ÉCONOMIE Chapitre 1 : FINANCEMENT ET POLITIQUES ÉCONOMIQUES Introduction La croissance est désirable car assure le b-ê matériel de plus grand nbre et procure B et S innovants. Croissance suppose celle des I, de la prod, des échanges et des moyens de paiement nécessaires. Pour ces I, il faut du financement. Deux types : intermédié (avec un intermédiaire, ex : banque) ET de marché (moins mise en avant car ménages n’y ont pas accès). Ne peuvent être considérés séparément. Et politiques budgétaires relancent la croissance quand il le faut : politique contra cyclique (marges de manœuvre faibles). Financement des I rarement « interne » (ex : éco des ménages, autofinancement des µE) mais plutôt « externe » par emprunts auprès des institutions financières (FInter) ou par appel aux fonds dispos auprès des marchés financiers (FMar). FInter repose en partie sur création de monnaie bancaire (scripturale) qui rend toujours nécessaire à termes la création de monnaie « banque centrale » (fiduciaire). Banque Centrale (BC) doit donc définir modalités de sa politique monétaire et répondre à qques quid : combien de monnaie nouvelle souhaite-t-elle mettre à dispo des instit. financières ? À quel taux d’intérêt ? Quelle durée ? FMar repose sur achat grâce à une partie de l’épargne des agents des émissions de titre (obligations et actions) des E, des États ou des instit. financières. Suppose un couple rendement/risque attrayant (au cœur des décisions). Risque vs assurance qui doit être plus rentable à termes. Quand les acteurs manquent de confiance en l’avenir, l’insuffisance d’I ou le rationnement du financement peuvent aboutir à un sous-emploi des facteurs de prod préjudiciable à tous. Tradition Keynésienne recommande d’utiliser politique contra cyclique reposant sur les I publics et le soutien de la D pour modérer la récession (= deux trimestres du recul du PIB). Dans un pays, efficacité des politiques éco à restaurer confiance et à permettre fonctionnement harmonieux des marchés dépend de leur coordination (qualité du policy mix) et de leur adaptation avec celle des principaux partenaires commerciaux et financiers. En matière de financement et de politiques éco, la mondialisation des éco est à la fois source d’opportunités et des contraintes nouvelles. I) Le financement intermédié A) L’activité de prêt des banques Une banque accordera un prêt si elle a confiance dans les capacités de remboursement de ses clients et si elle pourra se refinancer. Ce prêt aboutit à la création de monnaie scripturale matérialisée par un dépôt véhiculé par un chèque et comme contrepartie : créance sur le client. Ex : achat d’une maison : BANQUE W Actif MÉNAGE Passif Actif Passif Créance sur le ménage de 300.000€ Dépôt à Vue (DAV) du ménage de 300.000€ Avoir bancaire du ménage de 300.000€ Dette du ménage à la banque de 300.000€ Si le ménage achète une maison à un constructeur qui est client de la même banque : BANQUE W Actif MÉNAGE Passif Créance sur le ménage de 300.000€ DAV du ménage : 0€ DAV constructeur : 300.000€ Actif Passif Maison : 300.000€ Avoirs bancaires : 0€ Dette bancaire de 300.000€ Si le constructeur est à une autre banque : BANQUE W Actif BANQUE Z Passif Créance sur le ménage de 300.000€ Actif DAV ménage : 0€ Engagement à payer à Z : 300.000€ Chèque sur W : 300.000€ Passif DAV constructeur : 300.000€ Deux possibilités : - W a de la trésorerie en caisse qui lui vient des dépôts de ses autres clients - W n’a pas de trésorerie et va devoir emprunter à la banque Z ou à une autre sur le marché interbancaire. Ce qui reste intéressant car le taux d’î du prêt clientèle est supérieure au taux d’î de ce marché. B) Le financement des banques sur le marché interbancaire Quand une banque fait des prêts, elle finira par avoir besoin d’emprunter à court terme sur le marché interbancaire auprès des banques en excès de trésorerie. Le marché est « hors banque centrale » càd qu’elle n’a pas besoin d’intervenir. Cependant, les banques étant prêteuses à leurs clients, sont surtout déficitaires et emprunteuses sur ce marché. Seul la BC peut y jouer le rôle de prêteur en dernier recours : marché est alors « en banque centrale ». Le marché interbancaire : compartiment