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GUIDE PRATIQUE POUR LE
DÉMARRAGE D’ENTREPRISE
DEVENIR SON PROPRE PATRON
Les entrepreneurs ont toujours transformé leurs idées en
produits et services. Ils ont répondu aux besoins et aux désirs
des consommateurs et, par la même occasion, se sont façonné
des carrières profitables.
Depuis plus de 30 ans, la SADC de la région de Mégantic
accompagne et conseille les nouveaux entrepreneurs dans le
démarrage et la gestion de leur entreprise.
Conçu par la SADC, le présent guide a pour but de vous fournir
les renseignements nécessaires et des conseils pour vous
accompagner le mieux possible dans vos démarches. Chaque
rubrique se veut une source d’information générale, mais des
références les accompagnent pour vous permettre d’approfondir
facilement vos connaissances.
La plupart des informations proviennent du
www.infoentrepreneurs.org du gouvernement du Canada.
site
La SADC souhaite que ce guide soit pour vous un outil
précieux et qu’il contribuera à la réussite de votre entreprise.
Sujets abordés :
Être entrepreneur
2
Étapes fondamentales au
démarrage
3
Choix d’une structure
d’entreprise
3
Choix d’un nom
6
Plan d’affaires
7
Étude de marché
8
Financement
10
Impôts, TPS/TVQ
11
Promotion et publicité
12
Commercer sur Internet
13
Conseils en vrac
14
GUIDE PRATIQUE POUR LE DÉMARRAGE D’ENTREPRISE
ÊTRE ENTREPRENEUR
Avant de vous lancer en affaires, il est bon de valider si vous avez le profil d’un entrepreneur.
Voici quelques questions pour évaluer si vous possédez les traits de caractère attribués à un gestionnaire d’entreprise et
amorcer votre réflexion. Si vous obtenez beaucoup de non en réponse aux questions, il vous reste encore du travail à faire
pour développer votre potentiel entrepreneurial.
oui
1.
Aimez-vous prendre vos propres décisions ?
2.
Aimez-vous la concurrence ?
3.
Avez-vous de la volonté et de la discipline ?
4.
Est-ce que vous planifiez ?
5.
Terminez-vous votre travail à temps ?
6.
Acceptez-vous les conseils des autres ?
7.
Pouvez-vous vous adapter aux changements ?
8.
Comprenez-vous que le fait de posséder votre propre entreprise peut se traduire
par 10 à 12 heures de travail par jour, probablement six jours par semaine et les
jours de congé ?
9.
Avez-vous l’endurance physique vous permettant de gérer une entreprise ?
non
10. Avez-vous la force émotionnelle vous permettant d’endurer la pression ?
11. Êtes-vous disposé à subir une baisse de votre niveau de vie pendant plusieurs
mois ou plusieurs années ?
12. Avez-vous réfléchi à la possibilité de perdre vos économies ?
13. Êtes-vous disposé à renoncer à certains aspects de votre vie personnelle ou
familiale pour votre travail ?
14.
Savez-vous quelles sont les compétences et les connaissances spécialisées
essentielles à la réussite de votre projet ?
15.
Possédez-vous ces compétences ?
16.
Votre idée fait-elle effectivement appel à vos compétences, à vos intérêts et à vos
habiletés ?
17.
Pouvez-vous trouver du personnel ayant les connaissances qui vous manquent ?
18.
Connaissez-vous les raisons pour lesquelles vous envisagez ce projet ?
19.
Votre projet correspond-il réellement à vos aspirations de carrière ?
Ai-je les aptitudes
pour devenir un
entrepreneur ?
AUTRES OUTILS
Pour des outils d’auto-évaluation plus poussés, le questionnaire Auto-évaluation de l’entrepreneur sur le site de la Banque de développement
du Canada peut être complété en ligne et donne les résultats immédiatement. www.bdc.ca (onglet outils d’affaire) OU
le test en ligne Avez-vous le profil d’un entrepreneur? sur le portail entrepreneurial de l’Université Laval
www.entreprendre.ulaval.ca/test.aspx
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ÉTAPES FONDAMENTALES AU DÉMARRAGE
La préparation et la planification sont des étapes importantes dans le processus de démarrage. Il vous faut donc évaluer vos
chances de succès et les risques encourus.
Pour évaluer vos chances de succès, vous devez savoir :
 Existe-t-il un besoin pour le produit ou le service que vous désirez offrir ?
 Votre produit ou votre service aura-t-il sa place sur le marché ? Est-il innovateur ou en quoi se distingue-t-il ?
Et vous devez connaître les risques :
 Le type d’entreprise que vous envisagez lancer devrait correspondre à votre expérience, à vos intérêts et /ou à vos compétences techniques.
 Quels sont vos besoins financiers personnels ? Quel sera l’impact sur l’aspect familial et social ?
Par la suite, un plan d’affaires détaillé et une analyse du marché serviront à bien identifier vos objectifs. Ils seront aussi des outils
précieux dans vos demandes de financement. Mais avant d’amorcer ces étapes, vous devrez déterminer quelle sera la forme
juridique de votre entreprise et lui choisir un nom.
CHOIX D’UNE STRUCTURE D’ENTREPRISE
Sur le plan juridique, il existe quatre types d’entreprise :

les entreprises individuelles

les sociétés de personnes

les sociétés de capitaux (compagnies ou corporations)

