Dossier de presse Sommaire p— 3 Philosophie et principes généraux p— 4 Finalités du projet p— 5 Le projet de biennale p— 6 Agenda p— 7 Axe arts visuels p— 8 LE IN p— 9 Les artistes Invader Boris Tellegen p—10 Steve Powers Sixe Paredes p—11Hell’OMonsters Maya Hayuk p—12 Todd James Sozyone Gonzales p—13Escif HuskMitNavn p—14Poch Atelier Pica Pica p—15Parra p—16 Le OFF / Les artistes Sara Conti et Laurent Lacotte El Nino 76 Collectif Arturbain p—17 Axe Théâtre P—18 Axe Danse P—19 Axe Arts Festifs P —20 Axe Participatif P—21 Axe Architecture P —22 Axe Academique p —25Contact p —26Partenaires Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p—2 Philosophie et principes généraux La philosophie qui sous-tend le projet de biennale d’art urbain Asphalte participe d’une réflexion plus générale sur la redéfinition de la politique culturelle à mener dans une ville comme Charleroi. Cette réflexion pose le constat qu’il est désormais nécessaire de renoncer à combler des retards en termes d’infrastructures ou de missions, pour songer à « prendre de l’avance » ; c’est-à-dire renoncer aux segments culturels déjà perdus, afin de réfléchir à la définition de nouveaux outils mieux adaptés pour répondre aux anciennes et nouvelles demandes ; En d’autres termes, Charleroi doit cesser de vouloir ce que les autres villes ont déjà; elle doit inventer mieux et autre chose. Elle doit se positionner sur les terrains nouveaux et inexplorés, en approfondissant ses singularités et ses différences. Elle doit mettre sur pied des institutions que les autres n’ont pas encore créées, ailleurs en Belgique ou dans l’Eurégion, et qui abordent des domaines différents, voire des domaines connus mais d’une manière nouvelle. C’est dans cet esprit qu’a été conçu le projet de biennale d’art urbain «Asphalte», en s’appuyant sur deux réflexions : Il convient de renoncer à copier d’autres villes et à privilégier les singularités du contexte carolo. Charleroi n’est pas la Capitale culturelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles; par contre, elle est la capitale sociale de la Communauté française : il convient alors d’inventer un projet culturel qui fédère les forces (les opérateurs culturels comme les publics) autour des valeurs que peut véhiculer ce statut de capitale sociale : socialité, convivialité, fête, participation, action, solidarité, citoyenneté, etc. C’est au cœur de cette singularité institutionnelle que veut se construire ce projet culturel. De surcroît, la ville de Charleroi souffre d’un déficit d’aménagement urbain, conséquence à la fois d’une absence de patrimoine architectural ancien (la ville s’est véritablement créée au 19e siècle, pour répondre aux besoins des usines) et d’une absence de politique urbanistique depuis plusieurs décennies. Il n’est pas un hasard si l’un des enjeux majeurs de cette nouvelle législature communale est la définition d’un «plan pour la ville » dont l’aménagement urbain est le levier prioritaire. Une série de chancres, de friches, de pignons aveugles qui aujourd’hui défigurent le centre-ville peuvent devenir les lieux d’interventions artistiques et la base d’un nouveau regard. Dans ce contexte, les opérateurs culturels souhaitent être les acteurs de ce renouveau urbanistique de la ville, en proposant une série d’interventions qui, à terme, doivent contribuer à la remodeler. Il peut s’agir de différentes formes artistiques, mêlant peintures murales, sculptures, designs urbains, occupations musicales, théâtrales ou dansées et relationnelles (festives, conviviales, etc.). Cette diversité est entendue dans le concept d’art urbain. Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p—3 Finalités du projet . . . . Créer un événement culturel récurrent à Charleroi, fort et ambitieux, tel qu’il n’en existe actuellement pas dans l’Eurégion. Repositionner Charleroi et ses acteurs culturels sur la scène belge, dans un «créneau» artistique nouveau, en fédérant les différents acteurs culturels carolos ; Mobiliser, par un événement fédérateur, un large public local, régional, national et international ; Redéfinir une « attitude » vis-à-vis de la ville : plutôt que cacher les défauts et faiblesses urbanistiques, en profiter pour les transformer en atouts. Ainsi les chancres, friches et pignons aveugles du centre-ville seront appréhendés comme des lieux de création potentielle ; . . . Contribuer, par la multiplication des interventions artistiques, à une réappropriation de la ville et, à terme, à un véritable remodelage urbanistique ; Poser les germes d’une nouvelle politique culturelle, non plus axée sur le rattrapage de retards dans certains domaines, mais sur le développement de territoires et domaines inexplorés ; Trouver une manière originale de présenter les travaux d’art urbain d’artistes internationaux et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en leur imposant les exigences d’une production d’art contemporain. Asphalte#1 veut poursuivre l’objectif de sa première édition en 2012, à savoir participer au renforcement de l’attractivité de la ville et la positionner sur la scène culturelle, artistique et sociale belge en accentuant la dimension artistique, festive et culturelle pour créer un événement participatif plus largement rassembleur encore, adhérant à l’idée que la culture est un des leviers forts du développement social et économique. En cela, l’événement proposé est davantage qu’une manifestation socioculturelle puisqu’il ambitionne d’être une pierre dans la nouvelle édification de la ville en œuvrant ainsi à son redéploiement. Asphalte#1 rassemble non seulement les opérateurs phares de la ville mais associe aussi des partenaires sociaux et économiques de la ville pour créer un événement participatif