principal du marché monétaire, qui comprend aussi marchés des titres de créances négociables (deux émetteurs : banque (certificats de dépôt) et E (billets de trésorerie) et qui servent à ceux qui ont des disponibilités à placer pour ê rémunérés), ET le marché du bon du trésor. Marché monétaire permet d’emprunter à court terme (qques jours/1 an, voire plus dans de rares cas). C) Les avantages du financement intermédié • banques concilient souci de leur client de conserver disponible leur argent avec possibilité de prêter à terme. Banques font de la « transformation des échéances ». Ex : DAV avec échéance = 1 jour • sont les seules à répondre aux besoins d’emprunt des ménages, des indépendants et des PME • avantages de la proximité, de la connaissance et de l’accompagnement de leur clientèle • adaptent modalités de prêt en fonction des besoins du client (taux fixe/variable, durée...) • concurrences que les banques se font fait diminuer le coût du crédit • si le taux d’î des prêts < à rentabilité du K investi, une E peut accroitre rentabilité de ses fonds propres grâce à l’endettement = effet de levier. Ex : une E a des fonds propres de 100. Avec, gagne des bénéfices après impôts de 10 : rentabilité de 10%. Si emprunte 100 supplémentaires et place 200, E a bénéfice de 20 – les î (ex : 5%), soit 15 donc rentabilité = 15%. Mais faut maintenir marges de rentabilité et que le taux d’î soit < à rentabilité. D) Les inconvénients/risques du financement intermédié • la solidité des banques repose sur la confiance de leur client. Aucune banque ne peut résister seul aux retraits massifs des compte des clients (ex : « panique bancaire » = bank run) • malgré le lien de proximité avec clientèle, activité des banques reste procyclique • dans leur recherche de profits, elles peuvent prendre des risques considérables dans distri du crédit II) Le financement de marché En Europe occidentale, 30% de financement de marché tandis que dans pays comme EU, ce financement représente 70%. A) Le marché primaire et son rôle Marché primaire permet de financer leurs I en vendant des actions nouvelles (= faire une augmentation de K) pour une E déjà cotée ou lors d’une intro en bourse, ou en s’endettant par émissions d’obligations et aux États de financer leur déficit budgétaire. Lors d’une augmentation de K, E peuvent privilégier leurs anciens actionnaires en leur donnant une priorité de souscription (il y a alors cotation temporaire d’un droit de souscription) ou peuvent ouvrir à tous l’achat d’actions nouvelles. Quand cette augmentation de K accompagne une intro en bourse, il faut fixer prix de vente des actions nouvelles en utilisant le rapport cours/bénéfice des actions des sociétés semblables déjà cotées. Exemple : Si PER = Cours / BNPA = 14, et si 800 000 actions anciennes + 200 000 nouvelles = 1 000 000. Si Bénéf Net Total = 5 000 000€ alors BNPA = 5 000 000 / 1 000 000 = 5. On remplace 5 dans équation du PER et on obtient cours = 70. Quand il s’agit d’une émission obligataire, la banque chargée du placement procède à un sondage auprès des autres institutions financières pour fixer un taux d’î de cet emprunt obligataire. B) Le rôle du marché secondaire Marché secondaire = peu de temps après avoir été émises, actions et obli nouvelles seront cotées sur le marché 2aire qui assure leur liquidité càd possibilité de les revendre à tout moment donc de les convertir en monnaie. Ce marché permet de dépasser « l’incohérence temporelle » entre E ou États qui ont besoin de K dispo à long terme et les épargnants qui veulent conserver à court terme la dispo de leur épargne. Marché primaire Marché secondaire Ouvert ponctuellement quand il y a des émissions Pour le financement Toujours ouvert Pour les liquidités Actions nouvelles Le marché secondaire des titres permet la circulation des droits de propriété sur le K et sur créances, qui est à la base de la liberté d’entreprendre et de posséder un actif. Conséquences pour les E de la chute des cours de bourse : Leur capitalisation boursière (= nbre d’actions*cours de bourse) diminue et est plus facile à un concurrent de les acheter par OPA (Offre Public d’Achat) à condition que proprio de l’E ne détiennent qu’une minorité