Dossier De presse

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Dossier de presse
Sommaire
p— 3 Philosophie et principes généraux
p— 4 Finalités du projet
p— 5 Le projet de biennale
p— 6 Agenda
p— 7
Axe arts visuels
p— 8
LE IN
p— 9
Les artistes
Invader
Boris Tellegen
p—10
Steve Powers
Sixe Paredes
p—11Hell’OMonsters
Maya Hayuk
p—12
Todd James
Sozyone Gonzales
p—13Escif
HuskMitNavn
p—14Poch
Atelier Pica Pica
p—15Parra
p—16
Le OFF / Les artistes
Sara Conti et Laurent Lacotte
El Nino 76
Collectif Arturbain
p—17
Axe Théâtre
P—18
Axe Danse
P—19
Axe Arts Festifs
P —20
Axe Participatif
P—21
Axe Architecture
P —22
Axe Academique
p —25Contact
p —26Partenaires
Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p—2
Philosophie et principes généraux
La philosophie qui sous-tend le projet de biennale d’art urbain Asphalte participe d’une réflexion plus
générale sur la redéfinition de la politique culturelle à mener dans une ville comme Charleroi. Cette
réflexion pose le constat qu’il est désormais nécessaire de renoncer à combler des retards en termes
d’infrastructures ou de missions, pour songer à « prendre de l’avance » ; c’est-à-dire renoncer aux
segments culturels déjà perdus, afin de réfléchir à la définition de nouveaux outils mieux adaptés
pour répondre aux anciennes et nouvelles demandes ;
En d’autres termes, Charleroi doit cesser de vouloir ce que les autres villes ont déjà; elle doit inventer
mieux et autre chose. Elle doit se positionner sur les terrains nouveaux et inexplorés, en approfondissant ses singularités et ses différences. Elle doit mettre sur pied des institutions que les autres n’ont
pas encore créées, ailleurs en Belgique ou dans l’Eurégion, et qui abordent des domaines différents,
voire des domaines connus mais d’une manière nouvelle.
C’est dans cet esprit qu’a été conçu le projet de biennale d’art urbain «Asphalte», en s’appuyant sur
deux réflexions :
Il convient de renoncer à copier d’autres villes et à privilégier les singularités du contexte carolo.
Charleroi n’est pas la Capitale culturelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles; par contre, elle est la
capitale sociale de la Communauté française : il convient alors d’inventer un projet culturel qui fédère
les forces (les opérateurs culturels comme les publics) autour des valeurs que peut véhiculer ce statut
de capitale sociale : socialité, convivialité, fête, participation, action, solidarité, citoyenneté, etc. C’est
au cœur de cette singularité institutionnelle que veut se construire ce projet culturel.
De surcroît, la ville de Charleroi souffre d’un déficit d’aménagement urbain, conséquence à la fois
d’une absence de patrimoine architectural ancien (la ville s’est véritablement créée au 19e siècle, pour
répondre aux besoins des usines) et d’une absence de politique urbanistique depuis plusieurs décennies. Il n’est pas un hasard si l’un des enjeux majeurs de cette nouvelle législature communale est la
définition d’un «plan pour la ville » dont l’aménagement urbain est le levier prioritaire. Une série de
chancres, de friches, de pignons aveugles qui aujourd’hui défigurent le centre-ville peuvent devenir les
lieux d’interventions artistiques et la base d’un nouveau regard.
Dans ce contexte, les opérateurs culturels souhaitent être les acteurs de ce renouveau urbanistique
de la ville, en proposant une série d’interventions qui, à terme, doivent contribuer à la remodeler. Il
peut s’agir de différentes formes artistiques, mêlant peintures murales, sculptures, designs urbains,
occupations musicales, théâtrales ou dansées et relationnelles (festives, conviviales, etc.). Cette diversité est entendue dans le concept d’art urbain.
Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p—3
Finalités du projet
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Créer un événement culturel récurrent à Charleroi, fort et ambitieux, tel qu’il n’en existe actuellement pas dans l’Eurégion.
Repositionner Charleroi et ses acteurs culturels sur la scène belge, dans un «créneau» artistique
nouveau, en fédérant les différents acteurs culturels carolos ;
Mobiliser, par un événement fédérateur, un large public local, régional, national et international ;
Redéfinir une « attitude » vis-à-vis de la ville : plutôt que cacher les défauts et faiblesses urbanistiques, en profiter pour les transformer en atouts. Ainsi les chancres, friches et pignons aveugles du
centre-ville seront appréhendés comme des lieux de création potentielle ;
.
.
.
Contribuer, par la multiplication des interventions artistiques, à une réappropriation de la ville et, à
terme, à un véritable remodelage urbanistique ;
Poser les germes d’une nouvelle politique culturelle, non plus axée sur le rattrapage de retards dans
certains domaines, mais sur le développement de territoires et domaines inexplorés ;
Trouver une manière originale de présenter les travaux d’art urbain d’artistes internationaux et de
la Fédération Wallonie-Bruxelles, en leur imposant les exigences d’une production d’art contemporain.
Asphalte#1 veut poursuivre l’objectif de sa première édition en 2012, à savoir participer au renforcement de l’attractivité de la ville et la positionner sur la scène culturelle, artistique et sociale belge en
accentuant la dimension artistique, festive et culturelle pour créer un événement participatif plus
largement rassembleur encore, adhérant à l’idée que la culture est un des leviers forts du développement social et économique.
En cela, l’événement proposé est davantage qu’une manifestation socioculturelle puisqu’il ambitionne
d’être une pierre dans la nouvelle édification de la ville en œuvrant ainsi à son redéploiement.
Asphalte#1 rassemble non seulement les opérateurs phares de la ville mais associe aussi des partenaires sociaux et économiques de la ville pour créer un événement participatif et citoyen.
Les partenaires du projet :
— La Ville de Charleroi et son Centre Public d’Action Sociale
— Asphalte ASBL
— L’Ancre
— L’ASBL Cours Toujours !
