présentation des auteurs 269
à la philosophie politique (De Boeck, 2014). Ses recherches portent actuellement sur
les rapports entre institution et conit.
Jacqueline Lagrée est professeur émérite de philosophie à l’Université de
Rennes I. Elle est spécialiste de Spinoza et de son cercle, ainsi que du néostoïcisme. Ses
principales publications sont : La raison ardente. Religion naturelle et raison au XVIIe
siècle, avec une traduction (du latin) du Meletius de Grotius (Vrin, coll. « Philologie
et Mercure », 1991) ; traduction et annotation (en collaboration avec P.-Fr. Moreau)
de Spinoza, Traité théologico-politique (PUF, coll. « Epiméthée », 1999) ; Spinoza et
le débat religieux (Presses universitaires de Rennes, 2004) ; Le Néostoïcisme (Vrin,
coll. « Bibliothèque des philosophies », 2010).
Quentin Landenne est docteur en philosophie et licencié en sciences politiques.
Il est chargé de recherches du FNRS, chercheur au Centre de théorie politique (CTP)
de l’Université libre de Bruxelles et professeur invité à l’Université Saint-Louis. Ses
recherches actuelles portent sur l’histoire de la philosophie moderne, en particulier sur
la genèse moderne de l’idée perspectiviste à laquelle il a consacré plusieurs articles,
ainsi qu’une monographie intitulée Le perspectivisme transcendantal de Fichte
(Olms, 2013).
Marc Maesschalck est professeur de philosophie à l’Université catholique de
Louvain et agrégé de l’enseignement supérieur. Il est directeur de recherches au
Centre de philosophie du droit. Il a également enseigné en Haïti et au Québec. Auteur
de nombreux ouvrages sur l’idéalisme l’allemand, l’éthique et la philosophie sociale
ainsi que la théorie du droit, il a publié récemment Democracy, Law and Governance
(Ashgate, 2010, avec J. Lenoble ; en français aux Editions Revue de Droit de
l’Université de Sherbrooke, 2011), Transformations de l’éthique (Lang, 2010) et
Nouvelle critique sociale (Polimetrica, 2011, avec A. Loute).
Tristan Storme est maître de conférences en sciences politiques à l’Université
de Nantes. Il est membre de l’UMR Droit et changement social (DCS) de l’Université
de Nantes et collaborateur scientique du Centre de théorie politique (CTP) de
l’Université libre de Bruxelles. Il est l’auteur de Carl Schmitt et le marcionisme.
L’impossibilité théologico-politique d’un œcuménisme judéo-chrétien ? (Cerf, 2008).
Ses travaux portent sur la philosophie politique allemande, la critique du libéralisme,
les rapports entre religion et politique, les théories de la sécularisation et la question
théologico-politique. Il prépare un ouvrage sur Carl Schmitt, penseur de l’Europe
contre la démocratie universelle et un numéro spécial de la revue En jeu. Histoire et
mémoires vivantes consacré à « La démocratie à l’épreuve de l’état d’exception » (en
collaboration avec Y. Thanassekos).
Anya Topolski est chercheuse postdoctorale du FWO au sein du Centrum voor
Ethiek, Sociale en Politieke Filosoe de la KULeuven. Ses recherches actuelles
portent sur l’identité européenne et l’exclusion, la construction discursive de la
tradition « judéo-chrétienne » ainsi que sur l’islamophobie contemporaine. Elle