les coopératives
Les entreprises individuelles
L’entreprise individuelle, souvent appelée entreprise à propriétaire unique ou travailleur autonome, est un
type d’entreprise simple à créer et peu coûteux. Vous êtes l’unique responsable de ses activités commerciales. Vous devenez personnellement responsable des dettes de l’entreprise et êtes le seul à récolter les
profits.
Les sociétés de personnes
Une société de personnes est une entente entre deux ou plusieurs personnes qui mettent leurs ressources en commun pour former une entreprise. Une convention écrite définit les tâches respectives de chacun et la façon dont les profits seront partagés.
Les sociétés en nom collectif
Tous les associés participent à la gestion de l’entreprise et sont personnellement responsables de toutes
les dettes et obligations de l’entreprise. En d’autres mots, les associés, en plus d’avoir une responsabilité
illimitée face aux dettes de la société, sont également solidaires entre eux. Cela signifie que chacun peut
être tenu de payer l’ensemble des dettes et non seulement la moitié s’il n’y a que deux associés. Le nom
d’une société en nom collectif doit contenir l’expression «société en nom collectif» ou le sigle S.E.N.C. et
celle-ci doit être indiquée sur les contrats, comptes bancaires, chèques et tous les documents officiels en
vertu de la loi.
Une société de personnes
est une entente entre deux
ou plusieurs personnes qui
mettent leurs ressources en
commun pour former une
entreprise.
Il existe aussi deux autres types de sociétés de personnes, soit la société en participation et la
société en commandite. Étant moins fréquentes, nous n’en parlerons pas dans ce guide.
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GUIDE PRATIQUE POUR LE DÉMARRAGE D’ENTREPRISE
CHOIX D’UNE STRUCTURE D’ENTREPRISE (SUITE)
Les sociétés de capitaux (personne morale, compagnies ou corporations)
L’entreprise formée en société de capitaux, aussi appelée société par actions, compagnie ou
personne morale, détient une personnalité juridique distincte de ses actionnaires et de ses administrateurs. À prime abord, aucun membre d’une société n’est responsable des dettes, des obligations ou
des actes de la société. Dans la pratique, la majorité des institutions prêteuses demanderont des endossements personnels pour les dettes de la société en tout ou en partie. L’entreprise doit préparer
annuellement sa propre déclaration de revenus, et le taux d’imposition sur les bénéfices est nettement
moindre que celui applicable aux particuliers.
Lorsque vous optez pour la forme juridique d’une société en capitaux, vous devez aussi choisir sous
quelle juridiction votre entreprise sera régie. Plusieurs éléments doivent être pris en considération
avant d’arrêter ce choix.
La compagnie à charte fédérale vous permet d’œuvrer partout au Canada et dans le reste du monde,
sans restriction ni exigence supplémentaire. Quant à la compagnie à charte provinciale, elle vous permet également d’œuvrer au Québec ainsi que dans tous les autres pays. Toutefois, si vous voulez transiger dans une ou plusieurs autres provinces canadiennes, vous devez obtenir une autorisation qui coûte entre 75 $ et 500 $ selon la province.
Les coopératives
Une coopérative est une société organisée et placée sous l’entière autorité de ses membres. Ces derniers regroupent leurs ressources afin de s’approvisionner en marchandises, de recevoir des services
ou d’autres bienfaits. La structure d’une coopérative offre :

un contrôle démocratique (un vote par membre)

à tous, une adhésion ouverte et volontaire

une ristourne aux membres
Pour plus d’informations sur les différents types de coopératives et leurs particularités, vous pouvez
consulter le site www.cdrestrie.com
POUR VOTRE INFORMATION
On distingue deux types de sociétés par capitaux :
Société privée
Société publique
Une société privée peut être formée par une ou
plusieurs personnes. Une société privée ne peut
pas vendre des actions ou des valeurs mobilières au
grand public.
Une société publique est une société qui émet des
valeurs mobilières dans le grand public. En plus de
soumettre des documents de constitution, une société publique doit déposer un prospectus auprès de
la Commission des valeurs mobilières appropriée
dans la province, utiliser les services d’un vérificateur
comptable indépendant et publier des états financiers
semi-annuels.
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Une société de capitaux, ou
que l’on appelle aussi société par actions, compagnie
ou personne morale,
détient une personnalité
juridique distincte de ses
actionnaires et de ses administrateurs.
AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DE CHAQUE TYPE D’ENTREPRISE
INCONVÉNIENTS
AVANTAGES
Entreprise individuelle
Société en nom collectif
 peu de frais
 peu de frais (hormis les
honoraires d’avocat pour
 peu de formalités néla rédaction d’un contrat
cessaires à sa mise en
de société)
place
 fonctionnement simple  peu de formalités nécessaires à sa mise en place
 liberté de décision
 fonctionnement simple :
régi par le contrat de société et la loi
 mise en commun d’argent,
de temps, de connaissances et d’expertises
 responsabilité personnelle illimitée de l’entrepreneur face aux dettes
 taux d’imposition égal à
celui des individus et
plus élevé que celui de
la compagnie
 décès de l’entrepreneur
entraînant la fin de l’entreprise
 responsabilité personnelle
illimitée des associés face
aux dettes
 associés solidairement
responsables des dettes
 taux d’imposition égal à
celui des individus et plus
élevé que celui de la compagnie
 autorité divisée
 possibilité de conflit entre
associés
Compagnie
Coopérative
 responsabilité personnelle des actionnaires limitée à leur mise de fonds
(sous réserve des garanties personnelles octroyées par l’actionnaire)
 taux d’imposition plus
avantageux que celui des
particuliers
 propriété transmissible
 plus grande facilité de
trouver des capitaux
 possédée et gérée par
les membres
 contrôle démocratique
(un vote par membre)
 responsabilité limitée
 distribution des profits
aux membres selon le
degré d’utilisation du
service; l’excédent
peut être redistribué
sous forme d’actions
ou argent comptant
 plus coûteux en raison
des frais d’incorporation
et des honoraires de
l’avocat demandés pour
la constitution de la
compagnie et la rédaction d’une convention
entre actionnaires
 plusieurs formalités
nécessaires à sa mise en
place
 fonctionnement plus
complexe et régi par
des lois et règlements
internes
 possibilité de conflit
entre les actionnaires et
dirigeants
 processus de décision
plus long
 participation des
membres nécessaire
pour assurer le succès
 importante charge de
travail liée à la tenue
des registres
 possibilité de conflit
entre les membres
POUR EN SAVOIR PLUS
www.fondationdubarreau.qc.ca
onglet publications/ vos droits, vos affaires
www.avocat.qc.ca/affaires/iigentrepreneur.htm (Le petit guide juridique du nouvel entrepreneur)
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GUIDE PRATIQUE POUR LE DÉMARRAGE D’ENTREPRISE
CHOISIR UN NOM D’ENTREPRISE
Le choix d’une raison sociale peut être un facteur très important qui contribue au succès de votre nouvelle entreprise. Une raison sociale peut servir d’instrument de publicité efficace et communiquer quelque chose à votre sujet chaque fois que l’on en fait mention. Elle donne à la clientèle le sens de votre
entreprise et vous force à déterminer avec précision son but.
Quand vous choisissez un nom, vous devriez tenir compte de différents facteurs :

