Diminution des facteurs de risque chez
un patient présentant un risque d'aspiration (fausse route).
Prévention de l'embolie : Diminution des risques d'embolie chez un patient qui
présente ou qui risque de présenter une thrombose.
Prévention de la toxicomanie : Mise en œuvre de mesures destinées à prévenir la
dépendance à l'alcool ou à d'autres drogues.
Prévention des chutes : Emploi de précautions particulières dans le cas où un
patient présente des risques de blessures dues à des chutes.
Prévention des états de choc : Identification et traitement des patients menacés
d'un état de choc.
Prévention des mauvais traitements : Dépistage des relations à risque élevé et
prise des mesures nécessaires pour prévenir les mauvais traitements d'ordre
physique ou psychologique.
Prévention des saignements : Diminution des risques de perte sanguine chez un
patient dont la coagulibilité est réduite.
Prévention des troubles circulatoires : Emploi de moyens visant à faciliter la
circulation artérielle et veineuse.
Prévention des troubles circulatoires locaux : Protection d'une zone corporelle
précise présentant une mauvaise irrigation sanguine.
Prévention des ulcères de décubitus : Emploi de mesures visant à prévenir les
ulcères de décubitus chez un patient présentant un risque élevé.
Prévention du suicide : Réduction des risques qu'un patient en crise ou en
dépression profonde s'inflige délibérément des blessures.
Protection contre les infections : Prévention et détection précoce d'une infection
chez un patient à risque.
Protection de la dynamique familiale : Réduction au minimum des effets d'une
perturbation de la dynamique familiale.
Protection des droits du patient : Protection des droits relatifs aux soins de santé,
surtout s'il s'agit d'une personne mineure, d'une personne frappée d'incapacité ou
d'un patient inapte à prendre des décisions.
R
Réanimation : Mise en application de mesures d'urgence pour maintenir une
personne en vie.
Rééducation à la déglutition : Emploi de moyens visant à faciliter la déglutition et
prévention des complications dues à une difficulté d'avaler.
Rééducation intestinale : Aide à un patient pour qu'il habitue ses intestins à
éliminer à intervalles réguliers.
Régularisation de l'élimination urinaire : Maintien d'un mode d'élimination urinaire
optimal.
Régularisation du fonctionnement intestinal : Etablissement et maintien d'un
mode régulier d'élimination intestinale.
Régulation de la température : Obtention ou maintien d'une température corporelle
à l'intérieur des limites de la normale.
Régulation des naissances : contraception : Prévention de la grossesse en
donnant de l'information sur la physiologie de la reproduction et sur les méthodes de
contraception.
Régulation des naissances : grossesse non prévue : Aide à la prise de décisions
basée sur le désir de poursuivre ou non la grossesse.
Régulation des naissances : infertilité : Prise en charge, éducation et soutien du
patient (ou de la patiente) et de sa (ou son) partenaire qui subissent une évaluation
et un traitement pour cause d'infertilité.
Régulation hémodynamique : Emploi de moyens propres à obtenir un rythme
cardiaque, une précharge, une postcharge et une contractilité optimaux.
Relaxation musculaire progressive : Séance dirigée de relaxation consistant à
faire contracter puis relâcher un à un les principaux groupes musculaires, tout en
étant attentif aux différentes sensations ressenties.
Remplacement temporaire de l'aidant naturel : Apport de soins, à court terme,
pour permettre un répit au membre de la famille qui s'en charge habituellement.
Restriction du territoire : Limitation de la liberté de mouvement d'un patient dans
un territoire précis pour des raisons de sécurité ou pour surveiller son comportement.
Restructuration cognitive : Remise en cause des propos intérieurs que se dit un
patient présentant des troubles de la pensée afin de le ramener à une perception
plus réaliste de lui-même et de son environnement.
Rétablissement d'urgence de l'équilibre hydrique : Administration rapide des
liquides intraveineux prescrits.
Rétablissement de la santé buccodentaire : Mise en application de mesures
destinées à guérir chez un patient une lésion de la muqueuse buccale ou des dents.
Rétroaction biologique (biofeedback) : Aide à apporter à un patient dans
l'application d'une méthode de rétroaction visant à modifier une fonction
physiologique à l'aide d'appareils.
S
Satisfaction du besoin de succion : Mise en œuvre de divers moyens destinés à
permettre à un enfant de satisfaire son besoin de succion alors qu'il est alimenté par
gavage ou qu'il ne peut rien absorber par la bouche.
Sevrage de la ventilation assistée : Soutien à un patient qui doit réapprendre à
respirer sans l'aide d'un respirateur.
Soins à une patiente en interruption de grossesse : Satisfaction des besoins
physiques et psychologiques d'une femme vivant un avortement spontané ou
volontaire.
Soins à un mourant : Emploi des mesures nécessaires pour favoriser le bien-être
physique et psychologique d'un patient en phase terminale.
Soins à un patient alité : Mise en œuvre de moyens visant à favoriser le bien-être et
la sécurité, et à prévenir les complications, dans le cas où un patient est incapable de
se lever.
Soins à un patient en traction : Mise en œuvre de moyens pour aider un patient
dont une partie du corps est immobilisée et stabilisée par un dispositif.
Soins à un patient intubé : Entretien d'une sonde endotrachéale ou d'une canule à
trachéotomie et prévention des complications associées à leur usage.
Soins au nourrisson : Apport de soins à l'enfant d'un an et moins, centrés sur la
famille et appropriés à son stade de développement.
Soins au nouveau-né : Prise en charge d'un nouveau-né immédiatement après sa
naissance, alors qu'il s'adapte à la vie extra-utérine, et durant la période subséquente
de stabilisation.
Soins buccodentaires : Mise en œuvre de moyens destinés à assurer et à favoriser
l'hygiène buccodentaire chez un patient susceptible de présenter des lésions
buccales ou dentaires.
Soins cardiaques : Limitation des complications résultant d'un déséquilibre entre
l'apport et les besoins en oxygène chez un patient qui présente des symptômes de
dysfonction cardiaque.
Soins cardiaque : phase aiguë : Limitation des complications chez un patient ayant
souffert récemment d'un déséquilibre entre l'apport et les besoins en oxygène qui a
entraîné une dysfonction cardiaque.
Soins cardiaques : prévention : Prévention d'une phase aiguë de dysfonction
cardiaque en réduisant la consommation d'oxygène ou en augmentant son apport.
Soins cardiaques : réadaptation : Mise en œuvre de moyens visant à encourager
un patient à pratiquer ses activités au maximum de ses capacités, après qu'il a
souffert d'une dysfonction cardiaque résultant d'un déséquilibre entre l'apport et les
besoins en oxygène.
Soins consécutifs à la radiothérapie : Aide à apporter à un patient pour la
compréhension et la réduction des effets secondaires des traitements de
radiothérapie.
Soins consécutifs à une amputation : Mise en œuvre des moyens destinés à
favoriser le rétablissement physique et psychologique à la suite de l'amputation d'un
membre.
Soins d'une escarre de décubitus : Mise en œuvre de mesures destinées à
favoriser la guérison d'une escarre de décubitus.
Soins d'une incision : Nettoyage, surveillance et aide à la cicatrisation d'une
blessure fermée avec des sutures, des champs ou des agrafes.
Soins d'une plaie : Prévention des complications d'une plaie et aide à la
cicatrisation.
Soins d'une plaie : drainage en circuit fermé : Entretien d'un système de drainage
sous pression au siège d'une plaie.
Soins d'une stomie : Maintien du processus d'élimination par la stomie et soins des
tissus environnants.
Soins d'urgence : Application des mesures d'urgence nécessaires dans le cas où la
vie d'une personne est en danger.
Soins de la peau : traitements topiques : Application de topiques ou emploi de
certains dispositifs afin de favoriser l'intégrité de la peau et de réduire au minimum
les lésions cutanées.
Soins des cheveux : Entretien des cheveux visant à les garder propres et à leur
donner une belle apparence.
Soins des ongles : Aide à l'entretien des ongles afin de les garder propres et de leur
donner une belle apparence, et prévention de l'apparition de lésions cutanées
pouvant résulter de mauvais soins des ongles.
Soins des oreilles : Prévention ou diminution des risques d'atteinte à l'intégrité des
oreilles ou de l'audition.
Soins des pieds : Nettoyage et inspection des pieds afin de garder la peau propre et
saine et de favoriser la relaxation.
Soins des voies respiratoires : Mise en œuvre de moyens destinés à maintenir les
voies respiratoires libres.
Soins des yeux : Prévention ou diminution des risques d'atteinte à l'intégrité des
yeux ou de la vision.
Soins durant le travail et l'accouchement : Surveillance et prise en charge d'une
patiente durant le travail et l'accouchement.
Soins périnéaux : Maintien de l'intégrité de la peau et soulagement des sensations
de malaise dans la région périnéale.
Soins post-mortem : Soins du corps d'un patient décédé et soutien aux membres
de la famille qui désirent le voir.
Soins postnatals : Surveillance et prise en charge d'une patiente qui vient
d'accoucher.
Soins prénatals : Surveillance et prise en charge d'une patiente durant sa
grossesse afin de prévenir les complications et de favoriser la santé de la mère et de
l'enfant.
Soutien à la famille : Mise en œuvre de moyens propres à répondre aux objectifs et
aux intérêts des membres de la famille d'un patient.
Soutien à un aidant naturel : Transmission de l'information nécessaire, appui et
soutien à apporter à une personne qui n'est pas un professionnel de la santé et qui
prodigue les soins de base à un patient afin de lui faciliter la tâche.
Soutien aux frères et aux sœurs d'un patient : Aide à une personne devant faire
face à la maladie d'un frère ou d'une sœur.
Soutien psychologique : Manifestation de réconfort, d'encouragement
d'acceptation qu'on apporte à une personne qui traverse une période de stress.
et
Soutien spirituel : Aide à un patient pour qu'il se sente en harmonie et en contact
avec une puissance supérieure.
Stimulation cognitive : Utilisation de différents stimuli pour favoriser chez un patient
une prise de conscience et une meilleure compréhension de son environnement.
Stimulation cutanée : Stimulation de la peau et des tissus sous-jacents en vue de
réduire l'intensité des signes et symptômes indésirables tels que la douleur, les
spasmes musculaires ou l'inflammation.
Stimulation de la toux : Incitation à inspirer profondément, afin de provoquer une
augmentation de la pression intrathoracique et une compression du parenchyme
pulmonaire sous-jacent, et ainsi permettre d'expulser l'air avec force.
Stimulation de la volonté d'apprendre : Amélioration de la capacité et de la volonté
de recevoir de l'information.
Surveillance : Collecte, analyse et synthèse continues de données pertinentes
relatives au patient afin de permettre la prise de décisions cliniques.
Surveillance de l'équilibre acidobasique : Collecte et analyse des données
présentes chez un patient afin de maintenir l'équilibre acidobasique.
Surveillance de l'équilibre électrolytique : Collecte et analyse de données afin de
maintenir l'équilibre électrolytique.
Surveillance de l'équilibre hydrique : Collecte et analyse desdonnées présentes
chez un patient afin de maintenir chez lui l'équilibre hydrique.
Surveillance de l'état de la peau : Collecte et analyse des données présentes chez
un patient afin de préserver l'intégrité de sa peau et de ses muqueuses.
Surveillance de l'état du nouveau-né : Evaluation et analyse de la condition
physiologique d'un nouveau-né durant les premières 24 heures suivant sa naissance.
Surveillance de l'état neurologique : Collecte et analyse de données présentes
chez un patient afin de prévenir ou de réduire au minimum les complications
neurologiques.
Surveillance de l'état nutritionnel : Collecte et analyse de données présentes chez
un patient afin de prévenir ou de corriger la malnutrition.
Surveillance de l'état respiratoire : Collecte et analyse des données présentes
chez un patient afin d'assurer chez lui la liberté des voies respiratoires et le
processus normal des échanges gazeux.
Surveillance des signes vitaux : Collecte et analyse des données relatives à l'état
cardiovasculaire, à l'état respiratoire et à la température corporelle afin de prévoir et
de prévenir les complications éventuelles.
Surveillance du poids : Aide au maintien d'un poids et d'un pourcentage de graisse
corporelle idéaux.
Surveillance fœtale : Evaluation et analyse des données relatives à l'état
physiologique du fœtus durant le travail et l'accouchement.
Surveillance : sécurité : Collecte et analyse continues de données pertinentes
relatives au patient et au milieu ambiant afin d'assurer la sécurité du patient.
Suture : Rapprochement des lèvres d'une plaie à l'aide de matériel de suture stérile
et d'une aiguille.
T
Technique d'apaisement : Diminution de l'anxiété chez une personne (enfant ou
adulte) qui éprouve une grande détresse.
Thérapie alimentaire : Apport de nourriture et de liquides afin de soutenir les
processus métaboliques chez un patient qui souffre ou risque de souffrir de
malnutrition.
Thérapie de groupe : Utilisation des réactions émotionnelles des mémoires d'un
groupe afin d'aider chacun d'eux à approfondir et à résoudre ses conflits
interpersonnels.
Thérapie familiale : Aide aux membres de la famille afin qu'ils puissent modifier leur
mode de vie et le rendre plus profitable.
