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AVANT-PROPOS
Le réseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels européens identifiés pour la rareté ou la
fragilité des espèces sauvages et de leurs habitats. La France s’est engagée dans une démarche volontaire et
contractuelle basée sur la participation active des acteurs locaux. Cette méthode laisse la possibilité, à ceux
qui le désirent, d’œuvrer en faveur de la biodiversité.
Le site Natura 2000 « Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » est un territoire
majoritairement boisé sur lequel est observé depuis plusieurs années déjà une grande diversité d’espèces
d’oiseaux dont certaines sont emblématiques comme le Balbuzard pêcheur ou encore la Cigogne noire ;
symbole de la ZPS de Rillé. Cette avifaune est menacée et nous nous devons de réagir et de la préserver.
L’élaboration du DocOb fut un véritable défi à relever. Tout d’abord à cause des
caractéristiques du site : une superficie de près de 44 000 ha recouverte d’une mosaïque de milieux différents
accueillant de nombreuses espèces d’oiseaux. Ensuite parce qu’il réunit de nombreux acteurs aux intérêts
souvent divergents. Le site de Rillé, c’est deux régions, deux départements, 35 communes et plus de
41 000 habitants concernés !
Moins de deux ans ont suffi pour réaliser le DocOb. La multitude des acteurs et la diversité des
intérêts défendus, considérées à première vue comme des contraintes, se sont révélées être un atout. La
concertation et la recherche systématique de solutions constructives sont à la base d’un travail efficace
effectué durant les réunions thématiques qui ont jalonné l’élaboration du document. Remercions tous ceux
qui se sont impliqués et ont contribué à la réussite de ce projet.
C’est à tous maintenant de mettre en œuvre le fruit de ce travail au travers des mesures agroenvironnementales, des contrats et de la charte Natura 2000. Faisons vivre la ZPS de Rillé afin que soit
conservé ce patrimoine écologique qui la caractérise et la rend exceptionnelle.
Syndicat Mixte du Pays des Vallées d’Anjou
Maître d’ouvrage de l’action
Le Président,
Le Président du Comité de Pilotage,
Maire de La Pellerine,
Patrice de FOUCAUD
Christian BOITTEAU
Elaboration du DocOb de la ZPS FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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PREAMBULE
FICHE D’IDENTITE DU SITE
Nom officiel du site Natura 2000 :
Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et
de Touraine
Date de désignation de la ZPS :
25 avril 2006
Directive concernée :
Directive « Oiseaux » 2009/147/CE
Numéro officiel du site Natura 2000 :
FR2410016
Localisation du site Natura 2000 :
Régions Centre et Pays-de-la-Loire
Départements d’Indre-et-Loire (37) et de
Maine-et-Loire (49)
Superficie officielle
Natura 2000 :
43 957 hectares
(FSD)
du
site
Préfet coordinateur :
Préfet d’Indre-et-Loire
PARTENAIRES DU PROJET
Président du comité de pilotage :
M. Christian BOITTEAU, maire de La Pellerine (49)
Maître d’ouvrage :
Syndicat Mixte du Pays des Vallées d’Anjou
M. Patrice de FOUCAUD, président / Mme Cécile COYEZ, directrice
Opérateur technique :
Centre Régional de la Propriété Forestière des Pays de la Loire (en accord avec le Centre
Régional de la Propriété Forestière d’Ile-de-France – Centre)
M. Alain de MONTGASCON, président / M. François-Xavier DUBOIS, directeur
Comité technique : Mmes et MM. Patrick BLANCHARD (Ingénieur environnement, CRPF
des Pays-de-la-Loire) Christian BOITTEAU, Cécile COYEZ, Pauline DAUPHIN, Patrice de
FOUCAUD, François-Xavier DUBOIS, Sophie GAUGUERY, Jean-Marc LACARELLE
(Administrateur CRPF des Pays-de-la-Loire), Marc LAPORTE (Ingénieur environnement,
CRPF d’Ile-de-France – Centre), Pascal PINARD, Aurélien RENARD
Rédacteur/coordinateur :
M. Aurélien RENARD, chargé de mission coordinateur Natura 2000
Cartographie :
Melle Lise LE LAGADEC (stagiaire), M. Aurélien RENARD
Contribution au diagnostic écologique :
Ligue pour la Protection des Oiseaux délégations Anjou et Touraine
Chargés de mission : MM. Julien PRESENT (Indre-et-Loire) et Damien ROCHIER (Maineet-Loire)
Encadrement administratif et financier :
Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement du Centre
Mmes Pauline DAUPHIN et Sophie GAUGUERY
Direction Départementale des Territoires d’Indre-et-Loire
M. Pascal PINARD
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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SOMMAIRE
TOME I
1ère partie : DEMARCHE NATURA 2000...................................................................................................... 6
1 Le réseau Natura 2000 ............................................................................................................................. 6
2 Approche française de la démarche Natura 2000 ................................................................................... 9
2e partie : PRESENTATION GENERALE DU SITE .................................................................................. 14
1 Territoire administratif couvert par le site Natura 2000 ...................................................................... 14
2 Données abiotiques ................................................................................................................................ 15
3 Patrimoine naturel ................................................................................................................................. 19
4 Patrimoine architectural........................................................................................................................ 25
TOME II
1ere partie : ACTEURS.................................................................................................................................. 11
1 Les acteurs du monde forestier.............................................................................................................. 11
2 Les acteurs du monde agricole .............................................................................................................. 13
3 Les acteurs du monde de la chasse ........................................................................................................ 15
4 Les acteurs du monde de la pêche et de la gestion de l’eau ................................................................... 16
5 Le tourisme ............................................................................................................................................ 19
6 Les structures à compétences pluridisciplinaires .................................................................................. 20
7 Les associations environnementales ...................................................................................................... 23
2e partie : SYLVICULTURE ........................................................................................................................ 26
1 La forêt publique ................................................................................................................................... 26
2 La forêt privée........................................................................................................................................ 27
3 La certification forestière ...................................................................................................................... 32
4 Le risque feu de forêt ............................................................................................................................. 33
5 L’extraction de la terre de bruyère ....................................................................................................... 33
3e partie : AGRICULTURE ......................................................................................................................... 36
1 Le contexte agricole départemental ....................................................................................................... 36
2 Etat des lieux en zone Natura 2000 ........................................................................................................ 43
3 L’agriculture et l’environnement .......................................................................................................... 43
4 L’agriculture et la ressource en eau ...................................................................................................... 47
4e partie : INFRASTRUCTURES – INDUSTRIE ET ARTISANAT .......................................................... 52
1 Le réseau routier .................................................................................................................................... 52
2 Le réseau de transport d’électricité ....................................................................................................... 52
3 L’artisanat et l’industrie ........................................................................................................................ 53
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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4 Autres activités et infrastructures en périphérie du site ....................................................................... 53
5e partie : TOURISME ET LOISIRS ........................................................................................................... 56
1 Aperçu sur le tourisme local .................................................................................................................. 56
2 Tourisme en périmètre Natura 2000 ..................................................................................................... 58
6e partie : CHASSE....................................................................................................................................... 64
1 Données générales .................................................................................................................................. 64
2 Organisation de la chasse en territoire Natura 2000 ............................................................................. 66
7e partie : PECHE ET GESTION DE L’EAU.............................................................................................. 71
1 La pêche de loisirs.................................................................................................................................. 71
2 La pêche professionnelle ........................................................................................................................ 75
8e partie : ENJEUX SOCIO-ECONOMIQUES ........................................................................................... 77
TOME III
1ère partie : INVENTAIRES ORNITHOLOGIQUES – METHODE ET RESULTATS ............................... 8
1 Données initiales du Formulaire Standard de Données .......................................................................... 8
2 Méthodologies .......................................................................................................................................... 9
3 Résultats des inventaires ........................................................................................................................ 13
2e partie : ESPECES ET HABITATS D’ESPECES – ANALYSE DES RESULTATS ............................... 19
1 Analyse écologique du site ..................................................................................................................... 19
2 Les habitats d’espèces et de leurs cortèges associés............................................................................... 21
3 Présentation des espèces reproductrices d’intérêt communautaire recensées sur le site ...................... 25
3e partie : ACTIVITES HUMAINES ET AVIFAUNE ................................................................................ 64
1 Le contexte réglementaire...................................................................................................................... 64
2 Analyse des causes potentielles de perturbations significatives des espèces ......................................... 67
3 Analyse des causes potentielles de détériorations significatives des habitats d’espèces ........................ 70
4e partie : DEFINITION DES ENJEUX DE CONSERVATION ................................................................ 78
1 Enjeux de conservation des espèces ....................................................................................................... 78
2 Enjeux de conservation des habitats d’espèces...................................................................................... 81
TOME IV
1ère partie : OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET PROGRAMME D’ACTIONS ............ 6
1 Objectifs de développement durable ....................................................................................................... 6
2 Programme d’actions ............................................................................................................................... 8
2e partie : CHARTE NATURA 2000 ............................................................................................................ 12
1 Modalités de mise en œuvre de la charte Natura 2000 .......................................................................... 12
2 Charte Natura 2000 : recommandations et engagements ..................................................................... 14
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3e partie : CONTRATS NATURA 2000 ....................................................................................................... 20
1 Modalités d’adhésion aux contrats Natura 2000 ................................................................................... 20
2 Contreparties financières des contrats Natura 2000 ............................................................................. 21
3 Précisions complémentaires ................................................................................................................... 22
4e partie : MESURES COMPLEMENTAIRES ........................................................................................... 99
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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METHODE DE TRAVAIL UTILISEE POUR L’ELABORATION DU DOCOB
L’élaboration du Document d’Objectifs (DOCOB) de la ZPS « Lac de Rillé et forêts
voisines d’Anjou et de Touraine », initialement planifiée sur 18 mois, a débutée
en janvier 2010 et s’est achevée en novembre 2011. Le document fut validé par les membres
du comité de pilotage Natura 2000 le 14 novembre 2011.
1 Calendrier d’élaboration du DOCOB
Le calendrier prévisionnel élaboré au départ a connu des mises à jour et des
réajustements de manière à produire le DOCOB dans les délais impartis. En effet, le
document est à présenter à l’approbation du préfet d’Indre-et-Loire dans un délai de deux ans
à compter de la date de signature de l’arrêté portant création du comité de pilotage local du
site et daté du 16 décembre 2009 (cf. arrêtés relatifs à la ZPS de Rillé en annexe du DOCOB).
2 Animation du projet
2.1 Les comité de pilotage
Les réunions du comité de pilotage (COPIL) Natura 2000 ont été organisées par le
comité technique ; conjointement entre le maître d’ouvrage, l’opérateur technique, le
président du COPIL et les services de l’Etat. Quatre réunions COPIL ont jalonné la période
d’élaboration du DOCOB (cf. comptes rendus en annexe du DOCOB):

1ère réunion de création du COPIL qui a eu lieu le 5 novembre 2009 à la salle des fêtes
de Gizeux ;

2e réunion de lancement du projet qui a eu lieu le lundi 26 avril 2010 à la salle des fêtes
de Gizeux : présentation des partenaires du projet, présentation du contexte et de la
démarche Natura 2000, questions/réponses, annonce et premières inscriptions aux
groupes de travail ;

3e réunion du COPIL qui s’est tenue le 2 décembre 2010 à la salle des fêtes de Gizeux ;
présentation des diagnostics socio-économique et écologique, point sur l’évaluation des
incidences au titre de Natura 2000, questions/réponses ;
Elaboration du DocOb de la ZPS FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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
4e et dernière réunion du COPIL pour ce qui concerne la phase d’élaboration du
DOCOB ; validation du document. Cette réunion s’est déroulée le 14 novembre 2011 à
la salle des fêtes de Gizeux.
2.2 Les groupes de travail
Le comité technique a décidé de fonctionner par thème plutôt que de sectoriser
géographiquement le territoire Natura 2000, considérant qu’il n’existait pas de différence
fondamentale entre les deux départements. Ainsi, les groupes de travail se sont organisés en
trois thématiques ; chaque groupe ayant pour tâche de définir les cahiers des charges des
contrats Natura 2000 et de la charte du site :

groupe de travail « Sylviculture » chargé de traiter les problématiques liées à l’activité
forestière ;

groupe de travail « Agriculture » chargé de traiter les problématiques liées à l’activité
agricole ;

et le groupe de travail « Utilisateurs du territoire » en lien avec toues les autres activités
autres que l’agriculture et la sylviculture (tourisme, chasse, pêche, gestion de l’eau,
etc.).
Ces réunions étaient ouvertes à toute personne autre que les membres du COPIL
souhaitant apporter son expérience du territoire. Chacune réunissait une vingtaine de
personnes. Au total, 11 réunions ont été nécessaires pour élaborer le programme d’actions de
la ZPS de Rillé. Elles ont débuté le plus tôt possible, dès le mois d’octobre 2010, une fois les
diagnostics réalisés. Toutes se sont tenues à la mairie de La Pellerine (49) (cf. comptes rendus
des réunions en annexe du DOCOB):
Thématique
« Sylviculture »
« Agriculture »
« Utilisateurs du territoire »
1ère session
08/10/2010
9H00-11H00
08/10/2010
15H30-17H30
08/10/2010
13H00-15H00
2e session
15/02/2011
9H00-12H00
17/02/2011
14H00-17H00
17/02/2011
9H00-12H00
3e session
16/05/2011
14H00-17H00
17/05/2011
9H00-12H00
17/05/2011
14H00-17H00
Elaboration du DocOb de la ZPS FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
4e session
06/06/2011
9H00-12H00
06/06/2011
14H00-17H00
/
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3 Phases d’élaboration du DOCOB
3.1 Phase préparatoire/présentation générale du site
Les premières semaines de travail ont consisté à rassembler l’ensemble des données
disponibles sur le territoire concernant aussi bien les aspects environnementaux que sociaux et
économiques pouvant intéresser l’étude. Cette recherche bibliographique a servi de base à la
rédaction du DOCOB. Le cadre de l’étude est présenté dans le Tome I : Présentation générale.
3.2 Diagnostic socio-économique
Le diagnostic socio-économique a été rédigé par le chargé de mission coordinateur
du site à l’aide de l’ensemble des informations collectées durant les phases préparatoire et de
consultation. La consultation de l’ensemble des organismes et structures du territoire
Natura 2000 ainsi que des mairies a permis de combler les éventuels manques d’information
(cf. « Phase de consultation » plus loin et Tome II : Diagnostic socio-économique).
3.3 Diagnostic écologique
Les inventaires avifaunistiques ont été effectués par la Ligue pour la Protection des
Oiseaux délégations Anjou et Touraine durant la période avril-août 2010. Le diagnostic
proprement dit a été réalisé conjointement entre l’opérateur technique, la Ligue pour la
Protection des Oiseaux et le Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine (cf. Tome III :
Diagnostic écologique).
3.4 Programme d’actions
La définition du programme d’actions est le fruit d’une longue réflexion menée par
les membres des groupes thématiques qui se sont réunis plusieurs fois afin d’élaborer les
cahiers des charges des contrats Natura 2000 ainsi que le contenu de la charte (cf. § 2.2 et
Tome IV : Programme d’actions).
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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3.5 Travail cartographique
L’intégralité du travail cartographique a été réalisée par l’opérateur technique en la
personne de Lise LE LAGADEC, stagiaire pendant six mois au CRPF des Pays-de-la-Loire
(participation à la cartographie du patrimoine naturel, des habitats naturels et des espèces et de
leurs habitats) et de M. Aurélien RENARD, chargé de mission coordinateur du site. La
méthode employée est explicitée en détails dans le Tome III : Diagnostic écologique (cf. jeux
de cartes en annexes du DOCOB).
4 Communication autour du projet
4.1 Réunion publique d’information
Une réunion d’information a eu lieu les 2 et 3 avril 2010 à l’occasion des journées de
la biodiversité. Ces journées portes-ouvertes ont été organisées par le Syndicat Intercommunal
de Valorisation et de Recyclage Thermique des Déchets de l’Est Anjou (SIVERT) sur le site
de l’usine de valorisation énergétique des déchets située à Lasse. Ce fut l’occasion de tenir un
stand Natura 2000 (présentation de panneaux thématiques sur la forêt, sur l’écologie en
général, diffusion de documents et brochures relatifs à Natura 2000 et au site) et de proposer
deux visites en forêt sur le thème de la
biodiversité.
4.2 Bulletins d’information
Deux articles sont parus dans l’Echo des Vallées ; journal d’information du Pays des
Vallées d’Anjou dans les éditions n°9 de juin 2010 et n°12 de décembre 2011. Le premier
présente le site et informe du démarrage du projet. Le second article annonce la validation du
DOCOB et le démarrage de la phase d’animation du site.
4.3 Plaquette Natura 2000
Une plaquette Natura 2000 propre au Lac de Rillé a été réalisée. Il s’agit d’un
document simple et concis à destination du grand public qui rappelle la démarche
Natura 2000 en général et présente le site.
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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4.4 Page internet
Une page spéciale Natura 2000 a été créée sur le site du Pays des Vallées d’Anjou
(www.paysdesvalleesdanjou.fr) sur laquelle toutes les informations concernant le DOCOB
sont restituées (état d’avancement, actualités Natura 2000, etc.). C’est également par
l’intermédiaire de ce site internet qu’ont été rendu accessibles par téléchargement les
différents documents de travail relatifs au DOCOB à l’attention des membres du comité de
pilotage Natura 2000.
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Calendrier réel d’élaboration du DOCOB de la ZPS « Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine »
Janvier 2010 – novembre 2011
1
J
2
F
3
M
4
A
5
M
6
J
7
J
8
A
9
S
10
O
11
N
12
D
13
J
14
F
15
M
16
A
PHASE PREPARATOIRE
Recherche bibliographique, données existantes
PHASE DE CONSULTATION
Entretiens
Synthèse des entretiens
2e réunion COPIL
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
Inventaire de l’avifaune
Synthèse, caractérisation des espèces et des habitats
DIAGNOSTIC SOCIO-ECONOMIQUE
Description des activités, analyse des usages
DEFINITION DES OBJECTIFS
Définition, hiérarchisation des enjeux et des
objectifs
Réunions en groupes de travail
3e réunion COPIL
DEFINITION DES ACTIONS
Elaboration d'un programme d'actions
Réunions en groupes de travail
CARTOGRAPHIE
4e réunion COPIL
FINALISATION DES DOCUMENTS
Restitution et diffusion
ACTIONS DE COMMUNICATION
Bulletins d'informations
Gestion de la boîte aux lettres
Réunions publiques d'information
Page internet Natura 2000
Plaquette de présentation du site
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M
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21
S
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O
23
N
PHASE DE CONSULTATION
La phase de consultation est l’une des premières étapes dans l’élaboration d’un
Document d’Objectifs. Elle permet l’appropriation du site par la personne chargée de sa
rédaction. Elle permet également d’établir un premier contact avec les représentants des
communes, structures et organismes membres du comité de pilotage avec qui l’opérateur sera
amené à travailler plus tard (notamment lors des groupes de travail). D’un point de vue
pratique, les objectifs de cette prise de contacts sont :

d’échanger sur la problématique Natura 2000 (présentation du réseau Natura 2000,
tenants et aboutissants de la démarche Natura 2000, questions/réponses) ;

de rassembler toutes les données existantes afin de dresser l’état des lieux des
informations à disposition ;

et de combler les éventuels manques d’information qui n’ont pas pu être obtenues
autrement (consultation des ouvrages et études existantes, des sites internet dédiés, etc.).
Pour ce faire, une quarantaine d’organismes et de structures diverses ont été
contactés soit par téléphone soit par mail ou encore par courrier de février à juin 2010. Etant
donné les délais impartis, tous ces acteurs n’ont pas pu être rencontrés formellement. En
revanche, un entretien a été sollicité avec toutes les communes Natura 2000 (cf. tableau cidessous). Préalablement aux rendez-vous, une confirmation était envoyée systématiquement
par courrier, jointe d’un questionnaire général sur les caractéristiques de la commune, sa
population, ses activités, etc. Un exemplaire de ce questionnaire est présenté ci-après.
Liste des entretiens réalisés en mairie
Structure/organisme
Interlocuteurs
Contact
Commune d’Allonnes
Mairie
Par téléphone
Commune d’Ambillou
Mairie
Par téléphone
Commune
d’Avrillé-les-Ponceaux
M. BORDEAU
(maire)
Par téléphone
et courrier
Commune de Benais
Mairie
Par téléphone
Commune de Blou
Mme SEYEUX
(maire)
Par téléphone
et courrier
Commune de Bourgueil
Mairie
Par téléphone
Commune de
Brain-sur-Allonnes
M. BOUCHER
(maire)
Par téléphone
et courrier
Date/lieu de RDV
Pas de RDV
Consultation du DU sur place le 25/06/2010
Pas de RDV
Consultation du DU sur place le 22/06/2010
RDV le 05/06/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
Pas de RDV
Consultation du DU sur place le 25/06/2010
RDV le 20/05/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
Pas de RDV
Consultation du DU sur place le 31/05/2010
RDV le 26/05/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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Structure/organisme
Interlocuteurs
Contact
Mme BUSSONNAIS
Par téléphone
Commune de Breil
(maire)
et courrier
Commune de Channay-surM. SAUR
Par téléphone
Lathan
(maire)
et courrier
Commune de
M. GOUZY
Par téléphone
Cinq-Mars-la-Pile
(maire)
et courrier
Commune de
M. KUNTZ
Par téléphone
Cléré-les-Pins
(maire) + CM
et courrier
M. GRANDEMANGE
Par téléphone
Commune de Continvoir
(maire) + CM
et courrier
Mme PAGE
Par téléphone
Commune de Courléon
(maire)
et courrier
M. BEAUPIED
Par téléphone
Commune de Gizeux
(maire)
et courrier
M. LINTEO
Par téléphone
Commune de Hommes
(maire)
et courrier
Commune
M. MUREAU
Par téléphone
d’Ingrandes-de-Touraine
(maire) + CM
et courrier
Commune de
M. STEPHAN
Par téléphone
La Breille-les-Pins
(maire)
et courrier
M. BOITTEAU
Par téléphone
Commune de La Pellerine
(maire)
et courrier
M. ROIRON
Par téléphone
Commune de Langeais
(maire) + CM
et courrier
M. LEYROLLES
Par téléphone
Commune des Essards
(maire)
et courrier
Commune de
Mme ROHMER
Par téléphone
Linières-Bouton
(maire) + CM
et courrier
Commune de
M. ELOY
Par téléphone
Mazières-de-Touraine
(maire)
et courrier
M. LIHOREAU
Par téléphone
Commune de Méon
(maire)
et courrier
M. GILLES
Par téléphone
Commune de Mouliherne
(maire)
et courrier
M. BERTIN
Par téléphone
Commune de Neuillé
(maire)
et courrier
M. GIRAULT
Par téléphone
Commune de Noyant
(maire)
et courrier
Commune de
M. PERROUX
Par téléphone
Parçay-les-Pins
(maire)
et courrier
Mme GALBRUN
Par téléphone
Commune de Restigné
(maire)
et courrier
M. MARTIN
Par téléphone
Commune de Rillé
(maire)
et courrier
Commune de
M. CHALON
Par téléphone
Saint-Etienne-de-Chigny
(maire)
et courrier
Commune de
M. JOSSE
Par téléphone
Saint-Michel-sur-Loire
(maire)
et courrier
Commune de
M. COUSSEAU
Par téléphone
Saint-Nicolas-de-Bourgueil
(maire) + CM
et courrier
M. AUGE
Par téléphone
Commune de Saint-Patrice
(maire)
et courrier
M. LAMBERT
Par téléphone
Commune de Vernantes
(maire)
et courrier
Commune de
Mme BREDIN
Par téléphone
Vernoil-le-Fourrier
(maire) + CM
et courrier
DU : document d’urbanisme/CM : Conseiller Municipal
Date/lieu de RDV
RDV le 03/06/2010 à la mairie
RDV le 02/06/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
RDV le 14/06/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
RDV le 10/06/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
RDV le 22/06/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
RDV le 25/05/2010 à la mairie
RDV le 10/06/2010 à la mairie
RDV le 11/06/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
RDV le 08/06/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
RDV le 20/05/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
RDV le 10/05/2010 à la mairie
RDV le 06/03/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
RDV le 11/06/2010 à la mairie
RDV le 02/07/2010 à la mairie
RDV le 15/06/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
RDV le 28/05/2010 à la mairie
RDV le 25/05/2010 au siège du PVA (Baugé)
Consultation du DU sur place
RDV le 07/06/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
RDV le 01/06/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
RDV le 10/06/2010 à la mairie
RDV le 31/05/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
RDV le 31/05/2010 à la mairie
RDV le 04/06/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
RDV le 01/06/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
RDV le 04/06/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
RDV le 26/05/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
RDV le 27/05/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
RDV le 27/05/2010 à la mairie
Consultation du DU sur place
Elaboration du DocOb de la ZPS FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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ZPS LAC DE RILLE ET FORETS VOISINES D’ANJOU ET DE TOURAINE
Questionnaire à destination des communes
Objectifs de l’entretien :



Echanger sur la problématique Natura 2000 ;
Faire un état des lieux général des activités et structures présentes sur la commune. Il s’agit de décrire le
contexte social et économique de la commune : importance des activités sur le territoire (poids
économique, contribution à l’emploi local), tendance évolutive des activités (progression, régression,
diversification, transformation des pratiques et des modes d’exploitation, etc.) ;
Lister les activités ayant des effets positifs ou négatifs ou susceptibles d’en avoir sur les espèces
d’oiseaux et leurs habitats présents sur le territoire du site Natura 2000. Ces activités seront décrites plus
précisément afin de déterminer s’il faut les encourager ou au contraire proposer des mesures de gestion
alternatives.
URBANISATION






















Cadre général
Quel est le nombre d’habitants sur la commune ?
Quelle est l’évolution générale de la population ?
La commune possède-t-elle un document d’urbanisme (PLU, SCoT) ? Est-il consultable ?
Y a-t-il des zonages réglementaires (PPRI, SAGE, contrat de rivière, ZPPAUP, etc.) ? Sont-ils
consultables ?
La commune adhère-t-elle à des chartes ou à des schémas de développement ? Sont-ils consultables ?
Y a-t-il des habitats dispersés c'est-à-dire des maisons isolées sur la commune ?
Quels sont les grands axes de développement de la commune (économie, tourisme, etc.) ?
Infrastructures
Y a-t-il une zone industrielle ou commerciale sur la commune ?
Nombre d’entreprises ? Nombre d’emplois ? Secteurs d’activités ?
Y a-t-il des restaurants ou des hébergements sur la commune (hôtels, chambres d’hôtes, gîtes,
campings) ?
Y a-t-il une décharge sur la commune ?
Y a-t-il une zone de dépôts de déchets ménagers ou industriels ?
Y a-t-il une zone de dépôts de matériaux inertes ?
Y a-t-il une station d’épuration sur la commune ? Type de traitement épuratoire (boues activées, filtres
biologiques, infiltration, lagunage) ?
Y a-t-il des activités militaires sur la commune ? Localisation ?
Y a-t-il des périmètres de protection zone de captage sur la commune ? Localisation ?
Y a-t-il des ouvrages hydrauliques ? Barrages, moulins, etc. ?
Y a-t-il sur la commune : une autoroute, voie ferrée, TGV, aérodrome, aéroport, héliport, pont, viaduc,
tunnel, autres ?
Y a-t-il sur la commune des systèmes de transport d’énergie (ligne électrique haute tension, pipe line,
autres) ?
Y a-t-il des projets sur la commune (projets routiers, nouvelles zones constructibles, assainissement, zone
industrielle, recalibrage de cours d’eau, DFCI, etc.) ? Quel est leur état d’avancement ?
Y a-t-il sur la commune des projets et/ou des aménagements soumis à déclaration ou autorisation « Loi
sur l’eau » ?
Y a-t-il sur la commune des projets et/ou des aménagements soumis à déclaration/approbation et étude ou
notice d’impact ?
AUTRES ACTIVITES


Combien y a-t-il d’exploitants agricoles sur la commune ? Surface agricole communale ? Orientations
technico-économiques ?
Quelles sont les particularités de la commune (terroir, usages, tradition, etc.) ?
Elaboration du DocOb de la ZPS FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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










La commune est-elle propriétaire de forêts ? Combien d’hectares ? Types de peuplement ? Est-elle
certifiée ?
L’extraction de tourbe/terre de Bruyère est-elle pratiquée sur la commune ? Manuelle ou mécanique ?
La commune est-elle en ACCA, AICA ou en GIC ? Localisation de la réserve de chasse ?
Y a-t-il des parcelles clôturées pour la chasse privée ? Surface ?
Y a-t-il des exploitations piscicoles sur la commune ? Combien ? Production annuelle ?
Quel est le type de pisciculture pratiqué ? En étang, en hors sol ?
Quelles espèces sont élevées ?
Y a-t-il des Espaces Naturels Sensibles, des Arrêtés de Protection de Biotopes ou des Espaces Boisés
Classés sur la commune ?
Y a-t-il des manifestations d’ordre national ou international d’organisées sur la commune (spectacle
aérien, rave party, etc) ?
Y a-t-il eu un remembrement d’effectué ou à venir ?
Y a-t-il des problèmes particuliers sur la commune ? Pollutions diverses, décharges sauvages, …
CARRIERES
 Des carrières sont-elles présentes sur la commune ?
Entreprise
Abandonnée, active, en projet
Nombre d’employés
Produits extraits
Tonnages extraits
Période d’exploitation
Arrêtés préfectoraux
Evolution (extension période d’exploitation,
élargissement, abandon)
Statut foncier des parcelles exploitées
Type de réaménagement prévu en fin d’exploitation
MINES
 Des mines sont-elles présentes sur la commune ?
Entreprise
Abandonnée, active, en projet
Nombre d’employés
Produits extraits
Tonnages extraits
Période d’exploitation
Arrêtés préfectoraux
Evolution
(extension
période
d’exploitation,
élargissement, abandon)
Statut foncier des parcelles exploitées
Type de réaménagement prévu en fin d’exploitation
PARCS EOLIENS
 Y a-t-il un parc éolien sur la commune ?
Entreprise
Superficie
Nombre d’éoliennes
Puissance produite
Valorisation de l’énergie produite
Elaboration du DocOb de la ZPS FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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ZONE DE PROTECTION SPECIALE
FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine »
DOCUMENT D’OBJECTIFS
TOME I : PRESENTATION GENERALE
Présentation générale de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Photos page de couverture (de gauche à droite) :
- Balbuzard-pêcheur (O. Simon)
- Pie-grièche écorcheur (O. Simon)
- Fauvette pitchou (P. Perrin)
- Cigogne noire (T. Tancrez)
- Héron pourpré (P. Perrin)
- Réserve ornithologique de Rillé (A. Renard, avril 2011)
Présentation générale de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
TABLE DES MATIERES
1ère partie : DEMARCHE NATURA 2000...................................................................................................... 6
1 Le réseau Natura 2000 ............................................................................................................................. 6
1.1 Qu’est-ce que Natura 2000 ? ............................................................................................................... 6
1.2 Constitution du réseau......................................................................................................................... 6
1.2.1 Les directives européennes........................................................................................................... 6
1.2.2 La désignation des sites Natura 2000 ........................................................................................... 7
1.3 Régions biogéographiques .................................................................................................................. 8
1.4 Données locales du réseau Natura 2000 ............................................................................................... 9
2 Approche française de la démarche Natura 2000 ................................................................................... 9
2.1 Encadrement de la démarche ............................................................................................................. 10
2.2 Le contenu du DOCOB ..................................................................................................................... 11
2.3 Mesures de gestion et charte Natura 2000 .......................................................................................... 11
2.3.1 Mesures contractuelles .............................................................................................................. 11
2.3.2 Mesures non contractuelles ........................................................................................................ 12
2.3.3 Charte Natura 2000 ................................................................................................................... 12
2e partie : PRESENTATION GENERALE DU SITE .................................................................................. 14
1 Territoire administratif couvert par le site Natura 2000 ...................................................................... 14
1.1 Intercommunalité .............................................................................................................................. 14
1.2 Communes Natura 2000.................................................................................................................... 15
2 Données abiotiques ................................................................................................................................ 15
2.1 Géologie et pédologie ....................................................................................................................... 15
2.2 Climat .............................................................................................................................................. 17
2.3 Topographie ..................................................................................................................................... 18
2.4 Hydrographie.................................................................................................................................... 18
3 Patrimoine naturel ................................................................................................................................. 19
3.1 Périmètres Natura 2000..................................................................................................................... 19
3.2 Parcs Naturels Régionaux ................................................................................................................. 19
3.3 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique ...................................................... 20
3.4 Espaces Naturels Sensibles ............................................................................................................... 23
3.5 Autres zonages ................................................................................................................................. 24
3.6 Espaces Boisés Classés ..................................................................................................................... 24
4 Patrimoine architectural........................................................................................................................ 25
4.1 Sites classés et inscrits ...................................................................................................................... 25
4.2 Monuments historiques ..................................................................................................................... 25
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Tableaux
Tableau 1 : Statistiques locales du réseau Natura 2000 terrestre ......................................................................... 9
Tableau 2 : Articulation des contrats Natura 2000............................................................................................ 12
Tableau 3 : Intercommunalité et ZPS de Rillé .................................................................................................. 14
Tableau 4 : ZNIEFF incluses dans le périmètre de la ZPS de Rillé (au 01/02/2011) .......................................... 21
Tableau 5 : ENS et ZPS de Rillé...................................................................................................................... 23
Tableau 6 : EBC et ZPS de Rillé ..................................................................................................................... 24
Tableau 7 : Liste des sites classés et inscrits par commune............................................................................... 25
Tableau 8 : Liste des monuments historiques classés et inscrits par commune .................................................. 26
Figures
Figure 1 : Constitution du réseau Natura 2000 (CRPF Pays-de-la-Loire) ............................................................ 7
Figure 2 : Formations géologiques sur la ZPS .................................................................................................. 16
Figure 3 : Températures et précipitations en Maine-et-Loire et en Indre-et-Loire .............................................. 17
Figure 4 : Réseau hydrographique et zones humides sur la ZPS ....................................................................... 19
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
GLOSSAIRE DES SIGLES ET ACRONYMES
CA : Communauté d’Agglomération
CC : Communauté de Communes
CE : Commission Européenne ou Communauté Européenne
CEE : Communauté Economique Européenne
CG : Conseil Général
CRPF : Centre Régional de la Propriété Forestière
DDT : Direction Départementale des Territoires
DOCOB : Document d’Objectifs
DRAC : Direction Régionale des Affaires Culturelles
DRDR : Document Régional de Développement Rural
DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement
EBC : Espace Boisé Classé
EEA : European Environment Agency (Agence Européenne pour l’Environnement)
ENS : Espaces Naturels Sensibles
FEADER : Fond Européen Agricole pour le Développement Rural
INPN : Inventaire National du Patrimoine Naturel
INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques
MAAPRAT : Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du
Territoire
MAB : Man and Biosphere (programme sur l’homme et la biosphère de l’UNESCO)
MAEt : Mesure Agro-Environnementale territorialisée
MEDDTL : Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement
PDRH : Plan de Développement Rural Hexagonal
PLU : Plan Local d’Urbanisme
POS : Plan d’Occupation des Sols
pSIC : proposition de Site d’Importance Communautaire
RNU : Réglement National d’Urbanisme
SCoT : Schéma de Cohérence Territoriale
SDAP : Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine
STAP : Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine
SIC : Site d’Importance Communautaire
TDENS : Taxe Départementale sur les Espaces Naturels Sensibles
TFPNB : Taxe Foncière sur les Propriétés Non Bâties
ZICO : Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux
ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique
ZPPAUP : Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager
ZPS : Zone de Protection Spéciale
ZSC : Zone Spéciale de Conservation
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
1ère partie : DEMARCHE NATURA 2000
1 Le réseau Natura 2000
1.1 Qu’est-ce que Natura 2000 ?
Le réseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels européens, terrestres et
marins, qui ont été désignés en raison de la rareté ou de la fragilité des espèces animales et
végétales qu’ils abritent. Ce dispositif de préservation de la biodiversité se différencie des
autres par :

la création d’un maillage de sites à l’échelle européenne, ce qui permet une cohérence
des actions de protection des espèces au-delà des frontières par la prise en compte
globale des territoires à protéger ;

la prise en compte des préoccupations socio-économiques des territoires concernés ;

une démarche de participation active de l’ensemble des acteurs locaux.
1.2 Constitution du réseau
1.2.1 Les directives européennes
La mise en place du réseau Natura 2000 repose sur deux directives européennes :

la directive « Oiseaux » (2009/147/CE) adoptée le 2 avril 1979. Elle vise la
conservation des populations d’oiseaux sauvages de l’Union Européenne. Cette
directive conduit à la mise en place de Zones de Protection Spéciale (ZPS) ;

la directive « Habitats Faune Flore » (92/43/CEE) du 21 mai 1992. Elle doit permettre la
conservation des habitats naturels ou semi naturels d’intérêt communautaire (de part
leur rareté ou leur rôle écologique primordial) et des espèces de faune et de flore (autres
que les oiseaux) d’intérêt communautaire. Les sites désignés au titre de cette directive
sont appelés des Zones Spéciales de Conservation (ZSC).
Présentation générale de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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1.2.2 La désignation des sites Natura 2000
La désignation des ZPS et des ZSC obéit à deux procédures différentes. La
désignation des ZPS est la plus simple et se déroule en deux étapes (cf. figure 1) :

identification de périmètres potentiels basée sur des zones d’inventaires existantes
comme les Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) ou les Zones
Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) et proposition de
ces périmètres au Ministère en charge de l’Ecologie ;

désignation des ZPS par arrêté ministériel en application de la directive « Oiseaux ».
En ce qui concerne les ZSC, la procédure de désignation est plus longue
(cf. figure 1) :

inventaire scientifique global des sites potentiels susceptibles d’être proposés au réseau
Natura 2000 (basées sur les connaissances existantes ; ZNIEFF, ZICO) ;

sélection au niveau national : chaque état membre propose une liste de sites (les
propositions de Sites d’Importance Communautaire ou pSIC) à la Commission
européenne pour leur intégration au réseau ;

sélection au niveau européen : à partir des listes des Etats membres et en accord avec
chacun d’eux, la Commission établit la liste des Sites d’Importance Communautaire
(SIC). Cette liste est arrêtée de façon globale pour chaque région biogéographique ;

désignation des ZSC par arrêté ministériel en application de la directive « Habitats
Faune Flore ».
Figure 1 : Constitution du réseau Natura 2000 (CRPF Pays-de-la-Loire)
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Actuellement, dans l’Europe des 27 (source : CE Environnement, mai 2010), près de
5315 sites ont été classés en ZPS (4615 sites terrestres et 700 sites marins pour 593 486 km²)
et près de 22 529 sites ont été proposés au titre de la directive « Habitats Faune Flore »
(21 147 sites terrestres et 1412 sites marins pour 719 015 km²)1.
1.3 Régions biogéographiques
Neuf grandes régions biogéographiques ont été définies en Europe (cf. annexe 1)2.
Elles correspondent à des conditions de vie particulières pour les espèces sauvages. Aussi, la
désignation des sites Natura 2000 tient compte de ces régions :

la région alpine concerne les Pyrénées françaises et espagnoles, les Alpes françaises,
allemandes, autrichiennes et italiennes ainsi que la partie centrale de la Scandinavie ;

la région atlantique comprend la façade atlantique du nord du Portugal au Danemark,
l’Irlande et la Grande-Bretagne ;

la région boréale comprend une partie du territoire scandinave ;

la région continentale concerne l’est de la France, le Luxembourg, une partie de
l’Allemagne, de l’Autriche, l’est du Danemark, le nord-est de l’Italie et le sud de la
Suède ;

la région macaronésienne comprend les archipels des Canaries et des Açores
uniquement ;

la région méditerranéenne englobe le bassin méditerranéen (Portugal, Espagne, sud de
la France, Italie et Grèce) ;

la région pannonique s’étend sur les territoires de la Hongrie, de la Slovaquie et de la
République tchèque.
L’intégration de la Roumanie et de la Bulgarie à l’Union Européenne rajoutera deux
nouvelles régions :

la région steppique ;

la région de la Mer Noire.
La France est couverte par quatre régions biogéographiques : alpine, atlantique,
continentale et méditerranéenne. La ZPS de Rillé se situe en zone atlantique.
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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1.4 Données locales du réseau Natura 2000
En France, la désignation des sites a été achevée en 2007 pour le réseau terrestre.
Elle se poursuit pour le réseau marin. Le tableau 1 suivant présente les principales statistiques
concernant le réseau Natura 2000 terrestre pour ce qui concerne les régions et départements
concernés par le site de Rillé3 à 5. Les sites interrégionaux sont comptabilisés pour chaque
région. De même, les territoires désignés au titre des deux directives font l’objet d’un double
compte.
Tableau 1 : Statistiques locales du réseau Natura 2000 terrestre
France
Pays-de-la-Loire
Centre
Maine-et-Loire
Indre-et-Loire
Directive « Habitats »
Superficie
Nb sites
(km²)
1369
46 642
47
2247
41
4634
9
325
6
697
Directive « Oiseaux »
Superficie
Nb sites
(km²)
384
43 509
21
1991
18
3583
5
444
4
536
Total
Superficie
Nb sites
(km²)
1753
68 956
68
2659
59
7022
14
768
10
1233
Pourcentage
du territoire
12,6 %
8,2 %
17,9 %
10,7 %
20,1 %
Pour ce qui concerne les sites marins (source : INPN au 31/05/2011), ils couvrent
40 713 km² du territoire français dont 5378 km² sont rattachés à la région des
Pays-de-la-Loire (la région compte 12 sites marins).
2 Approche française de la démarche Natura 2000
Les directives européennes n’imposant pas de méthodologie particulière pour la
désignation et la gestion des sites, la France a fait le choix d’une démarche d’adhésion, en
faisant le pari d’une gestion contractuelle des sites, dans un esprit de concertation. La gestion
de chaque site repose sur un document unique appelé le Document d’Objectifs (DOCOB). Cet
outil dresse l’état des lieux des espèces et habitats d’espèces d’intérêt communautaire ainsi
que celui des usages et activités humaines afin de permettre la définition d’objectifs et
d’orientations de gestion pour la conservation du patrimoine naturel pour lequel le site a été
désigné.
Présentation générale de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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2.1 Encadrement de la démarche
Différents acteurs interviennent dans l’élaboration du DOCOB :

le comité de pilotage se compose de tous les élus et représentants des associations et
structures concernés par le site Natura 2000. Cette assemblée a pour rôle de suivre
l’élaboration du DOCOB puis de le valider. Le président du comité est élu par les
représentants des collectivités territoriales. Il joue un rôle médiateur en s’assurant du
bon avancement de la démarche et du respect des délais prévus, il préside les séances du
comité de pilotage, etc. Pour cette étude, le président du comité de pilotage est M. le
maire de La Pellerine (Maine-et-Loire).

la structure maître d’ouvrage est la collectivité territoriale désignée parmi l’ensemble
des collectivités et de leurs groupements. Son rôle est d’assurer la maîtrise d’ouvrage de
l’élaboration du DOCOB. Dans le cadre de la ZPS de Rillé, le maître d’ouvrage est le
Syndicat Mixte du Pays des Vallées d’Anjou ;

l’opérateur technique est chargé de l’élaboration du DOCOB dans le respect du cahier
des charges régional. Ce rôle est assuré par le Centre Régional de la Propriété Forestière
(CRPF) des Pays-de-la-Loire, en accord avec le CRPF d’Ile-de-France – Centre ;

employé par l’opérateur technique, le chargé de mission coordinateur assure la
concertation de l’ensemble des acteurs : structure maître d’ouvrage, opérateur
technique, membres du comité de pilotage. Il est avant tout chargé de la rédaction du
DOCOB. Il assure l’animation générale du dossier, fait les propositions au comité de
pilotage, a recours à des expertises scientifiques, etc. ;

le comité technique regroupe quelques partenaires rapprochés parmi les structures les
plus impliquées : maître d’ouvrage, opérateur technique, services de l’Etat (Direction
Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement ou DREAL,
Direction Départementale des Territoires ou DDT). C’est une petite cellule d’animation
informelle qui a pour objectif d’accompagner le chargé de mission coordinateur dans
ses réflexions et de lui apporter un appui technique et stratégique sur l’ensemble de la
démarche d’élaboration du DOCOB ;

les services de l’Etat veillent au respect de la procédure prévue par la réglementation et
accompagnent la validation du DOCOB.
Présentation générale de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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2.2 Le contenu du DOCOB
Le contenu du DOCOB est défini à l’article R414-11 du Code de l’environnement. Il
doit contenir :

un rapport de présentation décrivant l’état de conservation et les exigences écologiques
des habitats naturels et des espèces qui justifient la désignation du site, la localisation
cartographique de ces habitats naturels et des habitats de ces espèces, les mesures et
actions de protection de toute nature qui, le cas échéant, s’appliquent au site et les
activités humaines qui s’y exercent au regard, notamment, de leurs effets sur l’état de
conservation des habitats et espèces ;

les objectifs de développement durable du site, en prenant en compte les activités
économiques, sociales, culturelles et de défense qui s’y exercent, ainsi que les
particularités locales ;

des propositions de mesures de toute nature permettant d’atteindre les objectifs fixés et
indiquant les priorités retenues dans leur mise en œuvre ;

les cahiers des charges types applicables aux contrats Natura 2000 ;

la liste des engagements faisant l’objet de la charte Natura 2000 du site ;

les modalités de suivi des mesures projetées et les méthodes de surveillance et de suivi
des espèces et de leurs habitats en vue de l’évaluation de leur état de conservation.
2.3 Mesures de gestion et charte Natura 2000
2.3.1 Mesures contractuelles
Les différentes mesures pouvant faire l’objet d’une contractualisation dans un site
Natura 2000 sont spécifiées dans le Document Régional de Développement Rural (DRDR) ;
déclinaison régionale du Plan de Développement Rural Hexagonal (PDRH). Ces mesures
visent la conservation des espèces d’intérêt communautaire et de leurs habitats. Elles sont de
trois types (cf. tableau 2) :
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Tableau 2 : Articulation des contrats Natura 2000
Ministères financeurs
Milieux forestiers
Milieux terrestres non forestier
CONTRATS NATURA 2000
Actions réalisées dans un but non
productif
MEDDTL
Contrat Natura 2000 forestier
mesure 227 du PDRH
(cofinancement possible par le
FEADER à hauteur de 55 %)
Contrat Natura 2000 non
agricole-non forestier
mesure 323B du PDRH
(cofinancement possible par le
FEADER à hauteur de 50 %)
S’adresse à des acteurs et des
filières économiques
MAAPRAT
/
Contrat Natura 2000 agricole =
Mesure Agro-environnementale
territorialisée (MAEt)
mesure 214I du PDRH
La signature d’un contrat Natura 2000 se fait sur la base du volontariat. Elle permet
une aide financière pour compenser le surcoût induit par la mise en œuvre des actions prévues
dans le contrat et permet également l’exonération de la Taxe Foncière sur les Propriétés Non
Bâties (TFPNB).
2.3.2 Mesures non contractuelles
Les mesures non contractuelles ne sont pas finançables auprès des particuliers, mais
elles le sont pour la plupart dans le cadre de l’animation du site Natura 2000. Elles traitent de
sujets plus transversaux comme :

des mesures de suivi et d’amélioration des connaissances scientifiques (inventaires
complémentaires, études comportementales, expérimentation, etc.) ;

des mesures de communication et de sensibilisation.
2.3.3 Charte Natura 2000
La charte Natura 2000 est un autre outil d’adhésion à Natura 2000. C’est une liste
d’engagements à respecter par le signataire et de recommandations dont l’application est
conseillée ; une sorte de code des bonnes pratiques. Sa signature est là aussi volontaire et il est
tout à fait possible de cumuler un contrat et une charte pour la même parcelle ou groupes de
parcelles. A l’inverse d’un contrat, la signature de la charte n’ouvre pas droit à compensation
financière mais permet cependant l’exonération de la TFPNB.
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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Le contenu des contrats Natura 2000 et de la charte, ainsi que les conditions
d’engagement, de contrôles et les aspects financiers sont repris en détail dans le tome IV :
Programme d’actions.
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2e partie : PRESENTATION GENERALE DU SITE
1 Territoire administratif couvert par le site Natura 2000
1.1 Intercommunalité
Le site Natura 2000 « Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine »
s’étend sur les territoires de cinq Pays et concerne 35 communes (cf. tableau 3). Elles
appartiennent aux départements de Maine-et-Loire et d’Indre-et-Loire et donc aux deux
régions Pays-de-la-Loire et Centre.
Tableau 3 : Intercommunalité et ZPS de Rillé
Communautés de Communes et
Communautés d’Agglomération
Départements
Pays
Maine-et-Loire
Pays des Vallées
d’Anjou
(SCoT en cours
d’élaboration)
Pays du Saumurois
(SCoT en révision)
Indre-et-Loire
C.C. du Canton de Noyant
C.C. de Loire Longué
C.A. Saumur Loire Développement
Communes*
Breil, La Pellerine, Linières-Bouton,
Méon, Noyant, Parçay-les-Pins
Blou, Courléon, Mouliherne, Vernantes,
Vernoil
Allonnes, Brain-sur-Allonnes, La Breilleles-Pins, Neuillé
Ambillou, Avrillé-les-Ponceaux,
Channay-sur-Lathan, Cinq-Mars-la-Pile,
Cléré-les-Pins, Hommes, Langeais, Les
Essards, Mazières-de-Touraine, Rillé,
Saint-Michel-sur-Loire, Saint-Patrice
Benais, Bourgueil, Continvoir, Gizeux,
Ingrandes-de-Touraine, Saint-Nicolas-deBourgueil, Restigné
Pays Loire Nature
(SCoT Nord-Ouest
de la Touraine
approuvé)
C.C. Touraine Nord Ouest
Pays du Chinonais
C.C. du Pays de Bourgueil
Pays Indre-et-Cher
(SCoT de
l’Agglomération
Tourangelle en cours
d’élaboration)
C.A. Tours Plus
Saint-Etienne-de-Chigny
4 Communautés de Communes et 2
Communautés d’Agglomération
35 communes
2 départements
5 Pays
(2 régions)
*en gras : chefs-lieux de canton
Sur les cinq Pays concernés par la ZPS de Rillé, quatre ont un Schéma de Cohérence
Territoriale (SCoT) en cours d’élaboration ou approuvé. Toutes les communes ne sont pas
dotées d’un document d’urbanisme (cf. annexe 2). Dans ce cas, c’est le Règlement National
d’Urbanisme (RNU) qui s’applique.
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1.2 Communes Natura 2000
La majorité des 35 communes ne sont pas couvertes en totalité par le site
Natura 2000 de Rillé. Seules cinq d’entre elles le sont : Continvoir, Les Essards et Gizeux en
Indre-et-Loire et La Breille-les-Pins et La Pellerine en Maine-et-Loire (cf. annexe 3). A
l’opposé, moins de 10 % de la superficie des communes de Cinq-Mars-la-Pile, de Mouliherne,
de Noyant et de Saint-Etienne-de-Chigny sont concernés par la ZPS de Rillé. Le territoire du
site correspond à presque 50 % de la superficie totale des 35 communes réunies.
Pour ce qui concerne la population, cinq communes comptent plus de 2000 habitants
(source : INSEE, 2008) : Allonnes, Bourgueil, Brain-sur-Allonnes, Cinq-Mars-la-Pile et
Langeais. A l’inverse, les communes de Courléon, La Pellerine, Les Essards et LinièresBouton comptent moins de 200 habitants. La densité moyenne constatée est de
44 habitants/km² avec un maximum de 160 habitants/km² à Cinq-Mars-la-Pile et un minimum
de 11 habitants/km² à Continvoir, Courléon et Linières-Bouton. La disparité en termes de
démographie est donc relativement forte.
2 Données abiotiques
2.1 Géologie et pédologie
La ZPS du lac de Rillé se situe en marge du Bassin parisien, vaste plateau constitué
de calcaire et de grès. Au niveau des massifs forestiers, les formations géologiques datées du
Crétacé sont les mieux représentées : sables et marnes du Cénomanien, tuffeau du Turonien et
sables détritiques du Sénonien. Au nord du site dominent les formations continentales, grès et
calcaires lacustres de l’Eocène, ainsi que des faluns apparus suite à l’extension des zones
marines du Miocène6 et 7. Le fond des vallées, quant à lui, se compose d’alluvions fluviatiles
déposées au Quaternaire (cf. figure 2).
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Figure 2 : Formations géologiques sur la ZPS
Les caractéristiques pédologiques des sols sont relativement identiques sur
l’ensemble du territoire Natura 2000, du moins en ce qui concerne la partie boisée. En effet,
les massifs forestiers sur le site appartiennent à deux régions forestières départementales – le
« Baugeois » en Maine-et-Loire et « Confins Baugeois-Touraine » en Indre-et-Loire – qui
représentent en fait une seule et même région forestière au niveau national6 et 7.
En Maine-et-Loire, le Baugeois est un ensemble de basses collines et de plateaux
d’altitude faible (moins de 120 m). La texture des sols est majoritairement sableuse : sableuse
(60 %), argilo-sableuse (25 %), argileuse (5 %), limono-sableuse (4 %) et limoneuse (4 %).
Les sols les plus fréquemment rencontrés sont les sols hydromorphes (35 %), podzolisés
(34 %) et brunifiés (24 %)6.
Sur la partie Indre-et-Loire du site, la texture des sols est principalement sableuse
(38 %), argilo-sableuse (29 %) et limono-argileuse (16 %). Ici aussi, une grande majorité des
sols présente des traces d’hydromorphie7.
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2.2 Climat
Le climat des départements de Maine-et-Loire et d’Indre-et-Loire est de type
océanique de transition ou dégradé. Il se distingue du climat océanique typique (brumeux,
doux et humide toute l’année en raison des effets modérateurs de l’océan) par des contrastes
plus marqués en termes de température, d’humidité et d’ensoleillement. Le climat océanique
de transition se caractérise par des conditions climatiques plus ensoleillées, des hivers plus
doux et des étés plus chauds et moins humides. Il est soumis à une double influence océanique
et méditerranéenne, avec des précipitations parfois très soutenues en été et surtout en
automne8.
En Maine-et-Loire, la proximité de l’océan se traduit par des hivers doux. En
moyenne, il n’y a que sept jours de neige par an contre presque 11 jours dans le département
voisin. Les pluies, relativement abondantes, sont bien réparties tout au long de l’année.
L’ensoleillement est de l’ordre de 1900 heures par an. La moyenne des précipitations est
d’environ 600 mm par an, ce qui est relativement faible par rapport à la moyenne française
(800 mm). La température moyenne est d’environ 12 °C sur l’année avec une température
moyenne minimale de 2,2 °C en février et une température moyenne maximale de 24,6 °C en
juillet (cf. figure 3 et annexe 4A)9.
En Indre-et-Loire, les précipitations sont légèrement plus abondantes qu’en
Maine-et-Loire (684 mm de pluie par an). L’ensoleillement est quant à lui plus faible avec
1845 heures par an. La température moyenne annuelle est de 11,2 °C avec un minimum de
80
20
70
18
16
60
14
50
12
40
10
30
8
6
20
Températures (°C)
Précipitations (mm)
1,6 °C en janvier et un maximum de 24,6 °C en juillet (cf. figure 3 et annexe 4B)10.
4
10
Angers - Cumul de
précipitations (mm)
Tours - Cumul de
précipitations (mm)
Angers - Températures
moyennes (°C)
Tours - Températures
moyennes (°C)
2
0
0
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
Figure 3 : Températures et précipitations en Maine-et-Loire et en Indre-et-Loire
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Globalement, les conditions climatiques sont identiques sur les deux départements.
Seules les précipitations varient plus fortement que les autres facteurs climatiques avec des
quantités d’eau annuelles plus abondantes en Indre-et-Loire.
2.3 Topographie
De manière générale, le relief sur le territoire Natura 2000 est peu prononcé et varie
de 50 à 160 m avec une altitude moyenne de 100 m. Les massifs forestiers s’étendent sur le
plateau à une centaine de mètres au-dessus de la plaine agricole, à environ 120-140 m
d’altitude. Mise à part la Loire, le relief est marqué par ses affluents, notamment par
l’Authion et la Roumer. A la pointe nord-est du site, la plaine agricole fait retomber l’altitude
aux alentours de 60 m11.
2.4 Hydrographie
Les départements d’Indre-et-Loire et de Maine-et-Loire sont intégralement inclus
dans le bassin hydrographique de la Loire. Avec environ 1020 km, c’est le fleuve le plus long
de France. Elle s’écoule d’est en ouest de Mont Gerbier-de-Jonc en Ardèche où elle prend sa
source jusqu’en Loire-Atlantique où elle rejoint l’océan Atlantique. Le bassin de la Loire
occupe près d’un cinquième du territoire français et traverse cinq régions12.
Tout au long de son parcours, le fleuve est alimenté par de nombreux affluents. Dans
le périmètre du site Natura 2000 du Lac de Rillé (rive droite de la Loire), coulent deux
affluents de la Loire : l’Authion et la Roumer.
L’Authion naît entre Varennes-sur-Loire et Allonnes en Maine-et-Loire. Il traverse
plusieurs communes avant de terminer sa course entre Sainte-Gemmes-sur-Loire et les Pontsde-Cé en Maine-et-Loire. Le Changeon, qui naît à Hommes en Indre-et-Loire et le Lathan, qui
commence à Rillé (Indre-et-Loire) sont ses principaux affluents.
La Roumer est une rivière d’Indre-et-Loire. Elle prend sa source sur la commune
d’Ambillou, traverse la ville de Langeais puis se jette dans la Loire. Le Breuil est son
principal affluent.
Sur l’ensemble du site, le peu de relief et une majorité de sols hydromorphes
expliquent en partie un réseau hydrographique dense et la présence de multiples étangs, mares
et zones humides (cf. figure 4).
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Figure 4 : Réseau hydrographique et zones humides sur la ZPS
3 Patrimoine naturel
3.1 Périmètres Natura 2000
La ZPS de Rillé englobe en partie un deuxième site Natura 2000. Il s’agit de la ZSC
FR2402007 « Complexe du Changeon et de la Roumer ». D’une superficie de 4564 ha, la
ZSC s’étend sur 16 communes toutes situées en Indre-et-Loire : Ambillou, Avrillé-lesPonceaux, Benais, Bourgueil, Cinq-Mars-la-Pile, Continvoir, Les Essards, Gizeux, Hommes,
Ingrandes-de-Touraine, Langeais, Mazières-de-Touraine, Restigné, Rillé, Saint-Michel-surLoire, Saint-Patrice13 et 14.
3.2 Parcs Naturels Régionaux
Le Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine recouvre en grande partie le
périmètre de la ZPS du Lac de Rillé. Il s’étend sur les deux départements de Maine-et-Loire et
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d’Indre-et-Loire et donc sur les deux régions Pays-de-la-Loire et Centre. Il couvre 270 858 ha
et se compose de 141 communes15.
Seize communes sont communes aux territoires de la ZPS et du Parc : Allonnes,
Avrillé-les-Ponceaux, Benais, Blou, Bourgueil, Brain-sur-Allonnes, Continvoir, Gizeux,
Ingrandes-de-Touraine, La Breille-les-Pins, Langeais, Neuillé, Restigné, Saint-Michel-surLoire, Saint-Nicolas-de-Bourgueil et Saint-Patrice.
3.3 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique
Les ZNIEFF sont des zonages d’inventaire recensant les espaces naturels terrestres
remarquables. Ce sont des instruments de connaissance et n’ont aucune valeur juridique. Il en
existe de deux types :

les ZNIEFF de type I sont des espaces homogènes d’un point de vue écologique et
abritent au moins un habitat ou une espèce rare ou menacée d’intérêt aussi bien local
que régional, national ou communautaire. Elles sont généralement de superficie réduite ;

les ZNIEFF de type II sont de grands ensembles naturels riches et peu modifiés qui
offrent des potentialités biologiques importantes. Elles peuvent inclure des ZNIEFF de
type I et ont un rôle fonctionnel et de cohérence écologique et paysagère.
Vingt-quatre ZNIEFF de type I et trois ZNIEFF de type II ont été identifiées dans le
périmètre du site de Rillé16
et 17
. Le tableau 4 liste ces ZNIEFF. La première campagne
d’inventaire a débuté dans les années quatre-vingt et a abouti à une première génération de
ZNIEFF. Elles ont depuis fait l’objet d’une campagne de mise à jour. Elles ont été soit
modernisées (modification du contenu et/ou du périmètre) et deviennent alors des ZNIEFF de
deuxième génération, soit elles sont en cours d’actualisation soit elles ont été nouvellement
créées ou supprimées à la suite du second inventaire. Leur actualisation en région Pays-de-laLoire est terminée. En revanche, elle se poursuit en région Centre.
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Tableau 4 : ZNIEFF incluses dans le périmètre de la ZPS de Rillé (au 01/02/2011)
Identifiant
national
Identifiant
Département
régional
240006251
41020003
37 et 49
240006256
000006888
37
Landes de Chaumont-les-Loges Saint-Nicolas-deBourgueil
Landes des petites Ricordières
240006269
00000722
37
Landes de Saint-Martin
Type I
240006271
240006274
240006277
00000523
00000521
00000556
37
37
37
Landes de la Soubrossière
Landes de l'Etang du Sablonnet
Etang de la Céseraie
Type I
Type I
Type I
240009624
00000865
37
Etangs du Bois des Vaux
Type I
240009646
240009669
240009751
240009753
240009754
00000553
00000537
0000077
00000124
00000123
37
37
37
37
37
Etang de l'Ile
Aulnaie-freinaie de Malitourne
Etang de la Barre
Etangs de la Martinerie
Etang du Pissot
240009758
42770000
37
Ruisseau de Graffin et Tourbière du Gué
240009759
00000076
37
240009762
00000071
37 et 49
Landes du Bois de la Bousachère et Etang de
Crémille
Retenue de Pincemaille (lac de Rillé)
240009802
00000710
37
Etang du Mur et Vallée du Changeon à Gravoteau
Nom du site
Typologie
Communes concernées
Classification
En cours
d’actualisation
2e génération
Type I
Type I
Type I
Type I
Type I
Bourgueil, Courléon, La Breille-les-Pins,
Saint-Nicolas-de-Bourgueil
Continvoir
Continvoir, Ingrandes-de-Touraine,
Restigné, Saint-Michel-sur-Loire, SaintPatrice
Langeais
Mazières-de-Touraine
Ambillou
Ingrandes-de-Touraine, Saint-Michel-surLoire, Saint-Patrice
Mazières-de-Touraine
Bourgueil
Continvoir
Avrillé-les-Ponceaux
Avrillé-les-Ponceaux
Type I
Gizeux
Type I
Langeais, Mazières-de-Touraine
2e génération
Type I
Breil, Channay-sur-Lathan, Rillé
2e génération
Type I
Continvoir, Gizeux
2e génération
Type I
Type I
240031008
40030000
37
Bois et Landes de Saint-Martin
Type II
240031331
40120000
37
Vallée du Changeon
Type II
Benais, Continvoir, Ingrandes-de-Touraine,
Restigné, Saint-Michel-sur-Loire, SaintPatrice
Benais, Bourguiel, Continvoir, Gizeux
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2e génération
2e génération
2e génération
2e génération
2e génération
2e génération
2e génération
2e génération
2e génération
2e génération
En cours
d’actualisation
Nouvelle zone
Nouvelle zone
Identifiant
national
Identifiant
Département
régional
Nom du site
Typologie
520004475
20240000
49
Massifs forestiers de la Breille, de Pont-Ménard, de
la Graine de Sapin et zones de transition
520012913
20240001
49
Etang des Hautes-Belles et Etangs voisins
Type I
520014638
20240007
49
Forêt de Pont-Ménard
Type I
520014646
520015293
520015295
520015296
520016268
520220002
202400002
00002088
20240004
20240005
20240006
20240003
49
49
49
49
49
49
Tourbière et Etang des Loges
Cavité souterraine du "Moulin de la Butte"
La Cave Neuve
Les Caves Loco
Combles et caves du Château de Jalesnes
Etang de la Noue, Etang de la Rondière
Type I
Type I
Type I
Type I
Type I
Type I
Type II
Communes concernées
Allonnes, Blou, Brain-sur-Allonnes, Breil, la
Breille-les-Pins, Courléon, Linières-Bouton,
Méon, Mouliherne, Neuillé, Noyant, Parçayles-Pins, La Pellerine, Vernantes, Vernoil
Allonnes, La Breille-les-Pins
Linières-Bouton, Méon, Parçay-les-Pins,
Vernantes, Vernoil
Brain-sur-Allonnes, La Breille-les-Pins
Blou
Allonnes
Allonnes
Vernantes
Brain-sur-Allonnes
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Classification
2e génération
2e génération
2e génération
2e génération
2e génération
2e génération
2e génération
2e génération
2e génération
3.4 Espaces Naturels Sensibles
Les Espaces Naturels Sensibles (ENS) sont des outils de protection du patrimoine
naturel. La Taxe Départementale sur les Espaces Naturels Sensibles (TDENS) est utilisée par
les conseils généraux pour les dépenses liées aux acquisitions foncières au titre des ENS, ainsi
que pour les aménagements et l’entretien de tout espace naturel appartenant au département.
Elle est perçue par les communes au profit des départements sur les constructions, les
reconstructions, l’agrandissement des bâtiments, les installations et travaux. Les ENS sont
régis par le code de l’urbanisme. Ils peuvent être ouverts ou non au public en fonction des
enjeux du site et du type de propriété (public ou privé).
En Maine-et-Loire, le plan départemental des ENS approuvé en juin 2010 expose les
objectifs stratégiques et opérationnels de ces sites. Il présente 89 ENS au total sur le
département (source : D. Bertin, CG 49). En Indre-et-Loire, plusieurs ENS ont également été
recensés (source : L. Boulay, CG 37). Le tableau 5 liste les cinq ENS inclus en zone
Natura 2000.
Tableau 5 : ENS et ZPS de Rillé
Nom du site
Tourbières et ruisseau des Loges
Etang des Hautes Belles
Etangs forestiers de Brain-sur-Allonnes
Forêt de Courcy
Abords du Lac de Rillé
Statut
Privé
Privé
Privé
Public
Privé
Superficie (ha)
234,4
101,5
36,4
199,0
238,5
Communes
Brain-sur-Allonnes (49)
La Breille-les-Pins (49)
La Breille-les-Pins, Brain-sur-Allonnes (49)
Brain-sur-Allonnes (49)
Breil, Channay-sur-Lathan, Rillé (49 et 37)
Les abords du Lac de Rillé constituent une zone de préemption, c'est-à-dire qu’elle a
été désignée comme ENS mais n’a jamais été suivie d’acquisition par le Conseil Général.
C’est le cas d’autres ENS. Les ENS suivants ne sont pas inclus dans le périmètre mais se
situent sur des communes concernées par Natura 2000, à savoir :

la carrière musée de Channay-sur-Lathan, propriété du Conseil Général d’Indre-etLoire ;

la carrière située dans le Bois de Channay à Channay-sur-Lathan ;

le parc de la carrière du Saut à Saint-Etienne-de-Chigny ;

la carrière des Pièces de la Plaine, ensemble de plans d’eau privés d’environ 35 ha et
propriété du Conseil Général d’Indre-et-Loire ;

la Pile, monument historique de Cinq-Mars-la-Pile ;