s’assurer que le nom choisi corresponde bien au marché dans lequel vous oeuvrez;

que le nom soit court et facile à retenir;

que le nom soit assez distinct pour vous différencier de la concurrence
Lors de l’enregistrement de votre nouveau nom d’entreprise, prenez note qu’on exigera que vous indiquiez s’il s’agit d’une entreprise individuelle, d’une société en nom collectif, d’une société en capitaux
(corporation) ou d’une coopérative. On vous demandera des frais pour garantir que vous seul pourrez
vous servir de votre raison sociale dans la publicité, dans l’affichage et à des fins légales.
Une raison sociale peut
servir d’instrument de
publicité efficace.
IMMATRICULATION
L’obligation d’immatriculer votre entreprise dépend de sa forme juridique. Une entreprise immatriculée est
automatiquement inscrite au registre des entreprises du Registraire des entreprises (REQ). Son existence
est ainsi connue publiquement.
Cette étape devrait
être réalisée une
fois que votre financement est
officialisé.
Entreprise individuelle
L’entreprise individuelle qui utilise un nom qui ne comprend pas le nom de famille et le prénom doit s’immatriculer au registre dans les 60 jours suivant le début de ses activités. Si le nom de l’entreprise inclut le nom
et le prénom, l’immatriculation est optionnelle.
Exemple
Si vous exploitez une entreprise sous le nom de Rénovations Jean Tremblay, la loi ne vous oblige pas à vous immatriculer. Par contre, si vous mettez sur pied le Service d’entretien Marie-Louise, vous devrez l’immatriculer, car le nom
ne comprend pas votre nom de famille.
Société en nom collectif
La société doit s’immatriculer au registre dans les 60 jours suivant le début de ses activités.
Corporation (société en capitaux ou personne morale)
Si vous désirez constituer votre entreprise en société sous le régime de la Loi sur les compagnies
(au Québec), vous pouvez demander une dénomination sociale auprès du REQ. Le REQ réservera le nom
pendant 90 jours. Vous devrez ensuite déposer l’acte constitutif de la société, après avoir rempli les formulaires appropriés.
Si votre entreprise est constituée en société en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions, vous
devrez remplir une déclaration d’immatriculation et la transmettre au REQ dans les 60 jours suivant le début
des activités de l’entreprise au Québec.
AUTRES OUTILS
Le système de recherche NUANS est un logiciel qui permet de rechercher une dénomination sociale proposée dans la base de données
des dénominations sociales ou des marques de commerce existantes, à partir du site Internet d’Industrie Canada. Vous aurez la possibilité de commander votre propre rapport à partir du système NUANS en temps réel pour constituer une société fédérale, OU vous devrez
vous adresser à une maison de recherche homologuée NUANS de votre choix pour constituer une société d'une autre juridiction. Pour
plus d’informations sur les frais et les procédures, veuillez consulter le www.nuans.com
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LE PLAN D’AFFAIRES
Un plan d’affaires
détaillé donne de la
crédibilité à votre
projet.
Un plan d’affaires définit les objectifs de l’entreprise et propose des étapes pour atteindre ces
objectifs dans une période de temps précise. Ce document décrit entre autres qui vous êtes, ce que
vous voulez accomplir, où sera située votre entreprise, quand vous prévoyez entrer en activité, quelle
sera votre clientèle, ainsi que le coût et le financement de votre projet.
Le plan d’affaires fournira des renseignements sur votre projet d’entreprise aux institutions
financières et aux investisseurs, et leur donnera une vue réelle de votre projet. Il vous servira donc lors
de votre demande de prêt et sera un outil de gestion pour vous.
Les éléments suivants devraient être inclus dans votre plan d’affaires :
1. Description de l’entreprise
 genre d’activité (ex. : fabrication, vente au détail, transformation des denrées, service)
 votre produit ou service et son caractère unique
 le marché à desservir
 les objectifs de l’entreprise
 la forme juridique de l’entreprise (individuelle, corporation)
 l’emplacement de l’entreprise
 l’échéancier des étapes
2. Coûts et financement du projet
coûts : terrain, bâtiment, améliorations locatives (rénovations), équipements, véhicules, inventaire, autres frais de démarrage (ex. : taxes et permis, notaire, assurances) fonds de roulement
financement : hypothèque, prêt pour équipements, autre prêt, marge de crédit, mise de fonds
(avoir en actifs ou en argent)
3. Produits/services
Habituellement, un bilan personnel de vos avoirs nets
sera exigé par l’institution
financière. Dans le cas où
vous faites l’acquisition d’une
entreprise existante, les états
financiers de l’entreprise
doivent être soumis avec le
plan d’affaires.
Si d’autres documents ou
renseignements peuvent appuyer votre plan d’affaires,
n’hésitez pas à les annexer
(ex. : photos, plans)
description détaillée des produits ou services, qu’est-ce qui les rend uniques, quelles sont les caractéristiques qui inciteront les clients à faire affaire avec vous, information sur brevet ou avantage technique propre à votre entreprise
4. Mise en marché
quel est le marché visé (local, régional, provincial), type de clientèle, concurrence (points forts,
points faibles), projection de ventes, prix pour vos produits ou services, promotion et publicité
5. Ressources humaines
organigramme proposé pour votre compagnie, description de tâches des différents postes, nombre d’emploi à temps plein et à temps partiel, brève biographie des dirigeants ou des personnes
clés (incluant la vôtre)
6. Exigences environnementales, normes et permis
description des exigences reliées à l’environnement selon le type d’entreprise, vérification des
normes à respecter et permis à obtenir pour le fonctionnement de l’entreprise
7. Prévisions financières
cette partie devrait inclure votre gestion des liquidités pour trois ans, un bilan et un état des résultats (profits ou pertes).
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GUIDE PRATIQUE POUR LE DÉMARRAGE D’ENTREPRISE
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L’ÉTUDE DE MARCHÉ
Le succès des entreprises, nouvelles et existantes, dépend de l’évaluation précise du marché et du développement
d’un plan de commercialisation (marketing) efficace. La première étape critique pour faire une étude de marché
et développer une stratégie de commercialisation est d’obtenir de l’information claire et précise à propos de la
clientèle et de la concurrence.
Vos clients
La connaissance des clients permet de vérifier ce qui détermine leur pouvoir d’achat et de découvrir
l’ampleur du marché. Les questions fondamentales à vous poser sont :
 Qui va acheter votre produit ?
 Où demeure l’acheteur, quel est son profil (âge, sexe, genre de travail, loisirs, etc) ?
 Quels sont les facteurs qui influencent la décision d’acheter?
 Qui est engagé dans la décision d’achat ?
 À quelle fréquence les clients vont-ils acheter ?
 Quels sont les préférences et les besoins de ceux qui achètent ?
 Pourrez-vous établir des relations de longue durée (fidélisation de la clientèle) ?
Vos produits ou services
Dans l’analyse de votre marché, il faut s’assurer que le produit ou le service réponde aux besoins de la
clientèle. Dans cette optique, il faut prendre en compte les éléments suivants :