— Le B.P.S.22 espace de création contemporaine
— B4C, Business for Charleroi
— Charleroi Bouwmeester
— Charleroi Danses
— Le CIFoP, Centre Interuniversitaire de Formation Permanente
— L’Eden, Centre culturel régional de Charleroi
— L’Eveil ASBL
— Le PAC, Présence et Action Culturelle Charleroi
— ROCKERILL
— L’ULB
— Le Vecteur
— IET Notre-Dame
Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p—4
Le projet de biennale
Après un numéro zéro proposé en 2012, Asphalte, la biennale d’art urbain de Charleroi s’installe
au calendrier des événements récurrents de la ville, au même titre que la biennale de danses et
le festival KICKS !.
Sous la notion d’« art urbain » se mêlent différentes formes artistiques : peintures murales, sculptures, designs urbains, occupations musicales, théâtrales ou dansées, voire réflexives et relationnelles, menées par les opérateurs culturels de la ville. Asphalte #1 invitera le public à porter un nouveau
regard sur la ville de Charleroi.
Du 3 mai au 26 octobre, autour de l’axe arts visuels proposé par le B.P.S.22, les autres opérateurs
socioculturels de Charleroi développent leur programmation autour du théâtre, de la danse, des des
arts festifs (musique, soirées, projection), de l’architecture et aussi un axe participatif et un axe
académique.
A découvrir dans les pages ci-dessous.
Retrouvez également toutes les informations pratiques dans la brochure de
présentation ci-jointe.
Le QG
Rue Langlois, 1
Ouvert du mercredi au dimanche de 13h à 19h à partir du 7 juin
Accès libre
L’ancienne piscine de l’Université du Travail devient le point de ralliement d’Asphalte#1, biennale d’art
urbain. Vidée de son eau et aménagée en véritable lieu culturel atypique, elle est le lieu d’accueil du
public et de différents événements.
Au QG, le public pourra assister à des spectacles, colloques et ateliers, venir chercher le guide du
visiteur pour parcourir les rues et découvrir l’axe arts visuels ou tout simplement boire un verre dans
un lieu atypique.
Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p—5
AGENDA
MAI
SA
DI
ME
VE
SA
DI
SA
DI
ME
03
04
07
09
10
11
10
11
14
15h30
Hip-Hop A6000
dance contest
8h45
L’art de la participation
débat
18h00
Urban Game Jam - JEUX VIDÉO
20h00
THE SUBS+ B + afterparty
Maya Cox vs Globul - MUSIQUE
9h30
18h30
Vill3 : l’art, la ville et nous
Participatif
Danger Dave - CINÉMA
URBAN DAYS
ME
13h00
→18h
SA
17
21h00
Full Metal Racket - MUSIQUE
ME
15
MAI
QG@Piscine
↓
30
-
Ateliers Vill3
QG@Piscine,
Participatif
MAI.
14
21
28
ME
Eden
danse et participatif
DI
18
15h00
→19h00
ME
21
9h30
- participatif
QG@Piscine
JUIN
Eden
Maison de la
presse
Vecteur
Gare et
rue de la
Montagne
Rockerill
Le Bal - DANSE
QG@Piscine
Charleroi : ville, culture
et développement
QG@Piscine
COLLOQUE
21h00
→6h00
B.T.K.2 - musique
VE
23
SA
24
DI
25
ME
JE
28
29
17h00
Batucada - DANSE
Charleroi Danses
SA
31
20h00
Lemniscate - DANSE
Charleroi Danses
10h00
This Land
→00h00 Participatif - arts visuelS
30
↓
04
-
JUIL.
07
-
JUIN
↓
26
-
Vill3 : stage
Géographie Subjective
QG@Piscine,
Participatif
Parcours Arts Visuels
Infos/guide@QG
ARTS VISUELS
OCT.
14
-
JUIN
↓
12
-
Bas Smets : Paysages
PBA, 9h30-18h00
Architecture
JUIL.
Dès Septembre
Charleroi Expo
Rockerill
Vill3 : projections/
débats
QG@Piscine
Réflexion et créativité
JUIN
SA
07
16h00
Vernissage parcours
→22h00 Arts Visuels - Arts visuels
QG@Piscine
SA
07
20h00
Soirée Rockerill et [PIAS]
→03h00 musique
Rockerill
JE
SA
12
14
20h30
SA
14
16h00
JE
SA
19
21
DI
22
10h30
→15h00
Les Villes Tentaculaires
Théâtre – Musique
QG@Piscine
Hip hop & burlesque - DANSE
Charleroi Danses
Fête de la musique
Charleroi
RAID Urbain / Run & Bike Sport – Participatif
QG@Piscine
p—6
Axe arts visuels
Du 07/06 au 26/10
Centre-ville
Vernissage : 07/06 @QG dès 16h
After vernissage : soirée [Pias] – Rockerill@Marchienne dès 20h
Chef de projet :
B.P.S.22 - Pierre-Olivier ROLLIN
Pour l’édition zéro de la biennale en 2012, le B.P.S.22 avait proposé une collaboration avec l’artiste JR
dans le cadre du projet Inside Out / Smile ! (qui a occupé la ville durant six mois avec l’affichage de
plus de 750 visages souriants). Pour Asphalte #1, le B.P.S.22 prend donc naturellement la direction
artistique du volet arts visuels et missionne les commissaires Alice van den Abbele et Raphaël Cruyt
pour le IN. Plusieurs grands noms du street art, dont une série d’artistes internationaux rarement
montrés en Belgique (Invader, Steve Powers, Maya Hayuk, Sozyone, etc.), occuperont ainsi des espaces
(parfois monumentaux) mis à leur disposition.
Comme toute biennale, Asphalte#1 déclinera, à côté de la programmation IN, un volet OFF qui rassemblera une série de propositions spontanées, émanant d’artistes issus de divers horizons ou de collectifs locaux. Asphalte essaiera de répondre au maximum à ces sollicitations qui seront recensées et
communiquées aux visiteurs, et qui témoignent de la vitalité de la scène régionale.
Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p—7
LE IN
Les commissaires :
Alice van den Abeele, Raphaël Cruyt
Les artistes :
Invader (F) , Boris Tellegen alias Delta (NL), Steve Powers (USA),
Sixe Paredes (E), Maya Hayuk (USA), Hell’OMonsters (B), Todd James alias
Reas (USA), Parra (NL), Huskmitnavn (DA), Atelier Pica Pica (B), Poch (F),
Sozyone (B), Escif (ES).
Les lieux d’interventions :
Charleroi Expo, pignon Boulevard Solvay, Station Beaux-Arts,
Tour Interbeton, pignon en face du Palais de Justice, Ecole Cobaux,
magasin vide des colonnades Bd Tirou, Parc du Tribunal de Commerce, etc.
Le mot des commissaires
Une biennale d’art urbain est synonyme d’une ville qui se renouvelle. Cette forme d’art plébiscité depuis
quelques années s’est développée parallèlement à une conscience cosmopolite mondiale naissante.
Si l’Internet a été l’outil de cette révolution, l’art urbain en est l’image.
Les valeurs d’identité(s), d’authenticité et de coopération propres à la culture web 2.0, s’expriment
pleinement à travers l’art urbain. Ce qui en a fait un art viral, déterritorialisé s’adressant aussi bien au
piéton qu’à l’Internaute.
Le parti pris pour Asphalte #1 est de s’adresser, par les interventions artistiques, d’abord aux citoyens
et ensuite au public virtuel.
La première raison de ce choix est le contexte unique qu’offre la ville en elle-même, bien différent des
mégalopoles où l’on a plus souvent l’habitude de rencontrer l’art urbain. Le paysage de Charleroi exerce
une sorte de fascination pour un étranger. Dans cette ville en pleine mutation, les contrastes frappent
l’imagination, le terrain est vierge pour les artistes. L’environnement est idéal pour faire de l’art urbain,
vecteur d’empathie, un outil de valorisation de l’espace public. C’est l’objectif politique de l’esthétique,
ici défendue par les deux commissaires de la biennale, Alice van den Abeele et Raphaël Cruyt.
Factuellement, ce sont les lieux désignés dans la ville pour les interventions artistiques qui ont motivé
la sélection des participants. Puis, les projets ont été discutés entre les artistes et les commissaires.
Dans son ensemble, le programme, d’envergure internationale, est varié avec une prédominance pour
la peinture murale. Il permet en outre de réunir, dans une même ville, les œuvres d’artistes emblématiques d’une culture urbaine émergente.
Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p—8
Les artistes
Invader
1969, Paris / FR
Vit et travaille à Paris / FR
Artiste anonyme, Invader placarde ses SpaceInvaders, petites figurines à
mi-visage humain, mi-vaisseau spatial, inspirés du jeu vidéo du même nom
édité en 1978 par Taito, sur les murs des grandes villes du monde entier. En
collant ses mosaïques d’ « envahisseurs de l’espace » un peu partout, il
permet aux Invaders de se propager illégalement comme un virus au cœur
du système. Jusqu’ici, l’artiste a envahi plus de 80 villes à travers le monde.
Pour Asphalte#1, Invader propose une mosaïque représentant le gorille
Donkey Kong, jeu vidéo créé par Nintendo en 1981. Peu sûr de lui, voire même
inquiet, le gorille est poursuivi par trois petits SpaceInvaders. La réalisation
©Invader/Bruxelles
en mosaïque rappelle la désuétude des images en basse définition des jeux
vidéo des années 1980 - 1990 dans lesquels les joueurs devaient diriger un personnage devant détruire
un grand nombre d’ennemis en se déplaçant de manière horizontale uniquement. Inspiré de figures
célèbres, l’artiste établit un parallèle direct entre l’histoire récente de l’imagerie numérique et l’art
moderne.
Boris Tellegen
1968, Amsterdam / NL
Vit et travaille à Amsterdam / NL
Plus connu sous le pseudo Delta, Boris Tellegen est
un des pionniers historiques de l’école du graffiti
européen. Mixant son travail de lettres avec sa
formation de designer industriel, il amène très
tôt la perspective et la 3D dans le graffiti qu’il fait
Projet pour Asphalte#1
tantôt jaillir du mur, tantôt disparaître à l’intérieur de celui-ci. Béton, bois, placoplatre, peinture et bois
déchirés, autant de matières qu’il assemble, recouvre, déchire pour perturber l’espace en créant des
paysages abstraits et graphiques qui fonctionnent comme un écho des catastrophes naturelles et
sociales de notre société post-industrielle.
Pour Asphalte#1, Boris Tellegen réalisera une installation abstraite, à la fois sculpture et mobilier
urbain, faite de volumes métalliques jaillissant d’un coffrage en béton évoquant un mur en ruine.
Des compositions graphiques superposées apparaissent des fragments de lettres déstructurées en
référence au pseudo de l’artiste, Delta. Les jeux d’ombres, les effets de symétrie et de dissymétrie et
la confrontation des matières font apparaître un collage surréaliste d’architecture industrielle qui
rappelle les grandes métamorphoses que subit actuellement la Ville de Charleroi.
Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p—9
Steve Powers
1968, Philadelphie / US
Vit et travaille à New York / US
Steve Powers a débuté sa carrière de graffeur
sous l’acronyme ESPO (Exterior Surface Painting)
Projet pour Asphalte#1
avant de devenir éditeur et de poursuivre un
travail plus conceptuel à New York. Fusionnant le mot et l’image avec un sens de l’humour espiègle et
enjoué, sa démarche artistique reflète une fascination pour le graffiti, la signalétique des magasins,
le marketing urbain et le jeu avec toutes les formes et les tailles de typographie. Narrativité d’un genre
nouveau, son but est de capter le flux mental, de vider le trop plein d’émotions et les frustrations qui
nous envahissent chaque jour.
Pour Asphalte#1, Steve Powers réalise une équation qui n’est pas sans séquelles politiques, en
référence à l’histoire industrielle de Charleroi. Les couleurs utilisées pour le lettrage, orange et argenté,
provoquent des vibrations optiques et créent l’illusion d’un néon, comme une enseigne de marketing
urbain, un nouveau slogan pour la ville de Charleroi.