Thérapie intraveineuse : Administration de liquides et de médicaments par voie
intraveineuse, surveillance du bon déroulement de cette thérapie.
Thérapie occupationnelle : Prescription d'activités d'ordre physique, cognitif, social,
spirituel, et assistance dans la pratique de ces activités, afin d'accroître la variété, la
fréquence, et la durée des activités d'une personne (ou d'un groupe de personnes).
Thérapie par l'art : Amélioration de la communication par le dessin ou par toute
autre forme d'art.
Thérapie par l'exercice : équilibre : Utilisation d'activités, de positions et de
mouvements déterminés en vue de maintenir, d'améliorer ou de rétablir l'équilibre.
Thérapie par l'exercice : maîtrise musculaire : Utilisation d'un programme
d'activités ou d'exercices en vue d'améliorer ou de rétablir la maîtrise des
mouvements corporels.
Thérapie par l'exercice : marche : Incitation et aide à la marche afin de maintenir
ou de rétablir les fonctions corporelles volontaires et involontaires d'un patient durant
un traitement et durant la convalescence faisant suite à une maladie ou à une
blessure.
Thérapie par l'exercice : souplesse articulaire : Utilisation de mouvements actifs
ou passifs en vue de maintenir ou de rétablir la flexibilité des articulations.
Thérapie par la relaxation : Utilisation de techniques favorisant et induisant la
relaxation afin d'atténuer des signes et symptômes indésirables tels que la douleur,
la tension musculaire ou l'anxiété.
Thérapie par la réminiscence : Utilisation du rappel des événements, des pensées
et des émotions passées afin de faciliter l'adaptation aux circonstances actuelles.
Thérapie du jeu : Utilisation de jeux ou d'autre matériel dans le but d'aider le patient
à communiquer sa perception du monde et à maîtriser son environnement.
Thérapie récréationnelle : Utilisation d'activités de récréation afin de favoriser la
relaxation et l'amélioration des habiletés sociales.
Toucher : Utilisation d'un contact tactile afin de favoriser le bien-être et la
communication.
Toucher thérapeutique : Canalisation de son énergie relationnelle à travers ses
mains pour aider à guérir une autre personne.
Training autogène : Aide à un patient dans l'application d'une méthode de relaxation
par autosuggestion.
Traitement d'un coup de chaleur : Soulagement d'un patient accablé par la chaleur
excessive de l'environnement.
Traitement d'un déséquilibre acidobasique : Mise en œuvre de moyens visant à
favoriser l'équilibre acidobasique et à prévenir les complications résultant d'un
déséquilibre acidobasique.
Traitement d'un déséquilibre acidobasique : acidose métabolique : Mise en
œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre acidobasique et à prévenir les
complications résultant d'une baisse anormale du taux de bicarbonate (HCO3-)
sérique.
Traitement d'un déséquilibre acidobasique : acidose respiratoire : Mise en
œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre acidobasique et à prévenir les
complications résultant d'une élévation anormale de la pression partielle du gaz
carbonique (pCO2) dans le sang.
Traitement d'un déséquilibre acidobasique : alcalose métabolique : Mise en
œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre acidobasique et à prévenir les
complications résultant d'une élévation anormale du taux de bicarbonate (HCO3-)
sérique.
Traitement d'un déséquilibre acidobasique : alcalose respiratoire : Mise en
œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre acidobasique et à prévenir les
complications résultant d'une baisse anormale de la pression partielle du gaz
carbonique (pCO2) dans le sang.
Traitement d'un déséquilibre électrolytique : Mise en œuvre de moyens visant à
favoriser l'équilibre électrolytique et à prévenir les complications résultant d'une
élévation ou d'une baisse anormales de taux d'électrolytes sériques.
Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hypercalcémie : Mise en œuvre de
moyens visant à favoriser l'équilibre calcique et à prévenir les complications résultant
d'une élévation anormale du taux de calcium sérique.
Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hyperkaliémie : Mise en œuvre de
moyens visant à favoriser l'équilibre potassique et à prévenir les complications
résultant d'une élévation anormale du taux de potassium sérique.
Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hypermagnésémie : Mise en œuvre
de moyens visant à favoriser l'équilibre magnésien et à prévenir les complications
résultant d'une élévation anormale du taux de magnésium sérique.
Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hypernatrémie : Mise en œuvre de
moyens visant à favoriser l'équilibre sodique et à prévenir les complications résultant
d'une élévation anormale du taux de sodium sérique.
Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hyperphosphatémie : Mise en
œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre phosphatique et à prévenir les
complications résultant d'une élévation anormale du taux de phosphates sériques.
Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hypocalcémie : Mise en œuvre de
moyens visant à favoriser l'équilibre calcique et à prévenir les complications résultant
d'une baisse anormale du taux de calcium sérique.
Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hypokaliémie : Mise en œuvre de
moyens visant à favoriser l'équilibre potassique et à prévenir les complications
résultant d'une baisse anormale du taux de potassium sérique.
Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hypomagnésémie : Mise en œuvre
de moyens visant à favoriser l'équilibre magnésien et à prévenir les complications
résultant d'une baisse anormale du taux de magnésium sérique.
Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hyponatrémie : Mise en œuvre de
moyens visant à favoriser l'équilibre sodique et à prévenir les complications résultant
d'une baisse anormale du taux de sodium sérique.
Traitement d'un déséquilibre électrolytique : hypophosphatémie : Mise en
œuvre de moyens visant à favoriser l'équilibre phosphatique et à prévenir les
complications résultant d'une baisse anormale du taux de phosphates sériques.
Traitement d'un déséquilibre hydrique : Mise en œuvre de moyens visant à
favoriser l'équilibre hydrique et à prévenir les complications résultant d'un déficit ou
d'un excès de volume liquidien.
Traitement d'un déséquilibre hydroéléctrolytique : Mise en œuvre de moyens
visant à favoriser l'équilibre hydroélectrolytique et à prévenir les complications
résultant d'un déséquilibre hydroélectrolytique.
Traitement de l'arythmie cardiaque : Prévention, dépistage et traitement des
troubles du rythme cardiaque.
Traitement de l'embolie périphérique : Limitation des complications chez un
patient qui présente ou qui risque de présenter une occlusion de la circulation
périphérique.
Traitement de l'embolie pulmonaire : Limitation des complications chez un patient
qui présente ou qui risque de présenter une occlusion de la circulation pulmonaire.
Traitement de l'hyperglycémie : Soins préventifs et curatifs nécessaires dans le
cas où le taux de glucose sanguin est ou risque d'être supérieur à la normale.
Traitement de l'hypervolémie : Diminution du volume liquidien extracellulaire ou
intracellulaire et prévention des complications résultant d'une surcharge liquidienne.
Traitement de l'hypoglycémie : Soins préventifs et curatifs nécessaires dans le cas
où le taux de glucose sanguin est ou risque d'être inférieur à la normale.
Traitement de l'hypothermie : Réchauffement et surveillance d'un patient dont la
température corporelle centrale est inférieure à 35°C.
Traitement de l'hypovolémie : Augmentation du volume liquidien intravasculaire
chez un patient présentant une déplétion liquidienne.
Traitement de l'incontinence fécale : Mise en œuvre de moyens pour remédier à
l'incontinence fécale et pour maintenir l'intégrité de la région périanale.
Traitement de l'incontinence urinaire : Mise en œuvre d'un programme visant à
favoriser la continence et à maintenir l'intégrité de la peau périnéale.
Traitement de la diarrhée : Prévention et soulagement de la diarrhée.
Traitement de la fièvre : Soins donnés à un patient souffrant d'hyperthermie
d'origine non environnementale.
Traitement de la rétention urinaire : Aide apportée pour soulager la distension
vésicale.
Traitement de la toxicomanie : Etablissement d'une relation de soutien avec un
patient et les membres de sa famille qui éprouvent des problèmes physiques et
psychosociaux associés à l'usage de l'alcool ou d'autres drogues.
Traitement de la toxicomanie : intoxication aiguë : Surveillance , traitement et
soutien psychologique d'un patient qui a consommé des médicaments délivrés sur
ordonnance ou en route libre au-delà des doses thérapeutiques.
Traitement de la toxicomanie : sevrage de l'alcool : Soins apportés à un patient
qui cesse soudainement de consommer de l'alcool.
Traitement de la toxicomanie : sevrage de la drogue : Soins apportés à un patient
qui cesse de consommer de la drogue.
Traitement des allergies : Détection, traitement et prévention des réactions
allergiques dues aux aliments, aux médicaments, aux piqûres d'insectes, à la teinture
des tissus, au sang ou à tout autre substance.
Traitement par dialyse péritonéale : Administration d'une solution de dialyse et
surveillance de sa circulation à l'intérieur et à l'extérieur de la cavité abdominale.
Traitement par hémodialyse : Surveillance de la filtration extracorporelle du sang
d'un patient par un dialyseur.
Transport : Déplacement d'un patient d'un lieu à un autre.
Triage : Etablissement de priorités quant aux soins nécessaires dans une situation
d'urgence ou lors d'une catastrophe.
V
Vaccination : Administration de vaccins afin de prévenir les maladies contagieuses.
Ventilation assistée : Utilisation d'un appareil afin d'aider à la respiration d'un
patient.
Z
Zoothérapie : Emploi d'un animal pour procurer de l'affection, de l'attention, de la
distraction et de la relaxation.
