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Question 1.
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Le patient est au centre de notre réflexion. Il est nécessaire de
toujours réfléchir par rapport au patient et non par rapport à la
souffrance de la famille et des soignants. Lors d’une réunion
interdisciplinaire, il faut savoir se poser des questions :
- Que demande le patient ou comment privilégier
l’autonomie du patient ?
- Quel est le but de la prise en charge ?
- Quel est le projet de soin ?
- Quelle est la finalité de nos décisions ?
- Quels bénéfices et quels risques/principe de bienfai-
sance et de non malfaisance ?
À propos de la prise en charge, l’objectif n’est pas de guérir les
escarres mais de faire en sorte que le patient soit le plus confor-
table possible. C’est pourquoi il est important de détailler les
facteurs de risque afin de pouvoir agir sur ces derniers. Parmi ces
facteurs on note :
- Grabatisation, échelle de Braden, installation sur un
matelas nimbus.
- Dénutrition, à ce stade l’acharnement nutritionnel - pose
d’une sonde naso-gastrique, voie veineuse centrale - n’ap-
portera pas d’amélioration et sera certainement préjudi-
ciable. On privilégie une alimentation plaisir.
- Anémie : en soins palliatifs, ce sont les signes cliniques -
dyspnée, asthénie intense - qui nous feront porter l’indication
d’une transfusion.
- Infection : le patient est apyrétique.
Question 2.
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- La douleur physique
- La douleur psychique
- La douleur sociale
- La douleur spirituelle
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Question 3.
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- Les escarres et les métastases osseuses sont à l’origine
d’une douleur nociceptive.
- L’alitement entraîne des douleurs musculaires
d’ankylose de raideur par excès de stimulation
nociceptive, et par mécanismes réflexes moteur et
sympathique.
- La fin de la vie, l’anxiété sont à l’origine d’une douleur
psychique.
Évaluation de la douleur : le patient n’est pas toujours très cohérent,
on privilégie une hétéroévaluation en choisissant l’échelle
comportementale personne âgée (ECPA) qui nous permet de
mesurer la douleur en dehors de soins et durant les soins afin
d’adapter au mieux le traitement.
Cette évaluation doit être faite par 2 soignants, deux fois par
jour jusqu’à ce que le patient ne soit plus douloureux.
Critique du traitement : les interdoses d’ACTISKENAN®ne doivent
pas être données systématiquement. Elles sont utiles pour prévenir
les douleurs induites par les soins et calmer les recrudescences de
douleur. Plusieurs propositions de traitement sont possibles :
- augmenter le SKENAN®,
- ou changer de voie en utilisant la voie sous-cutané
avec un pousse seringue ou une pompe à morphine.
- Il est important d’anticiper et de prescrire des
interdoses dont la posologie est de 10 % ou 1/6 de la
dose journalière.
Si le patient continue à souffrir, on peut augmenter les bolus de
morphine.
Le patient appréhende les soins, on propose alors d’introduire de
l’HYPNOVEL®, benzodiazépine d’action rapide, anxiolytique,
amnésie du soin.
Si le patient reste encore douloureux, on peut proposer du pro-
toxyde d’azote qui a un effet antalgique (récepteurs NMDA) par
une diminution des différents stimuli douloureux.
Le traitement de l’escarre : nous sommes en phase palliative.
Savoir se poser la question : quels sont les bienfaits et les préju-
dices des soins locaux pour le patient ?
Question 4.
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