Les salons urbains - École d`architecture | Université Laval

Les salons urbains : un dialogue entre ville, habitation et eau
Essai (projet) soumis en vue de
l’obtention du grade de M. Arch.
Jérôme Lapierre
École d’architecture de l’Université Laval
2013
ii
RÉSUMÉ
Cet essai (projet) s’intéresse aux seuils et aux « entre-deux », les principes reliés aux
salons urbains nourrissent l’architecture et la qualité de la vie urbaine entre les bâtiments.
La présence de l’eau en ville lance un défi de conception original face aux pratiques
conventionnelles de rapports urbains et résidentiels : comment établir un dialogue riche
entre l’expérience de la ville, l’habitation et l’eau?
Les concepts théoriques suggèrent des objectifs et expliquent des solutions architecturales
qui guident l’intervention sur le milieu. Ces principes de design, croisés à une démarche
d’études typologiques et de précédents, ouvrent de nouvelles voies dans la conception de
l’habitat urbain. Ils tentent de renverser les pratiques courantes observées au Québec.
Le projet d’habitation en contact avec l’eau se développe à travers l’échelle urbaine et celle
du logement. Il cherche une solution à la cohabitation entre les usagers et les habitants par
l’entremise des salons urbains publics et privés. Les logements explorent donc différentes
qualités spatiales créées par la succession de seuils et « entre-deux ».
iii
ENCADREMENT
Myriam Blais
Directrice de l’École d’architecture, Professeure titulaire, Ph.D. Arch
MEMBRES DU JURY
Myriam Blais
Directrice de l’École d’architecture, Professeure titulaire, Ph.D. Arch.
Rémy Morency
Architecte Groupe A/Annexe U, Chargé de cours à l’École d’architecture de lUniversité
Laval
Simon Brochu
Architecte Gagnon Letellier Cyr Ricard Mathieu, critique invité
Odile Roy
Architecte, Directrice de la division design, architecture et patrimoine, Ville de Québec,
critique invitée
iv
REMERCIEMENTS
Je tiens tout d’abord à remercier Myriam Blais pour la confiance dont elle m’a fait cadeau dès
le début de mon parcours, mais tout particulièrement lors de la dernière année. Ma
collaboration d’assistant à l’enseignement de l’atelier de première année a été le début d’une
belle aventure. J’aimerais également lui offrir tout mon respect pour son dévouement à son
poste de directrice. Elle a su mettre de l’avant le travail des étudiants, et ainsi contribué à son
effervescence. Plus encore, elle a rendu le parcours académique de chacun inoubliable.
Je voudrais aussi remercier mon mentor, François Dufaux, pour son support, son écoute et son
temps précieux. Merci d’avoir cru en moi depuis le début et d’avoir partagé ta passion pour le
projet d’architecture.
Un merci tout spécial à Pierre Thibault qui m’a fait voir l’architecture autrement et réaliser
l’importance de rêver et de voyager.
Merci à tous mes amis de cette grande famille d’architecture, tout particulièrement à Audrey,
qui m’a vu grandir pendant nos huit ans d’études en architecture, et à Justine, acolyte hors
pair, avec qui j’ai partagé tellement de hauts, mais aussi des bas… Merci à Maude, collègue et
amie, avec qui j’ai vécu l’expérience de nos premiers projets construits et à Claudia, qui a su
m’épauler moralement, elle qui était déjà passée par là.
Un énorme merci à ma famille et à mes amis qui, même s’ils évoluent dans des mondes
extérieurs à celui de l’architecture, m’ont encouragé, soutenu et, surtout, ont cru en moi à tous
les jours. Merci de votre patience lors de mes grands moments d’exaltation devant un rayon de
lumière.
Enfin, je réserve mes remerciements les plus sincères à Cédric pour son inestimable soutien.
Merci pour ta patience quotidienne et sans limite, pour tes encouragements et ton
dévouement. Merci de me communiquer ton intérêt pour l’architecture; ta créativi est
indispensable. Je t’en serai éternellement reconnaissant.
Jérôme Lapierre
v
AVANT-PROPOS
Aujourd’hui encore, je me rappelle des promenades quotidiennes à vélo pour me rendre à
l’École d’architecture. La première balade demeure gravée dans ma moire. En quittant
l’appartement le matin, je longeais la Mer Baltique qui miroitait d’un bleu saisissant. Peu à
peu, la ville défilait devant moi avec ses vues constantes vers l’eau. Je devenais tout à
coup conscient de mon environnement; tous mes sens étaient stimulés. J’entends encore
le souffle des vents dominants, ceux des sonnettes des autres cyclistes qui voulaient me
dépasser et même les murmures des gens dans la rue. Puis, j’arrivais au centre de la ville
et je croisais la généreuse affluence de Nyhavn et Strøget, deux rues piétonnes célèbres.
Finalement, j’arrivais au campus de l’École entouré de tous ces anciens bâtiments militaires
en contact avec l’eau; quarante-cinq minutes de bonheur dans un environnement conçu à
échelle humaine, à l’échelle du regard. Ce n’était pourtant qu’une simple promenade à vélo
quotidienne. Une simple balade, oui, mais qui faisait partie d’une vie entre bâtiments.
De tels souvenirs lors de ce séjour à Copenhague évoquent également de multiples
rencontres fortuites, dont une plus fortement marquée avec David Sim1. Toutes ces
influences ont fait naître en moi une passion pour un mode de vie qui m’habite depuis ce
temps. L’essai (projet) est l’occasion pour moi de réaliser un grand objectif : construire du
bonheur.
1 Associé et directeur chez Gehl Architects
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