Synthèse sélections NIC groupes de travail
Liste des 433 interventions NIC par domaines avec pertinence respective pour un enregistrement minimal
Fréquence maxi du groupe
Cut-off du groupe
Code NIC
1A- 0140
1A- 0200
1A- 0180
1A- 0202
1A- 0221
1A- 0222
1A- 0224
1A- 0226
1A- 5612
1B- 0580
1B- 0410
1B- 0480
1B- 0610
1B- 1804
1B- 1876
1B- 0450
1B- 0460
1B- 0582
1B- 0420
1B- 0430
1B- 0590
1B- 0620
1B- 0412
1B- 0440
1B- 0550
1B- 0570
1B- 0600
1B- 0612
1B- 0470
1B- 0490
1B- 0560
1C- 0740
1C- 0840
1C- 0960
1C- 6580
1C- 0846
1C- 0910
1C- 0940
1C- 0764
1C- 0762
Intervention
Éducation : règles de la mécanique corporelle
Incitation à faire de l'exercice
Contrôle de l'énergie (diminution de la dépense énergétique)
Incitation à faire de l'exercice : étirement
Thérapie par l'exercice : marche
Thérapie par l'exercice : équilibre
Thérapie par l'exercice : souplesse articulaire
Thérapie par l'exercice : maîtrise musculaire
Enseignement : activités et exercices prescrits (S)
Sondage vésical (cathétérisme)
Soins de l'incontinence fécale
Soins d'une stomie (L)
Soins de l'incontinence urinaire
Aide aux soins personnels : élimination (F)
Entretien d'une sonde vésicale (urinaire)
Conduite à tenir en présence de constipation ou de fécalome
Traitement de la diarrhée
Sondage vésical intermittent (cathétérisme)
Administration d'un lavement
Régularisation du fonctionnement intestinal
Régularisation de l'élimination urinaire
Traitement de la rétention urinaire
Soins de l'incontinence fécale : encoprésie (X)
Rééducation intestinale
Irrigation vésicale
Rééducation vésicale urinaire
Rééducation des habitudes d'élimination urinaire
Soins de l'incontinence urinaire : énurésie (X)
Diminution de la flatulence
Traitement d'un prolapsus rectal
Exercice / plancher pelvien (rééducation périnéale)
Soins à un patient alité
Positionnement
Transport
Contention (contrainte) physique (V)
Positionnement en fauteuil roulant
Pose d'une attelle
Soins à un patient en traction ou immobilisé
Entretien d'un plâtre (humide)
Entretien d'un plâtre (sec)
9
≥5
9
≥5
9
≥5
9
≥5
15
≥8
13
≥7
Gériatrie
5
4
0
2
3
3
3
3
4
8
9
8
9
8
7
9
5
9
8
5
5
6
5
4
4
4
8
1
1
3
2
8
9
9
5
8
4
2
0
1
Cardiologie
8
5
1
0
2
0
0
2
4
6
4
4
4
5
1
2
3
5
4
2
2
2
4
1
2
2
1
3
0
0
0
5
4
3
4
3
2
2
1
1
Pédiatrie
3
3
1
2
3
2
1
2
4
8
9
7
8
8
8
5
5
8
8
5
5
5
9
5
5
5
4
7
1
1
1
9
6
8
7
7
5
8
5
4
Oncologie
5
3
6
1
1
1
0
1
4
6
7
8
8
7
7
9
8
4
4
5
4
4
3
2
4
4
4
3
1
1
1
7
7
7
5
5
1
4
1
2
SP
6
8
4
4
5
3
3
2
7
13
12
12
11
11
11
12
8
11
10
6
10
8
4
9
6
11
9
3
3
2
2
12
14
10
13
11
9
7
4
5
SI
4
4
0
1
1
0
0
1
1
10
8
7
7
5
8
3
2
5
5
2
2
5
3
0
9
4
0
3
1
0
1
10
10
9
9
4
4
12
0
2
THONON O., CHU Liège 18 avril 2003
Total sélections NIC
3
2
1
0
0
0
0
0
0
6
5
5
5
5
5
4
4
4
3
3
3
3
2
2
2
2
2
1
0
0
0
6
5
5
5
4
2
2
1
0
1
Synthèse sélections NIC groupes de travail
1D1D1D1D1D1D1D1D1D1D1D1D1D1D1D1D1D1E1E1E1E1E1E1E1E1E1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F1F-
1050
1080
1200
1803
1056
1874
1160
5614
1100
1260
1020
1030
1860
5246
1120
1240
1280
1400
6482
1320
1340
1380
1460
1480
1540
5465
1050
1610
1710
1801
1803
1804
1802
1630
1720
1800
1670
1680
1730
1770
1870
1640
1650
1660
1750
1780
Alimentation (F)
Pose d'une sonde gastrique
Alimentation parentérale totale (G)
Aide aux soins personnels : alimentation (F)
Alimentation par gavage (alimentation entérale par sonde)
Entretien d'une sonde gastro-intestinale
Surveillance de l'état nutritionnel
Education : régime alimentaire prescrit (S)
Contrôle (assistance) nutritionnel
Contrôle (surveillance) du poids
Reprise progressive de l'alimentation
Conduite à tenir en cas de troubles de l'alimentation (conduites alimentaires)
Rééducation de la déglutition (F)
Consultation de diététique
Thérapie nutritionnelle
Aide à la prise de poids
Aide à la perte de poids
Gestion de la douleur
Aménagement de l'environnement : bien-être
Digitopuncture
Stimulation cutanée
Application de chaleur ou de froid
Relaxation musculaire progressive
Massage
Electrostimulation transcutanée
Toucher thérapeutique
Alimentation (D)
Toilette complète, bain, douche
Hygiène buccodentaire
Aide aux soins personnels : bain et soins d'hygiène
Aide aux soins personnels : alimentation (D)
Aide aux soins personnels : élimination (B)
Aide aux soins personnels : habillage et mise personnelle
Habillage
Soins buccodentaires
Aide aux soins personnels
Soins des cheveux
Soins des ongles
Rétablissement de la santé buccodentaire
Soins post-mortem
Entretien d'un drain
Soins des oreilles
Soins des yeux
Soins des pieds
Soins périnéaux
Entretien d'une prothèse
9
7
6
5
8
6
5
4
4
2
3
3
4
0
4
2
1
8
5
0
3
0
0
0
0
0
9
9
5
8
8
8
8
6
4
8
4
4
5
6
5
3
3
4
6
5
5
5
5
5
4
4
2
6
2
3
4
3
2
3
3
1
3
7
0
0
0
1
0
0
0
0
5
5
5
6
5
5
5
4
5
4
3
2
2
4
5
4
4
4
1
2
THONON O., CHU Liège 18 avril 2003
9
9
9
7
9
7
7
6
7
5
3
4
1
3
4
4
4
7
5
0
0
3
0
2
0
1
9
9
6
8
8
8
8
7
7
9
5
5
6
3
5
5
5
5
5
3
7
7
8
6
7
5
8
7
6
7
5
6
4
5
4
4
4
9
2
1
2
4
2
4
1
3
7
7
7
7
6
7
6
5
7
6
5
5
5
8
4
2
3
4
4
3
13
11
11
11
14
9
8
11
8
4
7
7
10
5
5
4
3
10
5
2
2
3
2
1
0
1
12
14
9
13
11
11
12
14
10
10
9
9
4
7
6
8
8
8
5
7
10
12
11
7
12
7
2
1
3
2
2
1
3
0
3
1
1
10
0
0
1
3
2
0
0
0
8
7
11
8
8
9
3
4
6
3
3
2
6
10
5
2
6
1
4
2
6
6
6
6
5
5
4
4
3
2
1
1
1
1
0
0
0
6
2
0
0
0
0
0
0
0
6
6
6
6
6
6
5
4
4
4
3
3
3
3
3
2
2
2
2
1
2
Synthèse sélections NIC groupes de travail
1F1F1F2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2G2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2H2I-
1620
1850
1860
1200
2120
2130
2020
2080
2000
1920
4232
1910
1913
1914
2002
2004
2007
2009
2150
1911
1912
2001
2003
2005
2006
2008
2010
2300
2301
2304
2305
2440
2380
5616
2210
2306
2240
2260
2400
2214
2302
2303
2307
2390
2840
2620
Entretien des lentilles cornéennes (de contact)
Amélioration du sommeil
Rééducation de la déglutition (D)
Alimentation parentérale totale (D)
Traitement (contrôle) de l'hypoglycémie
Traitement (contrôle) de l'hyperglycémie
Surveillance de l'équilibre électrolytique
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre hydro-électrolytique (N)
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique
Surveillance de l'équilibre acido-basique
Phlébotomie : prélèvement de sang artériel (N)
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : acidose respiratoire (K)
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : alcalose respiratoire (K)
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hyperkaliémie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypernatrémie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypokaliémie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hyponatrémie
Traitement par dialyse péritonéale
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : acidose métabolique
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : alcalose métabolique
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypercalcémie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypermagnésémie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hyperphosphatémie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypocalcémie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypomagnésémie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre électrolytique : hypophosphatémie
Administration de médicaments
Administration de médicaments par voie entérale
Administration de médicaments par voie orale
Administration de médicaments par voie parentérale
Soins requis pour un dispositif d'accès veineux (N)
Gestion du traitement (de la médication)
Education : traitement (médication) prescrit (S)
Administration d'analgésiques
Administration de médicaments topiques
Prise en charge (conduite à tenir en cas de) d'un traitement par chimiothérapie (S)
Sédation consciente
Aide à l'Analgésie Contrôlée par le Patient (PCA)
Administration d'un analgésique par voie intra-spinale (intrathécale)
Administration de médicaments par voie intra-pleurale
Administration de médicaments par voie intra-osseuse
Administration de médicaments : réservoir ventriculaire
Prescription médicamenteuse
Administration d'anesthésiques (J)
Surveillance de l'état neurologique
0
0
4
7
9
9
4
0
1
3
3
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
7
6
8
7
8
6
7
4
6
4
3
1
0
0
0
0
0
1
5
0
1
2
5
7
7
6
8
6
5
6
4
6
6
5
5
6
5
2
4
4
4
4
2
3
3
2
8
5
7
9
9
6
8
8
1
1
4
5
2
2
1
2
1
4
4
THONON O., CHU Liège 18 avril 2003
1
4
1
9
7
7
5
6
5
2
2
5
2
2
3
4
3
4
5
2
2
3
2
2
2
2
2
9
8
8
8
9
6
9
7
8
5
6
3
3
1
2
2
0
0
8
1
4
4
8
8
7
5
7
6
2
2
4
2
2
2
2
2
2
1
2
2
2
2
2
2
2
2
9
5
9
9
9
9
7
8
6
9
4
6
4
4
3
2
2
4
4
3
5
7
9
8
8
3
4
1
1
3
1
1
1
1
1
1
1
3
1
1
1
1
1
1
1
1
13
8
10
11
12
9
12
7
9
5
4
7
4
0
0
1
1
1
10
1
4
3
11
11
11
8
8
5
8
9
5
3
3
4
4
5
4
5
3
3
2
2
2
3
3
3
10
10
7
12
11
2
2
9
6
2
9
5
6
2
1
3
1
5
11
0
0
0
6
6
6
4
4
3
2
2
1
1
1
1
1
1
1
1
0
0
0
0
0
0
0
0
6
6
6
6
6
5
5
4
4
2
2
2
0
0
0
0
0
0
4
3
Synthèse sélections NIC groupes de travail
2I2I2I2I2I2I2I2I2I2I2I2J2J2J2J2J2J2J2J2J2J2J2K2K2K2K2K2K2K2K2K2K2K2K2K2K2K2K2K2L2L2L2L2L2L2L-
0844
1878
2590
2760
2540
2680
2550
2560
2660
2690
2720
2930
2880
5610
0842
2840
2860
2870
2900
2920
3902
6545
3160
3320
3350
3120
1872
3200
3390
3140
3300
1913
1914
3180
3270
3310
4106
3230
3250
3440
3520
3540
3660
0480
3584
3420
Positionnement en cas de lésion cervicale
Entretien d'un drain de ventriculostomie ou lombaire
Monitorage de la pression intracrânienne
Prise en charge / négligence de l'hémicorps
Conduite à tenir en présence d'œdème cérébral
Conduite à tenir en cas de crise convulsive (V)
Amélioration de la perfusion cérébrale
Conduite à tenir en cas de dysréflexie
Conduite à tenir en cas d'altération de la sensibilité périphérique
Précautions en cas de troubles convulsifs
Précautions en cas d'hémorragie sous-arachnoïdienne
Préparation à la chirurgie
Coordination pré-opératoire (Y)
Enseignement pré-opératoire (S)
Installation per-opératoire
Administration d'anesthésiques (H)
Autotransfusion (N)
Soins post-anesthésiques
Aide opératoire
Précautions à prendre lors d'une intervention chirurgicale (V)
Régulation de la température per-opératoire (M)
Contrôle de l'infection per-opératoire
Aspiration des sécrétions des voies respiratoires
Oxygénothérapie
Surveillance de l'état respiratoire
Soins à un patient intubé
Entretien d'un drain thoracique
Prévention des fausses routes (V)
Amélioration de la ventilation
Soins des voies respiratoires
Ventilation mécanique (assistée)
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : acidose respiratoire (G)
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre acido-basique : alcalose respiratoire (G)
Intubation des voies respiratoires
Extubation
Sevrage de la ventilation mécanique (assistée)
Traitement de l'embolie pulmonaire (N)
Kinésithérapie respiratoire
Stimulation de la toux
Soins d'une incision
Soins d'une escarre de décubitus
Soins préventifs d'escarres
Soins d'une plaie
Soins d'une stomie (B)
Soins de la peau : traitement topique
Soins consécutifs à une amputation
3
0
0
5
0
4
0
0
2
1
1
2
2
3
0
0
0
1
0
1
0
0
5
5
4
1
2
4
1
2
0
0
0
1
0
0
0
1
0
7
8
9
8
8
7
7
1
1
2
3
0
3
2
1
2
2
1
6
6
8
3
4
3
4
0
4
2
1
7
7
7
5
9
7
7
5
5
6
6
4
3
4
7
3
3
7
7
