Liste des Auteurs - Editions de l`Université de Bruxelles

Présentation des auteurs
Emiliano Acosta est professeur en philosophie à la Vrije Universiteit Brussel. Il a
obtenu son doctorat à l’Université de Cologne. Il est actuellement chercheur au FWO
et est aflié au Centre de philosophie critique de l’Universiteit Gent. Il est l’auteur
d’un ouvrage intitulé Schiller Versus Fichte (Fichte-Studien, Supplementa, 2011) et
de nombreux articles sur la philosophie moderne. Ses recherches portent également
sur la déconstruction des discours cosmopolitiques contemporains.
Etienne Balibar est professeur émérite de philosophie politique et morale à
l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Il enseigne à la Kingston University
de Londres (Anniversary Chair in Philosophy). Il est notamment l’auteur de : Lire
le Capital, en collaboration avec L. Althusser, P. Macherey, J. Rancière, R. Establet
(Editions François Maspéro, 1965), Spinoza et la politique (PUF, 1985), La crainte
des masses. Politique et philosophie avant et après Marx (Galilée, 1997), Droit de
cité. Culture et politique en démocratie (Editions de l’Aube, 1998, réédition 2002
aux PUF), Spinoza : Il transindividuale (Edizioni Ghibli, 2002), La proposition de
l’égaliberté. Essais politiques 1989-2009 (PUF, 2010), Citoyen-Sujet et autres essais
d’anthropologie philosophique (PUF, 2011), Saeculum. Culture, religion, idéologie,
(Galilée, 2012).
Thomas Berns est professeur de philosophie politique et d’éthique à l’Université
libre de Bruxelles. Il dirige actuellement le PHI – Centre de recherche en philosophie
de l’Université libre de Bruxelles. Il est membre du comité de rédaction de la revue
Multitudes (Paris). Il est l’auteur de Violence de la loi à la Renaissance (Kimé,
2000), Droit, souveraineté et gouvernementalité (Léo Scheer, 2005), Gouverner sans
gouverner. Une archéologie politique de la statistique (PUF, 2009) et le coauteur de
268 lactualité du tractatus de spinoza
Responsabilités des entreprises et corégulation, (Bruylant, 2007) et de Du courage.
Une histoire philosophique (Editions des Belles Lettres, 2010). Ses travaux actuels
portent sur la pensée politique à la Renaissance et au seuil de la modernité, ainsi que
sur la question générale de la guerre dans la philosophie, et sur les nouvelles formes
de normativité et de contrôle statistiques.
Laurence Bouquiaux est mathématicienne et philosophe. Elle enseigne la
philosophie des sciences et l’histoire de la philosophie moderne à l’Université de
Liège. Ses recherches portent sur les rapports entre science et philosophie et plus
particulièrement sur les rapports entre physique et métaphysique à l’âge classique.
Outre les nombreux articles qu’elle a consacrés à ce domaine, on lui doit la préface
au Discours de métaphysique, suivi de Monadologie de Leibniz (Gallimard, 1995).
Laurent Bove est professeur émérite de philosophie à l’Université de Picardie
Jules Vernes (Amiens) et chercheur de l’UMR Institut d’Histoire de la pensée classique
de l’ENS-Lyon. Il a notamment publié : La Stratégie du conatus. Afrmation et
résistance chez Spinoza (Vrin, 1996/2012) ; une édition du Traité politique de Spinoza
(Livre de Poche, 2002) ; Vauvenargues ou le Séditieux. Entre Pascal et Spinoza,
une philosophie pour la seconde nature (H. Champion, 2010) ; Albert Camus, de
la transguration. Pour une expérimentation vitale de l’immanence (Publications
de la Sorbonne, 2014). Il a dirigé et codirigé plusieurs ouvrages, parmi lesquels :
Qu’est-ce que les Lumières radicales ? (Ed. Amsterdam, 2007) ; Pascal et Spinoza
(Ed. Amsterdam, 2007). Il codirige l’édition des Œuvres complètes de Vauvenargues.