du K Baisse des cours de bourse envoie signal négatif aux actionnaires qui seront plus réticent à financer une augmentation de K Et aux banques moins enclin à prêter à une E qui perd de sa valeur ET aux salariés s’ils bénéficient d’un plan d’épargne en action Et aux clients/fournisseurs sur solidité. Cependant rien ne change dans la gestion quotidienne de la société. Conséquences pour les actionnaires de la chute des cours de bourse : Peuvent ê en moins-value bien que l’on dit « pas vendu, pas perdu » (perte virtuelle) Sont virtuellement moins riche ce qui a un effet ??? en terme de réduction de leur conso si les moinsvalues sont durables (= effet de richesse négatif) C) Les avantages au financement de marché Actions nouvelles = source de financement sans remboursement. Les E ne recourent aux obligations que si leur taux d’î est plus attractif que celui des emprunts bancaires sur des durées analogues Cotation en bourse oblige les E à un effort de transparence propice à une amélioration en leur gestion Améliore notoriété des E Diversité des titres cotés permet aux émetteurs de trouver produit adapté à leur D (ex : certificat d’I = « action » sans droit de vote). Obligations convertibles (en actions) donc permet à des sociétés en dvlpmnt ou en redressement de réaliser à termes une hausse de K et de ne pas avoir à rembourser leur dette Cotation en bourse permet de motiver les cadres dirigeants grâce aux « stocks options » et les salariés grâce à leur « plan épargne E ». Pour les deux, s’agit d’actions achetées par les E en bourse et vendues moins cher que le cours de bourse à leurs salariés. D) Les inconvénients Toute augmentation de K provoque dans un 1er temps un effet de dilution du bénéfice par actions, avant qu’I portent leur fruit. Ex : e avec bénef total = 2 000 000€, K avant augmentation de K = 400 000 et BNPA = 5€. Avec hausse de K de 100 000, BNPA = 4€. Toute émission financière a un coût. Une intro en bourse coûte de 6 à 10% des sommes obtenues. Une émission d’action et d’obligation s’accompagne d’une rémunération pour la banque dite « chef de file » (chargée du placement de l’émission et de la garantie du succès) Le marché baissier l’aversion croissante au risque des épargnants rend l’accès au financement de marché difficile à moins d’accepter de payer de forts taux d’î sur obli ou de consentir des décotes importantes sur le prix des nouvelles actions (« La bourse est le seul endroit où le mot solde fait peur ») Une coalition d’actionnaires qui atteint la minorité de blocage (1/3 du K) peut empêcher les dirigeants de modifier les statuts, de réaliser une augmentation de K (2/3) ou de fusionner avec une autre société Synthèse Bilan de l’entreprise Actif Passif Actif immobilisé Fonds propres Actif circulant Dettes Trésorerie Il s’agit d’une E financièrement solide car : > Les fonds propres sont > en valeur aux immo (E avec ressources stables pour son exploitation) > Les dettes sont < à la valeur de l’actif circulant. E aura dans le temps une capacité de trésorerie sauf si dettes sont à court termes et que actif circulant soit à long terme > Ses fonds propres sont > à ses dettes càd argent qu’elle a en permanence est supérieure à ce qu’elle doit. Mais on ne connait pas la maturité des dettes On peut se poser deux quid en termes de choix de financement : 1) Faut-il préférer renforcer les fonds propres de l’entreprise grâce à une augmentation de K pour pouvoir rembourser les dettes ? Noon. 2) Faut-il allonger la maturité de la dette ? On peut choisir que des dettes à long terme mais cela occasionnerait des frais financiers plus élevés pour notre entreprise. Conclusion sur choix de financement. Les choix du mode de financement des E dépendent du cycle de vie de l’E. Trois temps : 1 - À sa création, le financement qui l’emporte : par les fonds propres 2 - Une PME : crédit bancaire (plus facile et moins cher) 3 - Grandes entreprises : par le marché car mode de financement plus intéressant Dans la durée, les FP et dettes d’une E doivent avoir tendance à croitre simultanément, càd pas de dilemme même si proportions pas les mêmes. III) Financement et mondialisation de l’économie A) Les opportunités 1) L’accès à l’épargne