9
6
4
1
5
THONON O., CHU Liège 18 avril 2003
5
5
5
3
2
5
2
1
2
4
1
6
5
9
1
0
1
4
1
2
2
2
7
8
8
5
6
6
6
7
3
2
2
3
0
1
0
2
2
9
6
5
9
7
7
5
3
2
3
2
2
4
2
1
3
3
1
5
5
5
1
4
3
1
1
3
2
4
6
6
5
2
4
2
4
4
1
2
2
2
1
1
4
2
2
5
8
8
8
8
6
3
7
1
0
10
1
7
1
4
5
4
2
2
1
2
1
1
0
2
2
1
1
0
13
9
8
9
2
6
4
6
2
1
1
1
0
1
2
1
4
8
14
14
12
10
11
9
10
8
10
4
7
3
5
0
3
2
2
7
4
6
2
3
1
3
2
0
3
1
10
10
11
12
11
8
8
6
12
6
6
10
9
11
4
2
5
11
11
11
10
8
7
6
2
2
2
2
1
1
0
0
0
0
0
4
3
3
0
0
0
0
0
0
0
0
6
6
5
4
3
3
3
2
2
1
1
1
1
1
1
0
0
6
6
6
6
5
5
4
4
Synthèse sélections NIC groupes de travail
2L2L2L2L2L2L2M2M2M2M2M2M2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N2N-
3500
3590
3680
3662
3460
3620
3740
3900
3800
3840
3780
3902
2440
4030
4190
4200
4220
4238
4130
2080
4250
4028
4120
4140
4044
4090
4150
4210
4232
4010
4020
4024
4040
4046
4050
4060
4064
4070
4104
4106
4110
4170
4180
4254
4256
4258
Limitation des pressions sur le corps
Surveillance de l'état de la peau
Irrigation d'une plaie
Soins d'une plaie : drainage en circuit fermé
Thérapie par les sangsues
Suture
Traitement de la fièvre
Régulation de la température
Traitement de l'hypothermie
Précautions en cas d'hyperthermie maligne (U)
Traitement d'un coup de chaleur
Régulation de la température per-opératoire (J)
Soins requis pour un dispositif d'accès veineux (H)
Administration de produits sanguins
Mise en place d'une voie intraveineuse
Traitement (thérapie) intraveineux
Entretien d'un cathéter central installé (inséré) en périphérie
Prélèvement de sang veineux (phlébotomie)
Surveillance de l'équilibre hydrique
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre hydro-électrolytique (G)
Conduite à tenir en présence d'un état de choc
Limitation des pertes sanguines : saignement d'une plaie
Traitement (contrôle) d'un déséquilibre hydrique (G)
Rétablissement d'urgence de l'équilibre hydrique
Soins cardiaques : phase aiguë
Traitement (contrôle) de l'arythmie cardiaque
Régulation hémodynamique
Monitorage hémodynamique invasif
Prélèvement de sang artériel (phlébotomie) (G)
Prévention des saignements
Limitation des pertes sanguines
Limitation des pertes sanguines : saignement nasal
Soins cardiaques
Soins cardiaques : réadaptation
Soins cardiaques : prévention
Prévention des troubles circulatoires
Soins circulatoires : appareil d'assistance mécanique
Prévention des troubles circulatoires locaux
Traitement (contrôle) de l'embolie périphérique
Traitement (contrôle) de l'embolie pulmonaire (K)
Prévention des troubles thromboemboliques
Traitement (contrôle) de l'hypervolémie
Traitement (contrôle) de l'hypovolémie
Conduite à tenir en présence d'un choc cardiogénique
Conduite à tenir en présence d'un choc vasogénique
Conduite à tenir en présence d'un choc hypovolémique
6
6
4
3
0
0
5
3
1
0
0
0
7
8
9
6
8
9
4
1
3
3
2
0
1
3
0
0
0
1
2
1
2
2
0
0
0
0
0
0
3
0
3
2
1
1
3
3
4
4
0
1
3
3
2
4
2
2
9
7
9
9
6
9
7
8
7
5
8
7
9
8
6
6
6
4
4
3
7
8
7
6
2
5
7
6
6
5
5
7
5
6
THONON O., CHU Liège 18 avril 2003
4
3
7
8
1
0
7
6
2
1
2
1
9
9
9
7
6
9
7
5
5
2
4
1
2
2
1
3
4
2
3
2
2
2
1
3
1
1
1
1
1
2
3
1
1
1
4
5
4
3
0
1
8
5
1
5
1
2
9
9
9
9
8
8
6
7
5
5
6
6
2
4
4
1
2
6
5
5
2
1
2
4
1
4
3
4
4
4
4
3
3
4
10
10
8
4
1
4
7
8
4
3
4
0
11
11
12
10
9
8
8
6
5
4
6
2
4
1
1
2
2
3
3
4
2
7
3
3
0
5
3
2
6
3
3
2
2
2
8
2
8
9
1
1
7
9
8
3
2
0
11
9
10
11
8
10
8
8
7
7
9
7
8
7
7
10
9
3
3
3
6
2
5
4
7
5
5
6
4
4
5
4
4
4
3
3
3
2
0
0
4
4
1
1
0
0
6
6
6
6
6
6
5
4
4
3
3
3
2
2
2
2
2
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
5
Synthèse sélections NIC groupes de travail
2N- 2860
2N- 4021
2N- 4022
2N- 4026
2N- 4160
2N- 4234
2N- 4260
3O- 4310
3O- 4350
3O- 4420
3O- 4320
3O- 4330
3O- 4340
3O- 4352
3O- 4354
3O- 4356
3O- 4360
3O- 4362
3O- 4370
3O- 4380
3O- 4390
3O- 4400
3O- 4410
3O- 4430
3O- 4470
3O- 4480
3O- 4490
3O- 4500
3O- 4510
3O- 4512
3O- 4514
3O- 4516
3P- 4700
3P- 4720
3P- 4760
3P- 4820
3P- 4640
3P- 4680
3P- 4860
3P- 5520
3P- 5540
3Q- 4920
3Q- 4976
3Q- 4320
3Q- 4330
3Q- 4400
Autotransfusion (J)
Limitation des pertes sanguines : utérus gravide (W)
Limitation des pertes sanguines : saignement gastro-intestinal
Limitation des pertes sanguines : utérus en post-partum (W)
Contrôle (maîtrise) de l'hémorragie
Prélèvement de sang : collecte d'une unité de sang (phlébotomie)
Prévention des états de choc
Activité thérapeutique (thérapie occupationnelle)
Maîtrise du comportement
Négociation d'un contrat avec le patient
Médiation / présence d'un animal (Q)
Thérapie par l'art (Q)
Entraînement à l'affirmation de soi
Conduite à tenir face à une conduite de suractivité / inattention
Modification du comportement : aptitude sociale
Modification du comportement : gestion du comportement sexuel
Modification du comportement : aptitudes sociales
Modification du comportement
Entraînement au contrôle des impulsions
Etablissement des limites
Exploitation du milieu
Musicothérapie (Q)
Détermination d'objectifs communs
Thérapie par le jeu (Q)
Aide au changement souhaité par le patient
Aide à la responsabilisation
Aide / cesser de fumer
Prévention de la toxicomanie
Traitement de la toxicomanie
Traitement de la toxicomanie : sevrage de l'alcool
Traitement de la toxicomanie : sevrage de la drogue
Traitement de la toxicomanie : intoxication aiguë (surdosage)
Restructuration cognitive
Stimulation cognitive
Entraînement de la mémoire
Orientation dans la réalité
Aide à la maîtrise de la colère
Bibliothérapie
Thérapie par la réminiscence
Facilitation de l'apprentissage (S)
Stimulation de l'apprentissage ( S)
Ecoute active
Amélioration de la communication : difficultés d'élocution
Médiation / présence d'un animal (O)
Thérapie par l'art (O)
Musicothérapie (O)
0
0
1
0
2
3
1
4
5
0
0
0
0
2
1
2
0
1
0
1
2
0
2
0
1
0
0
0
0
0
0
0
0
4
3
3
0
0
0
0
0
3
5
0
0
0
3
0
3
1
4
2
4
0
1
2
2
0
0
1
0
0
1
1
0
0
0
0
1
0
2
3
1
0
0
2
0
1
0
0
0
1
1
0
0
2
2
2
0
2
0
0
THONON O., CHU Liège 18 avril 2003
1
0
1
0
1
1
3
4
3
2
0
2
0
3
2
2
2
2
2
2
2
0
1
2
1
3
1
3
2
1
1
2
0
1
1
1
3
0
0
1
1
2
0
0
0
1
3
2
2
1
4
3
4
5
3
5
2
3
2
2
2
3
3
2
2
3
3
2
3
3
3
4
3
3
2
3
2
1
2
2
1
3
3
2
2
3
3
5
3
2
3
2
0
1
3
1
3
0
2
11
7
5
0
4
1
4
5
3
6
4
2
4
3
2
7
5
5
5
2
3
2
5
1
1
8
12
9
10
4
2
3
2
1
9
6
0
1
2
3
0
6
2
4
3
5
0
1
3
0
0
1
2
2
0
1
0
0
3
2
0
0
0
0
2
0
0
0
3
3
4
1
1
0
2
1
0
0
0
0
4
1
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
2
1
1
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
1
1
1
1
0
0
0
0
0
2
1
0
0
0
6
Synthèse sélections NIC groupes de travail
3Q- 4430
3Q- 4974
3Q- 4978
3Q- 5000
3Q- 5100
3R- 5270
3R- 5260
3R- 5290
3R- 6160
3R- 5340
3R- 5210
3R- 5220
3R- 5250
3R- 5310
3R- 5420
3R- 5470
3R- 5230
3R- 5240
3R- 5242
3R- 5248
3R- 5294
3R- 5300
3R- 5320
3R- 5330
3R- 5360
3R- 5370
3R- 5380
3R- 5390
3R- 5400
3R- 5430
3R- 5440
3R- 5450
3R- 5460
3R- 5480
3S- 5616
3S- 5614
3S- 5510
3S- 5606
3S- 5610
3S- 5618
3S- 2240
3S- 5602
3S- 5566
3S- 5608
3S- 5612
3S- 5520
Thérapie par le jeu (O)
Amélioration de la communication : déficience auditive
Amélioration de la communication : déficience visuelle
Etablissement d'une relation complexe
Amélioration de la socialisation
Soutien psychologique
Soins à un mourant
Aide au processus de deuil :
Intervention en situation de crise (U)
Présence
Conduite à tenir devant une réaction d'anticipation (W)
Amélioration de l'image corporelle
Aide à la prise de décisions (Y)
Insufflation d'espoir
Soutien spirituel
Annonce (communication) de la vérité
Amélioration de la capacité d'adaptation
Consultation psychosociale
Consultation de génétique (W)
Consultation en matière de sexualité
Aide au processus de deuil : mort à la naissance (W)
Aide à la déculpabilisation
Humour
Contrôle de l'humeur
Animation (thérapie récréationnelle)
Amélioration du rôle (X)
Amélioration du sentiment de sécurité
Amélioration de la conscience de soi
Amélioration de l'estime de soi
Groupe de soutien
Elargissement du réseau de soutien
Thérapie de groupe
Toucher
Classification des valeurs
Education : traitement (médication) prescrit (H)
Education : régime alimentaire prescrit (D)
Education à la santé (sanitaire)
Education du patient (individuel)
Enseignement pré-opératoire (J)
Education : intervention ou traitement
Conduite à tenir en cas de traitement par chimiothérapie (H)
Enseignement : processus de la maladie
Enseignement aux parents qui élèvent un enfant (X)
Education : soins au nourrisson (W)
Enseignement : activités et exercices prescrits (A)
Facilitation de l'apprentissage (P)
0
3
4
0
2
6
7
5
1
2
0
0
3
1
2
2
0
0
0
0
0
1
0
1
1
0
0
0
0
0
4
0
0
0
5
4
1
4
2
4
3
2
0
0
2
0
0
0
0
0
1
7
5
3
6
1
0
1
1
2
0
1
0
0
0
0
1
1
1
0
0
0
1
0
1
0
0
0
0
0
8
6
4
3
8
5
1
2
0
1
4
2
THONON O., CHU Liège 18 avril 2003
3
0
0
1
2
7
4
3
5
3
1
1
2
2
2
3
1
0
0
1
2
1
0
0
2
0
2
1
2
2
2
2
1
1
8
7
5
6
8
7
5
7
6
7
4
2
3
3
3
4
3
9
8
7
9
6
3
5
5
5
5
7
4
3
2
3
1
3
4
4
2
3
3
3
3
4
4
3
4
3
9
7
8
6
5
9
9
7
4
1
4
3
2
3
3
6
6
12
10
9
8
8
8
5
3
5
5
3
4
1
0
1
0
7
4
3
4
2
5
5
7
4
6
4
2
4
10
9
9
12
4
7
4
7
1
0
8
2
0
1
0
1
0
13
9
9
6
3
2
1
3
4
3
4
1
1
0
0
1
3
4
4
0
0
3
3
2
1
1
2
1
3
3
2
1
3
3
4
1
4
0
0
1
0
0
0
0
0
0
6
5
4
4
2
1
1
1
1
1
1
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
5
4
3
3
3
3
2
2
1
1
1
0
7
Synthèse sélections NIC groupes de travail
3S- 5540
3S- 5562
3S- 5564
3S- 5580
3S- 5604
3S- 5620
3S- 5622
3S- 5624
3S- 6784
3T- 5820
3T- 5840
3T- 5860
3T- 5880
3T- 5900
3T- 5920
3T- 5960
3T- 6000
3T- 6040
4U- 6200
4U- 6320
4U- 6140
4U- 6160
4U- 6240
4U- 3840
4U- 6260
4U- 6300
4U- 6340
4U- 6360
4V- 3540
4V- 6680
4V- 6540
4V- 6490
4V- 6550
4V- 6580
4V- 6460
4V- 6470
4V- 6530
4V- 6630
4V- 6650
4V- 6654
4V- 3200
4V- 6420
4V- 6440
4V- 6600
4V- 2680
4V- 2920
Stimulation de l'apprentissage (P)
Enseignement aux parents d'un adolescent (X)
Education aux futurs parents (W)
Information sensorielle préparatoire
Education de groupe
Education : habileté psychomotrice
Education : rapports sexuels sans risque
Education sexuelle
Régulation des naissances : contraception (W)
Diminution de l'anxiété
Training autogène
Biofeedback : rétroaction biologique
Technique d'apaisement
Distraction
Hypnose
Méditation
Imagerie mentale
Relaxation simple
Soins d'urgence
Réanimation
Coordination des mesures d'urgence cardiaque (vitale)
Intervention en situation de crise (R)
Premiers soins
Précautions en cas d'hyperthermie maligne (M)
Demande de don d'organe
Conduite à tenir en cas de traumatisme de viol
Prévention du suicide (V)
Triage
Soins préventifs d'escarres (I)
Surveillance des signes vitaux
Contrôle de l'infection
Prévention des chutes
Prévention contre les infections
Contention (contrainte) physique (R)
Prise en charge de la démence
Prévention des fugues (conduite à tenir en cas de fugue)
Administration : vaccination / immunothérapie
Isolement
Surveillance
Surveillance : sécurité
Prévention des fausses routes (K)
Restriction de l'aire d'activités (du territoire)
Prise en charge du délirium
Soins consécutifs à la radiothérapie
Conduite à tenir en cas de crise convulsive (I)
Précautions à prendre lors d'une intervention (J)
0
0
0
0
1
2
0
0
0
0
0
0
0
1
0
0
0
0
2
6
1
1
3
0
0
0
1
0
8
7
4
5
3
3
7
6
5
6
5
4
3
3
5
2
3
0
2
1
0
0
0
1
0
0
0
5
1
1
1
2
0
2
0
1
5
6
7
6
5
4
2
1