le ruisseau de la Riverolle situé sur la commune de Mouliherne.
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3.5 Autres zonages
Aucun Arrêté de Protection de Biotope, Réserve Naturelle Régionale ou Nationale,
réserve de Biosphère MAB ou encore site Ramsar ne se superpose en partie ou totalement à la
ZPS de Rillé.
3.6 Espaces Boisés Classés
Les Espaces Boisés Classés (EBC) permettent la protection de boisements ou
d’espaces verts (arbres isolés, haies, plantations d’alignements, forêts), particulièrement en
milieu urbain ou périurbain. Ils peuvent relever ou non du régime forestier, être enclos ou non
et être attenants ou non à des habitations. Mis à part quelques exceptions (coupes
programmées dans un plan simple de gestion, un règlement type de gestion et coupes
couvertes par l’arrêté préfectoral de coupes par catégories), les coupes et abattages d’arbres
sont soumis à déclaration. Ils empêchent également les changements d’affectation ou les
modes d’occupation du sol susceptibles de compromettre la conservation ou la protection des
boisements18. Concrètement, ils interdisent les défrichements.
Plus de la moitié des communes ont mis en place des EBC pour protéger une partie
de leur territoire boisé (cf. tableau 6). Certaines ont classé en EBC toute la superficie
forestière communale, ce qui représente des surfaces importantes (Langeais, La Breille-lesPins, etc.).
Tableau 6 : EBC et ZPS de Rillé
Commune
EBC (ha)
Allonnes
651,5
Ambillou
nd
Avrillé-les-Ponceaux
0
Benais
1180
Blou
0
Bourgueil
nd
Brain-sur-Allonnes
0
Breil
0
Channay-sur-Lathan
295,1
Cinq-Mars-la-Pile
325
Cléré-les-Pins
0
Continvoir
0
Courléon
0
Gizeux
0
Hommes
nd
Ingrandes-de-Touraine
469,3
La Breille-les-Pins
nd
Langeais
3007,9
nd : information non disponible
Commune
La Pellerine
Les Essards
Linières-Bouton
Mazières-de-Touraine
Méon
Mouliherne
Neuillé
Noyant
Parçay-les-Pins
Restigné
Rillé
Saint-Etienne-de-Chigny
Saint-Michel-sur-Loire
Saint-Nicolas-de-Bourgueil
Saint-Patrice
Vernantes
Vernoil-le-Fourrier
Présentation générale de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
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EBC (ha)
0
0
0
1647
0
1710
nd
12
0
nd
0
nd
nd
1231
nd
0
734
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4 Patrimoine architectural
4.1 Sites classés et inscrits
Les sites classés et inscrits découlent de la loi du 2 mai 1930 (code de
l’environnement). Elle permet la préservation des espaces du territoire français qui présentent
un intérêt général du point de vue scientifique, pittoresque et artistique, historique ou
légendaire. Les sites classés et inscrits sont répertoriés par la DREAL. Quatre sites inscrits et
deux sites classés sont localisés sur quelques unes des 35 communes de la ZPS
(cf. tableau 7)19 et 20. Seul le Château du Lathan et son Parc est situé en zone Natura 2000.
Tableau 7 : Liste des sites classés et inscrits par commune
Commune
Bourgueil
Breil
Cléré-les-Pins
Langeais
Luynes et SaintEtienne-de-Chigny
Sites inscrits
Abbaye de Bourgueil et ses abords
Château du Lathan et son Parc
Sites classés
Château de Champchevrier et son Parc
Douves de Langeais et ses abords
Vallée de la Bresme
Ensemble formé par l’ancienne
Abbaye du Loroux et ses alentours
Vernantes
4.2 Monuments historiques
Les monuments historiques classés et inscrits sont répertoriés par un des services de
la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) : il s’agit du Service Territorial de
l’Architecture et du Patrimoine (STAP) anciennement dénommé le Service Départemental de
l’Architecture et du Patrimoine (SDAP). La DRAC veille à la conservation des monuments
historiques en déterminant et en dirigeant les interventions d’entretien et de réparations
courantes. Deux niveaux de protection existent : le classement (protection forte) et
l’inscription qui garantie une protection minimum21.
Le tableau 8 dresse la liste des 18 monuments classés et des 33 monuments inscrits
situés sur les communes concernées par la ZPS22 et 23. La plupart ne le sont pas en totalité et
parfois, certaines parties du bâtiment sont inscrites et d’autres classées. L’Abbaye du Loroux
à Vernantes par exemple est à la fois classée (peintures murales de la chapelle des Hôtes) et
inscrite (la chapelle des Hôtes en totalité). Plusieurs sont situés en zone Natura 2000, et
notamment ceux localisés sur les communes des Essards, de Gizeux et de La Pellerine.
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Aucune Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager
(ZPPAUP) et aucun secteur sauvegardé n’a été recensé sur les 35 communes composant le
site Natura 2000.
Tableau 8 : Liste des monuments historiques classés et inscrits par commune
Commune
Allonnes
Monuments classés
Avrillé-les-Ponceaux
Benais
Blou
Eglise paroissiale Saint-Germain*
Eglise**
Bourgueil
Abbaye bénédictine Saint-Pierre*
Eglise paroissiale Saint Germain**
Breil
Château de Lathan et son Parc*
Channay-sur-Lathan
Cinq-Mars-la-Pile
Cléré-les-Pins
Gizeux
Hommes
La Pellerine
Langeais
Les Essards
Linières-Bouton
Méon
Mouliherne
Restigné
Ancien château*
Eglise paroissiale Saint Médard*
Pile romaine**
Château de Champchevrier*
Château*
Eglise paroissiale Saint Aubin**
Ancienne Eglise Saint Laurent*
Château*
Eglise paroissiale Saint Jean Baptiste*
Eglise**
Eglise*
Eglise**
Maison « La Butte »*
Eglise Saint-Martin**
Rillé
Saint-Etienne-de-Chigny
Saint-Michel-sur-Loire
Saint-Nicolas-de-Bourgueil
Saint-Patrice
Vernantes
Vernoil-le-Fourrier
Eglise paroissiale Saint-Etienne**
Monuments inscrits
Domaine du Bellay*
Eglise paroissiale de Saint-Symphorienles-Ponceaux**
Château**
Maison au 39 Rue Alain Chartier*
Abbaye bénédictine Saint-Pierre*
Moulin Bleu**
Château de Lathan et son Parc*
Moulin à eau de Jau**
Château des Hayes*
Eglise paroissiale Saint Quentin*
Manoir de la Barrée*
Manoir du Mesnil*
Ancien château*
Château de la Farinière*
Eglise paroissiale Saint-Médard*
Manoir de la Roche Musset*
Ancienne hôtellerie Saint Louis*
Chapelle Notre Dame**
Moulin de Scée**
Ruines du château**
Immeuble au 1, rue Anne de Bretagne*
Maison dite de Rabelais*
Immeuble au 14, rue Anne de Bretagne*
Eglise paroissiale Notre Dame**
Eglise*
Manoir de la Touche*
Château de Louy*
Hôtel XVIe*
Manoir de Brûlon*
Manoir de la Platerie*
Eglise paroissiale Saint Loup**
Porte Fortifiée**
Manoir d’Andigny*
Château*
Manoir du Port Guyet*
Ancienne église Saint-Patrice**
Château de Rochecotte*
Ancienne Abbaye du Loroux*
Ancienne Abbaye du Loroux*
Ancienne église*
Eglise**
Château de la Ville au Fourrier*
Ancien Prieuré-Cure*
Monument classé/inscrit : *en partie / **en totalité
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TABLE DES ANNEXES
Annexe 1 : Les régions biogéographiques de l’Union Européenne ................................................................... 28
Annexe 2 : Documents d’urbanisme sur la ZPS de Rillé (au 15/06/2010) ......................................................... 29
Annexe 3 : Statistiques communales................................................................................................................ 30
Annexe 4 : Données climatiques...................................................................................................................... 31
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Annexe 1 : Les régions biogéographiques de l’Union Européenne
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Annexe 2 : Documents d’urbanisme sur la ZPS de Rillé (au 15/06/2010)
Communes
Documents d’urbanisme*
Allonnes
PLU
Ambillou
PLU
Avrillé-les-Ponceaux
Carte communale
Benais
POS
Blou
POS
Bourgueil
PLU
Brain sur Allonnes
POS
Breil
RNU
Channay-sur-Lathan
POS
Cinq-Mars-la-Pile
POS
Cléré-les-Pins
PLU
Continvoir
Carte communale
Courléon
RNU
Gizeux
RNU
Hommes
POS
Ingrandes-de-Touraine
POS
La Breille-les-Pins
PLU
La Pellerine
RNU
Langeais
POS
Les Essards
RNU
Linières-Bouton
RNU
Mazières-de-Touraine
POS
Méon
RNU
Mouliherne
PLU
Neuillé
PLU
Noyant
POS
Parçay-les-Pins
RNU
Restigné
PLU
Rillé
RNU
Saint-Etienne-de-Chigny
PLU
Saint-Michel-sur-Loire
POS
Saint-Nicolas-de-Bourgueil
PLU
Saint-Patrice
PLU
Vernantes
POS
Vernoil-le-Fourrier
PLU
*PLU : Plan Local d’Urbanisme, POS : Plan d’Occupation des Sols, RNU : Règlement National d’Urbanisme
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Annexe 3 : Statistiques communales
Commune
Allonnes
Ambillou
Avrillé-les-Ponceaux
Benais
Blou
Bourgueil
Brain sur Allonnes
Breil
Channay-sur-Lathan
Cinq-Mars-la-Pile
Cléré-les-Pins
Continvoir
Courléon
Gizeux
Hommes
Ingrandes-de-Touraine
La Breille-les-Pins
La Pellerine
Langeais
Les Essards
Linières-Bouton
Mazières-de-Touraine
Méon
Mouliherne
Neuillé
Noyant
Parçay-les-Pins
Restigné
Rillé
Saint-Etienne-de-Chigny
Saint-Michel-sur-Loire
Saint-Nicolas-de-Bourgueil
Saint-Patrice
Vernantes
Vernoil-le-Fourrier
Nombre
d’habitants
3055
1759
452
934
1027
4061
2017
281
813
3263
1256
463
164
493
847
514
602
161
4054
157
102
1184
268
917
907
1981
926
1225
300
1397
607
1261
693
1958
1265
Surface
communale (ha)
3721
4983
3325
2086
2153
3318
3319
1623
2867
2044
3551
4169
1450
2082
2923
987
2753
406
6013
487
961
3399
1441
4075
1385
2889
2824
2063
2524
2152
1570
3670
1797
4230
3206
Densité
(habitants/km²)
82
35
14
45
48
122
61
17
28
160
35
11
11
24
29
52
22
40
67
32
11
35
19
23
65
69
33
59
12
65
39
34
39
46
39
Présentation générale de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
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Surface
Natura 2000
28 %
18 %
84 %
65 %
11 %
54 %
49 %
53 %
15 %
2%
11 %
100 %
84 %
100 %
62 %
55 %
100 %
100 %
73 %
100 %
68 %
39 %
41 %
1%
54 %
2%
59 %
19 %
97 %
6%
65 %
40 %
39 %
39 %
52 %
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Annexe 4 : Données climatiques
Annexe 4A : Données climatiques en Maine-et-Loire
Données climatiques
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
Année
Températures minimales (°C)
1,8
2,2
3,5
5,4
8,6 11,5 13,4 13,1 11,2 8,2
4,4
2,4
7,1
Températures maximales (°C)
7,6
9,0 11,9 14,8 18,3 22,0 24,6 24,2 21,8 17,0 11,2 8,2
15,9
Températures moyennes (°C)
4,7
5,6
7,7 10,1 13,4 16,8 19,0 18,7 16,5 12,6 7,8
5,3
11,5
Cumul de précipitations (mm)
61,6 53,8 54,7 43,3 55,7 40,3 40,9 42,1 44,4 58,3 64,5 58,2
617,8
Brouillard (jours)
5,6
3,6
2,6
1,7
1,1
1,7
1,3
2,5
4,0
7,3
6,0
5,6
43,1
Orage (jours)
nd
0,2
0,6
0,9
2,5
2,5
2,3
2,4
1,1
1,0
0,2
0,2
14,0
Grêle (jours)
0,1
0,2
0,7
0,3
0,3
0,1
0,2
0
0
0,1
0,1
0,1
2,2
Neige (jours)
1,7
1,9
1,4
0,2
0,1
0
0
0
0
0
0,4
1,3
7,0
Gel (jours)
10,8 8,9
6,2
1,5
0
0
0
0
0
0,4
5,5
9,8
43
Insolation (h)
72
93
150 189 212 240 265 239 192 140
86
65
1944
Humidité relative (%)
88
84
80
77
77
75
74
76
80
86
89
89
81
nd : non disponible / données de Météo France (station météo d’Angers) : moyennes calculées sur une période
de 30 ans (1961-1990)
Annexe 4B : Données climatiques en Indre-et-Loire
Données climatiques
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
Année
Températures minimales (°C)
1,6
2,0
3,3
5,0
8,4 11,4 13,1 12,9 10,8 7,9
3,8
2,3
6,9
Températures maximales (°C)
6,9
8,2 11,3 14,3 18,1 21,7 24,6 24,3 21,4 16,7 10,5 7,4
15,4
Températures moyennes (°C)
4,2
5,1
7,3
9,6 13,2 16,5 18,9 18,6 16,1 12,3 7,1
4,8
11,2
Cumul de précipitations (mm)
63,3 61,6 54,3 51,4 67,5 47,5 53,0 40,9 54,3 61,0 63,0 65,9
683,7
Brouillard (jours)
8,8
5,8
3,1
2,2
2,2
1,8
1,6
2,8
4,1
8,1
8,2
9,1
57,7
Orage (jours)
0,1
0,1
0,5
1,1
4,2
3,3
3,9
3,6
1,5
0,9
0,2
0,2
19,6
Grêle (jours)
0,1
0,2
0,5
0,5
0,3
0,2
nd
nd
nd
0,1
nd
0,1
2,2
Neige (jours)
2,4
2,9
1,8
0,7
0,1
nd
nd
nd
nd
nd
1,0
1,7
10,7
Gel (jours)
10,6 9,1
6,7
2
0,1
0
0
0
0
0,5
6,2 10,2
45,3
Insolation (h)
62
87
139 180 201 230 258 234 186 132
82
53
1845
Humidité relative (%)
87
84
79
74
77
75
72
73
77
84
87
89
80
nd : non disponible / données de Météo France (station météo de Saint-Symphorien) : moyennes calculées sur la
période 1965-1990
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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Présentation générale de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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Disponible sur : <http://www.sdap-37.culture.gouv.fr/index.php?option=com_content&view=category&id=
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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ZONE DE PROTECTION SPECIALE
FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine »
DOCUMENT D’OBJECTIFS
TOME II : DIAGNOSTIC SOCIO-ECONOMIQUE
Diagnostic socio-économique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Photos page de couverture (de gauche à droite) :
- Balbuzard-pêcheur (O. Simon)
- Pie-grièche écorcheur (O. Simon)
- Fauvette pitchou (P. Perrin)
- Cigogne noire (T. Tancrez)
- Héron pourpré (P. Perrin)
- Réserve ornithologique de Rillé (A. Renard, avril 2011)
Diagnostic socio-économique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
TABLE DES MATIERES
1ere partie : ACTEURS.................................................................................................................................. 11
1 Les acteurs du monde forestier.............................................................................................................. 11
1.1 L’Office National des Forêts ............................................................................................................. 11
1.2 Le Centre Régional de la Propriété Forestière .................................................................................... 11
1.3 Les experts forestiers et coopératives forestières ................................................................................ 12
1.4 Les syndicats forestiers ..................................................................................................................... 13
1.5 Les associations de populiculteurs et autres organismes ..................................................................... 13
2 Les acteurs du monde agricole .............................................................................................................. 13
2.1 Les Chambres d’Agriculture ............................................................................................................. 13
2.1.1 La Chambre d’Agriculture de Maine-et-Loire ............................................................................ 14
2.1.2 La Chambre d’Agriculture d’Indre-et-Loire ............................................................................... 14
2.2 Les syndicats agricoles...................................................................................................................... 14
3 Les acteurs du monde de la chasse ........................................................................................................ 15
3.1 Les Fédérations Départementales des Chasseurs ................................................................................ 15
3.2 L’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage...................................................................... 15
4 Les acteurs du monde de la pêche et de la gestion de l’eau ................................................................... 16
4.1 Les Fédérations Départementales de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique .............................. 16
4.2 Les Associations Agréées pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique.................................... 16
4.3 L’Agence de l’Eau Loire-Bretagne .................................................................................................... 17
4.4 L’Entente Interdépartementale du Bassin de l’Authion ...................................................................... 17
4.5 L’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques ....................................................................... 18
4.6 Les syndicats de rivières ................................................................................................................... 18
4.7 Les syndicats d’étangs ...................................................................................................................... 18
5 Le tourisme ............................................................................................................................................ 19
5.1 Les Comités Départementaux de Tourisme........................................................................................ 19
5.2 Les Offices de Tourisme et les Syndicats d’Initiatives ....................................................................... 19
6 Les structures à compétences pluridisciplinaires .................................................................................. 20
6.1 La Direction Départementale des Territoires...................................................................................... 20
6.2 La Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement............................... 20
6.3 Les Conseils Généraux et Régionaux................................................................................................. 20
6.4 Le Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine ............................................................................... 21
6.5 Les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale ............................................................. 21
6.6 Les communes .................................................................................................................................. 22
7 Les associations environnementales ...................................................................................................... 23
7.1 Le Conservatoire du Patrimoine Naturel de la Région Centre ............................................................. 23
7.2 La Ligue pour la Protection des Oiseaux ........................................................................................... 23
7.3 La Société d’Etude, de Protection et d’Aménagement de la Nature en Touraine ................................. 24
7.4 Autres associations environnementales et fédérations ........................................................................ 24
2e partie : SYLVICULTURE ........................................................................................................................ 26
1 La forêt publique ................................................................................................................................... 26
1.1 La gestion forestière.......................................................................................................................... 26
1.2 Les forêts publiques en zone Natura 2000.......................................................................................... 26
2 La forêt privée........................................................................................................................................ 27
2.1 La gestion forestière privée ............................................................................................................... 27
2.1.1 Le plan simple de gestion ........................................................................................................... 28
2.1.2 Le code des bonnes pratiques sylvicoles ..................................................................................... 28
2.1.3 Le règlement type de gestion ...................................................................................................... 29
2.2 La forêt privée sur la zone Natura 2000 du Lac de Rillé ..................................................................... 29
2.2.1 Les types de peuplement ............................................................................................................. 29
Diagnostic socio-économique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
2.2.2 La populiculture ........................................................................................................................ 30
2.2.3 Le morcellement de la propriété privée ...................................................................................... 31
3 La certification forestière ...................................................................................................................... 32
4 Le risque feu de forêt ............................................................................................................................. 33
5 L’extraction de la terre de bruyère ....................................................................................................... 33
3e partie : AGRICULTURE.......................................................................................................................... 36
1 Le contexte agricole départemental ....................................................................................................... 36
1.1 Les régions agricoles......................................................................................................................... 36
1.2 Les productions animales .................................................................................................................. 37
1.3 Les productions végétales ................................................................................................................. 38
1.4 La viticulture .................................................................................................................................... 40
1.5 La surface agricole utile .................................................................................................................... 40
1.6 Le statut juridique des exploitations .................................................................................................. 42
1.7 Les zones agricoles défavorisées ....................................................................................................... 42
2 Etat des lieux en zone Natura 2000 ........................................................................................................ 43
3 L’agriculture et l’environnement .......................................................................................................... 43
3.1 L’agriculture biologique.................................................................................................................... 43
3.2 Les installations classées pour la protection de l’environnement ........................................................ 44
3.3 Les mesures en matière d’environnement .......................................................................................... 45
3.3.1 Les mesures réglementaires ....................................................................................................... 45
3.3.2 Les mesures contractuelles......................................................................................................... 46
3.3.3 Les aides à l’investissement ....................................................................................................... 46
4 L’agriculture et la ressource en eau ...................................................................................................... 47
4.1 Présentation des aquifères ................................................................................................................. 47
4.2 Le bassin de l’Authion ...................................................................................................................... 48
4.3 Infrastructures mises en place par l’Entente Interdépartementale Authion .......................................... 48
4.4 Le suivi des pratiques d’irrigation ..................................................................................................... 49
4.5 Situation sur la ZPS de Rillé ............................................................................................................. 50
4e partie : INFRASTRUCTURES – INDUSTRIE ET ARTISANAT .......................................................... 52
1 Le réseau routier .................................................................................................................................... 52
2 Le réseau de transport d’électricité ....................................................................................................... 52
3 L’artisanat et l’industrie ........................................................................................................................ 53
3.1 Les activités industrielles .................................................................................................................. 53
3.2 Les carrières en activité..................................................................................................................... 53
4 Autres activités et infrastructures en périphérie du site ....................................................................... 53
5e partie : TOURISME ET LOISIRS ........................................................................................................... 56
1 Aperçu sur le tourisme local .................................................................................................................. 56
1.1 Val de Loire et architecture ............................................................................................................... 56
1.2 Les vignobles du Val de Loire........................................................................................................... 57
1.3 Activités diverses.............................................................................................................................. 57
2 Tourisme en périmètre Natura 2000 ..................................................................................................... 58
2.1 Monuments et sites à visiter .............................................................................................................. 58
2.2 Offre d’hébergement et restauration .................................................................................................. 58
2.3 La randonnée .................................................................................................................................... 59
2.3.1 La randonnée pédestre ............................................................................................................... 59
2.3.2 La randonnée cycliste ................................................................................................................ 60
2.3.3 La randonnée équestre ............................................................................................................... 60
2.4 Les activités nautiques/de baignade ................................................................................................... 61
2.5 Les activités aériennes ...................................................................................................................... 61
2.6 Les activités naturalistes ................................................................................................................... 61
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
2.7 Le lac de Rillé .................................................................................................................................. 62
6e partie : CHASSE ....................................................................................................................................... 64
1 Données générales .................................................................................................................................. 64
1.1 Les périodes de chasse ...................................................................................................................... 64
1.2 Les plans de chasse ........................................................................................................................... 64
1.3 Les espèces nuisibles ........................................................................................................................ 65
2 Organisation de la chasse en territoire Natura 2000 ............................................................................. 66
2.1 Les associations communales de chasse agréées ................................................................................ 66
2.2 Les groupements d’intérêt cynégétique.............................................................................................. 67
2.3 Les équipages de vénerie................................................................................................................... 67
2.4 Les circonscriptions des lieutenants de Louveterie ............................................................................. 69
7e partie : PECHE ET GESTION DE L’EAU .............................................................................................. 71
1 La pêche de loisirs.................................................................................................................................. 71
1.1 Périodes d’ouverture 2010................................................................................................................. 71
1.2 Propriété et classement des cours d’eau ............................................................................................. 71
1.3 Les domaines piscicoles .................................................................................................................... 72
1.4 Les tailles minimales de capture ........................................................................................................ 72
1.5 Les réserves de pêche........................................................................................................................ 73
1.6 Le lac de Rillé .................................................................................................................................. 73
1.7 Les contrats territoriaux .................................................................................................................... 74
1.8 Le silure ........................................................................................................................................... 74
2 La pêche professionnelle ........................................................................................................................ 75
8e partie : ENJEUX SOCIO-ECONOMIQUES ........................................................................................... 77
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Tableaux
Tableau 1 : Syndicats de rivières en zone Natura 2000 ..................................................................................... 18
Tableau 2 : Forêts publiques en zone Natura 2000 ........................................................................................... 27
Tableau 3 : Plan de protection des forêts contre les incendies ........................................................................... 33
Tableau 4 : Agriculture Biologique et ZPS de Rillé.......................................................................................... 44
Tableau 5 : Monuments et sites ouverts au public sur les communes Natura 2000 ............................................ 58
Tableau 6 : Circuits de randonnée cycliste sur la ZPS ...................................................................................... 60
Tableau 7 : Espèces nuisibles .......................................................................................................................... 66
Tableau 8 : Les Groupements d’Intérêt Cynégétique ........................................................................................ 67
Tableau 9 : Les équipages de vénerie............................................................................................................... 68
Tableau 10 : Circonscriptions des lieutenants de Louveterie............................................................................. 69
Tableau 11 : Domaines piscicoles en zone Natura 2000 ................................................................................... 72
Figures
Figure 1 : Répartition des différents types de peuplement en périmètre Natura 2000 ......................................... 29
Figure 2 : Répartition du nombre de propriétés forestières par classes de surface .............................................. 31
Figure 3 : Répartition de la propriété forestière par classes de surface (en hectares) .......................................... 32
Figure 4 : Evolution des ateliers d’élevages ..................................................................................................... 38
Figure 5 : Evolution des ateliers de cultures de 2000 à 2007............................................................................. 39
Figure 6 : Répartition de la SAU 2007 en Indre-et-Loire – surfaces .................................................................. 41
Figure 7 : Répartition de la SAU 2007 en Maine-et-Loire – surfaces ................................................................ 41
Figure 8 : Evolution du statut juridique des exploitations ................................................................................. 42
Figure 9 : Schéma de la géologie des deux nappes (source : BRGM, 1995) ...................................................... 48
Photos
Photo 1 : Forêt de Pont-Ménard – Vernantes (A. Renard, avril 2011) ............................................................... 27
Photo 2 : Coupe de bois – Continvoir (A. Renard, mai 2011) ........................................................................... 28
Photo 3 : Futaie résineuse – Saint-Patrice (A. Renard, avril 2011) .................................................................... 29
Photo 4 : Peupleraie – Rillé (A. Renard, avril 2011)......................................................................................... 30
Photo 5 : Bande pare-feu – Ingrandes-de-Touraine (A. Renard, avril 2011) ...................................................... 33
Photo 6 : Terre de bruyère – Vernoil-le-Fourrier (A. Renard, mai 2011)........................................................... 33
Photo 7 : Pâturage – Gizeux (A. Renard, avril 2011) ........................................................................................ 37
Photo 8 : Parcelle de blé – Rillé (A. Renard, mai 2011).................................................................................... 39
Photo 9 : Maraîchage et arboriculture – Parçay-les-Pins (A. Renard, mai 2011)................................................ 40
Photo 10 : Vignoble en limite de ZPS – Saint-Nicolas-de-Bourgueil (A. Renard, avril 2011) ............................ 40
Photo 11 : Irrigation sur maïs – Rillé (A. Renard, mai 2011) ............................................................................ 49
Photo 12 : Autoroute A85 – Langeais (A. Renard, avril 2011).......................................................................... 52
Photo 13 : Ligne très haute tension – Gizeux (A. Renard, avril 2011) ............................................................... 52
Photo 14 : Etang des Loges – La Breille-les-Pins (A. Renard, mai 2011) .......................................................... 61
Photo 15 : Observatoire ornithologique – Rillé (A. Renard, avril 2011) ............................................................ 62
Photo 16 : Camping Huttopia – Rillé (A. Renard, avril 2011)........................................................................... 62
Photo 17 : Mirador – Vernantes (A. Renard, mai 2011).................................................................................... 65
Photo 18 : Le Lathan – Vernantes (A. Renard, avril 2011) ............................................................................... 72
Photo 19 : Silure glane (N. Sloth) .................................................................................................................... 74
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
GLOSSAIRE DES SIGLES ET ACRONYMES
1ère partie : ACTEURS
AAPPMA : Association Agréée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique
APCVL : Association Peupliers du Centre – Val-de-Loire
APNE : Association de Protection de la Nature et de l’Environnement
ATV : Association Technique Viticole de Maine-et-Loire
CDDL : Comité Départemental de Développement Légumier
CDT : Comité Départemental de Tourisme
CETEF : Centre d’Etudes Techniques et d’Expérimentations Forestières
CLE : Commission Locale de l’Eau
CNP : Conseil National du Peuplier
CNPF : Centre National de la Propriété Forestière
CoforOuest : Coopérative Forestière du Grand Ouest
CPIE : Centre Permanent d’Initiative pour l’Environnement
CPMA : Cotisation Pêche et Milieu Aquatique
CPNRC : Conservatoire du Patrimoine Naturel de la Région Centre
CRATEAS : Comité Régional d’Action Technique et Economique Agricole du Segréen
CRDA : Comité Régional de Développement Agricole
CRPF : Centre Régional de la Propriété Forestière
DCE : Directive Cadre sur l’Eau
DDAF : Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt
DDE : Direction Départementale de l’Equipement
DDEA : Direction Départementale de l’Equipement et de l’Agriculture
DDT : Direction Départementale des Territoires
DIREN : Direction Régionale de l’Environnement
DRE : Direction Régionale de l’Equipement
DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement
DRIRE : Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement
EDEN : Etude Des Equilibres Naturels
ENS : Espace Naturel Sensible
EPCI : Etablissement Public de Coopération Intercommunale
FDAAPPMA : Fédération Départementale des Associations Agréées de Pêche et de Protection du Milieu
Aquatique
FDC : Fédération Départementale des Chasseurs
FDSEA : Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles
FNC : Fédération Nationale des Chasseurs
FNE : France Nature Environnement
FNPF : Fédération Nationale de la Pêche en France
FRC : Fédération Régionale des Chasseurs
GDA : Groupement de Développement Agricole
JA : Jeunes Agriculteurs
LPO : Ligue pour la Protection des Oiseaux
MAAPRAT : Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du
Territoire
ONCFS : Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
ONEMA : Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques
ONF : Office National des Forêts
OT : Office de Tourisme
PLNE : Pays-de-la-Loire Nature Environnement
PLU : Plan Local d’Urbanisme
POS : Plan d’Occupation des Sols
RGPP : Révision Générale des Politiques Publiques
RMA : Redevance Milieu Aquatique
RNU : Règlement National d’Urbanisme
SAGE : Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
SCA : Société Coopérative Agricole
SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux
SEPANT : Société d’Etude, de Protection et d’Aménagement de la Nature en Touraine
SI : Syndicat d’Initiative
SRU : loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain
UDSEA : Union Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles
ZPS : Zone de Protection Spéciale
2e partie : SYLVICULTURE
APB : Arrêté de Protection de Biotope
CBPS : Code des Bonnes Pratiques Sylvicoles
CORELA : Conservatoire Régional des Rives de la Loire et de ses Affluents
DFCI : Défense des Forêts Contre les Incendies
EBC : Espace Boisé Classé
FSC : Forest Stewardship Council
IFN : Inventaire Forestier National
ISF: Impôt de Solidarité sur la Fortune
PEFC : Programme for the Endorsement of Forest Certification Schemes (Programme de Reconnaissance des
Certifications Forestières)
pH : potentiel Hydrogène
PPRN : Plan de Prévention des Risques Naturels
PSG : Plans Simples de Gestion
RTG : Règlement Type de Gestion
SRA : Schéma Régional d’Aménagement
SRGS : Schéma Régional de Gestion Sylvicole
ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique
ZPPAUP : Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager
3e partie : AGRICULTURE
AB : Agriculture Biologique
AOC : Appellation d’Origine Contrôlée
AOVDQS : Appellation d’Origine Vin Délimité de Qualité Supérieure
BCAE : Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales
BRGM : Bureau de Recherches Géologiques et Minières
CAD : Contrat d’Agriculture Durable
DDPP : Direction Départementale de la Protection des Populations
DDSV : Direction Départementale des Services Vétérinaires
DGEAF : Document de Gestion de l’Espace Agricole et Forestier
EARL : Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée
GAEC : Groupement Agricole d’Exploitation en Commun
ICPE : Installation Classée pour la Protection de l’Environnement
MAEt : Mesure Agro Environnementale territorialisée
OGM : Organisme Génétiquement Modifié
OTEX : Orientations Technico-économiques des EXploitations
PVE : Plan Végétal Environnement
RGA : Recensement Général Agricole
SAU : Surface Agricole Utile
STH : Surfaces Toujours en Herbe
ZRE : Zone de Répartition des Eaux
4e partie : INFRASTRUCTURES – INDUSTRIE ET ARTISANAT
IGN : Institut Géographique National
RTE : Réseau de Transport d’Electricité
SDC : Schéma Départemental des Carrières
ZA : Zone Artisanale
ZI : Zone Industrielle
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5e partie : TOURISME ET LOISIRS
GR : Grande Randonnée
GRP : Grande Randonnée de Pays
PDIPR : Plan Départemental des Itinéraires de Petites Randonnées
PR : Petite Randonnée
TGV : Train à Grande Vitesse
ULM : Ultra Léger Motorisé
UNESCO : United Nations Educational Scientific and Cultural Organization (Organisation des Nations Unies
pour l’Education, la Science et la Culture)
VTT : Vélo Tout Terrain
OE2T : Observatoire de l’Economie et des Territoires de Touraine
6e partie : CHASSE
ACCA : Association Communale de Chasse Agréée
AICA : Association Intercommunale de Chasse Agréée
GIC : Groupement d’Intérêt Cynégétique
SDGC : Schéma Départemental de Gestion Cynégétique
7e partie : PECHE ET GESTION DE L’EAU
CRE : Contrat Restauration Entretien
CTMA : Contrat Territorial Milieux Aquatiques
EHGO : Entente Halieutique du Grand Ouest
PDPG : Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Le diagnostic socio-économique est une étape indispensable dans l’élaboration du
Document d’Objectifs d’un site Natura 2000, au même titre que le diagnostic écologique. Plus
qu’une simple énumération des acteurs et des activités sur le site, il permet :

d’identifier les acteurs et leurs intérêts respectifs ;

d’identifier les logiques économiques et de production afin d’évaluer leurs effets
potentiels sur les espèces d’intérêt communautaire et leurs habitats ;

d’identifier les programmes collectifs et les interventions publiques qui contribueront à
la mise en œuvre du Document d’Objectifs.
Il doit constituer une base pour la définition des mesures de gestion. Le principe
général étant de maintenir les activités pratiquées sur le territoire tout en les rendant
compatibles avec les exigences de l’avifaune à protéger.
Le diagnostic socio-économique du site Natura 2000 « Lac de Rillé et forêts voisines
d’Anjou et de Touraine » a été réalisé par l’opérateur technique. Il s’organise en huit parties.
La première présente les différents acteurs concernés par le site Natura 2000. Les six
suivantes décrivent les activités humaines observées sur le territoire. Le diagnostic s’appuie
en partie sur différentes sources tirées d’ouvrages et des bases de données des organismes et
établissements rencontrés sur le territoire. Mais l’essentiel des informations provient
d’entretiens réalisés avec les représentants des différents acteurs locaux, en particulier les
maires. Enfin, la dernière partie fait office de conclusion et formule les enjeux socioéconomiques généraux qui ressortent du diagnostic.
Diagnostic socio-économique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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1ere partie : ACTEURS
Le territoire Natura 2000 de Rillé est relativement important. Il concerne
35 communes sur deux départements et deux régions. De ce fait, les acteurs concernés sont
nombreux. Cette première partie présente donc succinctement les principaux rôles et actions
menées par les différentes structures rencontrées sur le site.
1 Les acteurs du monde forestier
1.1 L’Office National des Forêts
L’Office National des Forêts (ONF) est le gestionnaire des forêts publiques. C’est un
établissement public à caractère industriel et commercial. Sa création remonte à 1966. La
principale mission de l’ONF est la gestion des forêts domaniales (qui font partie du domaine
privé de l’Etat) et des forêts publiques relevant du régime forestier. Il propose également des
prestations de services comme la gestion, l’expertise ou des travaux en matière d’espaces
naturels, de production de bois ou de développement des territoires 1.
Au niveau national, l’ONF s’organise en fonction de la répartition et de la densité des
massifs. Ainsi, la Zone de Protection Spéciale (ZPS) de Rillé concerne la direction territoriale
Centre Ouest Auvergne Limousin (Auvergne, Bretagne, Centre, Limousin, Pays-de-la-Loire
et Poitou-Charentes) et plus particulièrement l’agence régionale des Pays-de-la-Loire et
l’agence interdépartementale Centre – Val-de-Loire. L’ONF Centre Ouest Auvergne
Limousin gère 389 000 ha de forêts dont 23 % en région Centre et 11 % en Pays-de-la-Loire2.
222 000 ha (60 %) sont des forêts domaniales.
1.2 Le Centre Régional de la Propriété Forestière
En forêt privée, l’organisme référé est le Centre Régional de la Propriété Forestière
(CRPF). Depuis la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) engagée mi-20073, le
CRPF est maintenant une délégation régionale du Centre National de la Propriété Forestière
(CNPF). C’est un établissement public à caractère administratif du Ministère de
l’Alimentation, de l’Agriculture, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du
Territoire (MAAPRAT). Ses principales missions sont :
Diagnostic socio-économique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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
la vulgarisation et la formation des propriétaires forestiers privés sur les méthodes de
sylviculture ;

la promotion de la gestion durable des forêts par l’intermédiaire des documents de
gestion durable proposés ;

le développement des formes de regroupements technique et économique ;

la participation à diverses missions concernant l’aménagement du territoire et le
développement rural4.
Actuellement, 18 CRPF se partagent le territoire français. De manière générale, un
CRPF correspond à une région sauf dans certains cas (CRPF Alsace – Lorraine, CRPF
Nord-Pas-de-Calais – Picardie, CRPF Normandie, CRPF Ile-de-France – Centre)5. Les CRPF
des Pays-de-la-Loire (opérateur technique dans l’élaboration du Document d’Objectifs du site
Natura 2000) et celui d’Ile-de-France – Centre sont concernés par la ZPS.
1.3 Les experts forestiers et coopératives forestières
Les experts forestiers sont indépendants. Ils proposent leurs services aux
propriétaires privés dans différents domaines : l’élaboration des documents de gestion
durable, les travaux sylvicoles divers ou la gestion des propriétés de manière générale. Des
experts forestiers sont présents sur les deux départements mais aucun n’est domicilié sur la
zone.
Les coopératives forestières proposent également leur savoir-faire en matière de
gestion forestière. Ce sont des Sociétés Coopératives Agricoles (SCA) qui regroupent des
propriétaires forestiers sylviculteurs. L’objectif de cette mise en commun de leurs ressources
est d’optimiser et d’améliorer la gestion forestière afin de valoriser au mieux les forêts des
adhérents. Trois coopératives forestières se partagent le territoire Natura 2000 :

la Coopérative Forestière du Grand Ouest (CoforOuest) qui regroupe 19 départements
(Basse-Normandie, Bretagne, Ile-de-France, Pays-de-la-Loire)6 ;

Unisylva qui rassemble près de 10 500 adhérents pour plus de 350 000 ha de forêts. Elle
concentre ses activités sur quatre régions administratives : Limousin, Auvergne,
Bourgogne et Centre7 ;

et la Coopérative sylvicole de Touraine.
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1.4 Les syndicats forestiers
Leur rôle est de représenter et de défendre les propriétaires forestiers privés, de les
informer de leurs droits et devoirs et de fournir des conseils dans différents domaines
(juridique, fiscal, vente des bois, reboisement, etc.). Deux syndicats sont concernés par la
ZPS :

le syndicat des forestiers privés de Touraine ;

le syndicat forestier de l’Anjou ;
1.5 Les associations de populiculteurs et autres organismes
Les associations de populiculteurs ont pour rôle de promouvoir la populiculture et la
protection de l’environnement et de contribuer au développement économique de la région.
Deux associations représentent les populiculteurs dans notre secteur d’étude 8 :

l’association Peuplier de Loire en Pays-de-la-Loire ;

l’Association Peupliers du Centre – Val-de-Loire (APCVL).
Elles sont représentées au niveau national par le Conseil National du Peuplier (CNP).
Citons enfin les Centres d’Etudes Techniques et d’Expérimentations Forestières (CETEF)
d’Anjou et de Touraine axés sur la recherche expérimentale et travaillant à l’amélioration des
techniques sylvicoles.
2 Les acteurs du monde agricole
2.1 Les Chambres d’Agriculture
La Chambre d’Agriculture est un établissement public à vocation professionnelle.
Elle représente les intérêts économiques et professionnels de l’agriculture qu’elle regroupe sur
le plan territorial. Elle gère également un ensemble d’activités au nom de l’intérêt général
agricole et apporte des informations et un conseil technique aux agriculteurs et aux éleveurs.
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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2.1.1 La Chambre d’Agriculture de Maine-et-Loire
La Chambre d’Agriculture de Maine-et-Loire s’organise en quatre pôles : élevage,
végétal, conseil aux entreprises et territoire et développement durable. Elle est relayée par
quatre antennes décentralisées : le Comité Régional de Développement Agricole (CRDA)
Baugeois-Vallée (Beaufort-en-Vallée), le CRDA Layon-Saumurois (Doué-la-Fontaine), le
CRDA des Mauges (Beaupréau) et le Comité Régional d’Action Technique et Economique
Agricole du Segréen (CRATEAS). S’y ajoutent deux groupements spécialisés : le Comité
Départemental de Développement Légumier (CDDL) de Beaufort-en-Vallée et l’Association
Technique Viticole (ATV) de Maine-et-Loire située à Martigné Briand9.
2.1.2 La Chambre d’Agriculture d’Indre-et-Loire
La Chambre d’Agriculture d’Indre-et-Loire s’organise également en quatre pôles :
productions animales, productions végétales, un pôle exploitation et un pôle territoire 10. Les
Groupements de Développement Agricole (GDA) jouent le rôle d’interface entre la Chambre
d’Agriculture et les agriculteurs. Ce sont des associations d’agriculteurs qui fixent des
objectifs de développement. Ils sont 18, dont huit GDA en polyculture-élevage, quatre
groupements féminins et six groupements spécialisés (viticulture-œnologie, arboriculture
fruitière, maraîchage, productions légumières, agrobiologie et forêt)11.
2.2 Les syndicats agricoles
Leur mission principale est d’assurer la représentativité des propriétaires et des
exploitants auprès des élus et des instances publiques et professionnelles : défense du droit de
propriété et des intérêts des propriétaires dans les différentes décisions législatives ou
administratives, information des adhérents sur leurs droits et sur les démarches, etc. Voici les
principaux syndicats rencontrés dans les deux départements :

Fédération/Union Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FDSEA en
Maine-et-Loire/UDSEA en Indre-et-Loire) ;

Confédération paysanne ;

Coordination Rurale ;

Jeunes Agriculteurs (JA).
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3 Les acteurs du monde de la chasse
3.1 Les Fédérations Départementales des Chasseurs
Les missions des Fédérations Départementales des Chasseurs (FDC) de
Maine-et-Loire et d’Indre-et-Loire sont multiples12 :

gérer les espèces (par l’intermédiaire des prélèvements), les espaces et les préserver ;

représenter les intérêts des chasseurs ;

former et informer les chasseurs et le grand public ;

mettre en valeur le patrimoine cynégétique ;

lutter contre le braconnage ;

participer à des actions d’intérêt général (réalisation d’inventaires, surveillance
sanitaire, etc.) ;

soutenir des missions de service public (indemnisation des dégâts de gibier, police et
surveillance de la chasse).
Les FDC sont représentées au niveau régional par les Fédérations Régionales des
Chasseurs (FRC) et au niveau national par la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC).
3.2 L’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
L’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) est un
établissement public national à caractère administratif. Il est représenté à l’échelon régional et
à l’échelon départemental. Ses missions sont variées13 :

police de la chasse et de l’environnement ;

études et recherche sur la faune sauvage et ses habitats. L’objectif est d’améliorer les
connaissances sur la biologie des espèces, sur l’état des populations et de leurs habitats
afin de proposer des mesures de gestion concrètes et compatibles avec les autres
activités rurales ;

développement de manière générale (gestion des réserves nationales, formation,
information, vulgarisation, etc.).
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3.3 Les associations diverses
De très nombreuses associations gravitent autour de la chasse. Elles défendent les
intérêts des pratiquants des différents types de chasse qu’elles représentent : grand gibier,
gibier d’eau, bécasse, chasse au vol, chasse à l’arc, …
4 Les acteurs du monde de la pêche et de la gestion de l’eau
4.1 Les Fédérations Départementales de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique
Les Fédérations Départementales des Associations Agrées pour la Pêche et de
Protection du Milieu Aquatique (FDAAPPMA) dépendent de la Fédération Nationale de la
Pêche en France (FNPF). Elles sont au nombre de 93 en France et sont regroupées selon neuf
unions régionales situées au cœur des six bassins hydro-géographiques français14. Les deux
FDAAPPMA de Maine-et-Loire et d’Indre-et-Loire interviennent sur le site. Les objectifs des
FDAAPPMA sont 14 :

de préserver les milieux aquatiques en général par l’intermédiaire de projets de
restauration ou d’aménagements de cours d’eau ou par l’intermédiaire d’actions
diverses (reproduction naturelle aménagée du brochet, inventaires et suivi des
populations piscicoles15, suivi des captures16, etc.) ;

de valoriser et de surveiller le patrimoine piscicole et halieutique ;

de développer et promouvoir la pêche de loisir ;

de collecter la Redevance Milieu Aquatique (RMA) et la Cotisation Pêche et Milieu
Aquatique (CPMA) acquittées par le pêcheur lors de l’achat de la carte de pêche.
4.2 Les Associations Agréées pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique
Les Associations Agréées pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique
(AAPPMA) sont les gestionnaires des droits de pêche en domaine public ou privé. Elles
participent, avec le soutien des FDAAPPMA, à la protection des milieux aquatiques
(braconnage, pollution). Elles assurent des fonctions de représentation associative, de
coordination ou d’appui technique14. Trois AAPPMA dont les sièges sont situés sur les
communes du territoire Natura 2000 ont été recensées17 et 18 :
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
Chouzé-sur-Loire/Bourgueil – « Les Chevaliers de la Gaule » ;

Langeais – « L’Ablette de Langeais » ;

Vernantes – « Les Pêcheurs du Lathan ».
4.3 L’Agence de l’Eau Loire-Bretagne
L’Agence de l’Eau Loire-Bretagne est un établissement public administratif créé
suite à la loi cadre sur l’eau du 16 décembre 1964. Comme son nom l’indique, elle intervient
sur le territoire du bassin hydrographique Loire-Bretagne (156 910 km² soit 28 % du territoire
métropolitain)19. Son rôle est de définir les grandes orientations de gestion des eaux terrestres
sur le bassin. Ces orientations sont mises en œuvre localement par six délégation régionales.
Les délégations Centre-Loire et Anjou-Maine couvrent les départements d’Indre-et-Loire et
de Maine-et-Loire.
4.4 L’Entente Interdépartementale du Bassin de l’Authion
L’Entente Interdépartementale du bassin de l’Authion est une structure créée par les
conseils généraux de Maine-et-Loire et d’Indre-et-Loire en 1971 pour favoriser le
développement agricole sur le bassin versant de l’Authion. Elle gère les ouvrages principaux
qui assurent l’assainissement agricole du territoire, ainsi que ceux permettant la
réalimentation estivale de la vallée de l’Authion. Elle est administrée par un conseil
d’administration composé de neufs délégués élus par les conseils généraux : six conseillers
généraux de Maine-et-Loire et trois d’Indre-et-Loire. Depuis 2006, suite à la réalisation de la
station de pompage en Loire de Saint-Martin de la Place, elle s’est engagée en tant que
structure porteuse pour la mise en place du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux
(SAGE)20.
Le SAGE est un outil de planification de la politique locale de l’eau, piloté par la
Commission Locale de l’Eau (CLE), conformément à la loi sur l’eau de 1992. Mis en place à
l’échelle d’un bassin versant, il doit assurer la valorisation et la protection de la ressource en
eau afin de satisfaire les besoins de tous les utilisateurs potentiels du territoire concerné. Le
SAGE Authion est une déclinaison du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des
Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne. Il s’étend sur les deux départements de Maine-et-Loire et
d’Indre-et-Loire (1491 km²) et se compose de 84 communes soit une population d’environ
141 600 habitants. Il est en cours d’élaboration21.
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4.5 L’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques
L’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA) est un
établissement public national relevant du service public de l’environnement. Son objectif
principal reprend les objectifs fixés par la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) ; garantir la
gestion durable de la ressource « eau » et des écosystèmes aquatiques. L’ONEMA s’organise
en neuf délégations interrégionales elles-mêmes divisées en services départementaux22 dont
ceux de Maine-et-Loire et d’Indre-et-Loire.
4.6 Les syndicats de rivières
Les missions des syndicats de rivières portent sur la gestion de la rivière et de ses
affluents : entretien du lit et des berges, restauration des milieux, assainissement, lutte contre
les pollutions et les inondations, etc. Le tableau 1 ci-dessous présente les syndicats de rivières
présents sur la ZPS de Rillé23 :
Tableau 1 : Syndicats de rivières en zone Natura 2000
Département
Maine
et
Loire
Indre
et
Loire
Syndicats
Syndicat intercommunal du Haut
Lathan
Syndicat Mixte Loire Authion
Syndicat intercommunal pour
l’Aménagement des Cours d’Eau du
bassin de l’Authion
Syndicat intercommunal pour le
Curage et l’Entretien du Lathan
Syndicat intercommunal de la Roumer
et du Breuil
Syndicat intercommunal de la Brême
Communes concernées
8 communes dont : Breil, La Pellerine, Linières-Bouton, Méon,
Mouliherne, Noyant, Vernantes
22 communes dont : Allonnes et Brain-sur-Allonnes
14 communes dont : Avrillé-les-Ponceaux, Benais, Bourgueil,
Continvoir, Gizeux, Hommes, Ingrandes-de-Touraine, Restigné,
Rillé, Saint-Michel-sur-Loire, Saint-Nicolas-de-Bourgueil,
Saint-Patrice
5 communes dont : Channay-sur-Lathan, Cléré-les-Pins,
Hommes, Rillé
Avrillé-les-Ponceaux, Cinq-Mars-la-Pile, Cléré-les-Pins,
Langeais, Les Essards, Saint-Michel-sur-Loire
6 communes dont : Ambillou et Saint-Etienne-de-Chigny
4.7 Les syndicats d’étangs
Les syndicats des propriétaires d’étangs assurent la gestion des plans d’eau de
manière générale : entretien des berges, surveillance et contrôle des nuisibles, etc. La ZPS
concerne le syndicat des propriétaires d’étangs du Val-de-Loire et le syndicat des
propriétaires d’étangs du Maine-et-Loire.
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5 Le tourisme
5.1 Les Comités Départementaux de Tourisme
Les Comités Départementaux de Tourisme (CDT) de Maine-et-Loire et
d’Indre-et-Loire ont pour mission principale d’assurer l’élaboration, la promotion et la
commercialisation de produits touristiques, en collaboration avec les professionnels et les
organismes concernés par le tourisme à l’échelon départemental ou intercommunal.
Des comités départementaux annexes assurent la promotion et la valorisation de
différentes activités de loisirs qu’ils représentent sur les deux départements. Nombre d’entre
eux sont actifs sur la ZPS :

les comités départementaux de randonnée pédestre ;

les comités départementaux de course d’orientation ;

les comités départementaux de cyclotourisme ;

les comités départementaux de tourisme équestre ;

les comités départementaux de canoë-kayak ;

les comités départementaux de voile, etc.
5.2 Les Offices de Tourisme et les Syndicats d’Initiatives
Les Offices de Tourisme (OT) et les Syndicats d’Initiatives (SI) ont une mission
d’accueil et d’information auprès des touristes. La préfecture peut les classer en OT de une à
quatre étoiles ou en SI. Les annexes et Points I dépendent des OTSI 24. Quatre OTSI ont été
identifiés sur le territoire de la ZPS :

Brain-sur-Allonnes (antenne de l’OT du Saumurois) et Noyant (SI) en Maine-et-Loire ;

Pays de Bourgueil (OT) et Langeais-Castelvalerie (OT) en Indre-et-Loire.
Citons également le pôle touristique international du Saumurois qui n’est pas situé au
sein du périmètre Natura 2000 mais qui joue un grand rôle dans l’organisation de l’offre
touristique au niveau régional.
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6 Les structures à compétences pluridisciplinaires
6.1 La Direction Départementale des Territoires
La Direction Départementale des Territoires (DDT) a pour mission de mettre en
œuvre les politiques publiques d’aménagement et de développement durable des territoires.
Cela concerne tous les domaines : politiques agricole et forestière, urbanisme, logement,
risques de transports, etc. La DDT, anciennement appelée Direction Départementale de
l’Equipement et de l’Agriculture (DDEA), est issue de la fusion de la Direction
Départementale de l’Equipement (DDE) et de la Direction Départementale de l’Agriculture et
de la Forêt (DDAF) dans le cadre de la RGPP. Elle englobe également une partie des services
de la préfecture25.
6.2 La Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement
La Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement
(DREAL) est issue, à l’instar de la DDT, de la fusion de la Direction Régionale de l’Industrie,
de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE), de la Direction Régionale de l’Equipement
(DRE) et de la Direction Régionale de l’Environnement (DIREN). De manière générale, elle a
pour but de mettre en œuvre les politiques de développement durable issues du Grenelle de
l’environnement 26.
6.3 Les Conseils Généraux et Régionaux
Le Conseil Général est une structure compétente dans tous les domaines pouvant
intéresser le territoire à l’échelle départementale. C’est une assemblée élue, composée de
conseillers généraux représentant les habitants d’un canton. Différentes actions sont menées
par les Conseils Généraux de Maine-et-Loire et d’Indre-et-Loire dans le cadre de
l’environnement et du développement durable : la préservation des milieux naturels au travers
des Espaces Naturels Sensibles (ENS), la qualité des eaux, la gestion des déchets, les énergies
renouvelables, etc27 et 28.
L’assemblée du Conseil Régional se compose de conseillers régionaux élus au
suffrage universel lors des élections régionales. Cette assemblée et chargée de voter le budget
de la région et décide des grandes politiques régionales dans ses nombreux domaines de
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compétences. Les Conseils Régionaux des Pays-de-la-Loire et de la région Centre suivent une
politique de protection de l‘environnement dont l’efficacité repose sur différents enjeux
comme la préservation des espaces naturels, en s’appuyant notamment sur les Parcs Naturels
Régionaux et les Réserves Naturelles Régionales29 et 30.
6.4 Le Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine
Le Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine s’étend sur les deux départements
de Maine-et-Loire et d’Indre-et-Loire et regroupe 141 communes (dont 16 communes situées
en tout ou partie dans le périmètre de la ZPS). Ces domaines d’actions sont multiples :
préservation et mise en valeur du patrimoine naturel, historique et culturel, développement
économique et social du territoire, sensibilisation et éducation à l’environnement 31.
Le territoire du Parc s’organise autour d’une charte. Cette charte fixe les objectifs et
les orientations à suivre par les collectivités publiques de manière à ce que les mesures de
protection et de développement soient cohérentes et coordonnées avec les autres actions mises
en place sur le territoire concerné.
6.5 Les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale
Les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) sont des
regroupements de communes dont l’objectif est l’élaboration de « projets communs de
développement au sein de périmètres de solidarité ». De la même manière que pour les
collectivités locales, les EPCI ont des règles communes32.
Il existe plusieurs types d’EPCI : les communautés urbaines, les communautés
d’agglomération, les communautés de communes, les syndicats d’agglomération nouvelle, les
syndicats de communes ou encore les syndicats mixtes. Les communautés de communes et les
communautés d’agglomération ont pour fonction de rassembler des communes afin d’élaborer
un projet commun de développement et d’aménagement de l’espace. Une communauté de
communes doit former un ensemble d’un seul tenant et sans enclave. Contrairement aux
autres intercommunalités, les communautés de communes ne sont pas soumises à un seuil
minimum de population. La seule contrainte est la continuité géographique. Les communautés
d’agglomération remplacent les communautés de ville. Elles associent plusieurs communes
urbaines sur un espace sans enclave et d’un seul tenant, regroupant plus de 50 000 habitants
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autour d’une ou plusieurs communes de plus de 15 000 habitants. Ce sont des EPCI à fiscalité
propre32.
Quatre communautés de communes et deux communautés d’agglomération sont
concernées par la ZPS : la communauté de communes du Canton de Noyant, la communauté
de communes de Loire-Longué, la communauté de communes Touraine Nord Ouest, la
communauté de communes du Pays de Bourgueil, la communauté d’agglomération Saumur
Loire Développement et la communauté d’agglomération Tours Plus.
Les syndicats mixtes doivent comprendre au moins une collectivité et permettent
l’association de communes avec des départements, des régions ou des établissements publics.
Les syndicats mixtes travaillent sur des services d’utilité publique comme la collecte ou
l’élimination des ordures ménagères, le traitement ou la distribution de l’eau, etc32. Cinq
syndicats mixtes sont concernés par la ZPS : le Pays des Vallées d’Anjou (maître d’ouvrage
dans l’élaboration de ce Document d’Objectifs), le Pays du Saumurois, le Pays Loire Nature,
le Pays du Chinonais et le Pays Indre et Cher.
6.6 Les communes
Les communes sont les premiers acteurs concernés par l’aménagement du territoire.
Trente-cinq communes sont concernées par la ZPS (cf. Tome I : Présentation générale). Elles
peuvent se doter d’un document d’urbanisme afin de gérer au mieux le développement de ses
infrastructures et de l’habitat sur son territoire. Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) est le
principal document d’urbanisme. Il remplace le Plan d’Occupation des Sols (POS) depuis la
loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain (loi SRU) du 13 décembre 2000.
Les petites communes peuvent également se doter d’une carte communale.
Cependant, s’il existe une forte pression foncière et/ou de forts enjeux paysagers ou
architecturaux, ces petites communes ont tout intérêt à se doter d’un PLU. Enfin, les
communes ne possédant pas de document d’urbanisme sont automatiquement soumises au
Règlement National d’Urbanisme (RNU).
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7 Les associations environnementales
7.1 Le Conservatoire du Patrimoine Naturel de la Région Centre
Le Conservatoire du Patrimoine Naturel de la Région Centre (CPNRC) est une
association loi 1901 reconnue d’intérêt général. Créé en 1990, il se consacre à la sauvegarde
des milieux naturels et en particulier à la sauvegarde des sites ligériens les plus menacés, des
milieux humides remarquables et des milieux abritant des espèces rares. Ses axes de travail
sont33 :

la connaissance des espèces et des milieux ;

la préservation par la maîtrise foncière et la maîtrise d’usage ;

la gestion ;

l’accueil du public, l’information et la sensibilisation.
7.2 La Ligue pour la Protection des Oiseaux
La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) est née en 1912 pour mettre un terme
au massacre du Macareux moine en Bretagne, oiseau marin devenu depuis son symbole. Elle
a été reconnue d’utilité publique en 1986. Elle est le représentant français de BirdLife
International. Elle s’organise autour de l’association nationale dont dépendent les délégations
régionales, départementales et autres sites et antennes34. Dans le cadre de cette étude, ce sont
les délégations Anjou et Touraine qui ont réalisé les inventaires avifaunistiques en 2010. Les
activités de l’association sont diverses :

protection des espèces : la LPO met en œuvre des plans nationaux de restauration
d’oiseaux, elle participe à des programmes européens divers, à la réintroduction
d’espèces, etc. ;

préservation des espaces : la LPO est l’un des principaux conservatoires nationaux
d’espaces naturels (zones humides notamment). Elle a créée le réseau Refuges LPO :
réseau français de jardins écologiques destiné aux particuliers, aux associations et
collectivités. L’association peut également jouer un rôle juridique en portant plainte et
en se constituant partie civile en cas d’infraction aux dispositions législatives relatives à
la protection de la nature et de l’environnement ;
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
éducation et sensibilisation : la LPO organise régulièrement des ateliers, des visites
guidées, des conférences ou encore des expositions pour tous les publics et
particulièrement les scolaires. Elle est à l’origine de trois revues : l’OISEAU magazine,
Rapaces de France et Ornithos.
Le réseau LPO est riche d’un large tissu de bénévoles qui contribuent à la mise en place
des actions et des réunions d’information et de vulgarisation menées au niveau local.
7.3 La Société d’Etude, de Protection et d’Aménagement de la Nature en Touraine
La LPO et la Société d’Etude, de Protection et d’Aménagement de la Nature en
Touraine (SEPANT) sont les deux principales Associations de Protection de la Nature et de
l’Environnement (APNE) travaillant sur la biodiversité en Touraine et notamment sur le
territoire de la ZPS. Créée en 1966, la SEPANT est devenue fédération départementale en
1998. Elle fédère 15 APNE en Indre-et-Loire35. L’association est à l’origine de différents
projets (« Objectif 0 pesticide dans nos villes et villages », « Carte verte ») et études sur le
compostage, sur le suivi d’espèces, sur les landes, etc. Elle organise également des
expositions, des manifestations et des formations sur différentes thématiques.
7.4 Autres associations environnementales et fédérations
D’autres APNE peuvent être citées même si elles sont moins impliquées localement.
Le Centre Permanent d’Initiative pour l’Environnement (CPIE) Touraine – Val-de-Loire a été
crée en 1976 puis labellisé CPIE en 1979. Ces missions sont pluridisciplinaires : écologie,
écotourisme, sciences de l’éducation. Citons également l’association « Entomologie
Tourangelle et Ligérienne » consacrée à l’étude et à la protection des insectes.
L’association Etudes Des Equilibres Naturels (EDEN) en Maine-et-Loire travaille en
collaboration avec la FDC sur des programmes de plantations de haies et de restauration de
mares. De même, l’association Faune Sauvage (FDC de Maine-et-Loire) œuvre à la
préservation des habitats et aux actions de communication et de sensibilisation.
La plupart des APNE sont fédérées. Au niveau départemental, la SEPANT fédère
15 associations en Indre-et-Loire et la Sauvegarde de l’Anjou également 15 en Maine-etLoire. Au niveau régional, Nature Centre est une fédération regroupant 16 associations.
Anciennement appelée Fédération Pays-de-la-Loire Nature Environnement (PLNE), France
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Nature Environnement (FNE) Pays-de-la-Loire fédère quant à elle six associations. Au niveau
national, toutes ces APNE sont fédérées par l’association FNE.
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2e partie : SYLVICULTURE
La forêt est reine sur la ZPS « Lac de Rillé et forêt voisines d’Anjou et de
Touraine ». Avec près de 32 500 ha, le milieu boisé occupe environ 74 % du territoire.
L’activité sylvicole et toutes les autres activités liées à la forêt de manière générale (chasse,
tourisme, etc.) constituent un enjeu de taille. Ce doit être l’objet d’une réflexion particulière
dans l’élaboration de ce Document d’Objectifs.
1 La forêt publique
1.1 La gestion forestière
La gestion de la forêt publique repose sur le plan d’aménagement forestier. C’est un
plan de gestion établi pour une durée de 10 à 20 ans et qui, en s’appuyant sur les
aménagements passés, actualise les objectifs de gestion et les itinéraires techniques du
territoire boisé défini (essences, type de peuplement, renouvellement). Ces objectifs de
gestion sont définis et priorisés par le propriétaire (une commune par exemple). Il est élaboré
par l’ONF. Une fois approuvé, il fait l’objet d’un arrêté préfectoral. Le plan d’aménagement
forestier doit être conforme au Schéma Régional d’Aménagement (SRA) qui fixe les
orientations générales de gestion pour les forêts des collectivités1.
En forêt publique comme en forêt privée, la prise en compte de la biodiversité
devient un objectif à part entière dans les documents de gestion forestière. Les boisements
mélangés c'est-à-dire composés de plusieurs essences différentes sont encouragés. De même,
le bois mort sur pied ou à terre ou encore les arbres à cavités sont préservés afin de recréer un
équilibre bois vivant/bois mort favorable voire vital à de très nombreuses espèces animales et
végétales.
1.2 Les forêts publiques en zone Natura 2000
Le tableau 2 liste les forêts publiques gérées par l’ONF en périmètre Natura 2000 :
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Tableau 2 : Forêts publiques en zone Natura 2000
Département
Maine-et-Loire
Indre-et-Loire
Statut
Forêt domaniale de
Monnaie-Pont Ménard
(partie Pont Ménard)
Communale
Communale
Communale
Communale
Communale
Communale
Communale
Communale
Communale
Communale
Communale
Situation
Superficie (ha)
Linières-Bouton, Parçay-lesPins, Vernantes, Vernoil
188
Brain-sur-Allonnes
Courléon
La Breille-les-Pins
Benais
Bourgueil
Continvoir
Ingrandes-de-Touraine
Restigné
Saint-Michel-sur-Loire
Saint-Nicolas-de-Bourgueil
Saint-Patrice
TOTAL
187
287
134
199
176
165
155
358
98
542
244
2 733
La Forêt domaniale de Monnaie-Pont
Ménard, ainsi que les forêts communales de
Brain-sur-Allonnes et de La Breille-les-Pins sont
certifiées PEFC (cf. § 3. La certification
forestière). Ces forêts sont avant tout destinées à
la production de bois d’œuvre. Une grosse
majorité des peuplements composant ces forêts
sont de nature résineuse.
Photo 1 : Forêt de Pont-Ménard – Vernantes
(A. Renard, avril 2011)
D’autres communes comme Gizeux ou Rillé sont propriétaires de forêts.
Généralement, elles le sont sur de petites surfaces et ces forêts publiques non gérées par
l’ONF ont souvent un rôle récréatif (Parc des Grilles à Saint-Etienne-de-Chigny par exemple).
2 La forêt privée
2.1 La gestion forestière privée
En forêt privée, le Schéma Régional de Gestion Sylvicole (SRGS) est le document
fixant les grandes orientations forestières. Sur la base de ce SRGS, trois documents de gestion
durable sont disponibles auprès des propriétaires privés2.
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2.1.1 Le plan simple de gestion
Tout comme le plan d’aménagement
en forêt publique, le Plan Simple de Gestion
(PSG) fixe les règles de gestion en matière de
sylviculture. Il est établi pour une période
comprise entre 10 et 20 ans. Il doit être
conforme au SRGS et agréé par le CRPF. Il
se compose de trois parties : l’analyse des
peuplements en place, la définition des
Photo 2 : Coupe de bois – Continvoir
(A. Renard, mai 2011)
objectifs de gestion et le programme de
coupes et travaux. Est également pris en compte l’aspect cynégétique de la propriété. Le PSG
est un document obligatoire pour les propriétés de plus de 25 ha et volontaire entre 10 et
25 ha. Le propriétaire lui-même peut rédiger ce document ou faire appel à un professionnel.
L’agrément du PSG confère à la forêt la garantie de gestion durable et de ce fait, permet de
bénéficier d’aides publiques et d’exonérations fiscales telles que prévues par la loi : réduction
d’assiette de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), droit de mutation, défiscalisation.
Au sein du périmètre Natura 2000, 114 PSG ont été dénombrés pour une superficie
de 13 583 ha : 23 PSG côté Maine-et-Loire (2910 ha) et 91 PSG côté Indre-et-Loire
(10 673 ha). Les PSG représentent ainsi plus de 42 % de la surface boisée totale de la ZPS de
Rillé (sources : CRPF Pays-de-la-Loire et Centre, 2010).
2.1.2 Le code des bonnes pratiques sylvicoles
Le Code des Bonnes Pratiques Sylvicoles (CBPS) s’adresse aux petits propriétaires
forestiers sans obligation de PSG. Il est élaboré par le CRPF, en conformité avec le SRGS
puis approuvé par le préfet de région. L’adhésion pour 10 ans au CBPS permet de bénéficier
de la présomption de garantie de gestion durable et donc d’avantages fiscaux et d’aides
publiques. Quinze CBPS sont valides en 2010 en Indre-et-Loire et 30 en Maine-et-Loire
(sources : CRPF Pays-de-la-Loire et Centre, 2010).
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2.1.3 Le règlement type de gestion
Le Règlement Type de Gestion (RTG) est élaboré par un expert ou une coopérative.
De même que pour le PSG ou le CBPS, il apporte la garantie de gestion durable demandée
pour bénéficier des mesures fiscales spécifiques à la forêt. D’une durée de 10 ans, il s’adresse
aux propriétaires de forêts inférieures à 25 ha. Aucune adhésion à un RTG n’est recensée sur
la zone Natura 2000 (sources : CRPF Pays-de-la-Loire et Centre, 2010).
2.2 La forêt privée sur la zone Natura 2000 du Lac de Rillé
2.2.1 Les types de peuplement
La figure 1 illustre la diversité des peuplements forestiers rencontrés en périmètre
Natura 2000 (sources : données IFN 1994 et 2002) :
2,3% 0,5%
3,5%
Futaie feuillue
Futaie résineuse
Futaie mixte
28,8%
33,1%
Taillis simple
Mélange futaie feuillue-taillis
Mélange futaie résineuse-taillis
25,4%
Peuplier
0,7%
Landes
5,6%
Figure 1 : Répartition des différents types de peuplement en périmètre Natura 2000
Le territoire Natura 2000 est boisé sur les
trois quarts de sa surface. Les essences résineuses sont
majoritaires et sont essentiellement représentées par le
Pin maritime et le Pin sylvestre. Elles représentent
62,6 % du territoire avec 33,1 % en futaie résineuse
pure, 28,8 % en mélange avec du taillis et 0,7 % en
futaie
mixte
(mélange
d’essences
feuillues
et
Photo 3 : Futaie résineuse – Saint-Patrice
(A. Renard, avril 2011)
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résineuses).
Les proportions des différents types de peuplements présentés ci-dessus diffèrent
quelque peu des surfaces tirées de la cartographie des habitats naturels réalisée en 2010
(cf. tome III : Diagnostic écologique). Cette divergence peut s’expliquer de différentes
manières :

l’ancienneté des données de l’Inventaire Forestier National (IFN) utilisées ci-dessus ;

la prise en compte des bosquets et boqueteaux hors massifs dans la cartographie des
habitats naturels ;

l’augmentation continue des surfaces forestières par le biais des boisements de terres
agricoles, des accrues suite à la déprise agricole, etc.
2.2.2 La populiculture
De manière générale, l’activité est bien
implantée sur les deux départements de Maine-etLoire et d’Indre-et-Loire avec une filière de
transformation locale. A l’échelle du site,
la
populiculture est surtout concentrée dans les quelques
zones favorables à la plantation de peuplier comme
par exemple dans les vallées du Changeon et de la
Photo 4 : Peupleraie – Rillé
(A. Renard, avril 2011)
Roumer. La peupleraie permet de valoriser des terres agricoles difficiles. Elle peut représenter
un capital d’avenir pour les agriculteurs retraités qui se mettent à planter. Le peuplier est une
essence à développement rapide et nécessite des interventions sylvicoles simples.
Malgré toutes ces raisons, il semble qu’au niveau départemental voire régional, la
tendance est à la diminution des surfaces en peuplier. Dans le Val-de-Loire, la peupleraie a
diminué de 12,5 % entre 1999 et 2007 (source : étude CORELA, 2008). Cette évolution peut
s’expliquer par une combinaison de différents facteurs :

La présence de zonages réglementaires comme les Zones de Protection du Patrimoine
Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP), les sites classés et inscrits, les Arrêtés de
Protection du Biotope (APB), les Réserves Naturelles, les Espaces Boisés Classés
(EBC). Dans ces zones, toute modification de l’aspect paysager (coupes rases) est
soumis à autorisation ;
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
La présence de zones d’inventaires comme les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique,
Faunistique et Floristique (ZNIEFF) et les zones Natura 2000 qui favorisent le maintien
d’habitats d’intérêt communautaire et de surfaces en prairies ;

Le découragement des populiculteurs face aux attaques de parasites (notamment le
puceron lanigère Phloemyzus passerinii) et aux aléas climatiques ;

La perte de rentabilité. En 2007, le prix du peuplier était d’environ 45 €/m³. En 2009,
les prix moyens constatés en Pays-de-la-Loire oscillaient entre 38 et 39 €/m³.
2.2.3 Le morcellement de la propriété privée
Le morcellement est une des caractéristiques de la forêt privée. D’après le cadastre
2003, sur les 35 communes du site Natura 2000 du Lac de Rillé, plus de 10 600 propriétaires
se partagent près de 34 200 ha de forêts, soit une surface moyenne par propriétaire de 3,2 ha
(cf. annexe 1). La surface boisée totale est majorée par la prise en compte des bosquets,
boqueteaux agricoles et autres petites surfaces boisées considérés comme bois dans le
cadastre.
2,7% 1,6%
7,1%
0,4%
29,4%
58,9%
de 0 à 1 ha
de 1 à 4 ha
de 4 à 10 ha
de 10 à 25 ha
de 25 à 100 ha
plus de 100 ha
Figure 2 : Répartition du nombre de propriétés forestières par classes de surface
Près de 95,4 % des propriétés font moins de 10 ha ce qui illustre une fois de plus le
morcellement de la forêt privée (cf. figure 2).
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7,1%
28,0%
19,2%
14,2%
23,6%
de 0 à 1 ha
de 1 à 4 ha
de 4 à 10 ha
de 10 à 25 ha
de 25 à 100 ha
plus de 100 ha
7,9%
Figure 3 : Répartition de la propriété forestière par classes de surface (en hectares)
A l’inverse, 28 % de la superficie boisée sur le site correspond à des propriétés de
plus de 100 ha d’après la figure 3. Ces 9100 ha environ se partagent entre une minorité de
propriétaires (42 dénombrés soit 0,4 % du total des propriétaires privés).
3 La certification forestière
La certification forestière est en quelque sorte un système de traçabilité qui garantit
aux consommateurs que les produits qu’ils achètent proviennent d’une forêt gérée
durablement. Plusieurs systèmes de certification existent dans le monde. Les deux plus
importants sont Forest Stewardship Council (FSC) et le Programme de reconnaissance des
certifications forestières (PEFC). PEFC est majoritaire sous nos latitudes car plus adapté aux
forêts européennes.
PEFC représente 1044 entreprises et au niveau français plus de 4 millions d’hectares
de forêts certifiées (chiffres de mai 2007). 100 % des forêts domaniales sont certifiées
(1,5 millions d’ha), 50 % des forêts communales (1,3 millions d’ha) et environ 20 % des
forêts privées (1,5 millions d’ha)3.
En région Centre et Pays-de-la-Loire, respectivement 49,7 % (213 600 ha) et 39,9 %
(45 900 ha) des surfaces boisées sont certifiées. Sur les 35 communes composant le site
Natura 2000, 9530 ha de forêts sont certifiées (soit environ 30 % de la surface boisée de la
ZPS) dont 8563 ha de forêts privées (96 propriétaires), 317 ha de forêts communales (Brainsur-Allonnes et La Breille-les-Pins) et 650 ha de forêts domaniales (O. Billeau, PEFC Ouest,
août 2010, com. pers.).
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4 Le risque feu de forêt
Etant constituée de plus de 73 % de forêts, la ZPS du Lac de Rillé est concernée par
les risques d’incendies de forêts. Plusieurs communes appartenant au site sont ainsi classées
suivant le risque d’incendie auquel elles sont exposées (cf. tableau 3)4 et 5 :
Tableau 3 : Plan de protection des forêts contre les incendies
Département
Indre-et-Loire
Maine-et-Loire
Communes à risque
Communes sensibles : toutes sauf Channay-sur-Lathan, Cinq-Mars-la-Pile, Hommes et Rillé.
Risque incendie élevé : La Pellerine, Méon, Noyant
Risque incendie très élevé : toutes les autres communes sauf Neuillé
Il a ainsi été créé des plans de zones
sensibles aux incendies de forêt au même titre que
les
autres
risques
naturels
(inondations,
mouvements de terrain, avalanches, séismes,
éruptions volcaniques, tempêtes, cyclones) au
travers d’une procédure unique appelée le Plan de
Prévention des Risques Naturels (PPRN). Le plan
Défense des Forêts Contre les Incendies (DFCI) a
Photo 5 : Bande pare-feu – Ingrandes-deTouraine (A. Renard, avril 2011)
pour but de mettre en place des projets et aménagements afin de lutter contre ce risque. Ces
procédures sont obligatoires dans chaque département. Les plans DFCI n’ont pas de période
de validité et sont révisés au fur et à mesure des évolutions réglementaires.
5 L’extraction de la terre de bruyère
L’extraction de la terre de bruyère est une
activité rencontrée sur certains secteurs de la ZPS
et notamment sur les communes de La Breille-lesPins et de Linières-Bouton. L’opération consiste à
broyer la végétation buissonnante puis à la
mélanger à la litière. L’ensemble est extrait en
Photo 6 : Terre de bruyère – Vernoil-leFourrier (A. Renard, mai 2011)
creusant le sol sur 10 à 20 cm de profondeur. Ce mélange constitue un substrat recherché en
horticulture et en jardinerie. La terre de bruyère est composée de silice, d’humus et de terreau.
C’est un substrat acide (pH de 4 à 5 environ).
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Quelques entreprises d’extraction de terre de bruyère ont été recensées en périphérie
de la ZPS. Cela concerne avant tout les peuplements de pins qui sont bien représentés sur le
massif forestier. L’activité peut présenter des risques pour l’environnement si elle est
pratiquée de manière abusive. Elle peut conduire à l’appauvrissement, à la réduction de
l’activité biologique et à l’érosion des sols par exportation de l’humus. De plus, le passage des
engins dans les peuplements peut conduire à des blessures au niveau des troncs et au
tassement des sols. C’est pourquoi l’extraction de terre de bruyère est proscrite dans le cadre
d’une adhésion à PEFC.
D’un point de vue ornithologique, précisons également que cette activité, pratiquée
en période de reproduction, peut causer la destruction des nichées au sol ainsi que l’abandon
du nid des espèces nichant dans les arbres (cf. tome III : Diagnostic écologique pp. 67 à 70).
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EN RESUME
Avec un massif de près de 32 500 ha, le site Natura 2000 « Lac de Rillé et forêts
voisines d’Anjou et de Touraine » est avant tout un site forestier. Il comprend une partie de
forêt domaniale de près de 190 ha et 11 propriétés communales. Mais la grande majorité de la
surface boisée appartient à quelques 10 000 propriétaires qui se partagent plus de 89 % du
territoire boisé.
Différents outils assurent la gestion durable d’une partie de ce massif : les plans
d’aménagement forestier en forêt publique, les plans simples de gestion et les codes des
bonnes pratiques sylvicoles en forêt privée mais également d’autres outils comme les espaces
boisés classés bien présents sur la zone. La certification forestière, en plus d’un document de
gestion durable, apporte un cadre supplémentaire aux propriétaires désireux de valoriser au
mieux leur forêt. Les forêts rencontrées sur la ZPS ont donc une vocation essentiellement
productive.
L’extraction de la terre de bruyère se pratique également sur le territoire et en
particulier sur certaines communes angevines. Une majorité des communes Natura 2000 ont
été classées sensibles aux feux de forêts. Les massifs forestiers situés en Indre-et-Loire et en
Maine-et-Loire sont soumis à un plan de défense des forêts contre les incendies. Ce territoire
boisé a en effet déjà connu des incendies ravageurs.
L’activité sylvicole est garante de la gestion durable des forêts de la ZPS : elle permet
un turn-over continu des milieux ouverts et fermés et maintient la diversité des peuplements et
des essences cultivées.
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3e partie : AGRICULTURE
Après les sylviculteurs, les agriculteurs sont les premiers concernés par la mise en
place de ce site Natura 2000. Les surfaces agricoles représentent 22 % de la superficie totale
de la ZPS « Lac de Rillé et forêts avoisinantes » soit près de 9500 ha. Entre 550 et 600
exploitations agricoles se répartissent de manière inégale sur les 35 communes qui composent
ce territoire.
Ces surfaces se répartissent à la fois en de petites entités de quelques centaines
d’hectares au sein du massif forestier mais aussi en deux grandes zones localisées au nord du
site. La première zone se situe à cheval sur la limite des deux départements et recouvre en
grande partie les communes de Courléon, Gizeux et Parçay-les-Pins. L’autre se trouve en
Indre-et-Loire principalement sur les communes d’Avrillé-les-Ponceaux, Hommes et Rillé.
1 Le contexte agricole départemental
A défaut de données plus précises sur la ZPS, il est proposé dans les paragraphes qui
suivent une description du contexte agricole départemental. Les chiffres présentés ne sont
donc pas représentatifs de la zone d’étude. La majorité des informations proviennent du
Recensement Général Agricole (RGA) pour les données de 2000 et d’enquêtes Agreste de
2005 et 20071. Des statistiques plus récentes seront bientôt disponibles après la publication
des résultats du nouveau RGA 2010 qui a débuté en septembre 2009 (opération source) 2.
Les données présentées ci-dessous comprennent l’ensemble des exploitations, c'està-dire les exploitations agricoles professionnelles et non professionnelles. Une exploitation
professionnelle est définie comme étant de taille économique supérieure ou égale à
12 équivalent-hectares de blé et occupe au moins l’équivalent d’une personne exerçant à trois
quart de temps3.
1.1 Les régions agricoles
L’annexe 2 propose une description sommaire des régions agricoles incluses ou à
proximité immédiate de la ZPS. Sept régions agricoles concernent le territoire Natura 2000 :
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
En Indre-et-Loire : les forêts et gâtines du Nord-Ouest tourangeau (région forestière), la
vallée et les terrasses de la Loire (polyculture), la confluence Loire-Vienne (cultures
spécialisées), le bassin de Savigné (polyculture-élevage) et les coteaux viticoles de
Bourgueil et Saint-Nicolas-de-Bourgueil qui frôlent le périmètre sud de la ZPS ;

En Maine-et-Loire : le Baugeois (polyculture-élevage) et la vallée de la Loire (grandes
cultures et cultures spécialisées).
Ces informations proviennent d’une part du Document de Gestion de l’Espace
Agricole et Forestier (DGEAF)4 pour ce qui concerne l’Indre-et-Loire et d’autre part de la
Chambre d’Agriculture de Maine-et-Loire5. Le DGEAF propose un découpage du territoire
agricole plus fin que celui du code officiel géographique6. A savoir trois régions se
superposant au site Natura 2000 : le Bassin de Savigné, la Gâtine Tourangelle et le Val de
Loire. Ainsi, telles que présentées dans le DGEAF, les régions agricoles s’affranchissent des
limitent communales et une commune peut être concernée par une ou plusieurs régions
agricoles.
1.2 Les productions animales
La figure 4 présente l’évolution des
productions animales de 2000 à 2007. Y figurent
les
exploitations
pratiquant
l’atelier
correspondant (bovins, ovins, etc.). Une même
exploitation peut être comptabilisée plusieurs
fois à partir du moment où elle se compose de
plusieurs ateliers. Tout dépend de l’Orientation Photo 7 : Pâturage – Gizeux (A. Renard, avril 2011)
Technico-Economique de l’Exploitation (OTEX). L’OTEX est un système de classification
européen des exploitations selon leur production dominante (polyculture, élevage,
maraîchage, etc.). Différentes grilles d’OTEX existent mais les deux les plus couramment
utilisées sont celle en 70 postes et celle en 18 postes7.
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7 000
6 000
5 000
4 000
3 000
2000
2 000
2005
1 000
2007
Indre et Loire
Volailles
Lapines mères
Porcins
Ovins
Caprins
Equins
Bovins
Volailles
Lapines mères
Porcins
Ovins
Caprins
Equins
Bovins
0
Maine et Loire
Figure 4 : Evolution des ateliers d’élevages
Deux choses attirent l’attention en Maine-et-Loire (cf. annexe 3A et figure 4) : la
dominance de l’atelier bovin (environ 4800 exploitations en 2007 soit 52 % du total des
exploitations) et la forte régression du nombre d’exploitations pratiquant l’atelier volailles de
2000 à 2007. Parallèlement à cette évolution du nombre d’exploitations, les effectifs bovins et
volailles restent relativement stables.
En Indre-et-Loire, aucun atelier n’est franchement majoritaire (cf. annexe 3B et
figure 4); l’élevage bovin reste le premier atelier pratiqué par 17 % des exploitations. Dans ce
département aussi la chute du nombre d’exploitations consacrées aux volailles est brutale.
Le nombre d’exploitations présente une tendance à la baisse. Cependant, le fait que
le capital animal reste sensiblement le même indique que les exploitations d’élevage sont de
moins en moins nombreuses mais de plus en plus importantes.
1.3 Les productions végétales
La figure 5 présente l’occupation du sol dans les deux départements et l’évolution
des surfaces. Les tendances mises en évidence en élevage se retrouvent en productions
végétales.
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Indre et Loire
Jachères
Cultures perm. entretenues
Vignes
Légumes frais
STH
2000
Fourrages
Légumes secs et…
Cultures industrielles
Céréales
Jachères
Cultures perm. entretenues
Vignes
Légumes frais
STH
Fourrages
Légumes secs et…
Cultures industrielles
Céréales
180 000
160 000
140 000
120 000
100 000
80 000
60 000
40 000
20 000
0
2005
2007
Maine et Loire
Figure 5 : Evolution des ateliers de cultures de 2000 à 2007
En Indre-et-Loire (cf. annexe 4A et
figure 5), la culture de céréales occupe la
première place en terme d’occupation du sol :
presque 160 000 ha en 2007 soit 48 % de la
Surface Agricole Utile (SAU). Les cultures
industrielles suivent de loin (19 % de la SAU en
2007).
En
Maine-et-Loire,
le
constat
est
Photo 8 : Parcelle de blé – Rillé
(A. Renard, mai 2011)
différent (cf. annexe 4B et figure 5) : ce sont les cultures fourragères et les Surfaces Toujours
en Herbe (STH) qui prédominent avec respectivement 170 000 et 85 000 ha soit 35 % et 17 %
de la SAU. Ceci corrobore la supériorité en nombre des élevages bovins dans ce département.
Mis à part les céréales et les fourrages dont les surfaces tendent à augmenter de 2000
à 2007 en Maine-et-Loire (respectivement plus 15 % et plus 5 %), les autres cultures et
occupations du sol restent stables toujours en parallèle avec une diminution générale continue
du nombre des exploitations.
Le pôle végétal Végépolys situé en Anjou regroupe les entreprises gravitant autour
du végétal, les syndicats et organismes de développement, les chambres consulaires ainsi que
les centres de recherche et de formation. Cette filière angevine est reconnue « Pôle de
compétitivité à vocation mondiale » : elle regroupe 4000 entreprises pour 25 000 emplois8. La
présence de ce nouveau pôle d’activité créé en 2005 permet d’envisager le développement des
Diagnostic socio-économique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
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cultures spécialisées sur le département de
Maine-et-Loire. Ceci reflète la diversité de
l’agriculture angevine actuelle : le Maine-etLoire est le second département pour les
productions
de
semences
grainières,
potagères et florales, premier département
pépiniériste,
quatrième
département
Photo 9 : Maraîchage et arboriculture – Parçay-lesPins (A. Renard, mai 2011)
horticole par la surface. Il occupe le second rang national pour la pomme, représente le quart
des surfaces françaises en cassis et près des deux tiers de la production française de
champignons9.
1.4 La viticulture
Le
vignoble
du
Val-de-Loire
regroupe plusieurs régions viticoles réparties
le long du fleuve Loire et de ses affluents
(plus de 70 000 ha). Il y est produit des vins
blancs
secs,
demi-secs,
moelleux
et
liquoreux, des vins rouges et rosés et de
nombreux vins effervescents. Il regroupe
69 appellations
dont
26 Appellations
Photo 10 : Vignoble en limite de ZPS – SaintNicolas-de-Bourgueil (A. Renard, avril 2011)
d’Origine Contrôlée (AOC), une Appellation d’Origine Vin Délimité de Qualité Supérieure
(AOVDQS) en Anjou, 22 AOC et deux AOVDQS en Touraine. Ce vignoble fait vivre plus de
7000 exploitations viticoles, 100 entreprises de négoce et 24 caves coopératives10. En Indreet-Loire, 4 % du nombre des exploitations sont orientées vers la viticulture d’appellation (6 %
des surfaces viticoles) contre 6 % en Maine-et-Loire soit 4 % des surfaces viticoles
angevines1. Quelques communes appartenant au site Natura 2000 sont en AOC (appellations
Bourgueil, Saint-Nicolas-de-Bourgueil et Touraine).
1.5 La surface agricole utile
Les départements de Maine-et-Loire et d’Indre-et-Loire regroupent actuellement un
peu plus de 800 000 ha. La répartition des exploitations par classe de surface est la suivante :
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1%
1% 2%
3%
5%
13%
Moins de 5 ha
De 5 à moins de 10 ha
De 10 à moins de 20 ha
24%
De 20 à moins de 35 ha
De 35 à moins de 50 ha
De 50 à moins de 100 ha
51%
De 100 à moins de 200 ha
De 200 à moins de 300 ha
Figure 6 : Répartition de la SAU 2007 en Indre-et-Loire – surfaces
En Indre-et-Loire (cf. annexe 5A et figure 6), la moitié des exploitations se situent
entre 100 et 200 ha de superficie et un quart d’entre elles entre 50 et 100 ha. Les exploitations
de plus de 200 ha représentent un peu plus d’un dixième de l’ensemble des propriétés.
La répartition de la SAU n’est pas la même en Maine-et-Loire (cf. annexe 5B et
figure 7) : une majorité d’exploitations se situe entre 50 et 100 ha (44 %) et 33 % entre 100 et
200 ha. Globalement, la taille moyenne des exploitations en Maine-et-Loire est inférieure à
celle d’Indre-et-Loire. Pour les deux départements, la taille des exploitations de 2000 à 2007
augmente de manière générale : les petites exploitations disparaissent et le nombre
d’exploitations de plus de 200 ha augmente.
1%
1%
2%
Moins de 5 ha
7%
De 5 à moins de 10 ha
33%
12%
De 10 à moins de 20 ha
De 20 à moins de 35 ha
De 35 à moins de 50 ha
44%
De 50 à moins de 100 ha
De 100 à moins de 200 ha
Figure 7 : Répartition de la SAU 2007 en Maine-et-Loire – surfaces
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1.6 Le statut juridique des exploitations
La figure 8 (cf. annexes 6A et 6B) illustre l’évolution du nombre d’exploitations en
fonction des statuts juridiques :
10 000
9 000
8 000
7 000
6 000
5 000
4 000
3 000
2 000
1 000
0
2000
Indre et Loire
Société civile
EARL
GAEC
Exploitant individuel
Société civile
EARL
GAEC
Exploitant individuel
2005
2007
Maine et Loire
Figure 8 : Evolution du statut juridique des exploitations
Le constat est le même pour les deux départements ; l’exploitation individuelle en
2007 est dominante et regroupe environ les deux tiers des statuts. Leur importance au sein des
différents statuts a cependant beaucoup diminuée : de 78 % à 70 % de 2000 à 2007 en
Indre-et-Loire et de 70 % à 54 % sur la même période en Maine-et-Loire. Les conditions de
création plus contraignantes du Groupement Agricole d’Exploitation en Commun (GAEC)
peuvent en partie expliquer la stagnation dans la création de ce type sociétaire au profit de
l’Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée (EARL) 11.
1.7 Les zones agricoles défavorisées
Ce sont des territoires présentant des handicaps spécifiques (économiques, agricoles,
physiques et démographiques), naturels et permanents, liés à différents facteurs abiotiques
dans lesquels le maintien de l’activité agricole est nécessaire à l’entretien de l’espace naturel.
Le classement, total ou partiel, des communes en zones défavorisées est fixé par arrêtés
ministériels. Sur la ZPS, seules les communes de Breil et Noyant en Maine-et-Loire sont
concernées.
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2 Etat des lieux en zone Natura 2000
Les données recueillies concernant le nombre d’exploitations et la SAU par
commune proviennent de trois sources différentes :

le RGA 2000 pour les données 1988 et 2000 ;

une étude de la Chambre d’Agriculture de Maine-et-Loire pour les données de 2007 ;

les différents entretiens réalisés avec les élus pour les données 2010.
Il s’agit de données communales (cf. annexe 7). Le nombre d’exploitations incluses
dans le périmètre du site ou possédant des surfaces agricoles sur la zone Natura 2000 n’a pas
été évalué pour des raisons techniques (superficie du site, temps imparti).
Toutes les communes sans exception voient le nombre de leurs exploitations
agricoles diminuer d’année en année. Il y a plusieurs raisons à cela :

le contexte économique difficile qui dure depuis plusieurs années ;

l’âge moyen des exploitants agricoles relativement élevé ;

la non reprise des exploitations après les départs en retraite. Dans de rares cas
(Cléré-les-Pins), la jeunesse de la population agricole assure la pérennité de l’activité
sur la commune ;

la maigre compensation des nouvelles installations qui ne rééquilibrent pas les départs.
Parfois, les terres sont exploitées par une majorité d’exploitations dont le siège social
est hors commune (cas de Cinq-Mars-la-Pile, Saint-Etienne-de-Chigny et Saint-Michel-surLoire).
3 L’agriculture et l’environnement
3.1 L’agriculture biologique
L’Agriculture Biologique (AB) est un système de production agricole basé sur le
respect du vivant et des cycles naturels. Par ce système, l’usage d’engrais et de pesticides de
synthèse ainsi que les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) sont interdits. Tout
repose sur la rotation des cultures, l’engrais « vert », le compostage ou encore la lutte
biologique.
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L’agriculture biologique voit ses adhérents augmenter depuis quelques années. En
Indre-et-Loire, l’agriculture biologique représente environ 1,4 % de la SAU départementale et
5.8 % de l’ensemble des exploitations. En Maine-et-Loire, l’AB caractérise 3 % de la SAU
départementale et presque 11 % de l’ensemble des exploitations (cf. annexe 8)12.
Tableau 4 : Agriculture Biologique et ZPS de Rillé
Communes
Benais
Bourgueil
Channay-sur-Lathan
Cléré-les-Pins
Continvoir
Gizeux
Ingrandes-de-Touraine
Langeais
Mouliherne
Restigné
Rillé
Saint-Nicolas de Bourgueil
Saint-Patrice
Vernoil
TOTAL
Nb d’exploitations AB
7
6
1
1
1
1
1
2
2
3
1
5
1
1
33
Au sein du périmètre Natura 2000 (cf. tableau 4), 33 exploitations AB ont été
recensées13. La plupart sont viticoles et cantonnées le long de la Loire (Benais, Bourgueil et
Saint-Nicolas-de-Bourgueil).
3.2 Les installations classées pour la protection de l’environnement
La réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement
(ICPE) vise à soumettre le fonctionnement des installations industrielles et agricoles à
certaines prescriptions, dans le but de prévenir les dangers et les inconvénients qu’elles
génèrent. On distingue trois régimes en matière d’ICPE :

la déclaration (D) : l’exploitant doit "déclarer" son activité au préfet, qui lui délivre
alors un récépissé de déclaration, accompagné de prescriptions types à respecter.
Certaines ICPE soumises à déclaration doivent faire l’objet d’une obligation de contrôle
périodique : elles passent alors sous le régime « Déclaré-Contrôlé » (DC) ;

l’enregistrement (E) : c’est un régime intermédiaire (autorisation simplifiée) qui permet
d’alléger l’instruction des demandes d’autorisation ;
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
l’autorisation (A) : l’exploitant doit déposer un dossier en préfecture, comportant
notamment une étude d’impact et une étude de dangers. Après enquête publique et
enquête administrative, le préfet délivre, le cas échéant, une autorisation d’exploiter
sous la forme d’un arrêté préfectoral qui reprend l’ensemble des prescriptions propres à
l’activité concernée. Le régime d’autorisation peut être assorti de servitudes (régime
AS)14.
Deux cent dix-sept ICPE réparties sur 30 des 35 communes concernées par
Natura 2000 ont été recensées (cf. annexe 9) : 205 en régime D, trois en régime DC et neuf en
régime A. Ce sont les Directions Départementales de la Protection des Populations (DDPP)
qui sont responsables du suivi des ICPE. Elles remplacent les Directions Départementales des
Services Vétérinaires (DDSV) suite à la RGPP. Une partie des ICPE agricoles comme
d’ailleurs les ICPE industrielles seront soumises à évaluation des incidences au titre de
Natura 2000.
3.3 Les mesures en matière d’environnement
Plusieurs mesures sont mises en place à l’échelle départementale afin de préserver
les espaces naturels sensibles15.
3.3.1 Les mesures réglementaires
Deux types de mesures réglementaires peuvent être cités :

Les zones vulnérables à la pollution par les nitrates d’origine agricole : leur délimitation
s’appuie sur les connaissances acquises des teneurs en nitrates des nappes et des rivières
ainsi que sur les teneurs observées à l’occasion de diverses campagnes de surveillance
sur un réseau de surveillance mis en place à cet effet. Trois communes tourangelles sont
concernées : Channay-sur-Lathan, Hommes et Rillé ;

Les Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales (BCAE) : ce sont des exigences
à respecter dans le cadre de la conditionnalité des aides. Depuis 2010, sept normes ou
obligations s’appliquent (cf. fiches BCAE éditées par le MAAPRAT) :
– les « prélèvements pour l’irrigation » qui concernent tous les exploitants agricoles qui
irriguent des cultures aidées et non aidées ;
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– les « bandes tampons le long des cours d’eau » : les cours d’eau à protéger définis par
arrêté préfectoral devront l’être par une bande tampon (d’au moins cinq mètres de large
en Indre-et-Loire et d’au moins six mètres en Maine-et-Loire) sur laquelle il n’y aura
aucun traitement chimique ni aucune fertilisation ;
– le « maintien des particularités topographiques » : cette obligation consiste à préserver
les éléments pérennes du paysage (prairies permanentes, landes, vergers, tourbières,
haies, arbre isolé, etc.) ;
– l’ « entretien minimal des terres » vise à maintenir les terres dans un bon état
agronomique et sanitaire afin d’éviter la détérioration de leur caractère productif
(destruction obligatoire des chardons avant leur montée à graines par exemple) ;
– la « gestion des surfaces en herbe » par le biais de certaines règles comme le non
retournement des prairies naturelles, le respect d’un chargement minimum (nombre de
bêtes par hectare) ;
– le « non brûlage des résidus de culture » qui permet de préserver la matière organique
des sols et éviter leur appauvrissement ;
– la « diversité des assolements » afin de gérer au mieux la matière organique et la
structure des sols (en implantant un nombre minimum de cultures différentes ou en
mettant en œuvre une interculture par exemple) ;
3.3.2 Les mesures contractuelles
Elles correspondent aux Mesures Agri Environnementales territorialisées (MAEt).
Les périmètres des MAEt sont définis en priorité dans les sites Natura 2000 et les bassins
versants définis au titre de la DCE. C’est au sein de ces périmètres que les parcelles agricoles
peuvent être porteuses de mesures agro-environnementales. Les MAEt prennent la suite des
Contrats d’Agriculture Durable (CAD) ;
3.3.3 Les aides à l’investissement
Les zones à enjeux Plan Végétal pour l’Environnement (PVE) est un dispositif
d’aides aux investissements pour des agroéquipements et aménagements à vocation
environnementale. Chaque commune est classée suivant trois classes de priorité. La ZPS de
Rillé n’est pas couverte par ce dispositif. En Maine-et-Loire cependant, des aides sont
ouvertes via le PVE sur tout le département pour différents investissements comme le
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matériel de substitution aux traitements phytosanitaires, les équipements sur le site
d’exploitation ou encore les dispositifs de traitements des effluents phytosanitaires.
4 L’agriculture et la ressource en eau
L’irrigation et le drainage permettent de rendre des terres cultivables en améliorant le
régime hydrique du sol. Sur le territoire de la ZPS, l’eau utilisée pour l’irrigation agricole
provient quasi-exclusivement des nappes phréatiques du Séno-Turonien et du Cénomanien
par opposition à la basse vallée de l’Authion qui est réalimentée en eau de surface à partir du
lac de Rillé et de la Loire.
4.1 Présentation des aquifères
Le système aquifère local se compose de plusieurs couches géologiques présentant
deux nappes dont les extensions débordent sur plusieurs départements (source : BRGM,
1995) :