Les caractéristiques et les particularités fondamentales de vos produits ou services sont-ils reliés aux
besoins de vos acheteurs potentiels ?

Comment se compare le produit avec celui de vos concurrents et quelle est la perception de votre produit par rapport à d’autres produits offerts ?

Quelles sont les tendances, et quel niveau de maturité peut-on attribuer au cycle de vie du produit ?

Quels sont les règlements qui s’appliquent à votre produit ou service ?
Vos concurrents
 Qui sont vos principaux concurrents ? Où sont-ils situés ?
 Quelle partie du marché occupent-ils ?
 Quelles sont leurs forces et leurs faiblesses ? (ex. : qualité, prix, service, emplacement, réputation)
Votre marché cible
L’information obtenue par l’analyse et l’identification précise du marché cible vous aide à déterminer la grandeur
de l’entreprise (exigences en matière de production), les voies de distribution, les prix, la stratégie de promotion
et autres décisions de commercialisation. Vous devez savoir :
 Quelle est l’ampleur totale du marché ? Quel est le nombre potentiel de clients et le territoire à couvrir ?
 Quelle partie du marché est la plus attrayante au point de vue du potentiel de croissance, de la facilité
d’entrée, de la concurrence, du potentiel de profits et du risque global ?
 En général, de quelle façon les produits parviennent-ils à la clientèle ?
 Quelle est la présente valeur en dollars ou la quantité de produits/services vendus dans chaque partie du
marché ?
 quels sont les changements sociaux, techniques, économiques et écologiques qui entourent le marché, et
quels effets auront-ils sur les ventes ?
La connaissance des
clients permet de
vérifier ce qui détermine leur pouvoir
d’achat et de découvrir l’ampleur du
marché.
L’ÉTUDE DE MARCHÉ
La méthode de distribution a d’importantes retombées qui
influencent votre
structure de prix, les
messages publicitaires et autres..
Vos voies de distribution
Il existe plusieurs façons de présenter un produit au client, telles que la vente au détail directe, la vente en
gros, la vente en consignation, les courtiers, etc. La méthode de distribution a d’importantes retombées qui
influencent votre structure de prix, les messages publicitaires et autres. Pour choisir la méthode de distribution
qui convient le mieux à votre produit, évaluez les éléments suivants :
 Quelles méthodes de distribution semblent les plus favorables à votre produit ?
 De quelles méthodes de distribution se servent vos concurrents ?
 Quels sont les coûts relatifs à la couverture commerciale d’un territoire ? (ex. local au centre-ville,
vendeurs à commission, livraison)
 Votre montant de capital disponible ou vos moyens de production restreignent-ils le choix des méthodes
de distribution ?
Les prix
L’établissement du prix de votre produit ou service peut être basé soit sur le prix coûtant, soit sur la valeur marchande (qu’est-ce que le marché peut payer ?). Indépendamment de la façon utilisée pour fixer le prix, il est
d’une importance capitale de connaître tous les coûts entraînés par la livraison de votre produit ou service, pour
éviter toute éventualité de vente à un prix inférieur à sa vraie valeur et les pertes d’exploitation. Si le marché ne
peut soutenir le prix nécessaire pour défrayer les coûts, il faudra étudier la possibilité de réduire les prix sinon, il
sera peut-être nécessaire de renoncer à votre projet. Les questions à considérer sont :
 Quel contrôle avez-vous sur le prix du produit ? Exemple : est-ce un produit exclusif ? y a-t-il une grande
demande pour le produit ? etc.
 Quels sont les prix des concurrents, comment fixent-ils leurs prix ?
 Quels prix et volume de vente seront requis pour atteindre vos objectifs de profits ?
 Pouvez-vous faire la vente de votre produit à des prix différents dans des marchés différents ?
 Vos prix sont-ils influencés par la quantité ?
Lorsque vous effectuez des recherches sur un projet d’affaires, il importe qu’elles soient aussi approfondies que possible. Il est
aussi conseillé de faire vous-même autant de travail que vous le pouvez; cela vous permettra d’approfondir vos connaissances du
marché et d’économiser dès le départ. Acquérir plus de connaissances dans son secteur d’activité n’est jamais perdu. Peu d’entrepreneurs ont échoué parce qu’ils en savaient trop sur leur domaine d’activité.
Où aller chercher les informations ?