mondiale évite les tensions de taux sur le marché obligatoire Démantèlement des contrôles des changes et ouverture des marchés financiers aux intervenants étrangers ont supprimé les « effets d’éviction » (= la hausse des taux d’intérêt obligataire sur un marché national en raison d’une plus forte D) et provoqué (en zone euro..) un alignement des taux d’î vers le bas. 1 pays avec son marché obligataire = marché de la dette à long terme. Marché représenté par une O et une D O de K vient de l’épargne, croissante en quantité quand motivation à épargner augmente. Pour effet d’éviction faut brutale augmentation des emprunts. Pour économistes libéraux, cette augmentation brutale de la quantité d’emprunt venait du besoin des états de dépenser plus. Va provoquer ajustement : taux d’intérêt à long terme vont monter. Donc va empêcher/dissuader des emprunteurs d’obtenir financement souhaité. Si augmentation des emprunts, tensions à la hausse des taux qui vont attirer des K étranger et augmentation de l’O de prêts donc offre vers la droite et nouvel équilibre. Mondialisation amortirait les tensions. Ce qui a favorisé globalisation financière : dérèglementation, le décloisonnement des marchés financiers nationaux. 2) L’accès aux marchés mondiaux a permis aux banques de compenser les effets de la désintermédiation Depuis le depuis du 21ème siècle, marchés financiers sont devenus dominants au niveau mondial dans financement total des agents non financiers (= désintermédiation càd banques comme intermédiaires plus dominants). Banques ont dû se redéployer dans 3 directions : 1) sont devenues intermédiaires incontournables de l’animation et de l’ingénérie des marchés financiers (ex : activités de courtage et de conseils), ce qui leur procurent la majorité de leur profit 2) elles déploient leur activité de financement à l’échelle mondiale notamment par rachat de concurrents (concentration horizontale) pour s’implanter dans d’autres marchés et augmenter leur volume de prêts 3) elles ont axé leur stratégie de dvlpmnt sur la banque d’affaires dans un contexte d’intense innovation sur les produits financiers (fusion/acquisition internationale, de la titrisation) Ces trois directions ont contribué à accroitre le risque pris par les banques : des risques pays. B) Le risque systémique Le risque systémique existe dès lors que les difficultés d’une ou plusieurs institutions financières peuvent se propager à l’ensemble des autres et menacer le financement des agents éco au niveau international (« too big to fail/fall » càd qu’en tombant, font tomber d’autres institutions fin. Ect..). Marché des subprimes constitué de prêts risqués qui peuvent ê hypothécaire, des cartes de crédit accordés à clientèle peu solvable ou à l’historique d’un crédit difficile. Marché s’est largement dvlpé aux EU à partir de 2001. Emprunteurs à risque peuvent contracter un emprunt immobilier sur ce marché contre un taux d’intérêt révisable généralement indexé. Emprunteurs hypothécaires américains ont possibilité d’emprunter jusqu’à 110% de la valeur de l’immeuble (objet du prêt), d’avoir possibilité de ne rembourser que la partie intérêt de leur mensualité (déductible des impôts). Croissance de ce marché encouragée par taux bas qui ont incité institutions de crédit à accroitre parts de subprime dans leur portefeuille et à profiter des importantes marges de risques imposées à ces crédits. Etablissement peut aussi demander et obtenir garantie de ses dépôts par l’état s’il s’engage à prêter à des personnes à revenus modestes auxquelles de tels prêts ne seraient sans cela accordé. Mouvement accéléré par utilisation de la titrisation comme outil d’évacuation du risque de crédit, utilisation encouragée par D croissante de produits rentables par des investisseurs et par afflux de liquidités dispo à recherche d’I attractifs. Certains établissements avait fait du subprimes leur spécialité en se spécialisant dans l’octroi de crédit aussitôt revendu sur marché de la titrisation. Revente élimine risques associés au prêt. Risque transmis aux acheteurs de titres de types Papier Commercial Adossé à des Actifs. Cette déresponsabilisation des institutions prêteuses a sans doute incité certaines d’entre elles à accorder plus de prêts à haut risque. Ces prêts ont participé à création d’une bulle immo qui elle-même nourrissait la bulle de crédits : tant qu’immo augmentait, maison acquise et mise en hypothèque assurait que l’opé ne peut que bien se terminer puisqu’en cas de défaillance, la banque pourra rembourser le crédit en saisissant puis en vendant la maison. Crise va éclater car hausse du taux d’intérêt donc niveau d’appréciation du risque monte d’un cran. Ces crédits à taux fixes qui se transformaient en crédit à taux variable. Marché immobilier s’est retourné. 