2
0
6
7
6
5
3
4
3
2
3
3
3
2
7
1
3
1
3
4
THONON O., CHU Liège 18 avril 2003
2
4
2
3
1
4
2
1
1
5
0
0
1
2
0
0
0
1
5
6
5
3
6
1
0
2
4
1
5
9
5
5
6
7
1
4
6
4
5
5
3
3
1
1
2
2
3
4
1
2
4
1
3
3
2
8
1
1
2
3
1
1
1
2
6
4
5
9
4
5
2
1
2
1
8
9
6
4
7
5
3
3
3
4
4
3
2
5
3
8
4
3
4
1
0
2
5
4
1
3
2
10
0
0
0
3
0
0
0
0
6
6
5
6
4
2
0
1
7
0
13
13
10
12
12
13
12
8
5
10
7
9
5
2
4
3
5
3
1
0
0
2
0
0
0
1
1
8
0
0
1
0
0
3
1
1
8
11
6
5
3
3
5
0
2
0
11
13
8
4
8
8
4
1
1
6
4
6
5
0
5
1
4
3
0
0
0
0
0
0
0
0
0
5
0
0
0
0
0
0
0
0
4
4
3
2
2
1
0
0
0
0
6
6
5
4
4
4
2
2
2
2
2
2
1
1
1
1
0
0
8
Synthèse sélections NIC groupes de travail
4V- 6340
4V- 6400
4V- 6402
4V- 6404
4V- 6410
4V- 6450
4V- 6480
4V- 6484
4V- 6486
4V- 6487
4V- 6489
4V- 6500
4V- 6510
4V- 6520
4V- 6560
4V- 6570
4V- 6590
4V- 6610
5W- 1052
5W- 1054
5W- 5608
5W- 6710
5W- 6820
5W- 6924
5W- 1875
5W- 4021
5W- 4026
5W- 5210
5W- 5242
5W- 5244
5W- 5247
5W- 5294
5W- 5564
5W- 6481
5W- 6612
5W- 6656
5W- 6700
5W- 6720
5W- 6750
5W- 6760
5W- 6771
5W- 6772
5W- 6784
5W- 6786
5W- 6788
5W- 6800
Prévention du suicide (U)
Prise en charge de la démence
Prévention de la maltraitance : enfants
Prévention de la maltraitance : personnes âgées
Traitement des allergies
Prise en charge de la confusion
Aménagement de l'environnement
Aménagement de l'environnement : collectivité
Aménagement de l'environnement : sécurité
Aménagement de l'environnement : prévention de la violence
Aménagement de l'environnement : sécurité du travail
Prévention des incendies (du risque incendiaire)
Conduite à tenir en présence d'hallucinations
Dépistage des problèmes de santé
Précautions lors de l'utilisation du laser
Précautions lors de l'emploi de dérivés du latex
Précautions en cas d'utilisation d'un garrot pneumatique
Identification des risques
Allaitement au biberon
Aide à l'allaitement maternel
Education : soins au nourrisson (S)
Aide au développement de la relation parent-enfant
Soins au nourrisson
Photothérapie néonatale
Entretien d'un cathéter ombilical
Limitation des pertes sanguines : utérus gravide (N)
Limitation des pertes sanguines : utérus en post-partum (N)
Conduite à tenir devant une réaction d'anticipation (R)
Consultation de génétique (R)
Consultation : allaitement maternel (conseils)
Consultation avant la grossesse
Aide au processus de deuil : mort à la naissance (S)
Education aux futurs parents (S)
Aménagement de l'environnement : processus d'attachement
Identification du risque : famille ayant de jeunes enfants
Surveillance de l'accouchement : dépassement du terme (grossesse avancée)
Perfusion amniotique
Accouchement
Assistance / accouchement par césarienne
Préparation à l'accouchement
Monitorage fœtal : avant l'accouchement
Monitorage fœtal : pendant l'accouchement
Régulation des naissances : contraception (S)
Régulation des naissances : infertilité
Régulation des naissances : grossesse non prévue
Prise en charge d'une grossesse à risque
0
1
0
1
2
4
4
2
3
3
0
0
4
1
0
0
1
3
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
3
2
0
0
2
4
1
1
2
1
0
0
3
2
0
0
0
3
1
1
1
1
1
1
1
0
1
0
0
1
0
1
0
0
0
0
0
1
1
1
1
1
0
0
0
1
THONON O., CHU Liège 18 avril 2003
4
2
4
1
4
2
1
0
2
0
0
0
1
3
0
2
0
2
9
5
7
5
7
6
4
1
1
1
0
3
0
2
1
4
1
0
0
0
1
0
0
0
1
0
0
0
2
2
1
1
3
3
4
2
3
1
3
1
3
4
1
2
1
4
1
1
1
1
1
1
1
2
1
3
2
1
1
1
1
0
1
1
1
1
1
1
1
1
2
1
1
1
7
6
0
3
6
7
4
1
6
2
2
3
6
3
0
3
1
4
0
0
0
0
1
0
0
1
1
0
1
0
0
0
0
0
0
0
0
1
1
0
0
0
0
0
0
0
0
1
1
1
2
6
0
0
3
0
0
0
3
2
0
1
0
0
2
1
1
0
1
0
0
0
1
0
0
0
0
1
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
1
1
1
1
1
1
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
9
Synthèse sélections NIC groupes de travail
5W- 6830
5W- 6834
5W- 6840
5W- 6850
5W- 6860
5W- 6870
5W- 6880
5W- 6890
5W- 6900
5W- 6930
5W- 6950
5W- 6960
5W- 6972
5W- 6974
5W- 6982
5W- 7104
5W- 7886
5X- 7140
5X- 0412
5X- 0612
5X- 5562
5X- 5566
5X- 7040
5X- 7110
5X- 7120
5X- 5370
5X- 7050
5X- 7100
5X- 7130
5X- 7150
5X- 7160
5X- 7180
5X- 7200
5X- 7260
5X- 7280
6a- 7610
6a- 7680
6a- 7710
6a- 7726
6a- 7800
6a- 7660
6a- 7690
6a- 7830
6a- 7840
6a- 7880
6a- 7620
Soins durant le travail et l'accouchement
Soins lors d'un accouchement à risque (conduite à tenir)
Soins "kangourou"
Assistance / accouchement provoqué (déclenchement du travail)
Assistance / accouchement prématuré
Interruption (artificielle) de la lactation
Soins au nouveau-né
Surveillance du nouveau-né
Satisfaction du besoin de succion
Soins postnatals
Soins à une patiente en interruption de grossesse
Soins prénatals
Réanimation fœtale
Réanimation du nouveau-né
Utilisation obstétricale de l'échographie ultrasonore
Aide à la préservation de l'intégrité familiale : famille qui attend un enfant
Prise en charge en cas de procréation médicalement assistée
Soutien à la famille
Soins de l'incontinence fécale : encoprésie (B)
Soins de l'incontinence urinaire : énurésie (B)
Enseignement aux parents d'un adolescent (S)
Enseignement aux parents qui élèvent un enfant (S)
Soutien à un aidant naturel
Implication de la famille
Mobilisation des ressources familiales
Amélioration du rôle (R)
Amélioration (stimulation) du développement
Aide à la préservation de l'intégrité familiale
Maintien de la dynamique familiale
Thérapie familiale
Préservation de la fertilité
Aide dans l'organisation et l'entretien du domicile
Contribution à l'adaptation familiale
Remplacement temporaire de l'aidant naturel
Soutien à la fratrie d'un patient
Réalisation de tests de laboratoire au lit du patient
Aide à la réalisation d'un examen
Aide (apportée) au médecin
Préceptorat auprès d'un étudiant
Evaluation de la qualité
Vérification du chariot d'urgence
Interprétation de données d'examen de laboratoire
Supervision d'équipe (staff)
Gestion du matériel (des approvisionnements)
Gestion de l'équipement technique
Vérification des substances toxiques (contrôlées)
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
1
1
0
0
0
4
1
1
0
0
0
1
0
0
0
1
2
1
6
5
4
3
5
2
1
3
3
2
2
1
1
1
1
1
1
1
1
0
1
1
1
0
1
0
0
1
2
2
3
1
0
0
2
2
0
0
0
1
0
0
1
0
0
1
4
3
3
1
2
1
3
1
1
1
3
THONON O., CHU Liège 18 avril 2003
0
0
4
0
0
0
4
4
2
2
1
1
1
3
0
0
0
2
8
8
6
7
5
6
4
1
4
0
1
0
0
0
1
3
3
6
5
5
4
4
3
2
3
3
3
4
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
5
3
3
4
4
3
3
5
3
2
4
4
3
2
2
3
3
4
4
5
6
8
7
5
5
5
6
6
4
0
0
0
0
0
0
1
0
0
1
1
0
0
0
0
0
0
8
6
5
1
1
6
7
6
3
1
1
5
1
0
3
4
4
3
9
7
7
5
5
2
5
5
5
5
2
0
0
0
0
0
0
0
1
0
0
0
0
0
2
0
0
0
3
1
0
0
0
2
2
2
0
1
0
0
1
1
1
0
0
1
7
5
7
7
3
6
3
2
3
6
5
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
2
1
1
1
1
1
1
1
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
4
3
3
2
2
1
1
1
1
1
0
10
Synthèse sélections NIC groupes de travail
6a- 7640
6a- 7650
6a- 7700
6a- 7722
6a- 7760
6a- 7820
6b- 8020
6b- 7920
6b- 7960
6b- 7980
6b- 8060
6b- 8120
6b- 8140
6b- 7970
6b- 8100
6b- 8180
6Y- 7370
6Y- 2880
6Y- 5250
6Y- 7400
6Y- 7330
6Y- 7410
6Y- 7440
6Y- 7460
6Y- 7500
6Y- 7560
Elaboration de "chemins cliniques"
Délégation
Analyse des pratiques par les pairs
Préceptorat auprès d'un employé
Evaluation d'un produit
Manipulation d'un échantillon biologique
Conférence de soins multidisciplinaires
Rédaction des transmissions
Transmissions d'informations : continuité des soins
Déclaration d'un incident
Transcription d'une prescription
Recueil de données de recherche interéquipes
Transmissions inter-équipes (relève)
Contrôle de la politique de santé (réglementation sanitaire)
Orientation vers un autre soignant ou un autre établissement
Consultation par téléphone
Planification du départ
Coordination pré-opératoire (J)
Aide à la prise de décisions (R)
Orientation dans le réseau de la santé et de la sécurité sociale
Médiation culturelle
Autorisation de prise en charge par une assurance
Permission (facilitation d'une)
Protection des droits du patient
Aide à la subsistance
Facilitation des visites
Total interventions NIC sélectionnées pour enregistrement minimal
% interventions sélectionnées
3
3
2
3
3
3
7
4
7
3
3
2
3
2
4
2
5
3
4
4
2
3
2
2
2
2
0
1
0
1
0
3
1
4
2
1
0
0
3
1
0
0
4
6
3
1
1
0
0
0
0
0
4
1
3
3
2
3
3
2
2
2
3
2
3
4
2
3
6
4
3
1
3
0
0
1
1
1
4
3
3
4
4
4
7
9
6
7
8
6
7
4
4
3
9
5
5
5
2
1
0
4
3
3
5
3
2
6
4
5
10
9
6
6
4
5
7
3
4
4
9
2
5
6
3
0
4
4
1
3
2
1
1
6
1
5
3
6
3
4
2
2
5
1
1
2
5
2
3
2
3
0
1
2
1
6
97
20,2
113
23,5
153
31,9
147
30,6
210
43,8
150
31,3
THONON O., CHU Liège 18 avril 2003
0
0
0
0
0
0
3
2
2
1
1
1
1
0
0
0
4
2
1
1
0
0
0
0
0
0
11
RImVG II phase test
Classe
A. Gestion des activités et de l'exercice
B. Gestion de l'élimination
C. Gestion de l'immobilité
D. Aide à la nutrition
E. Promotion du confort physique
F. Facilitation des soins personnels
Code
AABBBBBBBBBBBBBBCCCCCDDDDDDDEEEEEFFFFFFF-
110
120
100
200
310
320
330
340
350
410
420
510
520
530
540
600
110
120
200
300
400
110
120
130
200
310
320
400
100
200
300
400
500
110
120
130
140
200
300
400
Interventions
Domaine 1 : Soins liés aux fonctions physiologiques de base
Exercices corporels non structurés
Exercices coporels structurés
Soins liés à l'élimination chez l'enfant non propre (moins de 5 ans)
Gestion de l'énurésie (< 16 ans)
Élimination urinaire normale
Soutien de l'élimination urinaire chez un patient continent
Soins liés à l'incontinence urinaire
Soins liés à la présence d'une stomie urinaire
Soins liés à la présence d'une sonde vésicale à demeure
Mise en place d'une sonde vésicale sans entraînement et/ou éducation
Mise en place d'une sonde vésicale avec entraînement et/ou éducation
Élimination fécale normale
Soutien de l'élimination fécale chez un patient continent
Soins liés à l'incontinence fécale
Soins liés à la présence d'une stomie fécale
Administration d'un lavement ou enlèvement manuel de fécalomes dans le but de traiter ou d'éviter la constipation
Installation d'un patient alité
Transfert d'un patient
Mobilisation d'un patient
Transport du patient hors de l'unité
Présence de : attelle, traction, fixateur externe, plâtre
Aide à l'alimentation pour un repas pris dans la chambre
Aide à l'alimentation pour un repas pris dans la salle à manger
Patient à jeun
Soins liés à l'alimentation du nouveau-né
Administration d'alimentation par sonde
Administration d'alimentation par sonde avec entraînement et/ou éducation
Administration d'alimentation parentérale
Gestion des symptômes : douleur
Gestion des symptômes : nausées et/ou vomissements
Gestion des symptômes : fatigue
Gestion des symptômes : sédation
Suivi systématique et aspécifique des plaintes
Soins d'hygiène au lavabo / au lit sans entraînement et/ou éducation
Soins d'hygiène au lavabo / au lit avec entraînement et/ou éducation
Donner un bain ou une douche sans entraînement ni éducation
Donner un bain ou une douche avec entraînement et/ou éducation
Aide complète pour l'habillage civil
Soins liés à l'image corporelle
Soins de bouche particuliers
Update 23/10/03
Score
0 ou 1
0 ou 1
1, 2 ou 3
0 ou 1
0 ou 1
1 ou 2
1 ou 2
1 ou 2
1 ou 2
fréquence
fréquence
0 ou 1
1 ou 2
1 ou 2
1 ou 2
1 ou 2
0 ou 1
1,2 ou 3
1 ou 2
fréquence
0 ou 1
1à4
1à4
0 ou 1
fréquence
1 ou 2
1 ou 2
0 ou 1
0 ou 1
0 ou 1
0 ou 1
0 ou 1
0 ou 1
1à3
1à3
1à3
1 ou 2
0 ou 1
nombre
fréquence
1
RImVG II phase test