Statistique Canada, Institut de la statistique du Québec,

les ministères et organismes gouvernementaux des divers paliers (administrations locales, municipales, provinciales et fédérales)
ex . Centre de recherche industrielle du Québec www.icriq.com
les organismes de développement locaux (SADC, CLD et autres)

les revues professionnelles liées à l'industrie et au commerce / les périodiques

les foires commerciales et les expositions

les bibliothèques municipales, d'établissements d'enseignement (CEGEP, université) et du milieu des affaires

les colloques de gens d'affaires

les relations d'affaires, les amis


Internet

Réseau des entreprises canadiennes (base de données consultable gratuitement de plus de 60 000 entreprises) sur le site d’Industrie
Canada, Registraire des entreprises du Québec www.registreentreprises.gouv.qc.ca
Pour évaluer la concurrence, visitez des points de vente de leurs produits ou leur site web sur Internet, ou visiter des commerces
similaires à celui que vous voulez démarrer.
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GUIDE PRATIQUE POUR LE DÉMARRAGE D’ENTREPRISE
LE FINANCEMENT
Le financement est une étape déterminante dans la réalisation de votre projet d’affaires. Grâce à votre
plan d’affaires, vous serez en mesure de déterminer le montant global nécessaire à investir, incluant votre
mise de fonds personnelle et la part que vous devrez obtenir auprès d’une institution financière, d’organismes gouvernementaux ou d’investisseurs privés.
Les sommes d’argent attribuées au financement de l’entreprise porte le nom de capital. Les prêts
bancaires servant à l’exploitation quotidienne d’une entreprise (fonds de roulement) ont des caractéristiques distinctes de ceux destinés à l’achat d’équipement (immobilisations). Voici différents termes reliés au
financement d’une entreprise :
capitaux propres (mise de fonds)
Les fonds proviennent de l’avoir personnel des partenaires (ex. : épargne, héritage ou emprunts personnels
provenant d’institutions financières ou de membres de la famille, des amis, des connaissances) ainsi que des actionnaires d’une société.
prêt à long terme
Le mot «terme» désigne la durée où les fonds (un prêt garanti) sont requis ainsi que la période sur laquelle
est échelonné le remboursement. Un prêt à long terme est conclu lorsqu’on prévoit que le remboursement du prêt ainsi que la durée de vie utile des biens acquis (ex. : terrain, bâtiment, machinerie, ordinateurs)
vont excéder une année.
prêt à court terme
Les prêts à court terme se font habituellement sous forme de prêts d’exploitation à terme (moins d’un an)
et de marges de crédit renouvelables. Ils financent les activités quotidiennes de l’entreprise, notamment les
achats de stocks et de fournitures.
Qu’est-ce qu’une garantie?
Afin de sécuriser leur investissement, les prêteurs exigent des garanties sous forme de biens personnels ou de biens d’entreprise. On entend par bien toute valeur mesurable comme du matériel, des installations, des immeubles, des économies (épargne), des placements,
votre maison, des stocks ou des débiteurs. Dans le cas des capitaux propres, les investisseurs acquièrent des actions de votre entreprise
et attendent en contrepartie de leur placement un rendement découlant de la valeur croissante des actions de l’entreprise. En revanche,
dans le cas du financement par emprunt, il vous faut rembourser votre prêt, que votre entreprise réussisse ou non à tirer son épingle du
jeu. Si vos revenus devaient chuter, vous pourriez manquer de liquidités pour rembourser vos prêts.
LES PROGRAMMES DE FINANCEMENT
Outre le financement régulier par des institutions financières, il existe de nombreux programmes offerts par les gouvernements fédéral et
provincial, le secteur privé et certains organismes non gouvernementaux. Ces programmes peuvent être :

généraux : financement d’un démarrage ou une expansion d’entreprise, ou pour l’exportation ou l’innovation

spécifiques : relève ou transfert d’entreprise, amélioration de la productivité, accroissement de l’efficacité énergétique, et autres