Sixe Paredes
1975, Barcelone / ES
Vit et travaille à Barcelone / ES
Sergio Hidalgo Paredes, alias SixeParedes, débute sa
carrière artistique dans le monde du graffiti à Barcelone à la fin des années 1980. Au milieu des années
1990, il entame ses premières expérimentations avec
la sculpture et la peinture jusqu’en 1998 où il ressent
le besoin de travailler en atelier. Artiste globe-trotter, il
a réalisé des compositions monumentales à Londres,
Moscou, Los Angeles et participé à des expositions dans
le monde entier.
Projet pour Asphalte#1
Inspiré par l’art folklorique et l’art brut, fusionnant tradition et modernité, Sixe réalise des compositions vibrantes où s’interpénètrent les éclats audacieux de couleurs et les motifs géométriques.
Dans un style surréaliste, abstrait voire naïf dont on sent les influences du peintre espagnol Joan
Miro, il incorpore des signes provenant de son monde imaginaire inspiré par les cultures ancestrales,
la mélancolie des villes et l’art urbain par lequel il est devenu célèbre.
Très imprégné par le vivant, l’artiste a choisi de rendre hommage, dans le cadre d’Asphalte#1, à la
nature et à la vie dans une métaphore lumineuse de l’univers. Son œuvre est située sur un pignon
aveugle, entre les rues du Parc et Tumelaire.
Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 10
Hell’OMonsters
Jérôme Meynen (1982, Mons/BE),
Antoine Detaille (1980, Péruwelz/BE)
et François Dieltiens (1982, Mons/BE)
Vivent et travaillent à Bruxelles
Issu du graffiti, le collectif Hell’OMonsters abandonne
rapidement cet univers en faveur de dessins d’une
finesse chirurgicale, principalement noirs et blancs,
sur papier et de sculptures et installations aux allures
robotiques. Depuis la fin des années 1990, ils développent un vocabulaire graphique unique, complexe et
ambigu, fait de monstres aux expressions troublantes,
aussi sympathiques que repoussants. Leur démarche
Projet pour Asphalte#1
créative utilise une sorte de bestiaire étrange et
fantastique peuplé d’animaux énigmatiques ou de créatures à l’apparence vaguement humaine
mais asexuées, de formes et de symboles puisés dans l’iconographie des contes, fables et autres
allégories moyenâgeuses, des mythologies anciennes ou contemporaines, mais aussi des vanités, de
l’ésotérisme ou du surréalisme.
Pour Asphalte#1, le collectif Hell’OMonsters interviendra sur les bardages métalliques dans le bas de
la ville où il jettera un regard ironique, à la fois cru et attendri, sur nos us et coutumes d’humanoïdes
civilisés.
Maya Hayuk
Projet pour Asphalte#1
1969, Baltimore / US
Vit et travaille à New York / US
Photographe, designer, curateur, écrivain, peintre d’atelier
et muraliste, Maya Hayuk est une créatrice compulsive.
Ses œuvres luxuriantes dans lesquelles les couleurs et les
lignes s’entrechoquent retranscrivent cette vitalité et ce
dynamisme. Ses compositions abstraites, géométriques
et symétriques s’inspirent de l’artisanat traditionnel
ukrainien, de la pop culture et l’art cinétique. Si sa peinture
se propage généralement sur de larges surfaces, c’est
pour permettre au spectateur de vivre une expérience
visuelle hautement stimulante sur le plan émotionnel.
Dans le cadre d’Asphalte#1, sur la Géode du Palais des Expos, Maya Hayuk élabore une peinture
murale complexe et hypnotique, remplie de motifs répétitifs et pénétrants qui rappellent la musique
psychédélique.
Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 11
Todd James
1969, New York / US
Vit et travaille à New York / US
Artiste autodidacte, Todd James commence
à tagger dans les rues et les métros de New
York à l’âge de 11 ans sous le nom de REAS.
Graphiste, illustrateur et éditeur, il travaille
avec des musiciens comme Les Beastie Boys,
Eminem ou encore Iggy Pop. En tant qu’artiste, il
réalise l’exposition « Street Market » avec Steve
Powers et Barry Mc Gee à la galerie Deitch Projects
Projet pour Asphalte#1
à New York et participe à l’exposition « Beautiful
Losers ». Son travail est montré dans de nombreux musées et galeries du monde comme la Tate Liverpool, le Yerba Buena Center for the Arts ou l’Institut d’art contemporain de Philadelphie.
Ses peintures sont composées de lignes simples, dans un style proche des cartoons. Inspiré par
la pop culture et les peintres expressionnistes américains, Todd James représente généralement des
femmes dans leur routine journalière ou dans des poses lascives qu’il mêle à des images de conflits
et de catastrophes naturelles. D’apparence joyeux et très colorés, ses motifs sont inspirés de la beauté
et de la rudesse de la rue. Souvent bruts, violents voire scatologiques et surtout sans complexes.
Pour Asphalte#1, Todd James interviendra, tout près du B.P.S.22, sur un mur du Boulevard Solvay
et la station de métro Beaux-Arts en vis-à-vis.
Sozyone Gonzales
1973, Bruxelles / BE
Vit et travaille à Valence / ES
Dans les années 1990, Pablo Gonzales alias
Sozyone tombe dans le graffiti et devient adepte
du « vandalisme esthétique ». Actif au sein du
crew R.A.B., il fonde le groupe Ultra Boys dont
les peintures inspirées de comics (Iron Man,
Hulk, X-Men) deviennent vite des références.
Polymorphe, Sozyone est également membre du
groupe De Puta Madre.
Projet pour Asphalte#1
Son univers est rempli de personnages infréquentables, de rebelles et d’oiseaux de mauvais augure.
Dans ses peintures, la violence des sujets contraste avec la finesse de l’expression et les visages
aux airs cubistes avec des lignes claires sans contours. Revendiquant une nouvelle forme de graffiti,
Sozyone retranscrit en couleurs la face sombre de l’homme.
Loin de tout académisme et des règles du bon goût, Sozyone s’inspire, pour Asphalte#1, de la ville,
de son histoire et de ses légendes.
Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 12
Escif
1984, Valence / ES
Vit et travaille à Valence / ES
Artiste activiste, Escif envisage l’intervention dans
l’espace public comme une réponse au contexte
social et architectural. Il travaille essentiellement des couleurs pâles et des lignes simples
d’une grande finesse qui lui permettent de faire
passer efficacement ses commentaires humoristiques. Ses héros, anonymes, sont des vecteurs de
révolution et de changement social. Ses œuvres sont directement liées au capitalisme, à la politique,
à l’économie et à d’autres thèmes explorant des questions sociales sensibles.
Pour Asphalte#1, Escif choisira un lieu au gré de ses pérégrinations en ville.
HuskMitNavn
Projet pour Asphalte#1
1975, Copenhague / DA
Vit et travaille à Copenhague / DA
Artiste multidisciplinaire et d’une incroyable
productivité, HuskMitNavn (Souviens-toi de mon
nom en danois) cultive son anonymat tout en
accumulant les expositions solos et collectives à
Bruxelles, New York, Rotterdam, Berlin ou Oslo. Sa
pratique artistique va du graffiti dans l’espace
public au dessin de presse et de la peinture au
dessin. Ses figures, empreintes d’un style très
personnel où l’aplat côtoie le crayonné, sont
influencées par les comics et la bande dessinée.
Tantôt satiriques, tantôt sarcastiques, souvent
humoristiques, elles nous mettent en position
de spectateur face au comique de notre routine
journalière et aux absurdités de notre société.
Pour Asphalte#1, Husk réalisera plusieurs dessins sur les façades de l’Ecole Cobaux (en face de la
bibliothèque communale de Charleroi).
Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 13
©Escif
Poch
©Poch
1972, Paris / FR
Vit et travaille à Rennes / FR
Depuis ses 14 ans, Patrice Poch gravite dans
l’univers punk-rock. Il s’intéresse très vite à
la culture du DIY et plus particulièrement à la
technique du pochoir (sur le dos des perfectos)
puis découvre le mouvement hip hop et le graffiti.
Autodidacte, il se lance dans cette nouvelle
pratique avant de multiplier les médiums à la fin
des années 1990 : logotypes à l’acrylique, collages
in situ, pochoirs et affiches. Fidèle aux codes iconographiques chers à ses jeunes années, il idéalise
l’imagerie des contre-cultures ska, mods et punk. Dans la rue, il réalise des collages de personnages à
taille réelle représentant les acteurs de la scène punk-rock des années 1980 comme si on les croisait.
Dans le cadre d’Asphalte#1, l’artiste réalisera des collages anachroniques de groupes punks actifs
dans la région au début des années 1980, tels SIC et Vortex, ouvrant ainsi un dialogue et une interaction avec les passants.
Atelier Pica Pica
Boris Magotteaux (1978, Liège/BE),
Manuel Falcata (1979, Liège/BE)
et Jérôme Degive (1980, Liège/BE)
Vivent et travaillent à Liège.
C’est en 2007 que, de la scission du groupe de
graffeurs « The ERS », naît le collectif Pica Pica
(du latin Pica : pie commune). Ensemble, les trois
©Atelier Pica Pica
artistes possèdent un univers ludique inspiré des
films initiatiques pour jeunes ados des années 1980 (Les Goonies) et de la figure du hobo. Ils arpentent les environnements urbains à vélo, observent, se nourrissent de ce qui les entoure et collectent
des produits et objets récupérés de leurs errances (fragments d’architecture, gravats, morceaux de
bois, …) pour réaliser des œuvres à 6 mains. Références à l’Arte Povera et aux formes fonctionnelles
et rationnelles de l’abstraction moderne, leurs œuvres se situent à la confluence de divers médiums
(peintures, dessins, installations…) et s’articulent de matériaux inattendus. D’apparence simple
et naïve, leur pratique se révèle être un assemblage complexe de références et de techniques nous
invitant à porter un nouveau regard sur le monde qui nous entoure.
Pour Asphalte#1, Atelier Pica Pica interviendra dans un ancien commerce des colonnades, boulevard
Tirou.
Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 14
Parra
1976, Maastricht / NL
Vit et travaille à Amsterdam / NL
Né aux Pays-Bas, Parra a été fort influencé par le skateboarding art et la
culture skate. Il a commencé par faire des petits boulots de graphiste
avant d’entamer une carrière dans l’art.
L’artiste est connu pour ses visuels courbés tirés du post-pop,
ses couleurs hautement saturées, ses typographies vibrantes dessinées
à la main et ses mondes habités par des créatures hybrides et
surréalistes. Reconnu par les galeries et défendu par le monde underground de l’art, Parra est rapidement devenu un artiste respecté à travers
le monde entier. Parra a exposé à Paris, Londres, Los Angeles et New York.
Il est aussi membre du groupe électronique « Le Le » et possède sa propre
marque de vêtements, Rockwell.
Pour Asphalte#1, Parra crée le visuel générique de la Biennale.
©Parra
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Le OFF
Les artistes
Sara Conti
1971, Baudour / BE
& Laurent Lacotte
1980, Paris / FR
©Laurent Lacotte / Sara Conti
Sara Conti et Laurent Lacotte se sont rencontrés à Paris fin 2013 alors qu’ils
exposaient simultanément dans l’exposition « Quand l’art prend la ville »
curatée par Paul Ardenne à la galerie Defacto de la Défense. Tous deux sont
habitués des actions menées dans l’espace public. Ces dernières, fruits de
commandes ou totalement sauvages, ont ce dénominateur commun qu’est
l’aspect politique qu’elles recèlent.
Tandis que Sara Conti dessine la femme, représentée sous l’aspect générique de la matriochka russe,
sur papier destiné à l’affichage en espace public, Laurent Lacotte réalise des structures en carton se
jouant des codes de l’art contemporain et des symboles architecturaux.
Pour Asphalte#1, les deux artistes s’imprègnent de la ville et de ses réalités socio-culturelles, politiques
et économiques et matérialisent cette réflexion sous forme d’affiches qui se répandront sur les murs
de Charleroi.