Louis Carré est chargé de recherches du FRS-FNRS. Il est attaché au Centre de
théorie politique (CTP) et au PHI Centre de recherche en philosophie de l’Université
libre de Bruxelles. Il a récemment publié une monographie intitulée Axel Honneth. Le
droit de la reconnaissance (Michalon, coll. « Le bien commun », 2013). Ses travaux
portent sur Hegel, la philosophie sociale et politique contemporaine, l’Ecole de
Francfort.
Herman De Dijn est professeur émérite en philosophie moderne à l’Institut de
philosophie de la KULeuven. Il est membre de l’Académie royale de Belgique. Ses
publications portent principalement sur Spinoza et Hume. Parmi ses ouvrages, citons
Spinoza. The Way to Wisdom (Purdue University Press, 1996), Modernité et tradition
(Peeters/Vrin, 2004) et Spinoza : de doornen en de roos (Pelckmans/Klement, 2010).
Edouard Delruelle est professeur de philosophie politique et de philosophie
du droit à l’Université de Liège. Il y codirige, avec Fl. Caeymaex et G. Cormann,
l’unité de recherches « Matérialités de la politique » qui compte une douzaine de
chercheurs. Parallèlement à sa carrière académique, il a notamment été membre du
Comité consultatif de bioéthique de Belgique, du Conseil Supérieur de Justice, et
a dirigé, de 2007 à 2013, le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le
racisme. Son dernier ouvrage s’intitule De l’homme et du citoyen. Une introduction
présentation des auteurs 269
à la philosophie politique (De Boeck, 2014). Ses recherches portent actuellement sur
les rapports entre institution et conit.
Jacqueline Lagrée est professeur émérite de philosophie à l’Université de
Rennes I. Elle est spécialiste de Spinoza et de son cercle, ainsi que du néostoïcisme. Ses
principales publications sont : La raison ardente. Religion naturelle et raison au XVIIe
siècle, avec une traduction (du latin) du Meletius de Grotius (Vrin, coll. « Philologie
et Mercure », 1991) ; traduction et annotation (en collaboration avec P.-Fr. Moreau)
de Spinoza, Traité théologico-politique (PUF, coll. « Epiméthée », 1999) ; Spinoza et
le débat religieux (Presses universitaires de Rennes, 2004) ; Le Néostoïcisme (Vrin,
coll. « Bibliothèque des philosophies », 2010).
Quentin Landenne est docteur en philosophie et licencié en sciences politiques.
Il est chargé de recherches du FNRS, chercheur au Centre de théorie politique (CTP)
de l’Université libre de Bruxelles et professeur invité à l’Université Saint-Louis. Ses
recherches actuelles portent sur l’histoire de la philosophie moderne, en particulier sur
la genèse moderne de l’idée perspectiviste à laquelle il a consacré plusieurs articles,
ainsi qu’une monographie intitulée Le perspectivisme transcendantal de Fichte
(Olms, 2013).
Marc Maesschalck est professeur de philosophie à l’Université catholique de
Louvain et agrégé de l’enseignement supérieur. Il est directeur de recherches au
Centre de philosophie du droit. Il a également enseigné en Haïti et au Québec. Auteur
de nombreux ouvrages sur l’idéalisme l’allemand, l’éthique et la philosophie sociale
ainsi que la théorie du droit, il a publié récemment Democracy, Law and Governance
(Ashgate, 2010, avec J. Lenoble ; en français aux Editions Revue de Droit de
l’Université de Sherbrooke, 2011), Transformations de l’éthique (Lang, 2010) et
Nouvelle critique sociale (Polimetrica, 2011, avec A. Loute).
Tristan Storme est maître de conférences en sciences politiques à l’Université
de Nantes. Il est membre de l’UMR Droit et changement social (DCS) de l’Université
de Nantes et collaborateur scientique du Centre de théorie politique (CTP) de
l’Université libre de Bruxelles. Il est l’auteur de Carl Schmitt et le marcionisme.
