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Les universités de médecine Andalouses enseignaient
également cette technique qu’est la saignée par ventouses
tel qu’elle a été émise par le Prophète (Salut et
bénédiction sur lui). Et la hijama a été transmise aux
européens grâce aux universités de l’Andalousie. Elle a eu
droit de cité en Europe jusqu’à la fin du 19
ème
siècle. À
partir du 20
ème
siècle, le recours à cette technique
thérapeutique a disparu avec le développement de la
médecine contemporaine. Avec la découverte des
médicaments certes, à base chimique, on la croyait
tombée en désuétude. Mais lorsqu’on s’est trouvé
confronté à des pathologies nouvelles sans solutions et à
d’autres maladies causées par les produits chimiques, la
pollution et mêmes par les effets nocifs des médicaments
chimiques. Les médecins se sont alors référés, entre
autres, à la médecine parallèle dont la hijama.
De ce fait, de nouvelles écoles ont vu le jour et
adopté la hijama. Voyant des résultats plus que concluant
aux États-Unis et dans certains pays Européens (comme
l’Allemagne et l’Angleterre), la pratique de la hijama s’est
propagée. Par exemple, 38 états ont ouvert des cliniques
pratiquant la saignée par ventouses comme technique
thérapeutique.
La saignée par ventouses est étudiée dans les
manuels de médecine aux États-Unis sous le nom de
« cupping therapy » et considérée comme une matière
importante dans les facultés de médecine. En Allemagne,
on l’appelle FASK.
Ce qui étonne est que cette « Sunna » (tradition
prophétique) est revivifiée par des non-musulmans qui,
aux États-Unis, en Allemagne et dans d’autres pays, se
l’approprient ou l’attribuent aux chinois. Or sa diffusion
sur les bases scientifiques et techniques actuelles revient
au Prophète Mohammed (Salut et Bénédiction soit sur lui)
puis ses compagnons et ceux qui les ont suivis, depuis
plus de 1400 ans.