El Nino 76
1976, Charleroi / BE
Vit et travaille à Charleroi
Graffeur carolo, l’artiste El Nino 76 est connu à Charleroi pour avoir réalisé
la fresque « Rising Sun » sur un mur aveugle du Triangle, Place Rucloux.
Détournement de la célèbre photographie de la bataille de Iwo Jima, cette
fresque se veut un symbole du renouveau du bas de la Ville.
©El Nino 76
Collectif Arturbain
©Collectif Arturbain
Institut d’Enseignement technique Notre-Dame
Le collectif ARTURBAIN de L’IET Notre Dame est un groupe d’enseignants
désirant inclure leurs élèves dans des projets artistiques au sein de leur
ville. Le collectif propose aux jeunes une réflexion sur la ville hétérogène,
multiculturelle où chacun exprime sa différence sous forme d’écriture,
de photos, d’illustrations,... Dans le cadre de la Biennale, le collectif
interviendra sur les cabines/bornes électriques du centre ville.
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Axe Théâtre
Chef de projet :
L’Ancre – Jean-Michel VAN DEN EEYDEN
Du 12 au 14 juin – 20h30
QG@Piscine
LA l’occasion de cette première biennale d’art urbain, L’Ancre présente sa dernière création "Les Villes
Tentaculaires". Un spectacle qui s’inscrit pleinement dans Asphalte#1 tant par sa thématique, la ville,
que par les multiples disciplines qui s’entrecroisent sur le plateau : poésie, musique électronique,
musique classique (quatuor à cordes) et mapping vidéo (projections vidéo sur des structures en 3D).
A travers un recueil signé par Emile Verhaeren, Les villes tentaculaires clame la ville fascinante et
effrayante, ce monde citadin immense, chaotique et écrasant.
Près de 120 ans après sa publication, le texte visionnaire de Verhaeren est toujours d’une irrépressible
actualité. Urbanisation galopante, développement fulgurant des technologies, temple de la débauche,
la ville d’aujourd’hui comme celle d’hier fascine tout en suscitant la peur. Les vers émouvants et
critiques de Verhaeren trouvent ici une seconde jeunesse grâce à une mise en scène résolument
contemporaine de Jean-Michel Van den Eeyden (directeur de L’Ancre) mêlant projections vidéo signées
Dirty Monitor, musique électronique et douceur d’un quatuor à cordes. Surplombant la ville dans un
décor sans cesse métamorphosé, Nicolas Mispelaere, interroge cette hydre tentaculaire qui mange les
terres mais nourrit aussi son homme. Un spectacle envoûtant où la poésie se clame en musique et se
révèle en images hypnotiques…
©Leslie Artamanow
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AXE DANSE
Chef de projet:
Charleroi Danses Vincent THIRION
7 spectacles
18, 28, 29, 31 mai, 6 et 14 juin
Les Écuries - QG@Piscine
Dès son arrivée à la direction de Charleroi Danses, Vincent
Thirion a souhaité ouvrir le centre chorégraphique à
toutes formes de danse et à tous les publics. Asphalte#1
représente pour Charleroi Danses l’opportunité de donner
à la culture urbaine et au hip hop en particulier sa place
au sein de la ville.
En mai, d’abord, Charleroi Danses propose un bal populaire
dans le cadre des 50 ans de l’immigration marocaine.
Ensuite, une Batucada menée par Marcelo Evelin amène le
spectateur dans un show participatif aux accents brésiliens. Le 31 mai, le collectif belge Crazy Alliance propose
leur nouvelle création, Lemniscate.
©Bram Goots
Le 6 juin, l’artiste-graphiste Vincent Glowinski (feu
Bonom) complète le tableau avec une approche tant
chorégraphique que plastique dans MÉDUSES. Ce dernier
travaille, avec l’artiste des médias Jean-François Roversi,
à un équivalent sur scène de ses fresques de rue.
Enfin, la soirée du 14 juin, intégralement consacrée au hip hop, présente des valeurs confirmées mais
aussi des nouvelles pousses.
La soirée débute donc avec la prestation, en guise de consécration, du lauréat du dance contest Hip Hop
à 6000 ayant eu lieu à l’Eden quelques semaines plus tôt.
S’ensuivent, dans le désordre, les prestations des frères Pedros, de Milan Emmanuel et de la Cie No
Way Back. On ne présente plus le duo formé par les faux jumeaux qui nous reviennent avec une étape
de travail de leur dernière création Feux d’ArthyFresh, pièce inspirée de leur parcours personnel déclinée
sur le mode burlesque. Arthy&Fresh y utilisent les techniques du hip hop pour les mettre au service
de la narration de leur épopée moderne.
C’est ensuite au tour de Milan Emmanuel d’enfiler son costume de Supershowman, cousin arrogant,
imbu de lui-même, mais surtout inconnu de Superman. Mêlant numéro de clown et techniques hip-hop,
le danseur nous entraîne dans un voyage intergalactique acrobatico-burlesque. Attention : étape de
travail également. Il revient ensuite mais en extérieur, accompagné de trois comparses pour incarner
Les Polissons ; groupe d’individus loufoques maniant danse hip hop et dérision, groove et manipulations dont la mission est de transmettre la joie et la bonne humeur partout où leur bolide les mène.
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Axe arts festifs
Chefs de projet :
L’Eden | Centre culturel régional
de Charleroi, le Vecteur et Rockerill.
Concerts et projection
Rockerill, Vecteur, Eden
Du 10 mai au 22 juin
La série de concerts proposés dans le cadre d’Asphalte#1 s’ouvre avec The
Subs. Les Gantois et leur acolyte liégeois Highbloo (membre des Partyharders) seront à l’Eden le 10 mai avec leur musique électro-punk, big beat, new-wave, indus et trance.
En première partie : B, jeune dj de la scène belge mixant des sons électros/technos directement
importés des 90’s.
Le 17 mai, ce sont les Gantois (encore !) de Raketkanon qui enflammeront le Rockerill en co-présentation avec l’Eden. Les quatre membres du groupe possèdent un sacré CV musical (notamment Pieter
Paul Devos et son groupe Kapitan Korsakov) et mélangent sans complexe noise rock, éléments du son
sludge des Melvins et psychédélisme chaotique des Butthole Surfers. En première partie, les groupes
Coubiac, groupe LOUd de Bruxelles et Mont-Doré, groupe carolo de hard core ouvrent cette session
Full Metal Racket.