des mesures fiscales

des programmes régionaux

sous forme de capital de risque

sous forme de garantie de prêt
Pour connaître en détail la liste des intervenants et les programmes, consultez le www.infoentrepreneurs.org (aide au démarrage d’entreprises \ financement \ sources de financement et programmes\ financement-info entreprises\ financement d’une entreprise).
N’oubliez pas de contacter la SADC ou le CLD de votre région. Ces organismes offrent un appui technique pour la préparation du
plan d’affaires et l’élaboration de prévisions financières qui vous aideront à déterminer le montant de financement dont vous aurez besoin.
Des programmes de financement sont aussi disponibles auprès de ces organisations.
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LES IMPÔTS, LES TAXES TPS/TVQ
Voici quelques renseignements d’ordre général. Nous vous recommandons de consulter un comptable pour vos déclarations de revenus et les rapports de taxes. Vous devez vous inscrire à la TPS/TVQ si vos revenus taxables annuels sont supérieurs à 30 000 $, peu importe le type d’entreprise.
Entreprise individuelle
Si vous êtes propriétaire unique, vous devez payer de l’impôt sur le revenu des particuliers sur tous les revenus que génèrent
votre entreprise. Si vous exploitez une entreprise personnelle, facturez vos clients en votre propre nom. Si vous exploitez
une entreprise enregistrée, facturez vos clients au nom de votre entreprise. Dans ce cas, un compte bancaire distinct pour le
traitement des chèques payables à votre entreprise est nécessaire.
Le propriétaire unique paie l’impôt en déclarant le revenu (ou la perte) de son entreprise dans sa déclaration annuelle. Pour la
TPS/TVQ, des formulaires doivent être complétés et expédiés au ministère du Revenu du Québec à des périodes particulières
dans l’année.
Société de personnes (en nom collectif)
Une société de personnes ne paie pas d’impôt sur ses bénéfices d’exploitation et ne produit pas de déclaration de revenus annuelle. Chaque associé inclut plutôt sa part des revenus ou des pertes de la société dans une déclaration de revenus des particuliers, des sociétés ou des fiducies. Ces revenus ou ces pertes doivent être déclarés, que l’associé ait touché ou non sa part
des bénéfices. Les bénéfices peuvent être versés en argent ou sous forme de crédit au compte de capital de la société de personnes.
Pour la TPS/TVQ, la société de personnes est considérée comme une personne distincte et doit donc soumettre une déclaration de TPS/TVQ en son nom.
Société de capitaux (compagnie)
Comme une société a une existence juridique distincte, elle est tenue de payer l’impôt sur ses revenus et doit donc produire
une déclaration de revenus des sociétés. Elle doit produire cette déclaration dans les six mois suivant la fin de son exercice
financier et y joindre des états financiers complets et les annexes nécessaires. Une société paie son impôt pas acomptes provisionnels mensuels.
Les sociétés doivent aussi produire des déclarations de TPS/TVQ pour des périodes particulières de l’année.
NUMÉRO D’ENTREPRISE
Le numéro d’entreprise (NE) est un numéro de compte attribué par Agence du revenu du Canada et est composé d’une série de
15 caractères qui consiste en 9 chiffres pour le numéro d’entreprise, 2 lettres pour le genre de compte et 4 chiffres pour le numéro
de référence du compte. (ex. 12345 6666 RP0001). Les lettres identifiant le genre de compte d’entreprise sont :
RC— impôt sur le revenu des sociétés
RM— importations-exportations
RP— retenues sur la paie
RT— TPS/TVH (pour les entreprises du Québec, ce genre de compte est géré par Revenu Québec)
Vous aurez donc besoin d’un NE :

pour payer l’impôt sur le revenu des sociétés et le verser par acomptes provisionnels si votre entreprise est incorporée

pour verser les retenues sur la paie de vos employés

pour importer des marchandises au Canada
Tout employeur doit s'inscrire à Revenu Québec pour obtenir un numéro d'identification. Ce numéro doit être utilisé pour le paiement des retenues à la source et des cotisations d'employeur.
Pour obtenir votre numéro d'identification, utilisez le service électronique Inscription d'une nouvelle entreprise aux fichiers de Revenu
Québec. www.revenuquebec.ca/fr/sepf/services/sgp_inscription/defaut.asp
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GUIDE PRATIQUE POUR LE DÉMARRAGE D’ENTREPRISE
LA PROMOTION ET LA PUBLICITÉ
En affaires, la publicité n’est pas simplement une dépense superflue, c’est un
investissement en vue de l’accroissement des ventes. Il est par contre
souhaitable d’établir un budget et
un échéancier pour l’année reliés
aux prévisions de ventes mensuelles.
Bien planifiée et bien présentée, votre
publicité peut se révéler un facteur important dans la croissance de votre entreprise.
Plan de publicité
Il est important de dresser un profil de
votre entreprise et de votre clientèle;
cela vous permettra de mieux orienter
votre message et d’utiliser votre budget
publicitaire avec efficacité. Pour ce faire, vous devriez avoir réponse aux
questions telles que Qui sont mes clients ?
(âge, sexe, lieu de résidence), Quel est
leur niveau de revenu ?, Pourquoi et quand
achètent-ils mes produits ?, Comment se
compare mon entreprise avec la concurrence ?, Quel genre d’image est-ce je veux
projeter ?.
Média publicitaire
Une fois que vous avez établi ce que
vous voulez mettre en valeur et auprès
de qui votre message sera diffusé, vous
devez choisir le média publicitaire le
plus susceptible d’optimiser l’efficacité
du message.
S’adressant la plupart du temps à un
marché local, les petites entreprises
considèrent les journaux, la radio, le
publipostage ou les circulaires comme
les médias les plus facilement disponibles. Par contre, pour toucher des marchés plus vastes ou plus spécialisés, il
faut envisager d’autres médias tels que
les revues, la télévision, les panneaux
publicitaires ou les enseignes sur des
véhicules de transport par exemple.
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Une stratégie sur Internet, soit par
courriel, site Web ou par inscription
dans un annuaire sur le web, n’est pas
à négliger non plus.
La participation à des expositions,
foires et salons représente aussi un
moyen de promotion pour votre entreprise.
message (15 secondes, 30 secondes ou
autre). Assurez-vous que les messages
soient diffusés à l’heure précisée. Par
contre, ces annonces ne vous permettent pas de montrer votre produit.
Il faut aussi vérifier auprès de la station
si leur auditoire correspond à votre
clientèle.
Publipostage, circulaire
Journal
Ce média est souvent privilégié pour
les avantages d’une couverture locale,
le choix de la journée de la parution
dans le cas d’un quotidien, et la possibilité de combiner l’annonce avec des
bons de réduction ou un concours.
Le publipostage permet de joindre
directement vos clients, actuels ou
potentiels, grâce à une liste de distribution à jour et précise.
Pour de meilleurs résultats
Si vous le pouvez, il est préférable de
payer un supplément pour garantir
l’emplacement de votre annonce; privilégiez la page de droite et le haut de
page. Aussi, les annonces en couleurs
sont souvent plus efficaces que celles
en noir et blanc.
Pour assurer l’efficacité de votre message publicitaire, faites en sorte que
chaque mot compte.
Radio
Ce média a le grand avantage d’être
moins coûteux que les autres. Les
tarifs de base varient selon le nombre
de messages à diffuser (répétition),
l’heure de diffusion et la durée du