et citoyen. Les partenaires du projet : — La Ville de Charleroi et son Centre Public d’Action Sociale — Asphalte ASBL — L’Ancre — L’ASBL Cours Toujours ! — Le B.P.S.22 espace de création contemporaine — B4C, Business for Charleroi — Charleroi Bouwmeester — Charleroi Danses — Le CIFoP, Centre Interuniversitaire de Formation Permanente — L’Eden, Centre culturel régional de Charleroi — L’Eveil ASBL — Le PAC, Présence et Action Culturelle Charleroi — ROCKERILL — L’ULB — Le Vecteur — IET Notre-Dame Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p—4 Le projet de biennale Après un numéro zéro proposé en 2012, Asphalte, la biennale d’art urbain de Charleroi s’installe au calendrier des événements récurrents de la ville, au même titre que la biennale de danses et le festival KICKS !. Sous la notion d’« art urbain » se mêlent différentes formes artistiques : peintures murales, sculptures, designs urbains, occupations musicales, théâtrales ou dansées, voire réflexives et relationnelles, menées par les opérateurs culturels de la ville. Asphalte #1 invitera le public à porter un nouveau regard sur la ville de Charleroi. Du 3 mai au 26 octobre, autour de l’axe arts visuels proposé par le B.P.S.22, les autres opérateurs socioculturels de Charleroi développent leur programmation autour du théâtre, de la danse, des des arts festifs (musique, soirées, projection), de l’architecture et aussi un axe participatif et un axe académique. A découvrir dans les pages ci-dessous. Retrouvez également toutes les informations pratiques dans la brochure de présentation ci-jointe. Le QG Rue Langlois, 1 Ouvert du mercredi au dimanche de 13h à 19h à partir du 7 juin Accès libre L’ancienne piscine de l’Université du Travail devient le point de ralliement d’Asphalte#1, biennale d’art urbain. Vidée de son eau et aménagée en véritable lieu culturel atypique, elle est le lieu d’accueil du public et de différents événements. Au QG, le public pourra assister à des spectacles, colloques et ateliers, venir chercher le guide du visiteur pour parcourir les rues et découvrir l’axe arts visuels ou tout simplement boire un verre dans un lieu atypique. Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p—5 AGENDA MAI SA DI ME VE SA DI SA DI ME 03 04 07 09 10 11 10 11 14 15h30 Hip-Hop A6000 dance contest 8h45 L’art de la participation débat 18h00 Urban Game Jam - JEUX VIDÉO 20h00 THE SUBS+ B + afterparty Maya Cox vs Globul - MUSIQUE 9h30 18h30 Vill3 : l’art, la ville et nous Participatif Danger Dave - CINÉMA URBAN DAYS ME 13h00 →18h SA 17 21h00 Full Metal Racket - MUSIQUE ME 15 MAI QG@Piscine ↓ 30 - Ateliers Vill3 QG@Piscine, Participatif MAI. 14 21 28 ME Eden danse et participatif DI 18 15h00 →19h00 ME 21 9h30 - participatif QG@Piscine JUIN Eden Maison de la presse Vecteur Gare et rue de la Montagne Rockerill Le Bal - DANSE QG@Piscine Charleroi : ville, culture et développement QG@Piscine COLLOQUE 21h00 →6h00 B.T.K.2 - musique VE 23 SA 24 DI 25 ME JE 28 29 17h00 Batucada - DANSE Charleroi Danses SA 31 20h00 Lemniscate - DANSE Charleroi Danses 10h00 This Land →00h00 Participatif - arts visuelS 30 ↓ 04 - JUIL. 07 - JUIN ↓ 26 - Vill3 : stage Géographie Subjective QG@Piscine, Participatif Parcours Arts Visuels Infos/guide@QG ARTS VISUELS OCT. 14 - JUIN ↓ 12 - Bas Smets : Paysages PBA, 9h30-18h00 Architecture JUIL. Dès Septembre Charleroi Expo Rockerill Vill3 : projections/ débats QG@Piscine Réflexion et créativité JUIN SA 07 16h00 Vernissage parcours →22h00 Arts Visuels - Arts visuels QG@Piscine SA 07 20h00 Soirée Rockerill et [PIAS] →03h00 musique Rockerill JE SA 12 14 20h30 SA 14 16h00 JE SA 19 21 DI 22 10h30 →15h00 Les Villes Tentaculaires Théâtre – Musique QG@Piscine Hip hop & burlesque - DANSE Charleroi Danses Fête de la musique Charleroi RAID Urbain / Run & Bike Sport – Participatif QG@Piscine p—6 Axe arts visuels Du 07/06 au 26/10 Centre-ville Vernissage : 07/06 @QG dès 16h After vernissage : soirée [Pias] – Rockerill@Marchienne dès 20h Chef de projet : B.P.S.22 - Pierre-Olivier ROLLIN Pour l’édition zéro de la biennale en 2012, le B.P.S.22 avait proposé une collaboration avec l’artiste JR dans le cadre du projet Inside Out / Smile ! (qui a occupé la ville durant six mois avec l’affichage de plus de 750 visages souriants). Pour Asphalte #1, le B.P.S.22 prend donc naturellement la direction artistique du volet arts visuels et missionne les commissaires Alice van den Abbele et Raphaël Cruyt pour le IN. Plusieurs grands noms du street art, dont une série d’artistes internationaux rarement montrés en Belgique (Invader, Steve Powers, Maya Hayuk, Sozyone, etc.), occuperont ainsi des espaces (parfois monumentaux) mis à leur disposition. Comme toute biennale, Asphalte#1 déclinera, à côté de la programmation IN, un volet OFF qui rassemblera une série de propositions spontanées, émanant d’artistes issus de divers horizons ou de collectifs locaux. Asphalte essaiera de répondre au maximum à ces sollicitations qui seront recensées et communiquées aux visiteurs, et qui témoignent de la vitalité de la scène régionale. Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p—7 LE IN Les commissaires : Alice van den Abeele, Raphaël Cruyt Les artistes : Invader (F) , Boris Tellegen alias Delta (NL), Steve Powers (USA), Sixe Paredes (E), Maya Hayuk (USA), Hell’OMonsters (B), Todd James alias Reas (USA), Parra (NL), Huskmitnavn (DA), Atelier Pica Pica (B), Poch (F), Sozyone (B), Escif (ES). Les lieux d’interventions : Charleroi Expo, pignon Boulevard Solvay, Station Beaux-Arts, Tour Interbeton, pignon en face du Palais de Justice, Ecole Cobaux, magasin vide des colonnades Bd Tirou, Parc du Tribunal de Commerce, etc. Le mot des commissaires Une biennale d’art urbain est synonyme d’une ville qui se renouvelle. Cette forme d’art plébiscité depuis quelques années s’est développée parallèlement à une conscience cosmopolite mondiale naissante. Si l’Internet a été l’outil de cette révolution, l’art urbain en est l’image. Les valeurs d’identité(s), d’authenticité et de coopération propres à la culture web 2.0, s’expriment pleinement à travers l’art urbain. Ce qui en a fait un art viral, déterritorialisé s’adressant aussi bien au piéton qu’à l’Internaute. Le parti pris pour Asphalte #1 est de s’adresser, par les interventions artistiques, d’abord aux citoyens et ensuite au public virtuel. La première raison de ce choix est le contexte unique qu’offre la ville en elle-même, bien différent des mégalopoles où l’on a plus souvent l’habitude de rencontrer l’art urbain. Le paysage de Charleroi exerce une sorte de fascination pour un étranger. Dans cette ville en pleine mutation, les contrastes frappent l’imagination, le terrain est vierge pour les artistes. L’environnement est idéal pour faire de l’art urbain, vecteur d’empathie, un outil de valorisation de l’espace public. C’est l’objectif politique de l’esthétique, ici défendue par les deux commissaires de la biennale, Alice van den Abeele et Raphaël Cruyt. Factuellement, ce sont les lieux désignés dans la ville pour les interventions artistiques qui ont motivé la sélection des participants. Puis, les projets ont été discutés entre les artistes et les commissaires. Dans son ensemble, le programme, d’envergure internationale, est varié avec une prédominance pour la peinture murale. Il permet en outre de réunir, dans une même ville, les œuvres d’artistes emblématiques d’une culture urbaine émergente. Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p—8 Les artistes Invader 1969, Paris / FR Vit et travaille à Paris / FR Artiste anonyme, Invader placarde ses SpaceInvaders, petites figurines à mi-visage humain, mi-vaisseau spatial, inspirés du jeu vidéo du même nom édité en 1978 par Taito, sur les murs des grandes villes du monde entier. En collant ses mosaïques d’ « envahisseurs de l’espace » un peu partout, il permet aux Invaders de se propager illégalement comme un virus au cœur du système. Jusqu’ici, l’artiste a envahi plus de 80 villes à travers le monde. Pour Asphalte#1, Invader propose une mosaïque représentant le gorille Donkey Kong, jeu vidéo créé par Nintendo en 1981. Peu sûr de lui, voire même inquiet, le gorille est poursuivi par trois petits SpaceInvaders. La réalisation ©Invader/Bruxelles en mosaïque rappelle la désuétude des images en basse définition des jeux vidéo des années 1980 - 1990 dans lesquels les joueurs devaient diriger un personnage devant détruire un grand nombre d’ennemis en se déplaçant de manière horizontale uniquement. Inspiré de figures célèbres, l’artiste établit un parallèle direct entre l’histoire récente de l’imagerie numérique et l’art moderne. Boris Tellegen 1968, Amsterdam / NL Vit et travaille à Amsterdam / NL Plus connu sous le pseudo Delta, Boris Tellegen est un des pionniers historiques de l’école du graffiti européen. Mixant son travail de lettres avec sa formation de designer industriel, il amène très tôt la perspective et la 3D dans le graffiti qu’il fait Projet pour Asphalte#1 tantôt jaillir du mur, tantôt disparaître à l’intérieur de celui-ci. Béton, bois, placoplatre, peinture et bois déchirés, autant de matières qu’il assemble, recouvre, déchire pour perturber l’espace en créant des paysages abstraits et graphiques qui fonctionnent comme un écho des catastrophes naturelles et sociales de notre société post-industrielle. Pour Asphalte#1, Boris Tellegen réalisera une installation abstraite, à la fois sculpture et mobilier urbain, faite de volumes métalliques jaillissant d’un coffrage en béton évoquant un mur en ruine. Des compositions graphiques superposées apparaissent des fragments de lettres déstructurées en référence au pseudo de l’artiste, Delta. Les jeux d’ombres, les effets de symétrie et de dissymétrie et la confrontation des matières font apparaître un collage surréaliste d’architecture industrielle qui rappelle les grandes métamorphoses que subit actuellement la Ville de Charleroi. Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p—9 Steve Powers 1968, Philadelphie / US Vit et travaille à New York / US Steve Powers a débuté sa carrière de graffeur sous l’acronyme ESPO (Exterior Surface Painting) Projet pour Asphalte#1 avant de devenir éditeur et de poursuivre un travail plus conceptuel à New York. Fusionnant le mot et l’image avec un sens de l’humour espiègle et enjoué, sa démarche artistique reflète une fascination pour le graffiti, la signalétique des magasins, le marketing urbain et le jeu avec toutes les formes et les tailles de typographie. Narrativité d’un genre nouveau, son but est de capter le flux mental, de vider le trop plein d’émotions et les frustrations qui nous envahissent chaque jour. Pour Asphalte#1, Steve Powers réalise une équation qui n’est pas sans séquelles politiques, en référence à l’histoire industrielle de Charleroi. Les couleurs utilisées pour le lettrage, orange et argenté, provoquent des vibrations optiques et créent l’illusion d’un néon, comme une enseigne de marketing urbain, un nouveau slogan pour la ville de Charleroi. Sixe Paredes 1975, Barcelone / ES Vit et travaille à Barcelone / ES Sergio Hidalgo Paredes, alias SixeParedes, débute sa carrière artistique dans le monde du graffiti à Barcelone à la fin des années 1980. Au milieu des années 1990, il entame ses premières expérimentations avec la sculpture et la peinture jusqu’en 1998 où il ressent le besoin de travailler en atelier. Artiste globe-trotter, il a réalisé des compositions monumentales à Londres, Moscou, Los Angeles et participé à des expositions dans le monde entier. Projet pour Asphalte#1 Inspiré par l’art folklorique et l’art brut, fusionnant tradition et modernité, Sixe réalise des compositions vibrantes où s’interpénètrent les éclats audacieux de couleurs et les motifs géométriques. Dans un style surréaliste, abstrait voire naïf dont on sent les influences du peintre espagnol Joan Miro, il incorpore des signes provenant de son monde imaginaire inspiré par les cultures ancestrales, la mélancolie des villes et l’art urbain par lequel il est devenu célèbre. Très imprégné par le vivant, l’artiste a choisi de rendre hommage, dans le cadre d’Asphalte#1, à la nature et à la vie dans une métaphore lumineuse de l’univers. Son œuvre est située sur un pignon aveugle, entre les rues du Parc et Tumelaire. Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 10 Hell’OMonsters Jérôme Meynen (1982, Mons/BE), Antoine Detaille (1980, Péruwelz/BE) et François Dieltiens (1982, Mons/BE) Vivent et travaillent à Bruxelles Issu du graffiti, le collectif Hell’OMonsters abandonne rapidement cet univers en faveur de dessins d’une finesse chirurgicale, principalement noirs et blancs, sur papier et de sculptures et installations aux allures robotiques. Depuis la fin des années 1990, ils développent un vocabulaire graphique unique, complexe et ambigu, fait de monstres aux expressions troublantes, aussi sympathiques que repoussants. Leur démarche Projet pour Asphalte#1 créative utilise une sorte de bestiaire étrange et fantastique peuplé d’animaux énigmatiques ou de créatures à l’apparence vaguement humaine mais asexuées, de formes et de symboles puisés dans l’iconographie des contes, fables et autres allégories moyenâgeuses, des mythologies anciennes ou contemporaines, mais aussi des vanités, de l’ésotérisme ou du surréalisme. Pour Asphalte#1, le collectif Hell’OMonsters interviendra sur les bardages métalliques dans le bas de la ville où il jettera un regard ironique, à la fois cru et attendri, sur nos us et coutumes d’humanoïdes civilisés. Maya Hayuk Projet pour Asphalte#1 1969, Baltimore / US Vit et travaille à New York / US Photographe, designer, curateur, écrivain, peintre d’atelier et muraliste, Maya Hayuk est une créatrice compulsive. Ses œuvres luxuriantes dans lesquelles les couleurs et les lignes s’entrechoquent retranscrivent cette vitalité et ce dynamisme. Ses compositions abstraites, géométriques et symétriques s’inspirent de l’artisanat traditionnel ukrainien, de la pop culture et l’art cinétique. Si sa peinture se propage généralement sur de larges surfaces, c’est pour permettre au spectateur de vivre une expérience visuelle hautement stimulante sur le plan émotionnel. Dans le cadre d’Asphalte#1, sur la Géode du Palais des Expos, Maya Hayuk élabore une peinture murale complexe et hypnotique, remplie de motifs répétitifs et pénétrants qui rappellent la musique psychédélique. Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 11 Todd James 1969, New York / US Vit et travaille à New York / US Artiste autodidacte, Todd James commence à tagger dans les rues et les métros de New York à l’âge de 11 ans sous le nom de REAS. Graphiste, illustrateur et éditeur, il travaille avec des musiciens comme Les Beastie Boys, Eminem ou encore Iggy Pop. En tant qu’artiste, il réalise l’exposition « Street Market » avec Steve Powers et Barry Mc Gee à la galerie Deitch Projects Projet pour Asphalte#1 à New York et participe à l’exposition « Beautiful Losers ». Son travail est montré dans de nombreux musées et galeries du monde comme la Tate Liverpool, le Yerba Buena Center for the Arts ou l’Institut d’art contemporain de Philadelphie. Ses peintures sont composées de lignes simples, dans un style proche des cartoons. Inspiré par la pop culture et les peintres expressionnistes américains, Todd James représente généralement des femmes dans leur routine journalière ou dans des poses lascives qu’il mêle à des images de conflits et de catastrophes naturelles. D’apparence joyeux et très colorés, ses motifs sont inspirés de la beauté et de la rudesse de la rue. Souvent bruts, violents voire scatologiques et surtout sans complexes. Pour Asphalte#1, Todd James interviendra, tout près du B.P.S.22, sur un mur du Boulevard Solvay et la station de métro Beaux-Arts en vis-à-vis. Sozyone Gonzales 1973, Bruxelles / BE Vit et travaille à Valence / ES Dans les années 1990, Pablo Gonzales alias Sozyone tombe dans le graffiti et devient adepte du « vandalisme esthétique ». Actif au sein du crew R.A.B., il fonde le groupe Ultra Boys dont les peintures inspirées de comics (Iron Man, Hulk, X-Men) deviennent vite des références. Polymorphe, Sozyone est également membre du groupe De Puta Madre. Projet pour Asphalte#1 Son univers est rempli de personnages infréquentables, de rebelles et d’oiseaux de mauvais augure. Dans ses peintures, la violence des sujets contraste avec la finesse de l’expression et les visages aux airs cubistes avec des lignes claires sans contours. Revendiquant une nouvelle forme de graffiti, Sozyone retranscrit en couleurs la face sombre de l’homme. Loin de tout académisme et des règles du bon goût, Sozyone s’inspire, pour Asphalte#1, de la ville, de son histoire et de ses légendes. Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 12 Escif 1984, Valence / ES Vit et travaille à Valence / ES Artiste activiste, Escif envisage l’intervention dans l’espace public comme une réponse au contexte social et architectural. Il travaille essentiellement des couleurs pâles et des lignes simples d’une grande finesse qui lui permettent de faire passer efficacement ses commentaires humoristiques. Ses héros, anonymes, sont des vecteurs de révolution et de changement social. Ses œuvres sont directement liées au capitalisme, à la politique, à l’économie et à d’autres thèmes explorant des questions sociales sensibles. Pour Asphalte#1, Escif choisira un lieu au gré de ses pérégrinations en ville. HuskMitNavn Projet pour Asphalte#1 1975, Copenhague / DA Vit et travaille à Copenhague / DA Artiste multidisciplinaire et d’une incroyable productivité, HuskMitNavn (Souviens-toi de mon nom en danois) cultive son anonymat tout en accumulant les expositions solos et collectives à Bruxelles, New York, Rotterdam, Berlin ou Oslo. Sa pratique artistique va du graffiti dans l’espace public au dessin de presse et de la peinture au dessin. Ses figures, empreintes d’un style très personnel où l’aplat côtoie le crayonné, sont influencées par les comics et la bande dessinée. Tantôt satiriques, tantôt sarcastiques, souvent humoristiques, elles nous mettent en position de spectateur face au comique de notre routine journalière et aux absurdités de notre société. Pour Asphalte#1, Husk réalisera plusieurs dessins sur les façades de l’Ecole Cobaux (en face de la bibliothèque communale de Charleroi). Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 13 ©Escif Poch ©Poch 1972, Paris / FR Vit et travaille à Rennes / FR Depuis ses 14 ans, Patrice Poch gravite dans l’univers punk-rock. Il s’intéresse très vite à la culture du DIY et plus particulièrement à la technique du pochoir (sur le dos des perfectos) puis découvre le mouvement hip hop et le graffiti. Autodidacte, il se lance dans cette nouvelle pratique avant de multiplier les médiums à la fin des années 1990 : logotypes à l’acrylique, collages in situ, pochoirs et affiches. Fidèle aux codes iconographiques chers à ses jeunes années, il idéalise l’imagerie des contre-cultures ska, mods et punk. Dans la rue, il réalise des collages de personnages à taille réelle représentant les acteurs de la scène punk-rock des années 1980 comme si on les croisait. Dans le cadre d’Asphalte#1, l’artiste réalisera des collages anachroniques de groupes punks actifs dans la région au début des années 1980, tels SIC et Vortex, ouvrant ainsi un dialogue et une interaction avec les passants. Atelier Pica Pica Boris Magotteaux (1978, Liège/BE), Manuel Falcata (1979, Liège/BE) et Jérôme Degive (1980, Liège/BE) Vivent et travaillent à Liège. C’est en 2007 que, de la scission du groupe de graffeurs « The ERS », naît le collectif Pica Pica (du latin Pica : pie commune). Ensemble, les trois ©Atelier Pica Pica artistes possèdent un univers ludique inspiré des films initiatiques pour jeunes ados des années 1980 (Les Goonies) et de la figure du hobo. Ils arpentent les environnements urbains à vélo, observent, se nourrissent de ce qui les entoure et collectent des produits et objets récupérés de leurs errances (fragments d’architecture, gravats, morceaux de bois, …) pour réaliser des œuvres à 6 mains. Références à l’Arte Povera et aux formes fonctionnelles et rationnelles de l’abstraction moderne, leurs œuvres se situent à la confluence de divers médiums (peintures, dessins, installations…) et s’articulent de matériaux inattendus. D’apparence simple et naïve, leur pratique se révèle être un assemblage complexe de références et de techniques nous invitant à porter un nouveau regard sur le monde qui nous entoure. Pour Asphalte#1, Atelier Pica Pica interviendra dans un ancien commerce des colonnades, boulevard Tirou. Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 14 Parra 1976, Maastricht / NL Vit et travaille à Amsterdam / NL Né aux Pays-Bas, Parra a été fort influencé par le skateboarding art et la culture skate. Il a commencé par faire des petits boulots de graphiste avant d’entamer une carrière dans l’art. L’artiste est connu pour ses visuels courbés tirés du post-pop, ses couleurs hautement saturées, ses typographies vibrantes dessinées à la main et ses mondes habités par des créatures hybrides et surréalistes. Reconnu par les galeries et défendu par le monde underground de l’art, Parra est rapidement devenu un artiste respecté à travers le monde entier. Parra a exposé à Paris, Londres, Los Angeles et New York. Il est aussi membre du groupe électronique « Le Le » et possède sa propre marque de vêtements, Rockwell. Pour Asphalte#1, Parra crée le visuel générique de la Biennale. ©Parra Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 15 Le OFF Les artistes Sara Conti 1971, Baudour / BE & Laurent Lacotte 1980, Paris / FR ©Laurent Lacotte / Sara Conti Sara Conti et Laurent Lacotte se sont rencontrés à Paris fin 2013 alors qu’ils exposaient simultanément dans l’exposition « Quand l’art prend la ville » curatée par Paul Ardenne à la galerie Defacto de la Défense. Tous deux sont habitués des actions menées dans l’espace public. Ces dernières, fruits de commandes ou totalement sauvages, ont ce dénominateur commun qu’est l’aspect politique qu’elles recèlent. Tandis que Sara Conti dessine la femme, représentée sous l’aspect générique de la matriochka russe, sur papier destiné à l’affichage en espace public, Laurent Lacotte réalise des structures en carton se jouant des codes de l’art contemporain et des symboles architecturaux. Pour Asphalte#1, les deux artistes s’imprègnent de la ville et de ses réalités socio-culturelles, politiques et économiques et matérialisent cette réflexion sous forme d’affiches qui se répandront sur les murs de Charleroi. El Nino 76 1976, Charleroi / BE Vit et travaille à Charleroi Graffeur carolo, l’artiste El Nino 76 est connu à Charleroi pour avoir réalisé la fresque « Rising Sun » sur un mur aveugle du Triangle, Place Rucloux. Détournement de la célèbre photographie de la bataille de Iwo Jima, cette fresque se veut un symbole du renouveau du bas de la Ville. ©El Nino 76 Collectif Arturbain ©Collectif Arturbain Institut d’Enseignement technique Notre-Dame Le collectif ARTURBAIN de L’IET Notre Dame est un groupe d’enseignants désirant inclure leurs élèves dans des projets artistiques au sein de leur ville. Le collectif propose aux jeunes une réflexion sur la ville hétérogène, multiculturelle où chacun exprime sa différence sous forme d’écriture, de photos, d’illustrations,... Dans le cadre de la Biennale, le collectif interviendra sur les cabines/bornes électriques du centre ville. Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 16 Axe Théâtre Chef de projet : L’Ancre – Jean-Michel VAN DEN EEYDEN Du 12 au 14 juin – 20h30 QG@Piscine LA l’occasion de cette première biennale d’art urbain, L’Ancre présente sa dernière création "Les Villes Tentaculaires". Un spectacle qui s’inscrit pleinement dans Asphalte#1 tant par sa thématique, la ville, que par les multiples disciplines qui s’entrecroisent sur le plateau : poésie, musique électronique, musique classique (quatuor à cordes) et mapping vidéo (projections vidéo sur des structures en 3D). A travers un recueil signé par Emile Verhaeren, Les villes tentaculaires clame la ville fascinante et effrayante, ce monde citadin immense, chaotique et écrasant. Près de 120 ans après sa publication, le texte visionnaire de Verhaeren est toujours d’une irrépressible actualité. Urbanisation galopante, développement fulgurant des technologies, temple de la débauche, la ville d’aujourd’hui comme celle d’hier fascine tout en suscitant la peur. Les vers émouvants et critiques de Verhaeren trouvent ici une seconde jeunesse grâce à une mise en scène résolument contemporaine de Jean-Michel Van den Eeyden (directeur de L’Ancre) mêlant projections vidéo signées Dirty Monitor, musique électronique et douceur d’un quatuor à cordes. Surplombant la ville dans un décor sans cesse métamorphosé, Nicolas Mispelaere, interroge cette hydre tentaculaire qui mange les terres mais nourrit aussi son homme. Un spectacle envoûtant où la poésie se clame en musique et se révèle en images hypnotiques… ©Leslie Artamanow Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 17 AXE DANSE Chef de projet: Charleroi Danses Vincent THIRION 7 spectacles 18, 28, 29, 31 mai, 6 et 14 juin Les Écuries - QG@Piscine Dès son arrivée à la direction de Charleroi Danses, Vincent Thirion a souhaité ouvrir le centre chorégraphique à toutes formes de danse et à tous les publics. Asphalte#1 représente pour Charleroi Danses l’opportunité de donner à la culture urbaine et au hip hop en particulier sa place au sein de la ville. En mai, d’abord, Charleroi Danses propose un bal populaire dans le cadre des 50 ans de l’immigration marocaine. Ensuite, une Batucada menée par Marcelo Evelin amène le spectateur dans un show participatif aux accents brésiliens. Le 31 mai, le collectif belge Crazy Alliance propose leur nouvelle création, Lemniscate. ©Bram Goots Le 6 juin, l’artiste-graphiste Vincent Glowinski (feu Bonom) complète le tableau avec une approche tant chorégraphique que plastique dans MÉDUSES. Ce dernier travaille, avec l’artiste des médias Jean-François Roversi, à un équivalent sur scène de ses fresques de rue. Enfin, la soirée du 14 juin, intégralement consacrée au hip hop, présente des valeurs confirmées mais aussi des nouvelles pousses. La soirée débute donc avec la prestation, en guise de consécration, du lauréat du dance contest Hip Hop à 6000 ayant eu lieu à l’Eden quelques semaines plus tôt. S’ensuivent, dans le désordre, les prestations des frères Pedros, de Milan Emmanuel et de la Cie No Way Back. On ne présente plus le duo formé par les faux jumeaux qui nous reviennent avec une étape de travail de leur dernière création Feux d’ArthyFresh, pièce inspirée de leur parcours personnel déclinée sur le mode burlesque. Arthy&Fresh y utilisent les techniques du hip hop pour les mettre au service de la narration de leur épopée moderne. C’est ensuite au tour de Milan Emmanuel d’enfiler son costume de Supershowman, cousin arrogant, imbu de lui-même, mais surtout inconnu de Superman. Mêlant numéro de clown et techniques hip-hop, le danseur nous entraîne dans un voyage intergalactique acrobatico-burlesque. Attention : étape de travail également. Il revient ensuite mais en extérieur, accompagné de trois comparses pour incarner Les Polissons ; groupe d’individus loufoques maniant danse hip hop et dérision, groove et manipulations dont la mission est de transmettre la joie et la bonne humeur partout où leur bolide les mène. Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 18 Axe arts festifs Chefs de projet : L’Eden | Centre culturel régional de Charleroi, le Vecteur et Rockerill. Concerts et projection Rockerill, Vecteur, Eden Du 10 mai au 22 juin La série de concerts proposés dans le cadre d’Asphalte#1 s’ouvre avec The Subs. Les Gantois et leur acolyte liégeois Highbloo (membre des Partyharders) seront à l’Eden le 10 mai avec leur musique électro-punk, big beat, new-wave, indus et trance. En première partie : B, jeune dj de la scène belge mixant des sons électros/technos directement importés des 90’s. Le 17 mai, ce sont les Gantois (encore !) de Raketkanon qui enflammeront le Rockerill en co-présentation avec l’Eden. Les quatre membres du groupe possèdent un sacré CV musical (notamment Pieter Paul Devos et son groupe Kapitan Korsakov) et mélangent sans complexe noise rock, éléments du son sludge des Melvins et psychédélisme chaotique des Butthole Surfers. En première partie, les groupes Coubiac, groupe LOUd de Bruxelles et Mont-Doré, groupe carolo de hard core ouvrent cette session Full Metal Racket. Ensuite, retour à la musique électronique ! Le 23 mai, le Vecteur organise B.T.K.2 à Charleroi Expo. Armée