La nappe du Cénomanien est l’un des grands réservoirs d’eau souterraine français. Elle
s’étend sur plusieurs départements dont l’Indre-et-Loire et le Maine-et-Loire. Elle est
essentiellement captive, c’est-à-dire que son niveau est en-dessous du toit réputé
imperméable de la formation géologique qui la contient (cf. figure 9). Elle évolue dans
des sables (sables de Vierzon, argiles et sables à lignites). Elle affleure à proximité de la
ville de Château-la-Vallière, de Ligueil et dans le Richelais. L’épaisseur de l’étage du
Cénomanien est toujours supérieure à 50 m et peut atteindre 100 m au centre de la
Touraine ;

La nappe du Séno-Turonien se situe dans des niveaux crayeux. Elle se superpose à la
nappe de l’étage du Cénomanien et en est séparée par un horizon semi-perméable
(marnes à Ostracées). Son épaisseur peut atteindre une centaine de mètres par endroits.
Les deux nappes sont considérées comme faisant partie du même ensemble
hydrogéologique avec la partie captive sur réservoir (Cénomanien) et la partie libre
contribuant à son alimentation (Séno-Turonien).
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Figure 9 : Schéma de la géologie des deux nappes (source : BRGM, 1995)
4.2 Le bassin de l’Authion
Le bassin de l’Authion est un territoire aménagé afin de permettre le développement
d’une agriculture spécialisée. Il est contenu dans le périmètre de la nappe du Cénomanien et
englobe les deux tiers ouest du site Natura 2000 de Rillé.
Hors ZPS, le développement de cette activité agricole spécialisée sur le bassin
versant de l’Authion s’est historiquement trouvé confronté à un déficit récurrent de ressource
en eau superficielle identifié dès les années 1965-1970. L’Entente Interdépartementale de la
vallée de l’Authion a été créée au début des années 1970 pour « assainir l’Authion » en
assurant l’évacuation des eaux hivernales afin de limiter les risques d’inondation (sans porter
préjudice à la réalimentation hivernale des nappes) et pour développer l’irrigation agricole en
période estivale. Différents types de ressources en eau sur le bassin sont alors mis a
contribution : le cours d’eau de l’Authion et les canaux réalimentés, les cours d’eau naturels,
la Loire, la nappe captive ou libre du Cénomanien et celle libre du Turonien, les nappes
alluviales ou encore les réserves et réseaux d’irrigation qui se sont développés
progressivement afin de répondre aux besoins de l’agriculture spécialisée 16.
4.3 Infrastructures mises en place par l’Entente Interdépartementale Authion
La station d’exhaure des Ponts-de-Cé a été construite en 1974 avec ses cinq pompes
pour un débit nominal de 75 m³/s. Elle permet d’évacuer les eaux de l’Authion lorsque le
niveau de la Loire ne permet pas un écoulement gravitaire. Le barrage des Mousseaux à Rillé
a été construit en 1977 (5,3 millions de m³) pour réalimenter l’Authion, via le Lathan en été.
Ce premier dispositif a été renforcé par la création successive de trois stations de pompage en
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Loire à savoir Saint-Patrice en 1981, Varennes
en 1989 et Saint Martin de la Place en 2005.
Ces stations de pompage en Loire alimentent
l’Authion.
Une autre prise d’eau dans
l’Authion alimente le réseau sous pression de
Beaufort-Brion-Jumelles constitué de 90 km
de
canalisations
qui
desservent
une
soixantaine d’exploitations agricoles.
Photo 11 : Irrigation sur maïs – Rillé
(A. Renard, mai 2011)
De manière générale, les prélèvements pour l’irrigation sont encadrés par des
autorisations individuelles et par l’arrêté préfectoral « étiages » (eaux superficielles et nappes
alluviales). De plus, les prélèvements en Loire pour la réalimentation de l’Authion sont
encadrés par un arrêté préfectoral qui définit les conditions de fonctionnement des ouvrages,
et impose des mesures compensatoires pour limiter les impacts de ces prélèvements. Ainsi, en
période estivale (de juin à septembre), la capacité théorique maximum de réalimentation
cumulée du lac de Rillé et de la Loire est de 21,41 millions de m³. Ce chiffre tient compte :

d’un volume maximum disponible dans le lac de Rillé de quatre millions de m3 ;

des débits maximaux prélevables en Loire, définis par arrêté préfectoral pour chaque
station et selon les périodes de l’année à savoir 0,5 m3/s toute l’année à Saint-Patrice,
0,8 m3/s toute l’année à Varennes, 1 m3/s du 1er mai au 30 juin puis 2 m3/s en juillet et
août et 0,5 m3/s du 1er septembre au 30 avril à Saint-Martin-de-la-Place ;

du débit minimum biologique à restituer à la Loire aux Ponts-de-Cé de 0,5 m3/s (du
1er juin au 30 septembre inclus, la restitution minimum obligatoire est donc de
5,27 millions de m3).
4.4 Le suivi des pratiques d’irrigation
Afin de mieux connaître les pratiques d’irrigation sur l’ensemble du bassin toutes
ressources en eau confondues, l’Entente Interdépartementale du Bassin de l’Authion et la
Chambre d’Agriculture de Maine-et-Loire ont conjointement mis en place un observatoire de
l’usage agricole de l’eau. La démarche est basée sur une participation volontaire et consiste au
recensement des irrigants, des surfaces irriguées, des prélèvements et des besoins en eau.
Dans le bassin de l’Authion, la proportion des surfaces agricoles irriguée est quatre
fois supérieure à celle du département de Maine-et-Loire dans sa totalité. En 2009,
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850 irrigants sont identifiés pour 20 000 ha de surfaces irrigables localisées à 98 % dans le
Maine-et-Loire, ce qui représente 24,4 % de la SAU du bassin versant de l’Authion. 50 % des
terres irriguées sont spécialisées16. Les 20 000 ha irrigables du bassin versant de l’Authion
représentent aussi 16,6 % de la surface agricole et forestière productive (82 000 ha de SAU
plus 38 766 ha de surfaces boisées).
4.5 Situation sur la ZPS de Rillé
Sur le territoire concerné par la ZPS (situé à l’est du bassin de l’Authion), la quasitotalité de l’eau mobilisée pour l’irrigation agricole provient des nappes phréatiques sousjacentes (Cénomanien et Séno-Turonien). Par ailleurs, les communes situées sur la ZPS sont
toutes situées en Zone de Répartition des Eaux (ZRE) pour les eaux cénomaniennes par décret
n° 2003-869 du 11 septembre 2003, ce qui signifie que dans ce secteur, on observe un déficit
chronique entre les prélèvements d’eau et l’alimentation des nappes phréatiques par les
précipitations hivernales efficaces. Ce déséquilibre quantitatif se manifeste principalement en
zone captive. Toutefois, l’équilibre entre ressource et besoin, précaire sur l’ensemble du site, a
conduit à l’identification du bassin de l’Authion au sein du SDAGE comme bassin nécessitant
de prévenir l’apparition d’un déficit quantitatif.
Des mesures piézométriques au sein de la nappe libre du Séno-Turonien (piézomètre
de Neuillé) révèlent une baisse régulière et rapide de la hauteur du toit de la nappe de près de
deux mètres sur six ans (SAGE Authion, Scénario tendance, mai 2011). Cette chute drastique
provoque un déficit d’alimentation dans les cours d’eau d’accompagnement et favorise un
assèchement des sols. L’évolution future du niveau de la nappe est donc floue à l’heure
actuelle. Cette tendance à la baisse devra être confirmée ou infirmée lors de prochaines études
(SAGE Authion, Scénario tendance, mai 2011).
Cette situation peut durablement mettre en péril de vastes étendues de forêts et de
cultures non irriguées surplombant le Turonien ainsi que celles situées en aval sur le sommet
de l’étage Cénomanien non captif (qui n’est plus alimenté par les ruisseaux alors qu’ils
devraient continuer à le parcourir avec un minimum d’étiage en été). Pour ce qui concerne la
ZPS, c’est le maintien à long terme des habitats naturels et des espèces d’intérêt
communautaire qu’ils abritent qui pourrait être remis en question.
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EN RESUME
L’agriculture au sein de la ZPS « Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de
Touraine » se caractérise de la manière suivante :

deux grandes zones agricoles au sein du périmètre symbolisées par les communes de
Gizeux-Parçay-les-Pins à l’ouest et Hommes-Rillé à l’est ;

une agriculture diversifiée (le territoire agricole angevin est surnommé le « Jardin de la
France ») ;

des régions agricoles bien différenciées avec polyculture-élevage comme OTEX
dominante ;

une zone viticole qui borde la ZPS au sud le long de la Loire ;

une présence croissante des cultures spécialisées depuis quelques années appuyées par
Végépolys ;

une artificialisation importante du territoire (irrigation dans le bassin versant de
l’Authion) ;

une diminution de la démographie agricole et une augmentation en parallèle de la taille
des exploitations ;
De manière générale, l’activité agricole contribue à l’entretien des milieux ouverts et
sculpte les paysages. Tout comme la sylviculture, c’est une activité économique garante de la
réussite des objectifs fixés par Natura 2000 et de manière plus spécifique, des objectifs de
préservation de l’avifaune. Ce sont des activités à maintenir en priorité sur le territoire de la
ZPS.
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4e partie : INFRASTRUCTURES – INDUSTRIE ET ARTISANAT
Le site Natura 2000 du Lac de Rillé et des forêts avoisinantes est situé en zone rurale.
Il englobe un massif forestier d’environ 32 500 ha au sein duquel se trouvent des communes
ne dépassant pas les 1000 habitants. En revanche, certaines communes incluses en partie dans
le périmètre concentrent la population, l’artisanat et l’industrie et donc les emplois.
1 Le réseau routier
Le réseau routier n’est pas très
dense au sein du massif forestier. Il se limite
à des routes secondaires et locales qui
fragmentent la zone. La départementale 767
en revanche connait un trafic important. Elle
joint Noyant au nord-ouest à LonguéJumelles au sud-ouest. Au sud-est, une partie
de l’A85 en service depuis 2005 traverse le
Photo 12 : Autoroute A85 – Langeais
(A. Renard, avril 2011)
périmètre Natura 2000 sur les communes de Saint-Patrice, Saint-Michel-sur-Loire, Langeais
et Cinq-Mars-la-Pile (source : IGN, 2009).
2 Le réseau de transport d’électricité
Trois lignes du Réseau de Transport d’Electricité (RTE) traversent sur le site :

en Maine-et-Loire, deux lignes haute
tension aériennes de 90 kV traversent
le site du nord au sud ;

en Indre-et-Loire, une ligne très haute
tension aérienne de 400 kV parcours le
site du sud-ouest au nord-est (source :
RTE Ouest, 2010).
Photo 13 : Ligne très haute tension – Gizeux
(A. Renard, avril 2011)
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3 L’artisanat et l’industrie
3.1 Les activités industrielles
Les zones d’emploi se trouvent en majorité à l’extérieur du périmètre Natura 2000 le
long de la Loire. Onze zones artisanales et dix zones industrielles ont été recensées sur les
communes Natura 20001, 2, 3 et 4 (cf. annexe 10). La commune de Langeais constitue l’un des
principaux pôles industriels en Indre-et-Loire et représente environ 1000 emplois industriels.
En Indre-et-Loire, la métallurgie et le travail des métaux constituent le premier secteur
d’activité en termes d’emploi salarié industriel (5305 emplois en 2008)5.
3.2 Les carrières en activité
Les DDT se chargent de vérifier l’exploitation des carrières, leurs installations
connexes et leur conformité à l’arrêté préfectoral d’autorisation. Les DREAL interviennent
principalement au niveau du pilotage des opérations d’établissement des Schémas
Départementaux des Carrières (SDC) et veillent à la sécurité des employés. Le SDC définit
les modalités d’exploitation et de fonctionnement des carrières : utilisation rationnelle des
matériaux, réduction du recours aux matériaux alluvionnaires, protection de l’environnement,
etc.
Douze carrières en activité ont été répertoriées sur les 35 communes concernées par
Natura 2000 (cf. annexe 11)6. De nombreuses autres carrières ne sont plus exploitées et ont été
réaménagées. Certaines ICPE devront faire l’objet d’une évaluation des incidences au titre de
Natura 2000.
4 Autres activités et infrastructures en périphérie du site
Une zone militaire d’importance nationale est présente en périphérie du territoire
Natura 2000 : il s’agit d’un des sites de la base aérienne 705 Tours « François et Jean
Tulasne » de l’armée de l’air française. Elle se situe sur la commune de Cinq-Mars-la-Pile au
lieut-dit « les Guérinières ». Elle héberge le centre de détection et de contrôle de la base de
Tours ainsi que l’Etat-major de la zone aérienne de défense. Ses infrastructures occupent
d’anciens entrepôts et sont totalement enterrées. A cause de travaux d’aménagements, une
partie de l’activité militaire se déroule exceptionnellement en surface. Ces travaux devraient
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s’achever mi-2011. Le site militaire de Cinq-Mars-la-Pile est le principal employeur (environ
500 emplois) sur la commune.
Le centre nucléaire de production d’électricité d’Avoine se trouve à une dizaine de
kilomètres de la ZPS. Le plan particulier d’intervention de la centrale concerne les communes
Natura 2000 suivantes : Benais, Bourgueil, Ingrandes-de-Touraine, Restigné, Saint-Nicolasde-Bourgueil et Saint-Patrice7.
Un pipeline transportant du gaz est également présent en périphérie du site. Le
gazoduc est enterré et traverse les communes de Bourgueil, Cinq-Mars-la-Pile, Ingrandes-deTouraine, Langeais (sur cette commune, le pipeline traverse la ZPS sur quelques centaines de
mètres), Restigné, Saint-Etienne-de-Chigny, Saint-Michel-sur-Loire et Saint-Patrice7.
Enfin, les communes de Cinq-mars-la-Pile, Ingrandes-de-Touraine, Langeais,
Saint-Michel-sur-Loire et Saint-Patrice sont traversées par une voie ferrée7.
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EN RESUME
Le territoire du site Natura 2000 du Lac de Rillé est situé en zone rurale. La pression
urbaine n’est pas forte mise à part peut être sur les communes limitrophes de la Loire. Les
bourgs inclus au sein du périmètre n’ont pas de grande emprise sur le milieu environnant.
La politique actuelle en matière d’habitat conduit les communes à « densifier » les
centres bourgs et ainsi éviter la dispersion des habitations. En effet, l’habitat isolé est chose
courante. Ce sont soit des exploitations agricoles, soit des hameaux constitués de quelques
maisons.
L’industrie est peu présente et se cantonne aux communes de Noyant, Vernantes et
surtout Langeais. Une dizaine de zones d’activités de tailles très inégales se répartissent sur le
site. Généralement de petite taille, elles accueillent quelques entreprises et dynamisent les
communes.
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5e partie : TOURISME ET LOISIRS
Le tourisme représente une part importante de l’activité économique des
départements de Maine-et-Loire et d’Indre-et-Loire, surtout en ce qui concerne les communes
limitrophes de la Loire. L’Anjou et la Touraine jouissent d’un patrimoine historique et
architectural riche et reconnu au niveau national et international : le Val-de-Loire. La
renommée de ses châteaux et de ses vignobles attire chaque année des millions de touristes.
Les communes incluses dans la ZPS « Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de
Touraine » profitent donc de cet attrait touristique mais de manière inégale.
1 Aperçu sur le tourisme local
En Anjou et Touraine, l’activité représente environ 3,8 millions de touristes par an1.
L’hôtellerie et la restauration sont les deux principaux secteurs d’activités et représentent
50 % des emplois salariés touristiques dans le Val-de-Loire2. Les deux départements
proposent toute une palette d’hébergements adaptés à tous les goûts et à tous les budgets :
hôtels, gîtes, chambres d’hôtes, campings, villages vacances, auberges, etc. Le développement
des moyens d’accès (autoroutes, TGV, aéroports) et la proximité de la capitale profite aux
deux régions Pays-de-la-Loire et Centre.
Les différentes opportunités touristiques liées principalement aux châteaux et
vignobles du Val-de-Loire influencent directement ou indirectement la fréquentation
touristique au sein de la ZPS de Rillé. Ainsi, la renommée du Val-de-Loire draine les touristes
jusque dans les communes incluses dans la partie nord de la ZPS. Elles offrent en retour de
nombreuses possibilités en matière d’hébergement, de restauration, de visites du patrimoine
architectural (monuments historiques et sites à visiter), de randonnée, etc.
1.1 Val de Loire et architecture
Le Val de Loire constitue le point fort du tourisme en Anjou et Touraine. Classé
patrimoine mondial de l’UNESCO entre Sully-sur-Loire (Loiret) et Chalonnes-sur-Loire
(Maine-et-Loire), le Val de Loire concentre la plupart des châteaux des régions
Pays-de-la-Loire et Centre sur 280 km.
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Parmi les plus remarquables et les plus réputés, citons les Châteaux d’Amboise, de
Chambord, de Chenonceau, de Brissac ou encore celui de Langeais. Rien qu’en
Indre-et-Loire, 39 châteaux et 72 sites religieux sont répertoriés3. Les monuments à visiter en
Touraine (principalement les châteaux) ont accueilli en 2008 environ 2,9 millions de visiteurs
soit plus de 83 % du total des visites1.
1.2 Les vignobles du Val de Loire
Le Val de Loire est la troisième région viticole de France4. Elle regroupe
69 appellations d’origine : Anjou, Coteaux du Layon, Saumur, Vouvray, Saint-Nicolas-deBourgueil, Bourgueil, Chinon, Touraine…5 Une signalisation propre au Val de Loire
consacrée à la découverte des vignobles de la région a été mise en place : « La route des
vignobles » qui court sur 800 km4.
1.3 Activités diverses
L’offre de loisirs touristiques ne s’arrête pas au Val de Loire. Les musées, parcs
d’attractions et autres viennent compléter le panel touristique angevin et tourangeau : le Parc
des Mini-Châteaux, les sites Fantasy Forest et celui des Grottes pétrifiantes, etc. Les sites
troglodytiques sont une particularité. Ils sont issus de l’extraction de tuffeau et de falun. Les
kilomètres de galeries sont maintenant réutilisés de différentes manières : habitations,
champignonnières, caves, musées, restaurants, troglogîtes, ateliers d’artisans, galeries
d’artistes, etc6 et 7.
De nombreux projets avec la Loire comme axe central ont été développés : le projet
interrégional « Loire à vélo », la Maison de Loire en Anjou, la Maison de la Rivière, les
bateaux à passagers, le « Jour de Loire » entre autres. De nombreux sites et parcs sont
consacrés au végétal : le Parc Oriental de Maulévrier, plus grand jardin japonais d’Europe, les
roseraies de Doué-la-Fontaine, Camifolia à Chemillé, Terra Botanica (parc ludique et
pédagogique ayant pour thème l’univers du végétal) 6 et 7.
De multiples manifestations estivales contribuent également au dynamisme
touristique de ces deux régions : spectacles et fêtes traditionnelles, marchés nocturnes,
festivals, expositions diverses, visites de parcs et jardins, etc 6 et 7.
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2 Tourisme en périmètre Natura 2000
Les données qui suivent sont à rapporter à la commune. Il n’a pas été précisé si
l’activité touristique est dans ou hors périmètre Natura 2000.
2.1 Monuments et sites à visiter
Le tableau 5 présente les principaux monuments et sites ouverts au public8 à 10.
Tableau 5 : Monuments et sites ouverts au public sur les communes Natura 2000
Commune
Allonnes
Ambillou
Benais
Blou
Bourgueil
Brain sur Allonnes
Breil
Channay-sur-Lathan
Cinq-Mars-la-Pile
Cléré-les-Pins
Gizeux
Ingrandes-de-Touraine
Langeais
Linières-Bouton
Mouliherne
Parçay-les-Pins
Restigné
Saint-Etienne-de-Chigny
Saint-Nicolas-de-Bourgueil
TOTAL
Châteaux
Musées
Sites religieux
1
1
Parcs et jardins
1
Caves touristiques
5
2
1
1
1
1
4
1
1
1
1
1
1
2
1
1
1
1
1
5
1
1
1
1
7
8
3
4
12
26
Ce tableau est loin d’être exhaustif : il ne dévoile qu’une petite partie de la richesse
historique et architecturale que l’on peut trouver dans les bourgs inclus dans le territoire de la
ZPS, à savoir les autres châteaux et monuments religieux privés non ouverts au public mais
aussi la multitude de calvaires, croix, lavoirs, fontaines, moulins ou encore sites
archéologiques composant le petit patrimoine.
2.2 Offre d’hébergement et restauration
La fréquentation touristique en Anjou et Touraine créée une demande forte dans les
domaines de l’hôtellerie et de la restauration. Cela explique l’abondance de l’offre constatée
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(cf. annexe 12). La capacité d’accueil en hébergement marchand sur les 35 communes du site
est évaluée à près de 4000 lits et la capacité d’accueil touristique (capacité d’accueil en
hébergement marchand à laquelle s’ajoute la capacité d’accueil en résidences secondaires) à
plus de 12 000 lits (sources : CDT 49 et OE2T, 2009).
2.3 La randonnée
2.3.1 La randonnée pédestre
La randonnée pédestre est une activité de loisirs bien présente sur les deux
départements (cf. annexe 13)6 et 7. En Maine-et-Loire, le comité départemental de randonnée
pédestre regroupe 1950 licenciés et 41 associations11. En Indre-et-Loire, plus de 300 circuits
de Petites Randonnées (PR) existent et représentent près de 4500 km de pistes12. Sur la ZPS,
plus de 58 circuits ont été identifiés pour un peu plus de 450 km de pistes.
Le Plan Départemental des Itinéraires de Petites Randonnées (PDIPR) est un outil de
gestion des sentiers. Il s’agit d’un plan actualisé qui permet de recenser les itinéraires et
sentiers balisés afin d’en assurer le suivi et la sécurisation et d’en faire la promotion.
L’inscription d’itinéraires et de sentiers se fait en fonction de critères départementaux. Chacun
des deux départements possède un PDIPR.
D’autres circuits inclus en partie dans la zone Natura 2000 ont été identifiés6 à 10. Il
s’agit des circuits de Grandes Randonnées (GR) et des circuits de Grandes Randonnées de
Pays (GRP) :

Circuit de Grande Randonnée GR 36 : il traverse le Maine-et-Loire dans le sens
nord/sud du Lude (72) à La Charpenterie au sud de Montreuil Bellay (49). Il concerne
les communes de Allonnes, Brain-sur-Allonnes, Breil, Courléon, La Breille-les-Pins, La
Pellerine, Méon, Noyant, Parçay-les-Pins, et Vernoil ;

Circuit GR de Pays Castelvalérie : Ambillou, Breil, Channay-sur-Lathan, Cléré-lesPins, Hommes, Rillé, (130 km) ;

GR de Pays Côteaux de Bourgueil (GRP Bourgueillois) : Benais, Bourgueil, Continvoir,
Gizeux, Ingrandes-de-Touraine, Restigné, Saint-Nicolas-de-Bourgueil, Saint-Patrice
(120 km) ;
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Citons encore les circuits labellisés « qualité Anjou ». Ces circuits sont
obligatoirement inscrits dans le PDIPR. La labellisation permet de les démarquer des autres
circuits en fonction de critères comme le pourcentage de goudron ou leur intérêt spécifique.
Les circuits « Entre Blou et Neuillé » et « La forêt de nos ancêtres » (Brain-sur-Allonnes) sont
labellisés « qualité Anjou ».
Enfin, le Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine a créé des sentiers
d’interprétation13. Son objectif est de promouvoir le développement durable à travers le
tourisme. Trois sentiers d’interprétation ont été identifiés au sein de la ZPS :

« L’arbre des racines à la cime », Gizeux, 4 km ;

« La double vie du coteau », Benais, 5 km ;

« La forêt raconte l’Homme », Brain-sur-Allonnes, 4,5 km.
2.3.2 La randonnée cycliste
Des circuits de randonnée consacrés aux cycles existent également 6 à 10. En plus de
ceux présentés ci-dessous (le tableau 6 n’est pas exhaustif), des projets sont en cours,
notamment des projets de liaisons entre certains circuits existants :
Tableau 6 : Circuits de randonnée cycliste sur la ZPS
Circuit
« Forêt »
« Vignes »
« Loire »
« Jules Desbois »
« Lathan »
« Lac de Rillé »
« Entre Loire et Forêt »
Communes concernées
Bourgueil, Continvoir, Courléon, Gizeux
Benais, Bourgueil, Restigné, Saint-Nicolas-de-Bourgueil
Bourgueil, Chouzé-sur-Loire, La Chapelle-sur-Loire, Restigné
Breil, Parçay-les-Pins
Breil
Breil, Channay-sur-Lathan, Rillé
7 communes dont Allonnes, Brain-sur-Allonnes, La Breille-lesPins et Neuillé
Distance
28 km
35 km
40 km
18 km
6,5 km
10,5 km
80 km
2.3.3 La randonnée équestre
Les cavaliers ne sont pas en reste et les comités départementaux de tourisme équestre
proposent également des circuits qui sont souvent partagés avec les cycles et les Vélos Tout
Terrain (VTT). Citons entre autres les circuits de6 à 10, 14 et 15 :

Marcilly-sur-Maulnes – Gizeux, 27 km ;

Gizeux – Bourgueil, 31,5 km ;
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
Bourgueil – Chinon, 15 km ;

La Breille-les-Pins – Brain-sur-Allonnes, 15 km.
2.4 Les activités nautiques/de baignade
Quatre
sites
proposant
des
activités liées à l’eau ont été mis en
évidence dans ou hors de la ZPS :

le Parc Capitaine à Bourgueil (hors
ZPS) ;

les Pièces de la Plaine à Hommes
(hors ZPS) ;

l’Etang des Loges à La Breille-les-Pins ;

le lac de Pincemaille à Rillé.
Photo 14 : Etang des Loges – La Breille-les-Pins
(A. Renard, mai 2011)
2.5 Les activités aériennes
Le tourisme en Anjou et Touraine passe aussi par les activités aériennes. Des sociétés
proposent toutes sortes de baptêmes de l’air (ULM, montgolfières, etc.) et ce principalement
le long de la Loire où les paysages sont remarquables. Sur le site Natura 2000, deux bases ont
été identifiées :

base ULM de Channay-sur-Lathan : multiaxe (aéronef sustenté par une voilure fixe) et
pendulaire (deltaplanes). Base située dans le périmètre du site, toute proche du lac de
Rillé ;

base ULM Jacopeau de Hommes (« Hommes Volants ») : multiaxe, pendulaire et
paramoteur (aéronef composé d’une voilure de parapente et d’un moteur léger à hélice
intégré à une cage de protection). Base hors ZPS ;
2.6 Les activités naturalistes
Le tourisme ornithologique est important sur certains plans d’eau du site Natura
2000. En premier lieu au niveau de la retenue des Mousseaux située à cheval sur les
communes de Rillé, Channay-sur-Lathan et Breil où la LPO Touraine a mis en place deux
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observatoires
l’avifaune.
de
D’autres
sites
accueillent des oiseaux inféodés aux milieux
aquatiques tels que les plans d’eau de l’Etang des
Loges (La Breille-les-Pins), ou celui des Tenières
(Saint-Nicolas-de-Bourgueil). La forêt domaniale de
Chandelais (proche de la ZPS) est également un lieu
de rencontre pour beaucoup d’ornithologues.
Photo 15 : Observatoire ornithologique –
Rillé (A. Renard, avril 2011)
2.7 Le lac de Rillé
La commune de Rillé jouit d’un site touristique phare qui connait un succès
grandissant d’année en année : le lac de Rillé. Il fut mis en eau en 1977 afin de répondre aux
besoins de l’agriculture dans le bassin de l’Authion. Sa surface d’eau libre varie entre 50 et
250 hectares suivant la saison. Le lac est constitué en fait de deux parties : le lac de
Pincemaille en amont consacré aux activités nautiques et à proximité duquel se trouve le
camping Huttopia et la partie aval préservée en tant que haut-lieu ornithologique (lac des
Mousseaux). Cela a conduit à la mise en réserve de la quasi-totalité de sa superficie en 1982
(222 ha).
La gestion du lac de Pincemaille
est
assurée par
la Communauté de
Communes Touraine Nord-Ouest depuis
janvier 2003. L’exploitation du site a été
confiée à la société Huttopia à travers la
mise en place d’une délégation de service
public.
La
société
propose
diverses
Photo 16 : Camping Huttopia – Rillé
(A. Renard, avril 2011)
hébergements et activités sur le site d’avril à novembre16 :

hébergements : 120 emplacements sur cinq hectares (tentes, caravanes, camping-cars,
location de canadiennes, cabanes ou roulottes) ;

activités de découverte : promenade en train, randonnées pédestres et équestres, location
de vélos ;

activités nautiques : baignade, canoë, pédalo, planche à voile ;

autres activités : pêche, accrobranche, piscine, courts de tennis, tennis de table, terrain
de volley, parc pour enfant, pétanque, etc.
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EN RESUME
Le tourisme représente une part importante de l’activité économique en Anjou et en
Touraine. Cela s’explique en grande partie par la présence de la Loire inscrite au patrimoine
mondial de l’UNESCO. Le Val de Loire, avec ses châteaux et ses vignobles, fait la renommée
de la région.
De ce fait, à l’intérieur du périmètre du site Natura 2000, les offres en matière
d’hébergement et de restauration sont conséquentes : hôtels, gîtes, chambres d’hôtes,
campings, etc. La mise en valeur du patrimoine architectural est de rigueur et le choix des
visites est vaste.
Les activités de plein air sont nombreuses et les possibilités de randonnées ne
manquent pas. Le lac de Rillé concentre de multiples atouts pour les touristes et les locaux :
chasse, pêche, activités nautiques, baignade, restauration, etc. C’est une des zones majeures
du site Natura 2000 du lac de Rillé et des forêts voisines d’Anjou et de Touraine.
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6e partie : CHASSE
La chasse est une activité très ancrée en France. Elle est, avec le football et la pêche,
le loisir le plus pratiqué. Cela fait de la France le premier pays de chasseurs en Europe1.
Autrefois nécessité vitale pour survivre, la chasse est aujourd’hui devenue indispensable dans
la gestion des populations de gibier.
Les départements d’Indre-et-Loire et de Maine-et-Loire comptent près de
36 000 chasseurs. Sur le secteur du site Natura 2000 « Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou
et de Touraine », la mosaïque de milieux et la prédominance des espaces boisés autorisent la
chasse du petit comme du grand gibier.
1 Données générales
1.1 Les périodes de chasse
Les périodes de chasse pour le gibier sédentaire sont fixées par arrêté préfectoral
départemental. Les dates d’ouverture et de fermeture pour le gibier sédentaire (chevreuil,
sanglier, cerf, lièvre, faisan, etc.) vont du 20 septembre au 28 février (cas général) pour la
saison 2009-2010 sur les deux départements (cf. annexe 14A)2. Pour le gibier d’eau et les
oiseaux de passage (arrêté au niveau national), elles vont du 29 août au 20 février suivant les
espèces (cf. annexe 14B et 14C)3 et 4. Il existe de nombreux points de règlements concernant
des cas particuliers suivant l’espèce, le département ou encore les modes de chasse qui ne sont
pas spécifiés ici.
1.2 Les plans de chasse
Les plans de chasse doivent permettre d’assurer sur le long terme la gestion durable
des populations de gibier et de leurs habitats. Pour chaque plan est fixé le nombre d’animaux
à prélever par les chasseurs au cours d’une saison de chasse et dans un secteur donné. Toutes
les espèces peuvent être concernées par un plan de chasse dans la mesure où leurs populations
respectives posent un problème de gestion. La liste des espèces soumises à plan de chasse est
définie selon les préconisations du Schéma Départemental de Gestion Cynégétique (SDGC) 5.
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Sur les deux départements de Maine-et-Loire et d’Indre-et-Loire, trois plans de chasse ont été
mis en place :

Plan de chasse lièvre ;

Plan de chasse grand gibier (cerf et chevreuil) ;

Plan de chasse faisan.
En Touraine, le grand gibier et particulièrement le
cerf, est roi. Les massifs forestiers de taille relativement
importante permettent aux populations de se maintenir et de
se sédentariser. En plaine, c’est le petit gibier qui s’impose
(Bourgueil,
Restigné, Saint-Nicolas-de-Bourgueil,
Saint-
Patrice). La chasse à la bécasse des bois est également bien
représentée sur le département ainsi qu’en Maine-et-Loire.
En Anjou, c’est surtout le petit gibier qui est chassé,
à savoir le faisan, le lièvre et la bécasse. Cela s’explique là
Photo 17 : Mirador – Vernantes
(A. Renard, mai 2011)
aussi par la configuration du département : les milieux ouverts occupent une plus grande
surface que les milieux forestiers. Globalement en Maine-et-Loire, les populations de
chevreuil et de sanglier sont stables, celles de biches et faisans sont en augmentation. Les
populations de lapins quand à elles fluctuent beaucoup d’une année sur l’autre et ceci est
valable pour les deux départements.
1.3 Les espèces nuisibles
Les motifs pour lesquels ces espèces sont classées nuisibles sont de trois ordres :

santé/sécurité : prévention dans la transmission de maladies ;

activités agricoles ou forestières : prévention des dégâts et protection des cultures, des
élevages et des plantations ;

faune ou flore : protection de la faune et de la flore sauvage et des aménagements et
ouvrages.
Les espèces nuisibles sont désignées par arrêté préfectoral départemental. Le
tableau 7 ci-dessous présente les nuisibles par département 2 et 6 :
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Tableau 7 : Espèces nuisibles
Espèce
MAMMIFERES
OISEAUX
Maine-et-Loire
Indre-et-Loire
fouine, martre, putois,
Fouine, martre, lapin de
ragondin, rat musqué,
garenne, ragondin, rat
renard, vison d’Amérique musqué, renard, sanglier
Corbeau freux, Corneille noire, Etourneau sansonnet,
Pie bavarde, Pigeon ramier
En Maine-et-Loire comme en Indre-et-Loire, quel que soit le moyen de prélèvement
(piégeage, déterrage ou louveterie), le ragondin détient le record des effectifs en termes
d’espèces prélevées. En Maine-et-Loire, le ragondin à lui seul représente près de la moitié des
prélèvements. Toujours en Maine-et-Loire, les effectifs prélevés sur les populations de martre
deviennent importants depuis peu.
2 Organisation de la chasse en territoire Natura 2000
2.1 Les associations communales de chasse agréées
Les Associations Communales de Chasse Agréées (ACCA) ont pour origine la loi
Verdeille du 10 juillet 1964. Ce sont des associations de type loi 1901 qui ont pour objectifs 7 :

d’assurer l’organisation technique de la chasse, la conservation des habitats naturels, de
la faune et de la flore sauvages ;

de former et d’informer sur la gestion cynégétique, la régulation des animaux nuisibles
et le respect des plans de chasse ;

de développer le gibier et la faune sauvage dans le respect d’un équilibre agro-sylvocynégétique.
Le territoire d’une ACCA correspond à la totalité du territoire d’une commune à
quelques exceptions près. Chaque ACCA est tenue de constituer une ou plusieurs réserves de
chasse communales dont la superficie est d’au minimum un dixième de la superficie totale de
leur territoire7.
A l’intérieur du périmètre Natura 2000, six communes sont en ACCA : Courléon, la
Breille-les-Pins, la Pellerine, Parçay-les-Pins, Vernantes et Vernoil. Ce sont toutes des
communes de Maine-et-Loire.
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L’Association Intercommunale de Chasse Agréée (AICA) est une autre forme
d’association à l’échelle intercommunale dont le fonctionnement et les objectifs sont les
mêmes que ceux d’une ACCA. Aucune n’est recensée sur le territoire Natura 2000.
2.2 Les groupements d’intérêt cynégétique
Les Groupements d’Intérêt Cynégétique (GIC) désignent un ensemble de personnes
physiques ou morales qui se sont regroupées pour une gestion concertée du gibier sur une
zone géographique déterminée8. Le tableau 8 liste les GIC présents en site Natura 2000. Ces
GIC ne possèdent pas de plan de gestion particulier. Les espèces concernées sont en priorité le
lièvre et le chevreuil (le cerf pour le GIC de la Breille).
Tableau 8 : Les Groupements d’Intérêt Cynégétique
Département
Nom du GIC
GIC des Grandes Oreilles
GIC des Plaines
GIC Loire-Authion
GIC de la Breille
Maine-et-Loire
GIC des Landes de Saint-Martin
Indre-et-Loire
GIC du Gizellois
GIC de la Forêt Bourgueilloise
Communes concernées
14 communes dont : Breil, Linières-Bouton, Méon,
Mouliherne, Noyant
Courléon, La Pellerine, Parçay-les-Pins, Vernantes, Vernoil
4 communes dont : Allonnes et Brain-sur-Allonnes
La Breille-les-Pins
22 communes dont : Continvoir, Ingrandes-de-Touraine,
Restigné, Saint-Michel-sur-Loire et Saint-Patrice
8 communes dont : Continvoir, Gizeux et Rillé
6 communes dont : Bourgueil, Continvoir et Gizeux,
En plus des ACCA, AICA et GIC, il existe sur le territoire de la ZPS de nombreuses
sociétés communales de chasse et des sociétés de chasse privées. Ces sociétés regroupent des
détenteurs de droit de chasse qui mettent en commun leur territoire.
2.3 Les équipages de vénerie
Sur les deux départements, les chasseurs pratiquent principalement la chasse à tir
avec un fusil ou une carabine, et avec ou sans chien. Cependant, pratiquement tous les modes
de chasse sont représentés.
La vénerie, également appelée la chasse à courre, est un mode de chasse traditionnel
qui se définit par la poursuite de l’animal chassé par les chiens jusqu’à ce qu’il soit rattrapé
pour la mise à mort (appelée l’hallali)9. Il existe trois types de chasse à courre suivant les
animaux chassés :
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
la grande vénerie : elle se pratique à cheval et concerne le grand gibier (chevreuil,
sanglier, cerf) ;

la petite vénerie : elle se pratique à pied et concerne le petit gibier (surtout le lièvre, le
renard et le lapin) ;

la vénerie sous terre : elle consiste à capturer le gibier acculé dans son terrier (renard,
blaireau et ragondin)9.
Le tableau 9 recense les équipages dont le chenil se trouve sur une commune
concernée par la ZPS :
Tableau 9 : Les équipages de vénerie
Département
Maine
et
Loire
Vénerie
Petite
vénerie
Vénerie
sous terre
Grande
vénerie
Indre
et
Loire
Espèce
lièvre
renard, lièvre
lapin
lapin
renard, blaireau,
ragondin
cerf
cerf
chevreuil
Petite
vénerie
renard
renard
Vénerie
sous terre
renard, blaireau,
ragondin
Equipage
Rallye des Grands Loups
Equipage Chanteloup
Rallye Forgeais
Equipage du Val de Marne
Rallye Face à Face
Rallye Brainois
Rallye Touraine
Equipage Champchevrier
Equipage d’Andigny
Rallye Marchenoir
Rallye Fondettois
Rallye Boulo
Rallye Benaichon
Equipage de la Fouine
Equipage Rallye Foxter
Commune
Breil
Linières-Bouton
Mouliherne
Vernantes
Blou
Brain-sur-Allonnes
Ambillou
Cléré-les-Pins
Saint-Etienne-de-Chigny
Ambillou
Cléré-les-Pins
Benais
Cléré-les-Pins
Langeais
S’ajoutent à ce tableau de nombreux autres équipages invités à venir chasser sur le
territoire Natura 2000.
Le château de Champchevrier situé sur la commune de Cléré-les-Pins (hors périmètre
Natura 2000) est un haut lieu de la vénerie en Touraine. Des visites du site sont organisées
chaque année et permettent aux touristes de s’imprégner de l’histoire du château et de ses
traditions familiales. De même à Breil en Anjou a lieu tous les ans au 15 août la fête de la
chasse dans le parc du château du Lathan (inclus dans le périmètre). Plusieurs évènements y
sont organisés comme la démonstration de chiens de berger, la messe de Saint-Hubert, des
spectacles équestres, etc.
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2.4 Les circonscriptions des lieutenants de Louveterie
A l’origine, la louveterie a été créée par Charlemagne pour protéger les habitants et
leurs élevages contre les loups. Aujourd’hui, les missions des lieutenants de louveterie ont été
modifiées : ils sont chargés de veiller à la régulation des nuisibles et au maintien de l’équilibre
de la faune sauvage en organisant des battues administratives par exemple 10.
Les circonscriptions chevauchants le territoire de la ZPS sont recensées dans le
tableau 1011
et 12
ci-dessous. En Maine-et-Loire, les circonscriptions des lieutenants de
louveterie comprennent la totalité du territoire des communes. En Indre-et-Loire, les
circonscriptions sont définies en fonction des sous-massifs cynégétiques. C’est la raison pour
laquelle une commune peut être concernée par plusieurs circonscriptions.
Tableau 10 : Circonscriptions des lieutenants de Louveterie
Département
Circonscriptions
M de La Bouillerie
Maine-et-Loire
M Portier
2
3
4
Indre-et-Loire
5
7
8
Communes
30 communes dont : Breil, La Pellerine, Méon, Noyant, Parçay-lesPins
15 communes dont : Allonnes, Blou, Brain-sur-Allonnes, Courléon, La
Breille-les-Pins, Neuillé, Vernantes, Vernoil
Ambillou, Avrillé-les-Ponceaux, Channay-sur-Lathan, Cléré-les-Pins,
Continvoir, Gizeux, Hommes, Langeais, Mazières-de-Touraine, Rillé,
Saint-Etienne-de-Chigny
Ambillou, Saint-Etienne-de-Chigny
Avrillé-les-Ponceaux, Benais, Bourgueil, Cinq-Mars-la-Pile,
Continvoir, Gizeux, Ingrandes-de-Touraine, Langeais, Les Essards,
Mazières-de-Touraine, Restigné, Saint-Etienne-de-Chigny, SaintMichel-sur-Loire, Saint-Nicolas-de-Bourgueil, Saint-Patrice
Avrillé-les-Ponceaux, Benais, Bourgueil, Cinq-Mars-la-Pile,
Continvoir, Gizeux, Ingrandes-de-Touraine, Langeais, Les Essards,
Restigné, Saint-Michel-sur-Loire, Saint-Nicolas-de-Bourgueil, SaintPatrice
Cinq-Mars-la-Pile, Langeais, Saint-Michel-sur-Loire, Saint-Patrice,
Saint-Etienne-de-Chigny
Saint-Patrice
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EN RESUME
La chasse est une des activités reines en Anjou et en Touraine. Cependant, les contextes sont
différents d’un département à l’autre.
En Maine-et-Loire, le réseau chasse apparaît bien structuré : les associations sont
plutôt nombreuses en comparaison du département voisin et les GIC concernent plus de la
moitié des communes du département. Le gibier y est riche et varié.
En Indre-et-Loire, les structures sont essentiellement privées et les propriétés de
chasse sont très morcelées. Cependant, de grandes propriétés privées et clôturées sont
présentes au sein du massif. La Touraine est le berceau de la chasse à courre : le cerf est
abondant dans les massifs forestiers.
Les caractéristiques du site Natura 2000 du lac de Rillé et des forêts avoisinantes
offre donc aux chasseurs un panel de gibier intéressant : grand gibier dans les massifs
forestiers, petit gibier en zones de bocage et dans la plaine agricole et gibier d’eau sur les
nombreux plans d’eau que comptent la ZPS.
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7e partie : PECHE ET GESTION DE L’EAU
En France, la pêche de loisirs rassemble plus de 1,42 million de pratiquants, ce qui la
place devant la chasse de loisir qui compte en 2007 1,37 million de chasseurs1.
La pêche de loisir dans les deux départements de Maine-et-Loire et d’Indre-et-Loire
représente près de 90 000 licenciés. 83 associations agréées pour la pêche et la protection du
milieu aquatique se partagent la gestion de près de 2700 km de cours d’eau en Maine-et-Loire
et de 720 km de cours d’eau en Indre-et-Loire. L’Indre-et-Loire compte près de 300 ha de
plans d’eau réservés à la pêche de loisir contre 500 ha en Maine-et-Loire.
1 La pêche de loisirs
1.1 Périodes d’ouverture 2010
La période générale d’ouverture de la pêche pour la saison 2010 s’étale du 13 mars
au 19 septembre en première catégorie et du 1er janvier au 31 décembre en deuxième
catégorie. Mais les périodes de pêche sont adaptées pour de nombreuses espèces
(cf. annexe 15)2 et 3. En plus de ces périodes d’ouverture s’appliquent également des horaires
d’ouverture et de fermeture détaillés au jour le jour.
1.2 Propriété et classement des cours d’eau
Le domaine public est la propriété de l’Etat qui loue ses lots aux AAPPMA. Le domaine privé
appartient au propriétaire riverain du cours d’eau qui autorise ou non l’accès des rives aux
pêcheurs4. En fonction de la biologie des espèces, les cours d’eau et plans d’eau sont classés
en deux catégories piscicoles4. La réglementation en matière de pêche varie en fonction de ce
classement :

la première catégorie caractérisée par la présence naturelle des salmonidés (truite,
omble, saumon) et d’espèces dites d’accompagnement (loches, vairons, chabots…),

la seconde catégorie qui regroupe tous les autres cours d’eau et plans d’eau où l’on
retrouve les cyprinidés (gardon, brème, carpe…) ainsi que la plupart des carnassiers
(brochet, sandre, perche…).
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Le territoire de la ZPS n’est traversé que par des cours d’eau du domaine privé et de
deuxième catégorie. Mis à part le lac de Rillé géré par la Fédération d’Indre-et-Loire, il n’y a
pas d’autres plans d’eau de pêche gérés par une AAPPMA sur le site.
1.3 Les domaines piscicoles
Le Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des
ressources piscicoles (PDPG) permet une gestion globale des cours d’eau. Il décrit la gestion
piscicole à mettre en œuvre sur l’ensemble du département et définit entre autres les domaines
piscicoles.
Le tableau 11 présente les domaines piscicoles rencontrés sur le territoire
Natura 2000. Ils sont classés selon la faune piscicole qu’ils accueillent :

cyprinicole (barbeau, perche, brochet, brème, carpe) ;

intermédiaire (truite, chevaine, barbeau) ;

salmonicole (salmonidés majoritaires).
Tableau 11 : Domaines piscicoles en zone Natura 2000
Domaine piscicole
L’Authion
Le Lathan
Les Loges
Le Changeon amont
Le Changeon aval
La Roumer
La Brême
Classement écologique
Cyprinicole
Cyprinicole
Intermédiaire
Intermédiaire
Cyprinicole
Intermédiaire
Cyprinicole
Photo 18 : Le Lathan – Vernantes
(A. Renard, avril 2011)
1.4 Les tailles minimales de capture
Chaque espèce dont le prélèvement est autorisé est soumise à une taille minimale de
capture afin d’assurer sa reproduction (cf. annexe 16)5 et 6. Suivant la catégorie des cours d’eau
et des lieux de pêche, les modes de pêche sont également réglementés (nombre de cannes à
pêche, nature des appâts, etc.).
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1.5 Les réserves de pêche
Deux types de réserves existent :

les réserves annuelles ou totales7 et 8. Dans ces réserves, la pêche (sous quelques formes
que ce soit) est interdite toute l’année. En 2010, 62 réserves annuelles sont comptées en
Maine-et-Loire et 46 en Indre-et-Loire. Aucune ne concerne le site Natura 2000 de
Rillé ;

les réserves spécifiques ou temporaires9
et 10
. La pêche y est interdite du 1er mars au
31 mai inclus. En Maine-et-Loire, 96 réserves temporaires sont identifiées en 2010 et
38 en Indre-et-Loire. Là aussi, aucune ne concerne la zone Natura 2000.
1.6 Le lac de Rillé
Le lac de Rillé est composé du Lac des Mousseaux en aval, propriété de l’Entente
Interdépartementale de l’Authion et du lac de Pincemaille en amont, aménagé pour les
activités touristiques. La réglementation en matière de pêche en ce qui concerne les lacs des
Mousseaux et de Pincemaille est identique à celle des rivières du département d’Indre-etLoire, à savoir11 :

en cas d’abaissement du plan d’eau, il sera procédé à la fermeture de la pêche ;

timbre Entente Halieutique du Grand Ouest (EHGO) obligatoire pour tous les pêcheurs ;

quotas de captures journalières : 1 brochet, 2 sandres, 1 carpe ;

pêche en bateau autorisée sur le lac des Mousseaux, interdite sur le lac de Pincemaille ;

mise à l’eau des bateaux obligatoire au point d’embarquement ;

amarrage des bateaux inoccupés interdit autour du lac ;

circulation des bateaux avec moteur électrique tolérée ;

amorçage en bateau interdit hors de la zone autorisée à la pêche en bateau ;

la pêche en bateau ne devra pas perturber la pêche du bord ;

balisage des coups de pêche interdit sur tout le lac ;

le stationnement des véhicules ne devra pas entraver la mise à l’eau des embarcations ;

zone de pêche autorisée balisée par des bouées blanches ;

baignade et sports nautiques interdits ;

parking obligatoire.
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1.7 Les contrats territoriaux
Les anciens Contrats de Restauration et d’Entretien (CRE) sont désormais remplacés
par des contrats territoriaux « milieux aquatiques » (CTMA). Le CTMA est conclu pour une
durée de cinq ans entre l’agence de l’eau Loire-Bretagne, le maître d’ouvrage et les
partenaires techniques et financiers. Précédé d’une étude préalable définissant le programme
d’actions, le contrat est à l’origine d’un suivi et d’une évaluation12.
A la différence du CRE uniquement ciblé sur la restauration et l’entretien des cours
d’eau, le CTMA intègre plusieurs volets thématiques comme l’agriculture, l’alimentation en
eau potable, l’eau et l’industrie, etc. Les bénéficiaires peuvent être les communes, les
collectivités, les associations, les agriculteurs dans le cadre des MAEt ou encore les
propriétaires d’ouvrages hydrauliques. Les actions menées sont diverses 12 :

cours d’eau et annexes : les actions visent à rétablir un régime hydrologique correct, la
continuité des rivières, etc. ;

zones humides : les objectifs sont le maintien et la restauration des zones humides et de
leurs propriétés (régulation et stockage de l’eau) ;

grands migrateurs : les actions ont pour but de restaurer les habitats et la continuité
écologique de ses habitats et la libre circulation des poissons.
Sur le territoire Natura 2000, seul le CTMA Changeon-Lane est en cours. Il concerne
les communes de Benais, Bourgueil, Continvoir, Gizeux, Hommes, Ingrandes-de-Touraine,
Restigné, Rillé, Saint-Michel-sur-Loire, Saint-Nicolas-de-Bourgueil et Saint-Patrice.
1.8 Le silure
Suite aux différents entretiens réalisés
auprès des élus et structures du territoire Natura
2000, de nombreux témoignages ont porté sur la
présence problématique du Silure glane (Silurus
glanis) dans les lacs des Mousseaux et de
Pincemaille à Rillé ainsi que dans le Lathan.
C’est un poisson originaire d’Europe de l’Est
Photo 19 : Silure glane (N. Sloth)
qui s’est rapidement propagé dans toute l’Europe, naturellement ou suite à de nombreuses
introductions pour la pêche de loisir. En effet, le silure est apprécié par les pêcheurs pour sa
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force et son endurance au combat. C’est un prédateur pouvant atteindre plus de deux mètres
de long et qui n’est régulé par aucune autre espèce à l’âge adulte étant donné ses
mensurations.
Le silure est un opportuniste et se nourrit de toutes sortes d’animaux et notamment
d’oiseaux aquatiques. Sur la ZPS, les effectifs sont jugés très importants et de nombreux cas
de prédation sur des canards et des jeunes cygnes ont été rapportés, ce qui s’oppose
directement à l’objectif de préservation de l’avifaune. De plus, des pêcheurs habitués du lac
des Mousseaux constatent la diminution des prises de friture, ainsi que de carpes, brochets,
sandres, etc.
Face à tant de témoignages convergents, il est souhaitable, dans le cadre de
Natura 2000, se s’intéresser de près à cette espèce afin d’étudier les impacts réels qu’elle peut
avoir sur l’avifaune et de manière générale sur les écosystèmes aquatiques.
2 La pêche professionnelle
Au sein du territoire Natura 2000, seule une exploitation piscicole a été recensée. Il
s’agit de « Aquaculture Plus » située sur la commune des Essards. Elle produit des salmonidés
(truites fario, arc-en-ciel, saumonées, saumons de fontaine) en circuit fermé ainsi que des
cyprinidés (gardons, carpes, …) en étangs. Cet établissement propose également des parcours
et un bassin de pêche13.
A Brain-sur-Allonnes, un exploitant maraîcher s’est lancé dans la pisciculture de
salmonidés en circuit fermé. Le siège de l’exploitation ne se situe pas en site Natura 2000.
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EN RESUME
Avec la chasse, la pêche est une des principales activités de loisirs sur les deux
départements. De nombreux organismes gravitent autour de la pêche et de la gestion de l’eau
de manière générale : les pêcheurs ne sont pas les seuls bénéficiaires du réseau
hydrographique dans des départements où l’activité agricole est bien présente.
La ZPS du Lac de Rillé est traversée de cours d’eau dont les principaux sont
l’Authion, le Lathan, le Changeon, le Lane et la Roumer. De même, de nombreux plans d’eau
majoritairement privés sont dispersés sur le site : l’étang des Loges, l’étang des Hautes-Belles
et le lac de Rillé sont les plus connus.
Les constatations régulières de la prédation par le Silure glane sur les oiseaux d’eau
dans les lacs de Rillé et le Lathan nécessite une réflexion sur l’impact réel de cette espèce sur
l’avifaune à préserver.
La pêche professionnelle est également représentée sur le territoire par une
exploitation piscicole recensée sur la commune des Essards.
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8e partie : ENJEUX SOCIO-ECONOMIQUES
Les enjeux socio-économiques traduisent les préoccupations des différents
utilisateurs du territoire vis-à-vis de l’avifaune à protéger. Le croisement de ces enjeux avec
les enjeux écologiques exprimés au travers du diagnostic écologique permettront de dégager
les objectifs de développement durable du site.
Durant les interventions, réunions et entretiens réalisés en 2010 dans le cadre de
l’élaboration du Document d’Objectifs de la ZPS « Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et
de Touraine », les acteurs locaux ainsi que les représentants des différentes activités
pratiquées sur le territoire ont pu exprimer leurs intérêts respectifs. D’une manière générale,
ces intérêts convergent et il est possible de résumer les enjeux socio-économiques en deux
points :

Maintenir et développer le potentiel économique du territoire, toutes activités
confondues dans une optique de développement durable ;

Permettre à chacun de continuer à pratiquer son ou ses loisirs librement dans le
respect de la biodiversité.
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TABLE DES ANNEXES
Annexe 1 : Forêts privées sur les communes Natura 2000 (source : cadastre 2003) ........................................... 79
Annexe 2 : Les régions agricoles incluses ou voisines du territoire Natura 2000 ............................................... 80
Annexe 3 : Productions animales..................................................................................................................... 81
Annexe 4 : Productions végétales .................................................................................................................... 82
Annexe 5 : Surface Agricole Utile ................................................................................................................... 83
Annexe 6 : Statut juridique des exploitations ................................................................................................... 84
Annexe 7 : Evolution du nombre d’exploitations sur les communes Natura 2000 ............................................. 85
Annexe 8 : L’Agriculture Biologique en départements ..................................................................................... 86
Annexe 9 : ICPE sur les communes Natura 2000 ............................................................................................. 87
Annexe 10 : Entreprises sur les communes Natura 2000 .................................................................................. 88
Annexe 11 : Carrières en activité sur les communes Natura 2000 ..................................................................... 89
Annexe 12 : Offre d’hébergement et restaurants sur les communes Natura 2000............................................... 90
Annexe 13 : Circuits PR recensés sur les communes Natura 2000 .................................................................... 92
Annexe 14 : Campagne de chasse 2009-2010 .................................................................................................. 93
Annexe 15 : Périodes d’ouverture et de fermeture de la pêche 2010 ................................................................. 94
Annexe 16 : Tailles minimales de capture........................................................................................................ 95
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Annexe 1 : Forêts privées sur les communes Natura 2000 (source : cadastre 2003)
Dptmt
Maine
et
Loire
Indre
et
Loire
TOTAL
Commune
Allonnes
Blou
Brain-sur-Allonnes
Breil
Courléon
La Breille-les-Pins
La Pellerine
Linières-Bouton
Méon
Mouliherne
Neuillé
Noyant
Parçay-les-Pins
Vernantes
Vernoil-le-Fourrier
Ambillou
Avrillé-les-Ponceaux
Benais
Bourgueil
Channay-sur-Lathan
Cinq-Mars-la-Pile
Cléré-les-Pins
Continvoir
Gizeux
Hommes
Ingrandes-de-Touraine
Langeais
Les Essards
Mazières-de-Touraine
Restigné
Rillé
Saint-Etienne-de-Chigny
Saint-Michel-sur-Loire
Saint-Nicolas-de-Bourgueil
Saint-Patrice
35 communes
Surface boisée (ha)
729
255
1335
377
571
2149
233
513
334
1825
500
139
922
1065
1090
2741
1820
964
1272
400
405
1322
2441
703
736
372
3035
157
1545
172
931
1034
763
819
536
34 206
Nb de propriétaires
260
88
496
128
160
791
102
115
136
405
201
88
367
368
405
144
206
670
646
189
460
228
532
159
178
343
489
95
177
302
221
285
241
657
300
10 632
Tx de boisement (%)
19,6
11,8
40,2
23,2
39,4
78,1
57,4
53,4
23,2
44,8
36,1
4,8
32,6
25,2
34,0
55,0
54,7
46,2
38,3
14,0
19,8
37,2
58,6
33,8
25,2
37,7
50,5
32,2
45,5
8,3
36,9
48,0
48,6
22,3
29,8
37,0
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15 communes
12 037 ha
boisés
4110
propriétaires
forestiers
33,0 % de
taux de
boisement
20 communes
22 169 ha
boisés
6522
propriétaires
forestiers
39,6 % de
taux de
boisement
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Annexe 2 : Les régions agricoles incluses ou voisines du territoire Natura 2000
Département
Territoire
Bassin de Savigné
15 600 ha
INDRE-ET-LOIRE
Ambillou, Avrillé-les-Ponceaux,
Channay-sur-Lathan, Cléré-les-Pins,
Continvoir, Gizeux, Hommes,
Mazières-de-Touraine, Rillé
Caractéristiques
– faluns du Miocène ;
– sols sableux à sablo-argileux
carbonatés ou sableux désaturés ;
– cultures annuelles (42 %),
boisements (23 %), espaces naturels
(16%), cultures permanentes (13 %) ;
– dominance polyculture-élevage.
Ambillou, Avrillé-les-Ponceaux,
Benais, Bourgueil, Cinq-Mars-la-Pile,
Cléré-les-Pins, Continvoir, Ingrandesde-Touraine, Langeais, Les Essards,
Mazières-de-Touraine, Restigné, Rillé,
Saint-Etienne-de-Chigny, SaintMichel-sur-Loire, Saint-Nicolas-deBourgueil, Saint-Patrice
– argiles à silex ;
– sols acides ;
– boisements (66 %), cultures
annuelles (12 %), espaces naturels
(10 %), cultures permanentes (7 %) ;
– dominance polyculture-élevage.
Vallée et terrasses de la
Loire
16 700 ha
Cinq-Mars-la-Pile, Langeais, SaintEtienne-de-Chigny, Saint-Michel-surLoire, Saint-Patrice,
– plaine alluviale composée de
varennes ;
– sols légers, pauvres, secs en été et
hydromorphes en hiver ;
– cultures annuelles (35 %),
boisements (13 %), espaces naturels
(13 %), cultures permanentes (10 %) ;
– dominance polyculture.
Coteaux viticoles de
Bourgueil et SaintNicolas-de-Bourgueil
4100 ha
Benais, Bourgueil, Ingrandes-deTouraine, Restigné, Saint-Nicolas-deBourgueil
Forêts et gâtines du NordOuest tourangeau
60 000 ha
MAINE-ET-LOIRE
Communes concernées
Confluence Loire-Vienne
15 500 ha
Bourgueil, Ingrandes-de-Touraine,
Restigné, Saint-Nicolas-de-Bourgueil,
Saint-Patrice
Baugeois
80 000 ha
Blou, Breil, Courléon, La Breille-lesPins, La Pellerine, Linières-Bouton,
Méon, Mouliherne, Neuillé, Noyant,
Parçay-les-Pins, Vernantes, Vernoil
Vallée de la Loire
15 000 ha
Allonnes, Brain sur Allonnes
– alluvions anciennes : sables, galets et
lits de graviers ;
– dominance viticulture.
– plaine alluviale ;
– sols sablo-argileux et limonosableux, souvent hydromorphes ;
– espaces naturels (33 %), cultures
permanentes (24 %), cultures annuelles
(24 %), boisements (11 %) ;
– agriculture diversifiée et spécialisée.
– 75 % polyculture élevage ;
– 40 % de l’arboriculture de Maine-etLoire ;
– grandes cultures (49 %), surfaces
fourrages (47 %), semences (2 %),
légumes (1 %), horticulture (0,5 %),
arboriculture (0,35 %).
– 80 % de l’horticulture (des pépinières
et des semences) du département ;
– 60 % des légumes ;
– grandes cultures (47 %), surfaces
fourrages (27 %), semences (15 %),
légumes (5 %), horticulture (3,5 %),
arboriculture (2,5 %).
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Annexe 3 : Productions animales
Annexe 3A : Production animales en Maine-et-Loire
Exploitations
Cheptel (têtes)
2000
2005
2007
2000
2005
2007
Bovins
5793
5037
4775
545 975
516 173
538 855
Equins
1503
1405
879
9345
ns
ns
Caprins
497
466
ns
25 954
ns
ns
Ovins
1493
1028
789
64 865
ns
ns
Porcins
906
644
465
349 536
313 013
326 478
Lapines mères
1506
476
ns
8453
ns
ns
Volailles
5371
2767
1393 11 597 664 14 497 141 11 125 457
Total exploitations 12 343 10 166 9010
ns : données non significatives du point de vue statistique
Maine-et-Loire
Annexe 3B : Productions animales en Indre-et-Loire
Exploitations
Cheptel (têtes)
2000 2005 2007
2000
2005
2007
Bovins
1192
934
868 80 682 76 685 80 118
Equins
506
350
ns
2120
ns
ns
Caprins
373
225
187 40 595 44 329 43 659
Ovins
842
506
432
ns
ns
ns
Porcins
270
ns
ns
58 116 57 761 61 397
Lapines mères
1299
ns
ns
ns
ns
ns
Volailles
2812
881
625
ns
ns
ns
Total exploitations
6678 5733 5071
ns : données non significatives du point de vue statistique
Indre-et-Loire
Diagnostic socio-économique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Page 81 sur 102
Annexe 4 : Productions végétales
Annexe 4A : Productions végétales en Indre-et-Loire
Exploitations
Superficie (ha)
2000 2005 2007
2000
2005
2007
Céréales
4378 3738 3361 162 151 162 438 158 558
Cultures industrielles (colza, tournesol, soja, …)
3164 2561 2454
71 106
62 775
63 991
Légumes secs et protéagineux
207
301
202
2163
2784
2228
Fourrages
1766 1354 1304
34 559
34 252
33 685
Superficie toujours en herbe (STH)
2328 1834 1602
21 150
18 985
19 682
Pommes de terre et tubercules
ns
ns
ns
ns
ns
ns
Légumes frais (y compris fraises et melons)
693
ns
214
1215
953
982
Fleurs et plantes ornementales
ns
ns
ns
ns
ns
ns
Vignes
2660 1866 1500
10 687
10 920
10 782
Cultures permanentes entretenues
342
259
259
2371
2254
2142
Jachères
4157 3620 3365
37 203
37 989
36 365
Total exploitations/SAU départementale
6678 5733 5071 343 140 333 655 328 741
ns : données non significatives du point de vue statistique
Indre-et-Loire
Annexe 4B : Productions végétales en Maine-et-Loire
Exploitations
Superficie (ha)
2000
2005
2007
2000
2005
2007
Céréales
7689
6696
6122 126 949 143 928 148 759
Cultures industrielles (colza, tournesol, soja, …)
3214
2401
2412
36 355
27 777
30 118
Légumes secs et protéagineux
854
719
419
6401
5 713
3301
Fourrages
6049
5221
5064 162 266 165 617 170 430
Superficie toujours en herbe (STH)
8326
6808
6170
87 125
84 768
84 475
Pommes de terre et tubercules
ns
ns
ns
ns
ns
ns
Légumes frais (y compris fraises et melons)
874
611
540
2530
2389
2544
Fleurs et plantes ornementales
278
160
138
587
573
497
Vignes
2334
1722
1396
20 327
21 370
21 274
Cultures permanentes entretenues
753
601
503
8453
7418
7454
Jachères
4264
4070
3917
20 725
25 784
23 247
Total exploitations/SAU départementale
12 343 10 166 9010 472 332 485 811 492 205
ns : données non significatives du point de vue statistique
Maine-et-Loire
Diagnostic socio-économique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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Annexe 5 : Surface Agricole Utile
Annexe 5A : Répartition de la SAU en Indre-et-Loire
Exploitations
2000 2005 2007
2000
Moins de 5 ha
2131 1635 1247
3570
De 5 à moins de 10 ha
358
337
350
2598
De 10 à moins de 20 ha
747
633
513
10 179
De 20 à moins de 35 ha
472
376
358
12 937
De 35 à moins de 50 ha
464
305
323
19 922
De 50 à moins de 100 ha
1287 1118 1003
95 930
De 100 à moins de 200 ha
1154 1183 1131 155 606
De 200 à moins de 300 ha
129
151
179
30 328
300 ha et plus
ns
ns
ns
ns
Total exploitations/SAU départementale
6775 5777 5158 343 140
ns : données non significatives du point de vue statistique
Indre-et-Loire
SAU (ha)
2005
2007
2678
2208
2441
2470
9050
7342
10 145
9744
12 995
13 717
83 831
74 761
163 415 157 919
34 691
40 382
ns
ns
333 655 328 741
Annexe 5B : Répartition de la SAU en Maine-et-Loire
Exploitations
SAU (ha)
2000
2005
2007
2000
2005
2007
Moins de 5 ha
3257
2061
1303
5649
3809
2611
De 5 à moins de 10 ha
1003
884
740
7337
6579
5384
De 10 à moins de 20 ha
1029
711
687
14 734
10 599
10 314
De 20 à moins de 35 ha
1673
1363
1153
46 525
37 376
31 327
De 35 à moins de 50 ha
1740
1391
1238
73 493
59 306
52 508
De 50 à moins de 100 ha
2922
2835
2786 199 756 197 081 195 041
De 100 à moins de 200 ha
866
991
1098 113 462 130 137 146 184
De 200 à moins de 300 ha
ns
ns
ns
ns
ns
ns
300 ha et plus
ns
ns
ns
ns
ns
ns
Total exploitations/SAU départementale 12 538 10 404 9201 472 332 485 811 492 205
ns : données non significatives du point de vue statistique
Maine-et-Loire
Diagnostic socio-économique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Page 83 sur 102
Annexe 6 : Statut juridique des exploitations
Annexe 6A : Statut juridique des exploitations en Indre-et-Loire
Indre-et-Loire
Exploitant individuel
GAEC
EARL
Société civile
Total sociétés
Tous statuts
Exploitations
2000 2005 2007
5307 4219 3595
433
435
373
737
841
907
215
208
211
1466 1555 1556
6775 5777 5158
Annexe 6B : Statut juridique des exploitations en Maine-et-Loire
Exploitations
2000
2005
2007
Exploitant individuel
8752
6363
4949
GAEC
1136
1141
1152
EARL
1733
1958
2181
Société civile
ns
ns
ns
Total sociétés
3773
4013
4223
Tous statuts
12 538 10 404 9201
ns : données non significatives du point de vue statistique
Maine-et-Loire
Diagnostic socio-économique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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Annexe 7 : Evolution du nombre d’exploitations sur les communes Natura 2000
Nombre d’exploitations
SAU 2000
1988
2000
2007
2010
Ambillou
43
15
nd
1328
Avrillé-les-Ponceaux
29
12
2
539
Benais
55
26
nd
417
Bourgueil
100
56
nd
467
Channay-sur-Lathan
52
34
15
1857
Cinq-Mars-la-Pile
37
19
2
544
Cléré-les-Pins
54
25
≈ 18
1289
Continvoir
30
13
1
100
Gizeux
41
28
6
1128
Hommes
45
25
≈ 10
1791
Indre-et-Loire
nd
Ingrandes-de-Touraine
30
23
14
214
Langeais
59
23
nd
520
Les Essards
0
0
0
0
Mazières-de-Touraine
40
18
≈8
1320
Restigné
109
87
≈ 35
1118
Rillé
23
17
≈7
1166
Saint-Etienne-de-Chigny
14
4
2
172
Saint-Michel-sur-Loire
23
13
1
138
Saint-Nicolas-de-Bourgueil
143
108
≈ 80
1203
Saint-Patrice
29
19
5
431
Allonnes
207
104
64
nd
1700
Blou
80
51
31
22
1641
Brain-sur-Allonnes
113
68
33
28
802
Breil
33
15
7
7
825
Courléon
20
7
4
2
292
La Breille-les-Pins
25
9
5
3
66
La Pellerine
10
c
3
3
c
Maine-et-Loire Linières-Bouton
6
3
3
16
Mouliherne
65
28
14
≈ 14
948
Méon
30
15
11
8
1189
Neuillé
49
37
12
12
555
Noyant
69
32
26
nd
1878
Parçay-les-Pins
78
36
27
≈ 16
1603
Vernantes
85
53
28
≈ 20
1868
Vernoil-le-Fourrier
79
31
26
≈ 20
1366
c : confidentiel (par application de la loi sur le secret statistique)/nd : information non disponible
Département
Commune
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Annexe 8 : L’Agriculture Biologique en départements
Type de
production
Productions
végétales
Productions
animales
Cultures/
élevages
Céréales
Oléagineux
Protéagineux
Légumes
Fruits
Vignes
STH
fourrages
TOTAL
Bovins
Ovins
Caprins
Porcins
Volailles
TOTAL
Indre-et-Loire
Surfaces (ha)/
Nb d’exploitations*
nb de têtes
50
1542
23
337
20
238
27
68
17
93
59
642
5
15
62
1784
263
4719
16
4
5
c
8
> 33
612
136
522
c
14647
15 917
Maine-et-Loire
Surfaces (ha)/
Nb d’exploitations*
nb de têtes
188
3011
33
203
66
403
86
244
47
171
78
836
12
104
253
9932
763
14 904
149
21 + c
5
10
27
212
5695
1196
521
204
72364
79 980
*nombre d’exploitations agricoles pratiquant cette culture/atelier d’élevage (une même exploitation peut
pratiquer une ou plusieurs cultures/élevages) / c : confidentiel (par application de la loi sur le secret statistique)
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Annexe 9 : ICPE sur les communes Natura 2000
Commune
Allonnes
Ambillou
Avrillé-les-Ponceaux
Benais
Blou
Bourgueil
Brain-sur-Allonnes
Breil
Channay-sur-Lathan
Cinq-Mars-la-Pile
Cléré-les-Pins
Gizeux
Hommes
Ingrandes-deTouraine
Langeais
Linières-Bouton
Mazières-de-Touraine
Activité
Bovins
Bovins
Chenils
Faune sauvage
Bovins
Faune sauvage
Faune sauvage
Viticulture
Bovins
Volailles
Viticulture
Bovins
Chenils
Bovins
Chenils
Volailles
Faune sauvage
Viticulture
Bovins
Volailles
Bovins
Faune sauvage
Volailles
Bovins
Bovins/porcins
Régime*
2D
2D
1A/1D
1D
1D
1D
1D
10D
4D
3D
23D
2D
2D
1A/1D
2D
2D
1D
1D
1D
1D
1D
1D
1D
1D
1D
Viticulture
6D
Champignonnière
Chenil
Faune sauvage
Chenil
Bovins
Volailles/couvoir
1A
1D
2D
1D
1A/2D
1D
Commune
Activité
Régime*
Bovins
1DC/5D
Méon
Veaux
1D
Volailles
1D
Bovins
1A/1D
Mouliherne
Porcins
1A/1D
Volailles
1DC/2D
Neuillé
Volailles
1D
Bovins
4D
Chenil
1D
Noyant
Lapins
1D
Porcins
1D
Volailles
3D
Stockage fourrage
1D
Parçay-les-Pins
Bovins
1D
Faune sauvage
2A
Restigné
Viticulture
19D
Bovins
1D
Rillé
Porcins
1D
Volailles
1D
Saint-Etienne-de-Chigny
Chenils
3D
Saint-Michel-sur-Loire
Chenil
1D
Saint-Nicolas-de-Bourgueil
Viticulture
54D
Saint-Patrice
Viticulture
2D
Bovins
2D
Chenil
2D
Vernantes
Lapins
1D
Porcins
1A/1D
Volailles
1DC/7D
Chenil
2D
Vernoil-le-Fourrier
Porcins
1D
Volailles
3D
TOTAL
217 ICPE
*A : Autorisation/D : Déclaration/DC : Déclaré-Contrôlé
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Annexe 10 : Entreprises sur les communes Natura 2000
Communes
Nb entreprises*
Allonnes
73 (1 ZA)
Ambillou
44 (2 ZA)
Avrillé-les-Ponceaux
9
Benais
18 (1 ZA)
Blou
10
Bourgueil
135 (1 ZI)
Brain-sur-Allonnes
40
Breil
7
Channay-sur-Lathan
11
Cinq-Mars-la-Pile
58 (1 ZA, 1 ZI)
Cléré-les-Pins
27 (1 ZA)
Continvoir
9
Courléon
1
Gizeux
18
Hommes
22 (1 ZI)
Ingrandes-de-Touraine
2
La Breille-les-Pins
19
Langeais
134 (2 ZI)
La Pellerine
6
Les Essards
3
Linières-Bouton
5
Mazières-de-Touraine
25 (1 ZA)
Méon
4
Mouliherne
24 (1 ZA)
Neuillé
21 (1 ZA)
Noyant
70 (3 ZI)
Parçay-les-Pins
12
Restigné
31 (1 ZA)
Rillé
9
Saint-Michel-sur-Loire
7
Saint-Nicolas-de-Bourgueil
34
Saint-Patrice
17
Saint-Etienne-de-Chigny
22 (1 ZA)
Vernantes
50 (1 ZI)
Vernoil-le-Fourrier
38 (1 ZA, 1 ZI)
* ZA : Zone Artisanale, ZI : Zone Industrielle
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Annexe 11 : Carrières en activité sur les communes Natura 2000
Communes
Identité carrières
Ambillou
SARL Courtigné
Bourgueil
Channay-surLathan
Morin Carrières
SEDSG – Dragages St Georges
SEDSG – Dragages St Georges
Activités
Extraction
(nd)
Exploitation
(120 kT/an)
Broyage, concassage,
criblage (21 kW)
Exploitation
(170 kT/an)
Exploitation
(145 kT/an)
Exploitation
(100 kT/an)
Broyage, concassage,
criblage
Cinq-Mars-laPile
SEDSG – Dragages St Georges
Hommes
Huet SARL
Exploitation (10 kT)
Langeais
Carreaux Caballero
Exploitation (150 T)
Mouliherne
Durand Luc
Herve SA
Noyant
Justeau Frères
Justeau Frères
Vernoil-leFourrier
Gennetay Luc
Exploitation
(150 kT/an prod. max)
Broyage, concassage,
criblage (750 kW)
Exploitation
(150 kT/an prod. max)
Broyage, concassage,
criblage (550 kW)
Exploitation
(3500 m3 prod. max)
Exploitation
(8 kT/an prod. max)
Exploitation (nd)
Date autorisation
Régime
nd
06/07/2004
Autorisation
17/12/1999
Non classé
10/02/1995
Autorisation
05/03/2003
Autorisation
05/01/2000
Autorisation
05/01/2000
Déclaration
10/08/2009
Autorisation
21/01/1987
Autorisation
22/02/2008
Autorisation
22/02/2008
Autorisation
07/03/2003
Autorisation
07/03/2003
Autorisation
12/03/1998
Autorisation
09/11/2004
Autorisation
Date autorisation : nd
Autorisation
nd : information non disponible
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Annexe 12 : Offre d’hébergement et restaurants sur les communes Natura 2000
1
Communes
Hôtels
étab.
Allonnes
Ambillou
Av.-les-P.
Benais
Blou
Bourgueil
Brain/A.
Breil
Channay/L.
C.-M.-la-P.
Cléré-les-P.
Continvoir
Courléon
Gizeux
Hommes
Ing.-de-T.
La B.-les-P.
La Pellerine
Langeais
Les Essards
Linières-B.
Maz.-de-T.
Méon
Mouliherne
Neuillé
Noyant
Parçay-les-P.
Restigné
Rillé
St-Et.-de-C.
St-Michel/L.
lits
3
104
2
32
1
1
3
14
14
60
1
12
2
1
1
1
36
12
70
26
Location de
meublés2
étab.
13
1
2
3
4
22
14
2
2
6
0
2
2
2
8
2
4
0
7
2
1
5
2
5
10
3
0
8
4
2
0
lits
47
4
8
12
8
88
40
15
4
24
0
8
9
8
64
8
10
0
28
8
10
20
6
10
28
6
0
32
16
8
0
Chambres
chez
l'habitant3
étab.
pers.
9
21
5
12
4
9
3
9
24
6
5
3
10
6
22
5
51
12
3
10
Héb.
collectifs4
étab.
lits
Hôtellerie de
plein air5
étab.
1
lits
270
1
1
264
228
1
1
99
302
1
156
1
300
Gîtes de
groupe6
étab.
pers.
1
35
1
54
Autres héb.
collectifs7
étab.
lits
1
9
1
100
Aires de
campingcar8
aires
2
1
1
1
23
6
3
12
54
12
6
30
60
1
36
1
519
1
50
1
Diagnostic socio-économique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Capacité
d'accueil
en héb.
marchand9
lits
317
13
43
133
8
522
268
15
13
179
308
8
9
8
74
14
180
14
439
20
10
30
6
10
28
114
0
122
559
134
56
Résidences
secondaires10
étab.
37
33
43
36
16
95
49
37
31
56
67
56
45
42
37
41
25
15
110
19
21
56
17
80
15
48
111
81
41
40
43
Page 90 sur 102
lits
185
165
215
180
80
475
245
185
155
280
335
280
225
210
185
205
125
75
550
95
105
280
85
400
75
240
555
405
205
200
215
Capacité
d'accueil
Restaurants
touristique11
lits
502
178
258
313
88
997
513
200
168
459
643
288
234
218
259
219
305
89
989
115
115
310
91
410
103
354
555
527
764
334
271
étab.
2
1
1
10
2
1
1
1
2
1
15
1
1
2
1
4
2
2
1
1
1
Communes
St-N.-de-B.
Saint Patrice
Vernantes
Vernoil-le-F.
TOTAL
Hôtels
étab.
lits
1
1
68
20
18
468
Location de
meublés2
étab.
8
1
9
2
158
lits
32
4
32
4
601
Chambres
chez
l'habitant3
étab.
8
7
127
pers.
21
19
303
Héb.
collectifs4
Hôtellerie de
plein air5
étab.
étab.
1
lits
60
lits
1
75
10
2249
Gîtes de
groupe6
étab.
pers.
1
20
4
159
Autres héb.
collectifs7
Aires de
campingcar8
étab.
lits
aires
2
109
5
Capacité
Capacité
d'accueil
Résidences
d'accueil
Restaurants
en héb.
secondaires10
touristique11
9
marchand
lits
53
111
127
4
3949
étab.
27
58
20
63
1611
lits
135
290
100
315
8055
lits
188
401
227
319
12 004
étab.
1
1
1
55
Pour chaque type d’hébergement est précisé le nombre d’établissements (« étab. ») et la capacité d’accueil en nombre de lits ou en nombre de personnes (« au réel »).
1
: Recensement des hôtels classés en préfecture et des hôtels non classés inscrits au Registre du Commerce
: Recensement des gîtes ruraux et meublés labellisés ou non
3
: Recensement en Indre-et-Loire des chambres chez l'habitant "Gîtes de France", "Clévacances", "Fleurs de soleil", "Bienvenue aux châteaux", "Bed and Breakfast France", "Châteaux &
Hôtels de France", "Châteaux & Demeures de Traditions", "Symboles de France", "Demeures et Maisons d'Hôtes en France", "Châteaux-France" et hors labels inscrites au Registre du
Commerce, sur les listes des Offices de Tourisme intercommunaux et autres organismes de tourisme ou repérées via des sites internet d'annonces de particuliers à particuliers sélectionnés sur
certains critères (ex : Amivac, Likhom, Pour les vacances...)
4
: Recensement des Villages vacances, auberges de jeunesse, centres de vacance, résidences de tourisme, résidences meublées et résidences hôtelières
5
: Recensement des campings classés en préfecture, aires naturelles de camping, campings à la ferme et parcs résidentiels de loisirs
6
: Recensement en Indre-et-Loire des gîtes "Gîtes de France" et des gîtes hors labels inscrits sur les listes des Offices de Tourisme, du Comité Départemental du Tourisme de Touraine et
d'autres organismes de tourisme
7
: Recensement en Indre-et-Loire des établissements identifiés par le CDT comme hébergements de groupe ou collectifs et/ou agréés par la DDJS pour l'accueil de séjour
8
: Recensement des aires de camping-car. Données Indre-et-Loire : aires de camping proposant au minimum les 4 services suivants : évacuation des eaux grises, évacuation des eaux noires,
ravitaillement en eau potable et dépôt des ordures ménagères
9
: Capacité d'hébergement en nombre de lits et "au réel" des hôtels, des gîtes et meublés, chambres chez l'habitant, hébergements collectifs et hôtellerie de plein air, gîtes de groupe et aires de
camping-car
10
: Parc recensé en 2006 (source : INSEE, RP 2006 exploitation principale)
11
: Capacité d'accueil en hébergement marchand9 et non marchand (capacité d’accueil en résidences secondaires10)
2
Sources : CDT 49 et OE2T (2009)
Diagnostic socio-économique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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Annexe 13 : Circuits PR recensés sur les communes Natura 2000
Commune
Allonnes
Ambillou
Avrillé-les-Ponceaux
Benais
Blou – Neuillé
Bourgueil
Brain sur Allonnes
Breil
Channay-sur-Lathan
Cinq-Mars-la-Pile
Cléré-les-Pins
Continvoir
Gizeux
Hommes
Ingrandes-de-Touraine
La Breille-les-Pins
Langeais
Les Essards
Linières-Bouton
Mazières-de-Touraine
Mouliherne
Neuillé
Noyant
Parçay-les-Pins
Restigné
Rillé
Saint-Etienne-de-Chigny
Saint-Nicolas-de-Bourgueil
Saint-Patrice
Vernantes
TOTAL
Circuits
2
2
2
2
1
3
2
1
2
2
2
2
2
3
2
1
1
2
1
4
1
1
2
1
2
3
3
2
1
3
58
Km de pistes
7/14
6/27
7/12 ou 14
7/13
15
11/13/14
7/7,5
18,5
8,5/10
10 ou 15/10 ou 14
9/13
9/15
5,5 ou 13/12
5/6,5/12
4/10
12
4.5
8/13,5
9
3/8/10/15
11
12
7,5/13
15,5
9,5/11,5
4/10/15
3,5/3,5/8
13/14
13
10/18,5/36
452
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Annexe 14 : Campagne de chasse 2009-2010
Annexe 14A : Campagne de chasse 2009-2010 – gibier sédentaire
Gibier sédentaire
Cas général
Maine-et-Loire
Ouverture
Clôture
20 septembre 2009
28 février 2010
Indre-et-Loire
Ouverture
Clôture
20 septembre 2009
28 février 2010
20 septembre 2009 ou 1er
28 février 2010
juin 2009 (tir d’été)
20 septembre 2009 ou 1er
28 février 2010
septembre 2009 (tir d’été)
er
20 septembre 2009 ou 1
28 février 2010
juin 2009 (tir d’été)
20 septembre 2009
28 février 2010
20 septembre 2009
30 novembre 2009
Chevreuil
20 septembre 2009
28 février 2010
Cerf
11 octobre 2009
28 février 2010
Daim
20 septembre 2009
28 février 2010
Sanglier
Lièvre
Perdrix rouge et
grise
Faisan
Blaireau
Vènerie
Chasse à courre
Chasse sous terre
Cas général
Chasse sous terre
Blaireau
20 septembre 2009
20 septembre 2009
28 février 2010
31 décembre 2009
20 septembre 2009
15 novembre 2009
20 septembre 2009
22 novembre 2009
20 septembre 2009
20 septembre 2009
Ouverture
15 septembre 2009
15 janvier 2010
15 janvier 2010
Clôture
31 mars 2010
20 septembre 2009
20 septembre 2009
Ouverture
15 septembre 2009
3 janvier 2010
28 février 2010
Clôture
31 mars 2010
15 septembre 2009
15 janvier 2010
15 septembre 2009
15 janvier 2010
er
15 mai 2010
1 juillet 2009
15 mai 2010
14 septembre 2010
14 septembre 2009
30 juin 2010
Annexe 14B : Campagne de chasse 2009-2010 – gibier d’eau
Gibier d’eau
Oies cendrée, Oie des moissons, Oie rieuse
Canards de surface
Dont Canard chipeau
Canards plongeurs
Dont Fuligule milouin, Fuligule morillon et Nette rousse
Rallidés
Limicoles
Dont Bécassine des marais et Bécassine sourde
Vanneau huppé
Ouverture
27 septembre 2009
27 septembre 2009
15 septembre 2009
27 septembre 2009
15 septembre 2009
15 septembre 2009
27 septembre 2009
27 septembre 2009
15 octobre 2009
Clôture
10 février 2010
31 janvier 2010
10 février 2010
10 février 2010
31 janvier 2010
31 janvier 2010
Annexe 14C : Campagne de chasse 2009-2010 – oiseaux de passage
Oiseaux de passage
Caille des blés
Tourterelle des bois
Tourterelle turque
Bécasse des bois
Alouette des champs
Pigeons
Turdidés
Ouverture
29 août 2009
29 août 2009
27 septembre 2009
27 septembre 2009
27 septembre 2009
27 septembre 2009
27 septembre 2009
Clôture
20 février 2010
20 février 2010
20 février 2010
20 février 2010
31 janvier 2010
10 février 2010
10 février 2010
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Annexe 15 : Périodes d’ouverture et de fermeture de la pêche 2010
Espèce
Maine-et-Loire
Indre-et-Loire
Cours d‘eau 1ère catégorie
Ouverture générale du 13 mars au 19 septembre 2010
Saumon franc ou de montée, truite
Pêche interdite toute l’année
Pêche interdite toute l’année
de mer
Saumon bécard ou de descente
Pêche interdite toute l’année
Pêche interdite toute l’année
Truite fario, omble chevalier,
13 mars au 19 septembre 2010
13 mars au 19 septembre 2010
saumon de fontaine, cristivomer
Truite arc-en-ciel
13 mars au 19 septembre 2010
13 mars au 19 septembre 2010
Ombre commun
15 mai au 19 septembre 2010
15 mai au 19 septembre 2010
Anguille argentée
Pêche interdite
Pêche interdite
Anguille jaune
Pêche interdite
15 mars 2010 au 15 septembre 2010
Brochet et sandre
13 mars au 19 septembre 2010
13 mars au 15 septembre 2010
Ecrevisses à pattes rouges, des
torrents, à pattes blanches, à pattes
24 juillet au 2 août 2010
Pêche interdite toute l’année
grêles
Autres écrevisses
13 mars au 19 septembre
13 mars au 19 septembre
Grenouilles vertes ou rousses
1er juillet au 19 septembre 2010
15 mai au 19 septembre 2010
Cours d’eau 2e catégorie
Ouverture générale du 1er janvier au 31 décembre 2010
Saumon franc ou de montée, truite
Pêche interdite toute l’année
Pêche interdite toute l’année
de mer
Saumon bécard ou de descente
Pêche interdite toute l’année
Pêche interdite toute l’année
Truite fario, omble chevalier,
13 mars au 19 septembre 2010
13 mars au 19 septembre 2010
saumon de fontaine, cristivomer
Truite arc-en-ciel
Pêche autorisée toute l’année
Pêche autorisée toute l’année
Ombre commun
15 mai au 31 décembre 2010
15 mai au 31 décembre 2010
Anguille argentée
15 mars au 15 septembre 2010
Pêche interdite toute l’année
Anguille jaune
15 mars au 15 septembre 2010
15 mars au 15 septembre 2010
Brochet et sandre
1er mai au 31 janvier 2010
1er mai au 31 janvier 2010
Ecrevisses à pattes rouges, des
torrents, à pattes blanches, à pattes
24 juillet au 2 août 2010
Pêche interdite toute l’année
grêles
Autres écrevisses
Pêche autorisée toute l’année
Pêche autorisée toute l’année
Grenouilles vertes ou rousses
1er juillet au 31 décembre 2010
15 mai au 19 septembre
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Annexe 16 : Tailles minimales de capture
Espèce
Brochet
Sandre
Black-bass
Omble
Ecrevisses
Truites
Mulet
Lamproie fluviatile
Lamproie marine
Aloses
Huchon
Maine-et-Loire
50 cm (en 2e catégorie)
40 cm (en 2e catégorie)
30 cm (en 2e catégorie)
30 cm
9 cm (à pattes rouges, grêles,
blanches, des torrents)
23 cm (limitées à 6 truites par jour
autre que truite de mer)
20 cm
20 cm
40 cm
30 cm
Indre-et-Loire
50 cm (en 2e catégorie)
40 cm (en 2e catégorie)
30 cm (en 2e catégorie)
25 cm
9 cm (à pattes rouges, grêles,
blanches, des torrents)
25 cm (autre que la truite de mer)
20 cm
20 cm
40 cm
30 cm
70 cm
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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17/05/2010)
Diagnostic socio-économique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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ZONE DE PROTECTION SPECIALE
FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine »
DOCUMENT D’OBJECTIFS
TOME III : DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE
Diagnostic écologique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Photos page de couverture (de gauche à droite) :
- Balbuzard-pêcheur (O. Simon)
- Pie-grièche écorcheur (O. Simon)
- Fauvette pitchou (P. Perrin)
- Cigogne noire (T. Tancrez)
- Héron pourpré (P. Perrin)
- Réserve ornithologique de Rillé (A. Renard, avril 2011)
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TABLE DES MATIERES
1ère partie : INVENTAIRES ORNITHOLOGIQUES – METHODE ET RESULTATS ............................... 8
1 Données initiales du Formulaire Standard de Données .......................................................................... 8
2 Méthodologies .......................................................................................................................................... 9
2.1 Méthodologie d’inventaire .................................................................................................................. 9
2.1.1 Complexité de l’étude .................................................................................................................. 9
2.1.2 Campagnes de terrain .................................................................................................................. 9
2.1.3 Protocoles d’inventaires ............................................................................................................ 10
2.1.4 Matériel utilisé .......................................................................................................................... 11
2.1.5 Exploitation des données............................................................................................................ 11
2.2 Méthodologie de cartographie ........................................................................................................... 12
2.2.1 Carte des habitats naturels......................................................................................................... 12
2.2.2 Carte des espèces et de leurs habitats......................................................................................... 13
3 Résultats des inventaires ........................................................................................................................ 13
3.1 Espèces d’intérêt communautaire nicheuses sur la ZPS ...................................................................... 13
3.2 Espèces d’intérêt communautaire hivernantes et/ou migratrices sur la ZPS ......................................... 14
3.3 Autres espèces recensées ................................................................................................................... 15
3.4 Aparté sur la réserve ornithologique de Rillé ..................................................................................... 17
2e partie : ESPECES ET HABITATS D’ESPECES – ANALYSE DES RESULTATS ............................... 19
1 Analyse écologique du site ..................................................................................................................... 19
2 Les habitats d’espèces et de leurs cortèges associés............................................................................... 21
2.1 Notion de cortège.............................................................................................................................. 21
2.2 Milieux forestiers.............................................................................................................................. 23
2.3 Milieux agricoles .............................................................................................................................. 23
2.4 Milieux aquatiques............................................................................................................................ 24
2.5 Synthèse : cortèges d’espèces et état des populations ......................................................................... 24
3 Présentation des espèces reproductrices d’intérêt communautaire recensées sur le site ...................... 25
3.1 Statuts de conservation...................................................................................................................... 26
3.2 Monographies des espèces de peuplements âgés ................................................................................ 28
3.3 Monographies des espèces de landes et/ou de parcelles en régénération ............................................. 42
3.4 Monographies des espèces de milieux bocagers ................................................................................. 48
3.5 Monographies des espèces de milieux agricoles ................................................................................. 52
3.6 Monographies des espèces de milieux aquatiques .............................................................................. 56
3e partie : ACTIVITES HUMAINES ET AVIFAUNE ................................................................................ 64
1 Le contexte réglementaire...................................................................................................................... 64
1.1 L’article 6 de la directive « Habitats » ............................................................................................... 64
1.1.1 Notion de « perturbation » ......................................................................................................... 64
1.1.2 Notion de « détérioration » ........................................................................................................ 65
1.2 L’évaluation des incidences au titre de Natura 2000........................................................................... 66
2 Analyse des causes potentielles de perturbations significatives des espèces ......................................... 67
3 Analyse des causes potentielles de détériorations significatives des habitats d’espèces ........................ 70
3.1 Les peuplements forestiers âgés ........................................................................................................ 71
3.2 Les landes et parcelles en régénération .............................................................................................. 72
3.3 Les cultures ...................................................................................................................................... 73
3.4 Le bocage ......................................................................................................................................... 73
3.5 Les milieux aquatiques et humides .................................................................................................... 74
3.5.1 Les ruisseaux, rivières, plans d’eau et annexes hydrauliques ...................................................... 74
3.5.2 Les prairies humides .................................................................................................................. 75
3.5.3 Les roselières............................................................................................................................. 75
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3.5.4 Les tourbières ............................................................................................................................ 76
3.5.5 Les mares .................................................................................................................................. 77
4e partie : DEFINITION DES ENJEUX DE CONSERVATION................................................................. 78
1 Enjeux de conservation des espèces ....................................................................................................... 78
2 Enjeux de conservation des habitats d’espèces...................................................................................... 81
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TABLE DES ILLUSTRATIONS
Tableaux
Tableau 1 : Espèces listées dans le FSD du site Natura 2000 du Lac de Rillé ...................................................... 8
Tableau 2 : Synthèse des prospections ciblées.................................................................................................. 14
Tableau 3 : Espèces hivernantes et/ou migratrices de l’annexe I de la Directive « Oiseaux »............................. 15
Tableau 4 : Espèces d’intérêt patrimonial et/ou déterminantes ZNIEFF ............................................................ 15
Tableau 5 : Analyse écologique du site par rapport aux 18 espèces reproductrices recensées ............................ 20
Tableau 6 : Utilisation des milieux par l’avifaune ............................................................................................ 22
Tableau 7 : Cortèges d’espèces et tendances des populations ........................................................................... 25
Tableau 8 : Synthèse des perturbations significatives identifiées par espèce ..................................................... 69
Tableau 9 : Enjeux de conservation des 18 espèces reproductrices du FSD ....................................................... 80
Tableau 10 : Enjeux de conservation des habitats d’espèces ............................................................................. 82
Fiches espèces
Aigrette garzette……………………………….………………...………………………...…………….…….…56
Alouette lulu…………………………………………..…………………………….…….………………..…… 48
Balbuzard pêcheur………………………………………………………………………….…..…………….…. 28
Bondrée apivore……………………………………………...……………………………..………….……….. 30
Busard cendré……………………………..……………………………….……………………………………. 52
Busard Saint-Martin………………………………….…………………………………………...…………….. 42
Cigogne noire…………………………………….……………………………………………….…………….. 32
Circaète Jean-le-Blanc…………………………………………………….………………………...………….. 34
Engoulevent d’Europe……………………………………………………………….………………...………... 44
Fauvette pitchou…………………………………………………………………………………………....…… 46
Héron pourpré…………………………………………………………………………………………..…….… 58
Martin-pêcheur d’Europe………………………………………………………………………………...……... 60
Milan noir………………………………………………………………………………………….……………. 36
Oedicnème criard……………………………………………………………………………………………….. 54
Pic mar……………………………………………………………………………………………………...…... 38
Pic noir………………………………………………………………………………...………………………... 40
Pie-grièche écorcheur………………………………………………………………………………….…….….. 50
Sterne pierregarin……………………………………………………………………………………….............. 62
Photos
Photo 1 : Torcol fourmilier (P. Perrin) ............................................................................................................. 17
Photo 2 : Canard souchet mâle (P. Perrin)........................................................................................................ 17
Photo 3 : Futaie résineuse âgée – Vernoil (A. Renard, mai 2011) ..................................................................... 23
Photo 4 : Secteur agricole de Gizeux – Parçay-les-Pins (A. Renard, mai 2011) ................................................. 23
Photo 5 : Etang du Mur – Gizeux (A. Renard, avril 2011) ................................................................................ 24
Photo 6 : Cavités à pics – Langeais (A. Renard, avril 2011) ............................................................................. 71
Photo 7 : Lande colonisée par le bouleau – Langeais (A. Renard, avril 2011) ................................................... 72
Photo 8 : Cultures céréalières – Rillé (A. Renard, mai 2011) ............................................................................ 73
Photo 9 : Bocage – Rillé (A. Renard, avril 2011) ............................................................................................. 73
Photo 10 : Le Lathan – Linières-Bouton (A. Renard, avril 2011) ...................................................................... 74
Photo 11 : Vallée du Changeon – Benais (A. Renard, avril 2011) ..................................................................... 75
Photo 12 : Roselière de l’étang du Mur – Gizeux (A. Renard, avril 2011)......................................................... 76
Photo 13 : Tourbière des Loges – La Breille-les-Pins (A. Renard, avril 2011) .................................................. 76
Photo 14 : Mare en phase de comblement – Continvoir (A. Renard, avril 2011) ............................................... 77
Photo 15 : La Cigogne noire : symbole de la ZPS de Rillé (P. Dieudonné) ....................................................... 79
Photo 16 : Les peuplements sénescents : indispensables à la nidification des rapaces forestiers et de la Cigogne
noire – Vernantes (A. Renard, avril 2011) ....................................................................................................... 81
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GLOSSAIRE DES SIGLES ET ACRONYMES
DNP : Direction de la Nature et des Paysages
DOCOB : Document d’Objectifs
FSD : Formulaire Standard de Données
GPS : Global Positioning System
IFN : Inventaire Forestier National
IGN : Institut Géographique National
LPO : Ligue pour la Protection des Oiseaux
LR : Liste Rouge
MATE : Ministère de l’Aménagement, du Territoire et de l’Environnement
ONCFS : Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
SEPANT : Société d’Etude, de Protection et d’Aménagement de la Nature en Touraine
SIG : Système d’Information Géographique
UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature
ULM : Ultra Léger Motorisé
VTT : Vélo Tout Terrain
ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Florisitique
ZPS : Zone de Protection Spéciale
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Le diagnostic écologique est indispensable dans l’élaboration du Document
d’Objectifs (DOCOB) d’un site Natura 2000. Dans le cas de la directive « Oiseaux », le
diagnostic écologique doit permettre :