Domaine 2 : Soins liés aux fonctions physiologiques complexes
G. Gestion hydro-électrolytique et acido-basique
H. Gestion des médicaments
I. Fonction neurologique
K. Fonction respiratoire
L. Gestion de la peau et des plaies
N. Perfusion tissulaire
O. Thérapie comportementale
GGGGGGGGHHHHHHHIIKKLLLLLLLLLLLLNNNNNNN-
100
200
300
410
420
500
610
620
100
200
300
400
500
600
700
100
200
100
200
100
200
300
410
420
430
440
500
600
700
800
900
100
200
300
400
500
600
700
Balance hydro-électrolytique
Placement d'une sonde gastrique
Gestion d'une SG de décharge
Gestion de la glycémie sans entraînement et/ou éducation
Gestion de la glycémie avec entraînement et/ou éducation
Contrôle de l'équilibre acido-basique et/ou ionique et/ou de l'hémoglobine et/ou de la coagulation
Prise en charge d'une dialyse péritonéale
Prise en charge d'une hémodialyse
Administration de médicaments par voie gastro-intestinale : nombre de médicaments différents
Administration de médicaments par voie gastro-intestinale : fréq. d'administration la plus élevée
Administration de médicaments par voie ID / SC / IM : nombre de médicaments différents
Administration de médicaments par voie ID / SC / IM : fréquence d'administration la plus élevée
Administration de médicaments par voie IV : nombre de médicaments différents
Administration de médicaments par voie IV : fréquence d'administration la plus élevée
Administration de médicaments par voie aérosol, puff : fréquence d'administration la plus élevée
Surveillance neurologique à l'aide d'une échelle de Glasgow
Surveillance de la pression intracrânienne avec ou sans drainage
Aspiration des voies aériennes
Soutien de la fonction respiratoire
Soins aux sutures et orifices non infectés
Soins de plaies ouvertes simples
Soins de plaies ouvertes complexes
Soins de plaies d'escarres du 1er degré - rougeur ne disparaissant pas à la pression
Soins de plaies d'escarres du second degré - phlyctène ouverte ou non
Soins de plaies d'escarres du troisième degré - escarre superficielle
Soins de plaies d'escarres du quatrième degré - escarre en profondeur
Soins de brûlures : % de superficie corporelle atteinte au 2ème et 3ème degré
Soins de brûlures : zones de brûlures traumatiques
Soins de brûlures : zones de brûlures chirurgicales
Soins de brûlures : hydrothérapie
Soins dermatologiques
Administration de produits sanguins
Surveillance et soins aux voies d'accès : artériel, veineux, SC, intra-pleural, intra-osseux, …
Prélèvements sanguins veineux
Prélèvements sanguins artériels
Prélèvements sanguins capillaires
Assistance électrique externe
Assistance cardio-circulatoire mécanique
Domaine 3 : Comportement
O- 100 Gestion des activités
O- 200 Soutien dans la démarche de sevrage
O- 300 Prise en charge d'un patient hyperactif ou souffrant d'un déficit d'attention
Update 23/10/03
1à4
fréquence
0 ou 1
0 ou 1
0 ou 1
0 ou 1
0 ou 1
1 ou 2
nombre
nombre
nombre
nombre
nombre
nombre
nombre
fréq.
1 ou 2
0 ou 1
code chiffré
nombre
nombre
nombre
nombre
nombre
nombre
nombre
%
nombre
nombre
0 ou 1
nombre
nombre
nombre
nombre
nombre
nombre
0 ou 1
1à3
1 ou 2
0 ou 1
0 ou 1
2
RImVG II phase test
Domaine 3 : Comportement (suite)
P. Thérapie cognitive
Q. Amélioration de la communication
R. Aide aux stratégies d'adaptation
S. Éducation du patient
V. Gestion du risque
X. Soins relatifs au cycle de la vie
Y. Médiation au sein des systèmes de santé
Z. Gestion du processus de soins et de l'information
P- 100
Q- 100
R- 110
R- 120
R- 130
S- 110
S- 120
S- 200
S- 300
VVVVVVVV-
Soins liés à la prise en charge d'un patient souffrant d'un déficit cognitif
Amélioration de la communication
Soutien émotionnel de base
Soutien émotionnel particulier
Prise en charge une situation de crise
Sensibilisation et éducation spécifique occasionnelle
Sensibilisation et éducation spécifique selon un programme établie
Information concernant l'opération, l'intervention diagnostique
Information parentale
Domaine 4 : Sécurité
110
120
130
200
300
400
500
600
1 ou 2
0 ou 1
0 ou 1
0 ou 1
0 ou 1
0 ou 1
1 ou 2
1 ou 2
1 ou 2
Utilisation de matériel de prévention
Changements de position sans utilisation de matériel de prévention
Changements de position avec utilisation de matériel de prévention
Surveillance des paramètres vitaux (cœur, poumons, température corporelle): monitoring continu
Surveillance des paramètres vitaux (cœur, poumons, température corporelle): monitoring discontinu
Prélèvements tissulaires ou de matériel organique
Mesures d'isolement
Soins liés à la désorientation, mesures de protection
Domaine 5 : Famille
X- 100 Participation active des parents ou d'une personne significative aux soins du patient
Domaine 6 : Systèmes de santé
0 ou 1
fréquence
fréquence
nombre
fréquence
nombre
1 ou 2
0 ou 1
YZZZZZ-
0 ou 1
0 ou 1
1à3
0 ou 1
0 ou 1
fréquence
100
100
200
300
400
500
Médiation culturelle
Anamnèse à l'admission
Évaluation fonctionnelle, mentale ou psychosociale
Contacts multidisciplinaires
Contacts avec les autres institutions
Assistance médicale
Update 23/10/03
1à3
3
Users of NIC
January, 2003
The Center for Nursing Classification and Clinical Effectiveness receives numerous
requests for information about the Nursing Interventions Classification (NIC). On the
attached pages are places from which we have received requests since the
Classification was published in May 1992. This represents, in some measure, the
extent of interest and use of NIC. While all of the organizations listed have given
some indication of use or plans to use NIC, it is difficult for us to know to what extent
NIC has been adopted in these agencies. In addition to these organizational requests,
we have also received hundreds of requests from individuals, including nursing
students, practicing nurses, authors, and researchers.
Center for Nursing Classification
& Clinical Effectiveness
University of Iowa – College of
Nursing
407 Nursing Building
Iowa City, IA 52242
(319)-335-7051-Voice
(319)-335-6820-Fax
PRACTICE
ALABAMA
Birmingham
Montgomery
Sheffield
University of Alabama Hospital
Jackson Hospital and Clinic
Helen Keller Hospital
ALASKA
Palmer
Valley Hospital
ARIZONA
Phoenix
Tucson
Scottsdale
Samaritan Health System
Carondelet St. Mary’s Hospital
Mayo Clinic Hospital
Patient Care
ARKANSAS
Little Rock
Little Rock
Arkansas Children’s Hospital
University Hospital of Arkansas
Nursing Education Department
Nursing Services
Nursing Information Systems
Davis
Kern Medical Center
Mt. Diablo Medical Center (exploring
use)
Univ. of California-Davis Medical Ctr.
Fresno
Fresno County Human Services System
CALIFORNA
Bakersfield
Concord
Nursing Services
Information Systems
Patient Care Services, Accounting
and Financial Department
Nursing
Fresno
Loma Linda
Los Angeles
Stanford
Upland
Walnut Creek
Whittier
St. Agnes Medical Center
Loma Linda Outpatient Surgery Center
Univ. of California-Los Angeles Medical
Ctr.
Tri-City Medical Center
Univ. of California-Irvine Medical Center
Public Health Field Nursing
Huntington Memorial Hospital
Kaiser-Permanente
Univ. of California-Davis Medical Center
San Diego Rehabilitation Institute
Univ. of California-San Diego Medical
Ctr
United States Naval Medical Center
Veterans Affairs Medical Center
Univ. of California-San Francisco
Medical Ctr.
Stanford University Hospital
San Antonio Community Hospital
Kaiser-Permanente
American Health Care
COLORADO
Aurora
Denver
Denver
Fort Collins
Kaiser-Permanente
Presbyterian St. Lukes Medical Center
University of Colorado Hospital
Poudre Valley Hospital
CIS Dept.
CONNECTICUT
Farmington
Hartford
New Haven
New London
University of Connecticut Health Center
Hartford Hospital (exploring use)
Yale New Haven Hospital
Lawrence and Memorial Hospital
John Dempsey Hospital
Quality Management Consultant
Women’s Center
Nursing Resources
DISTRICT OF
COLOMBIA
Washington
Washington
Washington
Children’s National Medical Center
Georgetown University Hospital
Howard University Hospital
Research and Development
Nursing Administration
Nursing Services
FLORIDA
Ft. Meyers
Gainseville
Type I Solutions, Inc. (Consulting)
Shands Hospital at the Univ. of Florida
Orlando
St. Augustine
St. Petersburg
St. Petersburg
Tampa
Orlando Regional Healthcare System
Flagler Hospital, Inc.
St. Anthony’s Hospital
Bayfront Medical Center
H. Lee Moffett Cancer Center
Oceanside
Orange
Orange County
Pasadena
Pasadena
Sacramento
San Diego
San Diego
San Diego
San Diego
San Francisco
Nursing Information Systems
Surgical Services
Nursing Administration
Nursing Administration
Nursing Administration
Clinical Systems Development
Nursing Services
Patient Care Services
Nursing Services
Nursing Administration
Clinical Systems
Pediatric Services
Patient Services
Research, Education, and
Program Development
Nursing Administration
Nursing Administration
GEORGIA
Atlanta
Augusta
Savannaah
HAWAII
Honolulu
ILLINOIS
Chicago
Chicago
Chicago
Crawford Long Hospital of Emory Univ.
Med. College of Georgia Hospitals &
Clinics
Floyd Medical Center
Memorial Health University
MedicalCenter
Patient Care Services
Patient Care
St. Francis Medical Center
Managed Care Program
Chicago
Chicago
Maywood
Oak Brook
Park Ridge
Peoria
Silvis
Springfield
Winfield
Sinai Hospital
Rehabilitation Institute of Chicago
Five Hospital Homebound Elderly
Program
University of Chicago Hospitals
University of Illinois Hospitals & Clinics
Loyola University Medical Center
University Hospital Consortium
Parish Nursing Services
St. Francis Medical Center
Silvis Hospital
Memorial Medical Center
Central Dupage Hospital
INDIANA
Columbus
Frankfort
Indianapolis
Columbus Regional Hospital
Clinton County Hospital
Indiana University Hospitals
IOWA
Cedar Rapids
Cedar Rapids
Cherokee
Clinton
Davenport
Des Moines
DesMoines
Dubuque
Cancer Care Center
St. Luke’s Hospital
Mental Health Institute
The Alverno Health Care Facility
Genesis Medical Center
Mercy Hospital
RAM Systems ("represents 42 Iowa nonprofit home health agencies")
Hillcrest Family Services
IOWA, cont.
Dubuque
Fort Madison
Grinnell
Harlan
Mercy Health Center
Fort Madison Community Hospital
Grinnell General Hospital
Myntue Memorial Hospital
Information Services
Administration
Nursing Services
NQI Coordination
Marketing/Corporate Planning
Health Systems
Nursing Research
Nursing Education/Service
Administration
Administration
Secure Care
Nursing Practice Systems
Dept. of Staff Development
Iowa City
Iowa City
Iowa City
Iowa City
Manchester
Manchester
Marshalltown
Mason City
Mt. Vernon
Oskaloosa
Waterloo
West Des Moines
Iowa City Hospice
Mercy Hospital
Oaknoll Retirement Residence
University of Iowa Hospitals & Clinics
Delaware County Memorial Hospital
Regional Medical Center
Marshalltown Medical & Surgical Center
North Iowa Mercy Health Center
Mt. Vernon Community Schools
Mahaska County Hospital
Iowa Child Health Specialty Clinics
Amicare Home Healthcare
KANSAS
Wichita
St. Francis Regional Medical Center
KENTUCKY
Lexington
Lexington
Lexington
Wickliffe
Apalachian Regional Health Care
St. Francis Regional Medical Center
University of Kentucky Hospital
Graystone Associates, P.C.