d’une solide direction artistique dont Sébastien Rien, Laeticia Bica, EOR et Audiolab, la team du Vecteur propose une programmation valorisant une techno dite déviante au cœur d’une scénographie incontestablement liée au décor post-industriel carolorégien. Avec Ansome (UK), JoeFarr (UK), Ralph Storm (Be) et J-Error (Be). D’autres noms viendront gonfler l’affiche d’ici peu. Le 7 juin, en after du vernissage du parcours arts visuels, Rockerill s’associe avec le label [PIAS] pour nous proposer une soirée déjantée avec trois performances live et un dj set. Avec Oscar & the Wolf, Hippocampe Fou, accompagné par ses acolytes Céo et Deska et 202 Project. La soirée se clôturera par un ultime combat aux platines entre le Rockerill crew et le [PIAS] crew. Le 12 juin, c’est un Apéro industriel totalement consacré à Asphalte#1 qui se passera au Rockerill avec entre autres, DJ Sonar, Umungus et Philippe Petit. Enfin, l’axe musical de la biennale se clôture en fanfare avec la Fête de la musique à Charleroi. A cette occasion, Charleroi accueillera dans divers endroits de la ville plusieurs dizaines de musiciens, professionnels ou en devenir, dans le cadre d’un événement unique brassant des genres musicaux divers et variés. Une programmation signée Eden, PBA, Vecteur, Rockerill, Point Culture, Centre Enerj’, Maison de Jeunes La Broc, Coliseum, Charbon Actif, SMartBe, Djembé Mitoussa, La Ruche Théâtre et Atelier M, Going up,... Au menu : musique du monde, musique classique, pop-rock, metal, électro, punk, rap, hip-hop,… Du côté cinématographique, le Vecteur programme un focus documentaire sur le skater David Martelleur. Caméra à l’épaule, Philippe Petit a suivi les traces de Dave aux quatre coins du monde durant près de cinq ans. Débarrassant littéralement le monde du skate de ses clichés américanisés, le réalisateur nous livre le portrait intimiste et touchant d’un skater qui slalome quotidiennement entre succès gratifiants et échecs cuisants. Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 19 Axe participatif Chefs de projet : L’Eden | Centre culturel régional de Charleroi, le Vecteur, Rockerill, Cours Toujours! et l’Eveil ASBL. Interventions urbaines, rencontres, réflexion, ateliers, sport, scène ouverte, … Du 3 mai au 26 octobre Divers lieux indoor et outdoor Le concours de danse hip hop Hip-Hop A6000 ouvre Asphalte#1 les 3 et 4 mai à l’Eden, en collaboration avec l’école de danse Temps danses urbaines. Les danseurs de la région se retrouvent, le temps d’un weekend, pour s’affronter lors du premier championnat officiel du Pays Noir. Ces compétitions existent déjà aux quatre coins de la Belgique et rencontrent un réel succès auprès des jeunes. De par ce constat mais aussi riche de son expérience en Belgique comme à l’étranger, Temps Danses Urbaines prend l’initiative d’organiser un évènement fédérateur qui drainera les nombreuses écoles de danse de Charleroi et d’ailleurs. Ensuite, le Vecteur, en collaboration avec le Centre d’action laïque et le Cinéma Le Parc, organise une jam session peu ordinaire : une game jam session. Ce rassemblement de game designers, illustrateurs, développeurs et musiciens a pour but de créer un jeu vidéo en 48h. Le 9 mai, une séance publique permettra à tous de découvrir ce concept unique. Les 24 et 25 mai, avec This Land, le Rockerill propose aux artistes urbains carolorégiens et internationaux et aux citoyens, un espace de créativité visant à exploiter, valoriser, profiter d’un décor « naturellement » industriel. De la musique au graff, de l’écriture au skate, ou encore de la sculpture à la danse en passant par la peinture, tous les ingrédients de la culture urbaine seront mobilisés pour redynamiser et mettre en vie un lieu souvent dévalorisé qu’est la friche industrielle. Dans une dimension réflexive et artistique, VILL3, initié par PAC Charleroi, propose d’interroger les mutations urbanistiques qui consistent en l’aménagement de vastes complexes commerciaux, tels des excroissances artificielles de centres villes bis marquant la trace d’une évolution standardisée de la ville vers un mode de vie tout aussi standardisé. Le projet propose de définir une zone d’autonomie artistique dans le centre urbain pour réfléchir collectivement aux rapports art/société, sorte d’échauffement intellectuel pour s’exercer aux pratiques artistiques urbaines avec le soutien et l’encadrement d’artistes professionnels carolorégiens. La création artistique collective résulte alors d’un processus réflexif et émancipateur qui questionne les transformations urbaines en cours. A travers différents rendez-vous proposés depuis le mois de mars, Vill3 entend stimuler des envies citoyennes. Alors pourquoi Vill3 ? Parce qu’au cours des dernières années, les seuls projets urbanistiques « ambitieux » à Charleroi, outre le développement de l’aéroport en zone extra-urbaine, ont consisté en l’aménagement de vastes complexes commerciaux qui n’ont cessé de s’étendre. Le plus caractéristique de ceux-ci étant Ville 2, excroissance artificielle qui apparaît aujourd’hui comme un centreville bis. Sans remettre en cause ce projet commercial en particulier, les partenaires du projet ont voulu contribuer à la naissance d’une ère nouvelle. Ainsi, si Ville 2 constitue la trace d’une évolution Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 20 standardisée de la ville, vers un mode de vie tout aussi standardisé (le complexe commercial comme lieu de vie), ces partenaires ont choisi un nom qui évoque des futurs possibles, pour un urbanisme résolument citoyen : Ville 3. Petit déjeuner gras, sport, streetfoot, streetbasket, freestyle rap, projections, c’est dès le mois de mai au QG d’Asphalte#1. Le dimanche 22 juin, le sport est aussi mis à l’honneur