d’établir l’état initial du site à travers l’inventaire des oiseaux et de leurs habitats ;

de vérifier la présence des espèces d’intérêt communautaire listées dans le Formulaire
Standard de Données du site ;

d’adapter cette liste d’espèces dans le cas où des changements auraient été observés
(ajout de nouvelles espèces ou au contraire retrait d’espèces non observées sur le site) ;

d’évaluer l’état de conservation des populations d’oiseaux et de leurs habitats ;

de définir les mesures de gestion du site.
La première partie du diagnostic écologique fait la synthèse des nombreuses données
collectées sur le terrain pendant les prospections. La méthodologie utilisée pour les
inventaires ainsi que les résultats de l’étude y sont exposés. Ensuite sont présentés les habitats
et espèces d’intérêt communautaire rencontrés sur le site Natura 2000. Les oiseaux ciblés en
priorité font l’objet d’une monographie récapitulant les caractéristiques biologiques et l’état
des populations de chaque espèce. La troisième partie est consacrée aux notions de
perturbation et de détérioration. Enfin, la dernière partie du diagnostic s’attache à définir les
enjeux de conservation du site après analyse des interactions entre espèces, habitats d’espèces
et activités humaines.
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1ère partie : INVENTAIRES ORNITHOLOGIQUES – METHODE ET RESULTATS
1 Données initiales du Formulaire Standard de Données
Le Formulaire Standard de Données (FSD) est la carte d’identité d’un site
Natura 2000. Il décrit chaque site en présentant sa localisation, les mises à jour des données,
une description sommaire du site ainsi que les espèces d’intérêt communautaire faisant l’objet
de mesures spéciales de conservation.
Trente espèces d’intérêt communautaire (c'est-à-dire inscrites à l’annexe I de la
Directive « Oiseaux ») ont justifié la désignation du site « Lac de Rillé et forêts voisines
d’Anjou et de Touraine ») comme Zone de Protection Spéciale (ZPS). Ces 30 espèces
spécifiées dans le FSD sont les suivantes :
Tableau 1 : Espèces listées dans le FSD du site Natura 2000 du Lac de Rillé
Code
Natura
2000
A026
A246
A132
A094
A072
A084
A081
A082
A166
A030
A080
A151
A224
A098
A103
Nom de l’espèce
Aigrette garzette (Egretta garzetta)
Alouette lulu (Lullula arborea)
Avocette élégante (Recurvirostra avosetta)
Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus)
Bondrée apivore (Pernis apivorus)
Busard cendré (Circus pygargus)
Busard des roseaux (Circus aeruginosus)
Busard Saint-Martin (Circus cyaneus)
Chevalier sylvain (Tringa glareola)
Cigogne noire (Ciconia nigra)
Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus)
Combattant varié (Philomachus pugnax)
Engoulevent d’Europe (Caprimulgus europaeus)
Faucon émerillon (Falco columbarius)
Faucon pèlerin (Falco peregrinus)
Code
Natura
2000
A302
A027
A196
A197
A029
A229
A073
A133
A238
A236
A338
A140
A034
A195
A193
Nom de l’espèce
Fauvette pitchou (Sylvia undata)
Grande Aigrette (Egretta alba)
Guifette moustac (Chlidonias hybridus)
Guifette noire (Chlidonias niger)
Héron pourpré (Ardea purpurea)
Martin-pêcheur d’Europe (Alcedo atthis)
Milan noir (Milvus migrans)
Oedicnème criard (Burhinus oedicnemus)
Pic mar (Dendrocopos medius)
Pic noir (Dryocopus martius)
Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio)
Pluvier doré (Pluvialis apricaria)
Spatule blanche (Platalea leucorodia)
Sterne naine (Sterna albifrons)
Sterne pierregarin (Sterna hirundo)
Les 18 espèces reproductrices du FSD ont plus particulièrement été ciblées par les
prospections de terrain (elles apparaissent en gras dans la liste). Ces espèces font l’objet d’une
fiche détaillant leur situation, leur écologie et leur biologie sur le territoire Natura 2000.
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2 Méthodologies
2.1 Méthodologie d’inventaire
2.1.1 Complexité de l’étude
La superficie du site Natura 2000 et le temps imparti pour l’élaboration du DOCOB
n’ont pas permis un recensement exhaustif sur l’ensemble du site. Aussi, les efforts
d’inventaire ont été ciblés sur des zones identifiées comme étant à fort enjeux, c’est-à-dire des
secteurs pressentis comme très favorables dans lesquels les chances de rencontrer les espèces
ciblées étaient grandes. Ces zones ont été définies suite à l’analyse :

de l’écologie et de la biologie des 18 espèces retenues parmi les 30 espèces du
Formulaire Standard de Données (aires de reproduction, aire d’alimentation, etc.) ;

des données antérieures extraites de la base de données de la Ligue pour la Protection
des Oiseaux (LPO) ;

de la topographie et de l’occupation du sol ;

des photographies aériennes.
De plus, la diversité des espèces et des habitats n’a pas non plus permis la mise en
place d’un protocole commun à toutes les espèces. En effet, certaines espèces ont une activité
diurne, d’autres plutôt nocturne (Engoulevent d’Europe et Oedicnème criard). Certaines
espèces sont cantonnées à des aires restreintes (passereaux), d’autres ont un territoire plus
vaste, notamment les rapaces ou encore la Cigogne noire. Il a donc fallu mettre en place
plusieurs protocoles adaptés aux espèces et aux milieux rencontrés.
2.1.2 Campagnes de terrain
La campagne de terrain s’est étalée d’avril à juillet 2010 sur l’ensemble du territoire.
C’est la période la plus propice aux inventaires des espèces nicheuses. Cependant, pour
certaines espèces comme le Pic noir pour laquelle la période de reproduction commence tôt
dans l’année, les prospections ont démarré assez tardivement.
Les inventaires ont été réalisés par la LPO délégations Anjou et Touraine.
Préalablement au travail de terrain, les différentes sources bibliographiques existantes ont été
synthétisées afin de cadrer et de préparer les prospections.
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2.1.3 Protocoles d’inventaires
De manière générale et quel que soit le type de milieu prospecté, un premier passage
est effectué en début de période de reproduction (avril-mai) afin de vérifier la présence des
oiseaux ciblés par l’étude et de repérer les aires potentiellement occupées. Il permet
également de détecter les espèces « précoces » (autours, pics). Un deuxième passage est
effectué courant juin-juillet afin de confirmer la présence de ces espèces et surtout leur
reproduction. Il permet également de relever des espèces passées inaperçues lors du premier
passage (et qui se manifestent de manière plus importante lors de la période de nourrissage
des jeunes) ainsi que les espèces « tardives » comme les pies-grièches, le Faucon hobereau,
etc.

Milieux forestiers
Les zones à forts enjeux retenues en milieux forestiers sont les vieilles futaies
(feuillues, résineuses ou mixtes) et les landes et clairières de superficie importante. En effet,
pour beaucoup d’espèces, le caractère âgé des peuplements est nécessaire voire indispensable
(Cigogne noire, pics, etc.).
La méthode utilisée pour la plupart des espèces est la méthode des itinéraires. Ce
sont des parcours réalisés dans la journée à partir d’une heure après le lever du jour jusqu’à la
fin de l’après-midi pour les espèces diurnes (Fauvette pitchou et pics) et du coucher du soleil
jusqu’à une heure du matin pour les espèces nocturnes (Engoulevent d’Europe et Oedicnème
criard).

Milieux agricoles
Les milieux bocagers représentent une faible superficie sur la zone étudiée. Par
manque de temps, les milieux les plus dégradés ont été délaissés et seules les zones
comportant un maillage bocager relativement complet (linéaires continu de haies) ont été
prospectées. L’ensemble des parcelles jugées favorables est systématiquement scruté aux
jumelles.
La prospection des zones cultivées vise principalement l’Oedicnème criard,
l’Alouette lulu et les rapaces comme le Busard cendré ou encore le Busard Saint-Martin. Les
rapaces sont généralement contactés en vol, l’Alouette lulu plutôt à l’écoute du chant alors
que l’Oedicnème criard et l’Engoulevent d’Europe sont recherchés à partir de points d’écoute
durant la nuit car ce sont des espèces nocturnes. Elles répondent bien à la technique de la
« repasse » qui consiste à diffuser le chant de ces derniers à l’aide d’un magnétophone. Si un
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individu est présent, il se manifeste en réponse au chant émis. L’emploi de cette technique
n’est cependant pas systématique et elle est utilisée lorsque les espèces se montrent discrètes.

Milieux aquatiques
Les secteurs les plus favorables aux espèces visées sont les prairies humides longeant
les principaux cours d’eau et plans d’eau rencontrés sur le territoire Natura 2000 ainsi que les
plans d’eau répartis sur tout le site (Changeon et Roumer, lac de Rillé, étang des HautesBelles, étang des Loges).
Les étangs sont systématiquement scrutés aux jumelles ou au besoin à la longue vue.
Un effort d’observation est fait concernant les roselières et les boisements inondés afin de
vérifier la présence d’espèces comme les sternes ou le Héron pourpré.
2.1.4 Matériel utilisé
Les inventaires ont été réalisés à partir de cartes au 1/25 000ème, d’une paire de
jumelles (10X42) pour la prospection en milieux forestiers et en milieux ouverts notamment,
d’une longue-vue, d’une boussole, d’un GPS et, pour certaines espèces répondant facilement à
ce type de stimulation, d’un poste diffusant des chants enregistrés (Pic mar, Pic noir,
Oedicnème criard).
Afin de garantir les meilleurs résultats possibles, les prospections de terrain sont
réalisées par temps clément : peu ou pas de vent, journées ensoleillées, ciel clair, etc. Le
respect de cette condition augmente les chances de repérer correctement les oiseaux, car la
plupart des données sont collectées à partir de leurs chants et cris d’alarme.
2.1.5 Exploitation des données
Les données recueillies sur le terrain sont de deux types : l’identification de l’espèce
et l’occupation du sol à l’endroit où celle-ci a été contactée (habitat de l’espèce). Les données
sont soit reportées sur des photocopies du scan 25 (cartes IGN) au format A3 soit enregistrées
numériquement par GPS.
Ces données viennent ensuite alimenter une base de données Excel propre à la ZPS
de Rillé. Ces données brutes permettent d’estimer la taille des populations et de réaliser des
cartes de répartition des espèces à l’aide du logiciel de Système d’Information Géographique
(SIG) appelé MapInfo et en s’appuyant sur des fonds de cartes IGN au 1/25 000ème et sur des
photos aériennes (ortho-photo).
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2.2 Méthodologie de cartographie
2.2.1 Carte des habitats naturels
La cartographie des habitats d’espèces et des espèces qui caractérisent le site
constitue une étape importante du DOCOB. Leur description et leur localisation serviront de
base pour suivre leur évolution et l’efficacité des mesures prises. La cartographie pourra
également servir à orienter l’évaluation des incidences de projets ou d’aménagements. De
manière générale, il s’agit de définir l’état initial du site ou état « zéro ».
La cartographie des milieux composant le territoire Natura 2000 a été réalisée en
parallèle avec les inventaires des oiseaux. La totalité du territoire a été cartographiée en
différentes catégories :

milieux forestiers. Tous les boisements ont été cartographiés (forêts, bosquets et
boqueteaux). Les peuplements feuillus, résineux, mixtes ainsi que les peupleraies et les
landes ont été différenciés ;

milieux agricoles : cultures (grandes cultures et cultures spécialisées comme le
maraîchage), prairies (naturelles ou artificielles, pelouses et prairies humides), vignes et
vergers et les linéaires de haies ;

milieux aquatiques : cours d’eau et plans d’eau.
La réalisation des cartes s’est déroulée en deux phases :

une phase de bureau pendant laquelle ont été créées les cartes. Ce travail s’est appuyé
notamment sur l’occupation du sol version Corine Land Cover (version 2006), sur les
images satellites du territoire Natura 2000 (sources IGN et Google Earth), sur la couche
des types de formations végétales fournies par l’Inventaire Forestier National (IFN), sur
la description des peuplements exposée dans les plans simples de gestion ou encore sur
l’étude réalisée par la Société d’Etude, de Protection et d’Aménagement de la Nature en
Touraine (SEPANT) sur les landes de Touraine ;

une phase de terrain qui a permis d’effectuer des vérifications du travail de bureau
concernant la caractérisation des habitats naturels et semi-naturels rencontrés
(identification du milieu, état de conservation).
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2.2.2 Carte des espèces et de leurs habitats
D’après le cahier des charges cartographique relatif aux sites Natura 2000 de la
directive « Oiseaux » en région Centre, les données recueillies doivent être représentées de
manière spécifique et être accompagnées de différentes informations.
Les espèces contactées sont représentées sur les cartes par des points. Pour chaque
point sont spécifiés (entre autres) le nom de l’espèce, la date, l’effectif, la description du
milieu, le comportement observé et les coordonnées géographiques de l’observation. Pour
certaines espèces, le caractère confidentiel des données a conduit à représenter les aires de
nidification par de plus gros points pour éviter leur localisation précise.
Les habitats d’espèces sont représentés par des polygones. Chaque polygone contient
des informations sur l’espèce concernée, le type d’habitat, son état de conservation, sa
surface, etc. La couche « habitat » est créée à partir de la cartographie des habitats naturels.
Seuls les milieux utilisés par l’espèce sont représentés.
3 Résultats des inventaires
3.1 Espèces d’intérêt communautaire nicheuses sur la ZPS
Le tableau 2 présente les effectifs et les tendances des populations constatés sur la
ZPS du lac de Rillé. En ce qui concerne le Busard des roseaux, la Grande Aigrette et la Sterne
naine, la LPO avait de forts soupçons quant à une possible reproduction de ces espèces sur le
site. Cependant, aucun couple n’a été observé en 2010.
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Tableau 2 : Synthèse des prospections ciblées
Espèces nicheuses
du FSD
Aigrette garzette
Alouette lulu
Balbuzard pêcheur
Bondrée apivore
Code
Natura
2000
A026
A246
A094
A072
Statut
biologique
sur la ZPS
N H M
Sédentaire
N
M
N
M
Estimation de la
population sur la ZPS
(nombre de couples)
8-10
80-120
1
12-24
Busard cendré
A084
N
M
1-2
Busard Saint-Martin
Cigogne noire
Circaète Jean-le-Blanc
Engoulevent d'Europe
Fauvette pitchou
Héron pourpré
A082
A030
A080
A224
A302
A029
N H M
N
M
N
M
N
M
Sédentaire
N
M
10-17
2-4
2-5
135-200
30-45
3
Martin-pêcheur d'Europe
A229
Sédentaire
11-20
Milan noir
Oedicnème criard
Pic mar
A073
A133
A238
N
M
N
M
Sédentaire
1
15-25
17-30
Pic noir
A236
Sédentaire
40-70
Pie-grièche écorcheur
A338
N
M
62-75
Sterne pierregarin
A193
N
M
5
Tendances générales des
populations sur la ZPS
Stabilité voire progression
Déclin sensible
En progression
Stabilité
Population en marge de son
aire de répartition
Stabilité
Stabilité à un niveau faible
En progression
Stabilité
En déclin
En déclin
Variations interannuelles
liées au froid
Stabilité
Stabilité voire déclin
En déclin
Stabilité après une nette
progression
En déclin
Liées à l'occupation et à la
gestion de sites artificiels
Les statuts biologiques des espèces se résument en quatre catégories : « N » pour
Nicheur (présence sur le site sur une période allant de mars jusqu’à octobre, variable suivant
les espèces), « H » pour Hivernant (présence de septembre à mars, variable suivant les
espèces), « M » pour Migrateur (généralement deux passages au printemps et à l’automne) et
« sédentaire » (l’espèce n’effectue pas de migration mais niche et hiverne sur le site).
3.2 Espèces d’intérêt communautaire hivernantes et/ou migratrices sur la ZPS
Cinq espèces de l’Annexe I de la directive « Oiseaux » ont été recensées pour la
première fois en 2010. Elles sont indiquées en gras dans le tableau 3. Elles ne figurent donc
pas dans le FSD initial du site. Ce dernier devra donc être mis à jour afin de les prendre en
compte. D’autres espèces figurant dans le FSD ont été observées en 2010 mais après la
période de prospection. Il s’agit de l’Avocette élégante, du Faucon émerillon, du Faucon
pèlerin, du Pluvier doré et de la Spatule blanche.
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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Tableau 3 : Espèces hivernantes et/ou migratrices de l’annexe I de la Directive « Oiseaux »
Espèce
Bihoreau gris (Nycticorax nycticorax)
Busard des roseaux (Circus aeruginosus)
Chevalier sylvain (Tringa glareola)
Combattant varié (Philomachus pugnax)
Echasse blanche (Himantopus himantopus)
Grande Aigrette (Egretta alba)
Grue cendrée (Grus grus)
Guifette moustac (Chlidonias hybridus)
Guifette noire (Chlidonias niger)
Mouette mélanocéphale (Larus melanocephalus)
Mouette pygmée (Larus minutus)
Code
Natura
2000
A023
A081
A166
A151
A131
A027
A127
A196
A197
A176
A177
Nb
d’obs.
Commentaires
1
6
9
3
5
22
1
9
8
5
2
1 jeune de l’année
Individus isolés dont immatures
individus isolés ou en groupes
individus isolés
individus isolés ou en groupes de 2 ou 3
individus isolés
3 individus en halte migratoire
groupes d’environ 50 individus
groupes de 15 à 20 individus
individus en groupes de 2
groupes inférieurs à 10 individus
Statut
bio. sur
la ZPS
M
M
M
M
M
HM
HM
M
M
M
M
3.3 Autres espèces recensées
En plus des espèces de l’Annexe I de la directive « Oiseaux » listées ci-dessus,
l’inventaire a également pris en compte des espèces reconnues d’intérêt patrimonial ou encore
des espèces dont le statut de conservation est préoccupant (tendance à la baisse des
populations). Ces espèces sont soit listées dans l’ouvrage : « Avifaune prioritaire en
Pays-de-la-Loire » (Marchadour & Sechet, 2008) soit considérées comme déterminantes pour
la désignation des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF)
en région Centre et/ou Pays-de-la-Loire (cf. tableau 4).
Tableau 4 : Espèces d’intérêt patrimonial et/ou déterminantes ZNIEFF
Espèces
Autour des Palombes
(Accipiter gentilis)
Bécasse des bois
(Scolopax rusticola)
Bouscarle de Cetti
(Cettia cetti)
Bouvreuil pivoine
(Pyrrhula pyrrhula)
Bruant des roseaux
(Emberiza schoeniclus)
Caille des blés
(Coturnix coturnix)
Canard souchet
(Anas clypeata)
Chevêche d’Athéna
(Athene noctua)
Effectifs recensés et commentaires
Estimation de 9 à 16 couples reproducteurs sur la ZPS
1 individu en croûle sur le complexe des landes de Saint-Michelsur-Loire et 4 individus en forêt de Pont-Ménard.
5 individus dans les vallées du Changeon et de la Roumer et au
Lac de Rillé
> 110 couples reproducteurs sur la ZPS
2 couples recensés au Lac de Rillé. Espèce omniprésente en
hiver (dortoir hivernal de plusieurs centaines d’individus à
l’Etang du Mur)
11 individus dont 8 chanteurs contactés dans le carré agricole
Courléon – Parçay-les-Pins – Rillé – Hommes
1 couple nicheur au Lac de Rillé
5 individus isolés sur l’ensemble de la ZPS
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Statut
NH
Dét. ZNIEFF
Pays-de-la-Loire
NH
M
Pays-de-la-Loire
et Centre
NH
Centre
NH
M
NH
M
N
Pays-de-la-Loire
NH
M
Pays-de-la-Loire
et Centre
Pays-de-la-Loire
et Centre
NH
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Espèces
Cisticole des Joncs
(Cisticola juncidis)
Cochevis huppé
(Galerida cristatus)
Effraie des clochers
(Tyto alba)
Faucon hobereau
(Falco subbuteo)
Fauvette babillarde
(Sylvia curruca)
Fuligule milouin
(Aythya ferina)
Gobemouche gris
(Muscicapa striata)
Grèbe castagneux
(Tachybaptus ruficollis)
Grèbe huppé
(Podiceps cristatus)
Grosbec cassenoyaux
(Coccothraustes
coccothraustes)
Héron cendré
(Ardea cinerea)
Héron gardeboeufs
(Bubulcus ibis)
Huppe fasciée
(Upupa epops)
Locustelle tachetée
(Locustella naevia)
Mouette rieuse
(Acrocephalus ridibundus)
Pigeon colombin
(Columba oenas)
Pouillot de Bonelli
(Phylloscopus bonelli)
Pouillot fitis
(Phylloscopus trochilus)
Pouillot siffleur
(Phylloscopus sibilatrix)
Râle d’eau
(Rallus aquaticus)
Roitelet à triple bandeau
(Regulus ignicapillus)
Rougequeue à front blanc
(Phoenicurus phoenicurus)
Rousserolle effarvatte
(Acrocephalus scirpaceus)
Torcol fourmilier
(Jynx torquilla)
Effectifs recensés et commentaires
7 individus chanteurs (vallée du Changeon, Lac de Rillé, Avrilléles-Ponceaux, les Essards). L’espèce connait de très importantes
fluctuations d’effectifs à cause des hivers trop rigoureux. Les
observations de 2010 doivent être considérées comme un reliquat
suite aux pertes subies par l’espèce lors des hivers 2008-2009 et
dans une moindre mesure 2009-2010
11 données collectées avec preuve de reproduction locale de
l’espèce (parade, transport de nourriture)
2 individus dont un chanteur côté Indre-et-Loire.
20 données dont 3 couples locaux probables observés en groupe
au Lac de Rillé et 8 individus en groupe toujours au Lac de Rillé
1 individu chanteur aux Essards
13 individus observés sur l’étang du Vau Rosé et sur l’Etang des
Hautes-Belles
42 données dont 5 familles sur l’ensemble de la ZPS
16 données dont des familles observées sur l’ensemble de la ZPS
Plusieurs données dont 6 couples nicheurs certains sur la ZPS (3
au Lac de Rillé, 1 à Continvoir, 1 à Langeais, 1 à l’étang des
Hautes-Belles)
34 données dont un couple nicheur certain (les Loges)
30 observations dont 12 couples répartis en deux colonies au Lac
de Rillé
3 à 5 couples nicheurs en colonies mixtes avec les Aigrettes
garzettes au Lac de Rillé
18 données dont 7 individus chanteurs, 1 famille et 1 nid occupé
sur les communes de Gizeux et Continvoir.
14 données dont 7 individus chanteurs
9 individus contactés en vol au Lac de Rillé et à l’Etang des
Loges et 1 couple accompagné de poussins au Lac de Rillé sur
les restes du radeau à sternes.
10 observations dont des individus chanteurs à Pont-Ménard et
dans le nord de la ZPS
> 60 couples reproducteurs
Plusieurs données dont 5 individus chanteurs et une preuve de
reproduction (nourrissage)
175-230 couples reproducteurs
Statut
Dét. ZNIEFF
NH
Pays-de-la-Loire
et Centre
NH
Pays-de-la-Loire
NH
NM
Pays-de-la-Loire
et Centre
N
Pays-de-la-Loire
HM
Pays-de-la-Loire
et Centre
NM
NH
M
NH
M
NH
M
NH
M
NM
Pays-de-la-Loire
et Centre
NM
Centre
NM
Pays-de-la-Loire
NH
M
Centre
NH
M
N
NM
Centre
Pays-de-la-Loire
Pays-de-la-Loire
N
Espèce entendue régulièrement au Lac de Rillé et à l’étang du
Mur. 2 contacts à l’étang des Hautes-Belles
Nombreuses données dont des individus chanteurs et la présence
avérée de couples sur l’ensemble de la ZPS
55-70 couples reproducteurs
NH
M
NH
M
NM
2 grosses populations à l’étang du Mur (environ 20 couples) et
au Lac de Rillé (plus de 50 couples). Autres observations de
couples (une dizaine) répartis sur quelques communes
13 à 25 couples reproducteurs
NM
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Pays-de-la-Loire
NM
Centre
Pays-de-la-Loire
et Centre
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Ces espèces supplémentaires ne sont traitées que très
brièvement dans le DOCOB. En effet, seules les espèces de
l’Annexe I de la directive « Oiseaux » peuvent bénéficier de
mesures de gestion contractuelles. Néanmoins, ces espèces
supplémentaires bénéficieront de manière directe ou indirecte des
effets des différentes mesures composées pour les 18 espèces
ciblées dans cette étude.
3.4 Aparté sur la réserve ornithologique de Rillé
Photo 1 : Torcol fourmilier
(P. Perrin)
Toutes les espèces hivernantes et/ou migratrices d’intérêt communautaire présentées
dans le tableau 3 ont été contactées au lac de Rillé, ce qui n’est pas surprenant. Le lac de Rillé
est un lieu d’hivernage et de migration régulièrement fréquenté. A ce jour, plus de
200 espèces y ont été observées. Des effectifs de plus de 6000 individus ne sont pas rares,
surtout lors des rassemblements pré-migratoires en fin d’hiver. Les différentes observations
effectuées depuis plusieurs années sur le lac de Pincemaille ainsi que les comptages réalisés
par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) en période hivernale (de
décembre à février) font état de la présence des espèces suivantes :

Anatidés :
Bernache
Bernache
nonnette,
du
Canada,
Canard chipeau,
Canard colvert, Canard pilet, Canard
siffleur,
Canard
souchet,
Cygne
tuberculé, Fuligule milouin, Fuligule
Photo 2 : Canard souchet mâle (P. Perrin)
morillon, Harle bièvre, Oie cendrée, Oie rieuse, Sarcelle d’hiver, Tadorne de Belon ;

Foulque macroule, Grand cormoran, mouettes, goélands et de nombreux limicoles
(gravelots, pluviers, bécasseaux, chevaliers, Vanneau huppé, etc.).
Les prospections réalisées en 2010 font également état de la reproduction avérée
d’espèces d’intérêt communautaire en périphérie immédiate de la ZPS, comme la Cigogne
noire. Comme cela est spécifié dans le cahier des charges régional d’élaboration des DOCOB
en ZPS, ces données complémentaires peuvent conduire à proposer des modifications du
périmètre actuel dans un souci de cohérence écologique et à la condition première que ces
propositions soient justifiées scientifiquement. Après avis du comité de pilotage, une
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procédure de modification du périmètre pourrait alors être envisagée, dans un deuxième
temps, une fois le DOCOB validé.
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2e partie : ESPECES ET HABITATS D’ESPECES – ANALYSE DES RESULTATS
1 Analyse écologique du site
Le tableau 5 qui suit est une synthèse des informations quantitatives obtenues durant
l’inventaire de 2010. La compilation de ces données permet d’évaluer la qualité du site pour
chacune des 18 espèces. Cette évaluation repose sur trois critères :

population : ce critère évalue l’importance de la population locale par rapport aux
effectifs nationaux. La notation est la suivante : A = 100 % et moins, B = 15 % et
moins, C = 2 % et moins et D = non significative ;

conservation de l’habitat : A = bonne, B = moyenne et C = mauvaise ;

isolement (par rapport à la population nationale) : A = isolée, B = marginale et C = non
isolée.
La synthèse de ces trois critères donne la note globale de l’analyse écologique,
c’est-à-dire la qualité du site pour l’espèce : A = bonne, B = moyenne et C = mauvaise.
Sur les 18 espèces, quatre ont un statut de conservation défavorable selon l’Union
Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) : le Balbuzard pêcheur (vulnérable),
le Busard cendré (vulnérable), la Cigogne noire (en danger) et l’Oedicnème criard (quasimenacé). Le critère « Population » permet de mettre en évidence le Balbuzard pêcheur et la
Cigogne noire dont les effectifs, même si ils sont très faibles sur la ZPS, représentent une
proportion importante des effectifs nationaux. Dans l’ensemble, l’évaluation de la
conservation de l’habitat sur le site est moyenne voire mauvaise comme pour le Pic mar ou la
Cigogne noire qui recherchent les peuplements âgés peu représentés sur le site ou la Fauvette
pitchou inféodée aux landes forestières (habitats également très peu représentés). Aucune
espèce n’est présente de façon isolée sur la ZPS. Seuls le Balbuzard pêcheur et la Cigogne
noire y sont marginales. La note globale traduit le fait que le site est de qualité moyenne à
mauvaise pour la plupart des espèces étudiées et justifie la mise en place de mesures de
conservation.
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Tableau 5 : Analyse écologique du site par rapport aux 18 espèces reproductrices recensées
Code
Natura
2000
Nom français
A026
A246
A094
A072
A084
A082
A030
A080
A224
A302
A029
A229
A073
A133
A238
A236
A338
A193
Aigrette garzette
Alouette lulu
Balbuzard pêcheur
Bondrée apivore
Busard cendré
Busard Saint-Martin
Cigogne noire
Circaète Jean-le-Blanc
Engoulevent d'Europe
Fauvette pitchou
Héron pourpré
Martin-pêcheur d'Europe
Milan noir
Oedicnème criard
Pic mar
Pic noir
Pie-grièche écorcheur
Sterne pierregarin
Classement sur la liste
rouge française (LR
nicheurs UICN, 2008)
préoccupation mineure
préoccupation mineure
vulnérable
préoccupation mineure
vulnérable
préoccupation mineure
en danger
préoccupation mineure
préoccupation mineure
préoccupation mineure
préoccupation mineure
préoccupation mineure
préoccupation mineure
quasi-menacé
préoccupation mineure
préoccupation mineure
préoccupation mineure
préoccupation mineure
Estimation du
nombre de couples
sur la ZPS
8-10
80-120
1
12-24
1-2
10-17
2-4
2-5
135-200
30-45
3
11-20
1
15-25
17-30
40-70
62-75
5
En % de la
Qualité du
Conservation
population Population
Isolement site pour
de l'habitat
nationale
l'espèce
0,08 %
0,08 %
2,40 %
0,14 %
0,03 %
0,10 %
8,57 %
0,13 %
0,17 %
0,02 %
0,14 %
0,08 %
< 0,01 %
0,29 %
0,04 %
0,28 %
0,03 %
0,11 %
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C
C
B
C
D
C
B
C
C
C
C
C
D
C
C
C
C
C
A
A
C
C
B
B
C
C
B
C
B
A
B
B
C
A
C
A
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C
C
B
C
C
C
B
C
C
C
C
C
C
C
C
C
C
C
A
A
B
C
C
C
B
C
B
C
B
A
B
C
C
A
B
C
2 Les habitats d’espèces et de leurs cortèges associés
2.1 Notion de cortège
Les habitats constituant la ZPS du lac de Rillé peuvent être regroupés en grands
ensembles selon leurs caractéristiques et leur utilisation par les oiseaux. En effet, il est
possible de différencier des associations d’espèces vivant dans un même milieu. Ces
associations sont appelées des cortèges. Ce regroupement permet de synthétiser plus
facilement les menaces propres à chaque cortège d’espèces et donc à chaque habitat. Cette
étape doit faciliter la définition des enjeux de conservation.
Lorsqu’il s’agit d’établir un lien entre espèces et habitats d’espèces, deux catégories
peuvent être envisagées : les espèces dites « spécialisées », c'est-à-dire qui ne fréquentent
qu’un seul type d’habitats (exemple de la Fauvette pitchou inféodée aux landes) et les espèces
qui utilisent plusieurs habitats en fonction de leurs besoins en matière de reproduction ou
d’alimentation (exemple de l’Alouette lulu qui se rencontre aussi bien en milieu agricole que
forestier à partir du moment où la végétation est rase : bords de champs, prairies, landes et
clairières, etc.). Le tableau 6 présente les milieux fréquentés par chaque espèce et l’utilisation
qui en est faite.
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Tableau 6 : Utilisation des milieux par l’avifaune
Grands
types de
milieux
Espèces
Milieux utilisés pour la
reproduction
Milieux utilisés pour
l’alimentation
Alouette lulu
Niche au sol (végétation rase) :
landes, coupes rases, clairières, etc.
Dans les coupes forestières récentes,
les très jeunes plantations, les
clairières, etc.
Balbuzard pêcheur
Bondrée apivore
Busard Saint-Martin
Milieux
forestiers
Cigogne noire
Circaète Jean-le-Blanc
Engoulevent d’Europe
Fauvette pitchou
Pic mar
Pic noir
Milan noir
Alouette lulu
Bondrée apivore
Busard cendré
Milieux
agricoles
Busard Saint-Martin
Circaète Jean-le-Blanc
Milan noir
Oedicnème criard
Pie-grièche écorcheur
Aigrette garzette
Balbuzard pêcheur
Cigogne noire
Milieux
aquatiques
Héron pourpré
Martin-pêcheur d’Europe
Niche dans les vieilles futaies (surtout
résineuses)
Futaie claire de feuillus ou de
résineux
Niche au sol (landes forestières)
Recherche les vieux pins tabulaires et
les feuillus avec de grosses branches
Recherche les vieux pins tabulaires
Niche au sol : landes, coupes rases,
clairières, etc.
Landes, fourrés, friches
Niche dans des cavités en vieilles
futaies de feuillus
Niche dans des cavités
Grands arbres, futaies âgées
Niche au sol (végétation rase) :
bordures de parcelles, bandes
enherbées, etc.
/
Niche au sol dans les champs de
céréales (blé, orge), ray-grass
Niche parfois au sol dans les champs
de céréales (blé, orge), ray-grass
/
Alignements d’arbres ou arbres isolés
Niche au sol dans les parcelles nues,
cultures tardives
Niche dans les buissons épineux,
boqueteaux, haies
Niche dans les boisements inondés
(saulaies) et occasionnellement en
roselière
/
/
Niche en roselière et dans les
boisements inondés (saulaies)
Niche dans les berges abruptes des
cours d’eau et plans d’eau
/
Lisières, clairières
Landes, clairières
Etangs et cours d’eau forestiers
Landes, clairières, friches
Landes, parcelles de pins en
régénération
Landes, fourrés, friches
Vieilles futaies de feuillus
Tous types de peuplements
/
Vignobles, bocage, polycultures,
vergers
Espaces ouverts de manière générale
Plaines céréalières
Plaines céréalières
Espaces ouverts de manière générale
Espaces ouverts de manière générale
Plaines céréalières
Prairies pâturées, bocage
Prairies humides, étangs, lacs,
roselières, rivières
Cours d’eau et plans d’eau
Prairies humides, étangs
Prairies humides, étangs, lacs,
roselières, rivières
Cours d’eau et plans d’eau
Milan noir
/
Etangs de grande superficie, prairies
humides
Sterne pierregarin
Niche au sol sur les plages et
gravières
Cours d’eau et plans d’eau
Dans les paragraphes qui suivent, les cortèges d’espèces ont été définis en fonction
des habitats privilégiés pour la reproduction.
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2.2 Milieux forestiers
Les milieux forestiers sont les plus
représentés sur la ZPS de Rillé ; ils occupent
environ 32 445 ha
soit
73,8 %
du territoire
Natura 2000. Ils se composent de 27,8 % de
résineux
(12 226 ha),
(11 296 ha),
16,5 %
25,8 %
de
de
peuplements
feuillus
mixtes
(7268 ha), 2,1 % de peupleraies (942 ha) et 1,6 %
de landes et fourrés (712 ha).
Photo 3 : Futaie résineuse âgée – Vernoil
(A. Renard, mai 2011)
Le cortège d’espèces qui y est rencontré est diversifié. En effet, les massifs forestiers,
de par la gestion sylvicole qui y est pratiquée, offrent des faciès variés : taillis simple, futaie
régulière, mélange futaie-taillis, coupes rases, parcelles en régénération, jeunes peuplements,
peuplements mûrs. Ainsi, ces faciès sont susceptibles de convenir à un grand nombre
d’espèces.
Deux cortèges bien distincts peuvent être identifiés en milieux forestiers :

les espèces de peuplements âgés : le Balbuzard pêcheur, la Bondrée apivore, la Cigogne
noire, le Circaète-Jean-le-Blanc, le Milan noir, le Pic mar et le Pic noir ;

les espèces de landes et/ou de parcelles en régénération : l’Alouette lulu, le BusardSaint-Martin, l’Engoulevent d’Europe et la Fauvette pitchou.
2.3 Milieux agricoles
Les milieux agricoles regroupent les
espèces typiques du bocage et les espèces liées aux
plaines agricoles et aux cultures. La majeure partie
des surfaces agricoles se situent en périphérie de la
ZPS dans le secteur localisé entre les communes de
Parçay-les-Pins
et
Courléon.
Cependant,
de
nombreuses petites enclaves de terres agricoles (des
surfaces en herbe principalement) sont disséminées
Photo 4 : Secteur agricole de Gizeux –
Parçay-les-Pins (A. Renard, mai 2011)
sur la périphérie du territoire Natura 2000 et créent des ouvertures dans les massifs forestiers
très favorables à certaines espèces. L’ensemble des surfaces agricoles est évaluée à 9532 ha
(soit 21,7 % de la superficie totale du site). La superficie occupée par les prairies est de
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4267 ha (9,7 %) et les cultures occupent 11,9 % du site (dont 0,9 % de vergers et vignobles)
soit 5264 ha.
En milieu agricole, deux cortèges d’espèces peuvent être proposés :

espèces de milieux bocagers : l’Alouette lulu et la Pie-grièche écorcheur ;

espèces de milieux agricoles : l’Alouette lulu, le Busard cendré et l’Oedicnème criard.
2.4 Milieux aquatiques
La ZPS du lac de Rillé jouit dans son
ensemble d’un réseau hydrographique plutôt bien
développé, surtout sur le département d’Indre-etLoire. Les plans d’eau représentent 1,2 % de la
superficie totale du site soit 532 ha et les cours d’eau
environ 240 km. Le Lathan, les Loges, le Changeon
ou encore la Roumer alimentent une multitude de
Photo 5 : Etang du Mur – Gizeux
(A. Renard, avril 2011)
plans d’eau parmi lesquels certains sont classés en ZNIEFF (étang des Hautes-Belles, étang
des Loges, étang du Mur et lac de Rillé entre autres).
Le cortège d’espèces de plans d’eau, cours d’eau et zones humides comprend :
l’Aigrette garzette, le Héron pourpré, le Martin-pêcheur d’Europe et la Sterne pierregarin.
2.5 Synthèse : cortèges d’espèces et état des populations
Le tableau 7 suivant récapitule les cortèges rencontrés sur la ZPS et fait le lien avec
les tendances des populations au niveau local.
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Tableau 7 : Cortèges d’espèces et tendances des populations
Cortèges
Espèces de
peuplements âgés
(feuillus et/ou résineux)
Espèces de landes et/ou de parcelles
en régénération
Espèces de milieux bocagers
(prairies, pelouses, haies)
Espèces de milieux agricoles
(cultures)
Espèces de milieux aquatiques
(plans d’eau, cours d’eau, annexes
hydrauliques, prairies humides,
tourbières, saulaies inondées, roselières)
Espèces
Balbuzard pêcheur
Bondrée apivore
Cigogne noire
Circaète Jean-le-Blanc
Milan noir
Pic mar
Pic noir
Alouette lulu
Busard Saint-Martin
Engoulevent d’Europe
Fauvette pitchou
Alouette lulu
Pie-grièche écorcheur
Alouette lulu
Busard cendré
Oedicnème criard
Aigrette garzette
Héron pourpré
Martin-pêcheur d’Europe
Sterne pierregarin
Tendances des populations sur la ZPS
En progression
Stabilité
Stabilité à un niveau faible
En progression
Stabilité
En déclin
Stabilité après une nette progression
Déclin sensible
Stabilité
Stabilité
En déclin
Déclin sensible
En déclin
Déclin sensible
Population en marge de son aire de répartition
Stabilité voire déclin
Stabilité voire progression
En déclin
Variations interannuelles liées au froid
Liées à l’occupation et à la gestion de sites artificiels
3 Présentation des espèces reproductrices d’intérêt communautaire recensées sur le site
Les fiches espèces correspondent aux monographies des 18 oiseaux reproducteurs
sur la ZPS de Rillé. Les fiches sont présentées par cortèges. Elles précisent pour chaque
espèce :

le code Natura 2000 ;

la classification ;

le statut biologique sur la ZPS ;

le statut de conservation ;

la répartition géographique en France et sur le site (résultat des inventaires 2010) ;

les besoins écologiques de l’espèce ;

les menaces potentielles propres à l’espèce.
Les menaces propres à chaque espèce sont décrites succinctement. En effet, elles font
références aux notions de perturbation et de détérioration qui sont définies puis détaillées plus
amplement dans la troisième partie de ce diagnostic écologique.
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3.1 Statuts de conservation
Différents statuts de conservation concernant l’avifaune existent au niveau régional,
national et international. Ils sont présentés ci-après. La description des statuts concernant les
listes rouge Europe et France n’est pas exhaustive et seuls les statuts utilisés dans les fiches
espèces sont rappelés ici.

Liste rouge Europe (BirdLife International, 2004) :
– hors de danger ;
– en déclin ;
– en régression ;
– rare ;
– vulnérable.

Liste rouge France des oiseaux nicheurs (UICN, 2008) :
– préoccupation mineure (espèce pour laquelle le risque de disparition en France est
faible) ;
– quasi-menacée (espèce proche du seuil des espèces menacées ou qui pourrait l’être si
des mesures de conservation spécifiques n’étaient pas prises) ;
– vulnérable ;
– en danger.

Liste rouge Pays-de-la-Loire des oiseaux nicheurs / statuts de sensibilité régional
(Marchadour & Séchet, 2008) :
– Non évalué ;
– En déclin (taxons dont les populations sont assez importantes en Pays-de-la-Loire et
qui sont affectées d’une régression moyenne ou forte) ;
– A surveiller (taxons dont le statut régional n'est pas jugé défavorable mais qui est à
surveiller car elle pourrait facilement le (re)devenir) ;
– Rare (taxons dont les populations en Pays-de-la-Loire sont peu nombreuses et sont
donc menacées de fait, bien qu’elles ne soient pas actuellement en régression) ;
– Vulnérable (taxons risquant d’entrer prochainement dans la catégorie « en danger » si
les facteurs défavorables continuent d’exercer leurs effets) ;
– En danger (taxons menacés d’extinction en Pays-de-la-Loire et dont la survie est
problématique si aucune action n’est envisagée pour contrer leur disparition).
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
Liste des espèces nicheuses prioritaires en Pays-de-la-Loire / catégories de priorité
régionale (Marchadour & Séchet, 2008) :
– B1 : niveau de priorité très élevé (espèces menacées en Pays-de-la-Loire et dont une
part significative de la population biogéographique niche dans la région) ;
– B2 : niveau de priorité élevé (espèces menacées en Pays-de-la-Loire et dont une part
non significative de la population biogéographique niche dans la région) ;
– B3 : niveau de priorité élevé (espèces non menacées en Pays-de-la-Loire mais dont
une part significative de la population biogéographique niche dans la région) ;
– B4 : non prioritaire (espèces non menacées en Pays-de-la-Loire et dont une part non
significative de la population biogéographique niche dans la région) ;
– B5 : non prioritaire (espèces peu communes en Pays-de-la-Loire et menacées du fait
de leur rareté. Une part non significative de la population biogéographique niche dans la
région).