Ensuite, retour à la musique électronique ! Le 23 mai, le Vecteur organise B.T.K.2 à Charleroi Expo.
Armée d’une solide direction artistique dont Sébastien Rien, Laeticia Bica, EOR et Audiolab, la team du
Vecteur propose une programmation valorisant une techno dite déviante au cœur d’une scénographie
incontestablement liée au décor post-industriel carolorégien. Avec Ansome (UK), JoeFarr (UK), Ralph
Storm (Be) et J-Error (Be). D’autres noms viendront gonfler l’affiche d’ici peu.
Le 7 juin, en after du vernissage du parcours arts visuels, Rockerill s’associe avec le label [PIAS] pour
nous proposer une soirée déjantée avec trois performances live et un dj set. Avec Oscar & the Wolf,
Hippocampe Fou, accompagné par ses acolytes Céo et Deska et 202 Project. La soirée se clôturera par
un ultime combat aux platines entre le Rockerill crew et le [PIAS] crew.
Le 12 juin, c’est un Apéro industriel totalement consacré à Asphalte#1 qui se passera au Rockerill avec
entre autres, DJ Sonar, Umungus et Philippe Petit.
Enfin, l’axe musical de la biennale se clôture en fanfare avec la Fête de la musique à Charleroi. A cette
occasion, Charleroi accueillera dans divers endroits de la ville plusieurs dizaines de musiciens, professionnels ou en devenir, dans le cadre d’un événement unique brassant des genres musicaux divers et
variés. Une programmation signée Eden, PBA, Vecteur, Rockerill, Point Culture, Centre Enerj’, Maison
de Jeunes La Broc, Coliseum, Charbon Actif, SMartBe, Djembé Mitoussa, La Ruche Théâtre et Atelier
M, Going up,... Au menu : musique du monde, musique classique, pop-rock, metal, électro, punk, rap,
hip-hop,…
Du côté cinématographique, le Vecteur programme un focus documentaire sur le skater David Martelleur. Caméra à l’épaule, Philippe Petit a suivi les traces de Dave aux quatre coins du monde durant près
de cinq ans. Débarrassant littéralement le monde du skate de ses clichés américanisés, le réalisateur
nous livre le portrait intimiste et touchant d’un skater qui slalome quotidiennement entre succès
gratifiants et échecs cuisants.
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Axe participatif
Chefs de projet :
L’Eden | Centre culturel régional de Charleroi,
le Vecteur, Rockerill, Cours Toujours! et l’Eveil ASBL.
Interventions urbaines, rencontres, réflexion, ateliers, sport, scène ouverte, …
Du 3 mai au 26 octobre
Divers lieux indoor et outdoor
Le concours de danse hip hop Hip-Hop A6000 ouvre Asphalte#1 les 3 et 4 mai à l’Eden, en collaboration avec l’école de danse Temps danses urbaines. Les danseurs de la région se retrouvent, le temps
d’un weekend, pour s’affronter lors du premier championnat officiel du Pays Noir. Ces compétitions
existent déjà aux quatre coins de la Belgique et rencontrent un réel succès auprès des jeunes. De
par ce constat mais aussi riche de son expérience en Belgique comme à l’étranger, Temps Danses
Urbaines prend l’initiative d’organiser un évènement fédérateur qui drainera les nombreuses écoles
de danse de Charleroi et d’ailleurs.
Ensuite, le Vecteur, en collaboration avec le Centre d’action laïque et le Cinéma Le Parc, organise
une jam session peu ordinaire : une game jam session. Ce rassemblement de game designers, illustrateurs, développeurs et musiciens a pour but de créer un jeu vidéo en 48h. Le 9 mai, une séance
publique permettra à tous de découvrir ce concept unique.
Les 24 et 25 mai, avec This Land, le Rockerill propose aux artistes urbains carolorégiens et internationaux et aux citoyens, un espace de créativité visant à exploiter, valoriser, profiter d’un décor
« naturellement » industriel. De la musique au graff, de l’écriture au skate, ou encore de la sculpture
à la danse en passant par la peinture, tous les ingrédients de la culture urbaine seront mobilisés pour
redynamiser et mettre en vie un lieu souvent dévalorisé qu’est la friche industrielle.
Dans une dimension réflexive et artistique, VILL3, initié par PAC Charleroi, propose d’interroger les
mutations urbanistiques qui consistent en l’aménagement de vastes complexes commerciaux, tels
des excroissances artificielles de centres villes bis marquant la trace d’une évolution standardisée de
la ville vers un mode de vie tout aussi standardisé.
Le projet propose de définir une zone d’autonomie artistique dans le centre urbain pour réfléchir collectivement aux rapports art/société, sorte d’échauffement intellectuel pour s’exercer aux pratiques artistiques urbaines avec le soutien et l’encadrement d’artistes professionnels carolorégiens. La création
artistique collective résulte alors d’un processus réflexif et émancipateur qui questionne les transformations urbaines en cours.
A travers différents rendez-vous proposés depuis le mois de mars, Vill3 entend stimuler des envies
citoyennes.
Alors pourquoi Vill3 ? Parce qu’au cours des dernières années, les seuls projets urbanistiques
« ambitieux » à Charleroi, outre le développement de l’aéroport en zone extra-urbaine, ont consisté en
l’aménagement de vastes complexes commerciaux qui n’ont cessé de s’étendre. Le plus caractéristique de ceux-ci étant Ville 2, excroissance artificielle qui apparaît aujourd’hui comme un centreville bis. Sans remettre en cause ce projet commercial en particulier, les partenaires du projet ont
voulu contribuer à la naissance d’une ère nouvelle. Ainsi, si Ville 2 constitue la trace d’une évolution
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standardisée de la ville, vers un mode de vie tout aussi standardisé (le complexe commercial comme
lieu de vie), ces partenaires ont choisi un nom qui évoque des futurs possibles, pour un urbanisme
résolument citoyen : Ville 3.