500 milliards de $ = cout global de cette crise avec 300 milliards de $ par recapitalisation et 200 milliards par augmentation des réserves donc banques ont augmenté leur réserve en réduisant leur activité de prêt. C) La nécessaire régulation Il y a eu des opportunités qui ont accru les risques d’où imposition de plus de règles. Quatre directions ont été prises pour limiter la prise de risque des institutions financières : 1) Meilleur cloisonnent entre activités de clientèle et d’affaires des institutions financières. Banques font leur métier traditionnel sinon elles filialisent pour mieux distinguer les deux activités et pour savoir où sont pris les risques. 2) Accroissement des fonds propres des instit fin. 3) Assurer les dépôts de la clientèle (en France, argent sur Compte bancaire est assuré jusqu’à 100 000€ de dépôt par établissement et 70 000 si c’est un compte titre) 4) Faire supporter une partie des pertes aux créanciers et aux actionnaires des inst finan défaillantes Bank of America a transigé avec justice américaine car pdt crise a racheté un des établissements le plus engagé dans distribution de subprimes. A porté risques donc transigé pour voir poursuites arrêtés et a payé amende record pour sa participations à la crise des subprimes de 16.65 milliards de $. IV) La politique monétaire européenne A) Qui décide ? Banque Centrale Européenne (BCE). Créée le 1er juin 98, située à Francfort est présidée jusqu’en 2019 par l’italien Mario Draghi. Conseil des gouverneurs (avec un directoire (comité exécutif de la BCE) de 6 membres et les gouverneurs des banques centrales nationales de la zone euro). Dans les 6 membres, B) Qu’est-ce qu’une politique monétaire ? PM recouvre l’ensemble des moyens mis en œuvre par une BC pour contrôler la quantité de monnaie en circulation et les taux d’i à court terme afin d’orienter les prix et l’activité éco. PM peut ê expansive (monnaie mise en circu augmente et taux d’î diminue), neutre (émission monétaire doit ttefois compenser l’effet de l’augmentation des prix et l’effet de la croissance de la prod) ou restrictive (monnaie mise en circu diminue et tx d’î à CT augmente). C) Quels sont ses objectifs ? Deux obj institutionnels : > maintenir la stabilité des prix (inflation < 2%) > apporter son soutien aux politiques éco de la Communauté + un obj implicite non écrit dans le traité : éviter à l’éco la déflation (baisse générale et durable du niveau des prix) D) Pourquoi lutter conter l’inflation et la déflation ? Plus d’inconvénients à l’inflation que d’avantages : > Réduit le pouvoir d’achat et décourage la D > Provoque effets de redistribution non maitrisé entre les ménages (prendre aux uns pour donner aux autres). Ceux qui ont revenus fixes vont être dans les pires places dans ce processus de redistribution si leurs revenus ne sont pas revalorisés, contrairement à ceux dont le revenu est adaptable. Le commerçants en profitent car peuvent changer assez rapidement les prix, ceux qui ont des dettes car vont rembourser avec monnaie dépréciée. > Nuit à la compétitivité des produits nationaux : on devrait exporter moins et importer plus si plus d’inflation que les partenaires commerciaux. Pays inflationnistes : balance commerciale déficitaire. > Inflation décourage les I étrangers dans le pays (I normalement plus risqués car possible que le taux de change de la monnaie nationale se déprécie) > Prix ne jouent plus le rôle de signaux pour les choix des agents éco d’où une perte d’efficacité dans l’éco. A. Schwartz a montré qu’historiquement, stabilité des prix évite les crises bancaires et boursières Avantage de l’inflation : réduit