Liste rouge des espèces nicheuses de la région Centre (UICN, à paraître) :
– LC : « préoccupation mineure », espèces non menacées ;
– NT : espèces « quasi-menacées » ;
– VU : espèces « vulnérables » ;
– EN : espèces « en danger » ;
– DD : données insuffisantes pour attribuer un statut UICN.
Il est également précisé pour chaque espèce son appartenance à la liste des espèces
déterminantes pour la désignation des ZNIEFF en Pays-de-la-Loire (2010) et en région Centre
(2003).
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3.2 Monographies des espèces de peuplements âgés
BALBUZARD PECHEUR Pandion haliaetus
Code Natura 2000 : A094
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Accipitriformes / FAMILLE : Pandionidés
ENVERGURE : 1,45-1,70 m / POIDS : 1,2-2 kg / LONGEVITE : jusqu’à 25 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : hors de danger
Liste rouge France : vulnérable
Liste rouge Centre : en danger
Espèce déterminante ZNIEFF en région Centre
Le Balbuzard pêcheur est de retour pour la reproduction à partir de mars-avril.
Il quitte le site Natura 2000 de Rillé de la mi-août à la mi-octobre pour hiverner
de l’Afrique au sud du Sahara jusqu’à l’Asie du Sud-Est.
J
F
M
A
Arrivée
M
Nid et
couvée
J
J
Élevage des
jeunes
A
© A. Fossé
S
O
N
D
Départ
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : 7600 à 11 000 couples / France : environ 50 couples / ZPS : 1 couple
En France, le Balbuzard pêcheur est un migrateur régulier le long des axes fluviaux, notamment le long de la
Loire ainsi que sur les lacs et grands plans d’eau. C’est un nicheur rare localisé en Corse et dans la vallée de la
Loire. L’hivernage reste marginal (Finistère, Pyrénées atlantiques, Camargue, Centre).
Sur le site, une famille
composée de deux jeunes a été
observée au sein du massif
forestier sur la commune de
Langeais au sommet d’un
vieux pin sylvestre. La femelle,
baguée, est originaire de la
forêt d’Orléans.
Localisation du Balbuzard pêcheur sur la ZPS
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
Sur le site, le Balbuzard pêcheur niche de préférence en massifs forestiers. Le nid, volumineux amas de branches,
est bien exposé au sommet d’un pin. D’autres essences peuvent convenir à condition que les arbres soient
dominants et de forme tabulaire. Le nid est souvent fidèlement occupé au fil des années. La ponte peut
comprendre un à trois œufs. La femelle assure l’incubation, la protection et l’élevage des jeunes alors que le mâle
prend en charge l’essentiel des ravitaillements.
 Alimentation
Son régime alimentaire est uniquement composé de poissons capturés vivants. Ses proies principales sont les
cyprinidés et la taille moyenne des poissons recherchés est de l’ordre d’une trentaine de centimètres. L’aire
d’alimentation couvre un rayon d’une quinzaine de kilomètres autour du nid. Sur le site, les zones d’alimentation
sont les nombreux étangs du site, le Changeon et la Roumer. La Loire, proche de la ZPS, est sûrement un secteur
d’alimentation privilégié.
MENACES POTENTIELLES
Espèce concernée par la note DNP/MATE du 28/11/2000 : susceptible d’être perturbée de manière significative
par les activités forestières, de loisir et touristiques en période de reproduction.
En termes d’habitats, les principales menaces concernent la disponibilité en peuplements âgés sur le site et plus
particulièrement les arbres étêtés avec de grosses branches capables de supporter l’aire de nidification. Le
calibrage des cours d’eau ainsi que l’envahissement de la surface des plans d’eau par la végétation rendent la
capture des poissons difficile étant donné que l’espèce attrape ces proies en surface.
Enfin, le Balbuzard pêcheur est parfois victime d’électrocution lorsqu’il fréquente des secteurs traversés par des
lignes à haute tension, ce qui est le cas sur la ZPS.
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BONDREE APIVORE Pernis apivorus
Code Natura 2000 : A072
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Accipitriformes / FAMILLE : Accipitridés
ENVERGURE: 1,35-1,50 m / POIDS : 600-1100 g / LONGEVITE : jusqu’à 25 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : hors de danger
Liste rouge France : préoccupation mineure
Liste rouge Centre : préoccupation mineure
La Bondrée apivore ne revient en France que pour nicher. Elle hiverne dans
la zone forestière tropicale d’Afrique. Elle se reproduit sur l’ensemble du © D. Occhiato
territoire français, à l’exception du littoral méditerranéen et de la Corse. Elle arrive dans nos régions vers la mimai et la nidification commence dès le début du mois de juin. Le départ en migration débute fin juillet.
J
F
M
A
M
Arrivée
J
J
A
Nid, couvée et
élevage des jeunes
S
O
N
D
Départ
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : > 110 000 couples / France : 11 000 à 15 000 couples / ZPS : 12 à 24 couples
La Bondrée apivore niche dans la majeure partie de la France et en montagne jusqu’à 1500 m d’altitude. Elle
n’est absente que dans le bassin méditerranéen et la Corse.
En
Maine-et-Loire,
neuf
individus ont été observés lors
des inventaires 2010, au dessus
des massifs de Pont-Ménard et
de la Breille-les-Pins, les
vieilles futaies étant favorables
à leur installation. Côté Centre,
une vingtaine d’individus ont
été recensés, avec une nette
majorité autour du lac de Rillé.
Localisation de la Bondrée apivore sur la ZPS
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
Pour nicher, la Bondrée occupe aussi bien les bocages que les vastes massifs forestiers, feuillus ou résineux
(futaies claires), entrecoupés de clairières ou de coupes. Le couple réutilise volontiers l’aire qu’il a occupé
l’année précédente ou en construit une nouvelle, proche de son site de nidification habituel. La ponte est
constituée de un à deux œufs. Le nid est placé à l’enfourchure d’un grand arbre, et regarni régulièrement de
rameaux et de feuilles fraîches.
 Alimentation
La Bondrée apivore a un régime alimentaire très spécialisé : sa nourriture est composée essentiellement
d’Hyménoptères (essentiellement des guêpes, mais aussi des bourdons). Elle s’attaque directement au nid, qu’il
soit enterré ou à l’air libre. Elle prospecte donc les milieux ouverts (exploités ou non par l’homme) et semiboisés tels que les prairies et les cultures, les friches, les lisières et clairières, les coupes et les forêts claires. En
cas de besoin, elle se nourrit exceptionnellement d’autres insectes, de petits vertébrés (amphibiens,
micromammifères) ou encore de fruits et de baies.
MENACES POTENTIELLES
Les principales menaces pour la Bondrée apivore visent la disponibilité des lieux de nourrissage et de
reproduction. Les lieux de nourrissage concernent toutes les surfaces en herbe et autres surfaces ouvertes aussi
bien en milieu agricole que forestier. L’abandon des pratiques d’élevage dans certains secteurs et la fermeture
naturelle des milieux sont la cause de la disparition de ses aires d’alimentation potentielles. La régression des
éléments constitutifs du bocage (haies, bosquets, arbres isolés) diminuent également, dans une moindre mesure,
les possibilités d’alimentation de l’espèce. Enfin, la faible disponibilité des peuplements âgés sur la ZPS
constitue sans doute également une limite à la reproduction de l’espèce.
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CIGOGNE NOIRE Ciconia nigra
Code Natura 2000 : A030
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Ciconiiformes / FAMILLE : Ciconiidés
ENVERGURE : 1,10-1,45 m / POIDS : 2,5-3 kg / LONGEVITE : jusqu’à 20 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : rare
Liste rouge France : en danger
Liste rouge Centre : en danger
Liste rouge Pays-de-la-Loire : en danger (catégorie de priorité B5)
Espèce déterminante ZNIEFF en Pays-de-la-Loire et en région Centre
© T. Tancrez
La Cigogne noire hiverne en Afrique de l’Ouest pour revenir se reproduire vers les mois de mars-avril sur le site
Natura 2000 « Lac de Rillé ».
J
F
M
A
Arrivée
M
Nid et
couvée
J
J
Elevage des
jeunes
A
S
O
N
D
Départ
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : 7000 à 20 000 couples / France : environ 30 couples / ZPS : 2 à 4 couples
En France, la Cigogne noire se reproduit principalement au Nord-Est, en région Centre et en Anjou. Il semble que
de nouveaux départements commencent à accueillir l’espèce (Allier et Nièvre). Le flux migratoire régulier des
populations d’Europe de l’Ouest et centrale emprunte le couloir qui relie le Nord-Est du pays au Pyrénées.
D’autres oiseaux survolent la vallée du Rhône en direction des Pyrénées-Orientales.
La Cigogne noire réapparait
pour la première fois en
Indre-et-Loire en 1973 puis
est observée en Maine-etLoire en 1975. Une première
reproduction est constatée en
1982 côté 49 (Gentric &
Guenescheau, 1991).
En 2010, aucun couple n’est
observé sur la partie Maineet-Loire du site. Un individu
seul a pourtant été observé
sur une aire occupée depuis
2008 au sein du massif
forestier de la Breille-lesPins.
En revanche, trois juvéniles
ont été observés au Lac de
Rillé et surtout, un nid
Localisation de la Cigogne noire sur la ZPS
occupé a été repéré sur la
partie Indre-et-Loire de la
ZPS, avec présence de deux juvéniles.
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
La Cigogne noire est strictement forestière et recherche de vastes massifs boisés calmes au sein desquels elle
construit son nid dans de vieilles futaies. Le nid est volumineux (diamètre supérieur à 1 m), et est généralement
réutilisé chaque année (en moyenne pendant quatre à cinq ans). Il peut être installé sur les premières grosses
branches latérales d’un vieux feuillu (chêne), ou au sommet d’un pin âgé. Les vieilles pinèdes à Pin maritime sont
principalement utilisées. Une seule ponte est observée autour du mois d’avril, de deux à quatre œufs.
 Alimentation
L’aire de nidification se trouve à proximité de zones humides peu profondes (ruisseaux, étangs intra forestiers,
prairies humides…) puisque la Cigogne noire a besoin de ces zones de nourrissage pour réussir sa reproduction.
Elle consomme essentiellement des poissons et des batraciens qu’elle attrape en les transperçant de son bec
tranchant.
MENACES POTENTIELLES
Espèce concernée par la note DNP/MATE du 28/11/2000 : susceptible d’être perturbée de manière significative
par les activités forestières, de loisir et touristiques en période de reproduction. De plus, l’espèce est relativement
fidèle à son aire de nidification et la modification du milieu à proximité immédiate du nid peut s’avérer néfaste
(abattage des arbres par exemple).
La raréfaction des peuplements âgés et la dégradation voire la disparition des zones humides constituent
également des menaces sérieuses pour l’espèce et bien d’autres. Les vieux arbres tabulaires pouvant supporter les
nids imposants sont indispensables à la nidification de l’espèce. La disparition ou la dégradation des prairies
humides et autres milieux à caractère humide a pour conséquence la diminution des zones de nourrissage.
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CIRCAETE JEAN-LE-BLANC Circaetus gallicus
Code Natura 2000 : A080
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Accipitriformes / FAMILLE : Accipitridés
ENVERGURE : 1,62-1,78 m / POIDS : 1,5-2,5 kg / LONGEVITE : jusqu’à 15 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : hors de danger
Liste rouge France : préoccupation mineure
Liste rouge Centre : en danger
Liste rouge Pays-de-la-Loire : en danger (catégorie de priorité B5)
Espèce déterminante ZNIEFF en Pays-de-la-Loire et en région Centre
Le Circaète Jean-le-Blanc n’est présent sur le territoire du lac de Rillé que pour
© Y. Shpirer
se reproduire. Il hiverne en Afrique Centrale et de l’Ouest, et revient en France
sur les sites de nidification vers la mi-mars. Le retour vers des régions plus chaudes se produit entre la mi-août et
la mi-octobre.
J
F
M
A
Arrivée
M
Nid et
couvée
J
J
A
Elevage des
jeunes
S
O
N
D
Départ
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : 6500 à 13 200 couples / France : 800 à 1200 couples / ZPS : 2 à 5 couples
En France, le Circaète Jean-le-Blanc niche de façon hétérogène sur le territoire mais la majorité des couples sont
fixés dans le Sud-Est : régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et massif
central.
Côté Maine-et-Loire, huit
individus isolés ont été
observés en chasse sur des
territoires ouverts de type
plaine
céréalière,
coupe
forestière ou prairie. Les
massifs favorables de PontMénard et de la Breille-lesPins ont révélé des indices
indiquant
l’installation
probable
d’un
couple
reproducteur.
Côté
Indre-et-Loire,
cinq
données ont été recensées, dont
deux impliquent des couples
dans le massif forestier au nord
de Langeais et dans le Bois de
Crémille.
Toutes
les
observations ont été faites en
limite est de la ZPS.
Localisation du Circaète Jean-le-Blanc sur la ZPS
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
Le Circaète-Jean-le-Blanc niche essentiellement dans de vastes massifs forestiers en particulier les vieilles
futaies. Le nid de branchages est le plus souvent installé au sommet d’un pin tabulaire, mais d’autres essences
peuvent être choisies (comme le chêne). L’espèce, tout comme la Cigogne noire, recherche la tranquillité sur sa
zone de reproduction. L’aire de nidification est située sur un arbre isolé ou en bordure de forêt pour un accès
aérien dégagé, et les individus sont fidèles à leur site de reproduction d’une année sur l’autre. Une seule ponte a
lieu, d’un œuf unique.
 Alimentation
L’espèce installe son nid à proximité de zones de chasse riches en reptiles, qui sont sa nourriture quasiexclusive. Ce sont souvent de vastes espaces ouverts type pelouses sèches, landes, coupes forestières... Lorsque
les serpents se font plus rares, il peut également consommer des lézards, grenouilles, jeunes oiseaux et rongeurs.
MENACES POTENTIELLES
Espèce concernée par la note DNP/MATE du 28/11/2000 : susceptible d’être perturbée de manière significative
par les activités forestières en période de reproduction.
Les peuplements forestiers âgés sont très minoritaires sur la ZPS alors que les arbres sénescents offrent des
possibilités de nidifications intéressantes à l’espèce, en particulier les pins âgés.
Les menaces concernent également ses territoires de chasse. La fermeture des milieux ouverts induit une
raréfaction des lieux de nourrissage. Les pratiques agricoles tendent à diminuer la disponibilité des reptiles en
milieux bocagers par une baisse de la diversification des agrosystèmes, une uniformisation des cultures et
l’utilisation de produits phytosanitaires.
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MILAN NOIR Milvus migrans
Code Natura 2000 : A073
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Accipitriformes / FAMILLE : Accipitridés
ENVERGURE : 1,30-1,55 m / POIDS : 650-1100 g / LONGEVITE : jusqu’à 20 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : hors de danger
Liste rouge France : préoccupation mineure
Liste rouge Centre : vulnérable
Liste rouge Pays-de-la-Loire : à surveiller (catégorie de priorité B3)
Espèce déterminante ZNIEFF en région Centre
© R. Riols
Comme l’indique son nom latin, le Milan noir est migrateur. Il est également nicheur sur la ZPS. Les premiers oiseaux sont de
retour dès les mois de février et mars puis rejoignent leurs quartiers d’hiver à partir de la fin juillet.
J
F
Arrivée
M
A
Nid et
couvée
M
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Elevage des
jeunes
A
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N
D
Départ
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : < 100 000 couples / France : 20 000 à 24 000 couples / ZPS : 1 couple
En France, la population nicheuse est absente dans le Nord-Ouest, dans quelques régions méditerranéennes et alpines et de la
Corse. Par contre, les individus migrants se rencontrent dans la plupart des régions françaises.
Un seul couple a été observé
sur la ZPS. Il s’est installé
au nord du lac de Rillé en
zone agricole. L’espèce
étant peu discrète, le peu
d’observations réalisées sur
le terrain doivent refléter les
effectifs réels et ce couple
est sûrement le seul à s’être
reproduit sur la zone Natura
2000.
Localisation du Milan noir sur la ZPS
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
Le Milan noir semble garder généralement le même territoire d’une année sur l’autre. Ces sites de nidification privilégiés sont
les lisières forestières situées à proximité des cours d’eau et plans d’eau ainsi que les vieilles futaies au sein des massifs
forestiers. Il occupe quelquefois les grands arbres isolés ou les pylônes. L’espèce réutilise les nids construits l’année
précédente voire des nids d’autres espèces comme la Corneille noire. Elle les regarnie presque toujours de détritus de toutes
sortes : papiers, chiffons, plastiques, etc. La ponte est composée de deux à trois œufs, voire quatre au maximum.
 Alimentation
Le Milan noir est avant tout un charognard : il s’empare volontiers des poissons morts à la surface des eaux libres et ne
dédaigne pas les déchets, ce qui explique qu’il soit souvent observé dans les décharges d’ordures ménagères. Au besoin, il
chasse différentes proies de petite taille comme le Campagnol des champs, sa principale ressource dans les prairies.
MENACES POTENTIELLES
La raréfaction des peuplements sénescents et la dégradation voire la régression des milieux humides boisés (boisements
rivulaires) qu’il affectionne particulièrement semble être la principale menace pour cette espèce. Le manque d’entretien des
haies et des bosquets limite ses possibilités de nidification. Son régime charognard peut l’amener à être victime d’intoxication
ou d’empoisonnement. Enfin, le Milan noir étant un rapace, il utilise les pylônes électriques comme perchoirs et des cas de
mortalité par électrocution sont constatés.
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PIC MAR Dendrocopos medius
Code Natura 2000 : A238
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Piciformes / FAMILLE : Picidés
ENVERGURE : 35 cm / POIDS : 60-75 g / LONGEVITE : 5-10 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : hors de danger
Liste rouge France : préoccupation mineure
Liste rouge Centre : préoccupation mineure
Liste rouge Pays-de-la-Loire : à surveiller (catégorie de priorité B4)
Espèce déterminante ZNIEFF en Pays-de-la-Loire
Le Pic mar est une espèce sédentaire sur le site Natura 2000 de Rillé. Les couples se forment
dès le mois de mars pour la reproduction jusqu’à l’envol des jeunes en juillet-août.
J
F
M
A
M
Nid et
couvée
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J
A
S
O
© B. Bischoff
N
D
Elevage des
jeunes
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : 140 000 à 310 000 couples / France : 25 000 à 100 000 couples / ZPS : 17 à 30 couples
Le Pic mar est distribué de manière irrégulière en France et en densité parfois élevée lorsque les milieux lui sont
très favorables. Il est rare dans le Nord et l’extrême Sud-Ouest et absent en bordure méditerranéenne et en
montagne à partir de 700 mètres d’altitude.
Le nombre de couples
reproducteurs de Pics mar
sur la ZPS est estimé entre
17 et 30 couples. Tous ont
été contactés dans des
vieilles futaies de feuillus
réparties sur le territoire
Natura 2000. En Maine-etLoire, la majorité des
individus ont été contactés
sur le secteur de PontMénard.
Localisation du Pic mar sur la ZPS
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
Le Pic mar vit toute l’année dans les forêts de feuillus et plus particulièrement dans les chênaies. Il recherche de
préférence les peuplements âgés où dominent les gros arbres. Il fréquente également les milieux bocagers et les
vergers de hautes tiges qui peuvent présenter un intérêt (arbre creux, têtards).
A la différence de la majorité d’autres pics, le Pic mar creuse une nouvelle loge tous les ans. Le futur nid est
créé dans des branches ou des troncs dégradés par la pourriture ou dans des arbres morts. La ponte qui s’en suit
comprend cinq à six œufs.
 Alimentation
Le Pic mar se nourrit de larves d’insectes qu’il trouve sur les arbres à la surface des feuilles, dans les crevasses
formées par l’écorce ou dans le bois. A l’automne et en hiver, son régime s’oriente vers les graines (glands,
faines, noisettes, graines de lierre) et les fruits tombés au sol dans les vergers.
MENACES POTENTIELLES
La principale menace pour cette espèce, plus que pour toute autre, est la pauvreté du massif de la ZPS en
peuplements sénescents qui constituent son habitat quasi-exclusif, en particulier les peuplements feuillus au sein
desquels il se nourrit et se reproduit. La présence de vieux peuplements de feuillus disséminés sur toute la surface
du massif de la ZPS est primordiale pour le maintien des effectifs de Pic mar. Si les vieilles futaies venaient à
disparaître, le Pic mar disparaîtrait également de la ZPS.
L’élimination systématique des arbres dépérissants ou morts, sur pied ou à terre ainsi que des essences à bois
tendre comme le Tremble ou le bouleau qui ont une faible valeur économique concourt à diminuer les sources
d’alimentation de l’espèce.
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PIC NOIR Dryocopus martius
Code Natura 2000 : A236
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Piciformes / FAMILLE : Picidés
ENVERGURE : 67-73 cm / POIDS : 250-370 g / LONGEVITE : jusqu’à 10 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : hors de danger
Liste rouge France : préoccupation mineure
Liste rouge Centre : préoccupation mineure
Liste rouge Pays-de-la-Loire : non évalué
Espèce déterminante ZNIEFF en Pays-de-la-Loire
Le Pic noir est une espèce sédentaire sur le site Natura 2000 du lac de Rillé. La période de
reproduction s’étend d’avril jusqu’à fin juillet voire début août.
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A
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Nid et
couvée
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© B. Quintard
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Elevage des
jeunes
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : manque de données / France : > 5000 couples / ZPS : 40 à 70 couples
Le Pic noir est présent dans toutes les régions de France excepté la Corse, une partie de l’Aquitaine, les MidiPyrénées et le sud de la Provence.
40 à 70 couples ont été
répertoriés
de
manière
homogène sur l’ensemble de
la ZPS. Etant donné que la
parade et le tambourinage
chez
cette
espèce
interviennent
tôt
dans
l’année, il se peut que la
présence d’autres couples
reproducteurs soit passée
inaperçue.
Localisation du Pic noir sur la ZPS
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
Le Pic noir a besoin de grandes superficies boisées avec présence d’arbres de gros diamètre. Il s’accommode de
tous les types de peuplements et de toutes les essences avec une préférence pour les essences à écorce lisse
comme le Hêtre ou le Pin sylvestre (la cime présente une écorce lisse). L’espèce est peu farouche et se retrouve
dans les bosquets et même dans les parcs urbains. Le nid est creusé dans le tronc d’un arbre de gros diamètre. Il
y sera pondu entre deux à cinq œufs.
 Alimentation
Le Pic noir se nourrit principalement de fourmis et de coléoptères. Les fourmis sont recherchées directement au
sol sur les fourmilières enterrées ou non. Les larves de coléoptères comme les scolytes sont prélevées sous
l’écorce ou en creusant des cavités dans le bois pourri.
MENACES POTENTIELLES
Le Pic noir, tout comme le Pic mar recherche les peuplements sénescents qui sont faiblement représentés sur la
ZPS. Cependant, le Pic noir est moins difficile que le Pic mar en termes d’habitats : il fréquente tous les types de
peuplements feuillus ou résineux jusqu’aux peupleraies. L’insuffisance de peuplements sénescents et de bois
mort sur lequel l’espèce prélève une partie de son régime alimentaire semble être la principale menace pour cette
espèce.
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3.3 Monographies des espèces de landes et/ou de parcelles en régénération
BUSARD SAINT-MARTIN Circus cyaneus
Code Natura 2000 : A082
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Accipitriformes / FAMILLE : Accipitridés
ENVERGURE : 1-1,20 m / POIDS : 300-700 g / LONGEVITE : jusqu’à 15 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : en déclin
Liste rouge France : préoccupation mineure
Liste rouge Centre : préoccupation mineure
Liste rouge Pays-de-la-Loire : à surveiller (catégorie de priorité B3)
Espèce déterminante ZNIEFF en Pays-de-la-Loire et en région Centre
© R. Hofman
Le Busard Saint-Martin est à la fois hivernant et migrateur en France et la saison de reproduction s’ouvre lors de
la première moitié d’avril avec le début des vols nuptiaux.
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Arrivée
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Nid et
couvée
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Elevage des
jeunes
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Départ
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : 22 000 à 31 000 couples / France : 7800 à 11 200 couples / ZPS : 10 à 17 couples
Le Busard Saint-Martin niche sur une grande partie du territoire français et principalement dans le Limousin, en
Poitou-Charentes, en Aquitaine, en Midi-Pyrénées, en Champagne-Ardenne, en Rhône-Alpes et en Auvergne. Il
est par contre absent dans les départements alpins et en Corse.
Au total, une trentaine de
données ont été récoltées sur le
terrain à proximité des massifs
forestiers de Pont-Ménard, de
la Graine de Sapin, de la
Breille-les-Pins, à proximité du
lac de Rillé ou encore au Bois
de Langeais. Tous les individus
ont été observés en chasse ou
au repos mais aucune preuve
formelle de reproduction n’a
été
mise
en
évidence.
Cependant, certains indices
comme le transport de proies
ou l’observation de jeunes
permet raisonnablement de
penser que la nidification a lieu
sur le site.
Localisation du Busard Saint-Martin sur la ZPS
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
Le Busard Saint-Martin niche au sol dans une grande variété d’habitats : les landes à bruyères et à ajoncs, les
jeunes plantations de résineux, les coupes forestières, les taillis, les friches ou encore exceptionnellement dans les
cultures (céréales, colza, luzerne). Le couple réutilise en principe le même territoire d’année en année. Le nid est
en général caché dans la végétation. Il est constitué d’herbes sèches et de petits rameaux de genêts. La ponte est
constituée de quatre à six œufs.
 Alimentation
Pour chasser, le Busard Saint-Martin survole à très basse altitude les champs, prairies et friches basses en
regardant vers le bas. C’est un prédateur opportuniste, dont les principales proies sont les petits mammifères
(rongeurs et petits lapins). Les passereaux, les grenouilles, les reptiles et les insectes complètent ce régime.
MENACES POTENTIELLES
La principale menace pour l’espèce est la régression en surface de ses habitats naturels, en particulier les landes.
L’enrésinement et la fermeture par boisement naturel de ces milieux freinent l’installation du Busard Saint-Martin
sur la ZPS. Les habitats de substitution que sont les cultures constituent également une menace pour l’espèce ; les
travaux agricoles (moisson et fauches) intervenant avant l’envol des jeunes causent des pertes de nichées.
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ENGOULEVENT D’EUROPE Caprimulgus europaeus
Code Natura 2000 : A224
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Caprimulgiformes / FAMILLE : Caprimulgidés
ENVERGURE : 54-60 cm / POIDS : 75-100 g / LONGEVITE : jusqu’à 10 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : en régression
Liste rouge France : préoccupation mineure
Liste rouge Centre : préoccupation mineure
Liste rouge Pays-de-la-Loire : à surveiller (catégorie de priorité B4)
Espèce déterminante ZNIEFF en Pays-de-la-Loire et en région Centre
© A. Simon
© A. Simon
L’Engoulevent d’Europe est un nicheur régulier sur la ZPS de Rillé. De retour d’Afrique tropicale où il a
hiverné, il investit les landes et clairières forestières pour se reproduire à partir de la mi-avril puis migre de
nouveau de fin juillet pour les jeunes jusqu’à mi-octobre pour les retardataires.
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Arrivé
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Nid et
couvée
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Elevage
des jeunes
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Départ
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : 470 000 à 1 000 000 couples / France : 40 000 à 160 000 couples / ZPS : 135 à
200 couples
Globalement, l’espèce est présente sur tout le pays. Elle est cependant plus rare dans le nord du pays et n’occupe
pas tous les sites favorables.
Les effectifs sur la ZPS du
lac de Rillé sont évalués
entre 135 et 200 couples.
L’espèce abonde dans les
zones ouvertes en milieu
forestier : landes, parcelles
en régénération, friches ou
encore jeunes plantations
résineuses.
Localisation de l’Engoulevent d’Europe sur la ZPS
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
Il niche à même le sol en milieux forestiers ouverts : landes, clairières forestières, coupes rases récentes,
parcelles en régénération, et dans les jeunes plantations. A la différence la Fauvette pitchou, l’Egoulevent
d’Europe tolère une végétation plus haute. Le nid est une cuvette parsemée de bois mort, de feuilles ou
d’aiguilles, de mousse mais sans herbe. Il est construit dans un endroit sec et dégagé, souvent à proximité d’un
arbuste. Deux pontes ont lieu à partir de fin mai puis à partir de fin juin. Chaque ponte comporte deux œufs.
 Alimentation
L’Engoulevent d’Europe est une espèce nocturne. Il se nourrit essentiellement de papillons nocturnes (pyrales,
géométrides, noctuelles) mais également de coléoptères, de tipules et de fourmis ailées. Les proies sont capturées
dans l’air, du sol jusqu’à la cime des arbres.
MENACES POTENTIELLES
La dégradation ou la disparition de ses habitats traditionnels que sont les landes par boisement naturel ou
artificiel constitue une menace importante. Malgré sa relative abondance sur le territoire Natura 2000, l’espèce
reste très vulnérable étant donné qu’elle niche au sol. Elle est à la portée de tous les prédateurs et des nuisibles
(sanglier notamment mais aussi renards, martres, fouines, putois, pies et geais), et elle est sujette au piétinement
et au risques de mortalité liés aux travaux forestiers en période de reproduction.
L’Engoulevent d’Europe est une espèce exclusivement insectivore et à ce titre, elle est indirectement sensible à
l’utilisation de produits phytosanitaires.
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FAUVETTE PITCHOU Sylvia undata
Code Natura 2000 : A302
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Passériformes / FAMILLE : Sylviidés
ENVERGURE : 13-18 cm / POIDS : 9-12 g / LONGEVITE : jusqu’à 5 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : en régression
Liste rouge France : préoccupation mineure
Liste rouge Centre : quasi-menacée
Liste rouge Pays-de-la-Loire : à surveiller (catégorie de priorité B4)
Espèce déterminante ZNIEFF en Pays-de-la-Loire et en région Centre
© A. Audevard
La Fauvette pitchou est sédentaire sur le site du lac de Rillé. C’est une espèce typique de l’Ouest de l’Europe.
Elle est essentiellement rencontrée sur la partie ouest du territoire national. La plupart des couples demeurent
toute l’année sur le même territoire.
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2 pontes successives, couvées et élevage des jeunes
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : 1,9 à 3,7 millions de couples / France : 200 000 à 300 000 couples / ZPS : 30 à
45 couples
En France, la Fauvette pitchou se rencontre essentiellement dans tout le bassin méditerranéen, en Bretagne, en
Poitou-Charentes, en Gironde et dans les Landes.
Les effectifs sur la ZPS du
lac de Rillé sont évalués
entre 30 et 45 couples
nicheurs. En 2010, l’espèce
est localisée sur quelques
secteurs réduits constitués de
landes à ajoncs et à bruyères.
La taille de la population a
tendance à décliner en Paysde-la-Loire.
Localisation de la Fauvette pitchou sur la ZPS
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
La Fauvette pitchou niche dans les buissons peu élevés. Sur le territoire Natura 2000, elle trouve une zone de
nidification favorable dans les landes composées d’ajoncs et de bruyères où la végétation est basse. Elle peut
également fréquenter les jeunes plantations de pins et les milieux préforestiers composés d’ajoncs, de genêts ou
de brandes. Le mâle construit plusieurs ébauches de nid dont l’une est sélectionnée par la femelle. Une première
ponte, de trois à cinq œufs, a lieu en avril. Une seconde ponte est déposée en juin ou juillet.
 Alimentation
Le régime alimentaire de la Fauvette pitchou se compose essentiellement d’arthropodes comme des libellules,
des coléoptères ou des araignées. Elle se nourrit dans les buissons à proximité du sol. En automne, l’espèce peut
également consommer des fruits.
MENACES POTENTIELLES
La Fauvette pitchou est encore plus concernée que l’Engoulevent d’Europe par la modification ou la disparition
de son habitat principal : la lande forestière car elle ne se retrouve quasiment que dans ce milieu. La fermeture de
cet habitat par manque d’entretien ou par enrésinement est une des causes de régression de l’espèce sur le site.
Notons également que l’espèce est sensible aux hivers rigoureux. Les vagues de froid peuvent affecter
significativement les populations.
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3.4 Monographies des espèces de milieux bocagers
ALOUETTE LULU Lullula arborea
Code Natura 2000 : A246
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Passériformes / FAMILLE : Alaudidés
ENVERGURE : 27-30 cm / POIDS : 25-35 g / LONGEVITE : jusqu’à 5 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : en régression
Liste rouge France : préoccupation mineure
Liste rouge Centre : préoccupation mineure
Liste rouge Pays-de-la-Loire : à surveiller (catégorie de priorité B4)
Espèce déterminante ZNIEFF en région Centre
© R. Dumoulin
L’espèce est sédentaire sur la ZPS. Cependant, les individus observés en hiver peuvent arriver d’Europe du Nord
ou de l’Est. La parade du mâle commence généralement dès la fin du mois de février.
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Souvent 2 pontes, couvées, élevage des jeunes
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : 0,9 à 3 millions de couples / France : 50 000 à 500 000 couples / ZPS : 80 à 120 couples
De manière générale, l’Alouette lulu est présente sur tout le territoire français mais en densités très différentes. Le
bassin parisien semble concentrer la majorité des effectifs et inversement pour le quart Nord-Est plus faiblement
occupé.
L’Alouette lulu est présente
sur l’ensemble de la ZPS et
affectionne
préférentiellement les zones
péri-forestières, les prairies et
les vergers plutôt que les
landes et autres coupes
forestières. Les preuves de
reproduction sont difficiles à
obtenir, un jeune a pu être
observé ainsi qu’un adulte
avec la becquée côté Centre.
Malgré
tout,
il
est
raisonnable d’affirmer qu’au
moins quatre vingt couples se
trouvent sur le site, compte
tenu de la diversité des
Localisation de l’Alouette lulu sur la ZPS
habitats occupés et de la
présence de zones très favorables mêlant lisières de vieux bois, vieux vergers et prairies (particulièrement aux
abords des fermes).
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
L’Alouette lulu fréquente des terrains dégagés secs et plutôt ensoleillés. Elle est très sensible à la végétation
recouvrant le sol puisqu’elle court beaucoup à terre. Elle exige donc une strate herbeuse courte mais discontinue,
et apprécie les pelouses calcaires ou les landes pauvres (à proximité de bordures forestières). Elle occupe
également les secteurs en coupes rases, les jeunes plantations de résineux ou les vergers et les bocages. Elle évite
par contre les végétations denses, ombreuses et humides. L’espèce niche au sol et choisit de bâtir son nid d’herbes
sèches et de mousses à l’abri d’une touffe d’herbe ou d’un arbuste, sur terrain bien sec. Deux à trois couvées sont
possibles par saison de reproduction (entre mars et juillet), toutes de trois à quatre œufs.
 Alimentation
Pendant la période de reproduction, le régime alimentaire de l’Alouette lulu est strictement composé d’insectes et
d’araignées. Mais dès l’automne et en hiver, il s’enrichit de graines et semences.
MENACES POTENTIELLES
Toutes les menaces qui concernent le maintien des milieux ouverts en général affectent l’Alouette lulu : réduction
des surfaces en prairies, régression du bocage et des linéaires de haies, régression des surfaces en landes, etc.
Comme toutes les espèces nichant au sol, l’Alouette lulu est menacée par les nuisibles (sanglier, renard, martre,
fouine, putois, corvidés). Le régime insectivore de l’espèce la rend sensible à l’utilisation des produits
phytosanitaires.
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PIE-GRIECHE ECORCHEUR Lanius collurio
Code Natura 2000 : A338
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Passériformes / FAMILLE : Laniidés
ENVERGURE : 24-27 cm / POIDS : 25-30 g / LONGEVITE : 3-5 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : en régression
Liste rouge France : préoccupation mineure
Liste rouge Centre : préoccupation mineure
Liste rouge Pays-de-la-Loire : à surveiller (catégorie de priorité B4)
Espèce déterminante ZNIEFF en Pays-de-la-Loire
© M. Fulin
La Pie-grièche écorcheur arrive en France en avril-mai pour entamer une nouvelle période de reproduction.
L’espèce effectue une migration « en boucle » puisqu’au printemps, elle arrive du Moyen Orient puis retourne
vers ses quartiers d’hiver situés en Afrique en passant par la péninsule Balkanique et par l’Egypte.
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Arrivée
M
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Nid et Elevage des
couvée
jeunes
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Départ
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : 6,3 à 13 millions de couples / France : 120 000 à 360 000 couples / ZPS : 62 à
75 couples
En France, la Pie-grièche écorcheur est rare dans le Nord (à partir de la Loire-Atlantique à l’Ouest et des
Ardennes à l’Est). Sa nidification commence à être régulière dans le Midi méditerranéen (dans l’arrière-pays et
en moyenne montagne).
L’estimation
de
la
population sur la ZPS est
comprise entre 62 et
75 couples. La plupart des
données
proviennent
essentiellement
des
environs du lac de Rillé et
de la vallée du Changeon
où les habitats favorables
abondent.
Localisation de la Pie-grièche écorcheur sur la ZPS
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
La Pie-grièche écorcheur est une espèce typique du bocage. Elle affectionne les linéaires de haies, les buissons
bas épineux, les différents éléments du paysage pouvant faire office de perchoirs et les zones herbeuses comme
les prairies. Le nid est généralement construit dans un buisson épineux constitué de prunelliers, d’aubépines ou
de ronces. Quatre à six œufs composent la ponte.
 Alimentation
L’espèce est généraliste et opportuniste. Ce qui explique que son régime alimentaire est varié : insectes
(carabes, scarabées, fourmis, guêpes), petits vertébrés comme les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les
mammifères ou encore les escargots, les araignées, etc.
MENACES POTENTIELLES
Espèce concernée par la note DNP/MATE du 28/11/2000 : susceptible d’être perturbée de manière significative
par les activités agricoles en période de reproduction.
L’évolution des pratiques agricoles a provoqué le recul des prairies (notamment à cause de l’abandon de
l’élevage extensif et leur conversion en peupleraies), ainsi que la régression des linéaires de haies. Les haies sont
vitales à l’espèce : elles sont source de nourriture et constituent l’habitat de nidification de l’espèce par
excellence. L’utilisation importante de pesticides réduit le garde-manger de la Pie-grièche écorcheur qui se
nourrit principalement d’insectes.
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3.5 Monographies des espèces de milieux agricoles
BUSARD CENDRE Circus pygargus
Code Natura 2000 : A084
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Accipitriformes / FAMILLE : Accipitridés
ENVERGURE : 1-1,20 m / POIDS : 225-450 g / LONGEVITE : jusqu’à 15 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : hors de danger
Liste rouge Frane : vulnérable
Liste rouge Centre : vulnérable
Liste rouge Pays-de-la-Loire : vulnérable (catégorie de priorité B1)
Espèce déterminante ZNIEFF en Pays-de-la-Loire
© R. Hofman
Les premiers Busards cendrés sont de retour dès de le début du mois d’avril. Ils vont passer cinq à six mois en
France avant de repartir fin août, pour la majorité, vers l’Afrique pour hiverner.
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Arrivée
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Nid et
couvée
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Elevage des
jeunes
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Départ
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : 9800 à 15 000 couples / France : 3900 à 5100 couples / ZPS : 1 à 2 couples
En France, le Busard cendré fréquente la plupart des régions excepté la Normandie et une partie de la HauteSavoie. Les effectifs les plus importants sont localisés en Vendée et en Poitou-Charentes, dans le Massif Central,
en Languedoc-Roussillon, en Côte d’or et en Champagne-Ardenne.
Quelques observations font
état de la présence de deux
mâles en chasse au niveau de
la zone agricole située entre
Rillé et Homme. Les va-etvient laissent penser que les
aires de nidification étaient
situées dans une parcelle
d’orge mais cela n’a pas été
confirmé.
Localisation du Busard cendré sur la ZPS
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
Tous les milieux ouverts de manière générale constituent le milieu de vie du Busard cendré : plaines, landes
basses, friches et jachères. Depuis plusieurs dizaines d’années maintenant, l’espèce investit les plaines céréalières
pour nicher dans les champs de céréales (principalement de blé et d’orge). Le nid est construit au sol sur une
plate-forme mince d’herbes sèches et de brindilles. La ponte se compose de quatre œufs en moyenne.
 Alimentation
Le Busard cendré se nourrit principalement de petits rongeurs comme le Campagnol des champs. Mais il ne
dédaigne pas les insectes, les amphibiens, les reptiles et les passereaux (surtout des alouettes et des pipits).
MENACES POTENTIELLES
Le principal problème rencontré avec cette espèce est la destruction des nichées lors de la moisson ou lors de la
fauche des prairies dans lesquelles l’espèce niche. La diminution des surfaces en herbe affecte la principale
ressource alimentaire du Busard cendré, à savoir les campagnols. La modification de ses habitats traditionnels de
nidification (landes forestières) réduit ses possibilités de nicher. Enfin, les nuisibles (sanglier, renard, corvidés,
etc.) peuvent constituer une menace pour l’espèce.
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OEDICNEME CRIARD Burhinus oedicnemus
Code Natura 2000 : A133
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Charadriiformes / FAMILLE : Burhinidés
ENVERGURE : 77-85 cm / POIDS : 370-450 g / LONGEVITE : jusqu’à 15 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : vulnérable
Liste rouge France : quasi-menacé
Liste rouge Centre : préoccupation mineure
Liste rouge Pays-de-la-Loire : à surveiller (catégorie de priorité B3)
Espèce déterminante ZNIEFF en Pays-de-la-Loire et en région Centre
La période de nidification de l’Oedicnème criard s’étale de fin mars à fin
septembre. L’espèce est nicheuse et migratrice sur la ZPS. Elle hiverne en
Espagne ou en Afrique du Nord et rarement en France.
J
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M
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Nid et
couvée
Arrivée
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Elevage des
jeunes
© R. Chazal
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Départ
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : 45 000 à 80 000 couples / France : 5000 à 9000 couples / ZPS : 15 à 25 couples
En France, l’Oedicnème criard se reproduit principalement autour du bassin de la Loire (Poitou-Charentes, Paysde-la-Loire, Centre). L’espèce se rencontre également en Auvergne, en Champagne, en région méditerranéenne
et dans les causses calcaires du Massif central. Les hivernants sont rares mais réguliers en Provence (plaine de la
Crau), dans la région Midi-Pyrénées et dans le Centre Ouest (Pays-de-la-Loire et Poitou-Charentes).
Sur la ZPS de Rillé, les
effectifs sont estimés entre
15 et 25 couples. Tous ces
individus ont été contactés
au nord de la ZPS, dans le
« carré agricole » Courléon –
Parçay-les-Pins – Rillé –
Hommes.
Cependant,
d’autres zones agricoles plus
réduites sont favorables à
l’espèce, notamment en
limite sud du périmètre
Natura 2000.
Localisation de l’Oedicnème criard sur la ZPS
Diagnostic écologique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
Pour la reproduction, l’Oedicnème criard recherche un habitat caractérisé par une végétation rase et clairsemée
en milieu sec et où la chaleur est marquée. Ainsi, il affectionne particulièrement les zones caillouteuses qui
favorisent le drainage des sols et du même coup le camouflage des œufs et des jeunes. Le bocage, les cultures, les
prairies, les pâtures rases, les landes basses, les aérodromes, les terrains militaires, les golfs ou encore les
carrières sont susceptibles de l’accueillir. Le nid est une simple cavité au sol remplie de petits graviers ou autres
matériaux. L’espèce effectue en général une ponte mais certains couples en font deux la même année. Chaque
ponte compte de un à trois œufs.
 Alimentation
L’Oedicnème criard se nourrit principalement d’invertébrés comme les vers de terre, les mille-pattes ou encore
les coléoptères.
MENACES POTENTIELLES
Espèce concernée par la note DNP/MATE du 28/11/2000 : susceptible d’être perturbée de manière significative
par les activités agricoles en période de reproduction.
Certaines pratiques agricoles entraînent une réduction des ressources alimentaires par l’usage de pesticides et une
diminution des surfaces favorables à la nidification. Le recul de l’élevage qui entretient la végétation rase en
milieux ouverts a également affecté les populations. La fauche peut constituer une cause de mortalité pour les
oiseaux nichant en prairies. Rappelons également la vulnérabilité des nichées face aux nuisibles.
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3.6 Monographies des espèces de milieux aquatiques
AIGRETTE GARZETTE Egretta garzetta
Code Natura 2000 : A026
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Ciconiiformes / FAMILLE : Ardéidés
ENVERGURE : 88-106 cm / POIDS : 450-615 g/ LONGEVITE : jusqu’à 22 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : hors de danger
Liste rouge France : préoccupation mineure
Liste rouge Centre : vulnérable
Liste rouge Pays-de-la-Loire : à surveiller (catégorie de priorité B3)
Espèce déterminante ZNIEFF en Pays-de-la-Loire et en région Centre
© G. Aubin
L’Aigrette garzette est un migrateur partiel. La plupart des individus nicheurs sur la ZPS, tendent à se
sédentariser et hivernent également dans la région. D’autres migrent vers le Sud de la France ou l’Afrique. Les
nicheurs arrivent dès février, et repartent en septembre. Les hivernants restent en général tout l’hiver, mais la
stabilité des effectifs dépend de la douceur des hivers.
J
F
M
A
Arrivée
M
Nid et
couvée
J
J
Elevage
des jeunes
A
S
O
N
D
Départ
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : 50 200 à 68 200 couples / France : 11 000 à 13 000 couples / ZPS : 8 à 10 couples
En France, 60 % des effectifs nicheurs occupent la totalité des départements côtiers ainsi que la Corse. A
l’intérieur du pays, l’Aigrette garzette s’installe dans les vallées du Rhône, de la Garonne, de l’Allier, de la Loire,
de la Saône, du Doubs, ainsi qu’en Brenne, en Sologne et en Champagne.
Aucune
preuve
de
reproduction
n’a
été
observée sur la partie Anjou
du site depuis 1968. Les
secteurs les plus favorables à
la présence ou à la
nidification de l’espèce
sont : les prairies humides
longeant la rivière du Lathan
et les abords du lac de Rillé,
les
zones
humides
comprenant l’étang des
Hautes-Belles (roselières) et
la succession d’étangs en
amont et les parties amont et
aval de l’étang des Loges.
Côté Centre, seul le lac de
Rillé héberge deux petites
colonies d’Aigrette garzette.
Localisation de l’Aigrette garzette sur la ZPS
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
L’Aigrette garzette niche en colonies et construit son nid de roseaux et de branchettes, dans les boisements de
feuillus ou de résineux en bordure de zones humides, mais également dans les roselières. Une seule ponte de trois
à cinq œufs intervient généralement fin avril ou début mai.
 Alimentation
Elle cherche sa nourriture dans des eaux peu profondes et de préférence saumâtres, l’aire de nidification doit être
proche d’une mosaïque de lieux d’alimentation (étangs, marais, prairies humides, etc.). Elle consomme surtout
poissons, batraciens et crustacés, mais également une grande quantité d’insectes. Elle piège ses proies en remuant
la vase avec sa patte pour effrayer les poissons.
ENJEUX ECOLOGIQUES
Les habitats de reproduction de l’espèce sont variés (milieux arborés, arbustifs ou encore roselières). L’Aigrette
garzette n’est donc pas exigeante sur le type de peuplement où construire son nid. Cependant, l’assèchement
durable des boisements rivulaires (saulaies par exemple) dans lesquels niche l’Aigrette garzette peut avoir des
conséquences néfastes sur l’habitat et donc sur l’espèce.
Le froid est une menace bien réelle pour les individus hivernants en France et fragilise cette espèce adepte des
climats chauds.
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HERON POURPRE Ardea purpurea
Code Natura 2000 : A029
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Ciconiiformes / FAMILLE : Ardéidés
ENVERGURE : 1,10-1,45 m / POIDS : 1-1,5 kg / LONGEVITE : jusqu’à 25 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : en régression
Liste rouge France : préoccupation mineure
Liste rouge Centre : en danger
Liste rouge Pays-de-la-Loire : à surveiller (catégorie de priorité B3)
Espèce déterminante ZNIEFF en Pays-de-la-Loire et en région Centre
De retour d’Afrique, le Héron pourpré arrive sur la ZPS à partir de la seconde
quinzaine de mars pour se reproduire. Il quitte le territoire entre août et octobre pour
regagner ses quartiers d’hivernage au sud du Sahara.
J
F
M
A
Arrivée
M
Nid et
couvée
J
J
A
Elevage des
jeunes
S
© A. Audevard
O
N
D
Départ
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : 10 000 couples / France : 1700 à 2300 couples / ZPS : 3 couples
Le Héron pourpré se reproduit dans 25 départements. Les plus gros effectifs sont enregistrés en Camargue (Gard
et Bouches du Rhône), dans l’Hérault, en Dombes (Ain), dans le Forez (Loire), en Charente-Maritime, et en
Brenne (Indre)
Trois couples nicheurs ont été
observés dans une saulaie
inondée au bord du lac de
Rillé. Cette saulaie profite par
ailleurs à d’autres ardéidés
comme l’Aigrette garzette, le
Héron gardeboeufs ou encore
le Héron cendré.
Localisation du Héron pourpré sur la ZPS
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
Le Héron pourpré recherche les zones humides à grandes roselières dans lesquelles il niche en général en
colonies, de taille variable, allant de quelques couples à plus d’une cinquantaine. Les nids sont construits au sein
des phragmitaies denses et inondées. Tout comme sa cousine la Grande Aigrette, le Héron pourpré est
également une espèce arboricole à l’occasion et investit les boisements humides tels que les saulaies pour y
établir son nid entre deux et quatre mètres du sol. La ponte de quatre à cinq œufs intervient en général de miavril à début juin.
 Alimentation
Le régime alimentaire du Héron pourpré est relativement varié et l’espèce s’adapte aux ressources disponibles
sur le site : essentiellement du poisson de petite taille mais aussi des amphibiens, des insectes adultes et leurs
larves aquatiques. Il complète éventuellement ce régime avec des micromammifères, des reptiles, des crustacés
ou encore des mollusques.
MENACES POTENTIELLES
Espèce concernée par la note DNP/MATE du 28/11/2000 : susceptible d’être perturbée de manière significative
par les activités de chasse, de destruction d’animaux nuisibles, de régulation d’animaux en surnombre, par les
activités forestières, agricoles, piscicoles, aquacoles et par les activités de loisirs et touristiques en période de
reproduction. Aussi, le Héron pourpré privilégie les milieux humides (boisements rivulaires, roselières) de taille
importante où la végétation est dense et difficilement pénétrable.
La dégradation ou la régression des habitats de nidification et d’alimentation du Héron pourpré (les roselières, les
ripisylves ainsi que les prairies humides) peut également affecter le maintien des populations sur le site.
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MARTIN-PECHEUR D’EUROPE Alcedo atthis
Code Natura 2000 : A229
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Coraciiformes / FAMILLE : Alcédinidés
ENVERGURE : 24-26 cm / POIDS : 35-40 g / LONGEVITE : 5-10 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : en régression
Liste rouge France : préoccupation mineure
Liste rouge Centre : données insuffisantes
Espèce déterminante ZNIEFF en Pays-de-la-Loire et en région Centre
Le Martin-pêcheur d’Europe est une espèce sédentaire en France et sur le site
© C. Ruchet
Natura 2000 du lac de Rillé. L’activité de reproduction débute dès le début du mois
de mars pour se terminer en juillet et août. Chez cette espèce, la date de ponte est nettement asynchrone et les
pontes peuvent s’étaler sur au moins cinq mois.
J
F
M
A
Nid et
couvée
M
J
J
A
S
O
N
D
Elevage des
jeunes
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : 80 000 à 160 000 couples / France : 10 000 à 30 000 couples / ZPS : 11 à 20 couples
En France, le Martin-pêcheur d’Europe est présent sur l’ensemble du territoire jusqu’à 1500 m d’altitude sauf
peut-être sur une partie des Pyrénées et des Alpes, en Beauce et en Brie où les sites favorables à l’espèce sont
peu présents voire absents.
Les effectifs de l’espèce
sont estimés entre 11 et
20 couples sur la ZPS. La
relative faiblesse de ces
chiffres peut être expliquée
par
la
difficulté
d’observation de l’espèce,
très discrète pendant la
période de reproduction, par
la difficulté d’accès aux
principaux cours d’eau que
sont le Changeon et la
Roumer et par la grande
sensibilité de l’espèce aux
rigueurs de l’hiver.
Localisation du Martin-pêcheur d’Europe sur la ZPS
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
Le Martin-pêcheur d’Europe est très lié à la présence d’eau courante ou dormante. Il recherche les rives des
cours d’eau et des étangs, les gravières en eau et les canaux où il trouve son habitat optimal de nidification, à
savoir les berges abruptes érodées par le courant. Le nid est un terrier creusé dans les bords de rives meubles
situées généralement à proximité immédiate de l’eau. Deux à quatre pontes peuvent avoir lieu la même année
suivant les conditions climatiques. Chaque ponte compte en moyenne sept œufs.
 Alimentation
L’espèce se nourrit essentiellement de petits poissons comme les vairons, les ablettes, les chevaines, les
goujons, les gardons, etc. Pour cela, elle utilise des perchoirs offerts par la ripisylve comme poste d’observation.
Le Martin-pêcheur d’Europe pratique également la pêche en vol stationnaire. Il consomme également des
jeunes batraciens, des lézards, des insectes aquatiques et leurs larves, des crevettes ainsi que des écrevisses.
MENACES POTENTIELLES
L’espèce fréquente prioritairement les cours d’eau pour la reproduction et l’alimentation. Les travaux visant à
uniformiser et à canaliser l’écoulement des eaux lui sont très défavorables. En effet, la diversité morphologique
des ruisseaux et rivières, aussi bien dans leur profil longitudinal (fosses et hauts fonds, rapides et mouilles) que
latéral (berges abruptes et grèves) favorise l’activité de pêche du Martin-pêcheur d’Europe ainsi que sa
nidification (berges abruptes). Les annexes hydrauliques comme les bras morts constituent des zones de frai et de
nurseries pour les poissons et par conséquent des zones d’alimentation de premier choix pour l’espèce.
L’eutrophisation générale due aux pollutions d’origine diverses accroît la turbidité des eaux et donc augmente
l’effort de pêche des oiseaux. Les étiages estivaux sont également une menace car ils rendent plus facile l’accès
au nid par les prédateurs. L’absence de ripisylves en bords de rivière prive le Martin-pêcheur d’Europe de postes
d’observation pour la pêche.
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STERNE PIERREGARIN Sterna hirundo
Code Natura 2000 : A193
CLASSE : Oiseaux / ORDRE : Charadriiformes / FAMILLE : Sternidés
ENVERGURE : 82-95 cm / POIDS : 90-150 g / LONGEVITE : jusqu’à 30 ans
STATUT ET PROTECTION
Espèce protégée en France
Liste rouge Europe : hors de danger
Liste rouge France : préoccupation mineure
Liste rouge Centre : quasi-menacée
Liste rouge Pays-de-la-Loire : à surveiller (catégorie de priorité B3)
Espèce déterminante ZNIEFF en Pays-de-la-Loire et en région Centre
© R. Lortie
La Sterne pierregarin est migratrice et nicheuse sur le site Natura 2000 de Rillé. Les permiers migrateurs arrivent
à partir de la fin mars et quittent les lieux vers la fin août et en début septembre en direction des côtes africaines.
J
F
M
A
M
Arrivée
Nid et
couvée
J
J
Elevage des
jeunes
A
S
O
N
D
Départ
REPARTITION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE ET SUR LE SITE
EFFECTIFS : Europe : > 270 000 couples / France : 5000 couples / ZPS : 5 couples
L’espèce se retrouve en des lieux bien précis. Sur les sites côtiers, les colonies sont présentent sur les côtes de la
Manche, la façade atlantique et la Méditerranée. A l’intérieur du territoire, la Sterne pierregarin fréquente les
fleuves, surtout la Loire et l’Allier.
En 2010, 5 couples ont été
recensés sur le lac de Rillé et
plus précisément à l’endroit
où était installé un radeau
artificiel spécialement conçu
pour
les
recevoir.
Habituellement, les effectifs
sont compris entre 15 et
25 couples mais la tempête
Xynthia a partiellement
coulé l’édifice et la surface
initiale disponible pour la
nidification a sérieusement
été réduite.
Localisation de la Sterne pierregarin sur la ZPS
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BESOINS ECOLOGIQUES DE L’ESPECE
 Reproduction
La Sterne pierregarin est moins exigeante que sa cousine la Sterne naine. Elle s’installe le long des grands cours
d’eau, sur les plans d’eau et les gravières. Elle préfère les îlots, les bancs de sables et de galets et niche plus
rarement sur une surface enherbée. Occasionnellement, les radeaux artificiels mis à sa disposition et les
ouvrages anthropiques comme les digues ou les embarcadères sont occupés. Le nid est une simple dépression
creusée dans le sol, parfois garni de débris végétaux. Les couples s’installent très près les uns des autres et sont
souvent fidèles à leurs sites de nidification. La ponte peut comprendre de un à trois œufs, parfois plus
lorsqu’une deuxième femelle a pondue dans le même nid.
 Alimentation
La Sterne pierregarin est piscivore et comme sa cousine la Sterne naine, elle pêche en plongeant sur sa proie
qu’elle capture jusqu’à 50 cm de profondeur. La taille des proies est proportionnelle à la taille des jeunes à
nourrir. Des crustacés et très occasionnellement des insectes peuvent compléter son régime alimentaire.
MENACES POTENTIELLES
L’espèce recherche des milieux isolés et tranquilles afin de mener la reproduction à bon terme. Sur la ZPS, cette
espèce est un cas particulier car elle ne se retrouve que sur le lac des Mousseaux à Rillé où elle niche sur un
radeau artificiel installé spécialement dans cet objectif.
La pollution des eaux peut indirectement affecter la Sterne pierregarin par le biais des poissons qu’elle ingère. De
plus, des eaux turbides peuvent sérieusement handicaper les adultes dans la recherche de nourriture. De manière
générale, les nids à même le sol sont faciles à atteindre par les nuisibles qui constituent ainsi une des causes
d’échec de la reproduction.
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3e partie : IMPACTS DES ACTIVITES HUMAINES SUR L’AVIFAUNE
1 Le contexte réglementaire
1.1 L’article 6 de la directive « Habitats »
Selon l’article 6 paragraphe 2 de la directive « Habitats » qui s’applique également aux
ZPS, les Etats membres doivent prendre « les mesures appropriées pour éviter, dans les zones
spéciales de conservation, la détérioration des habitats naturels et des habitats d’espèces
ainsi que les perturbations touchant les espèces pour lesquelles les zones ont été désignées,
pour autant que ces perturbations soient susceptibles d’avoir un effet significatif ». Cet article
repose sur le principe de prévention et doit être interprété dans le sens où il impose aux Etats
membres de prendre toutes les initiatives adéquates et raisonnables possibles afin d’assurer
qu’aucune détérioration ou perturbation significative ne se produise. Ces mesures ne
s’appliquent qu’aux espèces et aux habitats d’espèces pour lesquels les sites ont été désignés.
De même, toutes les activités humaines représentées sur les territoires désignés au titre de la
directive « Habitats » ou au titre de la directive « Oiseaux » sont concernées.
Les notions de « détérioration » et de « perturbation » doivent être évaluées au regard
de l’état de conservation des espèces et des habitats de ces espèces et au regard du contexte
local, c’est-à-dire de la contribution du site à la cohérence du réseau Natura 2000. Ces notions
s’évaluent donc au cas par cas puisque chaque site est unique en termes d’espèces à protéger
et en termes d’activités présentes et pratiquées sur le territoire concerné.
Pour caractériser les impacts des activités humaines sur le site Natura 2000 du lac de
Rillé, il est nécessaire de définir ces deux notions complexes.
1.1.1 Notion de « perturbation »
La notion de perturbation est la plus difficile à appréhender. A l’inverse des
détériorations, les perturbations concernent directement les espèces. La difficulté dans
l’évaluation d’une perturbation réside dans le fait qu’elle peut concerner une ou plusieurs
espèces et qu’elle est souvent limitée dans le temps. Pour qu’une perturbation soit retenue
comme significative, il faut alors considérer entre autres son intensité, sa durée et sa
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fréquence de répétition pour mettre en évidence un effet sur l’état de conservation des espèces
(tendance des populations, aire de répartition, taille de l’habitat).
Pour évaluer les perturbations au regard des objectifs de la directive, il est possible
de se baser sur la définition de l’état de conservation favorable d’une espèce (cf. directive
« Habitats », article premier, sous e)). L’état de conservation d’une espèce sera considéré
comme favorable lorsque :

« les données relatives à la dynamique de la population de l’espèce en question
indiquent que cette espèce continue et est susceptible de continuer à long terme à
constituer un élément viable des habitats naturels auxquels elle appartient ». Tout
événement contribuant au déclin à long terme de la population de l’espèce sur le site
peut être considéré comme une perturbation significative ;

et « l’aire de répartition naturelle de l’espèce ne diminue ni ne risque de diminuer dans
un avenir prévisible ». Tout événement contribuant à la réduction ou au risque de
réduction de l’aire de répartition de l’espèce dans le site peut être considéré comme une
perturbation significative ;

et « il existe et il continuera probablement d’exister un habitat suffisamment étendu
pour que ses populations se maintiennent à long terme ». Tout événement contribuant à
la réduction de la taille de l’habitat des espèces dans le site peut être considéré comme
une perturbation significative.
En bref, une perturbation significative peut se traduire par tout événement
contribuant au déclin à long terme de la population de l’espèce en question, à la réduction de
son aire de répartition sur le site ou encore par tout événement contribuant à la réduction de la
taille de son habitat.
1.1.2 Notion de « détérioration »
Une détérioration est une dégradation physique touchant un habitat. Tous les facteurs
environnementaux (espace, eau, air, sols) ayant pour effet de rendre l’état de conservation
d’un habitat moins favorable qu’il ne l’était auparavant peut être considéré comme une
détérioration.
De même que pour les perturbations, il est nécessaire de se reporter à la définition de
l’état de conservation favorable d’un habitat naturel (cf. directive « Habitat », article premier,
sous e)). L’état de conservation d’un habitat naturel sera considéré comme favorable lorsque :
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
« son aire de répartition naturelle ainsi que les superficies qu’il couvre au sein de cette
aire sont stables ou en extension ». Autrement dit, tout événement contribuant à la
réduction des superficies couvertes par un habitat naturel pour lequel le site a été
désigné peut être considéré comme une détérioration ;

et « la structure et les conditions spécifiques nécessaires à son maintien à long terme
existent et sont susceptibles de perdurer dans un avenir prévisible ». Aussi, tout
affaiblissement des conditions nécessaires au maintien à long terme d’un habitat naturel
peut être considéré comme une détérioration ;

et « l’état de conservation des espèces qui lui sont typiques est favorable »
(cf. paragraphe 1.1.1).
En bref, une détérioration significative d’un habitat peut se traduire par tout
événement contribuant à la réduction de la zone couverte par cet habitat, à la réduction de la
structure spécifique et des fonctions nécessaires au maintien à long terme de cet habitat ou
encore à la dégradation de l’état de conservation des espèces spécifiques associées à cet
habitat.
1.2 L’évaluation des incidences au titre de Natura 2000
Toutes les activités susceptibles d’affecter de manière significative un site
Natura 2000, individuellement ou en raison de leurs effets cumulés, doivent faire l’objet d’une
évaluation de leurs incidences au regard des objectifs de conservation du site. Le principe est
d’anticiper pour mieux préserver. Les différentes activités concernées sont les documents de
planification, les programmes ou projets d’activités, de travaux, d’aménagements, d’ouvrages
ou d’installations ou encore les manifestations et interventions dans le milieu naturel ou le
paysage. Une activité est soumise à évaluation des incidences si :

elle est soumise à un régime d’encadrement administratif existant (déclaration,
autorisation, approbation), et figure dans la liste nationale. Cette liste nationale
composée de 29 rubriques est détaillée dans le décret n° 2010-365 du 9 avril 2010 ;

elle est soumise à un régime d’encadrement administratif existant (déclaration,
autorisation, approbation), et figure dans une première liste locale complémentaire,
arrêtée par le préfet de département ;
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
elle n’est pas soumise à un régime d’encadrement administratif existant, mais figure sur
une seconde liste locale des activités entrant dans un régime propre d’autorisation
Natura 2000, arrêtée par le préfet de département.
L’évaluation des incidences aboutit rarement à des interdictions pures et simples
mais plus généralement à l’adaptation du projet ou de l’aménagement prévu initialement de
manière à assurer la conservation des espèces et de leurs habitats (par exemple, détournement
d’un sentier de randonnée passant à proximité d’un nid de Cigogne noire).
2 Analyse des causes potentielles de perturbations significatives
Le tableau 8 qui suit tente de définir pour les 18 espèces nicheuses d’intérêt
communautaire recensées sur la ZPS les activités susceptibles d’avoir un effet significatif au
sens de l’article 6, paragraphe 2, de la directive « Habitats ». Le travail a d’abord consisté à
identifier les diverses causes de perturbations espèce par espèce. La redondance de certaines
d’entre elles a permis de regrouper les espèces soumises aux mêmes perturbations. Un tri a
ensuite été effectué de manière à ne retenir que les perturbations pouvant être considérées
comme potentiellement significatives. Ce travail s’est appuyé sur :

la note DNP/MATE du 28/11/2000 intitulée « Perturbation des Oiseaux et Zones de
Protection Spéciale ». Ce document sans valeur juridique est une réflexion menée par un
groupe de travail issu du Comité national de suivi et de concertation Natura 2000 sur la
perturbation des oiseaux. Il dresse une liste composée de 131 espèces pour lesquelles
ont été déterminés différents types d’activités susceptibles de les perturber
significativement (activités cynégétiques, forestières, agricoles, de loisirs, piscicoles et
aquacoles, de pêche en mer et de tourisme et de loisirs).
Parmi les 18 espèces nicheuses du FSD, six sont citées dans la note présentée ci-dessus :
le Balbuzard pêcheur, la Cigogne noire, le Circaète Jean-le-Blanc, le Héron pourpré,
l’Oedicnème criard et la Pie-grièche écorcheur ;

les diagnostics socio-économique et écologique qui apportent des informations sur :
– la période pendant laquelle l’espèce fréquente le site et les habitats qu’elle occupe
(chevauchement éventuel entre la période de nidification de l’espèce et les périodes
d’activités pratiquées localement) ;
– l’état des populations locales (en progression, stables ou en baisse) ;
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– les mœurs des espèces (nidification dans les arbres, au sol ou dans des cavités, fidélité
à l’aire de reproduction, etc.) ;
– les effectifs recensés. Les espèces présentant des populations locales importantes
seront moins susceptibles de subir une atteinte significative. C’est le cas de l’Alouette
lulu ou de l’Engoulevent d’Europe, dont les effectifs estimés sont relativement
importants sur la ZPS. En revanche, il en est tout autrement des rapaces forestiers et de
la Cigogne noire par exemple qui sont représentés par seulement quelques couples ;
– l’intérêt que peut susciter une espèce. En effet, des observations rapprochées et
répétées peuvent sérieusement nuire à l’installation d’un couple de Cigogne noire ou de
Balbuzard pêcheur par exemple.
Afin d’être le plus précis possible, le temps de présence habituel des espèces lors de
la nidification a été divisé en deux périodes. En effet, il est admis que la « sensibilité » des
espèces, ou du moins de certaines espèces (ce sont surtout les rapaces et la Cigogne noire qui
sont visés ici), aux perturbations d’origine anthropique est variable pendant les différentes
phases de la reproduction. Les deux périodes retenues sont les suivantes :

la phase d’installation du couple qui comprend l’arrivée des oiseaux sur l’aire, la
construction du nid, la ponte et la couvaison. Durant cette période, la « sensibilité » des
espèces est généralement plus forte. Elle s’étend de début mars jusqu’au mois de juin
(variable suivant les espèces) ;

la phase d’élevage des jeunes pendant laquelle les parents abandonnent plus
difficilement la nichée : du mois d’avril jusqu’à septembre (variable suivant les
espèces).
Enfin, il est à noter que les projets d’aménagements, les travaux ainsi que les
manifestations (randonnée, VTT, engins motorisés, ULM et montgolfières, etc.) ne sont pas
pris en considération ici étant donné qu’ils rentrent déjà dans le cadre de l’application de
l’évaluation des incidences au titre de Natura 2000.
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Tableau 8 : Synthèse des perturbations significatives identifiées par espèce
Espèces
reproductrices
du FSD
Balbuzard pêcheur
Circaète Jean-le-Blanc
Cigogne noire
Milan noir
Installation du couple,
construction du nid,
ponte et couvaison
(début mars à fin juin)
Exploitation
forestière :
risque
d’abandon du nid lors des travaux
d’abattage ou de débardage à proximité
immédiate
Observation abusive (rapprochée et
répétée) : risque d’abandon du nid
(uniquement le Balbuzard pêcheur et la
Cigogne noire considérés comme des
espèces « attractives » pour les touristes
et les promeneurs)
Elevage des jeunes
(début avril à fin août)
Travaux
forestiers :
risque
de
destruction du nid lors des travaux
d’abattage
Interventions sur réseau RTE : risque
d’abandon du nid lors des travaux
d’entretien à proximité immédiate
Chasse (battues administratives) : risque
d’abandon du nid (chasseur posté à
proximité immédiate du nid)
Travaux
forestiers :
risque
de
destruction du nid lors du broyage de la
végétation dans les régénérations, les
landes
Busard Saint-Martin
Aucune activité concernée
Extraction de la terre de bruyère :
risque de destruction du nid
Travaux
agricoles :
risque
de
destruction du nid lors de la fauche des
prairies ou de la moisson
Interventions sur réseau RTE : risque
de destruction du nid lors des travaux
d’entretien (broyage de la végétation)
Alouette lulu
Bondrée apivore
Engoulevent d’Europe
Fauvette pitchou
Martin-pêcheur d’Europe
Oedicnème criard
Pie-grièche écorcheur
Pic mar
Pic noir
Aucune activité concernée
Aucune activité concernée
Busard cendré
Aucune activité concernée
Travaux
agricoles :
risque
de
destruction du nid lors de la fauche des
prairies ou de la moisson
Observation abusive (rapprochée et
répétée) : risque d’abandon du nid
(espèces « attractives » pour les touristes
et les promeneurs)
Aucune activité concernée
Aigrette garzette
Héron pourpré
Sterne pierregarin
Ces risques de perturbation présentés ci-dessus ne sont pas inévitables. En effet, ils
peuvent être levés par un porté à connaissance des gestionnaires et utilisateurs du territoire.
C’est d’ailleurs un des objectifs de la charte. Signaler aux acteurs la présence de ces espèces
Diagnostic écologique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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en période de reproduction est une manière simple et efficace de respecter leur nidification en
prenant des mesures appropriées :

pour ce qui concerne l’exploitation forestière ou l’extraction de la terre de bruyère :
reporter les travaux en automne ou en début d’hiver, utiliser des voies de débardage
détournées pour sortir les bois, etc. ;

pour ce qui concerne les travaux agricoles : repérer puis clôturer les nids de Busards de
manière à préserver quelques mètres carrés de cultures autour du nid après la moisson,
déplacer le nid de quelques dizaines de mètres, etc. ;

pour ce qui concerne les interventions sur le réseau RTE : reporter les opérations
d’entretien ou de maintenance hors période de reproduction (RTE est sensibilisé à ce
genre de situation) ;

pour ce qui concerne les battues administratives : informer les chefs de battue et éviter
les secteurs où des aires de nidification ont été repérées…
Ce tableau peut être complété par d’autres facteurs indirectement liés aux activités
humaines mais potentiellement susceptibles d’affecter de manière significative les espèces
reproductrices sur la ZPS :

le risque d’électrocution des rapaces se posant ou nichant sur les pylônes électriques (le
Balbuzard pêcheur niche fréquemment sur des pylônes) ;

la prédation des espèces nichant au sol par les nuisibles en surpopulation (sanglier,
renard, martre, fouine, putois, corvidés, pies et geais) ;

la prédation des oiseaux fréquentant les milieux aquatiques par le silure (cours d’eau du
Lathan et lacs de Rillé).
3 Analyse des causes potentielles de détériorations significatives des habitats d’espèces
Dans les paragraphes qui suivent sont synthétisées les détériorations significatives
potentielles (telles que définies dans le paragraphe 1.1.2 ci-dessus) rencontrées sur le territoire
de la ZPS et susceptibles d’affecter les habitats des 18 espèces nicheuses.
Diagnostic écologique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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3.1 Les peuplements forestiers âgés
Au sein de la ZPS, les peuplements âgés, qu’ils soient
feuillus ou résineux, sont peu représentés. Ils se localisent
principalement en forêt domaniale de Pont-Ménard où la gestion
sylvicole se base sur des révolutions de longues durées. Le massif
de la Breille-les-Pins recèle également quelques vieilles futaies de
Pin maritime intéressantes. D’ailleurs, la forêt domaniale et le
massif de la Breille-les-Pins sont classés respectivement en
ZNIEFF de type I et II (« Massif forestier de la Breille-les-Pins,
de Pont Ménard, Bois de la Graine de Sapin et zones de Photo 6 : Cavités à pics – Langeais
(A. Renard, avril 2011)
transitions »).
Sept espèces sont associées à ce cortège. Toutes recherchent les peuplements
sénescents mais les utilisent de manière différente. Les rapaces (le Balbuzard pêcheur, la
Bondrée apivore, le Circaète Jean-le-Blanc et le Milan noir) et la Cigogne noire construisent
leur nid sur des arbres dominants et/ou des arbres dont les grosses branches peuvent supporter
l’imposante structure du nid. Le Pic mar et le Pic noir recherchent les arbres âgés ou
sénescents de gros diamètre pour y forer leur nid, ainsi que le bois mort à partir duquel ils
tirent leur nourriture.
La principale menace visant les peuplements âgés serait une diminution de leurs
surfaces (qui sont déjà minoritaires) suite à un évènement climatique (incendie, assèchement
des sols, tempête) ou suite à un déséquilibre dans les classes d’âge. Pour ce qui concerne les
incendies, le risque est réel sur la ZPS et les massifs les plus à risques sont équipés d’un
réseau de pare-feu. Quant à un possible déséquilibre dans les classes d’âge, même si ce
scénario est envisageable à l’échelle de certaines propriétés (notamment en forêt de PontMénard où les boisements d’âge intermédiaires manquent), il est peu probable que ce soit le
cas à l’échelle de la ZPS. Rappelons que les forêts composant le site sont des forêts de
production et que l’objectif principal de la gestion sylvicole qui y est pratiquée est la
production de bois d’œuvre de qualité. Cela conduit nécessairement à adopter des révolutions
longues de l’ordre de 50 à 75 ans pour les résineux et 120 à 150 ans pour les feuillus (chênes),
ce qui garantit en partie des possibilités de nidification pour les espèces concernées.
L’extraction de la terre de bruyère peut également être une des causes de la
dégradation des peuplements. En effet, l’exportation de l’humus en surface appauvrit les sols
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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et le passage des engins sur l’ensemble de la parcelle provoque leur tassement ; phénomène
très préjudiciable à la pérennité du peuplement.
3.2 Les landes et parcelles en régénération
Les coupes rases et les parcelles en régénération font partie de la gestion sylvicole
normale. La sylviculture permet le maintien d’habitats ouverts de manière régulière sur tout le
site et assure ainsi le turn-over de milieux favorables aux espèces de ce cortège. Les landes à
éricacées (bruyères) ou à ajoncs sont également représentées sur la ZPS. Certaines font
plusieurs hectares. Les landes de Faugeron (19,5 ha) et de la Mère Michel Menhir (11 ha) sont
connues pour accueillir régulièrement et depuis plusieurs années le Busard Saint-Martin,
l’Engoulevent d’Europe et la Fauvette pitchou. Accompagnés de l’Alouette lulu, ces espèces
utilisent ces milieux ouverts à la fois pour s’alimenter et se reproduire. Au sein du périmètre
de la ZPS, six landes sont classées en ZNIEFF de type I.
L’enrésinement
des
landes
et
la
colonisation naturelle par les ligneux (ou par la
Fougère aigle constatée dans la partie nord de
la ZPS) sont les deux principales menaces
concourant à la régression des surfaces en
landes (source : étude SEPANT, 2009). Le
problème de cet habitat réside dans le fait que Photo 7 : Lande colonisée par le bouleau – Langeais
(A. Renard, avril 2011)
la lande est un milieu intermédiaire qui tend à
évoluer vers la forêt. Selon les caractéristiques du sol, la lande est envahie progressivement
par des espèces pré-forestières ou pionnières (Ajoncs d’Europe, ronces, Prunellier, Pin
maritime, bouleau, …) puis par des essences secondaires ou post pionnières comme les
chênes. Dans certains cas et sur certains types de landes, l’envahissement de la Fougère aigle
pourrait accélérer le processus en favorisant la colonisation par les ligneux (source : étude
SEPANT, 2009) bien que cette espèce de fougère soit souvent très couvrante, même pour les
ligneux. Seul un entretien régulier de la végétation permettra de maintenir ces surfaces.
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Page 72 sur 86
3.3 Les cultures
Les surfaces en cultures sont situées
principalement au nord du site sur les communes de
Gizeux et de Parçay-les-Pins à l’Ouest et sur les
communes de Hommes et Rillé à l’Est. Il s’agit
majoritairement
de cultures
céréalières et
de
maïsiculture.
L’Alouette lulu, le Busard cendré et
Photo 8 : Cultures céréalières – Rillé
(A. Renard, mai 2011)
l’Oedicnème criard fréquentent ces milieux pour s’alimenter et s’y reproduire. Ces milieux
sont sujets, entre autres, à un accroissement de l’artificialisation du milieu avec
l’augmentation de la taille moyenne des parcelles, la faible diversité des espèces végétales qui
y sont cultivées et l’absence d’éléments structurant du paysage comme les haies.
3.4 Le bocage
Le bocage sur le site de Rillé est très
fragmenté. Il est surtout localisé sur la Vallée du
Changeon et en limite de périmètre. L’Alouette lulu
se retrouve également dans ce type d’habitat avec la
Pie-grièche écorcheur qui s’y nourrit et s’y
reproduit de manière exclusive. Certaines prairies et
pelouses comme celle située au lieu dit « Vraie »
Photo 9 : Bocage – Rillé (A. Renard, avril 2011)
(La Breille-les-Pins) sont des zones remarquables
d’un point de vue faunistique et floristique.
L’activité agricole est garante du maintien des milieux ouverts et de l’entretien du
paysage bocager. Or, le bocage est victime de la diminution de l’élevage. Cette tendance a
favorisé le développement de la populiculture et la fermeture des pelouses et prairies faute
d’entretien par le bétail. Une autre menace est liée à l’abandon des pratiques d’entretien et
d’exploitation des haies et des arbres isolés. Les haies ne représentent qu’un faible linéaire sur
la ZPS (environ 15 ml/ha de surface agricole utile). Elles ne sont pas entretenues
régulièrement et/ou de manière inadaptée (branches explosées lors de la taille), ce qui crée un
linéaire discontinu et dégradé. Ces éléments linéaires (haies, alignements d’arbres, ripisylves)
et ponctuels (arbres isolés, bosquets) ont de nombreux avantages. D’un point de vue
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écologique, ils structurent le paysage et constituent des corridors biologiques qui permettent le
déplacement des espèces. Ce sont des zones d’alimentation et de reproduction, en particulier
pour la Pie-grièche écorcheur.
3.5 Les milieux aquatiques et humides
3.5.1 Les ruisseaux, rivières, plans d’eau et annexes hydrauliques
La ZPS de Rillé est traversée par un réseau hydrographique riche avec les cours
d’eau du Changeon et de la Roumer notamment, et des plans d’eau de toutes tailles (lac de
Rillé, étang des Hautes-Belles, étang du Mur, étang des Loges et bien d’autres). Plus d’une
douzaine de ces étangs sont classés en ZNIEFF de type I.
Les
cours
d’eau
sont
fréquentés
principalement par le Martin-pêcheur d’Europe qui
prélève sa nourriture (petits poissons) en surface en
profitant des méandres ou encore des annexes
hydrauliques comme les bras morts et les boires. De
plus, l’espèce recherche les berges abruptes dans
lesquelles il installe son nid. Ainsi, toutes les actions
Photo 10 : Le Lathan – Linières-Bouton
(A. Renard, avril 2011)
visant à canaliser les cours d’eau lui sont directement néfastes. Le manque d’entretien des
annexes hydrauliques et des cours d’eau en général sont également des menaces pour le
Martin-pêcheur et pour d’autres espèces également utilisatrices du milieu.
Les plans d’eau sont fréquentés par l’Aigrette garzette, le Héron pourpré et la Sterne
pierregarin (rappelons que la Sterne pierregarin est un cas particulier car sa présence tient
uniquement à l’installation de radeaux artificiels sur le lac de Rillé). Ces milieux, surtout les
plans d’eau de petite taille, sont menacés par le comblement dû à l’accumulation de matière
organique. Un manque d’entretien (curage, faucardage, exploitation des ligneux en bordure
d’étang) entraîne à plus ou moins long terme (suivant la taille et la profondeur de la pièce
d’eau) leur disparition et toute la faune et la flore qui y est associée.
L’envahissement de la surface par la végétation et notamment par les plantes
envahissantes accélère le comblement et gêne l’activité de pêche de certaines espèces
(Balbuzard pêcheur, Martin-pêcheur d’Europe, Sterne pierregarin).
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Page 74 sur 86
3.5.2 Les prairies humides
Les prairies humides sont essentiellement concentrées le long des cours d’eau du
Changeon et de la Roumer. Elles sont minoritaires
sur le site. Cependant, leur préservation est
primordiale pour de nombreuses espèces d’oiseaux,
notamment pour l’Aigrette garzette, la Cigogne noire
ou encore le Héron pourpré qui utilisent ces milieux
pour s’alimenter.
Ces types de milieux tirent leurs spécificités
Photo 11 : Vallée du Changeon – Benais
(A. Renard, avril 2011)
de leur hydromorphie (présence quasi-constante d’eau dans le sol). Cette particularité attire
des animaux et des végétaux spécialisés et parfois très rares tels que des papillons (l’Azuré de
la Sanguisorbe, le Cuivré des marais ou le Damier de la Succise) ou des orchidées (Orchis à
fleurs lâches, l’Orchis punaise, etc.). Les prairies humides remplissent également un rôle
fonctionnel fondamental en termes de régulation du débit des cours d’eau et de préservation
de la qualité de la ressource en eau.
La principale cause expliquant la régression des prairies humides est la fermeture de
ces milieux soit par l’accru naturel soit par le développement de la populiculture. La
monoculture conduit généralement à un appauvrissement écologique. Dans le cas d’une
peupleraie, des études montrent que, compte tenu des modalités de culture du peuplier
(plantations en faibles densités, peu ou pas de travail préalable du sol, peu d’entretiens), la
flore se diversifie en vieillissant avec le développement d’espèces ligneuses secondaires et
d’une strate herbacée dense liée à un bon éclairement au niveau du sol. Le peuplement est
alors susceptible d’accueillir une faune et une flore relativement riche (Tournier, 1976 ; Le
Floch, 1996 ; Godreau, 1998 ; Laquerbe, 1998) les quinze premières années, jusqu’à ce que
les houppiers des arbres accaparent toute la lumière. Néanmoins, l’installation des plantations
de peupliers de manière diffuse sur le territoire (du fait du morcellement de la propriété
agricole) provoque un mitage des corridors biologiques et une fragmentation des habitats.
3.5.3 Les roselières
Le lac de Rillé et l’étang du Mur comportent les deux plus grandes roselières de la
ZPS. Elles sont favorables à de nombreuses espèces, même les plus craintives comme le
Héron pourpré. Mis à part ces deux cas, elles sont peu représentées ailleurs et sont de trop
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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faible superficie pour accueillir des colonies
d’Ardéidés (famille regroupant entre autres
l’Aigrette garzette et le Héron pourpré) et
autres oiseaux inféodés à ces milieux.
Les roselières, outre leur rôle de
zone refuge, de zone d’alimentation et de
Photo 12 : Roselière de l’étang du Mur – Gizeux
(A. Renard, avril 2011)
nidification, sont également d’un grand intérêt pour ce qui concerne la qualité de l’eau : les
roseaux sont capables d’assimiler dans leurs tissus des polluants comme le phosphore, le
nitrate ou encore le cyanure. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles la roselière est
utilisée pour le traitement des eaux dans certaines installations et dans les petits bourgs.
Plusieurs menaces potentielles sont à prendre en compte pour le maintien des
roselières : le développement des ligneux comme les saules qui ferment petit à petit le milieu,
les nuisibles comme le Ragondin qui coupe plus rapidement les roseaux que la régénération
naturelle ne le permet ou encore le sanglier qui détruit les premiers mètres accessibles de la
roselière en défonçant le sol et enfin le bétail qui peut également être responsable de la
destruction de la roselière par pâturage (avant la floraison, le roseau semble devenir
momentanément appétant pour les herbivores), par piétinement et par tassement du sol.
3.5.4 Les tourbières
Les tourbières sont
des écosystèmes
formés de végétaux dont la croissance (dans des
conditions
climatiques
et
topographiques
spécifiques) engendre l’accumulation d’importantes
quantités de matière végétale. Avec le temps, cette
matière végétale se transforme en tourbe. Les
tourbières sont de véritables musées vivants où sont
Photo 13 : Tourbière des Loges – La Breilleles-Pins (A. Renard, avril 2011)
conservés une faune et une flore très spécifiques dont des espèces protégées au niveau
régional voire national. Une étude menée sur la Tourbière des Loges en 1998 par la LPO
Anjou révèle la présence de la Drosera à feuilles rondes (plante carnivore), de la Gomphe
serpentin et de la Cordulie à corps fin (libellules) protégées au niveau national. Cet habitat
peut être considéré comme une zone d’alimentation potentielle pour des espèces comme la
Cigogne noire qui se nourrit, entres autres, de batraciens. Tout comme les prairies humides,
elles participent à l’équilibre hydrologique général en se comportant comme une éponge :
Diagnostic écologique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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elles retiennent l’eau lors des fortes précipitations pour la restituer ensuite graduellement le
reste de l’année.
Plusieurs tourbières ont été recensées sur le site Natura 2000 : la tourbière de l’étang
des Loges, la tourbière du Gué, la tourbière de Gizeux, la tourbière de l’étang du Mur et la
tourbière du Petit Buton. Les deux premières sont classées en ZNIEFF de type I. Pour toutes
les raisons évoquées ci-dessus et dans l’intérêt de l’avifaune locale, ce sont des milieux
remarquables à préserver en priorité. La fermeture du milieu, les pollutions liées à la qualité
de l’eau et les travaux affectant le fonctionnement hydraulique du sol sont les principales
menaces visant ces habitats.
3.5.5 Les mares
Les mares représentent un intérêt majeur pour
la biodiversité. Elles constituent un relais entre les
différentes
zones
humides
du
territoire.
Elles
regroupent en France 15 % des espèces protégées et
plus d’un tiers des plantes à intérêt patrimonial. Sur la
ZPS, les mares intra-forestières sont nombreuses ainsi
que les mares « agricoles » qui ont principalement un
Photo 14 : Mare en phase de comblement
– Continvoir (A. Renard, avril 2011)
rôle de point d’abreuvement pour le bétail. Du point de vue ornithologique, ce sont des
secteurs d’alimentation pour les oiseaux, notamment la Cigogne noire et les ardéidés.
Outre leurs rôles écologiques, les mares jouent un rôle non négligeable dans la
gestion des eaux pluviales de manière générale (épuration des eaux, régulation des flux lors
des inondations, etc.).
De même que pour les plans d’eau, la fermeture du milieu suite à l’évolution
naturelle de la végétation alentour et l’accumulation de matière organique dans le fond
constitue la principale menace pesant sur les mares.
Diagnostic écologique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
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4e partie : DEFINITION DES ENJEUX DE CONSERVATION
1 Enjeux de conservation des espèces
L’analyse de l’état de conservation des populations d’oiseaux sur la ZPS ainsi que
l’analyse des habitats et des impacts et menaces potentielles pesant sur eux telles qu’exposés
dans le diagnostic socio-économique permet d’établir mais aussi et surtout de hiérarchiser
plusieurs enjeux de conservation. Ce travail d’analyse a été réalisé en concertation avec la
Ligue pour la Protection des Oiseaux à l’origine de l’inventaire sur la ZPS et du Parc Naturel
Régional Loire-Anjou-Touraine animateur entre autres du site Natura 2000 « Complexe du
Changeon et de la Roumer » dont le périmètre se superpose en partie sur celui de la ZPS du
lac de Rillé.
En ce qui concerne les espèces, leur hiérarchisation repose sur le croisement de
plusieurs critères :

l’estimation du nombre de couples reproducteurs sur la ZPS d’après les inventaires
réalisés en 2010 ;

la liste rouge des Pays-de-la-Loire/catégories de priorité régionale (Marchadour &
Séchet, 2008) : non évalué, en déclin, à surveiller, rare, vulnérable et en danger /
B1 = priorité très élevée, B2 et B3 = priorité élevée, B4 et B5 = non prioritaire ;

la liste rouge de la région Centre (UICN, à paraître) : LC = préoccupation mineure,
NT = quasi-menacée, VU = vulnérable, EN = en danger, DD = données insuffisantes ;

le classement des espèces sur la liste rouge des nicheurs en France (UICN, 2008) :
LC = préoccupation mineure, NT = quasi-menacée, VU = vulnérable et EN = en
danger ;

le classement des espèces sur la liste rouge des nicheurs en Europe (Bird Life
International, 2004) : S = hors de danger, H = en régression, D = en déclin,
VU = vulnérable et R = rare ;

le classement des espèces sur la liste rouge mondiale (UICN) : LC = préoccupation
mineure et NT = quasi-menacée ;

la représentativité des populations nicheuses sur la ZPS (en nombre de couples d’après
l’inventaire 2010) au niveau national. Cette colonne est extraite de l’analyse écologique
Diagnostic écologique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Page 78 sur 86
du site (cf. tableau 5) : A = 100 % et moins, B = 15 % et moins, C = 2 % et moins et
D = non significative ;

les tendances des populations observées sur la ZPS (stable, en augmentation, en
diminution) ;

l’état de conservation moyen des habitats fréquentés par l’espèce (état « écologique »
des surfaces concernées, représentativité sur la ZPS). Cette colonne est extraite de
l’analyse écologique du site (cf. tableau 5) : A = bonne, B = moyenne et C = mauvaise ;

le degré d’importance des menaces mises en évidence pour l’espèce et son ou ses
habitats (prise en compte de l’ensemble des activités existantes sur la ZPS, des mœurs
des espèces, de la période de nidification, etc.) : A = fort, B = moyen et C = faible ;
La combinaison de l’ensemble de ces critères permet finalement de définir le degré
de vulnérabilité de l’espèce : A = fort, B = moyen et C = faible. Les résultats de cette analyse
sont présentés dans le tableau 9 suivant.
Cette analyse met en évidence six espèces pour lesquelles les enjeux de conservation
sont forts : le Balbuzard pêcheur, le Busard Saint-Martin, la Cigogne noire, la Fauvette
pitchou, le Pic mar et la Pie-grièche écorcheur. Pour ces espèces, les mesures de gestion qui
vont être mises en œuvre auront un caractère prioritaire par rapport aux mesures de gestion
concernant les autres espèces.
Photo 15 : La Cigogne noire : symbole de la ZPS de Rillé (P. Dieudonné)
Diagnostic écologique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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Tableau 9 : Enjeux de conservation des 18 espèces reproductrices du FSD
Nom français
Aigrette garzette
Alouette lulu
Balbuzard pêcheur
Bondrée apivore
Busard cendré
Busard Saint-Martin
Cigogne noire
Circaète Jean-le-Blanc
Engoulevent d'Europe
Fauvette pitchou
Héron pourpré
Martin-pêcheur d'Europe
Milan noir
Oedicnème criard
Pic mar
Pic noir
Pie-grièche écorcheur
Sterne pierregarin
Effectifs
Liste
reproducteurs
rouge
2010 sur la
Centre
ZPS
(UICN, à
(nb couples) paraître)
VU
8-10
LC
80-120
EN
1
LC
12-24
VU
1-2
LC
10-17
EN
2-4
EN
2-5
LC
135-200
NT
30-45
EN
3
DD
11-20
VU
1
LC
15-25
LC
17-30
LC
40-70
LC
62-75
NT
5
Liste Rouge
Pays-de-laLoire
(2008)
A surveiller B3
A surveiller B4
Vulnérable B1
A surveiller B3
En danger B5
En danger B5
A surveiller B4
A surveiller B4
A surveiller B3
A surveiller B3
A surveiller B3
A surveiller B4
Non évalué
A surveiller B4
A surveiller B3
UICN
France
LC
LC
VU
LC
VU
LC
EN
LC
LC
LC
LC
LC
LC
NT
LC
LC
LC
LC
Représentativité
Evolution
Europe
des populations
Etat de
Importance Degré de
UICN
des
Classification
nicheuses sur la
conservation
des
vulnérabilité
Mondial
populations
Birdlife (2004)
ZPS au niveau
des habitats
menaces
de l’espèce
sur la ZPS
national
S
LC
C

A
B
C
H
LC
C

A
C
C
S
LC
B

C
A
A
S
LC
C

C
B
C
S
LC
C

B
A
B
D
LC
C

B
B
A
R
LC
B

C
A
A
S
LC
C

C
B
B
H
LC
C

B
C
C
H
NT
C

C
A
A
H
LC
C

B
B
B
H
LC
C

A
C
C
S
LC
C

B
C
C
VU
LC
C

B
B
B
S
LC
C

C
A
A
S
LC
C

A
C
C
H
LC
C

C
B
A
S
LC
C

A
C
C
Diagnostic écologique de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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2 Enjeux de conservation des habitats d’espèces
La synthèse de l’ensemble des données d’inventaire et les analyses présentées
précédemment permettent de définir les enjeux de conservation des habitats d’espèces
reproductrices sur la ZPS du lac de Rillé et forêts avoisinantes. Ces enjeux sont hiérarchisés
selon trois niveaux de priorité : fort, moyen et faible. Le tableau 10 récapitule l’ensemble des
réflexions menées à partir des deux diagnostics socio-économique et écologique.
Photo 16 : Les peuplements sénescents : indispensables à la nidification des rapaces forestiers et de la
Cigogne noire – Vernantes (A. Renard, avril 2011)
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Tableau 10 : Enjeux de conservation des habitats d’espèces
ENJEUX DE CONSERVATION FORTS
Habitats
d’espèces
Couverture
sur le site
<1%
Peuplements
forestiers
âgés
Landes et
parcelles en
régénération
(sur une surface
boisée totale de
32 445 ha)
Landes et
fruticées :
1,6 %
(712 ha)
Milieux
bocagers
Milieux
aquatiques/
humides
Milieux
agricoles
Prairies : 9,7 %
(4267 ha)
147 km de
haies
Plans d’eau :
1,2 %
Cours d’eau :
240 km
Zones
humides :
<1%
Cultures : 11 %
(4857 ha)
Avifaune concernée
Remarques
7 espèces parmi les 18 reproductrices Les peuplements âgés sont très minoritaires
du FSD appartiennent à ce cortège.
sur la ZPS. Pourtant, ils sont indispensables à
Une est considérée en danger en 5 des 7 espèces de ce cortège : le Balbuzard
France (Cigogne noire) et une autre pêcheur, la Bondrée apivore, la Cigogne
vulnérable (Balbuzard pêcheur).
noire, le Circaète Jean-le-Blanc et le Pic mar.
Sur la ZPS, 3 ont un degré de Le maintien des surfaces existantes est donc
vulnérabilité fort (Balbuzard pêcheur, primordial.
Cigogne noire et Pic mar).
4 espèces sur les 18 reproductrices Les landes sont des habitats peu représentés
font partie de ce cortège.
sur la ZPS et indispensables à certaines
Toutes
sont
considérées
en espèces (Busard Saint-Martin, Engoulevent
« préoccupation mineure » en France.
d’Europe et surtout Fauvette pitchou). Ces
Sur la ZPS, 1 espèce a un degré de habitats sont très menacés par le boisement
vulnérabilité fort (Fauvette pitchou).
naturel et l’enrésinement.
ENJEUX DE CONSERVATION MOYENS
2 espèces sur les 18 reproductrices Le bocage représente environ la moitié de la
appartiennent à ce cortège.
surface agricole du site mais il régresse du
Les 2 espèces sont classées fait de l’abandon des pratiques d’élevage.
« préoccupation mineure » sur la liste C’est une zone d’alimentation pour de
rouge française.
nombreuses espèces autres que celles du
Une a un degré de vulnérabilité fort cortège.
sur la ZPS (Pie-grièche écorcheur).
Les haies sont indispensables à la Pie-grièche
écorcheur pour la reproduction mais les
linéaires de haies sont très faibles et
fragmentés sur la ZPS.
4 espèces composent ce cortège dont 2 De nombreuses menaces pèsent sur ces
ont un degré de vulnérabilité moyen habitats et en particulier sur les zones
sur la ZPS (Aigrette garzette et Héron humides (prairies humides, tourbières,
pourpré).
roselières, boisements inondés) qui sont très
peu représentées sur la ZPS. Ce sont des
zones d’alimentation mais surtout de
reproduction, en particulier pour les
Ardéidés.
Les tourbières sont des habitats d’exception à
préserver prioritairement.
ENJEUX DE CONSERVATION FAIBLES
3 espèces font partie de ce cortège.
Ces milieux de cultures sont peu menacés de
D’après la liste rouge française, une manière générale mis à part un risque de
est vulnérable (Busard cendré) et une déprise
dans
certains
secteurs
et
autre est quasi-menacée (Oedicnème d’artificialisation du milieu.
criard).
Ce sont des zones de repos et d’alimentation
Sur la ZPS, le Busard cendré a un pour de nombreuses autres espèces
degré de vulnérabilité fort.
migratrices et hivernantes.
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Le site « Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » abrite une avifaune
variée aux mœurs et aux exigences biologiques différentes. Elle trouve sur ce vaste territoire
Natura 2000 une diversité d’habitats qui fait la richesse de la ZPS.
L’étude met en évidence 18 espèces nicheuses d’intérêt communautaire sur le site
dont six devant faire l’objet d’une attention particulière au regard de leur état de conservation.
Leur préservation doit être une des préoccupations majeures de ce DOCOB : cela passe entre
autres par le maintien à long terme des habitats qu’elles fréquentent. Et avec une majorité
d’espèces forestières sur les 18 et un territoire boisé à plus de 73 %, un des principaux enjeux
du DOCOB réside dans la préservation des milieux forestiers et notamment des peuplements
sénescents ainsi que des landes.
Le diagnostic complet intégrant toutes les composantes sociales, économiques et
écologiques du site pose ainsi les bases de la réflexion sur les moyens à mettre en œuvre pour
maintenir à long terme les espèces et leurs habitats. Cette analyse globale permet de dégager
des pistes de travail à partir desquelles va être défini le programme d’actions. Ce programme
doit répondre à chaque problématique mise en évidence au travers des tomes II et III. Pour
cela, des outils comme les contrats Natura 2000 ou la charte existent. Les modalités de mise
en œuvre de ces outils fait l’objet du tome IV.
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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ZONE DE PROTECTION SPECIALE
FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine »
DOCUMENT D’OBJECTIFS
TOME IV : PROGRAMME D’ACTIONS
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Photos page de couverture (de gauche à droite) :
- Balbuzard-pêcheur (O. Simon)
- Pie-grièche écorcheur (O. Simon)
- Fauvette pitchou (P. Perrin)
- Cigogne noire (T. Tancrez)
- Héron pourpré (P. Perrin)
- Réserve ornithologique de Rillé (A. Renard, avril 2011)
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
TABLE DES MATIERES
1ère partie : OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET PROGRAMME D’ACTIONS ............ 6
1 Objectifs de développement durable ....................................................................................................... 6
1.1 Définition ........................................................................................................................................... 6
1.2 Méthodologie ..................................................................................................................................... 6
1.3 Objectifs de développement durable .................................................................................................... 7
2 Programme d’actions ............................................................................................................................... 8
2.1 Charte Natura 2000 ............................................................................................................................. 8
2.2 Contrats Natura 2000 .......................................................................................................................... 8
2.2.1 Contrats Natura 2000 forestiers ................................................................................................... 8
2.2.2 Contrats Natura 2000 ni agricoles ni forestiers ............................................................................ 9
2.2.3 Contrats Natura 2000 agricoles ................................................................................................... 9
2.3 Mesures complémentaires ................................................................................................................. 10
2e partie : CHARTE NATURA 2000 ............................................................................................................ 12
1 Modalités de mise en œuvre de la charte Natura 2000 .......................................................................... 12
1.1 Modalités d’adhésion à la charte ....................................................................................................... 12
1.2 Contreparties financières de la charte ................................................................................................ 12
1.3 Généralités ....................................................................................................................................... 14
2 Charte Natura 2000 : recommandations et engagements ..................................................................... 14
3e partie : CONTRATS NATURA 2000 ....................................................................................................... 20
1 Modalités d’adhésion aux contrats Natura 2000 ................................................................................... 20
1.1 Généralités ....................................................................................................................................... 20
1.2 Contrats Natura 2000 forestiers ......................................................................................................... 20
1.3 Contrats Natura 2000 ni agricoles ni forestiers................................................................................... 20
1.4 Mesures Agro-Environnementales territorialisées .............................................................................. 21
1.5 Synthèse de l’éligibilité aux mesures contractuelles ........................................................................... 21
2 Contreparties financières des contrats Natura 2000 ............................................................................. 21
3 Précisions complémentaires ................................................................................................................... 22
3.1 Diagnostic parcellaire préalable......................................................................................................... 22
3.2 Dispositions financières des contrats ................................................................................................. 22
3.3 Contrôles sur place et sanctions ......................................................................................................... 23
4e partie : MESURES COMPLEMENTAIRES ........................................................................................... 99
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Tableaux
Tableau 1 : Contrats Natura 2000 forestiers proposés sur la ZPS de Rillé ........................................................... 8
Tableau 2 : Contrats Natura 2000 ni agricoles ni forestiers proposés sur la ZPS de Rillé ..................................... 9
Tableau 3 : MAEt proposées sur la ZPS de Rillé.............................................................................................. 10
Tableau 4 : Mesures complémentaires proposées sur la ZPS de Rillé ............................................................... 11
Tableau 5 : Espèces d’intérêt communautaire ayant justifié la désignation du site ............................................. 14
Tableau 6 : Tableau récapitulatif de l’éligibilité aux mesures proposées dans le DOCOB ................................. 21
Figures
Figure 1 : Méthodologie de définition des objectifs de développement durable ................................................... 7
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
GLOSSAIRE DES SIGLES ET ACRONYMES
AAPPMA : Association Agréée de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique
BCAE : Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales
CBNB : Conservatoire Botanique National de Brest
CBNBP : Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien
CBPS : Code des Bonnes Pratiques Sylvicoles
CE : Communauté Européenne
CORPEN : Comité d’Orientation pour la Réduction de la Pollution des Eaux par les Nitrates
CPNRC : Conservatoire du Patrimoine Naturel de la Région Centre
CRPF : Centre Régional de la Propriété Forestière
DDT : Direction Départementale des Territoires
DFCI : Défense des Forêts Contre les Incendies
DGAL : Direction Générale de l’ALimentation
DOCOB : Document d’Objectifs
DRAAF : Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt
DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement
FDAAPPMA : Fédération Départementale des Associations Agréées de Pêche et de Protection du Milieu
Aquatique
FDC : Fédération Départementale des Chasseurs
FEADER : Fond Européen Agricole pour le Développement Rural
FSD : Formulaire Standard de Données
IFT : Indice de Fréquence de Traitement
ISF : Impôt de Solidarité sur la Fortune
LPO : Ligue pour la Protection des Oiseaux
MAEt : Mesure Agro-Environnementale territorialisée
ONCFS : Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
ONEMA : Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques
ONF : Office National des Forêts
PAC : Politique Agricole Commune
PAF : Plan d’Aménagement Forestier
PB : Prime à la Brebis
PDIPR : Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée
PDPG : Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles
PDRH : Plan de Développement Rural Hexagonal
PHAE : Prime Herbagère Agro-Environnementale
PNA : Plan National d’Action
PNR : Parc Naturel Régional
PSG : Plan Simple de Gestion
PVE : Plan Végétal pour l’Environnement
RGA : Recensement Général Agricole
RTG : Règlement Type de Gestion
SAGE : Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux
SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux
SDC : Schéma Départemental des Carrières
SDGC : Schéma Départemental de Gestion Cynégétique
SEPANT : Société d’Etude, de Protection et d’Aménagement de la Nature en Touraine
SET : Surface Equivalent Topographique
TFPNB : Taxe Foncière sur les Propriétés Non Bâties
UGB : Unité Gros Bétail
ZPS : Zone de Protection Spéciale
ZRE : Zone de Régulation Ecologique
ZSC : Zone Spéciale de Conservation
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
1ère partie : OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET PROGRAMME
D’ACTIONS
1 Objectifs de développement durable
1.1 Définition
Le Code de l’environnement, dans son article R414-11, donne la définition d’un
objectif de développement durable suivante : « Les objectifs de développement durable du site
permettent d’assurer la conservation et, s’il y a lieu, la restauration des habitats naturels et
des espèces qui justifient la désignation du site, en tenant compte des activités économiques,
sociales, culturelles et de défense qui s’y exercent ainsi que des particularités locales ». La
définition des objectifs de développement durable aboutit à l’identification des résultats
attendus par la mise en œuvre du Document d’Objectifs (DOCOB). Ils sont valables aussi
longtemps que le sont les enjeux de conservation des espèces et de leurs habitats associés.
1.2 Méthodologie
La méthodologie employée pour définir les objectifs de développement durable de la
Zone de Protection Spéciale (ZPS) (cf. figure 1) s’appuie :

d’une part sur les enjeux socio-économiques mis en évidence sur le territoire
Natura 2000 (cf. tome II : Diagnostic socio-économique) ;

d’autre part sur les enjeux écologiques mis en évidence à partir de l’analyse des impacts
potentiels des activités humaines sur l’avifaune et de l’état de conservation des espèces
et de leurs habitats (cf. tome III : Diagnostic écologique).
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Figure 1 : Méthodologie de définition des objectifs de développement durable
Les objectifs de développement durable sont volontairement de large portée et en
nombre restreint. Ils sont déclinés en mesures de gestion sous la forme de contrats
Natura 2000, de mesures agro-environnementales, d’engagements et de recommandations au
travers de la charte Natura 2000 ou encore sous la forme d’actions complémentaires (suivi des
populations, information et sensibilisation du public, etc.).
1.3 Objectifs de développement durable
Ces objectifs de développement durable ont été validés par les membres des groupes
de travail puis par les membres du comité de pilotage du site Natura 2000 de Rillé :

