CORRIGE - MICROECONOMIE
QUESTION 1
Y = - 4P² + 800 P -7600
dY/dP = -8P + 800
dY /dP = 0 si P = 100
dY/dP > 0 si P < 100
dY/dP < 0 si P > 100
La fonction de demande sera donc d’abord croissante avec le prix puis décroissante ; elle
passera par un maximum pour P = 100 ; on aura alors Y = 32400.
La quantité demandée s’annulera pour un prix tel que : - 4P² + 800 P -7600 = 0 ; on obtient 2
racines à cette équation : P = 10 et P = 190.
On constate que la demande croît avec le prix (bien de snobisme) mais, qu’à partir d’un
certain prix elle décroît (bien superflu). Bien de snobisme mais superflu, voilà comment
nous pouvons caractériser le bien B.
QUESTIONS 2, 3, 4
Il s’agit simplement de fournir des définitions que l’on peut trouver dans tous les livres de
microéconomie.
QUESTION 5
La fonction d’offre individuelle nous est donnée par l’égalité entre le prix P et le coût
marginal ; on obtient ainsi Y = 4P.
La fonction d’offre globale est donc : Ys = 30(4P) soit Ys = 120P.
QUESTION 6
A l’équilibre il y a égalité entre offre et demande soit : 120P = - 4P² + 800 P -7600. Cette
équation du second degré possède 2 solutions :
P' = 12,025 et Y = 1443
P" = 158 et Y = 18960
Il y a donc 2 équilibres possibles
QUESTION 7
Walras nous explique que la réalisation de l’équilibre partiel se fait à travers un processus de
tâtonnement au centre duquel se trouve le commissaire- priseur ; celui-ci propose un prix ; il
procède alors à l’addition des offres, d’une part et des demandes d’autre part, telles qu’elles
apparaissent, les unes et les autres au prix proposé. S’il y a égalité, les échanges ont lieu et le
processus s’interrompt ; s’il n’y a pas égalité entre offres et demandes le commissaire
priseur propose un autre prix, plus élevé si la demande est supérieure à l’offre et moins élevé
dans le cas contraire.
Walras invente aussi la notion d’échange sur bons parce que, pour que l’équilibre soit
réalisable, il est nécessaire qu’aucun échange ne s’effectue avant d’avoir trouvé le prix
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