le poids des dettes passées Plus d’inconvénients à la déflation : > Effet Keynes càd en déflation, E condamnées à voir leurs profits baisser si certains de leurs coûts de prod sont rigides. Ménages devraient avoir tendance à épargner plus ou conserver leur épargne pour bénéficier dans le futur, d’un pouvoir d’achat plus important grâce à la baisse des prix, ce qui affaiblira la D. idée de Keynes : dangereux de laisser s’installer la déflation. > Effet E. Fisher : un régime déflationniste aboutit à terme à la baisse des revenus ce qui va provoquer des difficultés de remboursement pour tout ceux qui doivent faire face à des remboursements fixes de dettes. Avantage : effet A. Pigou ou effet d’encaisse réel. Pigou est optimiste au sujet du rôle de l’épargne pour venir soutenir la D en cas de déflation, en effet, au fur et à mesure que les prix baisse, pouvoir d’achet de l’épargne augmente ce qui devrait inciter une majorité de ménages à dépenser plus. E) Quels sont les indicateurs suivis ? Deux séries d’indicateurs : > Monétaires : indice d’évolution des prix, évolution de la mase monétaire (suivie à travers l‘indicateur M3 = les billets, les dépôts bancaires et l’épargne mobilisable) et la valeur des crédits distribués > Réels : salaires, la productivité, utilisation des capacités de prod, le taux de change (quand taux de change se déprécie, produits que l’on importe en dollar plus cher = inflation importée), le chômage (si bcp de chômage, peu de conso, éco s’installe dans cercle vicieux. Faiblesse du chômage : tensions sur les salaires) F) Quels sont ses instruments ? BCE souhaite influencer le niveau des taux d’intérêts sur le marché monétaire européen car servent de référence dans la fixation des taux d’î des prêts des banques à leur client. Indirectement BCE cherche influence sur les clients (ménages, E). Deux taux importants pour les institutions financières : > L’EONIA : à 24h (Euro Over Night Index Average ou taux moyen d’î au jour le jour) > L’EURIBOR : échéance de court à moyen terme (1 à 12 mois). Euro Interbank Offered Rate. Trois instruments de la BCE pour les influencer sur le marché interbancaire européen : > Taux de rémunération des dépôts (-0.2%) : taux négatif pour dissuader les banques de laisser des dépôts et les encourager à prêter cet argent > Taux de refinancement sur appel d’offre (ou taux refi) (0,05%) : s’agit de prêts à 1 ou 2 semaines qui ont exceptionnellement porté à 3 ans à cause de la crise financière > Taux de prêt marginal (0,3%) : concerne les banques n’ayant pas pu trouver à emprunter à de meilleures conditions sur le marché interbancaire européen G) Quels sont les canaux de transmission de la politique monétaire ? a) Le canal des taux d’interet 2 types de pol monétaire : - La pol monétaire conventionnelle : La BC influence les taux d’i sur le mché interbancaire (t.i. à CT). La BC espère que ces motifs de t.i. à CT se repercuteront sur l’ensemble des t.i. (inclus des t.i. à MT (6 – 9 mois) et à LT (+1an)). BC espère : l’impulsion de la baisse des prets à CT va être suivie des faits d’une baisse du t.i. à MT et LT. BC : Quand on veut baisser t.i. : elle agit sur les taux qu’elle ne contrôle pas. - La pol monétaire non conventionnelle PMNC : pol dite de détente quantitative ou assouplissement quantitatif. Il s’agit pour la BC d’intervenir directement sur le marché obligataire en achetant des dettes à LT pour en faire monter le cours afin de réduire directement les t.i à LT. Conclu : le canal des taux interet vise à baisser ou augmenter le taux d’interet. crédit, I, cours = effet de relance d’actions. b) Le canal bancaire PM expansive : preter plus d’argent aux IF à t.i. faible. La BC espère que les bq vont repercuter en pretes à la clientèle et en rendant les prets moins cheres. c) Le canal du marché financier t.i. = cours bourse titre alors cela provoque des effets de richesse. Ils ont des impacts réels dans l’eco : - pour les ménages : si les cours de bourse des actifs fi , la conso courante va (max 3,5% des +values en Europe, max de 7% des +values pays anglosaxons) même si titre ne sont pas vendus (vrai également pour les +values immobilières). - pour les E : 3 versions possible des EDR :