Objectif n°1 : Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt
communautaire recensées sur le site ;

Objectif n°2 : Limiter les risques de mortalité et les causes d’échec de la reproduction
des espèces d’intérêt communautaire recensées sur le site ;

Objectif n°3 : Sensibiliser les représentants des activités existantes ainsi que les acteurs
du territoire et améliorer les connaissances sur le site ;

Objectif n°4 : Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de
la ZPS.
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2 Programme d’actions
2.1 Charte Natura 2000
Les engagements et recommandations constituant la charte de la ZPS de Rillé sont
présentés dans la deuxième partie : « Charte Natura 2000 ».
2.2 Contrats Natura 2000
Les tableaux suivants présentent les mesures contractuelles retenues par les membres
des groupes de travail. Ces mesures doivent répondre à chacune des problématiques mises en
évidence sur le site de Rillé. Chaque mesure est codifiée et hiérarchisée en fonction du degré
de vulnérabilité des espèces d’intérêt communautaire recensées sur la ZPS et de l’état de
conservation de leurs habitats (cf. tome III : Diagnostic écologique).
Le cahier des charges correspondant à chaque mesure est présenté dans la troisième
partie : « Contrats Natura 2000 ». Certaines mesures forestières et ni agricoles ni forestières
sont équivalentes. Dans ce cas, une seule fiche est rédigée pour les deux mesures.
2.2.1 Contrats Natura 2000 forestiers
Sept contrats Natura 2000 forestiers ont été retenus dans le programme d’actions :
Tableau 1 : Contrats Natura 2000 forestiers proposés sur la ZPS de Rillé
Pistes de travail
mises en évidence
sur la ZPS
Référence
de la
mesure
Landes
FORE_01
Mares
Lisières
Ripisylves
FORE_02
FORE_03
FORE_04
Quiétude et
interventions
FORE_05
Arbres et
peuplements âgés
FORE_07
FORE_06
Intitulé de la mesure
Objectifs de
développement
durable visés
Priorité
Page
1 et 4
Forte
25
1 et 4
1 et 4
1 et 4
Moyenne
Moyenne
Moyenne
27
29
31
1 et 2
Forte
34
1 et 2
Moyenne
42
1, 2 et 4
Forte
37
Restauration et entretien des landes et clairières
forestières
Création ou rétablissement et entretien de mares
Création et entretien de lisières étagées
Restauration et entretien des ripisylves
Contournement d’aires de nidification et
installation de dispositifs de protection
Mise en place de panneaux d’information
Maintien d’arbres ou de peuplements sénescents
et création de périmètres de protection
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2.2.2 Contrats Natura 2000 ni agricoles ni forestiers
Pour ce qui concerne les contrats ni agricoles ni forestiers, 17 mesures sont
proposées dans le programme d’actions de la ZPS de Rillé :
Tableau 2 : Contrats Natura 2000 ni agricoles ni forestiers proposés sur la ZPS de Rillé
Pistes de travail
mises en évidence
sur la ZPS
Activités de plein
air et Réseau de
Transport
d’Electricité
Référence
de la
mesure
NINI_03
Contournement d’aires de nidification
installation de dispositifs de protection
NINI_04
Mise en place de panneaux d’information
NINI_05
NINI_06
NINI_07
Prairies
NINI_08
Eléments linéaires
et ponctuels
Tourbières
Roselières
NINI_02
NINI_09
NINI_10
NINI_11
NINI_01
NINI_12
Ecoulements et
étendues d’eau
NINI_13
NINI_14
NINI_15
NINI_16
Espèces invasives
Intitulé de la mesure
NINI_17
Objectifs de
développement
durable visés
Priorité
Page
1 et 2
Forte
34
1 et 2
Moyenne
42
1 et 4
Forte
44
1
1
Moyenne
Moyenne
46
48
1
Moyenne
50
1 et 4
Moyenne
31
1 et 4
Forte
52
1 et 4
1 et 4
1 et 4
Forte
Forte
Moyenne
54
56
27
1 et 4
Moyenne
58
1 et 4
Forte
60
1 et 4
Faible
62
1 et 4
1 et 4
Moyenne
Moyenne
64
66
2
Forte
68
et
Restauration et entretien de milieux ouverts et
de zones humides
Entretien de milieux ouverts par pâturage
Entretien de milieux ouverts par fauche
Entretien de milieux ouverts par débroussaillage
léger ou par gyrobroyage
Restauration et entretien des ripisylves
Gestion des éléments linéaires et ponctuels du
bocage
Restauration de tourbières
Entretien des roselières
Création ou rétablissement et entretien de mares
Entretien des fossés collecteurs et rus en zones
humides
Lutte contre l’envasement des plans d’eau
Restauration et gestion des ouvrages de petite
hydraulique
Restauration des annexes hydrauliques
Gestion des cours d’eau
Gestion des espèces animales et végétales
invasives
2.2.3 Contrats Natura 2000 agricoles
Les
contrats
Natura
2000
agricoles
correspondent
aux
Mesures
Agro-
Environnementales territorialisées (MAEt). Onze d’entre elles ont été définies au travers du
programme d’actions du site Natura 2000 de Rillé :
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Tableau 3 : MAEt proposées sur la ZPS de Rillé
Pistes de travail
mises en évidence
sur la ZPS
Référence
de la mesure
Couvert herbacé
MAE_H01
MAE_H02
Prairies
MAE_H03
MAE_GC4
Traitements
phytosanitaires
MAE_GC5
Eléments linéaires
et ponctuels
MAE_L06
MAE_L07
MAE_L08
MAE_L09
MAE_L10
MAE_L11
Intitulé de la mesure
Objectifs de
développement
durable visés
Priorité
Page
1, 2 et 4
Moyenne
70
1 et 4
Forte
73
1, 2 et 4
Moyenne
76
2 et 4
Faible
79
2 et 4
Faible
82
1 et 4
1 et 4
1 et 4
1 et 4
1 et 4
Forte
Forte
Moyenne
Moyenne
Moyenne
86
88
91
93
95
1 et 4
Moyenne
97
Création et entretien d’un couvert herbacé en
zones de grandes cultures
Préservation de milieux remarquables par
ajustement de la pression de pâturage
Préservation de milieux remarquables par un
retard de fauche
Réduction de l’utilisation de produits
phytosanitaires hors herbicides
Réduction de l’utilisation de produits
phytosanitaires
Entretien des haies (d’un seul côté)
Entretien des haies (des deux côtés)
Entretien des arbres isolés ou en alignements
Entretien des ripisylves
Entretien des bosquets
Restauration et/ou entretien de mares et plans
d’eau
Lors des réunions thématiques dédiées à l’élaboration du programme d’actions, une
piste de travail concernant l’agroforesterie a été suggérée. Une telle mesure ne pouvant être
mise en œuvre au titre de Natura 2000, il est proposé à titre d’information une annexe
consacrée à l’arrêté n°2010/DRAAF relatif à la mise en œuvre de systèmes agroforestiers sur
terres agricoles (cf. annexe 1 : Aides à la mise en œuvre de systèmes agroforestiers). Cet
arrêté précise les engagements des bénéficiaires ainsi que les conditions techniques et
financières d’attribution des aides. Au moment de la rédaction de ce DOCOB, ces aides ne
concernent que la région des Pays-de-la-Loire.
2.3 Mesures complémentaires
Les mesures complémentaires sont des mesures non contractuelles définies et mises
en œuvre par la structure animatrice du site. Elles sont nées suite aux remarques et
propositions émises pendant les groupes de travail afin de répondre à court ou moyen terme à
certaines problématiques soulevées pendant les discussions.
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Tableau 4 : Mesures complémentaires proposées sur la ZPS de Rillé
Référence de
la mesure
MTR_S
MTR_MAR
MTR_EQH
MTR_TLM
MTR_EM
MTR_SIL
MTR_CTL
MTR_CBP
MTR_COH
MTR_INF
Intitulé de la mesure
Suivis ornithologiques
MTR_SBP : Suivi du Balbuzard pêcheur
MTR_SCN : Suivi de la Cigogne noire
MTR_SCJB : Suivi du Circaète Jean-le-Blanc
MTR_SPM : Suivi du Pic mar
MTR_STF : Suivi du Torcol fourmilier
MTR_SAR : Suivi des ardéidés
MTR_SHI : Suivi des anatidés et autres oiseaux d’eau
hivernants
Inventaire des mares et plans d’eau de petite taille
Suivi et maintien d’une station à Equisetum hyemale
Définition d’un plan de gestion pour la tourbière de
l’étang des Loges et la tourbière de l’étang du Mur
Suivis ornithologiques et inventaire floristique sur l’étang
du Mur
Evaluation de l’impact des populations de Silures glane
sur l’avifaune et mise en œuvre de moyens de lutte
Mise en place et animation d’un Comité Technique Local
Réalisation d’une charte spécifique dédiée aux utilisateurs
du territoire
Suivi et participation à la mise en œuvre des politiques
publiques et des outils et documents de gestion sur la ZPS
de Rillé
Information et sensibilisation auprès des acteurs locaux
Objectifs de
développement
durable visés
Priorité
Page
Forte
3
100
Moyenne
3
3
Moyenne
Moyenne
102
103
3
Forte
104
3
Forte
105
2 et 4
Moyenne
106
3
Forte
107
3
Forte
108
3
Forte
109
3
Forte
110
Tous les ans, un bilan de mise en œuvre doit être réalisé par la structure animatrice.
Et tous les six ans, le DOCOB est révisé. En effet, c’est un document de gestion évolutif qui
doit être régulièrement mis à jour et proposer des mesures et une charte adaptées au contexte
changeant du site Natura 2000.
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2e partie : CHARTE NATURA 2000
1 Modalités de mise en œuvre de la charte Natura 2000
1.1 Modalités d’adhésion à la charte
La charte Natura 2000 permet à l’adhérent de s’engager en faveur de Natura 2000 et
des objectifs poursuivis par ce réseau tout en souscrivant à des engagements d’un niveau
moins contraignant que ceux d’un contrat Natura 2000. Ces engagements n’entraînent pas de
surcoût de gestion et par conséquent ne donnent pas droit à rémunération.
La signature de la charte, engagement volontaire, est ouverte à tout propriétaire et/ou
ayant droits sur des parcelles situées sur la ZPS. Elle est compatible avec la signature des
contrats Natura 2000 et des MAEt. La charte porte sur une durée de cinq ans. Le signataire
s’engage sur les parcelles de son choix, sur lesquelles il dispose de droits réels et/ou
personnels. Il souscrit à la fois aux engagements de portée générale et aux engagements liés
aux milieux naturels qui caractérisent ses parcelles.
La charte se compose d’engagements pouvant faire l’objet de contrôles par
l’administration et de recommandations (non soumises à contrôles) visant la conservation des
habitats et des espèces recensées sur le site, en accord avec les objectifs fixés par le DOCOB.
En cas de non respect des engagements, l’adhésion à la charte peut être annulée par décision
du préfet pour une période d’un an maximum et entraine la suppression des avantages fiscaux.
Elle ne se substitue pas à la réglementation existante et présuppose le respect par le signataire
de l’ensemble des réglementations s’appliquant sur ses parcelles. Elle s’applique à tous les
milieux naturels et espèces animales et végétales situées dans le périmètre de la ZPS. Elle ne
se limite pas aux seuls habitats et espèces de la directive 2009/147/CE dite directive
« Oiseaux ».
1.2 Contreparties financières de la charte
L’adhésion à la charte Natura 2000 garantit que les terrains concernés font l’objet
d’une gestion durable et/ou que les activités pratiquées sont respectueuses des habitats
naturels et des espèces pour lesquelles le site Natura 2000 a été désigné. En plus de cette
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reconnaissance, l’adhésion peut donner accès à certains avantages fiscaux et à certaines aides
publiques :

Exonération partielle de la Taxe Foncière sur les Propriétés Non Bâties (TFPNB) : la
part communale et intercommunale de la TFPNB est exonérée. La cotisation pour la
Chambre d’Agriculture, qui ne fait pas partie de la TFPNB, n’est pas exonérée ;

Exonération partielle des droits de mutation à titre gratuit pour certaines successions et
donations. L’exonération porte sur les trois quarts des droits de mutation pour les
propriétés non bâties qui ne sont pas en bois et forêts. Pour en bénéficier, l’héritier
s’engage à garantir une gestion conforme aux objectifs de conservation des milieux
naturels pendant dix-huit ans ;

Déduction du revenu net imposable des charges de propriétés rurales. Les travaux de
restauration et de gros entretien, effectués en vue du maintien du site en bon état de
conservation, ouvrent droit à des réductions d’impôt ;

Garantie de gestion durable des forêts. Cette garantie permet aux propriétaires forestiers
de bénéficier :
– des exonérations fiscales au titre de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) ou des
mutations à titre gratuit sur les bois et forêts ;
– des exonérations d’impôts sur le revenu au titre de certaines acquisitions de parcelles
ou de certains travaux forestiers, si la propriété fait plus de 10 hectares ;
– d’aides publiques à l’investissement forestier.
Ce dernier point concerne directement les forêts sous document de gestion durable, à
savoir les Plans Simples de Gestion (PSG), les Règlements Types de Gestion (RTG) et les
Codes des Bonnes Pratiques Sylvicoles (CBPS). En effet, l’article L 8 du Code forestier
précise que : « les parties de bois et de forêts situées dans un site Natura 2000 pour lequel un
document d’objectifs a été approuvé par l’autorité administrative sont considérées comme
présentant des garanties ou présomptions de gestion durable lorsqu’elles sont gérées
conformément à un document de gestion arrêté, agréé ou approuvé ET que leur propriétaire a
conclu un contrat Natura 2000 ou adhéré à une charte Natura 2000 ou que ce document a été
établit conformément aux dispositions de l’article L 11 ». En clair, au sein du périmètre
Natura 2000, le document de gestion durable à lui seul n’est donc pas suffisant pour
bénéficier des avantages fiscaux cités ci-dessus.
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1.3 Généralités
La ZPS « Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » couvre une
superficie de 43 957 ha et s’étend sur les départements d’Indre-et-Loire et de Maine-et-Loire
et par conséquent sur les deux régions Centre et Pays-de-la-Loire. Ce site Natura 2000 est
essentiellement forestier (73 %) et comprend deux grandes zones agricoles au nord.
La désignation de ce site Natura 2000 au titre de la directive « Oiseaux » est liée à la
présence de 30 oiseaux d’intérêt communautaire auxquels sont venus s’ajouter cinq nouvelles
espèces (notées en gras dans le tableau 5) suite aux inventaires ornithologiques réalisés en
2010 dans le cadre de l’élaboration de ce DOCOB. Les 18 espèces nicheuses qui ont fait
l’objet de suivis plus précis sont identifiées par (N) pour « Nicheuse ».
Tableau 5 : Espèces d’intérêt communautaire ayant justifié la désignation du site
Grands types
de milieux
Milieux forestiers
Milieux agricoles
et bocagers
Milieux aquatiques
et zones humides
Espèces d’intérêt communautaire
recensées sur la ZPS
Alouette lulu (N)
Engoulevent d’Europe (N)
Balbuzard pêcheur (N)
Fauvette pitchou (N)
Bondrée apivore (N)
Pic mar (N)
Busard Saint-Martin (N)
Pic noir (N)
Cigogne noire (N)
Milan noir (N)
Circaète Jean-le-Blanc (N)
Alouette lulu (N)
Faucon émerillon
Bondrée apivore (N)
Faucon pèlerin
Busard cendré (N)
Milan noir (N)
Busard Saint-Martin (N)
Oedicnème criard (N)
Circaète Jean-le-Blanc (N)
Pie-grièche écorcheur (N)
Aigrette garzette (N)
Guifette moustac
Avocette élégante
Guifette noire
Balbuzard pêcheur (N)
Héron pourpré (N)
Martin-pêcheur d’Europe (N)
Bihoreau gris
Busard des roseaux
Milan noir (N)
Chevalier sylvain
Mouette mélanocéphale
Cigogne noire (N)
Mouette pygmée
Combattant varié
Pluvier doré
Spatule blanche
Echasse blanche
Grande Aigrette
Sterne naine
Sterne pierregarin (N)
Grue cendrée
2 Charte Natura 2000 : recommandations et engagements
Les recommandations et engagements de la charte sont soit de portée générale, et
donc s’appliquent à l’ensemble du site, soit spécifiques aux trois grands types de milieux
définis dans le tableau ci-dessus : milieux forestiers, milieux agricoles et bocagers et milieux
aquatiques et zones humides.
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Le signataire de la charte Natura 2000 du site s’engage à respecter tous les
engagements généraux ainsi que tous les engagements spécifiques aux milieux présents sur
ses parcelles. Les mesures prévues dans les contrats Natura 2000 sont par défaut dérogatoires
aux engagements souscrits dans la présente charte. La plupart des engagements nécessitent un
état des lieux par la structure animatrice au moment de la signature. Ils doivent en effet être
contrôlables par l’Etat afin de s’assurer de leur bonne mise en œuvre.
De son côté, la structure animatrice s’engage à signaler au propriétaire et/ou à
l’ayant-droit la présence avérée sur la parcelle d’aires de nidification occupées de rapaces
forestiers, de Cigogne noire ou encore de Héron pourpré dans un but informatif mais
également afin d’entreprendre, si nécessaire et en accord avec le propriétaire, des mesures
visant à favoriser la nidification de ces espèces.
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RECOMMANDATIONS ET ENGAGEMENTS
POUR L’ENSEMBLE DU SITE NATURA 2000
Dans la mesure du possible, j’essaie de :
RG 1
RG 2
RG 3
RG 4
RG 5
RECOMMANDATIONS
Porté à connaissance
Signaler à la structure animatrice la présence de nids, nichées et individus de Balbuzard pêcheur,
Bondrée apivore, Busard cendré, Busard Saint-Martin, Cigogne noire, Circaète Jean-le-Blanc, Héron
pourpré et Milan noir qui seraient découverts sur les parcelles engagées ou à proximité de manière à
favoriser leur nidification et participer à l’amélioration des connaissances sur le site.
Espèces invasives
Signaler à la structure animatrice toute présence suspectée ou confirmée d’espèces végétales ou
animales invasives, à ne pas favoriser leur dissémination et à autoriser leur éradication par des tiers
habilités (cf. annexes 2 et 3 : Listes des espèces végétales invasives en région Centre et Pays-de-laLoire).
Produits phytosanitaires
Pour les exploitations agricoles et forestières, raisonner au mieux l’utilisation des produits chimiques et
privilégier les interventions mécaniques ou les produits autorisés en agriculture biologique.
Activités de loisirs
En cas de délivrance d’autorisation pour la pratique d’activités de loisirs sur les parcelles engagées, en
informer la structure animatrice.
Dégradation des habitats d’espèces
Informer la structure animatrice de toute dégradation constatée ou pratiques d’usages dégradants
(décharges sauvages, brûlage, etc.) et de toute information utile au regard des enjeux de conservation
du site.
Je m’engage à :
EG 1
EG 2
EG 3
ENGAGEMENTS
Accès aux parcelles engagées dans la charte
Autoriser l’accès aux parcelles pour lesquelles je possède des droits personnels ou réels, afin que la
structure animatrice, en collaboration éventuellement avec d’autres personnes mandatées par les
services de l’Etat, puisse réaliser des travaux d’inventaire et d’évaluation de l’état de conservation des
espèces d’intérêt communautaire et de leurs habitats. Cette autorisation se fait sous réserve que le
signataire de la charte soit préalablement informé de la date de cette opération 15 jours à l’avance,
connaisse précisément la qualité et le nom des personnes habilitées et puisse prendre connaissance des
résultats de cette prospection.
Point de contrôle : refus ou pas de l’accès. Vérification d’accès par consultation du bilan annuel
d’activité.
Information auprès des ayants-droits et prestataires des engagements souscrits
Informer mes mandataires dans le cas d’un bail agricole (l’adhésion du fermier est nécessaire) ainsi
que toute entreprise ou prestataire de service intervenant sur les parcelles engagées des engagements
auxquels j’ai souscrit et effectuer les mises en conformité si nécessaire.
Point de contrôle : vérification sur pièce du document signé par le ou les ayants-droits et prestataires
attestant que le propriétaire l’a ou les a bien informé(s).
Produits phytosanitaires
Hors exploitation agricole et forestière, proscrire l’utilisation de produits phytosanitaires, à l’exception
de ceux autorisés par le cahier des charges de l’agriculture biologique.
Point de contrôle : contrôle sur place de l’absence de trace d’utilisation de produits phytosanitaires.
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RECOMMANDATIONS ET ENGAGEMENTS
SPECIFIQUES AUX MILIEUX FORESTIERS
Dans la mesure du possible, j’essaie de :
RMF 1
RMF 2
RMF 3
RMF 4
RMF 5
RMF 6
RECOMMANDATIONS
Arbres sénescents et bois mort
Sauf cas manifeste de mise en danger d’autrui ou du bétail, maintenir en l’état les arbres sénescents
ainsi que le bois mort sur pied ou à terre.
Diversité d’essences
Favoriser les peuplements mixtes (mélanges d’essences feuillues et résineuses) ou les peuplements
mélangés (mélange d’essences feuillues ou d’essences résineuses) plutôt que les peuplements
monospécifiques. Maintenir le sous bois et les essences secondaires importantes pour la biodiversité
(bouleaux, trembles, saules, fruitiers sauvages, Noisetier, etc.).
Tassement des sols
Favoriser la création et l’utilisation des cloisonnements d’exploitation et des chemins de débardage
pour circuler dans la parcelle afin de préserver les sols. Privilégier des engins de petits gabarits
montés sur pneus basse pression ou sur chenilles. Travailler sur sol ressuyé.
Landes forestières
Les travaux visant à lutter contre leur fermeture sont fortement recommandés.
Lierre grimpant
Préserver le lierre grimpant.
Lisières forestières
Favoriser l’étagement et le caractère progressif des lisières.
Je m’engage à :
EMF 1
EMF 2
EMF 3
EMF 4
ENGAGEMENTS
Cohérence des documents de gestion durable et de la charte Natura 2000
Mettre en cohérence ou faire agréer dans un délai de trois ans le document de gestion durable
concerné par les parcelles engagées (Plan d’Aménagement Forestier, PSG) avec les engagements
souscrits dans la charte.
Point de contrôle : cohérence des documents de gestion avec la charte Natura 2000.
Aires de nidification
En cas de travaux programmés à proximité immédiate d’un nid occupé et signalé par la structure
animatrice (concerne les rapaces forestiers, la Cigogne noire et le Héron pourpré) en période de
reproduction (du 1er mars au 31 juillet), proscrire toute intervention sylvicole à moins de 100 m du
nid.
Point de contrôle : constat sur place de l’absence d’intervention sylvicole pendant la période
définie.
Landes forestières
Ne pas boiser les landes forestières abritant des espèces et habitats d’espèces d’intérêt
communautaire ni effectuer de travaux susceptibles de porter atteinte à ces milieux.
Point de contrôle : état des lieux avant signature et constat sur place du respect de l’engagement.
Terre de bruyère
Ne pas autoriser l’extraction de la terre de bruyère sur les parcelles engagées en période de
nidification (du 1er mars au 31 juillet).
Point de contrôle : constat sur place de l’absence de récolte de terre de bruyère pendant la période
définie.
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RECOMMANDATIONS ET ENGAGEMENTS
SPECIFIQUES AUX MILIEUX AGRICOLES ET BOCAGERS
Dans la mesure du possible, j’essaie de :
RMA 1
RMA 2
RMA 3
RMA 4
RECOMMANDATIONS
Fauche des prairies et moisson
Afin d’éviter la destruction des nichées, réaliser les travaux de fauche et de moisson :
– en intervenant du centre vers l’extérieur de la parcelle ;
– en réduisant la vitesse de progression des machines (7 km/h) ;
– en ajustant la hauteur de la barre de coupe (en fonction de la culture) ;
– en mettant en place des dispositifs d’effarouchement sur le matériel (chaînes, barres) ;
– en évitant les fauches nocturnes ;
– en évitant le détourage complet des parcelles ;
– en préférant la fauche au broyage ;
– en privilégiant les interventions hivernales (entre décembre et février) en cas d’absence de
valorisation des produits de fauche ou de broyage.
Couverture des sols
Maintenir une couverture des sols en hiver (céréales d’hiver en place, cultures intermédiaires,
chaumes, y compris maïs) dans la limite des obligations liées aux pratiques culturales.
Surfaces en herbe
Maintenir des surfaces en herbe le long des haies et des ripisylves, en bordure de champs, etc.
Pression de pâturage
Adapter la pression de pâturage de manière à ne pas modifier voire dégrader la flore des prairies.
Je m’engage à :
EMA 1
ENGAGEMENTS
Haies, alignements d’arbres, arbres isolés et bosquets
Maintenir obligatoirement les éléments linéaires et ponctuels du bocage existants tant qu’ils ne
posent pas de problème manifeste pour la sécurité des biens et des personnes. En cas de plantation,
n’utiliser que des essences indigènes. Favoriser le mélange d’essences. N’utiliser que des
techniques d’entretien douces qui n’éclatent pas le bois (le lamier plutôt que l’épareuse). Respecter
une largeur minimale de 1,50 mètre pour les haies basses.
Point de contrôle : état des lieux avant signature et constat sur place du maintien et du bon
entretien de ces éléments paysagers.
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RECOMMANDATIONS ET ENGAGEMENTS
SPECIFIQUES AUX MILIEUX AQUATIQUES ET ZONES HUMIDES
Dans la mesure du possible, j’essaie de :
RZH 1
RZH 2
RZH 3
RECOMMANDATIONS
Roselières
Préserver et entretenir les roselières de manière à maintenir une surface minimum occupée par la
végétation hygrophile tout en contrôlant son développement afin de garantir des zones d’eau libres.
Berges et ripisylves
Conserver et entretenir la végétation des berges et les boisements rivulaires de même que les
embâcles à l’exclusion de ceux susceptibles de nuire au maintien des berges et aux ouvrages
hydrauliques. Maintenir aux abords des plans d’eau à la fois des espaces ouverts (herbe, arbustes
bas) et des espaces fermés (arbres). En cas de plantation, n’utiliser que des essences indigènes.
Favoriser le mélange d’essences. Recourir à des techniques d’entretien douces qui n’éclatent pas le
bois (utiliser le lamier plutôt que l’épareuse).
Accès du bétail aux berges
Limiter l’accès des bovins aux plans d’eau et cours d’eau par l’installation de clôtures et éviter ainsi
la dégradation des berges par le piétinement. Installez des pompes à nez ou des abreuvoirs.
Je m’engage à :
EZH 1
EZH 2
EZH 3
ENGAGEMENTS
Conservation des mares
Ne pas combler, drainer, assécher ou effectuer toute autre opération ayant pour conséquence la
disparition des mares.
Point de contrôle : état des lieux avant signature et constat sur place de l’absence de modification
ou de disparition de la mare.
Entretien des plans d’eau et cours d’eau
Lorsqu’elles sont programmées, effectuer les opérations d’entretien selon le principe « vieux fondsvieux bords » (sans surcreusement, sans élargissement ni reprofilage) sous réserve de compatibilité
avec la police de l’eau. Ne pas curer la totalité du fond des mares en une seule étape (suivant la
taille du chantier, prévoir les travaux sur plusieurs années).
Point de contrôle : état des lieux avant signature et constat sur place du respect de l’engagement.
Aménagements en zones humides
Proscrire les travaux susceptibles de modifier le fonctionnement hydrique des sols en milieux
humides (prairies humides, tourbières) : creusement d’un plan d’eau, d’un fossé, drainage, etc.
Point de contrôle : état des lieux avant signature et constat sur place de l’absence d’aménagement.
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3e partie : CONTRATS NATURA 2000
1 Modalités d’adhésion aux contrats Natura 2000
1.1 Généralités
Les terrains éligibles sont ceux inclus dans le site Natura 2000 de la ZPS de Rillé. La
signature de plusieurs contrats Natura 2000 sur une même parcelle est possible mais doit
néanmoins rester exceptionnelle pour des raisons de cohérence écologique et de simplification
des procédures et des contrôles. Lorsque le projet du bénéficiaire porte sur des parcelles
situées sur les deux départements de Maine-et-Loire et d’Indre-et-Loire, il y a lieu de signer
un contrat par département.
1.2 Contrats Natura 2000 forestiers
Les contrats Natura 2000 forestiers (FORE…) ne sont mobilisables que sur les
milieux forestiers par des agriculteurs et des non agriculteurs.
1.3 Contrats Natura 2000 ni agricoles ni forestiers
Les contrats Natura 2000 ni agricoles ni forestiers peuvent être contractualisés sur
tous les éléments (surfaces, linéaires, ponctuels) exceptés :

les éléments situés à l’intérieur ou en bordure d’un îlot déclaré à la Politique Agricole
Commune (PAC) ;

les éléments déclarés au « S2 jaune » (déclaration PAC).
Pour les éléments linéaires et ponctuels situés en bordure d’une exploitation agricole
mais sur lesquels il est clair que l’agriculteur n’exerce aucun droit, ceux-ci peuvent faire
l’objet d’un contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier. De même, des cas particuliers
pourront déroger à cette règle générale soit du fait de la logique non agricole des engagements
proposés à la contractualisation, soit pour privilégier un cadre collectif à la contractualisation.
Un agriculteur est inéligible aux mesures NINI_06 et NINI_07 proposées dans ce
DOCOB quel que soit le terrain. En effet, une parcelle fauchée ou pâturée doit être déclarée à
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la PAC et ne peut donc pas faire l’objet d’un contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier. De
même, un non agriculteur, sur des parcelles agricoles, peut mobiliser uniquement les actions
NINI_04, NINI_14 et NINI_16 de ce DOCOB.
1.4 Mesures Agro-Environnementales territorialisées
Seuls les agriculteurs sont éligibles aux MAEt et sur des surfaces agricoles (déclarées
au « S2 jaune »).
1.5 Synthèse de l’éligibilité aux mesures contractuelles
Le tableau 6 suivant récapitule les modalités d’éligibilité aux contrats Natura 2000
définis pour ce DOCOB :
Tableau 6 : Tableau récapitulatif de l’éligibilité aux mesures proposées dans le DOCOB
Surfaces
Bénéficiaires
Milieu forestier
Agriculteurs et non agriculteurs
Surface agricole
(surfaces déclarées au S2 jaune)
Surface non agricole
(surfaces non déclarées au S2 jaune
et les éléments linéaires non situés
dans ou en bordure d’un îlot
déclaré au S2 jaune)
Agriculteurs
Non agriculteurs
Agriculteurs
Non agriculteurs
Contrats Natura 2000 concernés
Tous les contrats forestiers (et
éventuellement les contrats ni
agricoles ni forestiers)
Toutes les MAEt
Seulement les contrats NINI_04,
NINI_14 et NINI_16
Tous les contrats ni agricoles ni
forestiers sauf les contrats
NINI_06 et NINI_07
Tous les contrats ni agricoles ni
forestiers
2 Contreparties financières des contrats Natura 2000
Outre le fait que certains des engagements présentés dans les cahiers des charges des
mesures sont rémunérés, les contrats Natura 2000 permettent l’exonération de la TFPNB à
l’instar de la charte Natura 2000. L’exonération est applicable pendant cinq ans à compter de
l’année qui suit celle de la signature du contrat et est renouvelable si un nouveau contrat est
signé. Dans le cas du bail rural, une signature de l’engagement de gestion par le propriétaire et
le preneur est exigée par le code général des impôts pour l’exonération de la TFPNB.
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3 Précisions complémentaires
3.1 Diagnostic parcellaire préalable
Un diagnostic parcellaire préalable doit être systématiquement effectué par la
structure animatrice ou un expert agréé avant toute contractualisation. Ce diagnostic permet
de s’assurer de la cohérence du projet avec le contexte local (écologie du site, réalisation
technique, choix du type de contrat adapté à la situation, etc.). Il permet également d’établir
un devis estimatif correspondant aux dispositions financières propres à chaque mesure (quand
elles existent) et de définir le calendrier de mise en œuvre des travaux.
Attention : la Zone Spéciale de Conservation (ZSC) « Complexe du Changeon et de la
Roumer » désignée au titre de la directive « Habitats Faune Flore » se superpose à 72 % avec
la ZPS de Rillé (directive « Oiseaux »). Les deux sites n’ayant pas les mêmes objectifs de
préservation, les interventions programmées sur des parcelles appartenant à la fois aux deux
sites Natura 2000 doivent faire l’objet d’une attention toute particulière, notamment en ce qui
concerne :

la priorité à donner par rapport à l’enjeu de conservation identifié sur la parcelle :
l’enjeu relève-t-il de la directive « Habitats » ou de la directive « Oiseaux » ? ;

la période de réalisation des travaux qui va dépendre du milieu et des espèces d’intérêt
communautaire présentes (respect de la période de nidification des oiseaux ou de la
période de présence et de reproduction des batraciens, prise en compte du cycle de vie
spécifique de certaines espèces comme l’Azuré de la Sanguisorbe, etc.) ou encore des
caractéristiques du milieu (portance des sols pour la circulation des engins).
3.2 Dispositions financières des contrats
Les dispositions financières des contrats Natura 2000 forestiers sont définies par
deux arrêtés préfectoraux régionaux propres aux deux régions Centre et Pays-de-la-Loire.
Certaines font l’objet d’un barème forfaitaire. Ces dispositions sont à chaque fois précisées
dans les deux cas. Le calcul de l’indemnité se fera sur la base d’un devis estimatif réalisé lors
du diagnostic parcellaire obligatoire et plafonné aux dépenses réelles.
Pour ce qui concerne les contrats Natura 2000 ni agricoles ni forestiers, aucun arrêté
préfectoral définissant ces dispositions est en vigueur à ce jour en région Centre et
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Pays-de-la-Loire. Le calcul de l’indemnité se fera sur la base d’un devis estimatif réalisé lors
du diagnostic parcellaire obligatoire et plafonné aux dépenses réelles. Les aides seront versées
après réalisation des travaux de restauration et/ou d’entretien, sur présentation de justificatifs.
Dans le cadre des MAEt, les dispositions financières sont définies au niveau national
et sont donc identiques quelle que soit la localisation des parcelles engagées.
Les engagements rémunérés indiqués dans les cahiers des charges des contrats
forestiers et ni agricoles ni forestiers ne le sont qu’à titre indicatif. La liste n’est jamais
exhaustive et d’ailleurs, il est précisé à chaque fois que toute autre opération concourant à
l’atteinte des objectifs de l’action peut être envisagée.
3.3 Contrôles sur place et sanctions
Des contrôles sur place sont prévus afin de vérifier le respect des engagements
définis dans les cahiers des charges des mesures contractuelles, la réalité des dépenses
effectuées par le bénéficiaire à partir de pièces justificatives probantes et la cohérence des
dépenses avec la demande initiale. Des sanctions peuvent faire suite à ces contrôles dans le
cas avéré du non-respect de ces conditions.
Dans le cadre des MAEt, le non-respect d’une des obligations du cahier des charges
peut porter sur la seule année considérée (anomalie réversible) ou sur l’ensemble des cinq ans
de l’engagement (anomalie définitive). De plus, le régime de sanction est adapté selon
l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation
à seuil ou totale. Le type d’anomalie et le régime de sanction sont précisés pour chaque
engagement unitaire.
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CONTRATS NATURA 2000 FORESTIERS
ET NI AGRICOLES NI FORESTIERS
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FORE_01
Restauration et entretien des landes et clairières
forestières
Contrat Natura 2000 forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Les espaces ouverts forestiers comme les landes et les clairières constituent des zones de chasse et
de reproduction pour quelques unes des espèces d’intérêt communautaire recensées sur le site.
Certaines sont exclusivement inféodées à ces milieux qui sont par ailleurs très peu représentés sur la
ZPS.
La mesure vise à créer ou rétablir ces espaces forestiers ainsi qu’à réaliser des travaux permettant le
maintien de leur fonctionnalité écologique (lutte contre la fermeture du milieu).
Actions du PDRH correspondantes
Priorité
FORTE
F22701 : « Création ou rétablissement de clairières ou de landes ».
Mesures complémentaires envisageables
FORE_03 : « Création et entretien de lisières étagées ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A246 Alouette lulu
A072 Bondrée apivore
A082 Busard Saint-Martin
A030 Cigogne noire
Surfaces concernées
A080 Circaète Jean-le-Blanc
A224 Engoulevent d’Europe
A302 Fauvette pitchou
A073 Milan noir
Forêts et espaces boisés de la ZPS faisant l’objet d’un document de gestion durable.
Conditions particulières d’éligibilité
 La mesure n’est éligible que pour les espaces ouverts forestiers d’une superficie contenue entre 1000 et 1500 m² ;
 Les opérations DFCI ne sont pas éligibles ;
 Le milieu créé ou restauré doit conserver une flore à caractère forestier (bruyères par exemple).
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés
 Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
 Respect de la période de nidification des oiseaux : période d’intervention du 1er août au 28 février ;
 Utilisation d’un matériel adapté respectant le type de milieu (véhicules à chenilles ou à pneus basse pression, etc.) ;
 Ne pas installer de dispositif d’accueil pour le public (sentier de randonnée, aire de pique-nique, etc.) ;
 Ne pas installer de dispositif d’agrainage (sauf pour le petit gibier) ou de pierres à sel dans ou en lisières de clairières ;
 Ne pas installer de cultures à gibier.
Engagements rémunérés



Coupe d’arbres et abattage des végétaux ligneux ;
Débroussaillage, fauche, broyage ;
Enlèvement et transfert des produits de coupe (seulement si le stockage sur place est susceptible d’affecter l’habitat de
manière significative) ;
 Etudes et frais d’expert ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires
Les engagements listés ci-dessus seront intégrés aux PSG des propriétaires concernés dans un délai de trois ans.
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Dispositions financières

Région Centre
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles. Le montant maximal
subventionnable, hors études et frais d’experts éventuels, est de 5000 €/ha travaillé.

Région Pays-de-la-Loire (application d’un barème forfaitaire)
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Opérations
Débroussaillage manuel
Débroussaillage avec matériel léger
Broyage lourd en plein (strate arbustive dense
ou > 1m de haut, gaulis, taillis jeunes, etc.)
Broyage léger en plein (herbacées et strate
arbustive peu dense ou < 1m de haut)
Fauchage en plein (sans exportation)
Fauchage en plein avec exportation
Coupe arbre isolé + démembrement
Recépage (manuel) de la strate arbustive
Dévitalisation par annelation
Etudes et frais d’expert
Plafond de l’aide
7000 €/ha
1100 €/ha
1000 €/ha
400 €/ha
250 €/ha
1000 €/ha
7 €/arbre si < 30 cm de diamètre
15 €/arbre si > 30 cm de diamètre
Plafond : 1000 €/ha
1500 €/ha
50 €/arbre
5 % du montant total
Critères de contrôles des travaux


Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges et du plan de localisation avec les travaux
réalisés (reportage photographique) ;
 Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Evaluation de l’efficacité de la mesure

Suivi de l’état de conservation de la lande ou de la clairière et réalisation de relevés floristiques et phytosociologiques
avant et après contractualisation ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires forestiers, syndicats forestiers, CRPF et ONF ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
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FORE_02
NINI_01
Création ou rétablissement et entretien de mares
Contrat Natura 2000 forestier
Contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Les mares représentent des milieux riches en biodiversité. Ce sont des zones d’alimentation, de
reproduction et de refuge pour l’avifaune, pour les batraciens et les insectes.
La mesure vise à créer ou rétablir des mares ou un réseau de mares cohérent au profit des oiseaux
d’intérêt communautaire recensés sur la ZPS ainsi qu’à réaliser des travaux permettant le maintien de
leur fonctionnalité écosystémique. Cette mesure concerne aussi bien les mares intra forestières que les
mares agricoles non déclarées à la PAC.
Actions du PDRH correspondantes
Priorité
MOYENNE
F22702 : « Création ou rétablissement de mares forestières » ;
A32309P : « Création ou rétablissement de mares » ;
A32309R : « Entretien de mares ».
Mesures complémentaires envisageables
Néant.
Espèces d’intérêt communautaire visées
A026 Aigrette garzette
A023 Bihoreau gris
A030 Cigogne noire
Surfaces concernées
A029 Héron pourpré
A229 Martin-pêcheur d’Europe
Mares hors surfaces PAC situées dans la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité
 La mesure n’est éligible que pour des mares d’une superficie maximale de 1000 m² ;
 La création pure d’habitats n’est pas prioritaire ;
 La mare ne doit pas avoir un objectif piscicole (élevage de poissons).
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés


Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Respect de la période de reproduction de la faune locale (batraciens et insectes) : période d’intervention du 1er septembre
au 31 janvier ;
 Respect de la réglementation existante (loi sur l’eau). Quels que soient les travaux envisagés, il sera systématiquement
vérifié leur compatibilité avec la police de l’eau ;
 Interdiction d’utiliser des produits chimiques de toute nature que ce soit et pour quelque objectif que ce soit (élimination
des ligneux, lutte contre les nuisibles, etc.) dans ou en bordure de la mare ;
 Utilisation d’un matériel adapté respectant le type de milieu (véhicules à chenilles ou à pneus basse pression, etc.) ;
 Maintien d’une végétation suffisante autour de la mare ;
 Ne pas introduire de poissons dans la mare et ne pas entreposer de sel à moins de 20 m de cette dernière.
Engagements rémunérés






Profilage des berges en pente douce sur une partie du pourtour ;
Curage selon le principe « vieux fonds – vieux bords » ;
Curage du fossé d’alimentation de la mare quand il existe ;
Colmatage par apport d’argile ;
Débroussaillage et dégagement des abords ;
Faucardage de la végétation aquatique ;
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 Végétalisation (avec des espèces indigènes et adaptées) ;
 Entretiens nécessaires au bon fonctionnement de la mare ;
 Enlèvement des végétaux ligneux ;
 Exportation des végétaux ligneux et des déblais à une distance minimale de 20 m ;
 Etudes et frais d’experts ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires
Un phasage des travaux d’entretien ou de restauration peut être envisagé (interventions sur plusieurs années) afin de perturber le
moins possible le milieu.
Dispositions financières
Dans le cadre d’un contrat Natura 2000 forestier

Région Centre
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles. Le montant maximal
subventionnable, hors études et frais d’experts éventuels, est de 1500 €/mare.

Région Pays-de-la-Loire (application d’un barème forfaitaire)
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Opérations
Création de mare (curage et profilage par
creusement au tractopelle, colmatage argileux,
dégagement des abords et végétalisation)
Rétablissement d’une mare (débroussaillage
initial, reprofilage et désenvasement au
tractopelle, entretien annuel des abords et de
l’intérieur de la mare)
Etudes et frais d’expert
Plafond de l’aide
400 €/mare
300 €/mare
5 % du montant total
Dans le cadre d’un contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Critères de contrôles des travaux


Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges avec l’état de la mare (reportage
photographique) ;
 Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Evaluation de l’efficacité de la mesure

Suivi de l’état de conservation de la mare et réalisation de relevés (insectes et batraciens) avant et après
contractualisation;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux et ayant droit ;
 Propriétaires forestiers, syndicats forestiers, CRPF et ONF ;
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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FORE_03
Création et entretien de lisières étagées
Contrat Natura 2000 forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Les lisières forestières sont des écotones, c’est-à-dire des zones de transition écologique entre deux
écosystèmes comme les milieux cultivés et forestiers. Ils constituent des corridors biologiques pour
la faune, des zones de chasse, de reproduction et de refuge pour l’avifaune.
L’objectif de cette mesure est de recréer des lisières forestières progressives entre les milieux
ouverts et fermés en associant différentes strates de végétation. Dans l’idéal, la succession des
strates serait la suivante : une bande enherbée, des buissons bas, des cépées de taillis et des arbres de
hauts jets. La mesure permet également de réaliser des tailles de formation sur des arbres isolés afin
de favoriser la nidification (étêtage, émondage, etc.).
Actions du PDRH correspondantes
Priorité
MOYENNE
F22705 : « Travaux de marquage, d’abattage ou de taille sans enjeu de production ».
Mesures complémentaires envisageables
Néant.
Espèces d’intérêt communautaire visées
A246 Alouette lulu
A072 Bondrée apivore
Surfaces concernées
A082 Busard Saint-Martin
A080 Circaète Jean-le-Blanc
Lisières de forêts et d’espaces boisés de la ZPS faisant l’objet d’un document de gestion durable.
Conditions particulières d’éligibilité

Le service instructeur s’assurera de la cohérence du projet par rapport à sa fonction écologique : dimensionnement de la
lisière en largeur (20 m minimum), en longueur et en hauteur ;
 Les lisières engagées doivent se situer le long d’éléments fixes du paysage (chemin, lande, etc.).
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial de la zone avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés
 Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
 Respect de la période de nidification des oiseaux : période d’intervention du 1er août au 28 février ;
 Utilisation d’un matériel adapté respectant le type de milieu (véhicules à chenilles ou à pneus basse pression, etc.) ;
 Ne pas installer de dispositif d’accueil pour le public (sentier de randonnée, aire de pique-nique, etc.) ;
 Ne pas installer de dispositif d’agrainage (sauf pour le petit gibier) ou de pierres à sel.
Engagements rémunérés


Marquage, coupe d’arbres, création de cépées, abattage de végétaux ligneux non marchands ;
Enlèvement et transfert des produits de coupe vers un lieu de stockage sûr seulement si le fait de laisser les bois sur
place représente un danger réel pour le milieu. De manière générale, conserver le bois mort au sol ;
 Débroussaillage, fauche, broyage ;
 Nettoyage éventuel du sol ;
 Elimination de la végétation envahissante ;
 Emondage, taille en têtard et tailles de formation pour favoriser la nidification ;
 Etudes et frais d’expert ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires
Les engagements listés ci-dessus seront intégrés aux PSG des propriétaires concernés dans un délai de trois ans.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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Dispositions financières

Région Centre
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles. Le montant maximal
subventionnable, hors études et frais d’experts éventuels, est de 2800 €/ha travaillé/passage. Pour les arbres isolés, le montant est
de 100 €/arbre pour les têtards régulièrement entretenus, et de 500 €/arbre dans le cas d’une taille en absence d’entretien régulier.

Région Pays-de-la-Loire (application d’un barème forfaitaire)
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Opérations
Débroussaillage avec matériel léger
Broyage lourd en plein (strate arbustive dense
ou > 1m de haut, gaulis, taillis jeunes, etc.)
Broyage léger en plein (herbacées et strate
arbustive peu dense ou < 1m de haut)
Broyage d’un linéaire (min. 3m)
Fauchage en plein (sans exportation)
Fauchage linéaire ou en plein avec exportation
Abattage d’arbres
Recépage (manuel) de la strate arbustive avec
exportation des produits
Emondage, taille en têtard (limite 25 arbres/ha)
Dévitalisation par annelation
Etudes et frais d’expert
Plafond de l’aide
1100 €/ha
1000 €/ha
400 €/ha
0,25 €/ml
250 €/ha
1000 €/ha
7 €/arbre si < 30 cm de diamètre
15 €/arbre si > 30 cm de diamètre
Plafond : 1000 €/ha
1500 €/ha
22 €/arbre/an
50 €/arbre
5 % du montant total
Critères de contrôles des travaux


Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges et du plan de localisation avec les travaux
réalisés (reportage photographique) ;
 Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état de conservation des lisières engagées ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires forestiers, syndicats forestiers, CRPF et ONF ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
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FORE_04
NINI_02
Restauration et entretien des ripisylves
Contrat Natura 2000 forestier
Contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Les boisements rivulaires constituent des habitats pour certaines espèces d’oiseaux d’intérêt
communautaire ainsi que pour la faune aquatique. Ce sont des corridors biologiques qui jouent
également un grand rôle dans l’amélioration de la qualité des eaux et le maintien des berges.
La mesure a pour objectif de restaurer la ripisylve et la végétation des berges des cours d’eau et des
plans d’eau, avec en complément l’enlèvement raisonné des embâcles.
Actions du PDRH correspondantes
Priorité
MOYENNE
F22706 : « Chantier d’entretien et de restauration des ripisylves, de la végétation des berges et enlèvement raisonné des
embâcles » ;
A32311P : « Restauration de ripisylves, de la végétation des berges et enlèvement raisonné des embâcles » ;
A32311R : « Entretien de ripisylves, de la végétation des berges et enlèvement raisonné des embâcles ».
Mesures complémentaires envisageables
Néant
Espèces d’intérêt communautaire visées
A026 Aigrette garzette
A023 Bihoreau gris
A072 Bondrée apivore
A030 Cigogne noire
Surfaces concernées
A029 Héron pourpré
A229 Martin-pêcheur d’Europe
A073 Milan noir
A338 Pie-grièche écorcheur
Berges des cours d’eau et boisements rivulaires de la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité

Il sera privilégié les interventions collectives à l’échelle du cours d’eau avec le recours aux financements développés à
cette fin dans les programmes d’interventions de l’agence de l’eau Loire-Bretagne et des collectivités territoriales ;
 Dans le cas de travaux annexes de restauration du fonctionnement hydraulique, les opérations sont éligibles tant que les
coûts correspondants ne dépassent pas un tiers du devis global.
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé par la structure animatrice ou un technicien agréé et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés


Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Respect de la période de reproduction de la faune locale (batraciens et insectes) : période d’intervention du 1er septembre
au 31 janvier ;
 Respect de la réglementation existante (loi sur l’eau). Quels que soient les travaux envisagés, il sera systématiquement
vérifié leur compatibilité avec la police de l’eau ;
 Interdiction de paillage plastique ;
 Préserver les arbustes du sous-bois ;
 Utilisation de matériel n’éclatant pas les branches ;
 Ne pas couper les lianes (hormis celles qui grimpent sur de jeunes plants sélectionnés pour l’avenir) ;
 Ne pas utiliser de produits phytosanitaires, sauf traitement localisé conforme à un arrêté préfectoral de lutte contre
certains nuisibles (cas des chenilles).
Engagements rémunérés
Structuration du peuplement ;
La gestion d’un boisement existant devra s’orienter vers l’irrégularisation des classes d’âges afin d’obtenir à terme un couvert
forestier continu et pérenne. Elle consistera à :
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


Assurer la régénération naturelle en dégageant les tâches de semis ;
Dépresser et éclaircir les meilleurs brins aux stades fourrés et perchis ;
Compléter éventuellement un semis naturel insuffisant par plantation de petites trouées de 100 à 500 m². (a).
Plantations :
Il s’agit de recréer artificiellement une ripisylve lorsque le linéaire boisé est trop fractionné ou absent le long d’un cours d’eau.
 En milieu forestier, la bande à planter sera d’au moins 20 m de large et d’une surface minimale d’au moins 500 m². (b) ;
 Les deux modalités de plantation (a et b) doivent satisfaire aux mêmes conditions :
Densité minimale initiale
400 plants/ha travaillé
Densité minimale à 5 ans
Au moins 50 % de la densité initiale
Il conviendra d’utiliser de préférence des plants d’origine locale ou de pratiquer par bouturage (cf. annexe 4 : Liste des essences
imposées dans le cadre de la restauration de ripisylves). Le contractant devra déclarer l’origine des plants utilisés. Les modalités
de plantation devront être en conformité avec les prescriptions des Plans de Prévention des Risques Inondation.
Ouverture à proximité du cours d’eau :




Débroussaillage sélectif des talus de berge ;
Recépage, taille de formation et élagage sélectif de certaines branches basses ;
Abattage régulier : coupes de rajeunissement des stades pionniers (saulaies), coupes rases en fin d’hiver par petites
trouées (1500 m²) ;
Dégagement en stade non pionnier des semis naturels et jeunes plants d’espèces autochtones.
Précautions particulières liées au milieu lorsqu’elles sont nécessaires :


Enlèvement et transfert de coupe vers un lieu de stockage ;
Investissements pour l’utilisation de méthodes de débardage ménageant les sols.
Reconstitution du peuplement de bords de cours d’eau :





Fourniture et plantation de jeunes plants et/ou bouturage (boutures issues de la coupe et installées dans un sol humide à
raison de 5 plançons tous les 10 m) ;
Fourniture et pose d’un tuteur ;
Fourniture et pose d’une protection contre le gibier ;
Paillage ;
Prévoir au minimum une préparation du terrain.
Travaux annexes :
 Enlèvement manuel ou mécanique des embâcles et exportation des produits ;
 Restauration du fonctionnement hydrique (ex. : comblement de drain, enlèvement de digues, etc.) ;
 Etudes et frais d’experts ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires
Les engagements listés ci-dessus seront intégrés aux PSG des propriétaires concernés dans un délai de trois ans.
Dispositions financières
Dans le cadre d’un contrat Natura 2000 forestier

Région Centre
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles. Le montant maximal
subventionnable, hors études et frais d’experts éventuels et hors travaux annexes de restauration du fonctionnement hydraulique,
est de 4000 €/ha pour les forêts alluviales ou 15 €/ml pour les ripisylves.

Région Pays-de-la-Loire
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles. Le montant plafond maximum
des devis est de 4000 €/ha pour les forêts alluviales et 7 €/ml pour les ripisylves (études et frais d’expert : 5 % du montant total).
Dans le cadre d’un contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
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Critères de contrôles des travaux


Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges et du plan de localisation avec les travaux
réalisés (reportage photographique) ;
 Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état de conservation des ripisylves ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux et ayant droit ;
 Propriétaires forestiers, syndicats forestiers, CRPF et ONF ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles ;
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 Agence de l’eau Loire-Bretagne, FDAAPPMA, AAPPMA, ONEMA, syndicats de rivières et syndicats d’étangs ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
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FORE_05
NINI_03
Contournement d’aires de nidification et
installation de dispositifs de protection
Contrat Natura 2000 forestier
Contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
2 Limiter les risques de mortalité et les causes d’échec de la reproduction des espèces d’intérêt
communautaire recensées sur le site.
Description
La mesure prend en charge les investissements visant à réduire l’impact des routes, des chemins et de
la desserte forestière ou encore du réseau de transport d’électricité en place. Elle est principalement
liée à la maîtrise de la fréquentation (randonnée, etc.) dans certaines zones hébergeant des espèces
d’intérêt communautaire. La mesure permet par exemple de contourner une aire de nidification de
rapace ou de Cigogne noire proche d’un chemin fréquenté par la création d’un nouveau sentier éloigné
de l’aire.
Actions du PDRH correspondantes
Priorité
FORTE
F22709 : « Prise en charge de certains surcoûts d’investissement visant à réduire l’impact des dessertes en forêt » ;
A32325P : « Prise en charge de certains coûts visant à réduire l’impact des routes, chemins, dessertes et autres infrastructures
linéaires ».
Mesures complémentaires envisageables
Action FORE_07 / NINI_04 : « Mise en place de panneaux d’information ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A026 Aigrette garzette
A094 Balbuzard pêcheur
A023 Bihoreau gris
Surfaces concernées
A030 Cigogne noire
A080 Circaète Jean-le-Blanc
A029 Héron pourpré
Infrastructures linéaires (routes, chemins, sentiers de randonnée, etc.) et réseau de transport d’électricité existants sur la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité

La mesure n’est pas éligible pour les nouveaux projets d’infrastructures ainsi que les projets soumis à évaluation des
incidences ;
 La mesure n’est pas éligible pour les opérations rendues obligatoires réglementairement (ex. : loi sur l’eau) ;
 Concernant la voie forestière, la mesure ne prend en charge que les éventuelles modifications d’un tracé préexistant et
non la création de piste ou de route en tant que telle ;
 La mesure n’est éligible que dans le cas d’une structure pouvant utiliser ce matériel de manière fréquente dans le cadre
de la gestion des milieux et/ou pouvant le mettre à disposition d’éventuels autres gestionnaires ou propriétaires
d’espaces naturels ;
 L’analyse de la desserte, de son impact et de son éventuelle modification ne doit pas uniquement être faite au niveau du
site considéré mais aussi de manière plus globale au niveau du massif.
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé par la structure animatrice ou un technicien agréé et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (cartographie au 1/5000 e de la desserte actuelle ainsi que des
modifications prévues, la localisation des ouvrages éventuels à installer) ;
 Les modalités techniques, le calendrier de mise en œuvre, le plan de financement, le devis chiffré.
Engagements non rémunérés


Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Respect de la période de nidification des oiseaux : période d’intervention du 1er août au 28 février.
Pour les allongements de voirie ou les dispositifs de franchissement :


Fournir au service instructeur (DDT) une cartographie de la voirie existante et des modifications du tracé, ainsi que le
descriptif technique des travaux ;
Présenter au service instructeur un calendrier de mise en œuvre.
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Engagements rémunérés




Allongement de parcours normaux de voirie existante ;
Mise en place de dispositifs anti-érosifs ;
Changement de substrat ;
Mise en place d’ouvrages temporaires de franchissement (gué de rondins, busage temporaire, poutrelles démontables,
etc.) ;
 Mise en place d’ouvrages de franchissement permanents en accompagnement du détournement d’un parcours existant ;
 Etudes et frais d’experts ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires
Les engagements listés ci-dessus seront intégrés aux PSG des propriétaires concernés dans un délai de trois ans.
Dispositions financières
Dans le cadre d’un contrat Natura 2000 forestier

Région Centre (application d’un barème forfaitaire)
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Opérations
Allongement de voirie existante :
- route forestière avec chaussée de 3,50 m de largeur
- piste de débardage
Mise en place d’ouvrages de franchissement temporaires :
- kit de franchissement mobile (6 tuyaux)
- poutrelles démontables
Mise en place d’ouvrages de franchissement permanents :
- passerelle
- passage busé
Mise en place d’obstacles pour limiter la fréquentation (barrière
bois, grumes, blocs, rémanents, etc.)

Plafond de l’aide
80 €/ml
10 €/ml
3000 €/unité
1500 €/unité
3500 €/unité
1500 €/unité
200 €/unité
Région Pays-de-la-Loire (application d’un barème forfaitaire)
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Opérations
Allongement de parcours normaux d’une voirie existante,
accessible aux grumiers en tout temps (franchissements compris) :
- route forestière
- piste de débardage
Mise en place d’ouvrages de franchissement temporaires :
- kit de franchissement mobile (6 tuyaux)
- poutrelles
Mise en place d’ouvrages de franchissement permanents :
- passerelle en dur
- busage (diamètre min. 400 mm)
Fourniture et mise en place de barrières (bois ou métal, cadenas
obligatoire)
Etudes et frais d’expert
Plafond de l’aide
30 €/ml
10 €/ml
2300 €/unité
1525 €/unité
4000 €/unité
350 €/unité
400 €/unité
5 % du montant total
Dans le cadre d’un contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Critères de contrôles des travaux


Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire)
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges et du plan de localisation avec les
aménagements réalisés (reportage photographique) ;
 Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Evaluation de l’efficacité de la mesure


Suivi de l’état des dispositifs ;
Suivi de l’état de conservation des habitats et/ou des espèces qui ont justifié l’installation de ces dispositifs.
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Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux et ayant droit ;
 Propriétaires forestiers, syndicats forestiers, CRPF et ONF ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles ;
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.) ;
 Gestionnaires des lignes à haute tension et très haute tension.
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
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FORE_06
Maintien d’arbres ou de peuplements sénescents et
création de périmètres de protection
Contrat Natura 2000 forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
2 Limiter les risques de mortalité et les causes d’échec de la reproduction des espèces d’intérêt
communautaire recensées sur le site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Les arbres sénescents ou morts, à cavités, fissurés, creux, sur pied ou à terre offrent des habitats
variés à une multitude d’espèces animales et végétales. Les arbres âgés, étêtés ou composés de
grosses branches constituent des supports de nidification pour les rapaces et la Cigogne noire. Les
arbres sénescents ou morts offrent des micro-habitats pour les pics notamment, mais aussi pour les
chiroptères et les insectes. Ce sont enfin des supports pour l’installation des champignons et des
mousses.
L’objectif de cette mesure est soit de réserver des arbres disséminés dans un peuplement (sousaction 1) soit de conserver des groupes d’arbres dits îlots de sénescence ou mieux un réseau d’îlots à
l’échelle d’une propriété ou d’un massif (sous-action 2), afin de garantir des aires de reproduction,
d’alimentation mais aussi de quiétude aux espèces forestières d’intérêt communautaire recensées sur
la ZPS. Cette mesure peut également servir à délimiter un périmètre de protection aux environs
d’une aire de nidification.
Actions du PDRH correspondantes
Priorité
FORTE
F22712 : « Dispositif favorisant le développement de bois sénescents ».
Mesures complémentaires envisageables
FORE_07 / NINI_04 : « Mise en place de panneaux d’information ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A094 Balbuzard pêcheur
A030 Cigogne noire
A080 Circaète Jean-le-Blanc
Surfaces concernées
A073 Milan noir
A238 Pic mar
A236 Pic noir
Forêts et espaces boisés de la ZPS faisant l’objet d’un document de gestion durable.
Conditions particulières d’éligibilité communes aux deux sous-actions

Les surfaces se trouvant dans une situation d’absence de sylviculture, par choix (réserve intégrale) ou par défaut
(parcelles non accessibles) ne sont pas éligibles ;
 Le contrat porte sur des arbres des essences principales ou secondaires ;
 La durée de l’engagement est de 30 ans ;
 Le renouvellement du contrat est possible pour les arbres qui répondent encore aux critères d’éligibilité à l’issue des 30
ans ;
 Avant toute contractualisation, le propriétaire devra être tenu informé par la structure animatrice qu’il engage sa
responsabilité civile en cas de chute de branche sur un passant ou un promeneur ;
 Le propriétaire doit bénéficier d’une assurance responsabilité civile et informer sa compagnie d’assurance de la
contractualisation de cette action (cf. annexe 5 : Notice d’information sur l’assurance responsabilité civile en forêt
privée) ;
 Un seul contrat par parcelle cadastrale est autorisé par période de 30 ans ;
 Les deux sous-actions ne sont pas cumulables sur une même surface.
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise des arbres ou des îlots Natura 2000 engagés (plan de localisation) ;
 L’état initial de la zone avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
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Sous-action 1 : arbres sénescents disséminés
Description
Cette sous-action porte sur le maintien sur pied pendant 30 ans d’un ou de plusieurs arbres disséminés dans le peuplement ou sur
plusieurs arbres regroupés en bosquet. Aucune distance minimale n’est imposée entre les arbres contractualisés.
Conditions particulières d’éligibilité

Les arbres doivent :
- présenter des signes de sénescence tels que cavités, fissures ou branches mortes ;
- présenter un diamètre à 1,30 m du sol supérieur ou égal au diamètre d’exploitabilité fixé par essence dans le tableau cidessous :
Essence objectif du peuplement
Chênes sessile et pédonculé
Hêtre
Pins
Feuillus précieux (frêne, érables, orme, châtaignier et autres
fruitiers : merisier, alisiers, noyer, …)
Autres feuillus (aulne, charme, tremble, bouleau, …)
Diamètre d’exploitabilité
= diamètre minimum éligible pour la mesure
55 cm
50 cm
45 cm
45 cm
45 cm
Engagements non rémunérés
Points techniques :




Le bénéficiaire indique en les numérotant les arbres à contractualiser sur plan (le géoréférencement est fortement
recommandé) ;
Le bénéficiaire fait apparaître sur ce plan les accès et sites qualifiés de fréquentés et précise dans la demande d’aide, le
cas échéant, les mesures de sécurité prises ;
Le bénéficiaire marque les arbres sélectionnés au moment de leur identification à la peinture ou à la griffe et s’engage à
entretenir ce marquage pendant 30 ans ;
Le bénéficiaire s’engage à ne pas mettre en place de dispositif d’agrainage (sauf pour le petit gibier) ou de pierres à sel à
moins de 30 m des arbres sélectionnés : il s’engage à informer les chasseurs et gestionnaires de cette interdiction qui
devra être mentionnée lors du renouvellement des baux de chasse.
Mesures de sécurité :


Respecter une distance de sécurité de 30 m minimum entre les arbres sélectionnés et les accès ou lieux fréquentés et
mise en place d’une signalisation à l’entrée du massif si nécessaire (cf. contrat FORE_07) ;
Ne pas installer de dispositif d’accueil pour le public (sentier de randonnée, aire de pique-nique, etc.) à moins de 30 m
des îlots ou des arbres sélectionnés.
Cas particulier de la forêt domaniale :

L’indemnisation ne débute qu’à la 3ème tige contractualisée par hectare. A cet effet, les deux premières tiges à l’hectare
devront être identifiées (marquage sur l’arbre) et repérées (report sur plan) de la même façon que les tiges donnant lieu à
l’indemnisation, et pourront également faire l’objet d’un contrôle ;
 La sous-action 1 peut être contractualisée au sein d’un « îlot de vieux bois » (îlot de sénescence ou îlot de vieillissement
au sens de l’instruction ONF INS-09-T-71 du 29 octobre 2009).
Engagements rémunérés

Le bénéficiaire s’engage à maintenir sur pied pendant 30 ans les arbres engagés et de ne pas réaliser de travaux
(élagage, …) sur ces arbres ;
 L’engagement contractuel du propriétaire porte sur une durée de 30 ans. Il est admis sur cette durée que l’engagement
n’est pas rompu si les arbres réservés subissent des aléas : volis, chablis ou attaques d’insectes. Dans ce cas, c’est l’arbre
ou ses parties maintenues au sol qui valent engagement.
Précisions techniques complémentaires

Le contrat est signé sur une durée de cinq ans. L’engagement porte quant à lui sur une durée de 30 ans. Les contrôles de
respect des engagements peuvent se faire jusqu’à la trentième année de l’engagement ;
 Dans un souci de cohérence d’action, il est recommandé que les bénéficiaires de cette action l’intègrent dans une
démarche globale de gestion de leur forêt en conservant dans la mesure du possible des arbres dépérissants ou morts sur
pied dans les peuplements, ceci en plus des arbres sélectionnés au titre de l’action ;
 Les engagements listés ci-dessus seront intégrés aux PSG des propriétaires concernés dans un délai de trois ans.
Dispositions financières
L’indemnisation de cette sous-action correspond à l’immobilisation pendant 30 ans des tiges sélectionnées pour leur diamètre et
leurs signes de sénescence. Ce maintien d’arbres au-delà de leur terme d’exploitabilité engendre un coût d’immobilisation d’un
capital. Le montant de la sous-action indemnise le propriétaire du capital forestier de cette immobilisation.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
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
Région Centre (application d’un barème forfaitaire)
-
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Les différents barèmes à appliquer sont les suivants, selon l’essence principale :
Essence
Chêne
Hêtre
Diamètre minimal (cm)
Montant de l’indemnité par tige (€/tige)
Diamètre minimal pour le bonus gros bois (cm)
Bonus gros bois (€/tige)
55
185
65
200
50
80
65
120
Feuillus
précieux
45
100
55
140
Autres
feuillus
45
50
55
90
Pins
45
60
55
100
-
Le montant de l’aide est plafonné à 2000 €/ha, la surface de référence étant la surface du polygone défini par les arbres
engagés les plus extérieurs ;
L’indemnisation est versée en une fois, après signature du contrat, sur présentation d’une demande de paiement.

Région Pays-de-la-Loire (en projet)
-
Critères de contrôles des travaux
Présence des bois marqués sur pied pendant 30 ans.
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Constat de la présence des arbres engagés ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires forestiers, syndicats forestiers, CRPF et ONF ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
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Sous-action 2 : îlots Natura 2000
Description
Cette sous-action permet d’indemniser à la fois :
 Le maintien sur pied pendant 30 ans d’un ou de plusieurs arbres disséminés dans le peuplement ou sur plusieurs arbres
regroupés en bosquet, suivant les mêmes modalités que la sous-action 1 ;
 L’absence totale d’intervention sylvicole sur l’espace interstitiel entre des arbres qui présentent soit des signes de
sénescence, soit un diamètre important. Cette surface qui ne fera l’objet d’aucune intervention sylvicole pendant 30 ans
est appelée « îlot Natura 2000 ».
Conditions particulières d’éligibilité

La surface éligible doit comporter au moins dix tiges par hectare présentant :
- soit des signes de sénescence tels que cavités, fissures ou branches mortes ;
- soit un diamètre à 1,30 m du sol supérieur ou égal au diamètre d’exploitabilité fixé par essence dans le tableau cidessous :
Essence objectif du peuplement
Chênes sessile et pédonculé
Hêtre
Pins
Feuillus précieux (frêne, érables, orme, châtaignier et autres
fruitiers : merisier, alisiers, noyer, …)
Autres feuillus (aulne, charme, tremble, bouleau, …)
Diamètre d’exploitabilité
= diamètre minimum éligible pour la mesure
55 cm
50 cm
45 cm
45 cm
45 cm



Ces dix tiges par hectare doivent être réparties de façon homogène au sein de l’îlot ;
La surface minimale d’un îlot est fixée à 0,5 ha ;
La surface de référence est le polygone défini par l’îlot. Ce dernier n’est pas nécessairement délimité par les arbres
éligibles.
Engagements non rémunérés
Points techniques :




Le bénéficiaire indique en les numérotant les arbres à contractualiser et les limites de l’îlot sur plan (le
géoréférencement est fortement recommandé) ;
Le bénéficiaire fait apparaître sur ce plan les accès et sites qualifiés de fréquentés et précise dans la demande d’aide, le
cas échéant, les mesures de sécurité prises ;
Le bénéficiaire marque les arbres (arbres éligibles et arbres délimitant l’îlot) au moment de leur identification à la
peinture ou à la griffe et s’engage à entretenir ce marquage pendant 30 ans ;
Le bénéficiaire s’engage à ne pas mettre en place de dispositif d’agrainage (sauf pour le petit gibier) ou de pierres à sel à
moins de 30 m des arbres sélectionnés : il s’engage à informer les chasseurs et gestionnaires de cette interdiction qui
devra être mentionnée lors du renouvellement des baux de chasse.
Mesures de sécurité :


Respecter une distance de sécurité de 30 m minimum entre les arbres sélectionnés et les accès ou lieux fréquentés et
mise en place d’une signalisation à l’entrée du massif si nécessaire (cf. contrat FORE_07) ;
Ne pas installer de dispositif d’accueil pour le public (sentier de randonnée, aire de pique-nique, etc.) à moins de 30 m
des îlots ou des arbres sélectionnés.
Cas particulier de la forêt domaniale :

L’indemnisation ne débute qu’à la 3ème tige contractualisée par hectare. A cet effet, les deux premières tiges à l’hectare
devront être identifiées (marquage sur l’arbre) et repérées (report sur plan) de la même façon que les tiges donnant lieu à
l’indemnisation, et pourront également faire l’objet d’un contrôle ;
 La sous-action 2 ne peut pas être contractualisée au sein d’un « îlot de vieux bois » (îlot de sénescence ou îlot de
vieillissement au sens de l’instruction ONF INS-09-T-71 du 29 octobre 2009).
Engagements rémunérés

Le bénéficiaire s’engage à maintenir sur pied pendant 30 ans les arbres engagés et à ne pas réaliser de travaux
(élagage, …) sur ces arbres, et ne pas pratiquer de sylviculture sur l’ensemble de l’îlot pendant 30 ans ;
 Il est admis sur cette durée que l’engagement n’est pas rompu si les arbres réservés subissent des aléas : volis, chablis ou
attaques d’insectes. Dans ce cas, c’est l’arbre ou ses parties maintenues au sol qui valent engagement.
Précisions techniques complémentaires


Le contrat est signé sur une durée de cinq ans. L’engagement porte quant à lui sur une durée de 30 ans. Les contrôles de
respect des engagements peuvent se faire jusqu’à la trentième année de l’engagement ;
Dans un souci de cohérence d’action, il est recommandé que les bénéficiaires de cette action l’intègrent dans une
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démarche globale de gestion de leur forêt en conservant dans la mesure du possible des arbres dépérissants ou morts sur
pied dans les peuplements, ceci en plus des arbres sélectionnés au titre de l’action ;
 La création d’un périmètre de protection autour d’un nid connu de rapace ou de Cigogne noire est également
envisageable à condition de respecter les conditions d’éligibilité exigées dans le cadre de la création d’un îlot Natura
2000. En outre, la structure animatrice veillera à ce que la surface de l’îlot Natura 2000 ainsi définie soit cohérente avec
l’objectif recherché (quiétude autour de l’aire de nidification) ;
 En cas de situation exceptionnelle (incendie ou risque sanitaire), l’autorité compétente (le préfet de région ou de
département) pourra autoriser une intervention comme le prélèvement après tempête classée catastrophe naturelle par
exemple, à l’intérieur de l’îlot (à l’exception des arbres éligibles). Dans ce cas, les mesures nécessaires doivent être
prises pour éviter toute détérioration de l’îlot (sol et arbres) ;
 Les engagements listés ci-dessus seront intégrés aux PSG des propriétaires concernés dans un délai de trois ans.
Dispositions financières

Région Centre (application d’un barème forfaitaire)
L’indemnisation de cette sous-action correspond :
- D’une part à l’immobilisation pendant 30 ans des tiges sélectionnées pour leur diamètre et leurs signes de sénescence.
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles. Les différents
barèmes à appliquer sont les suivants, selon l’essence principale :
-
Essence
Chêne
Hêtre
Diamètre minimal (cm)
Montant de l’indemnité par tige (€/tige)
Diamètre minimal pour le bonus gros bois (cm)
Bonus gros bois (€/tige)
55
180
65
195
50
75
65
115
Feuillus
précieux
45
95
55
135
Autres
feuillus
45
45
55
85
Pins
45
55
55
95
Le montant de l’aide est plafonné à 2000 €/ha, la surface de référence étant la surface du polygone défini par les arbres
engagés les plus extérieurs ;
D’autre part à l’immobilisation du fonds avec absence d’intervention sylvicole pendant 30 ans sur la surface totale de
l’îlot à hauteur de 2000 €/ha, la surface de référence étant la surface de l‘îlot.
L’indemnisation est versée en une fois, après signature du contrat, sur présentation d’une demande de paiement.
 Région Pays-de-la-Loire (en projet)
Critères de contrôles des travaux
 Présence des bois marqués sur pied pendant 30 ans et du marquage des limites de l’îlot sur les arbres périphériques ;
 Absence de sylviculture sur l’ensemble de l’îlot pendant 30 ans.
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Constat de la présence des arbres engagés ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires forestiers, syndicats forestiers, CRPF et ONF ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
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FORE_07
NINI_04
Mise en place de panneaux d’information
Contrat Natura 2000 forestier
Contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
2 Limiter les risques de mortalité et les causes d’échec de la reproduction des espèces d’intérêt
communautaire recensées sur le site.
Description
L’objectif de cette mesure est d’informer les usagers afin de limiter l’impact de leurs activités sur les
espèces d’intérêt communautaire et leurs habitats. Cette mesure repose sur la mise en place de
panneaux d’information générale positionnés à des endroits stratégiques (départ de chemin, parking,
etc.).
Actions du PDRH correspondantes
Priorité
MOYENNE
F22714 : « Investissements visant à informer les usagers de la forêt » ;
A32326P : « Aménagements visant à informer les usagers pour limiter leur impact ».
Mesures complémentaires envisageables
Néant.
Espèces d’intérêt communautaire visées
Toutes les espèces du FSD.
Surfaces concernées
Ensemble du territoire Natura 2000.
Conditions particulières d’éligibilité

La mesure doit être géographiquement liée à la présence d’un habitat d’espèce ou d’une espèce identifiée dans le
DOCOB ;
 La mesure ne peut être contractualisée qu’accompagnée d’une autre mesure proposée dans ce DOCOB ;
 L’animation proprement dite ne relève pas du champ du contrat ;
 Les panneaux finançables sont ceux destinés aux utilisateurs qui risquent, par leur activité, d’aller à l’encontre de la
gestion souhaitée.
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise de la pose des panneaux (plan de localisation) ;
 La mise en cohérence avec d’éventuels plans de communication ou schémas de circulation mis en place par ailleurs et
englobant les parcelles concernées ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés
 Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
 Respect de la charte graphique ou des normes existantes ;
 Obturation des poteaux creux en haut.
Engagements rémunérés




Conception des panneaux ;
Fabrication ;
Pose, dépose saisonnière ou au terme du contrat s’il y a lieu ;
Déplacement et adaptation à un nouveau contexte dans les cinq ans s’il y a lieu (ex : changement de localisation d’aires
de nidification) ;
 Rebouchage des trous laissés par les poteaux lors de la dépose ;
 Remplacement, réparation et entretien des équipements d’information ;
 Etudes et frais d’experts ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires
Néant.
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Dispositions financières
Dans le cadre d’un contrat Natura 2000 forestier

Région Centre
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles. Le montant maximum
subventionnable, hors études et frais d’experts éventuels, est de 2000 €/panneau.