Petit déjeuner gras, sport, streetfoot, streetbasket, freestyle rap, projections, c’est dès le mois de mai
au QG d’Asphalte#1.
Le dimanche 22 juin, le sport est aussi mis à l’honneur grâce à l’ASBL Cours Toujours! Celle-ci organise
un raid urbain, soit une épreuve sportive qui rassemble deux disciplines : vélo et course à pied et
associe des candidats hétéroclites fédérés autour de l’épreuve. Pour l’occasion, les joueurs du Sporting
de Charleroi se joindront à l’épreuve.
Enfin, orchestré par le Centre de loisirs actifs l’Eveil, des jeunes artistes et sportifs urbains essaiment
dans les rues des productions artistiques (graffs), des tournois de street-foot, de street-basket,
une journée free style rap/slam… suscitant expressions et productions collectives. Trois mercredis
après-midi du mois de mai, les citoyens pourront créer avec ces jeunes et s’essayer à la pratique
du street-art.
©Sandrine Schenkel
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AXE ARCHITECTURE
Chefs de projet :
Georgios MAILLIS, bouwmeester de la Ville de Charleroi
en partenariat avec le Musée des Beaux-Arts de
Charleroi et le Palais des Beaux-Arts.
Bas Smets : Paysages
Exposition du 14 juin au 17 juillet
Vernissage le 13 juin
Palais des Beaux-Arts
L’exposition BUREAU BAS SMETS : Paysages explore la relation entre image et réalité dans les projets de
paysages de Bas Smets.
Architecte formé à Leuven et dont l’agence BBS (Bureau Bas Smets) est située à Bruxelles, Bas Smets
transforme le ‘pays en ‘paysage’ à partir d’une lecture précise du territoire. Le ‘pays’ étant la réalité
existante, le point de départ, le ‘paysage’ représente un ensemble compréhensible, compris dans une
image.
Ses projets de paysages sont réalisés à travers un processus en deux temps : le paysage imaginé et le
paysage réalisé.
Tout d’abord, le pays est transformé en paysage imaginé dans une série d’images qui révèle la vocation
d’un lieu donné. L’exposition illustre les différentes étapes de la création d’une nouvelle image, tel un
tableau de paysage.
Ensuite, ces images sont utilisées pour transformer le territoire sur le terrain. La réalité transformée
produit elle-même de nouvelles perceptions ou ‘paysages’, créant un processus intime et infini entre
image et réalité.
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AXE ACADEMIQUE
Chefs de projet :
Le CIFoP – Stéfania RIOLI et l’ULB – Aline BINGEN en
partenariat avec la Ville de Charleroi.
L’art de la participation
Colloque
7 mai
QG@Piscine
L’Université libre de Bruxelles organise un colloque sur l’art de la participation. Cette manifestation
constitue la première édition d’une dynamique de rencontres entre chercheurs d’universités et experts
de terrain à Charleroi.
Co-construit avec les acteurs socioculturels carolos, le programme du colloque sera articulé autour de
trois thématiques :
.
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La participation, comment ? Regards carolos sur des méthodes de participation testées à Bruxelles,
Gand, Amsterdam, Lille, Lyon et Montréal
Faire participer tous les publics sans exclure personne. Apprendre des succès et des échecs des
expériences participatives
La participation, pourquoi ? Les effets à long terme de la participation
Outre l’ambition d’initier un dialogue entre acteurs, participants et chercheurs, le colloque a pour
objectif d’ouvrir des perspectives, de faire réfléchir sur les outils et dispositifs existants et de dégager
des pistes innovantes pour les projets participatifs carolos dédiés à la réappropriation de l’espace
urbain par les citoyens.
Avec les interventions de et des chercheurs de : Amsterdam West, Bij’De Vieze Gasten (Gand),
Espace Jeunes, Espace-citoyen Porte-Ouest, Maison de l’Urbanisme, Marchienne Babel, MOC, PAC,
Periferia, Relais social de Charleroi, Vie Féminine, Ville de Charleroi et des chercheurs de : ULB, USL,
ULg, UCL, Université Paris I, Université Paris Ouest, Université Lille 3.
Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 23
Charleroi : ville, culture et développement
Débat
21 mai
QG@Piscine
En portant intérêt à la place de la culture et au rôle des initiatives locales et citoyennes dans le cadre
du processus de renouveau urbain et de redéploiement de la ville, le CIFoP organise un grand débat
public associant experts universitaires, citoyens et acteurs locaux. Ce débat public porte sur la thématique « Charleroi : ville, culture et développement ». Il vise à alimenter la réflexion autour des enjeux du
développement de cette ville en reconversion.
L’objectif est de :
.
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questionner les modes d’appropriation des projets urbains par les usagers de la ville de façon à
soutenir un processus de développement participatif de la ville de Charleroi ;
interroger et valoriser les initiatives locales culturelles, artistiques, citoyennes…etc.
Ce débat interrogera des initiatives locales observées et exposées en posters élaborés préalablement
par le CIFoP et ses partenaires (notamment la Haute École Condorcet).
Avec les interventions de : Dominique-Paule DECOSTER (UMons), Jean-Louis DELAET, (Directeur du
Bois du Cazier), David JAMAR (ULB), Fabienne LELOUP (UCL), André LIERNEUX (Historien), Emmanuel
NICOLAS (UCL - Diapason), Marcus WUNDERLE (CRISP).
Avec la participation des acteurs culturels et associatifs : Le Vecteur, l’Ancre, EDEN, Marchienne
Babel, Mai’tallurgie, Charleroi-Danses, Rockerill, AJMO, PAC, Relais-Social de Charleroi, Cours toujours,
Espace-Environnement, Solidarités nouvelles, Centre jeunes Taboo), la Haute Ecole Condorcet et les
citoyens de Charleroi.
Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 24
CONTACT GENERAL :
Boulevard Solvay, 22
6000 Charleroi
+32 71 20 29 95
[email protected]
CONTACT PRESSE :
Laure HOUBEN
+32 474 91 44 40
[email protected]
Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 25
Opérateurs Culturels
Partenaires Institutionnels
Partenaires Officiels
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