LOUISIANA
Baton Rouge
New Orleans
Shreveport
Women’s Hospital
Tulane University Hospitals & Clinics
Chrustus Schumpert Hospital
MAINE
Brunswick
York
Mid Coast Hospital Brunswick and Bath
York Hospital
Nursing Documentation Committee
MARYLAND
Baltimore
Baltimore
Baltimore
Silver Spring
University of Maryland Medical Center
Veterans Affairs Medical Center
St. Agnes Healthcare
Manor Care
Patient Care Serv. & Operations
MASSACHUSET
TS
Boston
Massachusetts General Hospital
South Natick
Center for Nursing Case Management
Spingfield
Bay State Medical Ctr. Children’s
Hospital
Stoughton
New England Sinai Hospital
MICHIGAN
Ann Arbor
University of Michigan Medical Center
Ann Arbor
Farmington Hills
University of Michigan Hospitals
Mercy Health Services
Nursing Service
Nursing Informatics
Administration, Patient Services
Waterloo Regional Office
Nursing Research & Development
Nursing Services
Nursing Services
Department of Nursing
Medical Library
Patient Care Information Systems
Patient Care Services
Nursing Svcs. Administration
Farmington Hills
Flint
Grand Rapids
Lansing
Nursing and Allied Health Services
McLaren Regional Medical Center
Butterworth Hospital
Sparrow Hospital
MINNESOTA
Albert Lea
Bemidji
Duluth
Mankato
Marshall
Minneapolis
Minneapolis
Minneapolis
Minneapolis
Rochester
Naeve Hospital
North County Regional Hospital
St. Mary’s Medical Center
Immanuel-St. Joseph’s Hospital
Weiner Memorial Medical Center
Abbott Nothwestern Hospital
Health Partners
Park Nicollet Medical Center
Univ. of Minnesota Hospital and Clinics
Mayo Foundation
Rochester
Rochester
St. Louis Park
Mayo Foundation, St. Mary’s Hospital
Rochester Methodist Hospital
Park Nicollet Health Services
MISSISSIPPI
Jackson
Tupelo
Waynesboro
Office of Workforce Redevelopment
North Mississippi Medical Center
Waynesboro General Hospital
MISSOURI
Columbia
Lee’s Summit
St. Louis
St. Louis
St. Louis
St. Louis
University and Children’s Hospital
Lee’s Summit Hospital
Missouri Baptist Medical Center
St. John’s Mercy Pain Therapy Center
St. Louis University Hospital
St. John’s Mercy Hospital
MONTANA
Billings
Whitefish
Indian Health Services
North Valley Hospital
NEBRASKA
Hastings
Lincoln
Lincoln
Omaha
Omaha
Mary Lanning Memorial Hospital
Bryan LGH Memorial Hospital
St. Elizabeth Community Health Center
University of Nebraska Medical Center
Visiting Nurse Association of Omaha
NEW
HAMPSHIRE
Belin
Keene
Androscoggin Valley Hospital
Cheshire Medical Center
Medical/Surgical Nursing Svcs.
Nursing Information Systems
Computer Information Services
Nursing Research
Administration
Administration, Dept. of Nursing
Section of Nursing Research
Nursing Services
Patient Services
Administration
Clinical Practice and Education
Nursing Administration
All Services, incl. Extended Care
Center
Medical Library
Internal Medicine Clinic
Lebanon
Manchester
NEW JERSEY
Cape May Court
House
Irvington
Mount Holly
Newark
New Brunswick
Tom’s River
Union
NEW MEXICO
Albuquerque
Albuquerque
Las Cruces
NEW YORK
Albany
Auburn
New York
New York
New York
New York
Dartmouth Hitchcock Medical Center
Catholic Medical Center
Burdette Tomlin Memorial Hospital
Irvington General Hospital
Memorial Hospital of Burlington County
Univ. of New Jersey Medicine &
Dentistry
Hospital
Robert Wood Johnson University Hospital
Community Medical Center
Union Hospital
Patient Care Services
Nursing Administration
Clinical Resources
Education and Patient Care
New Mexico Ctr. for Nursing
Therapeutics
Univ. of New Mexico Hospital
Alternative Link, LLC
New York
Albany Medical Center
Cayuga Community College
Columbia-Presbyterian Medical Center
New York Hospital
New York University Medical Center
Presbyterian Hospital at the Columbia
Presbyterian Medical Center
Visiting Nurse Service of New York
Ogdensburg
Stony Brook
Syracuse
Watertown
West Islip
Hepburn Medical Center
State Univ. of NY-Stony Brook Hospital
Community General Hospital
Samaritan Hospital
Good Samaritan Hospital
NORTH
CAROLINA
Charlotte
Cherokee
Greensville
Nursing Services
Rutherfordton
Salisbury
Winston-Salem
Sun Health
Cherokee Indian Hospital
Univ. Medical Center of Eastern Carolina
-Pitt County
Rutherford Hospital
VA Medical Center
North Carolina Baptist Hospital
OHIO
Akron
Barco
Nurse’s House Call
Sentara Nursing Center-Currituck
Nursing Service
Nursing Department
Research and Information Systems
Critical Care Nursing
Department of Critical Care Nursing
Nursing Services
Center for Home Care Policy and
Research; Clinical Systems
Human Resources
Administration
Nursing Administration
Nursing Services
Operating Room Nursing Svc.
Nursing Services
Staff Development
Cincinnati
Columbus
Columbus
Columbus
Dayton
Englewood
University of Cincinnati Hospital
Mt. Carmel Health Systems
Ohio Council for Home Care
Riverside Medical Hospital
Miami Valley Hospital
Samaritan Family Care, Inc.
Newark
E. Liverpool
OKLAHOMA
Oklahoma City
Norman
Licking Memorial Hospital
East Liverpool City Hospital
Patient Care Services
Nursing Administration
Clinical Research
Quality, Education, & Community
Health Promotion
Patient Care Services
The University Hospitals
Norman Regional Center
OREGON
Peace Health System
Eugene
Portland
Portland
Portland
Portland
Portland
PENNSYLVANI
A
Erie
Hershey
Lancaster
Lewisburt
Philadelphia
Philadelphia
Philadelphia
Philadelphia
Pittsburgh
Pittsburgh
Warren
Sacred Heart Medical Center
Multnoma Education Service District
Kaiser-Permanente
Bess Kaiser Medical Center, Kaiser
Foundation Hospitals
Oregon Health Sciences Univ. Hospitals
& Clinics
Providence St. Vincent Medical Center
Hamot Medical Center
Milton S. Hershey Medical Center
Lancaster Health Alliance
Evangelical Community Hospital
Children’s Hospital of Philadelphia
Hahnemann University Hospital
Hospital of The Univ. of Pennsylvania
Thomas Jefferson University Hospital
Children’s Hospital of Pittsburgh
University of Pittsburgh Medical Center
Warren General Hospital
RHODE
ISLAND
Warwick
Kent County Memorial Hospital
SOUTH
CAROLINA
Columbia
Columbia
Columbia
Greenville
Sumter
Baptist Medical Center
Palmetto Health Alliance
Richland Memorial Hospital
Shriners’ Hospital
Tuomey Regional Medical Center
(5 hosp+clinics /Oregon,Washington,
Alaska)
School Health Services
Center for Health Research
Progressive Care Policy & Procedure
Standards Committee
Department of Nursing
Nursing Administration
Center for Nursing Research
Nursing Informatics
Patient Care Services
Clinical Services
Nursing Information Systems
Corporate Nursing
Nursing Administration
SOUTH
DAKOTA
Sioux Falls
Sioux Valley Hospital
Project Coordination
TENNESSEE
Knoxville
Memphis
Memphis
East Tennessee Children’s Hospital
St. Jude’s Children’s Research Hospital
University of Tennessee Bowld Hospital
Nursing Quality Improvement
TEXAS
ElPaso
Dallas
Dallas
Galveston
Houston
Kerrville
San Antonio
San Antonio
San Antonio
Waco
Thompson Hospital
Presbyterian Hospital of Dallas
Zale Lipshy University Hospital
Univ. of Texas-Galveston, Medical
Branch
Hermann Hospital at the Univ. of Texas
Sam Houston/Spring Branch Medical
Center
St. Luke’s Episcopal Hospital
Sid Peterson Memorial Hospital
San Antonio Regional Hospital
Southwest General Hospital
Women’s and Children’s Hospital
VA Medical Center
UTAH
Salt Lake City
Salt Lake City
Salt Lake City
Community Nursing Service
LDS Hospital
University of Utah Hospital
VERMONT
Morrisville
Brattleboro
Burlington
Copley Hospital, Inc.
Brattleboro Retreat
Fletcher Allen Health Care
VIRGINIA
Charlottesville
Petersburg
Springfield
Winchester
Winchester
University of Virginia Medical Center
South Regional Medical Center
Kaiser-Permanente
Winchester Medical Center
Valley Health System
WASHINGTON
Aberdeen
Long View
Port Angeles
Puyallup
Seattle
Gray’s Harbor Community Hospital
St. John’s View Medical Center
Olympic Memorial Hospital
Good Samaritan Community Health Care
Group Health Cooperative Hospital
Houston
Houston
WEST
Outcomes Management
Patient Care Resources
Nursing Services
Operations
Surgical Nursing
Patient Care Services
Nursing Administration
Labor and Delivery
Nursing Research and Education
Administration
Nursing Services
IS Depts
VIRGINIA
Charleston
Huntington
Morgantown
Camcare Health Education & Research
Institute
St. Mary’s Hospital
West Virginia University Hospital
WISCONSIN
Milwaukee
Milwaukee
Milwaukee
Milwaukee
Milwaukee
Milwaukee
Milwaukee
Sauk City
Stevens Point
Aurora Health Care
Children’s Hospital
Colunbia Hospital
Froedtert Memorial Lutheran Hospital
Milwaukee County Medical Complex
St. Luke’s Medical Center
St. Michael’s Hospital
Rural Wisconsin Hospital Cooperative
St. Michael’s Hospital
Sturgeon Bay
(city unknown)
Bay Lake
Children's Hospital of Wisconsin
WYOMING
Cody
West Park Hospital
Nursing Department
Information Systems
Patient Care Systems
Clinical Effectiveness
Department
Outpatient Surgery Center
EDUCATION
ALABAMA
Birmingham
University of Alabama at Birmingham
School of Nursing
University of Alaska
School of Nursing
University of Arizona
College of Nursing, Adult Health
Nursing
University of Arkansas
Department of Nursing
Azusa Pacific University
Loma Linda University
University of California- Los Angeles
University of Southern California
Holy Names College
Point Loma Nazarene College
University of San Diego
University of California-San Francisco
Stanford University School of Medicine
Victor Valley Community College
(exploring)
College of Nursing
School of Nursing
School of Nursing
Department of Nursing
Nursing Department
Department of Nursing
Philip Y. Hahn School of Nursing
School of Nursing
Section on Medical Informatics
Allied Health
Denver
University of Colorado
Health Science Center
DELAWARE
Newark
University of Delaware
College of Nursing
DISTRICT OF
COLUMBIA
Washington
Washington
Catholic University of America
Georgetown University
School of Nursing
School of Nursing
FLORIDA
Coral Gables
Gainesville
Orlando
University of Miami
University of Florida
Florida Southern College-Orlando
School of Nursing
College of Nursing
GEORGIA
Augusta
Statesboro
Medical College of Virginia (exploring)
Georgia Southern University
ALASKA
Anchorage
ARIZONA
Tucson
ARKANSAS
Fayetteville
CALIFORNA
Azusa
Loma Linda
Los Angeles
Los Angeles
Oakland
San Diego
San Diego
San Francisco
Stanford
Victorville
COLORADO
IDAHO
Boise
Coeur D’Alene
Boise State University
Lewis-Clark State College- Coeur
D’Alene
Department of Nursing
ILLINOIS
Aurora
Bloomington
Chicago
Chicago
Chicago
Edwardsville
Elmhurst
Grays Lake
Lisle
ILLINOIS
(cont.)
Oak Park
Rockford
Springfield
Aurora University
Illinois Wesleyan University
DePaul University
Niehoff School of Nursing-Loyola Univ.