grâce à l’ASBL Cours Toujours! Celle-ci organise un raid urbain, soit une épreuve sportive qui rassemble deux disciplines : vélo et course à pied et associe des candidats hétéroclites fédérés autour de l’épreuve. Pour l’occasion, les joueurs du Sporting de Charleroi se joindront à l’épreuve. Enfin, orchestré par le Centre de loisirs actifs l’Eveil, des jeunes artistes et sportifs urbains essaiment dans les rues des productions artistiques (graffs), des tournois de street-foot, de street-basket, une journée free style rap/slam… suscitant expressions et productions collectives. Trois mercredis après-midi du mois de mai, les citoyens pourront créer avec ces jeunes et s’essayer à la pratique du street-art. ©Sandrine Schenkel Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 21 AXE ARCHITECTURE Chefs de projet : Georgios MAILLIS, bouwmeester de la Ville de Charleroi en partenariat avec le Musée des Beaux-Arts de Charleroi et le Palais des Beaux-Arts. Bas Smets : Paysages Exposition du 14 juin au 17 juillet Vernissage le 13 juin Palais des Beaux-Arts L’exposition BUREAU BAS SMETS : Paysages explore la relation entre image et réalité dans les projets de paysages de Bas Smets. Architecte formé à Leuven et dont l’agence BBS (Bureau Bas Smets) est située à Bruxelles, Bas Smets transforme le ‘pays en ‘paysage’ à partir d’une lecture précise du territoire. Le ‘pays’ étant la réalité existante, le point de départ, le ‘paysage’ représente un ensemble compréhensible, compris dans une image. Ses projets de paysages sont réalisés à travers un processus en deux temps : le paysage imaginé et le paysage réalisé. Tout d’abord, le pays est transformé en paysage imaginé dans une série d’images qui révèle la vocation d’un lieu donné. L’exposition illustre les différentes étapes de la création d’une nouvelle image, tel un tableau de paysage. Ensuite, ces images sont utilisées pour transformer le territoire sur le terrain. La réalité transformée produit elle-même de nouvelles perceptions ou ‘paysages’, créant un processus intime et infini entre image et réalité. Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 22 AXE ACADEMIQUE Chefs de projet : Le CIFoP – Stéfania RIOLI et l’ULB – Aline BINGEN en partenariat avec la Ville de Charleroi. L’art de la participation Colloque 7 mai QG@Piscine L’Université libre de Bruxelles organise un colloque sur l’art de la participation. Cette manifestation constitue la première édition d’une dynamique de rencontres entre chercheurs d’universités et experts de terrain à Charleroi. Co-construit avec les acteurs socioculturels carolos, le programme du colloque sera articulé autour de trois thématiques : . . . La participation, comment ? Regards carolos sur des méthodes de participation testées à Bruxelles, Gand, Amsterdam, Lille, Lyon et Montréal Faire participer tous les publics sans exclure personne. Apprendre des succès et des échecs des expériences participatives La participation, pourquoi ? Les effets à long terme de la participation Outre l’ambition d’initier un dialogue entre acteurs, participants et chercheurs, le colloque a pour objectif d’ouvrir des perspectives, de faire réfléchir sur les outils et dispositifs existants et de dégager des pistes innovantes pour les projets participatifs carolos dédiés à la réappropriation de l’espace urbain par les citoyens. Avec les interventions de et des chercheurs de : Amsterdam West, Bij’De Vieze Gasten (Gand), Espace Jeunes, Espace-citoyen Porte-Ouest, Maison de l’Urbanisme, Marchienne Babel, MOC, PAC, Periferia, Relais social de Charleroi, Vie Féminine, Ville de Charleroi et des chercheurs de : ULB, USL, ULg, UCL, Université Paris I, Université Paris Ouest, Université Lille 3. Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 23 Charleroi : ville, culture et développement Débat 21 mai QG@Piscine En portant intérêt à la place de la culture et au rôle des initiatives locales et citoyennes dans le cadre du processus de renouveau urbain et de redéploiement de la ville, le CIFoP organise un grand débat public associant experts universitaires, citoyens et acteurs locaux. Ce débat public porte sur la thématique « Charleroi : ville, culture et développement ». Il vise à alimenter la réflexion autour des enjeux du développement de cette ville en reconversion. L’objectif est de : . . questionner les modes d’appropriation des projets urbains par les usagers de la ville de façon à soutenir un processus de développement participatif de la ville de Charleroi ; interroger et valoriser les initiatives locales culturelles, artistiques, citoyennes…etc. Ce débat interrogera des initiatives locales observées et exposées en posters élaborés préalablement par le CIFoP et ses partenaires (notamment la Haute École Condorcet). Avec les interventions de : Dominique-Paule DECOSTER (UMons), Jean-Louis DELAET, (Directeur du Bois du Cazier), David JAMAR (ULB), Fabienne LELOUP (UCL), André LIERNEUX (Historien), Emmanuel NICOLAS (UCL - Diapason), Marcus WUNDERLE (CRISP). Avec la participation des acteurs culturels et associatifs : Le Vecteur, l’Ancre, EDEN, Marchienne Babel, Mai’tallurgie, Charleroi-Danses, Rockerill, AJMO, PAC, Relais-Social de Charleroi, Cours toujours, Espace-Environnement, Solidarités nouvelles, Centre jeunes Taboo), la Haute Ecole Condorcet et les citoyens de Charleroi. Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 24 CONTACT GENERAL : Boulevard Solvay, 22 6000 Charleroi +32 71 20 29 95 [email protected] CONTACT PRESSE : Laure HOUBEN +32 474 91 44 40 [email protected] Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 25 Opérateurs Culturels Partenaires Institutionnels Partenaires Officiels Contact : Laure HOUBEN — [email protected] +32(0)474/91 44 40 p — 26