L’impossibilité théologico-politique d’un œcuménisme judéo-chrétien ? (Cerf, 2008).
Ses travaux portent sur la philosophie politique allemande, la critique du libéralisme,
les rapports entre religion et politique, les théories de la sécularisation et la question
théologico-politique. Il prépare un ouvrage sur Carl Schmitt, penseur de l’Europe
contre la démocratie universelle et un numéro spécial de la revue En jeu. Histoire et
mémoires vivantes consacré à « La démocratie à l’épreuve de l’état d’exception » (en
collaboration avec Y. Thanassekos).
Anya Topolski est chercheuse postdoctorale du FWO au sein du Centrum voor
Ethiek, Sociale en Politieke Filosoe de la KULeuven. Ses recherches actuelles
portent sur l’identité européenne et l’exclusion, la construction discursive de la
tradition « judéo-chrétienne » ainsi que sur l’islamophobie contemporaine. Elle
270 lactualité du tractatus de spinoza
a étudié la biochimie et la philosophie à l’Université McGill (Montréal, Québec
Canada). En 2008, elle a terminé une thèse de doctorat intitulé « A Political Ethics
of Intersubjectivity : Between Hannah Arendt, Emmanuel Levinas and the Judaic »,
soutenue à la KULeuven. Sa thèse a remporté le prix de la Fondation Auschwitz en 2009
et sera prochainement publiée. Elle a fait paraître plusieurs articles dont « Spinoza’s
True Religion : The Modern Origins of a Contemporary Floating Signier », Society
and Politics, 8/1, p. 41-59.
André Tosel est professeur honoraire à l’Université de Nice Sophia-Antipolis.
Il a enseigné aux Universités de Besançon et de Paris I Panthéon-Sorbonne. Parmi
ses derniers ouvrages, on peut citer Un monde en abîme. Essai sur la mondialisation
capitaliste (Kimé, 2008), Spinoza ou l’autre (in)nitude (L’Harmattan, 2008),
Le marxisme du XXe siècle (Syllepse, 2009), Du retour du religieux. Scénarios de
la mondialisation culturelle I et Civilisations, cultures, conits. Scénarios de la
mondialisation culturelle II (Kimé, 2011). Il a récemment publié des articles sur
Antonio Labriola, Henri Lefebvre, Gérard Granel, et sur la sécularisation.
Anja Van Rompaey est chercheuse au Centre interdisciplinaire d’étude des
Religions et de la Laïcité (CIERL) de l’Université libre de Bruxelles. Elle prépare
une thèse intitulée « Rationalité et altérité : Guibert de Nogent en son temps ». Ses
recherches, dirigées par le professeur Brouwer, se sont inscrites dans le cadre du projet
d’action de recherche concertée « La religion de l’Autre. Lecture et interprétation de
l’altérité religieuse dans l’islam, le christianisme et le judaïsme, de l’antiquité jusqu’à
nos jours » et ont bénécié du prix Van Buuren. Parmi ses publications, citons « La
Scientia Dei au Moyen Age : de l’irrationalité absolue à l’intellection immédiate
d’une ratio rerum située dans les choses mêmes. Exploration de l’hypothèse d’une
rationalité médiévale fruit d’une révolution intra-théologique », Le Figuier, 4, 2010,
p. 121-136.
Theo Verbeek est professeur émérite d’histoire de la philosophie moderne à
l’Université d’Utrecht. Il a publié des livres et des articles sur Descartes, le cartésianisme
néerlandais, Spinoza, La Mettrie, parmi lesquels Spinoza’s Theologico-Political
Treatise : Exploring “the Will of God” (Ashgate, 2003). Il travaille actuellement (avec
E.-J. Bos) à une nouvelle édition critique de la correspondance de Descartes et à une
traduction/édition de la Lettre à Voetius, Lettre apologétique aux magistrats d’Utrecht,
Notae in programma quoddam, et Recherche de la vérité pour l’édition des œuvres de
Descartes dans la collection « Tel », et la « Bibliothèque de la Pléiade » (Gallimard).
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