Région Pays-de-la-Loire
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles. Le montant plafond maximum
des devis, hors études et frais d’experts éventuels, est de 1300 €/panneau.
Dans le cadre d’un contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Critères de contrôles des travaux


Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges et du plan de localisation avec les
aménagements réalisés (reportage photographique) ;
 Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
Suivi du nombre d’infractions signalées.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux et ayant droit ;
 Propriétaires forestiers, syndicats forestiers, CRPF et ONF ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles ;
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 Agence de l’eau Loire-Bretagne, FDAAPPMA, AAPPMA, ONEMA, syndicats de rivières et syndicats d’étangs ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
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NINI_05
Restauration et entretien de milieux ouverts et de
zones humides
Contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Les zones humides représentent des zones d’alimentation pour l’avifaune. Ce sont également des
milieux riches biologiquement qui abritent des espèces faunistiques et floristiques d’intérêt
patrimonial fort.
Cette mesure vise la réouverture des différents milieux rencontrés sur la ZPS comme les prairies
naturelles, les friches agricoles mais aussi et surtout les zones humides (prairies humides, tourbières).
Elle est adaptée à des chantiers lourds sur des surfaces moyennement à fortement embroussaillées.
Actions du PDRH correspondantes
Priorité
FORTE
A32301P : « Chantier lourd de restauration de milieux ouverts ou humides par débroussaillage ».
Mesures complémentaires envisageables
NINI_06 : « Entretien de milieux ouverts par pâturage » ;
NINI_07 : « Entretien de milieux ouverts par fauche » ;
NINI_08 : « Entretien de milieux ouverts par débroussaillage léger ou par gyrobroyage » ;
NINI_10 : « Restauration de tourbières ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A026 Aigrette garzette
A246 Alouette lulu
A072 Bondrée apivore
A084 Busard cendré
A082 Busard Saint-Martin
Surfaces concernées
A030 Cigogne noire
A029 Héron pourpré
A073 Milan noir
A133 Oedicnème criard
A140 Pluvier doré
Surfaces en prairies humides, tourbières, landes et friches agricoles au sein de la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité

Les modalités de gestion après le chantier d’ouverture doivent être établies au moment de la signature du contrat : elles
doivent être inscrites dans le contrat, en engagements rémunérés ou en engagements non rémunérés.
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés


Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Respect de la période de nidification des oiseaux : période d’intervention du 1er août au 28 février.
Pour les zones humides :
 Pas de travail du sol, même superficiel ;
 Pas de mise en culture, de semis ou de plantation de végétaux ;
 Ne pas modifier volontairement le régime hydrique du milieu (assèchement, imperméabilisation, drainage, remblai, mise
en eau, etc.) ;
 Ne pas fertiliser ni amender ni utiliser de produits phytosanitaires.
Engagements rémunérés





Coupe d’arbres et abattage des végétaux ligneux ;
Dessouchage, rabotage des souches ;
Débroussaillage, fauche, broyage ;
Enlèvement et transfert des produits de coupe ;
Frais de mise en décharge ;
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 Etudes et frais d’experts ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires
Néant.
Dispositions financières
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Critères de contrôles des travaux


Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges et du plan de localisation avec l’état des
surfaces travaillées (reportage photographique) ;
 Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Evaluation de l’efficacité de la mesure

Suivi de l’état de conservation du milieu et réalisation de relevés floristiques et phytosociologiques avant et après
contractualisation ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux et ayant droit ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles ;
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
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NINI_06
Entretien de milieux ouverts par pâturage
Contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site.
Description
L’objectif de cette mesure est double : financer les équipements pastoraux nécessaires à la mise en
place d’une gestion pastorale et mettre en place un pâturage d’entretien afin de maintenir l’ouverture
des milieux. La mesure se présente comme une alternative aux travaux habituels d’entretien
mécanique (fauche, broyage) et peut permettre la constitution de mosaïques végétales.
Actions du PDRH correspondantes
Priorité
MOYENNE
A32303P : « Equipements pastoraux dans le cadre d’un projet de génie écologique » ;
A32303R : « Gestion pastorale d’entretien des milieux ouverts dans le cadre d’un projet de génie écologique ».
Mesures complémentaires envisageables
NINI_05 : « Restauration et entretien de milieux ouverts et de zones humides ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A026 Aigrette garzette
A246 Alouette lulu
A072 Bondrée apivore
A084 Busard cendré
A082 Busard Saint-Martin
A030 Cigogne noire
Surfaces concernées
A080 Circaète Jean-le-Blanc
A029 Héron pourpré
A073 Milan noir
A133 Oedicnème criard
A338 Pie-grièche écorcheur
A140 Pluvier doré
Surfaces en prairies et landes agricoles au sein de la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité
 Les agriculteurs ne peuvent pas bénéficier de cette mesure ;
 L’achat d’animaux n’est pas éligible.
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise de mise en place des équipements pastoraux (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés

Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre des travaux réalisés par le bénéficiaire) sur les
équipements pastoraux ;
 Tenue d’un cahier d’enregistrement des pratiques pastorales dans lequel devront figurer à minima les informations
suivantes : période de pâturage, espèce et race utilisée, nombre d’animaux, lieux et dates de déplacement des animaux,
suivi sanitaire, complément alimentaire apporté (date, quantité) ;
 Pas de travail du sol, pas de mise en culture, de semis ou de plantation, de drainage, de fertilisation.
Engagements rémunérés
Installation des équipements pastoraux (A32303P) :
 Temps de travail ;
 Fourniture des équipements : clôtures (fixes ou mobiles, parcs de pâturage, clôture électrique, batteries, etc.), abreuvoirs,
bacs, tonnes à eau, robinets flotteurs, aménagements de râteliers et d’auges au sol pour l’affouragement, abris
temporaires, installations de passages canadiens, de portails et de barrières, systèmes de franchissement pour les
piétons ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Gestion pastorale et entretien du milieu (A32303R) :
 Déplacement et surveillance du troupeau ;
 Entretien d’équipements pastoraux (clôtures, points d’eau, aménagements d’accès, abris temporaires, etc.) ;
 Suivi vétérinaire ;
 Affouragement, complément alimentaire ;
 Fauche des refus ;
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 Location grange à foin ;
 Etudes et frais d’experts ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires
L’action A32303P (installation d’équipements pastoraux) ne peut être souscrite qu’en complément de l’action A32303R
(entretien par gestion pastorale).
Dispositions financières
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Critères de contrôles des travaux



Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Existence et tenue du cahier d’enregistrement des pratiques de pâturage ;
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges et du plan de gestion avec l’état des
surfaces (reportage photographique) ;
 Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Evaluation de l’efficacité de la mesure

Suivi de l’état de conservation des milieux et réalisation de relevés floristiques et phytosociologiques avant et après
contractualisation ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux et ayant droit ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles ;
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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NINI_07
Entretien de milieux ouverts par fauche
Contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site.
Description
Cette mesure vise le maintien de milieux ouverts (prairies, zones humides, etc.) suite à l’abandon de
l’activité agricole ou suite à une opération lourde de restauration. Elle convient aux milieux dominés
par une flore herbacée et peu sujets à la colonisation par les ligneux.
Actions du PDRH correspondantes
Priorité
MOYENNE
A32304R : « Gestion par une fauche d’entretien des milieux ouverts ».
Mesures complémentaires envisageables
NINI_05 : « Restauration et entretien de milieux ouverts et de zones humides ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A026 Aigrette garzette
A246 Alouette lulu
A072 Bondrée apivore
A084 Busard cendré
A082 Busard Saint-Martin
A030 Cigogne noire
Surfaces concernées
A080 Circaète Jean-le-Blanc
A029 Héron pourpré
A073 Milan noir
A133 Oedicnème criard
A140 Pluvier doré
Surfaces en prairies humides, tourbières, landes et friches agricoles au sein de la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité
Les agriculteurs ne peuvent pas bénéficier de cette mesure.
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés
 Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
 Respect de la période de nidification des oiseaux : période d’intervention du 1er août au 28 février.
Engagements rémunérés
 Fauche manuelle ou mécanique ;
 Conditionnement et transport des matériaux ;
 Frais de mise en décharge ;
 Etudes et frais d’experts ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires
Néant.
Dispositions financières
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Critères de contrôles des travaux


Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges et du plan de localisation avec l’état des
surfaces (reportage photographique) ;
 Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Evaluation de l’efficacité de la mesure


Suivi de l’état de conservation des milieux et réalisation de relevés floristiques et phytosociologiques avant et après
contractualisation ;
Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux et ayant droit ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles ;
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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NINI_08
Entretien de milieux ouverts par débroussaillage
léger ou par gyrobroyage
Contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site.
Description
Cette mesure vise le maintien de milieux ouverts (prairies, zones humides, etc.) suite à l’abandon de
l’activité agricole ou suite à une opération lourde de restauration. Elle convient aux milieux très sujets
à la colonisation par les ligneux.
Actions du PDRH correspondantes
Priorité
MOYENNE
A32305R : « Chantier d’entretien des milieux ouverts par gyrobroyage ou débroussaillage léger ».
Mesures complémentaires envisageables
NINI_05 : « Restauration et entretien de milieux ouverts et de zones humides ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A026 Aigrette garzette
A246 Alouette lulu
A072 Bondrée apivore
A084 Busard cendré
A082 Busard Saint-Martin
A030 Cigogne noire
Surfaces concernées
A080 Circaète Jean-le-Blanc
A029 Héron pourpré
A073 Milan noir
A133 Oedicnème criard
A338 Pie-grièche écorcheur
A140 Pluvier doré
Surfaces en prairies humides, tourbières, landes et friches agricoles au sein de la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité
Néant.
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés
 Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
 Respect de la période de nidification des oiseaux : période d’intervention du 1er août au 28 février.
Engagements rémunérés
 Tronçonnage et bûcheronnage légers ;
 Lutte contre les accrus, suppression des rejets ligneux ;
 Débroussaillage, gyrobroyage, nettoyage du sol ;
 Exportation des produits de coupe ;
 Frais de mise en décharge ;
 Etudes et frais d’experts ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires
Néant.
Dispositions financières
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Critères de contrôles des travaux



Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges et du plan de localisation avec l’état des
surfaces (reportage photographique) ;
Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
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Evaluation de l’efficacité de la mesure

Suivi de l’état de conservation des milieux et réalisation de relevés floristiques et phytosociologiques avant et après
contractualisation ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux et ayant droit ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles ;
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
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NINI_09
Gestion des éléments linéaires et ponctuels du
bocage
Contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Les éléments linéaires (haies et alignements d’arbres) et ponctuels (arbres isolés, vergers et bosquets)
constituant le bocage remplissent de nombreux rôles : agronomique, hydrologique, paysager et
écologique. Ce sont des corridors grâce auxquels la faune se déplace, des zones d’alimentation, de
reproduction et de refuge pour les oiseaux et de nombreuses autres espèces.
La mesure vise à reconstituer le maillage bocager dans son ensemble et à reconnecter les différents
éléments du paysage bocager entre eux en mettant en œuvre des opérations de restauration et
d’entretien.
Actions du PDRH correspondantes
Priorité
FORTE
A32306P : « Réhabilitation ou plantation d’alignements de haies, d’alignements d’arbres, d’arbres isolés, de vergers ou de
bosquets » ;
A32306R : « Chantier d’entretien de haies, d’alignements de haies, d’alignement d’arbres, d’arbres isolés, de vergers ou de
bosquets ».
Mesures complémentaires envisageables
Néant.
Espèces d’intérêt communautaire visées
A246 Alouette lulu
A094 Bondrée apivore
Surfaces concernées
A073 Milan noir
A338 Pie-grièche écorcheur
Eléments linéaires et ponctuels hors surfaces PAC au sein de la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité
La mesure doit porter sur des éléments déjà existants.
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés








Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Respect de la période de nidification des oiseaux : période d’intervention du 1er août au 28 février ;
Interdiction du paillage plastique : plantation sous paillis végétal ou biodégradable ;
Respect d’une largeur de haies d’au moins 1,50 m ;
Utilisation de matériel n’éclatant pas les branches ;
Pas de fertilisation ;
Utilisation d’essences indigènes (cf. annexes 6 : Liste des essences imposées dans le cadre de plantations de haies) ;
Conserver les arbres sénescents ou morts (vieux têtards, arbres creux, à cavités, etc.) sauf en cas de danger pour des
biens ou des personnes ;
 Interdiction de traitement phytosanitaire, sauf traitement localisé conforme à un arrêté préfectoral de lutte contre certains
nuisibles (cas des chenilles) ;
 Pourcentage de linéaire en haie haute : optimum de 80 tiges/km ;
 Respect de la législation en matière de plantation (distances par rapport aux propriétés voisines).
Engagements rémunérés



Taille des arbres ;
Recépage, élagage, étêtage des arbres sains, débroussaillage ;
Reconstitution et remplacement des arbres manquants (plantation, dégagements, protections individuelles contre le
gibier si besoin) ;
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Page 52 sur 139
 Création et entretien des arbres têtards ;
 Enlèvement et transfert des produits de coupe ;
 Etudes et frais d’experts ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires
Néant.
Dispositions financières
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Critères de contrôles des travaux


Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges et du plan de localisation avec l’état des
éléments restaurés du bocage (reportage photographique) ;
 Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état de conservation des éléments linéaires ou ponctuels du paysage ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux et ayant droit ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles ;
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 Conseils généraux ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
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NINI_10
Restauration de tourbières
Contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Les tourbières sont des milieux fragiles abritant une faune et une flore remarquables. Ce sont des
zones d’alimentation potentielles pour certaines espèces comme la Cigogne noire.
Cette mesure prévoit des opérations d’étrépage dans le but de restaurer le caractère oligotrophe des
sols, où peuvent s’exprimer une multitude de plantes pionnières issues des banques de graines
présentes dans la tourbe.
Actions du PDRH correspondantes
Priorité
FORTE
A32307P : « Décapage et étrépage sur de petites placettes en milieux humides ».
Mesures complémentaires envisageables
NINI_05 : « Restauration et entretien de milieux ouverts et de zones humides ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A026 Aigrette garzette
A082 Busard Saint-Martin
A030 Cigogne noire
Surfaces concernées
A029 Héron pourpré
A073 Milan noir
Tourbières présentes sur la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité
Néant.
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé par la structure animatrice ou un technicien agréé et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés


Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Respect de la période de reproduction de la faune (batraciens et insectes) et de la flore (Drosera sp.) : période
d’intervention du 1er septembre au 28 février ;
 Interdiction de retournement du sol, de mise en culture, de semer ou de planter des végétaux, de drainer, de remblayer,
de fertiliser ou d’amender, d’utiliser des produits phytosanitaires.
Engagements rémunérés




Tronçonnage et bûcheronnage légers ;
Dessouchage ;
Rabotage des souches ;
Enlèvement des souches et grumes hors de la parcelle (le procédé de débardage sera choisi pour être le moins perturbant
possible) ;
 Débroussaillage, fauche avec exportation des produits de la coupe ;
 Frais de mise en décharge ;
 Décapage ou étrépage manuel ou mécanique ;
 Etudes et frais d’experts ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires
Néant.
Dispositions financières
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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Critères de contrôles des travaux


Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges et du plan de localisation avec l’état des
surfaces (reportage photographique) ;
 Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Evaluation de l’efficacité de la mesure

Suivi de l’état de conservation de la tourbière et réalisation de relevés floristiques et phytosociologiques avant et après
contractualisation ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux et ayant droit ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
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NINI_11
Entretien des roselières
Contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Priorité
FORTE
Les roselières sont des habitats riches biologiquement. Elles constituent des zones d’alimentation et de
nidification pour de nombreuses espèces (oiseaux mais aussi insectes, batraciens, poissons) et jouent
un rôle dans l’amélioration de la qualité de l’eau.
Cette mesure vise l’entretien des formations végétales hygrophiles par faucardage. Cette opération
consiste à couper les roseaux au niveau de l’eau depuis le bord ou d’une barge afin d’assurer le bon
écoulement de l’eau dans les rivières et éviter le développement excessif de la végétation dans les
plans d’eau.
Actions du PDRH correspondantes
A32310R : « Chantier d’entretien mécanique et de faucardage des formations végétales hygrophiles ».
Mesures complémentaires envisageables
Néant.
Espèces d’intérêt communautaire visées
A026 Aigrette garzette
A023 Bihoreau gris
Surfaces concernées
A081 Busard des roseaux
A029 Héron pourpré
Roselières présentes sur la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité
Néant.
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé par la structure animatrice ou un technicien agréé et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés


Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Respect de la période de nidification des oiseaux et de reproduction de la faune (batraciens et insectes) : période
d’intervention du 1er septembre au 31 janvier.
Engagements rémunérés
 Faucardage manuel ou mécanique ;
 Coupe des roseaux ;
 Evacuation des matériaux ;
 Etudes et frais d’experts ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires
Néant
Dispositions financières
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Critères de contrôles des travaux


Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire)
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges et du plan de localisation avec l’état des
surfaces travaillées (reportage photographique) ;
 Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Evaluation de l’efficacité de la mesure

Suivi de l’état de conservation de la roselière ;
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
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 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 Agence de l’eau Loire-Bretagne, FDAAPPMA, AAPPMA, ONEMA, syndicats de rivières et syndicats d’étangs ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
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NINI_12
Entretien des fossés collecteurs et rus en zones
humides
Contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Priorité
MOYENNE
Le but est de préserver le fonctionnement des zones humides par l’entretien des fossés et des rus. Ces
derniers constituent des habitats pour l’avifaune et pour les batraciens.
Actions du PDRH correspondantes
A32312P et R : « Curages locaux et entretien des canaux et fossés dans les zones humides ».
Mesures complémentaires envisageables
Néant.
Espèces d’intérêt communautaire visées
A026 Aigrette garzette
A030 Cigogne noire
A131 Echasse blanche
Surfaces concernées
A029 Héron pourpré
A229 Martin-pêcheur d’Europe
Fossés collecteurs et rus au sein de la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité
Il sera privilégié les interventions collectives à l’échelle du cours d’eau avec le recours aux financements développés à cette fin
dans les programmes d’interventions de l’agence de l’eau Loire-Bretagne et des collectivités territoriales.
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé par la structure animatrice ou un technicien agréé et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés


Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Respect de la période de reproduction de la faune locale (batraciens et insectes) : période d’intervention du 1er septembre
au 31 janvier ;
 Respect de la réglementation existante (loi sur l’eau). Quels que soient les travaux envisagés, il sera systématiquement
vérifié leur compatibilité avec la police de l’eau.
Engagements rémunérés
 Curage manuel ou mécanique selon le principe « vieux fonds – vieux bords » ;
 Evacuation ou régalage des matériaux ;
 Etudes et frais d’experts ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires
Néant
Dispositions financières
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Critères de contrôles des travaux



Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges et du plan de localisation avec l’état des
fossés (reportage photographique) ;
Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état des fossés ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux et ayant droits ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles ;
 Agence de l’eau Loire-Bretagne, FDAAPPMA, AAPPMA, ONEMA, syndicats de rivières ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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NINI_13
Lutte contre l’envasement des plans d’eau
Contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Priorité
FORTE
Cette action vise à lutter contre l’envasement des plans d’eau par la réalisation de travaux ou la mise
en place d’aménagement visant à retenir les sédiments. Elle permet le maintien de l’intérêt écologique
de la pièce d’eau qui fait office d’habitats pour de nombreux oiseaux d’intérêt communautaire ainsi
que pour les amphibiens et les insectes.
Actions du PDRH correspondantes
A32313P : « Chantier ou aménagements de lutte contre l’envasement des étangs, lacs et plans d’eau ».
Mesures complémentaires envisageables
NINI_11 : « Entretien des roselières ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A026 Aigrette garzette
A132 Avocette élégante
A094 Balbuzard pêcheur
A023 Bihoreau gris
A081 Busard des roseaux
A166 Chevalier sylvain
A030 Cigogne noire
A151 Combattant varié
A131 Echasse blanche
A098 Faucon émerillon
A103 Faucon pèlerin
Surfaces concernées
A027 Grande Aigrette
A127 Grue cendrée
A196 Guifette moustac
A197 Guifette noire
A029 Héron pourpré
A229 Martin-pêcheur d’Europe
A073 Milan noir
A176 Mouette mélanocéphale
A177 Mouette pygmée
A140 Pluvier doré
A034 Spatule blanche
Etangs et lacs de la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité
Il sera privilégié les interventions collectives à l’échelle du cours d’eau avec le recours aux financements développés à cette fin
dans les programmes d’interventions de l’agence de l’eau Loire-Bretagne et des collectivités territoriales.
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés


Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Respect de la période de reproduction de la faune locale (batraciens et insectes) : période d’intervention du 1er septembre
au 31 janvier ;
 Respect de la réglementation existante (loi sur l’eau). Quels que soient les travaux envisagés, il sera systématiquement
vérifié leur compatibilité avec la police de l’eau ;
 Pas de traitement herbicides dans et sur les bordures des plans d’eau ;
 Pas de fertilisation chimique de l’étang.
Engagements rémunérés
 Utilisation de dragueuse suceuse ;
 Décapage du substrat ;
 Evacuation des boues ;
 Etudes et frais d’experts ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires

Un phasage des travaux peut être envisagé afin de perturber le moins possible le milieu.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Page 60 sur 139
Dispositions financières
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Critères de contrôles des travaux


Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges et du plan de localisation avec l’état de
l’étang ou du lac (reportage photographique) ;
 Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état de conservation des plans d’eau ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux et ayant droit ;
 Propriétaires forestiers, syndicats forestiers, CRPF et ONF ;
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 Agence de l’eau Loire-Bretagne, FDAAPPMA, AAPPMA, ONEMA, syndicats d’étangs ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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NINI_14
Restauration et gestion des ouvrages de petite
hydraulique
Contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Priorité
FAIBLE
Cette mesure correspond à des investissements pour la création, la restauration ou la modification de
fossés, d’ouvrages de contrôles des niveaux d’eau, de seuils et d’enlèvement de drains. L’objectif est
de rétablir le bon état écologique des eaux. La mesure permet également la gestion de ces ouvrages.
Actions du PDRH correspondantes
A32314P : « Restauration des ouvrages de petite hydraulique » ;
A32314R : « Gestion des ouvrages de petite hydraulique ».
Mesures complémentaires envisageables
Néant.
Espèces d’intérêt communautaire visées
A026 Aigrette garzette
A030 Cigogne noire
A131 Echasse blanche
Surfaces concernées
A029 Héron pourpré
A229 Martin-pêcheur d’Europe
Cours d’eau traversant la ZPS (fossés collecteurs, rus, ruisseaux, rivières).
Conditions particulières d’éligibilité
Il sera privilégié les interventions collectives à l’échelle du cours d’eau avec le recours aux financements développés à cette fin
dans les programmes d’interventions de l’agence de l’eau Loire-Bretagne et des collectivités territoriales.
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés


Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Respect de la réglementation existante (loi sur l’eau). Quels que soient les travaux envisagés, il sera systématiquement
vérifié leur compatibilité avec la police de l’eau.
Engagements rémunérés
Travaux de création ou de restauration :
 Fournitures, construction, installation d’ouvrages de petite hydraulique rurale ;
 Equipement pour l’alimentation en eau de type éolienne ;
 Terrassements pour caler la topographie et implanter l’ouvrage ;
 Opération de bouchage de drains ;
 Etudes et frais d’experts ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Gestion des ouvrages :
 Temps de travail pour la manipulation et la surveillance des ouvrages de petite hydraulique rurale ;
 Etudes et frais d’experts ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires
Néant.
Dispositions financières
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Page 62 sur 139
Critères de contrôles des travaux


Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges et du plan de localisation avec les
aménagements réalisés (reportage photographique) ;
 Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état des ouvrages de petite hydraulique ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux et ayant droits ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles ;
 Agence de l’eau Loire-Bretagne, FDAAPPMA, AAPPMA, ONEMA, syndicats de rivières ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
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NINI_15
Restauration des annexes hydrauliques
Contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Les annexes hydrauliques (bras morts, boires) sont des habitats accueillant une faune variée (poissons,
amphibiens, insectes). Ce sont des zones d’alimentation et de refuge intéressantes pour l’avifaune
recensée sur la ZPS.
La mesure concerne des investissements pour la réhabilitation ou la reconnexion des annexes
hydrauliques avec les cours d’eau proches afin de maintenir leur fonctionnalité écologique.
Actions du PDRH correspondantes
Priorité
MOYENNE
A32315P : « Restauration et aménagement des annexes hydrauliques ».
Mesures complémentaires envisageables
Néant.
Espèces d’intérêt communautaire visées
A026 Aigrette garzette
A094 Balbuzard pêcheur
A023 Bihoreau gris
A030 Cigogne noire
Surfaces concernées
A131 Echasse blanche
A029 Héron pourpré
A229 Martin-pêcheur d’Europe
A073 Milan noir
Annexes hydrauliques situées dans la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité

Il sera privilégié les interventions collectives à l’échelle du cours d’eau avec le recours aux financements développés à
cette fin dans les programmes d’interventions de l’agence de l’eau Loire-Bretagne et des collectivités territoriales ;
 Le coût des travaux de restauration du fonctionnement hydraulique doit représenter au maximum un tiers du devis de
l’opération.
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé par la structure animatrice ou un technicien agréé et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés


Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Respect de la période de reproduction de la faune locale (batraciens et insectes) : période d’intervention du 1er août au
31 janvier ;
 Respect de la réglementation existante (loi sur l’eau). Quels que soient les travaux envisagés, il sera systématiquement
vérifié leur compatibilité avec la police de l’eau.
Engagements rémunérés











Travaux de restauration du fonctionnement hydrique (ex : enlèvement de digues, reconnexion, etc.) ;
Création d’aménagement pour le soutien du niveau de la nappe, barrage-seuil, création de passages busés sous chaussée
pour l’alimentation, etc. ;
Désenvasement, curage selon le principe « vieux fonds - vieux bords » et gestion des produits de curage ;
Modelage des berges en pente douce sur une partie du pourtour ;
Enlèvement raisonné des embâcles ;
Ouverture des milieux ;
Faucardage de la végétation aquatique ;
Végétalisation ;
Enlèvement manuel des végétaux ligneux et exportation ;
Etudes et frais d’experts ;
Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
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Précisions techniques complémentaires
Néant.
Dispositions financières
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Critères de contrôles des travaux


Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges et du plan de localisation avec les
aménagements et travaux réalisés (reportage photographique) ;
 Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état des annexes hydrauliques ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles ;
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 Agence de l’eau Loire-Bretagne, FDAAPPMA, AAPPMA, ONEMA, syndicats de rivières ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
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NINI_16
Gestion des cours d’eau
Contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
De part leur diversité physique, les cours d’eau offrent de nombreuses possibilités d’habitats pour les
oiseaux inféodés aux milieux aquatiques, les poissons, batraciens et insectes.
L’objectif de cette mesure est de diversifier les cours d’eau en termes d’écoulements, de nature des
fonds et de hauteurs d’eau. Elle privilégie la conservation d’un lit dynamique et varié.
Actions du PDRH correspondantes
Priorité
MOYENNE
A32316P : « Chantier de restauration de la diversité physique d’un cours d’eau et de sa dynamique érosive ».
Mesures complémentaires envisageables
NINI_02 : « Restauration et entretien des ripisylves ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A026 Aigrette garzette
A094 Balbuzard pêcheur
A023 Bihoreau gris
A030 Cigogne noire
Surfaces concernées
A131 Echasse blanche
A029 Héron pourpré
A229 Martin-pêcheur d’Europe
A073 Milan noir
Cours d’eau traversant la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité
Il sera privilégié les interventions collectives à l’échelle du cours d’eau avec le recours aux financements développés à cette fin
dans les programmes d’interventions de l’agence de l’eau Loire-Bretagne et des collectivités territoriales.
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé par la structure animatrice ou un technicien agréé et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés


Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Respect de la période de reproduction de la faune locale (batraciens et insectes) : période d’intervention du 1er août au
31 janvier ;
 Respect de la réglementation existante (loi sur l’eau). Quels que soient les travaux envisagés, il sera systématiquement
vérifié leur compatibilité avec la police de l’eau.
Engagements rémunérés
 Elargissements, rétrécissements, déviation du lit ;
 Apport de matériaux, pose d’épis, enlèvement ou maintien d’embâcles ou de blocs ;
 Démantèlement d’enrochements ou d’endiguements ;
 Déversement de graviers ;
 Protection végétalisée des berges ;
 Etudes et frais d’experts ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires
Néant.
Dispositions financières
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Critères de contrôles des travaux


Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Réalisation effective par comparaison des engagements du cahier des charges et du plan de localisation avec les
aménagements réalisés (reportage photographique) ;
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
Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état de la portion de cours d’eau aménagée ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Agence de l’eau Loire-Bretagne, FDAAPPMA, AAPPMA, ONEMA, syndicats de rivières ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
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NINI_17
Gestion des espèces animales et végétales invasives
Contrat Natura 2000 ni agricole ni forestier
Objectifs de développement durable concernés
2 Limiter les risques de mortalité et les causes d’échec de la reproduction des espèces d’intérêt
communautaire recensées sur le site.
Description
Priorité
FORTE
Cette mesure a été retenue à titre préventif. Elle concerne potentiellement toutes les espèces animales
et végétales classées comme invasives. Elle vise soit à limiter ces espèces (réduire leur présence en
deçà d’un seuil acceptable) soit à les éliminer (supprimer tous les spécimens de la zone considérée).
Actions du PDRH correspondantes
A32320P et R : « Chantier d’élimination ou de limitation d’une espèce indésirable ».
Mesures complémentaires envisageables
Néant.
Espèces d’intérêt communautaire visées
Toutes les espèces du FSD.
Surfaces concernées
Ensemble du territoire Natura 2000.
Conditions particulières d’éligibilité
Néant.
Diagnostic parcellaire préalable
Il est réalisé par la structure animatrice ou un technicien agréé et doit définir :
 La situation géographique précise des actions à réaliser (plan de localisation) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Engagements non rémunérés
 Tenue d’un cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
 Lutte chimique interdite.
Engagements rémunérés
 Acquisition de cages pièges ;
 Suivi et collecte des pièges ;
 Etudes et frais d’experts ;
 Toute autre opération concourant à l’atteinte des objectifs de l’action sur avis du service instructeur.
Précisions techniques complémentaires
cf. annexes 2 et 3 : Listes des espèces végétales invasives en région Centre et Pays-de-la-Loire.
Dispositions financières
Le calcul de l’indemnité sera fait sur la base d’un devis estimatif et plafonné aux dépenses réelles.
Critères de contrôles des travaux



Existence et tenue du cahier d’enregistrement des interventions (dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire) ;
Suivi des captures ;
Vérification des factures acquittées (dans le cadre de travaux effectués par un prestataire extérieur) ou des dépenses
(dans le cadre de travaux effectués par le bénéficiaire).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état de conservation des milieux concernés par la présence d’espèces invasives ;
 Suivi des captures (espèces animales) ou de l’évolution des surfaces colonisées (espèces végétales).
Acteurs concernés
 Conseil Général d’Indre-et-Loire ;
 FDAAPPMA d’Indre-et-Loire
 Communes et collectivités, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement


Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat ;
Eventuelle participation des collectivités locales et des établissements publics.
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MESURES AGRO-ENVIRONNEMENTALES
TERRITORIALISEES
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MAE_H01
Création et entretien d’un couvert herbacé en zones
de grandes cultures
Mesure Agro-Environnementale territorialisée
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
2 Limiter les risques de mortalité et les causes d’échec de la reproduction des espèces d’intérêt
communautaire recensées sur le site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Les bandes enherbées ont de nombreux avantages. Elles hébergent de nombreuses espèces d’insectes
dont se nourrissent les oiseaux de plaine. Elles sont favorables à la reproduction de la faune et constituent
des zones de refuge. Ce sont également des réservoirs d’auxiliaires de cultures qui réduisent la pression
des ravageurs et par conséquent l’intensité d’utilisation des produits phytosanitaires. Plus la taille du
parcellaire est limitée, plus la mise en place d’un couvert herbacé est efficace d’un point de vue
agronomique.
Cette mesure consiste à créer et/ou entretenir un maillage herbacé ou zones de régulation écologique
(ZRE) dans les zones de grandes cultures, seul ou en accompagnement des éléments linéaires et
ponctuels du paysage, afin de rétablir les corridors écologiques favorables à l’avifaune ainsi qu’aux
autres espèces animales (insectes, petit gibier).
Engagements unitaires agro-environnementaux correspondants
Priorité
MOYENNE
COUVER05 : « Création et entretien d’un maillage de zones de régulation écologique ».
Mesures complémentaires envisageables
MAE_L06 : « Entretien des haies (d’un seul côté) » ;
MAE_L07 : « Entretien des haies (des deux côtés) » ;
MAE_L08 : « Entretien des arbres isolés ou en alignements » ;
MAE_L09 : « Entretien des ripisylves ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A246 Alouette lulu
A094 Bondrée apivore
A084 Busard cendré
Surfaces concernées
A080 Circaète Jean-le-Blanc
A133 Oedicnème criard
A338 Pie-grièche écorcheur
Grandes cultures, cultures légumières, arboriculture, viticulture et surfaces en gel au sein de la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité


Respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE rappelées dans la notice nationale d’information ;
Seules peuvent être engagées les surfaces déclarées en grandes cultures (dont les prairies temporaires de moins de deux
ans), cultures légumières, vignes ou vergers, lors de la campagne PAC précédent la demande d’engagement ;
 Seules sont éligibles les surfaces au-delà de celles comptabilisées au titre d’autres obligations réglementaires (BCAE,
directive Nitrates) ;
 Une fois le couvert implanté, les surfaces seront déclarées en gel ou en prairies (en particulier pour les bandes de moins de
10 m de large).
Etat des lieux préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique des parcelles engagées (plan de localisation) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Contrôles sur place
Obligation du cahier des charges
A respecter en contrepartie du paiement de
Modalités de
Pièces à
l’aide
contrôle
fournir
COUVER05
Visuel et
mesurages :
Respect des dimensions minimales de ZRE à
vérification de la
/
installer :
présence du
couvert et de sa
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Sanctions
Caractère de
Niveau de
l’anomalie
gravité
Réversible
Principal
Seuils : écart de
largeur en
anomalie
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largeur
– pour les grandes cultures : taille de chaque
parcelle culturale bordée d’une ZRE inférieure
ou égale à 15 ha ;
– pour les cultures légumières : respect de la
distance maximale de 100 m entre chaque ZRE ;
– pour les vignes et vergers : respect de la
distance maximale de 300 m entre chaque ZRE ;
Respect des couverts autorisés sur les ZRE
(listés dans l’arrêté préfectoral relatif aux
BCAE).
Attention aux espèces interdites mentionnées
dans l’arrêté préfectoral concernant la protection
des productions de semences d’espèces à
fécondation croisée.
Absence de traitement phytosanitaire sur les
ZRE (sauf traitement localisé conforme à l’arrêté
préfectoral de lutte contre les plantes
envahissantes)
Fertilisation minérale et organique lors de
l’implantation : à définir au moment de l’état des
lieux
Tenue d’un cahier d’enregistrement des
interventions (type d’intervention, localisation et
date)
Absence d’intervention mécanique sur les ZRE
du 1er avril au 31 juillet (sauf mesure
dérogatoire)
Mesurage pour les
parcelles visitées
Visuel et
documentaire :
vérification des
factures d’achat
de semis et de
l’absence de
végétaux
souhaités
Visuel :
Vérification de
l’absence de
traces de produits
phytosanitaires si
le contrôle sur
place a lieu au
moment de la
période de
destruction
/
Définitif
Principale
Totale
Factures d’achat
ou cahier
d’enregistrement
des interventions
si utilisation de
semences
fermières
Réversible
Principale
Totale
/
Réversible
Principale
Totale
Documentaire
Cahier
d’enregistrement
des apports par
parcelle
Réversible
Visuel et
documentaire :
Vérification du
respect des
périodes
d’intervention à
partir du cahier
d’enregistrement
des interventions
Cahier
d’enregistrement
des interventions
Réversible
Secondaire
Seuils : en
fonction du
nombre d’unités
apportées en
trop/nombre
d’unités
autorisées
Secondaire
Totale si défaut
de tenue du
cahier ne
permettant pas le
contrôle effectif
Seuils sinon : par
tranche de jours
d’écart par
rapport à la date
limite (5/10/15
jours)
Précisions techniques complémentaires


Localisations pertinentes pour l’installation des ZRE :
- en grandes cultures : entre deux parcelles culturales contiguës ou en rupture de parcelles culturales, de manière à ce que
la taille des parcelles culturales n’excède pas 15 ha au maximum (ainsi seuls sont concernés les îlots de culture dont la
surface est supérieur à 15 ha au cours de la campagne précédant la demande d’engagement) ;
- en cultures légumières : entre deux parcelles culturales contiguës ou en rupture de parcelles culturales, de manière à ce
que la distance entre deux ZRE n’excède pas 100 m, ou sur une petite parcelle attenante à d’autres parcelles cultivées en
légumes, de manière à ce que la distance entre deux ZRE n’excède pas 100 m ;
- en arboriculture et viticulture : entre deux parcelles culturales contiguës ou en rupture de parcelles culturales, de manière
à ce que la distance entre deux ZRE n’excède pas 300 m ;
- pour tous types de cultures : dans la continuité d’autres éléments du paysage : haies, talus, fossés, lisières de bois et
bosquets, etc. Ces éléments constituent des ZRE naturelles, qui pourront être renforcées par la création de bandes
herbacées, de manière à obtenir une largeur minimale totale de 5 m ;
Les ZRE doivent avoir une largeur minimale de 5 m et une largeur maximale de 20 m, exceptée pour les cultures
légumières où la largeur et la superficie maximale seront définies lors de l’état des lieux préalable, à condition que ces
ZRE soient attenantes à d’autres parcelles cultivées en légumes, la largeur minimale étant toujours de 5 m ;
Le ou les couverts à implanter sont listés dans l’arrêté préfectoral départemental relatif aux BCAE. Les mélanges
d’espèces répondant aux exigences biologiques des oiseaux à protéger ainsi que les espèces favorisant le développement
des insectes pollinisateurs et les auxiliaires de cultures sont à privilégier ;
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
Les ZRE devront être implantées sur les surfaces engagées :
- à la date d’engagement, c’est-à-dire au 15 mai de l’année de dépôt de la demande d’engagement, pour les parcelles de
terres labourables implantées en cultures de printemps au titre de la campagne du dépôt de la demande ;
- à titre dérogatoire : au plus tard le 20 septembre de l’année de dépôt de la demande d’engagement, pour les parcelles en
vignes ou vergers au cours de la campagne précédant le dépôt de la demande d’engagement et pour les parcelles de terres
labourables implantées en cultures d’hiver au titre de la campagne du dépôt de la demande ;
 Renouvellement du couvert au cours des cinq ans, par travail superficiel du sol (au plus deux fois en cinq ans) ;
 Le stationnement du matériel d’irrigation est autorisé ;
 Recommandations concernant la fauche : faucher du centre de la parcelle vers l’extérieur, ou par bandes, afin de permettre
la fuite de la faune, pas de fauche nocturne, respecter une hauteur minimale de fauche, respecter une vitesse permettant la
fuite de la faune, mettre en place des barres d’effarouchement sur le matériel ;
 Les ZRE ainsi créées ne peuvent pas être comptabilisées au titre de la BCAE « Maintien des particularités
topographiques ».
Dispositions financières
Type de couvert (l’année précédant la demande d’engagement) :
Grandes cultures
Cultures légumières
Arboriculture
Viticulture
(0,2 x mb1 + 303,84)
900,00 €/ha/an
900,00 €/ha/an
900,00 €/ha/an
mb1 : marge brute moyenne par hectare de l’assolement moyen en grandes cultures sur le territoire (hors prime PAC). mb1 est
adaptée chaque année au contexte départemental. A titre d’exemple, en 2011 en Indre-et-Loire, le montant de l’engagement unitaire
COUVER05 était de 417 €/ha.
Evaluation de l’efficacité de la mesure

Suivi de l’état des bandes enherbées (ZRE) : réalisation de relevés floristiques et phytosociologiques avant et après
contractualisation ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux, exploitants agricoles et cotisants solidaires ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles.
Sources de financement
Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
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MAE_H02
Préservation de milieux remarquables par
ajustement de la pression de pâturage
Mesure Agro-Environnementale territorialisée
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Les prairies et pelouses sont des réservoirs d’insectes où l’avifaune de plaine vient se nourrir mais aussi
se reproduire.
Cette mesure a un double objectif : maintenir ou faire réapparaître des surfaces en herbe riches
biologiquement et réserver des zones refuge favorables à la nidification en ajustant la pression de
pâturage. Cela doit permettre d’éviter le surpâturage et de préserver le milieu mais également le souspâturage en garantissant une pression minimale de pâture afin d’éviter l’embroussaillement et la
fermeture du milieu.
Engagements unitaires agro-environnementaux correspondants
Priorité
FORTE
SOCLEH01 : « Socle relatif à la gestion des surfaces en herbe » ;
+ HERBE_01 : « Enregistrement des interventions mécaniques et des pratiques de pâturage » ;
+ HERBE_04 : « Ajustement de la pression de pâturage sur certaines périodes (chargement à la parcelle) ».
Mesures complémentaires envisageables
Néant.
Espèces d’intérêt communautaire visées
A246 Alouette lulu
A094 Bondrée apivore
A084 Busard cendré
A082 Busard Saint-Martin
Surfaces concernées
A030 Cigogne noire
A080 Circaète Jean-le-Blanc
A133 Oedicnème criard
A338 Pie-grièche écorcheur
Surfaces en herbe (prairies temporaires et permanentes, pelouses, prairies humides, etc.) de la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité


Respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE rappelées dans la notice nationale d’information ;
Les surfaces à engager sont celles déclarées en prairies permanentes ou temporaire selon l’historique (déclaration PAC) et
éligibles à la PHAE2 ;
 Une fois engagée, la surface restera déclarée en prairie.
Etat des lieux préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique des parcelles engagées (plan de localisation) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Contrôles sur place
Obligation du cahier des charges
A respecter en contrepartie du paiement de
Modalités de
Pièces à
l’aide
contrôle
fournir
SOCLEH01
Absence de destruction des prairies permanentes
engagées, notamment par le labour ou à
l’occasion de travaux lourds (pose de drain,
Visuel
/
nivellement, …). Le cas échéant, un seul
renouvellement par travail superficiel du sol
Un seul retournement des prairies temporaires
engagées, au plus, au cours des 5 ans de
Visuel
/
l’engagement (sans déplacement)
Limitation de fertilisation azotée totale (hors
Cahier de
apports par pâturage) à 125 unités/ha/an, dont
Calcul
fertilisation
au maximum 60 unités/ha/an en minéral
Limitation de fertilisation P et K totale (hors
Cahier de
Calcul
apports par pâturage) et minérale :
fertilisation
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Sanctions
Caractère de
Niveau de
l’anomalie
gravité
Définitive
Principale
Totale
Définitive
Principale
Totale
Réversible
Principale
Seuils
Réversible
Secondaire
Seuils
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– fertilisation totale en P limitée à
90 unités/ha/an,
dont
au
maximum
60 unités/ha/an en minéral ;
– fertilisation totale en K limitée à
160 unités/ha/an,
dont
au
maximum
60 unités/ha/an en minéral
Absence de désherbage chimique, à l’exception
des traitements localisés visant :
– à lutter contre les chardons et rumex ;
– à lutter contre les adventices et plantes
envahissantes
conformément
à
l’arrêté
préfectoral de lutte contre les plantes
envahissantes et à l’arrêté DGAL « zones non
traitées » ;
– à nettoyer les clôtures.
Visuel : absence
de traces de
produits
phytosanitaires
/
Définitive
Maîtrise non chimique des refus et des ligneux
Visuel
/
Réversible
Absence d’écobuage ou de brûlage dirigé
Visuel
/
Réversible
Principale
Totale
Secondaire
Totale
Secondaire
Totale
HERBE_01
Enregistrement des interventions mécaniques
(fauche, broyage)
Enregistrement des pratiques de pâturage
Documentaire :
présence du
cahier et
effectivité des
enregistrements
Cahier
d’enregistrement
avec dates de
fauche ou de
broyage, matériel
utilisé et
modalités
Documentaire :
présence du
cahier et
effectivité des
enregistrements
Cahier
d’enregistrement
avec dates
d’entrées et de
sorties par
parcelle, avec
chargement
correspondant
Réversible
aux 1er et 2e
constats
Définitif
au 3e constat
Réversible
aux 1er et 2e
constats
Définitif
au 3e constat
Secondaire
Totale
(NB : si le défaut
d’enregistrement
ne permet pas de
vérifier une des
obligations de la
mesure, cette
dernière sera
considérée en
anomalie)
Secondaire
Totale
(NB : si le défaut
d’enregistrement
ne permet pas de
vérifier une des
obligations de la
mesure, cette
dernière sera
considérée en
anomalie
HERBE_04
Respect d’un chargement moyen maximal à la
parcelle de 1,4 UGB/ha/an sur chacune des
parcelles engagées
Documentaire ou
visuel
(comptage des
animaux sur les
parcelles visitées)
Cahier
d’enregistrement
des pratiques
Réversible
Respect du chargement moyen minimal de
0,3 UGB/ha/an sur chacune des parcelles
engagées
Documentaire ou
visuel
(comptage des
animaux sur les
parcelles visitées)
Cahier
d’enregistrement
des pratiques
Réversible
En cas de fauche :
Respect de la période d’interdiction de fauche
définie du 20 avril au 20 juin inclus en cas
d’impossibilité de mise en pâturage d’une
parcelle
Documentaire ou
visuel
(selon date du
contrôle)
Cahier
d’enregistrement
des pratiques
Réversible
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Principale
Seuils :
en fonction de
l’écart par rapport
au chargement
prévu
Principale
Seuils :
en fonction de
l’écart par rapport
au chargement
prévu
Seuils :
En fonction de
l’écart en nombre
de jours entre la
date de réalisation
de la fauche et les
dates déterminées/
nombre de jours
que comporte la
période
Page 74 sur 139
d’interdiction
d’intervention
Précisions techniques complémentaires

Si nécessaire, l’allotement et le déplacement des animaux ou la conduite en parcs tournants sera envisagée afin de
respecter les chargements moyens maximal et minimal sur la période définie ;
 (cf. annexe 7 : Calcul du chargement moyen).
Dispositions financières
Combinaison d’engagements unitaires :
SOCLEH01
HERBE_01
HERBE_04
76,00 €/ha/an
17,00 €/ha/an
33,00 €/ha/an
126,00 €/ha/an
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état des prairies : réalisation de relevés floristiques et phytosociologiques avant et après contractualisation ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux, exploitants agricoles et cotisants solidaires ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles.
Sources de financement
Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Page 75 sur 139
MAE_H03
Préservation de milieux remarquables par un retard
de fauche
Mesure Agro-Environnementale territorialisée
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
2 Limiter les risques de mortalité et les causes d’échec de la reproduction des espèces d’intérêt
communautaire recensées sur le site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Priorité
FORTE
Les prairies et pelouses sont des réservoirs d’insectes où l’avifaune de plaine vient se nourrir mais aussi
se reproduire.
Cette mesure a un double objectif : maintenir ou faire réapparaître des surfaces en herbe riches
biologiquement et réserver des zones refuge favorables à la nidification en retardant la fauche.
Engagements unitaires agro-environnementaux correspondants
SOCLEH01 : « Socle relatif à la gestion des surfaces en herbe » ;
+ HERBE_01 : « Enregistrement des interventions mécaniques et des pratiques de pâturage » ;
+ HERBE_06 : « Retard de fauche sur prairies et habitats remarquables ».
Mesures complémentaires envisageables
Néant.
Espèces d’intérêt communautaire visées
A246 Alouette lulu
A094 Bondrée apivore
A084 Busard cendré
A082 Busard Saint-Martin
Surfaces concernées
A030 Cigogne noire
A080 Circaète Jean-le-Blanc
A133 Oedicnème criard
A338 Pie-grièche écorcheur
Surfaces en herbe (prairies temporaires et permanentes, pelouses) de la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité


Respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE rappelées dans la notice nationale d’information ;
Les surfaces à engager sont celles déclarées en prairies permanentes ou temporaire selon l’historique (déclaration PAC) et
éligibles à la PHAE2 ;
 Les surfaces doivent être entretenues essentiellement par la fauche ;
 Une fois engagée, la surface restera déclarée en prairie.
Etat des lieux préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique des parcelles engagées (plan de localisation) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Contrôles sur place
Obligation du cahier des charges
A respecter en contrepartie du paiement de
Modalités de
Pièces à
l’aide
contrôle
fournir
SOCLEH01
Absence de destruction des prairies permanentes
engagées, notamment par le labour ou à
l’occasion de travaux lourds (pose de drain,
Visuel
/
nivellement, …). Le cas échéant, si défini pour
le territoire, un seul renouvellement par travail
superficiel du sol
Un seul retournement des prairies temporaires
engagées, au plus, au cours des 5 ans de
Visuel
/
l’engagement (sans déplacement)
Limitation de fertilisation azotée totale (hors
Cahier de
apports par pâturage) à 125 unités/ha/an, dont au
Calcul
fertilisation
maximum 60 unités/ha/an en minéral
Limitation de fertilisation P et K totale (hors
Calcul
Cahier de
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Sanctions
Caractère de
Niveau de
l’anomalie
gravité
Définitive
Principale
Totale
Définitive
Principale
Totale
Réversible
Principale
Seuils
Réversible
Secondaire
Page 76 sur 139
apports par pâturage) et minérale :
– fertilisation totale en P limitée à
90 unités/ha/an,
dont
au
maximum
60 unités/ha/an en minéral ;
– fertilisation totale en K limitée à
160 unités/ha/an,
dont
au
maximum
60 unités/ha/an en minéral
Absence de désherbage chimique, à l’exception
des traitements localisés visant :
– à lutter contre les chardons et rumex ;
– à lutter contre les adventices et plantes
envahissantes
conformément
à
l’arrêté
préfectoral de lutte contre les plantes
envahissantes et à l’arrêté DGAL « zones non
traitées » ;
– à nettoyer les clôtures.
fertilisation
Seuils
Visuel : absence
de traces de
produits
phytosanitaires
/
Définitive
Maîtrise non chimique des refus et des ligneux
Visuel
/
Réversible
Absence d’écobuage ou de brûlage dirigé
Visuel
/
Réversible
Principale
Totale
Secondaire
Totale
Secondaire
Totale
HERBE_01
Enregistrement des interventions mécaniques
(fauche, broyage)
Enregistrement des pratiques de pâturage
Documentaire :
présence du cahier
et effectivité des
enregistrements
Cahier
d’enregistrement
avec dates de
fauche ou de
broyage, matériel
utilisé et
modalités
Documentaire :
présence du cahier
et effectivité des
enregistrements
Cahier
d’enregistrement
avec dates
d’entrées et de
sorties par
parcelle, avec
chargement
correspondant
Réversible
aux 1er et 2e
constats
Définitif
au 3e constat
Réversible
aux 1er et 2e
constats
Définitif
au 3e constat
Secondaire
Totale
(NB : si le défaut
d’enregistrement
ne permet pas de
vérifier une des
obligations de la
mesure, cette
dernière sera
considérée en
anomalie)
Secondaire
Totale
(NB : si le défaut
d’enregistrement
ne permet pas de
vérifier une des
obligations de la
mesure, cette
dernière sera
considérée en
anomalie
HERBE_06
Interdiction de fauche et de pâturage du 20 avril
au 20 juin inclus
Possibilité de pâturage jusqu’au 19 avril
Documentaire et
visuel selon la
date du contrôle
(matériel utilisé en
dehors de la
période
d’interdiction)
Cahier
d’enregistrement
des pratiques
Réversible
Seuils :
En fonction de
l’écart entre
nombre de jours
entre la date de
réalisation de la
fauche (ou du
pâturage) et les
dates
déterminées/
nombre de jours
que comporte la
période
d’interdiction de
fauche
Précisions techniques complémentaires


Respect d’une période optimale de fertilisation du 15 février au 15 mars, pour respecter les périodes de nidification des
oiseaux ;
La MAE_H03 peut être mise en place sur des parcelles entières ou groupes de parcelles ou encore sur des parties de
parcelles (création de bandes enherbées). En effet, la conservation de zones fauchées tardivement est très intéressante en
bordure de parcelles et des éléments fixes du paysage pour la fauche centrifuge ;
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
Compte tenu de la prise d’effet des engagements au 15 mai de l’année de dépôt de la demande, le respect des quantités
maximales d’apports azotés, totaux et minéraux, sera vérifié du 15 mai de l’année n au 14 mai de l’année n+1, chaque
année au cours des cinq ans. La quantité d’azote organique épandu sur cette période sera calculée sur la base des valeurs
de rejet définies par le CORPEN, hors restitution par pâturage ;
 Eviter le surpâturage (en maintenant la plage de chargement moyen entre 0,3 et 1,4 UGB/ha) ;
 Recommandations concernant la fauche : faucher du centre de la parcelle vers l’extérieur, ou par bandes, afin de permettre
la fuite de la faune, pas de fauche nocturne, en cas de broyage, intervention après le 15 août, respecter une hauteur
minimale de fauche, respecter une vitesse permettant la fuite de la faune, mettre en place des barres d’effarouchement sur
le matériel.
Dispositions financières
Combinaison d’engagements unitaires :
SOCLEH01
HERBE_01
HERBE_06
76,00 €/ha/an
17,00 €/ha/an
94,08 €/ha/an (4,48 x j2 x f x spp x e5)
187,08 €/ha/an
j2 (= 21 jours) : nombre de jours entre la date de fin d’interdiction de fauche (20 juin) et la date la plus tardive entre :
– la date habituelle sur le territoire à partir de laquelle la fauche est réalisée (1er juin) ;
– et la date de début d’interdiction de fauche (20 avril) ;
f (= 1) : coefficient de perte de rendement fourrager liée à une diminution de la fertilisation (0,8 en cas de combinaison avec
HERBE_02, 0,7 en cas de combinaison avec HERBE_03, 1 dans les autres cas) ;
spp (= 1) : coefficient de réduction appliqué aux surfaces peu productives défini dans le cadre de la PHAE2 ;
e5 (= 1) : coefficient d’étalement de la surface engagée (part minimale de la surface totale engagée sur laquelle un retard de fauche
doit être respecté chaque année).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état des prairies : réalisation de relevés floristiques et phytosociologiques avant et après contractualisation ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux, exploitants agricoles et cotisants solidaires ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles.
Sources de financement
Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
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MAE_GC4
Réduction de l’utilisation des produits
phytosanitaires hors herbicides
Mesure Agro-Environnementale territorialisée
Objectifs de développement durable concernés
2 Limiter les risques de mortalité et les causes d’échec de la reproduction des espèces d’intérêt
communautaire recensées sur le site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Cette mesure consiste à réduire l’utilisation des produits phytosanitaires autres que les herbicides afin de
favoriser la nidification de l’avifaune des milieux cultivés et leur alimentation. Elle suppose la mise en
place d’une stratégie alternative de protection des cultures fondée sur un ensemble cohérent de solutions
agronomiques limitant le recours aux produits phytosanitaires à l’échelle de la rotation et surtout de
l’itinéraire technique. Afin d’accompagner les agriculteurs dans l’élaboration de stratégies de protection
des cultures économes en produits phytosanitaires, la mesure prévoit le suivi obligatoire d’une formation
sur le raisonnement des pratiques phytosanitaires.
Engagements unitaires agro-environnementaux correspondants
Priorité
FAIBLE
CI2 : « Formation sur le raisonnement des pratiques phytosanitaires » ;
+ PHYTO_01 : « Bilan de la stratégie de protection des cultures » ;
+ PHYTO_05 : « Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires hors herbicides ».
Mesures complémentaires envisageables
MAE _H01 : « Création et entretien d’un couvert herbacé en zones de grandes cultures ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A246 Alouette lulu
A084 Busard cendré
Surfaces concernées
A133 Oedicnème criard
A338 Pie-grièche écorcheur
Tout ou parties de parcelles en grandes cultures, cultures légumières de plein champ, arboriculture et viticulture au sein de la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité
 Respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE rappelées dans la notice nationale d’information ;
 Les surfaces à engager sont celles déclarées en grandes cultures, cultures légumières, vignes et vergers ;
Etat des lieux préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique des parcelles engagées (plan de localisation) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Contrôles sur place
Obligation du cahier des charges
A respecter en contrepartie du paiement de
Modalités de
Pièces à
l’aide
contrôle
fournir
CI2
Vérification de
l’existence de
justificatifs de
suivi de
formation, établis
par une structure
agréée, daté :
Suivi de la formation agréée :
- de moins de
– dans les deux années suivant l’engagement ;
Justificatifs de
2 ans après la date
– ou dans le délai défini au niveau régional avant
suivi de formation
d’engagement ;
le dépôt de la demande d’engagement
- ou dans le délai
défini au niveau
régional avant le
dépôt de la
demande
d’engagement
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Sanctions
Caractère de
Niveau de
l’anomalie
gravité
Définitif
Principale
Totale
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PHYTO_01
Réalisation d’un bilan de la stratégie de
protection des cultures sur les parcelles de
l’exploitation,
à
partir
des
cahiers
d’enregistrement
Réalisation d’un bilan annuel avec l’appui d’un
technicien dont la structure et la méthode ont été
agréées au niveau régional (soit 5 bilans en tout)
Remarque : une demande écrite d’intervention
auprès du prestataire vaut réalisation du bilan si
ce dernier n’est pas venu.
PHYTO_05
Pour les grandes cultures : respect d’une
proportion maximale annuelle de surfaces en
maïs, tournesol, prairies temporaires et gel
(intégrés dans la rotation) dans la surface totale
engagée inférieure à 30 %
Respect de l’IFT « hors herbicides » maximal
fixé pour l’année, sur l’ensemble des parcelles
de l’exploitation (implantées avec le type de
couvert concerné par la mesure) engagées dans
toute mesure comprenant l’engagement unitaire
PHYTO_05
Documentaire :
vérification de
l’existence d’un
bilan annuel et de
sa complétude et
de factures si
prestation
Documentaire :
vérification de
l’existence du
nombre minimum
de bilans devant
être réalisés au
moment du
contrôle avec
l’appui d’un
technicien agréé,
dont au moins sur
la première année
et vérification des
factures.
Le cas échéant :
vérification de
l’existence d’une
demande écrite
d’intervention
auprès du
prestataire si ce
dernier n’est pas
venu. L’exploitant
disposera alors
d’un délai de trois
mois pour réaliser
le bilan
accompagné.
Visuel et
mesurages
Documentaire sur
la base de
l’enregistrement
des pratiques
phytosanitaires :
calcul du nombre
de doses
homologuées
« hors
herbicides » à
chaque traitement
et du total sur la
campagne (de la
récolte du
précédent à la
récolte de
l’année).
Bilan annuel et le
cas échéant
factures
Bilans annuels ou
pluriannuels.
Factures
/
Réversible
aux 1er et 2e
constats
Définitif
au 3e constat
Réversible
aux 1er et 2e
constats
Réversible
Réversible
Factures d’achat
de produits
phytosanitaires.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Principale
Totale
Définitif
au 3e constat
Feuille de calcul
de l’IFT « hors
herbicides »
global sur les
surfaces engagées
d’une part, non
engagées d’autre
part.
Cahier
d’enregistrement
des pratiques
phytosanitaires.
Secondaire
Totale
(NB : si le défaut
de réalisation du
bilan ne permet
pas de vérifier
une des
obligations de la
mesure, cette
dernière sera
considérée en
anomalie)
Principale
Totale
Principale
Seuils :
En fonction du
niveau de
dépassement.
Rapporté à la
surface totale de
l’exploitation
engagée dans
une mesure
comprenant
l’engagement
unitaire
PHYTO_05.
Totale en cas
d’incohérence
entre les
Page 80 sur 139
Respect de l’IFT « hors herbicides » de
référence du territoire, à partir de l’année 2, sur
l’ensemble des parcelles (implantées avec le
type de couvert concerné par la mesure) non
engagées dans une mesure comprenant
l’engagement unitaire PHYTO_05
Précisions techniques complémentaires
Contrôle de
cohérence, sur un
produit pris au
hasard, entre les
factures, et les
apports
enregistrés pour
ce produit
enregistrements
et les factures et
stocks sur les
produits
Secondaire
Seuils : cf. cidessus

La formation CI2 doit obligatoirement être suivie par l’agriculteur signataire de la MAE_GC4. La formation Certiphyto
n’est pas suffisante ;
 Lorsque la formation a été suivie lors de la campagne précédent le dépôt de la demande d’engagement, le temps passé par
l’exploitant pour la recherche et le suivi de la formation pourra alors être rémunéré au titre de ce coût induit, sous réserve
d’acceptation du dossier et en donnant priorité aux exploitants déjà engagés ;
 Au titre de l’année 1, l’exploitant est tenu de réaliser un bilan annuel accompagné (dans le cadre de l’engagement unitaire
PHYTO_01) avant le 30 septembre de l’année du dépôt de la demande. Aucune obligation ne porte alors sur la valeur de
l’IFT réalisé ainsi calculé. En revanche, au titre de l’année 2 (et suivantes), le respect de l’IFT objectif, sur les parcelles
engagées d’une part et sur les parcelles non engagées d’autre part, sera contrôlé à partir de l’IFT calculé sur l’ensemble des
traitements réalisés de la récolte du précédent (année n-1) à la récolte de la culture pour la campagne culturale (année n).
En tout état de cause, l’IFT réalisé devra être calculé au plus tard le 30 septembre de l’année n pour la campagne
culturale n ;
 Les IFT « hors herbicides » de référence et maximaux à respecter sont calculés sur la base de données locales
(cf. annexe 8 : Calcul des Indices de Fréquence de Traitement).
Dispositions financières
Suivi de la formation CI2 : montant forfaitaire maximal de 90,00 €/an/exploitation (plafonné à 20 % du montant total de la mesure
et au plafond communautaire à l’hectare pour le type de couvert concerné par la mesure).
Combinaison d’engagements unitaires :
Type de couvert
Grandes cultures
Cultures légumières
Arboriculture
Viticulture
PHYTO_01
PHYTO_05
MAE_GC4
10,81 €/ha/an (8,72 x p13 / 5 + 2,09)
29,79 €/ha/an (24,00 x p13 / 5 + 5,79)
29,79 €/ha/an (24,00 x p13 / 5 + 5,79)
59,58 €/ha/an (48,00 x p13 / 5 + 11,58)
100,00 €/ha/an
100,00 €/ha/an
143,00 €/ha/an
157,00 €/ha/an
132,97 €/ha/an
155,75 €/ha/an
207,35 €/ha/an
259,90 €/ha/an
p13 : nombre de bilans accompagnés requis au cours de l’engagement (5 bilans).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état des parcelles engagées : réalisation de relevés entomologiques avant et après contractualisation ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux, exploitants agricoles et cotisants solidaires ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles.
Sources de financement
Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
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MAE_GC5
Réduction de l’utilisation des produits
phytosanitaires
Mesure Agro-Environnementale territorialisée
Objectifs de développement durable concernés
2 Limiter les risques de mortalité et les causes d’échec de la reproduction des espèces d’intérêt
communautaire recensées sur le site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection Spéciale.
Description
Cette mesure consiste à réduire l’utilisation de l’ensemble des produits phytosanitaires tous confondus afin
de favoriser la nidification de l’avifaune des milieux cultivés et leur alimentation. Elle suppose la mise en
place d’une stratégie alternative de protection des cultures fondée sur un ensemble cohérent de solutions
agronomiques limitant le recours aux produits phytosanitaires à l’échelle de la rotation et surtout de
l’itinéraire technique. Afin d’accompagner les agriculteurs dans l’élaboration de stratégies de protection des
cultures économes en produits phytosanitaires, la mesure prévoit le suivi obligatoire d’une formation sur le
raisonnement des pratiques phytosanitaires.
Engagements unitaires agro-environnementaux correspondants
Priorité
FAIBLE
CI2 : « Formation sur le raisonnement des pratiques phytosanitaires » ;
+ PHYTO_01 : « Bilan de la stratégie de protection des cultures » ;
+ PHYTO_04 : « Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements herbicides » ;
+ PHYTO_05 : « Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires hors herbicides ».
Mesures complémentaires envisageables
MAE _H01 : « Création et entretien d’un couvert herbacé en zones de grandes cultures ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A246 Alouette lulu
A084 Busard cendré
Surfaces concernées
A133 Oedicnème criard
A338 Pie-grièche écorcheur
Tout ou parties de parcelles en grandes cultures, cultures légumières de plein champ, arboriculture et viticulture au sein de la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité
 Respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE rappelées dans la notice nationale d’information ;
 Les surfaces à engager sont celles déclarées en grandes cultures, cultures légumières, vignes et vergers.
Etat des lieux préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique des parcelles engagées (plan de localisation) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Contrôles sur place
Obligation du cahier des charges
A respecter en contrepartie du paiement de
Modalités de
Pièces à
l’aide
contrôle
fournir
CI2
Vérification de
l’existence de
justificatifs de
suivi de
formation, établis
par une structure
agréée, daté :
Suivi de la formation agréée :
- de moins de
– dans les deux années suivant l’engagement ;
Justificatifs de
deux ans après la
– ou dans le délai défini au niveau régional avant
suivi de formation
date
le dépôt de la demande d’engagement
d’engagement ;
- ou dans le délai
défini au niveau
régional avant le
dépôt de la
demande
d’engagement
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Sanctions
Caractère de
Niveau de
l’anomalie
gravité
Définitif
Principale
Totale
Page 82 sur 139
PHYTO_01
Réalisation d’un bilan de la stratégie de
protection des cultures sur les parcelles de
l’exploitation,
à
partir
des
cahiers
d’enregistrement
Réalisation d’un bilan annuel avec l’appui d’un
technicien dont la structure et la méthode ont été
agréées au niveau régional (soit 5 bilans en tout)
Remarque : une demande écrite d’intervention
auprès du prestataire vaut réalisation du bilan si
ce dernier n’est pas venu.
Documentaire :
vérification de
l’existence d’un
bilan annuel et de
sa complétude et
de factures si
prestation
Documentaire :
vérification de
l’existence du
nombre minimum
de bilans devant
être réalisés au
moment du
contrôle avec
l’appui d’un
technicien agréé,
dont au moins sur
la première année
et vérification des
factures de
prestation.
Le cas échéant :
vérification de
l’existence d’une
demande écrite
d’intervention
auprès du
prestataire si ce
dernier n’est pas
venu. L’exploitant
disposera alors
d’un délai de trois
mois pour réaliser
le bilan
accompagné.
Bilan annuel et le
cas échéant
factures
Bilans annuels ou
pluriannuels.
Factures
Réversible
aux 1er et 2e
constats
Définitif
au 3e constat
Réversible
aux 1er et 2e
constats
Secondaire
Totale
(NB : si le défaut
de réalisation du
bilan ne permet
pas de vérifier
une des
obligations de la
mesure, cette
dernière sera
considérée en
anomalie)
Principale
Totale
Définitif
au 3e constat
PHYTO_04
Respect de l’IFT « herbicides » maximal fixé
pour l’année, sur l’ensemble des parcelles de
l’exploitation (implantées avec le type de
couvert concerné par la mesure) engagées dans
toute mesure comprenant l’engagement unitaire
PHYTO_04
Documentaire sur
la base de
l’enregistrement
des pratiques
phytosanitaires :
calcul du nombre
de doses
homologuées
« herbicides » à
chaque traitement
et du total sur la
campagne (de la
récolte du
précédent à la
récolte de
l’année).
Contrôle de
cohérence, sur un
produit pris au
hasard, entre les
factures, et les
Feuille de calcul
de l’IFT
« herbicides »
global sur les
surfaces engagées
d’une part, non
engagées d’autre
part.
Réversible
Cahier
d’enregistrement
des pratiques
phytosanitaires.
Factures d’achat
de produits
phytosanitaires.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Principale
Seuils :
En fonction du
niveau de
dépassement.
Rapporté à la
surface totale de
l’exploitation
engagée dans
une mesure
comprenant
l’engagement
unitaire
PHYTO_04.
Totale en cas
d’incohérence
entre les
enregistrements
et les factures et
stocks sur le
produit
Page 83 sur 139
Respect de l’IFT « herbicides » de référence du
territoire, à partir de l’année 2, sur l’ensemble
des parcelles (implantées avec le type de couvert
concerné par la mesure) non engagées dans une
mesure comprenant l’engagement unitaire
PHYTO_04
PHYTO_05
Pour les grandes cultures : respect d’une
proportion maximale annuelle de surfaces en
maïs, tournesol, prairies temporaires et gel
(intégrés dans la rotation) dans la surface totale
engagée inférieure à 30 %
Respect de l’IFT « hors herbicides » maximal
fixé pour l’année, sur l’ensemble des parcelles
de l’exploitation (implantées avec le type de
couvert concerné par la mesure) engagées dans
toute mesure comprenant l’engagement unitaire
PHYTO_05
Respect de l’IFT « hors herbicides » de
référence du territoire, à partir de l’année 2, sur
l’ensemble des parcelles (implantées avec le
type de couvert concerné par la mesure) non
engagées dans une mesure comprenant
l’engagement unitaire PHYTO_05
Précisions techniques complémentaires
apports
enregistrés pour
ce produit
Visuel et
mesurages
Documentaire sur
la base de
l’enregistrement
des pratiques
phytosanitaires :
calcul du nombre
de doses
homologuées
« hors
herbicides » à
chaque traitement
et du total sur la
campagne (de la
récolte du
précédent à la
récolte de
l’année).
Contrôle de
cohérence, sur un
produit pris au
hasard, entre les
factures, et les
apports
enregistrés pour
ce produit
sélectionné
Secondaire
Seuils : cf. cidessus
/
Réversible
Principale
Totale
Principale
Seuils :
En fonction du
niveau de
dépassement.
Rapporté à la
surface totale de
l’exploitation
engagée dans
une mesure
comprenant
l’engagement
unitaire
PHYTO_05.
Feuille de calcul
de l’IFT « hors
herbicides »
global sur les
surfaces engagées
d’une part, non
engagées d’autre
part.
Réversible
Totale en cas
d’incohérence
entre les
enregistrements
et les factures et
stocks sur le
produit
sélectionné
Cahier
d’enregistrement
des pratiques
phytosanitaires.
Factures d’achat
de produits
phytosanitaires.
Secondaire
Seuils : cf. cidessus

La formation CI2 doit obligatoirement être suivie par l’agriculteur signataire de la MAE_GC5. La formation Certiphyto
n’est pas suffisante ;
 Au titre de l’année 1, l’exploitant est tenu de réaliser un bilan annuel accompagné (dans le cadre de l’engagement unitaire
PHYTO_01) avant le 30 septembre de l’année du dépôt de la demande. Aucune obligation ne porte alors sur la valeur de
l’IFT réalisé ainsi calculé. En revanche, au titre de l’année 2 (et suivantes), le respect de l’IFT objectif, sur les parcelles
engagées d’une part et sur les parcelles non engagées d’autre part, sera contrôlé à partir de l’IFT calculé sur l’ensemble des
traitements réalisés de la récolte du précédent (année n-1) à la récolte de la culture pour la campagne culturale (année n).
En tout état de cause, l’IFT réalisé devra être calculé au plus tard le 30 septembre de l’année n pour la campagne
culturale n ;
 Les IFT « herbicides » et « hors herbicides » de référence et maximaux à respecter sont calculés sur la base de données
locales (cf. annexe 8 : Calcul des Indices de Fréquence de Traitement).
Dispositions financières
Suivi de la formation CI2 : 90,00 €/an/exploitation (plafonné à 20 % du montant total de la mesure et au plafond communautaire à
l’hectare pour le type de couvert concerné par la mesure).
Combinaison d’engagements unitaires :
Type de couvert
Grandes cultures
Cultures légumières
Arboriculture
Viticulture
PHYTO_01
PHYTO_04
PHYTO_05
MAE_GC5
10,81 €/ha/an (8,72 x p13 / 5 + 2,09)
29,79 €/ha/an (24,00 x p13 / 5 + 5,79)
29,79 €/ha/an (24,00 x p13 / 5 + 5,79)
59,58 €/ha/an (48,00 x p13 / 5 + 11,58)
77,00 €/ha/an
77,00 €/ha/an
70,00 €/ha/an
82,00 €/ha/an
100,00 €/ha/an
100,00 €/ha/an
143,00 €/ha/an
157,00 €/ha/an
225,37 €/ha/an
248,15 €/ha/an
291,35 €/ha/an
358,30 €/ha/an
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Page 84 sur 139
p13 : nombre de bilans accompagnés requis au cours de l’engagement (5 bilans).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état des parcelles engagées : réalisation de relevés entomologiques avant et après contractualisation ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux, exploitants agricoles et cotisants solidaires ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles.
Sources de financement
Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Page 85 sur 139
MAE_L06
Entretien des haies (d’un seul côté)
Mesure Agro-Environnementale territorialisée
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Priorité
FORTE
Les haies sont multifonctionnelles. Elles constituent un obstacle physique qui régule la vitesse de
ruissellement et améliore la qualité de l’eau en retenant les particules solides (limons et sables) ainsi que
les produits chimiques lessivés. Elles luttent contre l’érosion en stabilisant les sols. Elles font partie
intégrante du paysage. Mais aussi et surtout, les haies sont des écosystèmes à part entière, lieux de vie,
d’abri, de reproduction et d’alimentation pour de nombreuses espèces animales et végétales.
La mesure vise à reconstituer le maillage bocager dans son ensemble, aussi bien en zone agricole que
bocagère, en reconnectant les portions de linéaires de haies entre elles.
Engagements unitaires agro-environnementaux correspondants
LINEA_01 : « Entretien de haies localisées de manière pertinente ».
Mesures complémentaires envisageables
MAE_H01 : « Création et entretien d’un couvert herbacé en zones de grandes cultures ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A246 Alouette lulu
A094 Bondrée apivore
Surfaces concernées
A073 Milan noir
A338 Pie-grièche écorcheur
Haies incluses dans des surfaces PAC. Zones agricoles et bocagères de la ZPS et plus particulièrement les cultures au nord du site
sur les communes de Gizeux et Parçay-les-Pins à l’ouest et Hommes et Rillé à l’est.
Conditions particulières d’éligibilité
 Respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE rappelées dans la notice nationale d’information ;
 La mesure doit porter sur des éléments déjà existants ;
 Tous les types de haies sont éligibles (haies hautes, basses, multistrates) ;
 Seules les haies composées d’essences locales sont éligibles.
Etat des lieux préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Contrôles sur place
Obligation du cahier des charges
A respecter en contrepartie du paiement de
Modalités de
Pièces à
l’aide
contrôle
fournir
LINEA_01
Sélection du plan de gestion correspondant
Visuel
/
effectivement à la haie engagée
Tenue d’un cahier d’enregistrement des
interventions si les travaux sont réalisés par
l’agriculteur lui-même (type d’intervention,
localisation, date et outils)
Documentaire :
Vérification de
l’existence du
cahier
d’enregistrement
et du contenu
minimal du cahier
d’enregistrement
Cahier
d’enregistrement
des interventions
Mise en œuvre du plan de gestion : respect du
nombre et de la fréquence des tailles requis
Visuel et
documentaire :
Factures si
prestation et
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Sanctions
Caractère de
Niveau de
l’anomalie
gravité
Définitif
Réversible
Aux 1er et 2e
constats
Définitif
Au 3e constat
Réversible
Principale
Totale
Secondaire
Totale
(NB : si de plus
le défaut
d’enregistrement
ne permet pas de
vérifier une des
autres
obligations de la
mesure, cette
dernière sera
considérée en
anomalie)
Principale
Totale
Page 86 sur 139
(2 entretien sur 5 ans) et respect du nombre de
côtés sur le(s)quel(s) doit porter l’entretien
(1 seul côté)
Réalisation des interventions du 1er août au
28 février
Absence de traitement phytosanitaire, sauf
traitement localisé conforme à un arrêté
préfectoral de lutte contre certains nuisibles
(ex : cas des chenilles)
Utilisation de matériel n’éclatant pas les
branches
Précisions techniques complémentaires
Vérification de la
conformité au
cahier des charges
précisant la
fréquence des
tailles
Visuel ou
documentaire :
Vérification sur le
terrain si la date
du contrôle le
permet,
vérification sur la
base des factures
ou du cahier
d’enregistrement
Visuel :
Absence de traces
de produits
phytosanitaires
cahier
d’enregistrement
sinon
Factures de
travaux
d’entretien ou
cahier
d’enregistrement
des interventions
avec dates
d’intervention et
matériel utilisé
Réversible
Secondaire
Seuils :
par tranche de
nombre de jours
d’avance/retard
(5/10/15 jours)
/
Réversible
Principale
Totale
/
Réversible
Secondaire
Totale
Visuel

Conserver les arbres sénescents (vieux têtards, arbres creux, à cavités, etc.), morts ou remarquables sur le plan paysager
sauf en cas de danger pour des biens ou des personnes ;
 Respect d’une largeur d’au moins 1,50 m pour toutes les haies ;
 Ne pas utiliser l’épareuse pour des branches de diamètre supérieur à 3 cm (sauf dans le cas d’une épareuse à rotor à
marteaux, convenant pour des diamètres allant jusqu’à 7 à 8 cm) ;
 Absence de brûlage des résidus de taille à proximité de la haie ;
 Favoriser le mélange d’essences ;
 Pourcentage de linéaire en haie haute : optimum de 80 tiges/km ;
 En cas de plantations : respect des conditions de réhabilitation précisées dans le cadre de l’état des lieux ;
- remplacement des plants manquants ou n’ayant pas pris par des jeunes plants (de moins de quatre ans) d’essences locales
autorisées (cf. annexes 6 : Liste des essences imposées dans le cadre de plantations de haies) ;
- plantations sous paillis végétal ou biodégradable (interdiction de paillage plastique) ;
 Les normes usuelles en Indre-et-Loire fixent la largeur maximale des haies pouvant être intégrées dans les surfaces PAC à
4 mètres ;
 Pour ce qui concerne les BCAE : les éléments linéaires à entretenir pour lesquels l’agriculteur a signé un contrat
MAE_L06 peuvent être comptabilisés dans les SET à condition que la largeur maximale de la haie n’excède pas 7 mètres
(dans ce cas, la haie ne peut pas être déclarée dans la parcelle culturale à la PAC). L’arrêté préfectoral BCAE d’Indre-etLoire précise également que la largeur d’une haie est mesurée à sa base, la frondaison n’étant pas prise en compte ;
 L’achat de plants n’est pas pris en compte dans le calcul du montant de l’engagement mais peut faire l’objet d’une
demande d’aide via le PVE.
Dispositions financières
Type de couvert :
Linéaires de haies
0,19 €/ml/an (p1 / 5 x (0,08 + 0,39 x b1))
p1 : nombre d’années sur lesquelles un entretien des haies est requis (2 entretiens sur 5 ans) ;
b1 : nombre de côtés sur lesquels la taille est requise (1 côté).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état des haies ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux, exploitants agricoles et cotisants solidaires ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles ;
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 Conseils généraux.
Sources de financement
Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Page 87 sur 139
MAE_L07
Entretien des haies (des deux côtés)
Mesure Agro-Environnementale territorialisée
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Priorité
FORTE
Les haies sont multifonctionnelles. Elles constituent un obstacle physique qui régule la vitesse de
ruissellement et améliore la qualité de l’eau en retenant les particules solides (limons et sables) ainsi que
les produits chimiques lessivés. Elles luttent contre l’érosion en stabilisant les sols. Elles font partie
intégrante du paysage. Mais aussi et surtout, les haies sont des écosystèmes à part entière, lieux de vie,
d’abri, de reproduction et d’alimentation pour de nombreuses espèces animales et végétales.
La mesure vise à reconstituer le maillage bocager dans son ensemble, aussi bien en zone agricole que
bocagère, en reconnectant les portions de linéaires de haies entre elles.
Engagements unitaires agro-environnementaux correspondants
LINEA_01 : « Entretien de haies localisées de manière pertinente ».
Mesures complémentaires envisageables
MAE_H01 : « Création et entretien d’un couvert herbacé en zones de grandes cultures ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A246 Alouette lulu
A094 Bondrée apivore
Surfaces concernées
A073 Milan noir
A338 Pie-grièche écorcheur
Haies incluses dans des surfaces PAC. Zones agricoles et bocagères de la ZPS et plus particulièrement les cultures au nord du site
sur les communes de Gizeux et Parçay-les-Pins à l’ouest et Hommes et Rillé à l’est.
Conditions particulières d’éligibilité
 Respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE rappelées dans la notice nationale d’information ;
 La mesure doit porter sur des éléments déjà existants ;
 Tous les types de haies sont éligibles (haies hautes, basses, multistrates) ;
 Seules les haies composées d’essences locales sont éligibles.
Etat des lieux préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Contrôles sur place
Obligation du cahier des charges
A respecter en contrepartie du paiement de
Modalités de
Pièces à
l’aide
contrôle
fournir
LINEA_01
Sélection du plan de gestion correspondant
Visuel
/
effectivement à la haie engagée
Tenue d’un cahier d’enregistrement des
interventions si les travaux sont réalisés par
l’agriculteur lui-même (type d’intervention,
localisation, date et outils)
Documentaire :
Vérification de
l’existence du
cahier
d’enregistrement
et du contenu
minimal du cahier
d’enregistrement
Cahier
d’enregistrement
des interventions
Mise en œuvre du plan de gestion : respect du
nombre et de la fréquence des tailles requis
Visuel et
documentaire :
Factures si
prestation et
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Sanctions
Caractère de
Niveau de
l’anomalie
gravité
Définitif
Réversible
Aux 1er et 2e
constats
Définitif
Au 3e constat
Réversible
Principale
Totale
Secondaire
Totale
(NB : si de plus
le défaut
d’enregistrement
ne permet pas de
vérifier une des
autres
obligations de la
mesure, cette
dernière sera
considérée en
anomalie)
Principale
Totale
Page 88 sur 139
(2 entretiens sur 5 ans) et respect du nombre de
côtés sur le(s)quel(s) doit porter l’entretien
(2 côtés)
Réalisation des interventions du 1er août au
28 février
Absence de traitement phytosanitaire, sauf
traitement localisé conforme à un arrêté
préfectoral de lutte contre certains nuisibles
(ex : cas des chenilles)
Utilisation de matériel n’éclatant pas les
branches
Précisions techniques complémentaires
Vérification de la
conformité au
cahier des charges
précisant la
fréquence des
tailles
Visuel ou
documentaire :
Vérification sur le
terrain si la date
du contrôle le
permet,
vérification sur la
base des factures
ou du cahier
d’enregistrement
Visuel :
Absence de traces
de produits
phytosanitaires
cahier
d’enregistrement
sinon
Factures de
travaux
d’entretien ou
cahier
d’enregistrement
des interventions
avec dates
d’intervention et
matériel utilisé
Réversible
Secondaire
Seuils :
par tranche de
nombre de jours
d’avance/retard
(5/10/15 jours)
/
Réversible
Principale
Totale
/
Réversible
Secondaire
Totale
Visuel

Dans le cas présent d’un engagement sur les deux côtés de la haie, surtout en cas d’engagement d’une haie mitoyenne, il
appartient alors à l’exploitant de s’assurer de sa possibilité d’accès aux deux côtés de la haie et, en cas d’impossibilité une
année donnée, d’en informer dès que possible la DDT. Suite à cette déclaration spontanée, la longueur de haie sur laquelle
les obligations d’entretien ne sont pas respectées ne sera pas aidée pour l’année considérée, mais au regard de la
justification du non respect, la DDT pourra décider qu’aucune pénalité supplémentaire ne sera appliquée ;
 Conserver les arbres sénescents (vieux têtards, arbres creux, à cavités, etc.), morts ou remarquables sur le plan paysager
sauf en cas de danger pour des biens ou des personnes ;
 Respect d’une largeur d’au moins 1,50 m pour toutes les haies ;
 Ne pas utiliser l’épareuse pour des branches de diamètre supérieur à 3 cm (sauf dans le cas d’une épareuse à rotor à
marteaux, convenant pour des diamètres allant jusqu’à 7 à 8 cm) ;
 Absence de brûlage des résidus de taille à proximité de la haie ;
 Favoriser le mélange d’essences ;
 Pourcentage de linéaire en haie haute : optimum de 80 tiges/km ;
 En cas de plantations : respect des conditions de réhabilitation précisées dans le cadre de l’état des lieux ;
- remplacement des plants manquants ou n’ayant pas pris par des jeunes plants (de moins de 4 ans) d’essences locales
autorisées (cf. annexes 6 : Liste des essences imposées dans le cadre de plantations de haies) ;
- plantations sous paillis végétal ou biodégradable (interdiction de paillage plastique) ;
 Les normes usuelles en Indre-et-Loire fixent la largeur maximale des haies pouvant être intégrées dans les surfaces PAC à
4 mètres ;
 Pour ce qui concerne les BCAE : les éléments linéaires à entretenir pour lesquels l’agriculteur a signé un contrat
MAE_L06 peuvent être comptabilisés dans les SET à condition que la largeur maximale de la haie n’excède pas 7 mètres
(dans ce cas, la haie ne peut pas être déclarée dans la parcelle culturale à la PAC). L’arrêté préfectoral BCAE d’Indre-etLoire précise également que la largeur d’une haie est mesurée à sa base, la frondaison n’étant pas prise en compte ;
 L’achat de plants n’est pas pris en compte dans le calcul du montant de l’engagement mais peut faire l’objet d’une
demande d’aide via le PVE.
Dispositions financières
Type de couvert :
Linéaires de haies
0,34 €/ml/an (p1 / 5 x (0,08 + 0,39 x b1))
p1 : nombre d’années sur lesquelles un entretien des haies est requis (2 entretiens sur 5 ans) ;
b1 : nombre de côtés sur lesquels la taille est requise (2 côtés).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état des haies ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés




Propriétaires ruraux, exploitants agricoles et cotisants solidaires ;
Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles ;
FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
Conseils généraux.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Page 89 sur 139
Sources de financement
Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Page 90 sur 139
MAE_L08
Entretien des arbres isolés ou en alignements
Mesure Agro-Environnementale territorialisée
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Les arbres têtards, de type émondes, ou de hauts jets, isolés ou en alignements sont des infrastructures
écologiques favorables à de nombreuses espèces (insectes saproxylophages, chiroptères, oiseaux).
La mesure vise à entretenir ces éléments essentiels à la préservation du caractère écologique des zones
agricoles et bocagères.
Engagements unitaires agro-environnementaux correspondants
Priorité
MOYENNE
LINEA_02 : « Entretien des arbres isolés ou en alignements ».
Mesures complémentaires envisageables
MAE_H01 : « Création et entretien d’un couvert herbacé en zones de grandes cultures ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A246 Alouette lulu
A094 Bondrée apivore
Surfaces concernées
A073 Milan noir
A338 Pie-grièche écorcheur
Arbres et alignements inclus dans des surfaces PAC.
Conditions particulières d’éligibilité
 Respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE rappelées dans la notice nationale d’information ;
 La mesure doit porter sur des éléments déjà existants ;
 Seules les essences locales peuvent être éligibles.
Etat des lieux préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Contrôles sur place
Obligation du cahier des charges
A respecter en contrepartie du paiement de
Modalités de
Pièces à
l’aide
contrôle
fournir
LINEA_02
Sélection du plan de gestion correspondant
effectivement aux arbres ou alignements
Visuel
/
d’arbres engagés (taille en têtard, émondage,
élagage)
Tenue d’un cahier d’enregistrement des
interventions si les travaux sont réalisés par
l’agriculteur lui-même (type d’intervention,
localisation, date et outils)
Documentaire :
Vérification de
l’existence du
cahier
d’enregistrement
et du contenu
minimal du cahier
d’enregistrement
Cahier
d’enregistrement
des interventions
Mise en œuvre du plan de gestion : respect du
nombre et de la fréquence des tailles ou élagages
requis (1 entretien sur 5 ans)
Visuel et
documentaire :
Vérification de la
conformité au
cahier des charges
Factures si
prestation et
cahier
d’enregistrement
sinon
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Sanctions
Caractère de
Niveau de
l’anomalie
gravité
Principale
Totale
Définitif
Réversible
Aux 1er et 2e
constats
Définitif
Au 3e constat
Réversible
Secondaire
Totale
(NB : si de plus
le défaut
d’enregistrement
ne permet pas de
vérifier une des
autres
obligations de la
mesure, cette
dernière sera
considérée en
anomalie)
Principale
Totale
Page 91 sur 139
Réalisation des interventions du 1er août au
28 février
Absence de traitement phytosanitaire, sauf
traitement localisé conforme à un arrêté
préfectoral de lutte contre certains nuisibles
(ex : cas des chenilles)
Utilisation de matériel n’éclatant pas les
branches
Précisions techniques complémentaires
précisant la
fréquence des
tailles
Visuel ou
documentaire :
Vérification sur le
terrain si la date
du contrôle le
permet,
vérification sur la
base des factures
ou du cahier
d’enregistrement
Visuel :
Absence de traces
de produits
phytosanitaires
Factures de
travaux
d’entretien ou
cahier
d’enregistrement
des interventions
avec dates
d’intervention et
matériel utilisé
Réversible
Secondaire
Seuils :
par tranche de
nombre de jours
d’avance/retard
(5/10/15 jours)
/
Réversible
Principale
Totale
/
Réversible
Secondaire
Totale
Visuel