Votre annonce doit être simple

Votre message clé doit figurer
dans le titre

Plus une annonce est fréquente,
plus elle est efficace

Votre annonce devrait vanter les
avantages de votre produit plutôt
que les caractéristiques; votre
principal argument de vente est la
raison première pour laquelle les
clients devraient acheter votre
produit, soit la qualité, le service,
le prix, ou autre.
AUTRES IDÉES
En dressant un profil de
votre entreprise et de
votre clientèle, vous pourrez mieux orienter votre
message et utiliser votre
budget publicitaire avec
efficacité.
Pour d’autres idées pour la promotion de
votre entreprise, consultez la liste de
stratégies de promotion sur le site
www.entreprisescanada.gc.ca
COMMERCER SUR INTERNET
Le commerce électronique donne souvent aux
marchands l’occasion
d’élargir leur clientèle.
Internet donne aujourd’hui aux utilisateurs la possibilité de chercher de l’information à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit partout dans le
monde. Le commerce électronique donne souvent aux marchands l’occasion d’élargir leur clientèle.
Un site Web sur votre entreprise peut servir deux objectifs : donner de l’information sur vos produits ou services, sur vos coordonnées, etc. (site statique) OU en plus, de tenir lieu de salle de montre et de magasin virtuel permettant l’achat en ligne (site interactif) donc permettant les transactions.
Site de commerce électronique
Un magasin en ligne peut donner une excellente occasion de faire connaître ses produits et de les vendre à
une clientèle autre que locale, en autant que vos produits ou services s’y prêtent.
Si la mise sur pied d’un site de commerce électronique vous intéresse, il est très important de connaître dès le
départ les coûts qui s’y rapportent, soit les coûts de conception, les coûts d’hébergement du site, les coûts de
transaction et de service de traitement des paiements.
Il est recommandé de faire affaire avec un concepteur de site Web professionnel d’expérience qui non seulement pourra créer un site efficace et concevoir le magasin virtuel, mais pourra aussi évaluer vos besoins et
vous recommander les technologies et les solutions qui conviendront à votre entreprise.
POUR EN SAVOIR PLUS
Site Web d’Industrie Canada : outils et ressources à l’intention des entreprises / commerce électronique
www.ic.gc.ca/eic/site/pp-pp.nsf/fra/h_pm00000.html
Exemples des rubriques :
Code canadien de pratiques pour la protection des consommateurs dans le commerce électronique
Code fournissant un cadre de bonnes pratiques commerciales pour les commerçants qui exercent des activités commerciales en ligne.
Commerce de détail—Commerce électronique
Renseignements à l’intention des détaillants canadiens de petite et moyenne taille afin de les aider à déterminer le rôle qu’Internet pourrait
jouer dans leurs activités.
LES ENSEIGNES, LES VITRINES
Les enseignes
Les enseignes font partie des outils de communication les plus efficaces. Elles donnent
une image de marque à votre entreprise,
elles constituent un support pour faire de la
publicité destinée à la rue et elles donnent
des renseignements sur votre entreprise.
Votre enseigne constitue un moyen d’affichage facilement reconnaissable pour présenter les produits ou les services que vous
vendez. Elle doit cependant être facilement
repérable et être facile à lire. Par lisibilité,
on entend que les lettres soient bien définies, que la combinaison des couleurs pour
les lettres et l’arrière-plan soient complémentaires et que l’éclairage soit adéquat. La taille
de l’enseigne est importante : trop grande ou
trop petite, elle ne communiquera pas votre
message efficacement.
Une enseigne est un investissement. C’est un
des éléments les plus durables de votre entreprise; elle est exposée à l’extérieur et utilisée
constamment. Vous avez donc avantage à
acheter de bons matériaux si vous voulez que
votre enseigne dure longtemps.
glementation de la ville en matière d’aménagement urbain et d’affichage.
Les vitrines
Les vitrines ont une grande valeur d’attraction. Dans un commerce de détail, la
vitrine joue un rôle primordial dans la
publicité. Les coûts de location dépendent de l’emplacement et de la circulation
de sorte que les vitrines ont une valeur
particulière. Une étude réalisée par une
publication commerciale attribuait à l’espace vitrine 40 % de la valeur du loyer.
Ne gaspillez pas ce potentiel publicitaire.
S’il y a lieu, il faut aussi tenir compte de la réPage 13
GUIDE PRATIQUE POUR LE DÉMARRAGE D’ENTREPRISE
DES CONSEILS EN VRAC
Tenue de registres
Exigences de la loi
Vous devez conserver au Canada tous vos registres comptables sur papier ou sur support
électronique et les mettre à la disposition du gouvernement. Assurez-vous de conserver tous les
reçus et factures, pièces justificatives et chèques payés indiquant vos sorties de fonds. Vos registres
doivent permettre de calculer l’impôt sur le revenu et les taxes que vous avez à payer, les montants
que vous devez percevoir, retenir ou déduire, et les remboursements que vous pouvez demander.
Conservation et destruction des registres
Vous devez conserver vos registres pendant six ans après que les marchandises ont été importées ou
exportées, ou pendant six ans à partir de la fin de la dernière année d’imposition à laquelle ils se
rapportent aux fins de l’impôt sur le revenu ou aux fins de la TPS/TVQ.
Vous devez conserver indéfiniment les registres et les pièces justificatives qui se rapportent à
l'acquisition ou à la disposition à long terme d'un bien, à l'enregistrement des actions ainsi qu'aux
autres renseignements historiques qui pourraient avoir un impact lors de la vente ou de la liquidation
de l'entreprise.
Consultez le site de l’Agence de revenu du Canada sous la rubrique Registres pour plus de détails.
www.cra-arc.gc.ca
Permis spécifiques
Il peut arriver que des permis et licences spécifiques à votre type d’entreprise soient nécessaires à son
exploitation. Consultez le site www.infoentrepreneurs.org à la section Règlements.
EN TANT QU’EMPLOYEUR
Les registres comptables
doivent être conservés
pendant six ans.
Normes du travail
Au Québec, la Commission des normes du travail administre la Loi sur les normes du travail qui établit les
conditions minimales de travail en l’absence de conditions meilleures prévues par une convention collective,
un contrat de travail ou un décret. Il existe des normes concernant notamment :