University of Illinois
Southern Illinois University at
Edwardsville
Elmhurst College
School of Nursing
School of Nursing
Department of Nursing
College of Nursing
School of Nursing
College of Lake Country
Illinois Benedictine College
Deicke Center for Nursing
Education
Bio/Hlth Sciences Division
Department of Nursing
West Suburban College of Nursing
Rockford College
Sangamon State University
Department of Nursing
Nursing Program
INDIANA
Columbus
Indianapolis
Indianapolis
Peru
Indiana Univ.-Purdue Univ. at Columbus
Indiana University
Marian College
Indiana Weslyan University
IOWA
Ames
Iowa State University
Cedar Rapids
Cedar Rapids
Decorah
Des Moines
Emmetsburg
Iowa City
Mason City
Sioux City
Waterloo
Coe College
Mount Mercy College
Luther College
Drake University
Iowa Lakes Community College
University of Iowa
Univ. of Iowa RN/BSN Program
Briar Cliff College
Allen College
KANSAS
Kansas City
Kansas City
Overland Park
Kansas City Community College (KCCC)
University of Kansas
Johnson County Community College
KENTUCKY
Lexington
University of Kentucky
Louisville
Richmond
Spaulding University
Eastern Kentucky University
School of Nursing
School of Nursing
School of Nursing
Dept. of Food Science and Human
Nutrition
School of Nursing
Department of Nursing
College of Nursing
Department of Nursing
School of Nursing
College of Nursing, Parent- Child
Division
College of Allied Health and
Nursing, Department of
Baccalaureate Degree Nursing
LOUISIANA
New Orleans
Shreveport
Louisiana State University
Northwestern State University
School of Nursing
MAINE
Portland
University of Southern Maine
Edmund S. Muske Institute of Public
Affairs
MARYLAND
Baltimore
Baltimore
Salisbury
Johns Hopkins University
University of Maryland- Baltimore
Salisbury State University
School of Nursing
School of Nursing
MASSACHUSE
TTS
Boston
Boston
Boston
Brockton
Harvard Medical School
Northeastern University
Simmons College
Massasoit Community College
Division of Hlth Policy & Research
College of Nursing
Department of Nursing
MICHIGAN
Allendale
Detroit
Flint
Lansing
Grand Valley State University
Wayne State University
University of Michigan
Lansing State Community College
MINNESOTA
Austin
Bemidji
Duluth
Riverland Community College
Bemidji State University
University of Minnesota- Duluth
Minneapolis
University of Minnesota
Rochester
Rochester
St. Joseph
Oakland University
Winona State University
College of St. Benedict
MISSOURI
Bolivar
Cape Girardeau
Kirksville
Springfield
Southwest Baptist University
Southeast Missouri Hospital
Truman State University
St. John’s School of Allied Health
St. John’s School of Nursing
NEBRASKA
Beatrice
Lincoln
Southeast Community College
University of Nebraska- Lincoln
Health Occupations
College of Nursing
College of Nursing
College of Nursing
Nursing Program
Department of Nursing
School of Nursing, Public Nursing
Outreach
College of Nursing, Department of
Health Informatics
Department of Nursing
College of Nursing
NEW
HAMPSHIRE
Hanover
Dartmouth University
School of Medicine
NEW JERSEY
Morristown
Newark
College of St. Elizabeth
Rutgers University
College of Nursing
NEW MEXICO
Albuquerque
Las Cruces
University of New Mexico
New Mexico State University
Health Sciences Center
Department of Nursing
Regents College
State University of New York at Brooklyn
O’Youville College
State University of New York at Buffalo
Beth Israel Medical Center
Columbia University
Health Science Ctr., Dept. of Nursg.
Nursing Department
School of Nursing
School of Nursing
School of Nursing
NEW YORK
Albany
Brooklyn
Buffalo
Buffalo
New York
New York
NEW YORK
(cont.)
New York
New York
NORTH
CAROLINA
Chapel Hill
Greenville
Hunter College of the City University,
NYC
New York University
Hunter- Bellevue School of Nursing
Division of Nursing
Greenville
University of North Carolina
University Medical Center of Eastern
Carolina-Pitt County
East Carolina University
School of Nursing
NORTH
DAKOTA
Grand Forks
University of North Dakota
Nursing Center
Cedarville College
University of Cincinnati
Xavier University
Frances Payne Bolton School of Nursing,
Case Western Reserve University
Columbus State Community College
Kent State University
Washington State Community College
Otterein College
Youngstown State University
Department of Nursing
College of Nursing
Department of Nursing
OHIO
Cedarville
Cincinnati
Cincinnati
Cleveland
Columbus
Kent
Marietta
Westerville
Youngstown
School of Nursing
School of Nursing
College of Health and Human
Services
OKLAHOMA
Tulsa
University Center at Tulsa
OREGON
Portland
The University of Oregon Health Sciences School of Nursing
PENNSYLVANI
A
Grantham
Philadelphia
College of Nursing
Pittsburgh
Messiah College
Medical College of Pennsylvania and
Hahnemann
Community College of Allegheny County
Pittsburgh
Carnegie Mellon University
Pittsburgh
University Park
College of St. Claire (exploring)
Penn State University
College of Nursing; Pattee Library
RHODE
ISLAND
Providence
Brown University
School of Public Health
SOUTH
CAROLINA
Clemson
Columbia
Greenville
Clemson University
University of South Carolina
Greenville Technical College
College of Nursing
TENNESSEE
Memphis
University of Tennessee
College of Nursing
The University of Texas at Austin
Baylor College of Medicine
University of Texas
University of Texas
Tyler Junior College
Baylor University
Baylor University
School of Nursing
Quality & Outcomes Management
School of Nursing
Health Science Ctr, Ctr. on Aging
Brigham Young University
College of Nursing
VERMONT
Burlington
Middlebury
Medical Center of Vermont
Castleton State College
School of Nursing
VIRGINIA
Charlottesville
University of Virginia
School of Nursing
TEXAS
Austin
Houston
Houston
San Antonio
Tyler
Dallas
Waco
UTAH
Provo
Department of Nursing
College of Nursing Science
Department of Nursing, Health and
Human Development
Linguistics and Computer Science,
Lab for Computational Linguistics
School of Nursing
Radford
Radford University
School of Nursing and Health
Services
Richmond
Virginia Commonwealth University
WASHINGTON
Seattle
University of Washington
School of Nursing, Dept. of
Physiological Nursing, Dept. of
Psychosocial Nursing
Family Nurse Practitioner Program
WISCONSIN
Cleveland
Eau Claire
Lakeshore Technical College
University of Wisconsin- Eau Claire
Department of Nursing
School of Nursing, Department of
Adult Health Nursing
Green Bay
La Crosse
Madison
Marshfield
Milwaukee
Milwaukee
Oskosh
Bellin College of Nursing
Viterbo College
Madison Area Technical College
Marshfield Medical Research Foundation
Marquette University
University of Wisconsin- Milwaukee
University of Wisconsin- Oskosh
Clinical Studies
College of Nursing
School of Nursing
College of Nursing- Graduate
Program
INTERNATIONAL
Translations of NIC (as of 1/03)
Language
Classification
Contract Date
Pub Date
Publisher
Dutch
Japanese
Korean
Chinese
French
Spanish
NIC 2ed
NIC 2ed
NIC 2ed
NIC 2ed
NIC 2ed
NIC 2ed
10/94
12/95
1/98
1/98
3/98
1997
4/01
1998
1/5/00
6/00
3/22/00
Elsevier/Tijidstroom
Nankodo
Hyun Moon Sa
Farseeing
Masson
Sintesis
German
Portugese
Japanese
Dutch
NIC 3ed
NIC 3ed
NIC 3ed
NIC 3ed
9/99
2/10/00
4/18/01
9/14/00
To Come
To Come
8/02
2002
Hans Huber
Artis Medicas
Nankodo
Elsevier
AUSTRALIA
Central Queensland University, Faculty of Health Science, Rockhampton
Charles Sturt University, Wagga Wagga, New South Wales
Flinders University of Southern Australia, School of Nursing, Adelaide
Griffith University, School of Nursing, Nathan, Brisbane
Maitland Hospital, Hunter Valley, New South Wales
New Children’s Hospital, Sydney, New South Wales
Royal Children's Hospital, Divisional Support Unit, Parkville, Victoria
St. George Hospital, New South Wales (research)
Westmead Hospital, Nursing Research and Professional Development, Westmead,
New South Wales
BELGIUM
Federal Research Group (dementia study 5/00)
University of Louvain, Center for Medical Informatics, Brussels
BRAZIL
Agencia BR Mart Shopping, Paraiba
Federal University of Paraiba, Center of Health Sciences, Graduate Program in
Nursing, Paraiba
Medico-Cirurgica, Depto de Enfermagem, Nursing Activities Interest Group, Niteroi
SARAH Hospital, Brasilia
CANADA
Alberta Association of Registered Nurses, Edmonton
Alberta Health, Edmonton
Canadian Nurses Association, Ottawa
Chinook Health Region, Lethbridge AB
City of Toronto, Department of Public Health, Toronto
Department of Health & Wellness, NB
CANADA (cont’d.)
Health Care Region, BC
Hotel Dieu Hospital, Medical Library, Windsor
Inter Medic Services, Victoria
Jewish General Hospital, Montreal
Langley Memorial Hospital, British Columbia
Montreal General Hospital, Montreal
Ottawa Civic Hospital, Nursing Research, Ottawa
Public Health Management Service, New Brunswick
Riverdale Hospital, Nursing Systems, Toronto
Royal Victoria Hospital, Montreal
St. John’s Regional Hospital, St. John
Sir Mortimer B. Davis - Jewish General Hospital, Center for Nursing Research,
Montreal
Smart Health, Department of Technology, Winnipeg, Manitoba
Toronto-Bayview Regional Cancer Center, North York
Tri-County Mental Health Services, Cornwall
Universite de Montreal, Montreal
Universite de Sherbrooke, Sherbrooke
University of Alberta, Edmonton
University of Calgary, Calgary
University of Ottawa, Heart Institute, Ottawa
Vancouver Hospital & Health Sciences Centre, Vancouver
COLOMBIA
National University of Colombia, Bogota
Columbia Association of Nursing Facilities, SantaFe deBogota
DENMARK
Danish Institute for Health and Nursing Research, Copenhagen
Hvidovre Hospital, Hvidovre
Kommunedata, Center for Health Information Services, Ballerup
National Board of Health, Copenhagen
ENGLAND
Amaranth, Nympsfield
Chelsea & Westminister Hospital, London (exploring)
Middlesex University, Middlesex
University of Northumbria at Newcastle-upon-Tyne, Centre for Health Services
Research, Newcastle-upon-Tyne
GERMANY
Albert-Ludwigs-University, Department of Medical Informatics, Freiburg
Universitatsklinikum Rudolf Virchow, Gesellschaft fur Information and
Dokumentation im Gesundheitswesen mbH, Berlin
GUAM
University of Guam, Mangilao
HONG KONG
The University of Hong Kong, Department of Nursing Studies
ICELAND
Directorate General of Health in Iceland (system name Saga; nursing component Edda)
Landspitalinn National Hospital, Reykjavik
Reykjavik City Hospital, Reykjavik
University of Iceland, Department of Nursing, Reykjavik
JAPAN
Hesco International, Ltd., Tokyo
Niigata University, College of Biochemical Technology, Department of Nursing,
Niigata
Nippon Medical School Hospital, Nursing Department, Tokyo
KOREA
Seoul National University, College of Nursing, Seoul
NEW ZEALAND
Nursing Informatics NZ Inc., Auckland
Waitakere Hospital, Auckland
NORWAY
University of Bergen, Department of Public Health and Primary Health Care, Bergen
Ulleval Hospital, Psychiatric Nursing Service, Oslo
PUERTO RICO
InterAmerican University, Metropolitan Campus
SAUDI ARABIA
King Faisal Specialist Hospital & Research Center, Riyadh, Kingdom of Saudia
Arabia
SCOTLAND
(HCI) Health Care International, Clydebank
SWEDEN
Karolinska Hospital, R&D Unit for Nursing, Stockholm
Lund University, Faculty of Medicine, Department of Community Health Sciences,
Division of Caring Sciences, Lund
Vanersborg College of Health and Caring Sciences, Research and Development
Center, Vanersborg
SWITZERLAND
ICN (International Council of Nurses), Geneva
Institutions Universitaires de Geriatrie et de Psychiatrie, Unite d’Information MedicoEconomique, Geneva
Kantonale Psychiatrische Klinik, Pfafers
Nice Computing, Rueyres
Psychiatrische Klinik, Nursing Services, Munsingen
Schweizer Paraplegiker-Zentrum, Nottwil
Zentrum fur Informatik und wirschaftliche Medizin, Wolfertswil
THE NETHERLANDS
Academisch Ziekenhuis Nijmegan, Nijmegan
Causa, Faculty of Health Care and Social Work, Eindhoven
Chistelikje Hogeschool Windesheim, School of Nursing, Zwolle
Haagse Hogeshcool, Den Haag
Hanzehogeschool, Hogeschool van Groningen, Groningen
Hogeschool Alkmaar, Alkmaar
Hogeshcool Holland, Healthcare and Social Studies, Diemen
Hogeschool Sittard, Sittard
Hogeschool van Amsterdam, Amsterdam
Hospital Information System, Central Development and Support Group, Leiden
Noordelijke Hogeschool, School of Nursing, Leeuwarden
Polytechnic Leiden, Department of Nursing, Leiden
Scholtens Wristers, Academische Boekhandel, Groningen
University Hospital, Psychiatric Department, Adolescent Clinic, Amsterdam
University Hospital, Utrecht
Universiteit Utrecht, Nursing Faculty, Utrecht
Verpleegkundig Management, Amsterdam
Téléchargement