Conserver les arbres sénescents ou morts (vieux têtards, arbres creux, à cavités, etc.) sauf en cas de danger pour des biens
ou des personnes ;
 Ne pas utiliser l’épareuse pour des branches de diamètre supérieur à 3 cm (sauf dans le cas d’une épareuse à rotor à
marteaux, convenant pour des diamètres allant jusqu’à 7 à 8 cm) ;
 Absence de brûlage des résidus de taille à proximité des arbres ;
 Favoriser le mélange d’essences ;
 Les éléments linéaires ou ponctuels à entretenir pour lesquels l’agriculteur a signé un contrat MAE_L08 peuvent être
comptabilisés dans les SET.
Dispositions financières
Type de couvert :
Arbres isolés ou en alignements
3,47 €/arbre/an (17,37 x p2 / 5)
p2 : nombre d’années sur lesquelles une taille des arbres est requise (1 entretien sur 5 ans).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état des arbres ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux, exploitants agricoles et cotisants solidaires ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles ;
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 Conseils généraux.
Sources de financement
Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
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« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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MAE_L09
Entretien des ripisylves
Mesure Agro-Environnementale territorialisée
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
En bordure de cours d’eau, la ripisylve est un écotone, c’est-à-dire une zone de transition entre milieux
aquatique et terrestre. Elle joue les mêmes rôles qu’une haie (agronomique, protection des sols,
paysager) et en particulier le rôle écologique : zone d’alimentation et de reproduction, de refuge,
perchoirs pour les espèces pêcheuses, etc.
La mesure vise à reconstituer le maillage bocager dans son ensemble, aussi bien en zone agricole que
bocagère, en reconnectant les portions de boisements rivulaires entre eux et avec les autres éléments du
paysage.
Engagements unitaires agro-environnementaux correspondants
Priorité
MOYENNE
LINEA_03 : « Entretien des ripisylves ».
Mesures complémentaires envisageables
MAE_H01 : « Création et entretien d’un couvert herbacé en zones de grandes cultures ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A026 Aigrette garzette
A023 Bihoreau gris
A072 Bondrée apivore
A030 Cigogne noire
Surfaces concernées
A029 Héron pourpré
A229 Martin-pêcheur d’Europe
A073 Milan noir
A338 Pie-grièche écorcheur
Berges des cours d’eau et boisements rivulaires en zones agricoles (inclus dans des surfaces PAC) sur la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité


Respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE rappelées dans la notice nationale d’information ;
Il sera privilégié les interventions collectives à l’échelle du cours d’eau avec le recours aux financements développés à
cette fin dans les programmes d’interventions de l’agence de l’eau Loire-Bretagne et des collectivités territoriales ;
 La mesure doit porter sur des éléments déjà existants ;
 Seules les ripisylves composées d’essences locales sont éligibles.
Etat des lieux préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Contrôles sur place
Obligation du cahier des charges
A respecter en contrepartie du paiement de
Modalités de
Pièces à
l’aide
contrôle
fournir
LINEA_03
Sélection du plan de gestion correspondant
Visuel
/
effectivement à la ripisylve engagée
Tenue d’un cahier d’enregistrement des
interventions si les travaux sont réalisés par
l’agriculteur lui-même (type d’intervention,
localisation, date et outils)
Documentaire :
Vérification de
l’existence du
cahier
d’enregistrement
et du contenu
minimal du cahier
d’enregistrement
Cahier
d’enregistrement
des interventions
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Sanctions
Caractère de
Niveau de
l’anomalie
gravité
Définitif
Réversible
Aux 1er et 2e
constats
Définitif
Au 3e constat
Principale
Totale
Secondaire
Totale
(NB : si de plus le
défaut
d’enregistrement
ne permet pas de
vérifier une des
autres obligations
de la mesure, cette
dernière sera
considérée en
anomalie)
Page 93 sur 139
Mise en œuvre du plan de gestion :
– respect des interventions requises d’entretien
des arbres (2 entretiens sur 5 ans), du côté de la
parcelle et du côté du cours d’eau ;
– enlèvement des embâcles
Réalisation des interventions du 1er août au
28 février
Absence de traitement phytosanitaire, sauf
traitement localisé conforme à un arrêté
préfectoral de lutte contre certains nuisibles
(ex : cas des chenilles)
Utilisation de matériel n’éclatant pas les
branches
Précisions techniques complémentaires
Visuel et
documentaire :
Vérification de la
conformité au
cahier des charges
précisant la
fréquence des
interventions
Visuel ou
documentaire :
Vérification sur le
terrain si la date
du contrôle le
permet,
vérification sur la
base des factures
ou du cahier
d’enregistrement
Visuel :
Absence de traces
de produits
phytosanitaires
Factures si
prestation et
cahier
d’enregistrement
sinon
Réversible
Principale
Totale
Factures de
travaux
d’entretien ou
cahier
d’enregistrement
des interventions
avec dates
d’intervention et
matériel utilisé
Réversible
Secondaire
Seuils :
par tranche de
nombre de jours
d’avance/retard
(5/10/15 jours)
/
Réversible
Principale
Totale
/
Réversible
Secondaire
Totale
Visuel


Les obligations portent sur les 2 côtés de la ripisylves (côté de la parcelle et côté du cours d’eau) ;
Conserver les arbres sénescents ou morts (vieux têtards, arbres creux, à cavités, etc.) sauf en cas de danger pour des biens
ou des personnes. Interdiction de dessoucher ;
 Respect d’une largeur d’au moins 1,50 m pour toutes les ripisylves ;
 Absence de brûlage des résidus de taille à proximité de la ripisylve ;
 Ne pas utiliser l’épareuse pour des branches de diamètre supérieur à 3 cm (sauf dans le cas d’une épareuse à rotor à
marteaux, convenant pour des diamètres allant jusqu’à 7 à 8 cm) ;
 Favoriser le mélange d’essences ;
 Pourcentage de linéaire en haie haute : optimum de 80 tiges/km ;
 En cas de plantations : respect des conditions de réhabilitation précisées dans le cadre du diagnostic initial individualisé ;
- remplacement des plants manquants ou n’ayant pas pris par des jeunes plants (de moins de 4 ans) d’essences locales
autorisées (cf. annexe 4 : Liste des essences imposées dans le cadre de la restauration de ripisylves) ;
- plantations sous paillis végétal ou biodégradable (interdiction de paillage plastique) ;
 Le plan de gestion doit également prendre en compte l’enlèvement des embâcles lorsque ceux-ci sont de nature à empêcher
le bon écoulement des eaux ;
 Les éléments linéaires à entretenir pour lesquels l’agriculteur a signé un contrat MAE_L09 peuvent être comptabilisés dans
les SET.
Dispositions financières
Type de couvert :
Linéaires de ripisylves
0,99 €/ml/an (0,68 + 0,78 x p3 / 5)
p3 : nombre d’années sur lesquelles un entretien des ripisylves est requis (2 entretiens sur 5 ans).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état des ripisylves ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux, exploitants agricoles et cotisants solidaires ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles ;
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 Conseils généraux.
Sources de financement
Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
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MAE_L10
Entretien des bosquets
Mesure Agro-Environnementale territorialisée
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Les bosquets sont des lieux d’abris, de vie et de reproduction d’un grand nombre d’espèces animales et
végétales et jouent un rôle structurant dans le paysage. Tout comme les haies et les ripisylves, ce sont des
zones tampons qui contribuent à la préservation de la qualité de l’eau.
La mesure vise en entretenir ces petites zones boisées isolées en milieu agricole et ainsi à maintenir le
réseau d’éléments linéaires et ponctuels du paysage.
Engagements unitaires agro-environnementaux correspondants
Priorité
MOYENNE
LINEA_04 : « Entretien des bosquets ».
Mesures complémentaires envisageables
MAE_H01 : « Création et entretien d’un couvert herbacé en zones de grandes cultures ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A246 Alouette lulu
A094 Bondrée apivore
Surfaces concernées
A073 Milan noir
A338 Pie-grièche écorcheur
Bosquets situés en zones agricole et bocagère (inclus dans des surfaces PAC) au sein de la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité
 Respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE rappelées dans la notice nationale d’information ;
 La taille maximale des bosquets éligibles et fixée à 0,5 ha ;
 La mesure doit porter sur des éléments déjà existants ;
 Seuls les bosquets composés d’essences locales peuvent être éligibles.
Etat des lieux préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Contrôles sur place
Obligation du cahier des charges
A respecter en contrepartie du paiement de
Modalités de
Pièces à
l’aide
contrôle
fournir
LINEA_04
Sélection du plan de gestion correspondant
Visuel
/
effectivement au bosquet engagé
Tenue d’un cahier d’enregistrement des
interventions si les travaux sont réalisés par
l’agriculteur lui-même (type d’intervention,
localisation, date et outils)
Documentaire :
Vérification de
l’existence du
cahier
d’enregistrement
et du contenu
minimal du cahier
d’enregistrement
Cahier
d’enregistrement
des interventions
Mise en œuvre du plan de gestion : respect du
nombre et de la fréquence des tailles requises
des arbres en lisière (1 entretien sur 5 ans)
Visuel et
documentaire :
Vérification de la
conformité au
cahier des charges
Factures si
prestation et
cahier
d’enregistrement
sinon
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Sanctions
Caractère de
Niveau de
l’anomalie
gravité
Définitif
Réversible
Aux 1er et 2e
constats
Définitif
Au 3e constat
Réversible
Principale
Totale
Secondaire
Totale
(NB : si de plus
le défaut
d’enregistrement
ne permet pas de
vérifier une des
autres
obligations de la
mesure, cette
dernière sera
considérée en
anomalie)
Principale
Totale
Page 95 sur 139
Réalisation des interventions du 1er août au
28 février
Absence de traitement phytosanitaire, sauf
traitement localisé conforme à un arrêté
préfectoral de lutte contre certains nuisibles
(ex : cas des chenilles)
Utilisation de matériel n’éclatant pas les
branches
Précisions techniques complémentaires
précisant la
fréquence des
tailles
Visuel ou
documentaire :
Vérification sur le
terrain si la date
du contrôle le
permet,
vérification sur la
base des factures
ou du cahier
d’enregistrement
Visuel :
Absence de traces
de produits
phytosanitaires
Factures de
travaux
d’entretien ou
cahier
d’enregistrement
des interventions
avec dates
d’intervention et
matériel utilisé
Réversible
Secondaire
Seuils :
par tranche de
nombre de jours
d’avance/retard
(5/10/15 jours)
/
Réversible
Principale
Totale
/
Réversible
Secondaire
Totale
Visuel

Conserver les arbres sénescents ou morts (vieux têtards, arbres creux, à cavités, etc.) sauf en cas de danger pour des biens
ou des personnes ;
 Absence de brûlage des résidus de taille à proximité du bosquet ;
 Ne pas utiliser l’épareuse pour des branches de diamètre supérieur à 3 cm (sauf dans le cas d’une épareuse à rotor à
marteaux, convenant pour des diamètres allant jusqu’à 7 à 8 cm) ;
 Favoriser le mélange d’essences ;
 En cas de plantations : respect des conditions de réhabilitation précisées dans le cadre du diagnostic initial individualisé ;
- remplacement des plants manquants ou n’ayant pas pris par des jeunes plants (de moins de 4 ans) d’essences locales
autorisées (cf. annexes 6 : Liste des essences imposées dans le cadre de plantations de haies) ;
- plantations sous paillis végétal ou biodégradable (interdiction de paillage plastique) ;
 Les éléments ponctuels à entretenir pour lesquels l’agriculteur a signé un contrat MAE_L10 peuvent être comptabilisés
dans les SET.
Dispositions financières
Type de couvert :
Bosquets
63,91 €/ha/an (319,54 x p4 / 5)
p4 : nombre d’années sur lesquelles un entretien des bosquets est requis (1 entretien sur 5 ans).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état des bosquets ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux, exploitants agricoles et cotisants solidaires ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles ;
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 Conseils généraux.
Sources de financement
Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
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MAE_L11
Restauration et/ou entretien de mares et plans d’eau
Mesure Agro-Environnementale territorialisée
Objectifs de développement durable concernés
1 Préserver en priorité les habitats des espèces spécialisées d’intérêt communautaire recensées sur le
site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Les mares représentent des milieux riches en biodiversité. Ce sont des zones d’alimentation, de
reproduction et de refuge pour l’avifaune, les batraciens et les insectes.
La mesure vise à restaurer des mares ou un réseau de mares cohérent au profit des oiseaux d’intérêt
communautaire recensés sur la ZPS ainsi qu’à réaliser des travaux permettant le maintien de leur
fonctionnalité écosystémique.
Engagements unitaires agro-environnementaux correspondants
Priorité
MOYENNE
LINEA_07 : « Restauration et/ou entretien de mares et plans d’eau ».
Mesures complémentaires envisageables
MAE_H01 : « Création et entretien d’un couvert herbacé en zones de grandes cultures ».
Espèces d’intérêt communautaire visées
A026 Aigrette garzette
A023 Bihoreau gris
A030 Cigogne noire
Surfaces concernées
A131 Echasse blanche
A029 Héron pourpré
A229 Martin-pêcheur d’Europe
Mares incluses dans des surfaces PAC au sein de la ZPS.
Conditions particulières d’éligibilité
 Respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE rappelées dans la notice nationale d’information ;
 La mesure n’est éligible que pour des mares d’une superficie maximale de 1000 m² ;
 La création pure d’habitats n’est pas concernée par la mesure ;
 La mare ne doit pas être en communication avec un ruisseau (loi sur l’eau) ;
 La mare ne doit pas avoir un objectif piscicole (élevage de poissons).
Etat des lieux préalable
Il est réalisé sous la responsabilité de la structure animatrice et doit définir :
 La situation géographique précise des travaux à réaliser (plan de localisation) ;
 L’état initial du milieu avant travaux (descriptif et/ou reportage photographique) ;
 Les modalités techniques ainsi que les années d’intervention retenues.
Contrôles sur place
Obligation du cahier des charges
A respecter en contrepartie du paiement de
Modalités de
Pièces à
l’aide
contrôle
fournir
LINEA_07
Plan de gestion
Faire établir un plan de gestion des mares et
des mares et plans
plans d’eau, incluant un diagnostic de l’état
Documentaire
d’eau établi par
initial, par une structure agréée
une structure
agréée
Tenue d’un cahier d’enregistrement des
interventions si les travaux sont réalisés par
l’agriculteur lui-même (type d’intervention,
localisation, date et outils)
Documentaire :
Vérification de
l’existence du
cahier
d’enregistrement
et du contenu
minimal du cahier
d’enregistrement
Cahier
d’enregistrement
et plan de gestion
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Sanctions
Caractère de
Niveau de
l’anomalie
gravité
Principale
Totale
Définitif
Réversible
Aux 1er et 2e
constats
Définitif
Au 3e constat
Secondaire
Totale
(NB : si de plus
le défaut
d’enregistrement
ne permet pas de
vérifier une des
autres
obligations de la
mesure, cette
dernière sera
considérée en
anomalie)
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Mise en œuvre du plan de gestion (type
d’intervention, périodicité et outils) : entretien
en 2 fois sur 5 ans
Réalisation des interventions du 1er septembre au
31 janvier
Absence de colmatage plastique
Absence d’utilisation de procédés chimiques en
cas de lutte contre les nuisibles
Précisions techniques complémentaires
Visuel en fonction
de la date du
contrôle et
documentaire :
Vérification du
respect des
engagements
réalisés sur le
cahier
d’enregistrement/
plan de gestion
prévu
Factures de
travaux si
prestation, cahier
d’enregistrement
des interventions
et plan de gestion
Réversible
Documentaire
Cahier
d’enregistrement
des interventions
Réversible
Visuel
/
Définitif
Visuel
/
Définitif
Principale
Totale
Secondaire
Seuils :
par tranche de
nombre de jours
d’avance/retard
(5/10/15 jours)
Principale
Totale
Principale
Totale

La réalisation du plan de gestion de la mare ou du plan d’eau devra être réalisé au plus tard le 1 er juillet de l’année du
dépôt de la demande d’engagement ;
 Respect de la réglementation existante (loi sur l’eau). Quels que soient les travaux envisagés, il sera systématiquement
vérifié leur compatibilité avec la police de l’eau ;
 Utilisation d’un matériel adapté respectant le type de milieu (véhicules à chenilles ou à pneus basse pression, etc.) ;
 Maintien d’arbres en quantité suffisante autour de la mare ;
 Un phasage des travaux peut être envisagé (interventions sur plusieurs années) afin de perturber le moins possible le
milieu ;
 Réalisation des travaux selon le principe « vieux fonds – vieux bords » ;
 Dans le cas de surfaces pâturées jouxtant la mare : interdiction d’abreuvement direct sur l’ensemble du périmètre de la
mare ou du plan d’eau (mise en défens totale) ou mise en défens partielle avec accès limité au bétail. Pose de clôtures à au
moins 1,5 m du bord de la mare ou du plan d’eau ;
 Absence d’empoissonnement ;
 Absence d’apport d’animaux et de végétaux exotiques ;
 Les éléments ponctuels à entretenir pour lesquels l’agriculteur a signé un contrat MAE_L11 peuvent être comptabilisés
dans les SET.
Dispositions financières
Type de couvert :
Mare ou plan d’eau
75,70 €/mare/an (36,00 + 99,24 x p6 / 5)
p6 : nombre d’années sur lesquelles un entretien des mares et plans d’eau est requis (2 entretiens sur 5 ans en considérant un
phasage des travaux).
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Suivi de l’état des mares et plans d’eau ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux, exploitants agricoles et cotisants solidaires ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles ;
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 Conseils généraux.
Sources de financement
Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
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4e partie : MESURES COMPLEMENTAIRES
Les mesures complémentaires ou transversales ne sont pas finançables par le biais de
contrats Natura 2000 mais font partie intégrante du travail d’animation du site. Trois types de
mesures non contractuelles peuvent se distinguer :

Des mesures de suivi et d’amélioration des connaissances scientifiques :
Elles prévoient par exemple des études complémentaires dans le cadre de la mise en
œuvre du DOCOB, des suivis scientifiques sur les habitats naturels et les espèces
d’intérêt communautaire du site, etc. ;

Des mesures de communication et de sensibilisation :
La communication est essentielle à l’adhésion des acteurs et à leur participation aux
efforts de préservation à mener sur la ZPS. Elle s’appuie sur différents outils
d’information, d’éducation et de sensibilisation. Elle doit concerner tous les publics :
jeunes, grand public, population précise d’acteurs (forestiers, agriculteurs) et peut
éventuellement être intégrée dans une stratégie plus large ;

Des mesures pour l’animation du DOCOB :
Il s’agit des tâches visant à maintenir la dynamique de concertation sur le site :
coordonner et suivre la mise en œuvre du DOCOB, faciliter l’adhésion à ses objectifs et
aux mesures contractuelles proposées, animer les différents groupes de travail chargés
de cette mise en œuvre…
Les fiches suivantes n’ont pas pour vocation de détailler finement les mesures à
mettre en œuvre dans le cadre de l’animation du DOCOB, comme cela est fait pour les
mesures contractuelles (ce travail sera réalisé durant la phase d’animation du site). Elles
doivent simplement énoncer les grands axes à suivre par la structure animatrice, après avis et
validation par le comité de pilotage du site.
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MTR_S
Suivis ornithologiques
Mesures complémentaires non éligibles à un contrat
Objectifs de développement durable concernés
3 Sensibiliser les représentants des activités existantes ainsi que les acteurs du territoire et améliorer
les connaissances sur le site.
Description
Il s’agit de réaliser des suivis réguliers d’année en année. Certaines espèces reproductrices ou
hivernantes sont concernées en priorité. Mais à long terme, il est souhaitable que toutes les espèces
nicheuses de l’annexe I de la directive « Oiseaux » recensées sur le site fassent l’objet d’un suivi.
Cet ensemble de mesures a pour objectif, outre la volonté d’améliorer les connaissances, de favoriser
au mieux la nidification des espèces concernées sur la ZPS par l’intermédiaire du porté à connaissance
et en encourageant la mise en œuvre de mesures contractuelles. De plus, ces suivis permettront
éventuellement de mettre en évidence la présence de nouvelles espèces de l’annexe I non encore
recensées.
Espèces ciblées
A026 Aigrette garzette
A094 Balbuzard pêcheur
A030 Cigogne noire
A080 Circaète Jean-le-Blanc
Modalités de mise en œuvre
Priorité
FORTE
A029 Héron pourpré
A238 Pic mar
Torcol fourmilier
Anatidés et autres oiseaux d’eau hivernants
Pour chacune des mesures de suivi, les opérations suivantes seront effectuées :
 une synthèse bibliographique des données disponibles sur les espèces à suivre ;
 un ciblage des sites à prospecter préférentiellement ;
 un calendrier de prospection ;
 la rédaction d’un rapport de synthèse et/ou création d’une base de données.
Une réflexion sera lancée pour définir précisément les modalités de travail et d’échanges entre l’animateur, les associations
naturalistes et les propriétaires forestiers ; principaux acteurs concernés.
Les temps de suivis indiqués ci-dessous le sont à titre indicatif et ont été évalués par espèce, indépendamment les unes des autres.
Il est certain qu’en pratique, certaines prospections pourront être programmées simultanément afin de gagner en efficacité.
MTR_SBP : Suivi du Balbuzard pêcheur
Les recherches effectuées lors des inventaires 2010 ont mis en évidence la nidification certaine du Balbuzard pêcheur (1 couple)
sur la ZPS. Le suivi de ce couple (l’espèce est généralement fidèle au site de nidification), et éventuellement d’autres à découvrir,
permettra de contribuer à l’enrichissement de la base de données sur cette espèce qui fait l’objet d’un Plan National d’Action
(PNA) 2008-2012.

Vérification de l’arrivée et de l’installation du couple connu : un passage en mars aux abords de l’aire de nidification et
des zones d’alimentation proches de l’aire (1 passage x 0,5 jour) ;
 Vérification du succès reproducteur du couple connu en juin-juillet (2 passages x 0,5 jour) ;
 Recherche de nouvelles aires de nidification dans les secteurs favorables (en bordure sud-est du périmètre à proximité de
la Loire) entre mars et avril (6 jours).
La méthode de suivi sera précisée pour être totalement cohérente et articulée avec les dispositions du PNA.
MTR_SCN : Suivi de la Cigogne noire
La Cigogne noire est l’espèce emblématique de la ZPS de Rillé. Un suivi précoce des individus arrivant sur leur site de
reproduction est une des conditions primordiales pour la préservation de la population se reproduisant sur la ZPS.

Suivi des prairies humides et des secteurs favorables en tout début de saison :
– 1er passage à la mi-mars (6 jours) ;
– 2e passage à la mi-avril (6 jours) ;
 Visite des aires connues sur la période mars-avril : 1 passage par nid (1 jour) ;
 Vérification du succès reproducteur si l’installation est confirmée en juin-juillet (1 jour).
Un PNA est en préparation pour cette espèce. Ce suivi pourra donc à l’avenir contribuer à l’amélioration des connaissances sur
cette espèce au niveau national.
MTR_SCJB : Suivi du Circaète Jean-le-Blanc
De sérieux indices de tentatives d’installation du Circaète Jean-le-Blanc sur la ZPS ont été relevés en 2010. Des observations
complémentaires devraient permettre de confirmer ou infirmer la reproduction de l’espèce sur le site.
Programme d’actions de la Zone de Protection Spéciale FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
Page 100 sur 139

Vérification de l’arrivée de couples et recherche des indices de nidification sur les sites repérés en 2010 sur la période de
mars à mai (12 jours) ;
 Vérification du succès reproducteur si l’installation est confirmée fin juin-début juillet (2 jours).
MTR_SPM : Suivi du Pic mar
Le Pic mar est intimement lié à la présence des boisements feuillus sénescents. Il doit être recherché dans les îlots âgés existants
(dont la forêt de Pont-Ménard) afin de suivre précisément l’évolution de la population sur la ZPS.

Quantification du nombre de couples présents en février-mars sur le principe du transect (2 passages/secteur soit
8 passages x 0,5 jour) ;
 Vérification du succès de reproduction par recherche des nichées en mai (8 passages x 0,5 jour).
MTR_STF : Suivi du Torcol fourmilier
Le Torcol fourmilier est une espèce d’intérêt patrimonial fort sur les deux départements. Il nécessite le maintien d’arbres âgés
présentant des cavités. Il est cité comme nicheur « vulnérable » selon l’ouvrage « Avifaune prioritaire en région Pays-de-laLoire » (Marchadour B. & Séchet E., 2008). Ses populations chutent sur notre territoire d’où la nécessité de suivre l’évolution
des populations présentes sur la ZPS.

Quantification du nombre de couples présents la première quinzaine de mai sur les secteurs identifiés lors de l’inventaire
2010 (2 passages/secteur soit 8 passages x 0,5 jour) ;
 Vérification du succès reproducteur par un deuxième passage en juin (8 passages x 0,5 jour).
MTR_SAR : Suivi des ardéidés
Le lac de Rillé (plus précisément le lac des Mousseaux) accueille une héronnière regroupant à elle seule 3 espèces d’ardéidés
patrimoniales dont deux espèces de l’Annexe I de la directive « Oiseaux » : l’Aigrette garzette (Annexe I), le Héron gardeboeufs
et le Héron pourpré (Annexe I). Un comptage annuel permettrait de suivre l’évolution des populations de la héronnière.
 Quantification du nombre de couples et de jeunes début juillet : 1 jour.
MTR_SHI : Suivi des anatidés et autres oiseaux d’eau hivernants (priorité moyenne)
Depuis sa mise en eau en 1977, le lac de Rillé et plus spécifiquement la partie aval (le lac des Mousseaux), est un haut-lieu
ornithologique. Il accueille en saison hivernale des effectifs de plusieurs milliers d’individus. Or, les inventaires réalisés en 2010
ont été ciblés sur les espèces reproductrices présentes en période estivale sur la ZPS. De fait, l’importance du lac de Rillé en tant
que zone d’hivernage et de migration n’a pas été mise en évidence. La mise en place d’un suivi poussé en coordination
éventuellement avec l’ONCFS et d’autres acteurs permettrait de compléter les connaissances ornithologiques sur ce plan d’eau. Il
serait également intéressant de mettre en place un tel suivi sur un autre plan d’eau d’importance : l’étang des Hautes-belles.

Lac de Rillé : une ½ journée de comptage tous les 15 jours de septembre à avril (17 comptages x 0,5 jour). Cela permet
d’évaluer les durées de stations des anatidés et de capter les vagues de limicoles printaniers et en migration. Un lac de la
dimension de Rillé nécessite un comptage simultané réalisé par plusieurs observateurs ; procédé qui permet d’estimer
correctement et rapidement les effectifs présents ;
 Etang des Hautes-belles : le plan d’eau est assez peu propice à l’accueil des limicoles (sauf lors de la mise à sec). Le
protocole s’orientera donc plutôt sur le suivi des anatidés. Une ½ journée de comptage mensuel entre septembre et mars
(8 comptages x 0,5 jour).
Dispositions financières
Inclus dans le travail d’animation du site.
Temps nécessaire pour les suivis sur le terrain (+ 0,5 jour pour l’analyse et la synthèse des données) :
Mesure
Nb de jours
de suivi/an
MTR_SBP
MTR_SCN
MTR_SCJB
MTR_SPM
MTR_STF
MTR_SAR
MTR_SHI
Total
7,5
14
14
8
8
1
12,5
65
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Rapport de synthèse (évolution des populations suivies) ;
 Constitution d’une base de données.
Acteurs concernés
 CRPF et ONF ;
 FDC, ONCFS ;
 PNR Loire-Anjou-Touraine ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement

Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
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MTR_MAR
Inventaire des mares et plans d’eau de petite taille
Mesure complémentaire non éligible à un contrat
Objectifs de développement durable concernés
3 Sensibiliser les représentants des activités existantes ainsi que les acteurs du territoire et améliorer
les connaissances sur le site.
Description
Le territoire de la ZPS de Rillé possède un réseau hydrographique riche composé de nombreux cours
d’eau et plans d’eau de toutes tailles. Les mares, quelles soient intra forestières ou agricoles, naturelles
ou artificielles, permanentes ou temporaires, ont de nombreux rôles. Elles accueillent une faune et une
flore riche, parfois rare, qui constitue une source d’alimentation potentielle (amphibiens, insectes)
pour l’avifaune inféodée aux milieux humides recensée sur la ZPS. Cependant, les mares tendent à
disparaître rapidement (comblement puis colonisation par les ligneux) du fait de leur relative petite
taille.
Un inventaire exhaustif de ces milieux enrichirait grandement les connaissances sur ceux-ci en tant
que zones potentielles d’alimentation pour les oiseaux et permettrait d’agir pour leur maintien et/ou
leur restauration.
Espèces d’intérêt communautaire visées
A026 Aigrette garzette
A023 Bihoreau gris
A030 Cigogne noire
Modalités de mise en œuvre
Priorité
MOYENNE
A131 Echasse blanche
A029 Héron pourpré
A229 Martin-pêcheur d’Europe
Inventaire exhaustif des mares sur l’ensemble du territoire de la ZPS. Renseignement des caractéristiques de celles-ci : mare
forestière ou agricole, type de végétation, état de conservation (en phase d’atterrissement, présence de ligneux), caractère
permanent ou temporaire, avifaune observée, etc.
Dispositions financières
Inclus dans le travail d’animation du site.
Temps nécessaire : 50 jours/an sur 6 ans.
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Cartographie des mares ;
 Bilan des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 CRPF et ONF ;
 FDC, ONCFS ;
 PNR Loire-Anjou-Touraine ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement

Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
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MTR_EQH
Suivi et maintien d’une station à Equisetum hyemale
Mesure complémentaire non éligible à un contrat
Objectifs de développement durable concernés
3 Sensibiliser les représentants des activités existantes ainsi que les acteurs du territoire et améliorer
les connaissances sur le site.
Description
L’inventaire ornithologique de 2010 a mis en évidence une station à Equisetum hyemale (Prêle d’hiver
ou Prêle des tourneurs). Cette espèce est classée dans la liste rouge régionale des plantes vasculaires
rares et/ou menacées des Pays-de-la-Loire (CBNB, 2008) comme suit :
 classe de régression régionale : très forte ;
 classe de rareté régionale : très rare ;
 espèce déterminante régionale ;
 taxon considéré comme rare dans tout le massif armoricain ou subissant une menace générale
très forte.
L’objectif de cette mesure est de préserver cette station par un porté à connaissance afin d’éviter toute
intervention susceptible de dégrader le milieu. Le suivi de cette station est également prévu dans cette
mesure.
Modalités de mise en œuvre
Priorité
MOYENNE




Porté à connaissance auprès du ou des propriétaires ;
Inscription de la station dans le DOCOB ;
Cartographie précise de la station ;
Suivi annuel (ou tous les 2-3 ans) de la station : ½ journée par an entre mai et juin (caractéristiques, nombre de pieds,
superficie).
Dispositions financières
Inclus dans le travail d’animation du site.
Temps nécessaire : 0,5 jour/an.
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Cartographie de la station ;
 Création d’une base de données.
Acteurs concernés
 CRPF et ONF ;
 PNR Loire-Anjou-Touraine ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement

Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
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MTR_TLM
Définition d’un plan de gestion pour la tourbière de
l’étang des Loges et la tourbière de l’étang du Mur
Mesure complémentaire non éligible à un contrat
Objectifs de développement durable concernés
3 Sensibiliser les représentants des activités existantes ainsi que les acteurs du territoire et améliorer
les connaissances sur le site.
Description
Les tourbières sont des zones d’alimentation potentielles pour l’avifaune et plus particulièrement pour
la Cigogne noire. Ce sont des sites d’intérêt écologique majeur. La tourbière de l’étang des Loges et
celle de l’étang du Mur se dégradent depuis plusieurs années : fermeture par les ligneux,
embroussaillement, accumulation de matières organiques. Si aucune intervention n’est réalisée, ces
milieux sont voués à disparaître.
L’objectif de cette mesure concerne donc la restauration et l’entretien de ces milieux d’exception.
Pour ce qui concerne la Tourbière des Loges, le Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine prévoit
dès 2011 la rédaction d’un document de gestion et éventuellement le classement de cette tourbière en
Réserve Naturelle Régionale. L’inscription de cette mesure dans le DOCOB vise ainsi à encourager ce
projet.
Modalités de mise en œuvre
Priorité
FORTE
 Porté à connaissance auprès du ou des propriétaires ;
 Inscription des tourbières dans le DOCOB ;
 Mise en place d’un plan de gestion des tourbières visant la restauration et l’entretien sur plusieurs années.
Dispositions financières
Inclus dans le travail d’animation du site.
Temps nécessaire : 10 jours/an sur 2 ans.
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Elaboration des plans de gestion ;
 Suivi de l’état des tourbières.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux et ayant droit ;
 CRPF et ONF ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement

Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
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MTR_EM
Suivis ornithologiques et inventaire floristique sur
l’étang du Mur
Mesure complémentaire non éligible à un contrat
Objectifs de développement durable concernés
3 Sensibiliser les représentants des activités existantes ainsi que les acteurs du territoire et améliorer
les connaissances sur le site.
Description
L’étang du Mur est recouvert presque en totalité par une vaste roselière favorable à de nombreuses
espèces d’intérêt communautaire, aussi bien animales que végétales. Or, les connaissances concernant
ce site sont pauvres.
L’objectif de cette mesure transversale est de réaliser un suivi le plus exhaustif possible de l’Etang du
Mur afin de mettre en évidence la richesse biologique supposée de ce plan d’eau.
Modalités de mise en œuvre
Priorité
FORTE


Porté à connaissance auprès du ou des propriétaires ;
Mise en place de protocoles de suivis de l’avifaune sur toute l’année :
– 1er passage en avril (0,5 jour) ;
– 2e passage en juin-juillet (0,5 jour) ;
– 3e et 4e passages en période hivernale (2 x 0,5 jour) ;
 Mise en place et réalisation d’un protocole d’inventaire de la flore aquatique. Cet inventaire se fera en concertation avec
d’autres acteurs locaux et notamment le PNR Loire-Anjou-Touraine qui est la structure animatrice de la ZSC
« Complexe du Changeon et de la Roumer » dont fait partie l’Etang du Mur ;
 Constitution d’une base de données.
Dispositions financières
Inclus dans le travail d’animation du site.
Temps nécessaire :
 Suivis ornithologiques : 2 jours/an ;
 Inventaires floristiques : 5 jours/an sur 2 ans.
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Rapport de synthèse des inventaires ;
 Constitution d’une base de données flore ;
 Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire et patrimonial fréquentant ces milieux.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux et ayant droit ;
 FDC, ONCFS et sociétés de chasse ;
 FDAAPPMA, ONEMA, syndicats de rivières ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement

Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
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MTR_SIL
Evaluation de l’impact des populations de Silures
glane sur l’avifaune et mise en œuvre de moyens de
lutte
Mesure complémentaire non éligible à un contrat
Objectifs de développement durable concernés
2 Limiter les risques de mortalité et les causes d’échec de la reproduction des espèces d’intérêt
communautaire recensées sur le site ;
4 Assurer de manière générale la préservation de la biodiversité au sein de la Zone de Protection
Spéciale.
Description
Le silure glane (Silurus glanis) est un poisson introduit en France pour la pêche de loisir. Sa présence
dans les lacs des Mousseaux et de Pincemaille à Rillé ainsi que dans le Lathan suscite des inquiétudes
de la part des élus et de différents organismes concernés (Fédérations de pêche, Fédérations des
chasseurs, LPO, etc.) quant à son impact sur l’avifaune (prédation) mais également sur la faune
aquatique en général.
La mesure vise donc à réaliser un état des lieux de la situation ; état des lieux écologique mais aussi
économique (existence d’une filière locale de valorisation de ce poisson pour la consommation) et
social (le silure attire de nombreux pêcheurs à Rillé). Cette synthèse doit permettre de proposer des
solutions concrètes de limitation de cette espèce indésirable (réduire sa présence en deçà d’un seuil
acceptable) ou d’élimination (supprimer tous les spécimens de la zone considérée) dans certains
secteurs si nécessaire et de manière à ne pas compromettre les activités de pêche.
Modalités de mise en œuvre
Priorité
FORTE



Suivi des populations de silures à Rillé et dans le Lathan (milieux fréquentés, effectifs) ;
Etude d’incidence de l’espèce au niveau local sur les écosystèmes aquatiques (et notamment sur les oiseaux d’eau) ;
Mise en place d’un programme d’actions : prise d’un arrêté préfectoral, définition de moyens de lutte, interdiction de
rejeter les prises à l’eau, etc.
Dispositions financières
Inclus dans le travail d’animation du site.
Temps nécessaire : 10 jours/an.
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Rapport de synthèse ;
 Définition et/ou mise en application de moyens de lutte.
Acteurs concernés
 Conseil Général d’Indre-et-Loire ;
 FDC, ONCFS ;
 Agence de l’eau Loire-Bretagne, FDAAPPMA, AAPPMA, ONEMA, syndicats de rivières ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement

Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
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MTR_CTL
Mise en place et animation d’un Comité Technique
Local
Mesure complémentaire non éligible à un contrat
Objectifs de développement durable concernés
3 Sensibiliser les représentants des activités existantes ainsi que les acteurs du territoire et améliorer
les connaissances sur le site.
Description
La définition des cahiers des charges des MAEt est complexe et peut nécessiter des ajustements en
fonction des années. Aussi, afin de suivre au mieux l’évolution du DOCOB dans sa phase
d’animation, un Comité Technique Local sera crée en association avec la structure animatrice. Il sera
composé d’agents ayant des compétences techniques et scientifiques nécessaires sur les plans agricole
et environnemental, d’agriculteurs ayant une grande expérience de terrain et d’au moins un
représentant de l’Etat (DDT, DREAL). Les objectifs du Comité seront multiples :
 prendre des décisions techniques concernant les MAEt : étude techniques des dossiers,
formulation d’avis pour les demandes de dérogations individuelles ;
 veiller à la cohérence entre MAEt et contrats Natura 2000 ;
 assurer une veille réglementaire et technique sur le plan agricole ;
 assurer l’animation et le suivi en association directe avec la future structure animatrice ;
 participer aux suivis scientifiques en milieux agricoles…
Modalités de mise en œuvre
Priorité
FORTE


Le Comité Technique Local sera mis en place dès le début de la phase d’animation ;
La coordination et l’imbrication entre le Comité Technique Local et la structure animatrice doit être parfaite afin
d’assurer le bon fonctionnement de la gouvernance ;
 Le Comité se réunira autant que de besoin en salle mais aussi sur le terrain pour les prises de décisions, les choix
techniques et l’information auprès des exploitants.
Dispositions financières
Inclus dans le travail d’animation du site.
Temps nécessaire : 10 jours/an.
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Création du Comité Technique Local ;
 Fonctionnement en coordination avec la structure animatrice.
Acteurs concernés
 Propriétaires ruraux et exploitants agricoles ;
 Chambres d’Agriculture et organismes professionnels agricoles.
Sources de financement

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MTR_CBP
Réalisation d’une charte spécifique dédiée aux
utilisateurs du territoire
Mesure complémentaire non éligible à un contrat
Objectifs de développement durable concernés
3 Sensibiliser les représentants des activités existantes ainsi que les acteurs du territoire et améliorer
les connaissances sur le site.
Description
La charte Natura 2000 concerne les personnes disposant de droits réels et/ou personnels sur des
parcelles incluses dans le territoire de la ZPS de Rillé. De ce fait, les utilisateurs du territoire que sont
les randonneurs, les vététistes, etc. en sont exclus. La rédaction d’une charte spécifique ciblant les
activités touristiques et de loisir permettrait de pallier ce manque et donnerait la possibilité à ces
utilisateurs du territoire de participer à la bonne mise en œuvre du DOCOB.
Modalités de mise en œuvre
Priorité
FORTE
 Organiser des groupes de travail réunissant l’ensemble des activités touristiques et de loisir concernées ;
 Définir une charte cohérente répondant aux objectifs du site ;
 Définir les secteurs pour lesquels des opérations de sensibilisation doivent être menées en priorité ;
 Assurer la diffusion du document et l’adhésion auprès des utilisateurs du territoire.
Dispositions financières
Inclus dans le travail d’animation du site.
Temps nécessaire : 10 jours/an.
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Rédaction du document ;
 Nombre de documents diffusés ;
 Evolution du nombre de chartes signées.
Acteurs concernés
 Ensemble des activités touristiques et de loisir pratiquées sur le territoire de la ZPS de Rillé ;
 Conseils Généraux et Régionaux ;
 Communes et collectivités, PNR Loire-Anjou-Touraine, DDT et DREAL ;
 Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement (CPNRC, LPO, SEPANT, etc.).
Sources de financement

Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
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MTR_COH
Suivi et participation à la mise en œuvre des
politiques publiques et des outils et documents de
gestion sur la ZPS de Rillé
Mesure complémentaire non éligible à un contrat
Objectifs de développement durable concernés
3 Sensibiliser les représentants des activités existantes ainsi que les acteurs du territoire et améliorer
les connaissances sur le site.
Description
La ZPS de Rillé est un site Natura 2000 de taille relativement importante : près de 44 000 ha et
35 communes concernées. De plus, le site s’étend sur deux régions. De ce fait, son territoire bénéficie
de nombreux programmes de gestion (PSG, PAF, entretien des lignes électriques et gazoducs, SDGC,
PDPG, etc.) et de nombreuses politiques publiques (SDAGE, SAGE, PDIPR, SDC, DFCI, etc.).
La cohérence de l’ensemble de ces programmes est indispensable pour atteindre les objectifs de
conservation des habitats des espèces d’oiseaux d’intérêt communautaire dans les meilleures
conditions. Cette mise en adéquation permettra en outre d’avoir une vision plus précise du rôle de
chacun sur le site pour les gestionnaires et les usagers.
Modalités de mise en œuvre
Priorité
FORTE


Développer une collaboration étroite avec les différents établissements gestionnaires sur le site ;
Organiser une veille sur les projets susceptibles d’avoir un impact sur la conservation des habitats d’espèces et des
espèces du site ;
 Sensibiliser et communiquer sur le sujet ;
 Participer aux réflexions visant à réduire les impacts et proposer des mesures compensatoires et/ou des solutions
alternatives.
Dispositions financières
Inclus dans le travail d’animation du site.
Temps nécessaire : 20 jours/an.
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Articulation des textes et outils de gestion du territoire avec le DOCOB de Rillé.
Acteurs concernés
Ensemble des acteurs et organismes gestionnaires du territoire.
Sources de financement

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MTR_INF
Information et sensibilisation auprès des acteurs
locaux
Mesure complémentaire non éligible à un contrat
Objectifs de développement durable concernés
3 Sensibiliser les représentants des activités existantes ainsi que les acteurs du territoire et améliorer
les connaissances sur le site.
Description
La sensibilisation et l’information est une des clés de la réussite dans la mise en œuvre du DOCOB. Il
s’agit de sensibiliser les différents acteurs du territoire (forestiers, agriculteurs, chasseurs, pêcheurs,
touristes, etc.) aux différents enjeux identifiés sur le site. Il s’agit également de présenter les différents
contrats Natura 2000 mis à leur disposition afin d’encourager la contractualisation. L’information
auprès de ce public se fera dans le cadre d’une communication régulière et sous différentes formes en
fonction des possibilités de la structure animatrice.
Modalités de mise en œuvre
Priorité
FORTE


Organisation de réunions d’information et de sensibilisation par type de public, par thématique (forêt, agriculture, etc.) ;
Publication de documents (bulletins d’information, plaquette de présentation du site, dépliants, …) à destination des
Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiatives, des mairies, des Pays, etc. ;
 Création d’un site internet dédié à la ZPS de Rillé ;
 Organisation de sorties terrain en collaboration avec d’autres organismes (PNR Loire-Anjou-Touraine, LPO, SEPANT,
etc.).
Dispositions financières
Inclus dans le travail d’animation du site.
Temps nécessaire : 30 jours/an.
Evaluation de l’efficacité de la mesure
 Nombre de réunions organisées ;
 Nombre de documents diffusés ;
 Evolution du nombre de contrats Natura 2000 signés.
Acteurs concernés
Ensemble des acteurs et organismes gestionnaires du territoire.
Sources de financement

Fonds européens (FEADER) + Fonds de l’Etat.
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TABLE DES ANNEXES
Annexe 1 : Aides à la mise en œuvre de systèmes agroforestiers (région Pays-de-la-Loire uniquement).......... 112
Annexe 2 : Listes des espèces végétales invasives en région Centre (source : CBNBP, 2010) ......................... 115
Annexe 3 : Listes des espèces végétales invasives en région Pays-de-la-Loire (source : CBNB, 2008) ............ 118
Annexe 4 : Liste des essences imposées (en peuplement pur ou en mélange) dans le cadre de la restauration de
ripisylves ...................................................................................................................................................... 129
Annexe 5 : Notice d’information sur l’assurance responsabilité civile en forêt privée ..................................... 130
Annexe 6 : Liste des essences imposées dans le cadre de plantations de haies................................................. 134
Annexe 7 : Calcul du chargement moyen ....................................................................................................... 136
Annexe 8 : Calcul des Indices de Fréquence de Traitement ............................................................................ 137
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Annexe 1 : Aides à la mise en œuvre de systèmes agroforestiers (région Pays-de-la-Loire uniquement)
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Préconisations dans le cadre du DOCOB
Cet arrêté régional a été établi pour répondre aux besoins de l’ensemble des départements de la région Paysde-la-Loire. La liste des espèces éligibles n’est qu’indicative est peut être restreinte en fonction de la
réglementation locale ou des objectifs fixés localement. Ainsi, dans le contexte de la ZPS de Rillé,
l’utilisation du Peuplier sp. en agroforesterie est fortement déconseillée. De même, les prairies humides
constituent des habitats remarquables pour l’avifaune et par conséquent, elles ne devraient pas être retenues
comme parcelles éligibles.
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Annexe 2 : Listes des espèces végétales invasives en région Centre (source : CBNBP, 2010)
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Source : Vahrameev P., 2010. Hiérarchisation des espèces invasives et potentiellement invasives de la région Centre : méthode et liste. Conservatoire botanique national du Bassin parisien,
délégation Centre, 25p.
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Annexe 3 : Listes des espèces végétales invasives en région Pays-de-la-Loire (source : CBNB, 2008)
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Source : Lacroix P., Le Bail J., Geslin J. & Hunault G., 2008. Liste des plantes vasculaires invasives, potentiellement invasives et à surveiller en région Pays-de-la-Loire. Conservatoire
botanique national de Brest, antenne régionale des Pays-de-la-Loire, 55p.
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Annexe 4 : Liste des essences imposées (en peuplement pur ou en mélange) dans le cadre de la restauration
de ripisylves
Mesures concernées :
FORE_04 / NINI_02 : « Restauration et entretien des ripisylves » ;
MAE_L09 : « Entretien des ripisylves ».
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




Aulne glutineux (Alnus glutinosa) ;
Frênes commun et oxyphylle (Fraxinus excelsior et Fraxinus angustifolia) ;
Chêne pédonculé (Quercus robur) ;
Ormes lisse, champêtre et de montagne (Ulmus laevis, Ulmus minor, Ulmus glabra) ;
Peuplier noir indigène (Populus nigra) ;
Saule blanc (Salix alba) ;
Merisier (Prunus avium).
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Annexe 5 : Notice d’information sur l’assurance responsabilité civile en forêt privée
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Annexe 6 : Liste des essences imposées dans le cadre de plantations de haies
Mesures concernées :
NINI_09 : « Gestion des éléments linéaires et ponctuels du bocage » ;
MAE_L06 : « Entretien des haies (d’un seul côté) » ;
MAE_L07 : « Entretien des haies (des deux côtés) » ;
MAE_L10 : « Entretien des bosquets ».
Cette liste a été définie en cohérence avec les essences imposées dans le cadre des programmes de
plantations des Conseils Généraux 37 et 49.
ARBRES DE HAUTS JETS
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Alisier torminal (Sorbus torminalis)
Aulne glutineux (Alnus glutinosa)
Châtaignier (Castanea sativa)
Chêne pédonculé (Quercus robur)
Chêne pubescent (Quercus pubescens)
Chêne rouvre (Quercus petraea)
Chêne tauzin (Quercus pyrenaica) : si présence voisine avérée
Cormier (Sorbus domestica)
Erable sycomore (Acer pseudoplatanus)
Frêne commun (Fraxinus excelsior)
Frêne oxyphylle (Fraxinus angustifolia)
Hêtre (Fagus sylvatica)
Merisier (Prunus avium)
Noyer commun (Juglans regia)
Orme champêtre (Ulmus minor) : attention sensible à la graphiose
Orme lisse (Ulmus laevis)
Peuplier noir (Populus nigra) : si présence voisine avérée
Saule blanc (Salix alba)
Saule fragile (Salix fragilis)
Tilleul à petites feuilles (Tilia cordata)
Tremble (Populus tremula)
ARBRES DE MOYENNE GRANDEUR

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




Aubépine monogyne (Crataegus monogyna)
Amandier commun (Prunus amygdalus)
Bouleau verruqueux (Betula pendula)
Charme (Carpinus betulus)
Erable champêtre (Acer campestre)
Néflier (Mespilus germanica)
Noisetier (Corylus avellana)
Saule des vanniers (Salix viminalis)
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
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
Poirier à feuilles en coeur (Pyrus cordata)
Poirier sauvage (Pyrus communis)
Pommier sauvage (Malus sylvestris)
Prunier myrobolan (Prunus cerasifera)
Saule à trois étamines (Salix triandra)
Saule roux (Salix atrocinerea)
Saule marsault (Salix caprea)
Saule pourpre ou osier des tonneliers (Salix purpurea)
ARBUSTES BUISSONNANTS
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Ajonc d'Europe (Ulex europaeus)
Bourdaine (Rhamnus frangula)
Camerisier à balais (Lonicera xylosteum) : si présence voisine avérée
Chèvrefeuilles des bois (Lonicera periclymenum)
Clématites des haies (Clematis vitalba)
Cornouiller mâle (Cornus mas) : si présence voisine avérée
Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea)
Eglantier (Rosa canina)
Fusain d'Europe (Euonymus europaeus)
Groseiller rouge (Ribes rubrum)
Genêt à balais (Cytisus scoparius)
Houblon à bierre (Humulus lupulus)
Houx (Ilex aquifolium)
Laurier tin (Viburnum tinus) : si présence voisine avérée
Lierre (Hedera helix)
Nerprun purgatif (Rhamnus catharticus)
Prunellier (Prunus spinosa)
Sureau noir (Sambucus nigra)
Troëne commun (Ligustrum vulgare)
Viorne lantane (Viburnum lantana)
Viorne obier (Viburnum opulus)
Afin de garantir au mieux la pérennité de la haie, les essences devront être choisies en fonction de
leur adaptation au milieu, c’est-à-dire en fonction des conditions pédoclimatiques rencontrées sur le lieu de
plantation. Un aperçu de la végétation alentour peut donner une bonne indication des essences à utiliser.
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Annexe 7 : Calcul du chargement moyen
Mesures concernées :
MAE_H02 : « Préservation de milieux remarquables par ajustement de la pression de pâturage » ;
Le chargement moyen sur la période définie (exprimé en Unités de Gros Bétail/ha/an) est calculé à
partir des effectifs notés dans le cahier d’enregistrement des pratiques, sur la période définie. Pour chaque
parcelle engagée, le calcul du chargement moyen est le suivant :
Somme (nombre d’UGB x nombre de jours de pâturage)
Surface de la parcelle engagée x durée de la période de pâturage autorisée
Les catégories d’animaux retenues et leurs équivalences en UGB sont les suivantes :




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
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

Bovins de plus de deux ans : 1 UGB ;
Bovins de 6 mois à 2 ans : 0,6 UGB ;
Equidés de plus de 6 mois (identifiés selon la réglementation en vigueur et non –déclarés à
l’entraînement au sens des codes des courses) : 1 UGB ;
Brebis mères ou antenaises âgées au moins d’un an : 0,15 UGB ;
Chèvres mères ou caprins âgés au moins d’un an : 0,15 UGB ;
Les ovins retenus sont ceux déclarés à la prime à la brebis (PB) par une demande déposée dans les
délais par une procédure éligible à la PB ;
Lamas âgés d’au moins deux ans : 0,45 UGB ;
Alpagas âgés d’au moins deux ans : 0,3 UGB ;
Cerfs et biches âgés d’au moins deux ans : 0,33 UGB ;
Daims et daines âgés d’au moins deux ans : 0,17 UGB.
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Annexe 8 : Calcul des Indices de Fréquence de Traitement
Mesures concernées :
MAE_GC4 : « Réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires hors herbicides » ;
MAE_GC5 : « Réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires ».
1 Définition de l’IFT
L’Indice de Fréquence de Traitement (IFT) est un indicateur synthétique d’intensité d’utilisation
des produits phytosanitaires. Il est calculé par parcelle et correspond au nombre de doses homologuées
utilisées par campagne et par hectare. On distingue l’IFT des herbicides (IFT « Herbicides » ou IFT « H »)
de l’IFT des autres produits (IFT « hors herbicides » ou IFT « HH ») comme les antilimaces, les fongicides,
les insecticides, etc. Il faut distinguer :

Les IFT « H » et « HH » calculés au niveau de l’exploitation engagée dans une MAE_GC4 ou
MAE_GC5. L’exploitant peut déterminer seul ces IFT ou avec l’aide d’un technicien agréé notamment
au moment de l’état des lieux initial à l’aide de la formule suivante :
(dose appliquée X surface traitée)
(dose homologuée minimale pour le produit X surface de la parcelle)

Une fois calculés, ils permettent à l’exploitant de se situer par rapport aux IFT de référence ;
Les IFT « H » et « HH » de référence sur le territoire de la ZPS définis à partir de données cantonales
ou régionales provenant du RGA 2000 et d’enquêtes « pratiques culturales » menées auprès
d’exploitations représentatives de l’agriculture du territoire. C’est à partir de ces IFT de référence que
sont calculés les IFT maximaux ;
Grandes cultures
Cultures légumières
Arboriculture et viticulture

IFT « H » de référence
Sans prairies
Avec prairies
(exploitations purement
(exploitations d’élevage)
de grandes cultures)
1,53
1,80
1,80
1,41
IFT « HH »
de référence
3,50
3,50
11,79
Les IFT « H » et « HH » maximaux fixés par année. Ils correspondent à un pourcentage des IFT de
référence. L’exploitant s’est engagé à ne pas les dépasser durant les cinq années de l’engagement à
partir du moment où il signé une MAEt du type MAE_GC4 ou MAE_GC5.
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2 Calcul de l’IFT « herbicides » maximal, pour chaque type de cultures éligible, à ne pas dépasser
chaque année sur les parcelles engagées de l’exploitation

En arboriculture et viticulture (réduction de 60 %) :
– en année 2, l’IFT de la parcelle engagée doit atteindre au maximum 70 % de l’IFT « H » de
référence du territoire (correspondant à une réduction en année 2 de 30 %) ;
– en année 3, l’IFT de la parcelle engagée moyenné sur les années 2 et 3 doit atteindre au maximum
55 % de l’IFT « H » de référence du territoire (correspondant à une réduction en année 3 de 60 %) ;
– en année 4, l’IFT de la parcelle engagée moyenné sur les années 2, 3 et 4 doit atteindre au maximum
50 % de l’IFT « H » de référence du territoire (correspondant à une réduction en année 4 de 60 %) ;
– en année 5, l’IFT de la parcelle engagée moyenné sur les années 3, 4 et 5 doit atteindre au maximum
40 % de l’IFT « H » de référence du territoire (correspondant à une réduction en année 5 de 60 %).

En grandes cultures et cultures légumières
– en année 2, l’IFT de la parcelle engagée doit atteindre au maximum 80 % de l’IFT « H » de
référence du territoire ;
– en année 3, l’IFT de la parcelle engagée moyenné sur les années 2 et 3 doit atteindre au maximum
75 % de l’IFT « H » de référence du territoire ;
– en année 4, l’IFT de la parcelle engagée moyenné sur les années 2, 3 et 4 doit atteindre au maximum
70 % de l’IFT « H » de référence du territoire ;
– en année 5, l’IFT de la parcelle engagée moyenné sur les années 3, 4 et 5 doit atteindre au maximum
60 % de l’IFT « H » de référence du territoire ou l’IFT de la parcelle engagée sur l’année 5 doit
atteindre au maximum 60 % de l’IFT « H » de référence du territoire.
3 Calcul de l’IFT « hors herbicides » maximal, pour chaque type de cultures éligible, à ne pas
dépasser chaque année sur les parcelles engagées de l’exploitation

En arboriculture et viticulture
– en année 2, l’IFT de la parcelle engagée doit atteindre au maximum 80 % de l’IFT « HH» de
référence du territoire ;
– en année 3, l’IFT de la parcelle engagée moyenné sur les années 2 et 3 doit atteindre au maximum
80 % de l’IFT « HH » de référence du territoire ;
– en année 4, l’IFT de la parcelle engagée moyenné sur les années 2, 3 et 4 doit atteindre au maximum
80 % de l’IFT « HH » de référence du territoire ;
– en année 5, l’IFT de la parcelle engagée moyenné sur les années 3, 4 et 5 doit atteindre au maximum
80 % de l’IFT « HH » de référence du territoire.

En grandes cultures et cultures légumières
– en année 2, l’IFT de la parcelle engagée doit atteindre au maximum 70 % de l’IFT « HH » de
référence du territoire ;
– en année 3, l’IFT de la parcelle engagée moyenné sur les années 2 et 3 doit atteindre au maximum
65 % de l’IFT « HH » de référence du territoire ;
– en année 4, l’IFT de la parcelle engagée moyenné sur les années 2, 3 et 4 doit atteindre au maximum
60 % de l’IFT « HH » de référence du territoire ;
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– en année 5, l’IFT de la parcelle engagée moyenné sur les années 3, 4 et 5 doit atteindre au maximum
50 % de l’IFT « HH » de référence du territoire ou l’IFT sur l’année 5 doit atteindre au maximum
50 % de l’IFT « HH » de référence du territoire.
4 Récapitulatif des IFT de référence et des IFT maximaux fixés par année à ne pas dépasser sur les
parcelles engagées et non engagées de l’exploitation
IFT « H »
de référence
Grandes cultures
(avec prairies)
Grandes cultures
(sans prairies)
Cultures légumières
Arboriculture
et viticulture
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
1,53
1,80
1,80
1,41
IFT « H »
maximal
1,22 (80 %)
1,15 (75 %)
1,07 (70 %)
0,92 (60 %)
1,44 (80 %)
1,35 (75 %)
1,26 (70 %)
1,08 (60 %)
1,44 (80 %)
1,35 (75 %)
1,26 (70 %)
1,08 (60 %)
0,99 (70 %)
0,78 (55 %)
0,71 (50 %)
0,56 (40 %)
IFT « HH »
de référence
3,50
3,50
3,50
11,79
IFT « HH »
maximal
2,45 (70 %)
2,28 (65 %)
2,10 (60 %)
1,75 (50 %)
2,45 (70 %)
2,28 (65 %)
2,10 (60 %)
1,75 (50 %)
2,45 (70 %)
2,28 (65 %)
2,10 (60 %)
1,75 (50 %)
9,43 (80 %)
9,43 (80 %)
9,43 (80 %)
9,43 (80 %)
Pour résumer, les IFT maximaux concernent les parcelles engagées et ne doivent pas être dépassés
à partir de l’année 2 de la contractualisation. En revanche, les IFT de référence ne doivent pas être dépassés
sur les parcelles non engagées de l’exploitation, quelle que soit l’année d’engagement.
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LEXIQUE
Accrues : végétation forestière colonisant naturellement des surfaces ouvertes abandonnées (friches, landes,
etc.)
Agroforesterie : système de production qui associe sur une même parcelle la culture des arbres et l’élevage ou
les cultures agricoles
Agrosystème : écosystème modifié et contrôlé par l’Homme et dédié à l’exercice de l’agriculture (écosystème
agricole)
Alluvial : dépendant de la nappe phréatique d’un cours d’eau et des phénomènes d’inondations
Anatidés : la plus importante famille de l’ordre des Ansériformes. Elle regroupe les oiseaux aquatiques aux
pattes courtes et palmées, au plumage dense et au bec généralement aplati comme les canards, les oies et les
cygnes
Appétant : aliment qui stimule chez l’animal l’envie de le consommer
Aquifère : couche de terrain ou roche suffisamment poreuse (pouvant stocker de l’eau) et perméable (où l’eau
circule librement) pour contenir une nappe d’eau souterraine
Ardéidés : famille d’oiseaux de l’ordre des Pélécaniformes et regroupant entre autres les hérons et les aigrettes
Asynchrone : qui n’a pas lieu en même temps (exemple de la ponte chez certaines espèces comme le Martinpêcheur d’Europe)
Auxiliaires (de cultures) : prédateurs, parasites ou encore agents de certaines maladies qui détruisent les
nuisibles des cultures. Ils sont utilisés dans la lutte biologique
Avifaune : désigne l’ensemble des espèces d’oiseaux
Biodiversité : diversité du monde vivant à tous les niveaux ; diversité des milieux (écosystèmes), diversité des
espèces, diversité génétique au sein d’une même espèce
Bois : territoire occupant une superficie supérieure à 4 hectares, comportant des arbres capables d’atteindre une
hauteur supérieure à 5 mètres à maturité in situ, un couvert arboré de plus de 10 % et une largeur d’au moins
20 mètres
Bois fort : partie d’un arbre (tronc et branches) dont le diamètre à la plus petite extrémité est supérieur à
7 centimètres
Boqueteau (définition IFN) : territoire occupant une superficie supérieure ou égale à 50 ares et inférieure à
4 hectares comportant des arbres capables d’atteindre une hauteur supérieure à 5 mètres à maturité in situ, un
couvert arboré de plus de 10 % et une largeur d’au moins 20 mètres
Bosquet (définition IFN) : territoire occupant une superficie supérieure ou égale à 5 ares et inférieure à 50 ares,
comportant des arbres capables d’atteindre une hauteur supérieure à 5 mètres à maturité in situ, un couvert
arboré de plus de 40 % et une largeur d’au moins 25 mètres
Bouturage : pratique consistant à prélever un fragment de plante, qui, mis en terre, prend racine et forme un
nouvel individu identique. Utilisée pour certaines espèces comme les peupliers ou les saules répondant bien à
cette technique de multiplication
Camping (ou hôtellerie de plein air) : formule d’hébergement en plein air utilisant la tente ou la caravane, le
mobil-home, etc.
Cépée : ensemble des rejets d’une même souche
Chablis : arbre ou ensemble d’arbres renversés, déracinés ou cassés de manière naturelle à la suite d’un accident
climatique (vent, neige, etc.) ou à cause d’une mauvaise gestion sylvicole (essences non adaptées aux conditions
stationnelles, ouverture forte du peuplement suite à un retard d’éclaircie, etc.)
Chambre d’hôte : chambres meublées situées chez l’habitant en vue d’accueillir des touristes, à titre onéreux,
pour une ou plusieurs nuitées, assorties de prestations
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Corridor (biologique) : un ou plusieurs milieux reliant fonctionnellement entre eux différents habitats vitaux
pour une espèce ou un groupe d’espèces (haies, ripisylves, talus enherbés, etc.)
Cortège (d’espèces) : ensemble d’espèces ayant des caractéristiques écologiques ou biologiques communes
Coupe rase : abattage d’arbres, lorsque tous les arbres constituant le peuplement sont abattus
Croule (zoologie) : cri de la bécasse en période de reproduction
Cynégétique : qui a rapport à la chasse
Débardage : transport du bois en forêt du lieu d’abattage jusqu’au lieu de chargement
Dortoir : rassemblement d’oiseaux qui passent la nuit dans un même lieu
Ecologie : science qui étudie la dynamique des populations et des peuplements (animaux, végétaux, microbes),
les interactions et leurs conséquences entre un individu et le milieu qui l’entoure
Ecosystème : ensemble formé par une communauté d’êtres vivants (ou biocénose) et son environnement (ou
biotope). L’ensemble développe un réseau d’échanges et d’interdépendances permettant le maintien et le
développement de la vie
Ecotone : zone de transition écologique entre deux écosystèmes (lisière forestière, roselières, etc.). Zone où la
faune et la flore est généralement plus riche que celle de chacun des deux écosystèmes
Emondage : type de taille consistant à supprimer les branches d’un arbre généralement pour des raisons
esthétiques ou de sécurité (en bordure de route)
Entomofaune : désigne l’ensemble des espèces d’insectes
Essence (sylviculture) : terme forestier pour désigner les espèces d’arbres
Faluns : roches sédimentaires détritiques d’origine marine du tertiaire formé de restes de coquillages. Cette
roche est généralement meuble et friable car elle est communément mélangée à du sable et de l’argile. Les terres
à falun sont facilement observables en Anjou et en Touraine
Faucardage : opération consistant à couper et exporter les roseaux poussant en bordure de cours d’eau et de
plans d’eau
Forêt (définition IFN) : territoire occupant une superficie d’au moins 50 ares avec des arbres capables
d’atteindre une hauteur supérieure à 5 mètres à maturité in situ, un couvert arboré de plus de 10 % et une largeur
moyenne d’au moins 20 mètres
FSD (Formulaire Standard de Données) : formulaire présentant les caractéristiques naturelles d’un site désigné
au titre du réseau Natura 2000. Y figure entre autres la liste des espèces animales et/ou végétales permettant la
désignation du site en Zone de Protection Spéciale (ZPS) ou en Site d’Importance Communautaire (SIC)
Fruticée : formation végétale constituée par des arbustes (Prunellier, aubépines, etc.) et arbrisseaux
Futaie : peuplement forestier composé d’arbres issus de semis ou de plants. S’oppose par définition au taillis
Gîte rural : logement meublé, de type maison individuelle ou aménagé dans l’habitation du propriétaire et situé
sur une commune rurale
Halieutique : relatif à la pêche de loisir
Hallali : sonnerie de trompe annonçant que l’animal chassé pendant une chasse à courre est aux abois
Hébergement marchand : hébergement faisant l’objet d’une commercialisation avec transaction financière
Hébergement non marchand : hébergement sans commercialisation, à l’usage du propriétaire, de ses parents
ou amis, à titre gracieux
Horizon (pédologie): couche de sol homogène et parallèle à la surface du sol
Houppier : ensemble des parties aériennes d’un arbre, à l’exception du tronc. Désigne la cime, les branches et
les rameaux
Hydromorphie : qualité d’un sol montrant des marques physiques d’une saturation régulière en eau
(engorgement en eau temporaire ou permanent)
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Jachère : état d’une terre labourée qui n’a pas été ensemencée afin de la laisser reposer
Juvénile : oiseau non adulte ayant le plumage acquis lors de la sortie du nid par opposition au duvet des poussins
et des oisillons
Lande : formation végétale généralement fermée, caractérisée par la dominance des arbrisseaux et des sousarbrisseaux à feuilles persistantes (ajoncs, genêts et bruyères) et se développant généralement sur des sols
pauvres et acides
Limicoles : oiseaux qui vivent et se nourrissent sur la vase grâce à leurs pattes et à leur bec adaptés aux milieux
humides et vaseux (bécasseaux, courlis, chevaliers, vanneaux)
Lutte biologique : méthode de lutte contre un ravageur ou une plante adventice au moyen d’organismes naturels
antagonistes de ceux-ci
Meublé de tourisme : villas, appartements ou studios meublés proposés en location de courte durée (journée,
semaine, mois) et bénéficiant d’un label et/ou d’un classement
Passereaux : le plus grand ordre de la classe des oiseaux (ordre des passériformes) dont les caractéristiques
principales sont leur petite taille (sauf les Corvidés), leurs mœurs arboricoles et leur habileté à chanter. Les
passereaux ont en commun la disposition des doigts, le nombre de rémiges primaires (10) et des vertèbres
cervicales (14)
Peuplement (sylviculture) : population d’arbres caractérisée par une structure et une composition homogène sur
un espace déterminé. C’est une unité forestière qui fait l’objet d’un traitement sylvicole spécifique
Phytosociologique : relatif à la phytosociologie (étude des groupements végétaux selon un système de
classification hiérarchique basé sur l’association végétale comme unité de base)
Repasse (ornithologie) : technique consistant à diffuser le chant d’une espèce d’oiseau à l’aide d’un appareil.
Par instinct de compétition et de défense du territoire, les mâles de l’espèce recherchée répondent en retour et
permettent le recensement de la population
Résidence secondaire : logements utilisés pour les week-ends, les loisirs ou les vacances incluant les logements
loués (ou à louer) pour les séjours touristiques
Ripisylve : formation végétale arborescente et/ou arbustive qui se développe sur les bords des cours d’eau et des
plans d’eau
SAU (Surface Agricole Utile) : surface comprenant les terres arables, la superficie toujours en herbe (STH) et
les cultures permanentes
Taillis : peuplement forestier composé d’arbres issus de rejets ou de drageons pouvant être groupés sur une
même souche sous la forme de cépées
Taxon : unité systématique dans une classification (espèce, genre, famille, etc.). Groupe d’organismes vivants
qui descendent d’un même ancêtre et qui ont certains caractères en commun permettant de les regrouper
Têtard (arbre) : désigne un arbre dont le tronc et les branches maîtresses ont été coupées à un niveau plus ou
moins élevé pour provoquer le développement de rejets qui seront exploités régulièrement tous les 15 ans
environ
Transect : dispositif d’échantillonnage consistant à progresser de manière linéaire sur le terrain et à effectuer
régulièrement des observations tout au long du parcours
Turbidité : caractère d’une eau dont la transparence est limitée par la présence de matières solides en suspension
ULM (Ultra Léger Motorisé) : aéronef très léger équipé d’un moteur peu puissant. Désigne plusieurs types
d’aéronefs (5 classes) dont le paramoteur (aéronef sustenté par une voilure souple de type parachute), le
pendulaire (aéronef sustenté par une voilure souple en général sous laquelle est accroché un chariot motorisé) et
le multiaxe (aéronef sustenté par une voilure fixe)
Vénerie (ou chasse à courre) : mode de chasse ancestral qui consiste à poursuivre un animal sauvage avec une
meute de chiens jusqu’à sa prise éventuelle
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Volis : partie d’un arbre cassé à une certaine hauteur, tombée au sol suite à des évènements climatiques (vent,
foudre, neige, etc.) sans intervention de l’homme
ZRE (Zone de Régulation Ecologique) : bandes enherbées ou de gel mises en place dans le cadre des mesures
agro-environnementales et visant à limiter la présence des ravageurs des cultures et de manière générale à
maintenir la biodiversité
ZRE (Zone de Répartition des Eaux) : secteurs caractérisés par une insuffisance autre qu’exceptionnelle des
ressources en eau par rapport aux besoins c’est-à-dire des zones en situation de déséquilibre quasi-chronique
qu’il s’agisse d’un bassin versant superficiel et ses eaux souterraines associées ou d’aquifères strictement
Elaboration du DocOb de la ZPS FR2410016
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BIBLIOGRAPHIE GENERALE
1 Références techniques relatives à l’élaboration du DOCOB
Colas S., Hébert M. et al. Guide d’estimation des coûts de gestion des milieux naturels ouverts. Espaces Naturels
de France, programme Life-Environnement « Coûts de gestion », 136 p.
Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Centre, 2010. Cahier des charges
régional pour la réalisation de Documents d’Objectifs dans le cadre de la mise en œuvre de la directive
européenne n°79/409/CEE du 2 avril 1979 dite « directive Oiseaux ». 16 p.
Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Centre, 2010. Cahier des charges
cartographique. Annexe au cahier des charges régional pour la réalisation de Documents d’Objectifs dans le
cadre de la mise en œuvre de la directive européenne n°79/409/CEE du 2 avril 1979 dite « directive Oiseaux ».
13 p.
Souheil H., Boivin D., Douillet R. et al, 2009. Guide méthodologique d’élaboration des Documents d’Objectifs
Natura 2000. Atelier Technique des Espaces Naturels. Cahier technique n°82. Montpellier. 97 p.
Terraz L. et al, 2008. Guide pour une rédaction synthétique des documents d’objectifs Natura 2000. Atelier
Technique des Espaces Naturels. Cahier technique n°81. Montpellier. 56 p.
2 Références juridiques relatives à l’élaboration du DOCOB
Arrêté préfectoral des Pays-de-la-Loire n°2005/DIREN n°598/du 20-10-2005 relatif aux modalités
d’intervention du budget de l’Etat en matière d’investissement forestier et d’actions forestières destinées à la
protection ou la restauration de la biodiversité dans les sites Natura 2000. 36p.
Arrêté préfectoral de la région Centre relatif aux conditions de financement des mesures de gestion des milieux
forestiers dans le cadre des contrats Natura 2000. 29 p.
Circulaire DGPAAT/SDEA/N2010-3014 du 12 mars 2010 relative à la mise en œuvre en 2010 des mesures
agro-environnementales en application de la programmation 2007-2013. [en ligne]. Disponible sur : <
http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/DGPAATN20103014Z.pdf>.
Circulaire DNP/SDEN N°2007-3 DGFAR/SDER/C2007-5068 du 21 novembre 2007 relative à la gestion
contractuelle des sites Natura 2000 en application des articles R414-8 à 18 du code de l’environnement. [en
ligne]. Disponible sur : <http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/DGFARC20075068IZ.pdf>.
Circulaire du 16 novembre 2010 relative à la gestion contractuelle des sites Natura 2000 en application des
articles R414-8 à 18 du Code de l’Environnement : Additif – Rectificatif à la circulaire MEDAD/DNP/SDEN/
n°2007-3 du 21 novembre 2007. [en ligne]. Disponible sur : <http://www.bulletin-officiel.developpementdurable.gouv.fr/fiches/BO201023/met_20100023_0100_0035.pdf>.
Circulaire du 30 juillet 2010 relative à la gestion contractuelle des sites Natura 2000 en application des articles
R414-8 à 18 du Code de l’Environnement : Additif – Rectificatif à la circulaire MEDAD/DNP/SDEN/ n°2007-3
du 21 novembre 2007. [en ligne]. Disponible sur : <http://www.bulletinofficiel.developpementdurable.gouv.fr/fiches/BO201016/met_20100016_0100_0029.pdf>.
Circulaire DNP/SDEN N°2007 N°1 DGFAR/SDER/C2007-5023 du 30 avril 2007 relative à l’application des
dispositions du 5° de l’article R.-11 et des articles R. 414-12 et R. 414-12-1 du code de l’environnement se
rapportant
à
la
charte
Natura
2000.
[en
ligne].
Disponible
sur :
<http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/dgfarc20075023iz.pdf>.
Circulaire DNP/SDEN/N°2004-1 DGFAR/SDSTAR/C2004-5036 du 5 octobre 2004 relative à l’évaluation des
incidences des programmes et projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements susceptibles d’affecter de
façon
notable
les
sites
Natura
2000.
[en
ligne].
Disponible
sur :
<http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/dgfarc20045036z.pdf>.
Code de l’environnement – Chapitre IV : Conservation des habitats naturels, de la faune et de la flore sauvages.
[en ligne]. Disponible sur : <http://www.legifrance.gouv.fr/>.
Elaboration du DocOb de la ZPS FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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Décret n°2010-365 du 9 avril 2010 relatif à l’évaluation des incidences Natura 2000. [en ligne]. Disponible sur :
<http://www.centre.developpementdurable.gouv.fr/IMG/pdf/Decret_evaluation_incidences_2010_cle0e39c7.pdf
>.
Directive européenne « Oiseaux » 79/409/CEE du 2 avril 1979. [en ligne]. Disponible sur : <http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2010:020:0007:0025:fr:PDF>.
3 Références scientifiques relatives à la ZPS de Rillé
Ligue pour la Protection des Oiseaux Anjou, 2005. Note technique relative à la ZPS lac de Rillé et forêts
avoisinantes – partie Maine-et-Loire. 6 p.
Ligue pour la Protection des Oiseaux Touraine, 2005. Recensement d’oiseaux sur la ZICO CE16 en vue d’une
éventuelle désignation en ZPS. 18 p. Cartes de présence de 15 espèces d’intérêt communautaire sur la partie
Indre-et-Loire du périmètre proposé en ZPS.
Ligue pour la Protection des Oiseaux Touraine, 2002. Synthèse des données 1990-2000, étude complémentaire
en vue d’une éventuelle désignation en ZPS. 40 p.
Ligue pour la Protection des Oiseaux Anjou, 2010. Inventaire avifaunistique dans le cadre de l’élaboration du
Document d’Objectifs Natura 2000 de la Zone de Protection Spéciale « Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et
de Touraine », partie Maine-et-Loire. 86 p.
Ligue pour la Protection des Oiseaux Touraine, 2010. ZPS « Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de
Touraine ». Inventaires avifaunistiques avril-août 2010. Résultats, cartographies, analyses. 93 p.
Muséum National d’Histoire Naturelle [Ed.]. 2003-2010. INPN Inventaire National du Patrimoine Naturel.
Formulaire Standard des Données. FR2410016 – Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine : ZPS.
[en ligne]. Disponible sur : <http://inpn.mnhn.fr/isb/site/natura2000/FR2410016>.
4 Références générales relatives à Natura 2000
Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Centre. DREAL Centre. Eau,
Nature. Biodiversité. Natura 2000. [en ligne]. Disponible sur : <http://www.centre.developpementdurable.gouv.fr/natura-2000-r94.html>.
Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Pays-de-la-Loire. DREAL Pays de
la Loire. Ressources naturelles et paysages. Natura 2000. [en ligne]. Disponible sur : <http://www.pays-de-laloire.developpement-durable.gouv.fr/natura-2000-r259.html>.
Institut d’Ecologie Appliquée, 2008. Document d’Objectifs du site Natura 2000 « Complexe du Changeon et de
la Roumer » FR2402007. Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Centre.
197 p.
Ministère de l’Ecologie, de Développement Durable, des Transports et du Logement. Le portail du réseau Natura
2000. [en ligne]. Disponible sur : <http://www.natura2000.fr/>.
Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer, 2009. Le réseau Natura 2000 en
France. 47p.
Ministère de l’Ecologie, de Développement Durable, des Transports et du Logement. Cahiers d’habitats oiseaux.
Elaboration du DocOb de la ZPS FR2410016
« Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine » – 2010-2011
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EXONERATION PARTIELLE DE LA TAXE FONCIERE SUR
LES PROPRIETES NON BATIES EN SITES NATURA 2000
Comment ça marche ?
La Taxe Foncière sur les Propriétés Non Bâties (TFPNB) est un impôt direct due par les propriétaires ou usufruitiers de propriétés
non bâties situées en France, au 1er janvier de l’année d’imposition. Elle est perçue au profit des communes et des groupements de
communes à fiscalité propre, des départements ainsi que des régions et des Chambres d’Agriculture. Il est possible, sous certaines
conditions, d’être exonéré de cette taxe. C’est l’objet de la présente fiche.
QUELS SONT LES TERRAINS CONCERNES ?
Plusieurs dispositifs d’exonération de la TFPNB existent. Dans le cadre de Natura 2000, les terrains éligibles doivent être situés
dans un site désigné au titre de l’une des deux directives « Habitats Faune Flore » (Zones Spéciales de Conservation) ou
« Oiseaux » (Zone de Protection Spéciale). L’exonération s’applique aux propriétés non bâties classées dans les première,
deuxième, troisième, cinquième, sixième et huitième catégories de nature de cultures ou de propriétés définies à l’article 18 de
l’instruction ministérielle du 31 décembre 1908, à savoir :
 1- terres ;
 2- prés et prairies naturelles, herbages et pâturages ;
 3- vergers et cultures fruitières d’arbres et d’arbustes, etc. ;
 5- bois, aulnaies, saussaies, oseraies, etc. ;
 6- landes, pâtis, bruyères, marais, terres vaines et vagues, etc. ;
 8- lacs, étangs, mares, abreuvoirs, fontaines, canaux non navigables et dépendances, salins, salines et marais salants.
QUELLES SONT LES CONDITIONS REQUISES ?
Pour bénéficier de l’exonération, les parcelles concernées doivent :
 être incluses dans des sites Natura 2000 désignés par arrêté ministériel et dotés d’un Document d’Objectifs (DocOb)
approuvé par arrêté préfectoral ;
 faire l’objet d’un engagement de gestion pour cinq ans, conformément au DocOb en vigueur. Cet engagement peut
prendre la forme de contrats Natura 2000, de Mesures Agro-environnementales territorialisées ou encore d’une adhésion
à la charte Natura 2000.
Dans le cas de parcelles données à bail, les contrats Natura 2000 ou l’adhésion à la charte Natura 2000 doivent être cosignés par le
preneur.
QUELLE EST LA PROCEDURE A SUIVRE ?
1- Contacter la Direction Départementale des Territoires (DDT) du département où se situent les parcelles pour lesquelles
un contrat et/ou une charte a été souscrit afin d’obtenir un formulaire de demande d’exonération de la TFPNB (pour
des terrains situés en sites Natura 2000) :
Direction Départementale des
Territoires d’Indre-et-Loire
61, avenue de Grammont – CS 74105
37041 TOURS CEDEX 1
Direction Départementale des
Territoires de Maine-et-Loire
Bâtiments M et C
15 bis, rue Dupetit Thouars
49047 ANGERS CEDEX 01
Tél. : 02.47.70.80.90
Fax : 02.47.7080.99
Courriel : [email protected]
Tél. : 02.41.86.65.00
Fax : 02.41.86.82.76
Courriel : [email protected]
2- Retourner la demande d’exonération de la TFPNB dûment remplie à la DDT avant le 31 août de l’année de signature
d’un contrat Natura 2000 ou de l’adhésion à la charte (année n). Dans le cas contraire et pour les contrats et chartes
signées après le 31 août de l’année n, l’exonération ne sera effective qu’en année n+2 (à condition de déposer sa
demande en DDT avant le 31 août de l’année n+1 !). En Indre-et-Loire, il est également nécessaire d’envoyer la liste des
parcelles éligibles directement aux services fiscaux en plus de la demande d’exonération à fournir à la DDT ;
3- La DDT étudie la demande, vérifie que le dossier est complet puis le transmet aux services fiscaux.
L’exonération de la TFPNB prend effet à partir du 1er janvier de l’année qui suit celle de la signature d’un contrat Natura 2000 ou
de l’adhésion à la charte Natura 2000 (année n+1). Elle est applicable pendant cinq ans à compter de l’année d’engagement et
est renouvelable par période de cinq ans si le propriétaire souscrit de nouveaux engagements de gestion. L’exonération ne
concerne que les parts communale et intercommunale. Elle ne s’étend pas à la taxe pour frais de Chambres d’Agriculture.
IMPORTANT : la demande d’exonération de la TFPNB est à renouveler tous les ans pendant les cinq ans d’engagement.
Elaboration du DocOb de la ZPS FR2410016 « Lac de Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine », CRPF des Pays-de-la-Loire, octobre 2011
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