Histoire CE2
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5 Souligne :
- en rouge : je suis allé(e) à la mairie
chercher des actes de naissance et/ou
de décès.
- en bleu : j’ai demandé aux membre de
ma famille.
Pour aller plus loin
v Faire rajouter des dates sur des événements
survenus depuis deux ou trois ans, comme :
– la mort de l’écrivain et poète Aimé Césaire ;
– les grèves de janvier-février 2009
en Martinique et en Guadeloupe ;
– un fait qui s’est déroulé dans la commune
où est implantée l’école.
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Qu’est-ce que l’Histoire ? pp. 6-7 du cahier
Compétences
• observer collectivement des documents ;
• rédiger individuellement.
Le chapitre 2 est très important car il introduit
réellement la discipline
istoire. On doit progres-
sivement amener les élèves à distinguer ce qui
relève de la mémoire (des mémoires) et l’Histoire
qui se construit à partir de documents que l’on
interroge (le seul recours à la mémoire ne suffit
pas).
Il ne faut pas oublier que ces interrogations
sont souvent étroitement liées aux préoccupa-
tions du temps présent. Le document est étu-
dié, soumis à la critique, et se différencie du
seul recours à la mémoire en cela qu’il ne joue
pas que sur l’émotion.
Les gravures ont joué un rôle important dans
l’Histoire des Antilles. Ces types de documents
demandent une réelle connaissance, et donc un
réel apprentissage, car les conditions dans les-
quelles elles ont été réalisées en font des docu-
ments de « seconde main ».
En effet, les graveurs étaient le plus souvent des
orfèvres qui ne se déplaçaient jamais jusque dans
les îles. Ils recevaient une commande qu’ils exé-
cutaient.
La gravure de la page 7 du cahier est de Jean-
Théodore de Bry, fils du graveur Théodore de Bry.
Étant né après l’installation des Européens aux
Antilles, Jean-Théodore de Bry n’a donc pas pu
assister à l’événement car il s’est écoulé près de
90 ans entre l’évènement et la réalisation de la
gravure, à un moment où les sources d’informa-
tions provenaient essentiellement des journaux
de bord des navigateurs, des récits des premiers
explorateurs.
La gravure exprime davantage ce que le graveur
imagine que la situation réelle.
Cet aspect, trop souvent oublié, peut conduire à
des anachronismes.
Afin d’éviter cela, on peut proposer un jeu aux
élèves, dans lequel ils seraient en situation
d’ « historiens-enquêteurs ». On peut, par exem-
ple, comparer le temps qui sépare l’événement
de la gravure, soit 90 ans, avec celui qui sépare
notre propre époque de l’après-guerre (celle de
la Première Guerre mondiale 1914-1918) : soit
2009 – 90 = 1919. Le dernier soldat français de la
Première Guerre mondiale (Lazare Ponticelli) est
Savoirs
• connaître les outils de l’historien.
Contexte