le salaire minimum, la paye et les pourboires
la période d’entraînement
la pause café et la période de repas
le temps partiel et les heures supplémentaires
les jours fériés et les vacances
les congés de maladie, de maternité et de paternité
Pour connaître ces normes et leur application, consultez le site de la Commission des normes du travail à
l’adresse www.cnt.gouv.qc.ca
Santé et sécurité au travail
Toute entreprise ayant un établissement au Québec et comptant au moins un travailleur, à temps plein ou
non, y compris un travailleur autonome considéré comme un travailleur est obligée de s'inscrire à la CSST à
titre d'employeur. Veuillez consulter le site de la CSST pour plus d’informations.
www.csst.qc.ca rubrique employeurs/inscription
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RAPPEL DES ÉTAPES DU DÉMARRAGE
1.
VALIDER SON PROFIL ENTREPRENEURIAL, FAIRE UN BILAN DE SES COMPÉTENCES, ÉVALUER
LES IMPLICATIONS PERSONNELLES, FAMILIALES ET SOCIALES
2.
DÉCIDER DE LA FORME JURIDIQUE DE L’ENTREPRISE
3.
CHOISIR UN NOM D’ENTREPRISE
4.
RÉDIGER UN PLAN D’AFFAIRES
5.
RÉALISER UNE ÉTUDE DE MARCHÉ (s’il y a lieu)
6.
TROUVER LE FINANCEMENT
7.
IMMATRICULER L’ENTREPRISE
8.
CONCEVOIR UNE STRATÉGIE DE PUBLICITÉ
9.
INSCRIPTION À LA TPS/TVQ (s’il y a lieu)
10.
INSCRIPTION À L’AGENCE DE REVENU DU CANADA, REVENU QUÉBEC ET CSST (s’il y a lieu)
SOURCES D’INFORMATION ET QUELQUES LIENS UTILES
INFO ENTREPRENEURS
ENTREPRISES CANADA
SERVICES QUÉBEC / ENTREPRISE
AGENCE DE REVENU DU CANADA
INDUSTRIE CANADA
REVENU QUÉBEC
www.infoentrepreneurs.org
www.entreprisescanada.ca
www2.gouv.qc.ca/entreprises/portail/quebec
www.cra-arc.gc.ca
www.ic.gc.ca
www.revenu.gouv.qc.ca
INSTITUT CANADIEN D’INFORMATION JURIDIQUE
FONDATION DU BARREAU DU QUÉBEC
RÉSEAU JURIDIQUE DU QUÉBEC
www.iijcan.org
www.fondationdubarreau.qc.ca onglet publications/ vos droits, vos affaires
www.avocat.qc.ca/affaires/iigentrepreneur.htm (Le petit guide juridique du nouvel entrepreneur)
ASSOCIATION DES BANQUIERS CANADIENS
BANQUE DE DÉVELOPPEMENT DU CANADA
RBC BANQUE ROYALE
www.cba.ca onglet renseignements des consommateurs
www.bdc.ca
www.rbcbanqueroyale.com/pme (démarrage d’une entreprise, exemples de plans d’affaires)
RÉSEAU DES SADC ET CAE
PORTAIL ENTREPRENEURIAL UNIVERSITÉ LAVAL
FONDATION DE L’ENTREPRENEURSHIP
ASSOCIATION DES CLD DU QUÉBEC
www.sadc-cae.ca
www.entreprendre.ulaval.ca/entrepreneur.aspx
www.entrepreneurship.qc.ca
www.acldq.qc.ca
Page 15
PLUS QUE DU FINANCEMENT : DES SOLUTIONS !
La SADC de la région de Mégantic possède des outils de financement afin d'aider les promoteurs à réaliser leurs projets d'affaires. Son équipe professionnelle offre une aide technique
pour le démarrage, l'expansion ou la consolidation de l'entreprise, des conseils en gestion ou
en comptabilité. L’aide financière sous forme de prêt peut atteindre 150 000 $.
SUPPORT AU DÉVELOPPEMENT LOCAL
Ayant pour objectif de favoriser et de promouvoir les initiatives de sa collectivité, la SADC
apporte un appui technique ou financier aux projets de développement local, soutient les
démarches du milieu et accompagne les promoteurs ou organismes dans les projets contribuant au développement de la région.
STRATÉGIE JEUNESSE
Stratégie Jeunesse vise à freiner l'exode des jeunes vers les grands centres urbains. L'engagement de la SADC se traduit par divers moyens, par exemple par des activités afin de
mieux leur faire connaître le milieu et la région, par une initiation des adolescents à l’entrepreneuriat et à une coopérative, et la participation à divers comités et tables de concertation pour trouver des solutions au problème de relève et du manque de main-d’œuvre dans
la région.
Le programme Stratégie Jeunesse s'adresse aux jeunes entrepreneurs de 18 à 35 ans. Il a
pour objectif d'encourager la mise sur pied, l'expansion ou la modernisation d'une entreprise
par un ou des jeunes. Des modalités d'accès unique, des mesures de remboursement souples et un accompagnement efficace ont contribué au succès de cette stratégie. Elle s'appuie
sur un suivi personnalisé pendant toute la durée du prêt. L'aide financière sous forme de
prêt peut atteindre 25 000 $ et est attribuée sous forme de prêt personnel pour une période maximale de cinq ans, sans intérêt les 24 premiers mois.
4336, rue Laval
Lac-Mégantic (QuébeC)
G6B 1B8
La Société d'aide au développement de la collectivité (SADC) de la région de Mégantic vient en
aide à son milieu en lui
fournissant des ressources qui favorisent son développement économique et social. Elle a comme priorités le soutien à
la mise en œuvre d'initiatives locales, la création
d'emplois et d'entreprises, de même que la
concertation et le partenariat entre les divers intervenants de la MRC du
Granit.
Téléphone : 819 583-5332
Télécopie : 819 583-5957
Courriel : [email protected]
www.sadcmegantic.ca
Développement économique Canada appuie financièrement les SADC et les CAE
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